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[RP] Le chaos de venelles entre Saint-Denis et Mondétour

--Ziou.


- Ziou, ZIOU ! Ziou... Ziou.. ZIOU ! Ziouziouziou !

Et voilà qu'elle court, & qu'elle sautille, & qu'elle tourne, & se retourne, & virevolte autour d'Elmazilla & Rodrielle, un large sourire sur son visage poupin, des taches de sang sur sa robe de toile grossière.
Boule de joie & de lumière, la rousse enfant s'empare des ruelles crasseuses en tournoyant de tous côtés.
Et pourtant, les portes se ferment à son passage, & les rares volets claquent. Les passants sur son chemin, ne soulèvent pas leur galure*, mais s'effacent derrière des masures délabrées, espérant que ni Ziou, ni une autre, ne s'arrêtera.
C'est que leur réputation semble les avoir précédées.

Mais Folie n'en a que faire, de cette fameuse réputation. Folie veut recolorer les murs des bâtisses, tout repeindre dans le quartier, tout égayer de ce rouge sanglant qui lui tient tant à coeur.
Alors elle saute dans les flaques de pisse & d'eau croupie, fait claquer ses bottines sur les pavés boueux, trépigne d'impatience, parce que tout le monde fuit, & parce que personne ne veut l'aider à tout recolorer. Elle partirait bien à la chasse, mais elle doit attendre le bon moment. Il faut éliminer les traîtres, qu'on lui a dit. Juste les traîtres. Alors elle tente de ne pas trop déborder, pour faire plaisir à son Roi, & puis à sa Reyne Rodrielle, & puis à sa Princesse Elmazilla, & puis..
Et puis à force de vouloir faire plaisir à tout le monde, elle en est frustrée, la jolie rousse, & son nez se retrousse en signe de mécontentement.
Car oui, Ziou a toute l'attitude d'une petite fille choyée. Alors évidemment, elle fait des caprices.


- Ziou !

Voilà, elle s'est arrêtée, & se retourne maintenant sur ses consoeurs.
Elle semble dire "pas contente", mais ne dit rien pourtant.
Parce qu'elle a vu. Là, derrière, caché derrière un mur, qui jette un coup d'oeil effrayé à ces drôles de femmes, pensant se faire discret, & s'étant fait repéré.
Un sourire angélique fend ses lèvres sucrées d'une pomme qu'elle a croquée un peu plus tôt. Celui-là, il est pour elle.
Pas de partage dans le carnage ; Folie n'est pas toujours généreuse.


- Toi, traître ?

Elle a dépassé ses acolytes, & la hache sur l'épaule, elle se penche vers le jeune homme qui semble tétanisé. Il ne répond pas, alors Ziou penche la tête sur le côté, un petit air songeur sur le visage, fixant le garçon qui ne doit pas avoir plus d'une quinzaine d'années.
Elle répète la question, & lui décoche un sourire rassurant.
Qui ne dit mot, acquiesce.

La hache fend l'air dans un sifflement aigu, & finit par fendre le crâne adolescent dans un craquement sinistre, cette fois.
Elle se redresse, & retourne en sautillant vers celles qu'elle pourrait presque qualifier d'amies, si seulement elle savait ce que signifiait ce mot.
Sourire innocent, alors que sa hache, toujours sur son épaule, dégouline de sang frais.

- Ziou !

Traîtres ou pas, le sang rougit les pavés de la même manière.
Et c'est joli, vous dirait-elle.


*Thomas Fersen, Monsieur.
Edit : fautes.
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--Sadnezz.
[Sad est morte, je précise, petite intervention ectoplasmique ]

Et la relève est belle, sous ses air de ne pas y toucher. Le mutin de la gamine, on l'aura rarement vu ailleurs, un de ceux qui abrite une folie certaine, qui angoisse et qui tranche dans le vif, sans plus de cérémonie. Le geste fut précis, et le sourire s'est fendu d'un presque rire qu'on aurait dit presque innocent. La candeur s'est fait l'hôte d'une infinie laideur... Tout vermoulu sous la rousseur le mutin de la môme a quelque chose de renversant. Spectre évanescent, l'esprit d'une ancienne se complait à suivre la procession de ses enfants, là sans être là, laissant divaguer ses poussiéreux souvenirs, murmurant ça et là quelques commentaires taciturnes dont elle a le secret. Son passe temps subliminal se coule dans les rues qui l'ont vue courir, et là non loin voici le cimetière qui l'a vue pourrir. Elle aurait tant à dire des ses miracles ... Ceux que la vie ne lui a pas accordé.

Aux Miracles rien n'est jamais que trépané. Elle se rappelle les folles choses qu'elle vît, vieille âme, au détours de ses jeunes années. Comme le traine-poulaines qui s'étend exsangue, elle aura aura souvent vu dormir des carcasses infâme sur le lit semé de pavés. Les yeux vitreux suant les poisons, les sourires ensanglantés et cyniques des ses cadavres pleins d'exhalaisons. Et ses prunelles regardaient les dépouilles superbes qui fleurissaient souvent dans leur charnier, comme les secondes vies du tragique, que ne restait-il plus à hanter?

La petite flamboyante bourdonne, et ses échos sonnent comme l'angoisse d'un cri dans la nuit, la mort d'un petit oisillon. L'âme s'agite derrière ses prunelles pour mieux escorter leur actes sans raison, et les mains hyalines se perdent sur de frêles épaules pour leur chuchoter de sinistres oraisons. Regardez-les avancer les enfants de l'ivraie, leurs pas fantomatiques semblent porter une étrange musique et leur yeux dépeignent des toiles entachées de vermeil. Bien loin de penser que tel ils seront un jour dans leurs soupirs sans grâce, après le dernier des sacrements. Oui, un jour ils iront sous l'herbe et sans trace moisir parmi les ossements.

Si tu sens la brise te mordre dans le cou, ce n'est pas le caprice du vent mais bien mon passage et ma main d'Ankou. Rit ma belle enfant, rit mon enfançon! Laisse moi te murmurer ma mémoire, je connais si bien la chanson...


Syphael
De retour du manoir...

Blanc, comme la neige avant qu'elle ne soit souillée par les bottes des guerriers, blanc comme les nuages avant qu'ils ne s’obscurcissent...
Blanc comme ce masque autrefois porté par un grand homme à la tête d'un clan régnant en maitre sur la Horde Sanguinaire.
Tous les anciens finissent par revenir, attirés par ce même besoin, celui de revivre les folies du passé, encore et encore.

Syphael, répondait autrefois au nom de Tanneguy mais c'était il y a bien longtemps maintenant.
Ce masque qu'il porte, c'est en l'honneur de Sombrespoir qui lui l'aura porté pendant bien des années. Rares sont ceux qui auront vu son visage et autre raison qui le force à le porter, c'est simplement que Syphael aime prendre certaines précautions...

Revenant donc du quartier Basilisk où il aura eu le plaisir de rencontrer le grand maistre de ce clan, Syphael pouvait dors et déjà se compter comme l'un des leurs.
Sourire en coin dissimulé derrière son masque quand à la vue de certains bâtiments marqués par d'anciennes flammes.

Syphael connait la raison de ces marques, il en est le responsable.
Il y a bien longtemps quand il avait pour projet de voler quelques biens dans les chambres à l'étage de la Rose Pourpre... une chandelle qui tombe, les tapisseries qui prennent feu et c'est toute une partie de la Cour des miracles qui en est victime.
C'est une sorte de trophée personnel pour lui...

Seulement Syphael n'est pas seul à marcher, Valentine a demandé à l'un de ses autres disciples semblerait-il de le suivre jusqu'au nord est de la Cour des miracles.
Paraitrait-il que des Basilisks courent après des traitres pour les tuer, occasion de faire couler le sang, le masqué ne peut pas manquer à ceci.
Cet homme qui lui suit, bien silencieux également porte un uniforme de templier, Syphael ne sait rien de plus mais cet homme va devoir s'habituer au silence du masqué s'il veut pouvoir s'en sortir.
Rien de plus pesant qu'un homme à vos cotés qui ne décoche pas un mot pendant des heures entières.

Syphael ne saurait dire combien de temps exactement ils ont marchés mais ce qu'il sait, c'est que les rues de la Cour se vident peu à peu.
En chemin, il n'aura détroussé qu'une simple bourse à une catin, ayant même été forcé de lui arracher partiellement ses vêtements pour obtenir ce maigre butin qui paraitrait pour un trésor à la Cour des miracles.
Bourse dissimulé sous son veston de cuir tout en s'avançant alors que de nouveaux bruits se font entendre.

Le masqué analyse la situation en vitesse, il ne voit là que des femmes, rien de plus et dont une d'entre elles vient tout juste de verser le premier sang.
"Toi traitre", sont les mots qui résonnent encore dans cette vaste ruelle, confirmant ainsi la pensé de Syphael qui continu de s'avancer.
Main posée sur le pommeau de son épée, usée et rouillée par le temps mais tellement mortelle, bien plus qu'une simple lame.
Il s'arrêta à une dizaine de maitre du petit groupe et une fois sa présence remarquée par ceux ci, il ne dit plus un mot. Les contemplant une par une, il prit enfin la parole quelques courts instants plus tard.


" Nous venons de la part de Valentine. Semblerait-il que vous ayez des ennuis avec certains traitres. "

Elles comprendront avec aisance que le clan des Basilisk vient de s'agrandir de deux membres supplémentaires...
_________________
Rodrielle
Leur funeste marche résonnait dans les ruelles de la Cour des Miracles. Seules dans les rues, les trois donzelles se croyaient Reines de la « cité » et semaient déjà la terreur. Alors, comme ça, les Basilisk avaient encore une sale réputation et étaient encore craints. C’était une bonne nouvelle et surtout une très bonne aubaine pour parfaire leur emprise ; en un rien de temps, ils deviendraient les meilleurs…

Aux côtés d’Elmazilla, la Tatouée restait silencieuse, observant avec amusement la folie rousse. Celle-ci leur tournait autour avec un enthousiasme qui l’étonnait toujours et qui l’obligeait à l’encourager. Si elle-même n’avait pas une réputation à tenir, Rodrielle chanterait et danserait avec elle. Sauf qu’elle ne restait qu’une fidèle spectatrice. Et lorsque la Folie s’est arrêtée, nez retroussé tel un enfant capricieux, la Tatouée est la première à se rapprocher pour voir ce qu’elle a flairé. Le premier… Un sourire en coin se dessine lentement sur le visage de l’italienne qui, toujours sans un mot, s’écarte pour laisser place à la rouquine. C’est à elle que revient le premier meurtre, elle le mérite bien. Il ne faut jamais empêcher un loup assoiffé de s’abreuver…

La hache tranche et un vent s’élève, presque chaleureux. Et l’italienne comprend. La Belladonne observe également et approuve le châtiment donné. Et oui, Sadnezz, la relève est assurée ! Bientôt Folie et ses compagnons nous succèderons et sèmerons la terreur à notre place… Bientôt ils seront plus reconnus que nous ! Si seulement cette petite était une Corleone, elle y aurait tellement sa place, tu ne trouves pas ? La Tatouée échange avec sa cousine comme si elle était toujours là… Et son cœur finit quand même par se serrer. Autant que la réputation du clan, la mémoire des « anciens » était à raviver. Pour qu’ils ne soient pas morts en vain…

Et en parlant de mort ! Un autre ancien nostalgique arrivait, inconnu pour l’instant de l’italienne qui, sur ses gardes, avait déjà la main sur la poignée de son sabre. Qui osait les interrompre dans leur quête ? « Nous venons de la part de Valentine » Froncement de sourcils. Décidément, le brun donnait sa confiance bien vite. Tuer des traîtres pour en retrouver d’autres aurait vite fait de l’agacer. « Semblerait-il que vous ayez des ennuis avec certains traitres. » Quels ennuis ? C’est à son tour de prendre la parole et, pour une fois, son accent n’a rien d’aimable.

Ce sont plutôt eux qui ont des ennuis. Mais on fait la chasse aux lâches, effectivement. Più siamo di pazzi*…

Elle tourne enfin les talons et continue la route. Les présentations se feraient plus tard, au calme. Pour l'instant, l’heure était à la recherche des traîtres qui allaient surement vouloir les affronter. Et ils étaient prêts à faire leur rencontre...




*plus on est de fous…

_________________
--Lady.s


[Lorsqu'une douce Folie vous envahit ...]

Lorsqu'une douce folie vous envahit. Deux saphirs claire peuvent se transformer en deux splendide turquoise. Une tignasse blonde peut disparaître sous un capuchon sombre pour commettre des méfaits divers. Au service d'une jeune femme ... Plus jeune que " Lady " ne l'est. Si on la nomme "Lady" c'est parce qu'elle ressemble à une déesse. Sous la capuchon sombre dépasse une mèche blonde. Les deux turquoises qui lui servent à voir, brille d'une douce folie. Une haute stature, fine, presque maigre. Tel un lévrier. Sous la cape des vêtements sombres, à peine ample. Un terrible arc de bois d'ébène sombre en main, un carquois remplit de flèches tout aussi sombre et dangereuses. à là hanches une deuxième armes tout aussi terrible, une hache, celle-ci est double.

C'est avec silence et sang-froid qu'elle suit les autres.
La rousse Folie s'agite.
La rousse Folie tue.

La blonde elle reste prête à tirer. Elle est silencieuse. Quelqu'un parle, Rodrielle s'en occupe. La douce folie n'y prête qu'une oreille peu attentive et suit.
Elle tire peu.
Elle ne manque jamais sa cible.

C'est ainsi que si le lévrier paraît calme en apparence, de l'intérieur il bouillonne, d'un feu impatient.


--Bandits.basilisks


Non loin de là, 5 hommes entrent en scène. D’anciens tueur plus terrible les uns que les autres, tous au service de celui qu’ils ont prit pour chef depuis la maladie de Valentine. Ils n’ont qu’une envie s’enrichir le plus rapidement possible la loyauté ne faisait pas partit de leurs vocabulaire. Vorka et Kreug deux tueurs en série sortent de la ruelle sombre et se mettent au coin de d'une bâtisse… 3 femmes semble il. Il sera aisé d’en finir se disent-ils sachant pertinemment que d’autres soldats s’amènent dans cette direction. Cole et Fred, deux hommes solides dans la 40taine qui on servit l’ordre des templiers par le passé. Le cinquième est le plus proche des femmes, Kyr un homme de race noire portant un turban bleu regarde du haut des toits. Il se fait discret au moment ou le jeune garçon se fait trancher la gorge et que d’autres tueurs aguerrît se rajoute à la scène, Kyr sonne l’alerte en courant sur le toit n’offrant aucune visibilité à l’archer qui est posté prêt de la trouve. Il compte mener sa mission à bien.

Vorka et Kreug entendent Kyr et le voient sauter au dessus de leur toit ameutant la troupe. Vorka les espionnent de loin et chuchotte à son compagnon de garde.

Vorka : Je crois qu’il s’agit des tueurs de Valentine.
Ils doivent en vouloir au chef.
Tout allait bien pourtant pourquoi nous en voudrait-il maintenant ?


Kreug: J’pense que s’te ramassis d’emmerdeurs sont d’lèches bottes d’Valentine. Doit s’en être sortit indem’ y’on pas réussis al l’planter. N’est dans la merd’ !

Vorka : On va vers eux ?

Kreug : À deux nos chances, zéro.

Vorka: Ta raison on va se regrouper

Vorka se mit à courir très rapidement, suivit de près par Kreug tout deux se dirigèrent vers Cole et Fred. Le premier groupe avertit le suivant et c’est à quatre qu’ils avancèrent vers les 6 silhouettes. L’un d’eux disparu du groupe juste avant d’être perceptible… il s’agissait de Kreug. Cole sourit, carnassier comme il s’en fait peu. Les templiers lui on laisser un mauvais arrière goût, mais il à apprit à manier son épée comme il se doit, Fred également. Tout deux se battaient dos à dos par moment se protégeant l’un l’autre dans les mêlées, qui aurait pu dire qu’ils finiraient peut-être leurs vies au tréfonds des ruelles de la cours des miracles ? Personne de sain d’esprit.

Au même moment Kyr alerte plusieurs traîtres et ils sont en route…

Cole prend la parole.

Cole : Alors vous êtes l’élite de ce cher Valentine ?
Vous venez pour nous tuer !
On va voir de quoi vous êtes capable !


Pas besoin de chercher, le sang coulant de la plaie béante du cou du jeune, leur indique qu’ils sont là pour tuer les traîtres. Cole porte son ancienne armure des templier, un pavois et une longue épée à 1 main sa mobilité est réduite mais il profite de son avantage de protection. Fred possède l’armure, mais manie l’épée bâtarde à deux main pour écraser ses ennemis sous les coups. Vorka ne porte rien de contraignant il est habile, acrobate et agile, il tue à l’aide de ses deux dagues bien affûtées. Cole tape sur son bouclier afin de provoquer son ennemis, il attend et décide du moment ou il portera le coup critique. La meilleurs attaque est une bonne défense.

Cole : Alors les incapables vous attendez quoi ?
--Lady.s


[Le lévrier impatient ... Observe ... Et frappe ]

Le lévrier sous le capuchon observe.
Les voilà vite face aux traitres.
Lady hésite.
Elle sait qu'une flèche suffit à tuer, elle sait que sa précision et ses mouvements vifs sont mortel pour qui ose la défiée.
Elle sait qu'elle à des points faibles, mais ne les montrera pas.

L'un parle. Alors qu'il fini sa phrase par " incapables".
Une flèche siffle.
La pointe s'enfonce dans le crâne, entre les deux yeux.

Si la Folie rousse aime le sang, le lévrier est rapide.
C'est sa voix qui se fait entendre alors, cette voix douce de femme,à l'accent des pays barbare, une voix qui se fait glacial :


"- Je suis désolée, me voilà bien incapable !"

Le sourire en coin, les yeux pétillant de folie, elle jubile. Un murmure se fait : " Pas de place pour les traîtres chez nous".
Lorsqu'une douce folie vous envahit, il est dur de résister. Pourtant, elle résiste à l'envie de vider son carquois de flèches d'ébène.
La rousse Folie sera-t-elle surement contente de tuer de nouveau ?


--Ziou.


Un masqué.
Voilà qui est amusant.
Un masqué, encore, & sa curiosité étrange la pousse à s'avancer, lentement, surement, la hache sur l'épaule, le sourire fleurissant ses lèvres pleines.
Après Maskarade, c'est à Syphael d'attiser l'intérêt de Ziou, petite fille dévorée par l'envie de tout voir, tout comprendre, tout savoir, tout.. toucher. Deux doigts fins, aux ongles courts & tachés de sang, se posent avec une délicatesse presque exagérée sur le masque blanc. Elle s'est approchée avec tant de légèreté & d'innocence, tant de facilité & de vitesse, qu'on la à peine aperçue, & qu'on s'étonne de la voir si près de cet homme masqué.


- Cache.. Cache..

Que caches-tu, toi, sous ton masque ? L'instant pourrait paraître intensément sérieux, si un rire cristallin ne franchissait pas ses lèvres quelques secondes après.
Qu'importe ce qu'il cache, pour le moment. Elle flaire les traîtres.
Le claquement de ses bottines impatientes résonne dans la ruelle, & Folie se détourne du masque blanc, faisait voleter ses longues cadenettes rousses.

Les émeraudes brillantes observent la scène, intriguées, avides.
Elle n'a pas écouté ce qu'a dit le traître, & même si elle l'avait fait, sans doute n'aurait-elle pas pris la peine de comprendre.
Tête penchée sur le côté, le museau retroussé, songeuse, presque concentrée.
Un pas en arrière, sa senestre rejoint la dextre sur le manche de la hache posée sur l'épaule. Lady peut attendre. Ziou ne bougera pas.
Elle attend.

Parce que Folie a l'avantage de savoir jouer à cache-cache, & d'en connaître toutes les règles du jeu. Et ce jeu, c'est elle qui l'a inventé, qui lui a donné vie, forme, importance, c'est elle qui en manie les règles à sa manière. Et là, il en manque un.
Vous lui demanderiez ce qui se passe, elle serait certes incapable de répondre.
Mais il en manque un. L'échiquier n'est pas complet.
Flair, intuition, ou simple idée saugrenue. Folie n'en a cure, elle attendra des heures s'il le faut, mais elle l'attendra, celui qui croit pouvoir gagner à son jeu de cache-cache.

Enfin, patienter, ce n'est tout de même pas le fort de la rousse enfant. Les talons de ses bottines ne claquent plus contre les pavés, mais elle continue de reculer, dans le seul bruissement de sa robe de toile. Un pas, deux pas, trois pas, sa silhouette se confond avec l'ombre du mur, & d'un "Ziou !" claquant, elle disparaît à la vue des participants.
On ne vous a pas prévenu qu'il ne fallait pas la quitter des yeux ?
Se cacher. Voir avant d'être vue. Celui qui perd se retrouve en Enfer.

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Syphael
Tellement de folie, de sombres agissement, de visages si renfermés… la Cour des miracles veillent donc encore, elle n’a pas totalement sombrée.
Oh douce folie qui parcoure les rues telle les flammes sortant tout droit de l’une des chambres de la Rose pourpre, balaye mon chemin de ces mendiants à la bourse percée et dirige moi vers le chemin des grandes batailles.

Souvenirs… des images, des bruits qui me reviennent en tête alors que ses yeux se ferment sous son masque d’argile.
Les grandes batailles contre des sarrasins, il s’en souvient encore. Dérober l’or, la nourriture, piller des villages et tuer des femmes et des enfants.
Tout bruler sur son passage, c’était à l’époque, bien avant qu’il ne rejoigne la Horde Sanguinaire…

Syphael revient enfin à lui après toutes ces années passées dans l’ombre à la recherche d’indices pour retrouver le corps sans vie de son grand maistre.
Le masque a envie de tomber mais ce n’est pas le moment, il a réservé cet instant pour un peu plus tard, quand il connaitre mieux les membres de sa nouvelle horde.
Ses yeux s’ouvrent à nouveau lentement alors que son regard se pose sur une jeunette, elle aussi de la Horde. Son masque est déjà marqué par les empruntes de ses doigts tachés de sang.
Dissimulé derrière son masque, Syphael se contente de sourire, ne décrochant pas un mot à celle qui vient de verser le premier sang.

Ils sont là, les soit disant traitres qui doivent payer le prix convenu par Valentine. Oh et voilà un joli nombre qui se présente à eux.
Syphael préfère user de ruse mais la petite a déjà disparu, lui dérobant son approche favorite, c’est qu’elle ne pense pas n’importe comment, voici donc une première conclusion non tirée à la légère.

Les pavés de cette rue seront donc tapis de rouge en cette sombre soirée, les Basilisk, nouvel ordre naissant va faire parler de lui.
L’ancien membre de la Horde Sanguinaire va faire parler les talents de Sombrespoir son ancien maistre mais il va surtout libérer ce qui est enfouit au plus profond de lui-même.
Syphael, véritable assassin, meurtrier, un fou que cette cour retrouve enfin.

Ses mains se sont retrouvées sont son lourd mantel de cuir, il ne va jamais au combat le premier mais si l’un d’entres eux s’approchent.
Vu les armes plutôt lourdes qu’ils possèdent, il n’aura qu’à se saisir de sa dague pour l’embrocher. Il connait bien les armures des templiers.
Il y a des failles au niveau du cou et des épaules et il ne va pas se priver d’avertir ses nouveaux compagnons de jeu.


« Visez le cou et les épaules, leurs armures semblent bien trop épaisses ! »

Analyser reste la meilleure chose à faire dans ce genre de situation. Silencieux, rapide, le masqué s’approche d’un pas puis d’un deuxième avant de tenir sa position.
En appuis sur ses deux jambes, il se tient prêt mais ce n’est pas à lui de donner le signal bien qu’un autre mort soit déjà à déclarer. Un autre cadavre prêt pour la fausse…

_________________
Elmazilla
Elmazilla a suivi, silencieuse pour une fois, ses deux comparses d'un soir, ses deux complices au service d'un même Maître, dans la traque d'un même groupe de traitres... Elle a regardé, imperturbable, la Folie commettre le premier pas, le premier meurtre vers cette vengeance si douce sur la langue de la Princesse des Ombres. Elle s'est amusée de voir trembler sur son passage les humbles habitants crasseux de la Cours, sa Cours... Il est si rare qu'elle avance ainsi à visage découvert, elle qui opère d'ordinaire dissimulée sous sa cape, a décidé de s'afficher en plein jour pour ce moment exceptionnel.

Vêtue de sa tenue de cuir qui met en valeur ses formes avantageuses, la petite voleuse avance féline, sur les traces de la Folie, la laissant s'amuser à son gré. Elle a un plus gros poisson en vue, et pour le dénicher, elle se servira de son limier... Une femme, qui n'obéit qu'à elle... Qui lui ait fidèle à elle, et à elle seule. Pas au Maître, pas à Rodrielle, juste à Elmazilla, Princesse des Ombres....

Lorsque les brutes s'avancent, équipée de leur bardas de métal, elle sait qu'ils sont insignifiants, elle les connait pour les avoir supporté à la taverne Crevarde, alors qu'ils trahissaient le Maitre sous ses yeux. L'un d'eux s'était même cru pouvoir bénéficier de privauté sous prétexte qu'elle était de petite taille et avait une frimousse d'ange. Il devait avoir encore du mal à uriner tant elle avait frapper fort dans ses parties. D'ailleurs, c'est celui-là même qui s'écroule soudain, une flèche entre les deux yeux, après avoir parlé.

Elmazilla pousse un sifflement contrarié. Elle n'aime pas quand ses hommes prennent des initiatives quand elle chasse... Comment trouver leur chef s'ils sont mort ? Autrement dis, il y a un limier qui va regretté de s'être levé ce matin... L'Ombre s’éclipse, reculant, abandonnant les autres un instant. Silencieuse, elle se glissa jusqu'à son arme blonde... Sa Lady...


Alala... Lady.... Tu me déçois.... Comment je trouve la tête du serpent si tu coupes inutilement la queue qui dépasse de sous le rocher ? Sois une gentille fille tu veux... Et fais ton boulot... Je veux ce Traitre... Leur chef... Ceux là n'ont pas d'importance... Laisse les à Ziou... J'aime comment cette petite fait couler le sang.

Un geste impérieux et un sourire glacial qui donne au visage d'ange une dimension un peu effrayante. Le fauve se met en chasse, et la proie n'a qu'à bien se cacher...
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--Ludvik


Ludvik avait suivit le dénommé Syphael à travers les rues de la Cour des Miracles jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’endroit désigné par Valentine. Les femmes y étaient déjà, le sang avait coulé, un jeune homme qui n’avait sans doute rien demandé. Ou peut-être que si, d’ailleurs. Ca n’était pas très important ; personne ici, à la Cour, n’était important. Chacun voulait protéger sa vie, un temps celle de ses camarades, mais les trahisons étaient encore plus nombreuses qu’en dehors et ça n’était sans doute pas la première purge que connaissait l’endroit. Pourtant, Ludvik était content d’y participer. Il n’était pas pour l’originalité, un massacre ou une bataille rangée lui allaient également ; il ne fallait pas compter sur lui pour une approche plus discrète. Il était soldat, pas voleur.

Il avait sorti sa masse d’arme depuis quelque temps, déjà. La marche a été ennuyeuse, comme toute marche avant une bataille, mais si les traîtres ne venaient pas à eux, il fallait qu’ils aillent les débusquer, ça semblait être le plan. Ludvik fit un signe de tête aux femmes, celles qu’il reconnaissait comme les autres et se tourna vers l’animation : des hommes s’approchaient, prêts à en découdre. Trois contre six, étaient-ils malades ? A moins qu’ils n’eussent envie de mourir, ils devaient gravement les sous-estimer. Tant pis pour eux. Ludvik n’eut cependant pas le temps d’ouvrir la bouche, déjà une flèche partait pour se planter dans le crâne de l’un des soldats. Ils n’étaient donc plus que deux, à présent. Ca allait être de la rigolade et l’ancien soldat se demandait même s’il devait intervenir. Nul besoin de se fatiguer quand la besogne pouvait être faite par d’autre. Son énergie, il pouvait la réserver à d’autres combats.

Les deux groupes étaient en attente, chacun en face de l’autre. Ludvik ne regardait pas ce que faisaient les femmes, derrière. Il entendit simplement Syphael parler du coup et des épaules. Conseil logique, il écouterait. Sa masse était une bonne arme, il avait de la force, mais autant ne pas buter contre leur lourde armure de faire si cela était possible. Tuer proprement et sèchement, c’était là le secret pour rester en vie. Ludvik combattait pour ne pas mourir, pour manger tous les jours, aussi et parce qu’on le lui ordonnait. Les formes importaient peu.

Personne ne faisait rien bien que les hostilités eurent été lancées et Ludvik commençait à s’ennuyer. Il sourit donc à l’un des deux hommes qui restent et s’avança. Prudemment, mais sans couardise. Il attaquait et ne se jetait pas dans le mur – ou dans la gueule du loup, vous aurez compris l’idée. Le bras se leva, la masse tomba. Restait à voir si l’autre serait assez rapide pour esquiver ou s’il allait mourir ainsi, aussi sottement que son camarade. Ludvik, lui, en tout cas, était prêt à se battre.
Rodrielle
[Plus on est de fous...]

La route ne fut pas longue. Les comparses avaient attirés les rats comme des morceaux de fromages. Parfait ! Au moins, ils n'avaient pas à perdre du temps en recherches. Parce qu'elle n'aimait pas cela, l'italienne, les recherches. Bien sur, c'était pourtant son métier la recherche des cibles... Mais c'était différent. Généralement, ses commanditaires lui donnaient description et lieux habituels des cibles, donc c'était plus facile. Elle n'aimait pas perdre son temps, la Tatouée impatiente. Et, ce jour-là, c'était encore pire ; elle avait hâte de nettoyer la Cour et de commencer les choses sérieuses.

"Alors les incapables vous attendez quoi ?"

Voix glauque qui s'élève et flèche qui file. Paf ! Un de moins. La guerre était déclarée. La "main" d'Elmazilla n'avait pas laissé le temps aux groupes d'échanger quelques mots. Tant pis. Au moins les choses sérieuses commençaient enfin. Et la cible n°1 de la Tatouée : celui qui possédait le même genre d'armement qu'elle (Vorka).

Quello è mio... Andiamo !

Ordre qui fuse avant que l'italienne fonde sur sa cible personnelle. Pas la peine d'attendre plus longtemps. Elle n'analyse pas pour ce genre de combat, comparé au masqué : elle fonce et laisse place à son instinct. Son sabre et sa dague tournent dans ses mains, un sourire carnassier se décide à chaque pas qu'elle fait.

Sa première attaque portera sur les flancs, lames les unes après les autres allaient tenter de taillader, trancher, le ventre de l'adversaire. La seconde, après une possible parade, portera surement sur les jambes. Elle était suffisamment leste pour attaquer rapidement son adversaire. Rodrielle était certaine d'en venir à bout rapidement. Trop facile.

Que le spectacle commence !

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--Bandits.basilisks


Sifflement déchirant l’air Cole tombe à terre. Une flèche est plantée dans son œil ayant ricoché contre l’os. Fred est prit d’une rage intense à la vu de son ami tuer sans une once d’honneur lui qui aura vécu chaque guerre l’une après l’autre sans faillir pour se faire tuer aussi médiocrement. À cet instant une seule pensée traverse son esprit tuer la jeune femme sous cette capuche. Il lui faudrait passer à travers cet amas de tueurs et l’écraser sous cette épée longue à deux mains. Un plan qui le fait jubiler, d’ailleurs l’on entend déjà plusieurs hommes au loin et quelques aboiements. Kyr avait rempli sa mission, bientôt ses hommes et femmes seraient écrasés sous la supériorité du nombre. Notre mort ne serait pas en vain.

Fred s’élance dans cette armure le couvrant de la tête aux pieds. Il tient sa lame bien au dessus de sa tête prêt à attaquer quiconque se mettrait au travers de son chemin. Il croise une jeune femme blonde qui s’élance dans la direction opposée elle va attaquer Vorka. Il devrait savoir se défendre. Fred pose ses yeux sur la première personne lui faisant face. Un homme, à en juger par son armure, ils ont fait la guerre ensemble. Cela n’empêcherait pas qu’il tomberait sous ma lame. Alors qu’il abat sa masse sur moi j’esquive difficilement son coup assénant un coup d’épée dans sa direction à la verticale cet impact fut brutal, mais stoppé net. Je pousse un peu sur la lame pour lui faire comprendre que j’ai la force physique nécessaire afin de l’écraser. Je m’assure qu’il n’y aura personne pour m’attaquer sur les côtés ou par derrière quoique cette option serait la plus plausible dans les instants qui suivraient.

Vorka au même moment de son côté, voit la femme blonde avancé vers lui d’un pas assuré. Elle à sans doute beaucoup de talent pour prendre les devants de la sorte. Peut-être est-elle folle aussi qui sait ? J’essaie d’appréhender se qui se déroulera dans les minutes suivantes… Jusqu’à présent rien de bien difficile. Ma première dague bloque l’attaque sur le flanc la faisant déviée, ma deuxième dague également. Cela fut difficile mais c’est fait les mouvements de la belle sont fluides peut-être même un peu trop si je ne lui porte pas un solide coup je risque de sombrer sous les coups. Je n’ai aucune porté mon adversaire oui son sabre pourrait me percer, mais je n’irai pas lui dire je ne suis pas fou. Je refais la même chose que la fois précédente en faisant dévié ses lames, mais au même moment cela me permis de lui donner un coup de pied dans le ventre. Je n’ai pas la force de mes comparses, mais c’est assez pour lui couper le souffle quelques instants.

Elle doit savoir à présent que j’étais en voie de rejoindre l’élite juste avant que le maître ne tombe malade. Si j’avais su que suivre Jahzzir, le chef, me mènerait là … À mon tour d’attaquer maintenant, je souris moqueur je dois l’avoir atteinte dans son ego. Je prend un élan et saute dans sa direction lames devant l’une d’elle tenterait de se frayer un chemin jusque dans le cou de la jeune femme. L’autre bloquerait peut-être l’une de ses attaques si elle tentait quelque chose.

Kreug sourit à l’idée d’attaquer le groupe par surprise. Il escalade la façade d’une habitation, il sauterait sur l’un d’entre eux furtivement enfonçant sa lame dans le corps de sa prochaine victime. Les toits sont glissant il espère ne pas tomber en se rendant à destination…Au bord du toit, il regarde le combat d’en haut… il attend le moment propice pour sauter sur sa victime la cascade serait dangereuse pour lui, il risquerait de se briser les jambes, mais le jeu en valait la chandelle. Il venait de choisir sa cible… l’homme encapuchonné serait sa proie dans quelques instants, il aurait une dague bien affûtée dans le crâne.

Le bruits des hommes et les aboiements se rapprochaient de plus en plus ..
--Lady.s


[Nous cultivons notre folie avec soin ... ]

LA voix retenti ... La voix dit :

"Alala... Lady.... Tu me déçois.... Comment je trouve la tête du serpent si tu coupes inutilement la queue qui dépasse de sous le rocher ?"Sois une gentille fille tu veux... Et fait ton boulot... Je veux ce Traitre... Leur chef... Ceux là n'ont pas d'importance... Laisse les à Ziou...
J'aime comment cette petite fait couler le sang.


Avant que Lady n'est le temps de faire plus voilà que Rodrielle attaqua, les bandits viennent à l'assaut. Douce Elmazilla n'es-tu plus à la hauteur ?
La Noblesse t'a-t-elle fait perdre tes réflex?
D'un mouvement aussi souple que le premier elle lève son arc armé. S'adressant à Elmazilla elle dit :


"- Se aurait était avec joie que j'aurais attendu, mais je ne pense qu'ils soient du même avis"

Elle entreprit de tirer ... Quelque chose n'allait pas. Folie rousse était partie. Les traitres semblaient si sûr d'eux.
Le lévrier avait désormais le choix :
Tiré et risquée de toucher l'un des leurs
Attendre et risquée de se faire toucher par un des traîtres.

Un mordillement de lèvre plus tard les turquoises se lèvent pour voir le ciel.
L'oreille se dresse ..
Rien.
Alors, la Folie laisse place à la froide guerrière du nord.
Les turquoises disparaissent quelques instants sous les paupières, l'esprit ce vide et enfin elle entend.
Les turquoises se révèlent plus étincelante que jamais ...
Sa voix douce et froide dit alors :


"- Des gens arrivent, des chiens aussi ... "

Elle ne les voient pas encore ... Surement leurs cours résonne en les étroits miracles. Que faire ? Attendre ? Combattre ? Un oeil derrière elle, le groupe saura venir à bout des deux qui leurs font face.

C'est ainsi qu'elle prépare son arc, ses muscles tendu, prête a tiré si elle aperçoit la moindre menace venant des bruits.



--Ziou.


Si la rousse enfant a disparu, elle ne s'est pas pour autant enfuie.
Elle guette. Elle flaire. Elle repère & file celui qui compte prendre ses compagnons par surprise.
Attachant sa hache à sa hanche, elle s'empresse d'user de ses maigres bras pour se hisser sur un toit. De là haut, on voit mieux. De là haut, on voit tout.

Ses émeraudes rieuses se lèvent vers le ciel sombre & nuageux, prémices d'un orage violent. Un sourire joyeux éclaire son visage poupin, ce qu'elle y a vu semble l'avoir satisfaite.
Folie fait un tour sur elle même, prenant garde à ne pas glisser, s'adaptant avec une facilité déconcertante à son nouvel environnement.
Folie est malléable, à sa propre convenance.

D'une senestre habile, elle ôte les bottines qui risqueraient de la trahir. Folle, certes, mais futée toutefois.
Les liant à sa hanche pour qu'elles tiennent compagnie à sa hache, la rouquine continue son chemin, ses petits pieds blancs passant sans faire de traces sur les tuiles crasseuses des toits de la Cour des Miracles.
Un coup d'oeil en bas lui suffit pour esquisser un sourire mutin. Le combat est bien engagé, le sang ne va pas tarder à couler. Elle resterait bien à les observer, d'ailleurs, mais une silhouette l'interpelle.
Il est là.


- Cache-cache.. trouvé..

Le murmure franchit à peine ses lèvres sucrées, tandis que son petit nez se retrousse pour lui donner un air de prédatrice.
Mais ne vous y trompez pas, Folie n'est pas devenue sérieuse, non. C'est un jeu, encore. Et l'homme qui s'adonne au même numéro d'équilibriste qu'elle, est sa proie.
Oui, la sienne, à elle seule. Décidément, Folie n'aime pas partager ses jouets.

Sans même prendre la peine de détacher sa hache en prévision d'un futur combat, la belle aux longues cadenettes rousses s'approche, jusqu'à presque pouvoir le toucher.
Immobile & silencieuse, un sourire presque simplet aux lèvres, elle penche la tête sur le côté, attendant qu'il se retourne vers elle.
Elle aurait pu le pousser dans le vide. Lui trancher la tête sur le champ. Mais non, elle veut qu'il la voit, qu'il l'observe, qu'il ait le temps de sentir la peur & la douleur s'infiltrer dans ses membres.
Ziou veut jouer. Et toi, veux-tu mourir ?

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