Kyrxwz

p’tain d’lourde, tu vas t’ouvrir !
Regard vers ses deux comparses…grattage de ch’veux sous son bon bonnet…la bande des lutins l’aurait aimé s’appeler mais même pas utile d’en parler à la blondasse, sur que son idée de génie ne serait pas entendue comme telle...
Qui pouvait bien hurler à cette heure-ci…et l’bruit venait d’l’intérieur…pourtant on lui avait dit que la mairesse et ses deux….acolytes passaient leur temps soit à dormir soit à vider les tavernes en pensant à leur lendemain…
Sueur froide, tremblage des orteils…la bohémienne avait plus l’habitude d’charmer au bord du ch’min les caravanes ou d’courser les célibataires afin d’leur faire les yeux doux, activités lucratives d’plus que de risquer d’se faire transpercer en pleine ville par des miliciens trop zélés…l’soucis en plus d’se faire transpercer qui lui f’sait dégouliner le long des omoplates était d’se dire que la salle des fêtes s’rait sans doute du coup à sec vue l’tapage qu’y avait là d’dans…
Psss, vous m’entendez dehors ? Soit vous poussez comme des sourdes
mhm, vous poussez la porte hein sinon, j’ose pas imaginer l’résultat… bref, soit vous poussez, soit j’y vais à la hache mais pour la discrétion, ça risque d’être moyen…
Nameho cette voix aigüe, limite hystérique autoritaire qui lui f’sait penser à un rugissement d’ânesse …ben sur de sûr qu’elle pouvait appartenir qu’à la nymphe des nymphes à l’entendre, bref vous l’aurez tous compris à la reine des coups foireux… Leur rencontre deux ans plus tôt aurait dû lui faire tilt mais sa jeunesse, son inexpérience de la vie, l’avait rendu incapable d’se rendre compte de ce à quoi la mènerait une rencontre de ce type...
Bref, voilà donc notre bohémienne qui en entendant c’raffut, s’interroge…
pourquoi qu’la porte s’rait coincée ? Puis qui a essayé d’l’ouvrir ? Cri d’sa part en s’rendant compte que la Bert s’était adossée d’sus pour s’piquer un roupillon…
coup d’pétage d’plomb, bonnet qui valse, griffes sorties et l’pire des pires…l’talon qui s’soulève du sol et qui vient s’écraser avec force sur les orteils d’la mama. Faut l’signaler que la sancerroise s’contenait plus…surtout q'elle disait que quelque soit la situation l’était interdit d’s’en prendre à la nounou mais la…l’stress et la survie en dépendait…
Sursaut d’sa cops p'etre des pleurs mais la bohemienne prit pas l'temps d'regarder. Porte qui s’ouvre et rencontre entre les deux associées…
ben on vous attendez d’hors…on avait pas dit on rentre par la porte principale ? Pis merdoum j’espère qu’les tonneaux sont pas vides hein !!
Démarche assurée, ses copines sur ses talons et c’était partie la fête pouvait battre son plein…tout l’monde était à l’intérieur sans trop d’casse à première vue...juste une ptite lueur de surprise s'rendant compte qu'elle passait par le depot des poubelles
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Regard vers ses deux comparses…grattage de ch’veux sous son bon bonnet…la bande des lutins l’aurait aimé s’appeler mais même pas utile d’en parler à la blondasse, sur que son idée de génie ne serait pas entendue comme telle...
Qui pouvait bien hurler à cette heure-ci…et l’bruit venait d’l’intérieur…pourtant on lui avait dit que la mairesse et ses deux….acolytes passaient leur temps soit à dormir soit à vider les tavernes en pensant à leur lendemain…
Sueur froide, tremblage des orteils…la bohémienne avait plus l’habitude d’charmer au bord du ch’min les caravanes ou d’courser les célibataires afin d’leur faire les yeux doux, activités lucratives d’plus que de risquer d’se faire transpercer en pleine ville par des miliciens trop zélés…l’soucis en plus d’se faire transpercer qui lui f’sait dégouliner le long des omoplates était d’se dire que la salle des fêtes s’rait sans doute du coup à sec vue l’tapage qu’y avait là d’dans…
Psss, vous m’entendez dehors ? Soit vous poussez comme des sourdes
mhm, vous poussez la porte hein sinon, j’ose pas imaginer l’résultat… bref, soit vous poussez, soit j’y vais à la hache mais pour la discrétion, ça risque d’être moyen…
Nameho cette voix aigüe, limite hystérique autoritaire qui lui f’sait penser à un rugissement d’ânesse …ben sur de sûr qu’elle pouvait appartenir qu’à la nymphe des nymphes à l’entendre, bref vous l’aurez tous compris à la reine des coups foireux… Leur rencontre deux ans plus tôt aurait dû lui faire tilt mais sa jeunesse, son inexpérience de la vie, l’avait rendu incapable d’se rendre compte de ce à quoi la mènerait une rencontre de ce type...
Bref, voilà donc notre bohémienne qui en entendant c’raffut, s’interroge…
pourquoi qu’la porte s’rait coincée ? Puis qui a essayé d’l’ouvrir ? Cri d’sa part en s’rendant compte que la Bert s’était adossée d’sus pour s’piquer un roupillon…
coup d’pétage d’plomb, bonnet qui valse, griffes sorties et l’pire des pires…l’talon qui s’soulève du sol et qui vient s’écraser avec force sur les orteils d’la mama. Faut l’signaler que la sancerroise s’contenait plus…surtout q'elle disait que quelque soit la situation l’était interdit d’s’en prendre à la nounou mais la…l’stress et la survie en dépendait…
Sursaut d’sa cops p'etre des pleurs mais la bohemienne prit pas l'temps d'regarder. Porte qui s’ouvre et rencontre entre les deux associées…
ben on vous attendez d’hors…on avait pas dit on rentre par la porte principale ? Pis merdoum j’espère qu’les tonneaux sont pas vides hein !!
Démarche assurée, ses copines sur ses talons et c’était partie la fête pouvait battre son plein…tout l’monde était à l’intérieur sans trop d’casse à première vue...juste une ptite lueur de surprise s'rendant compte qu'elle passait par le depot des poubelles
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