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[RP] Le chaos de venelles entre Saint-Denis et Mondétour

Syphael
L’échiquier est en place, chaque pion ne demande qu’à avancer. Chaque mouvement, chaque parole comporte désormais de lourdes conséquences.
Ces traitres doivent mourir et même si au fond de lui Syphael n’en connait pas la raison, il fera couler le sang, comme tous les autres.
Ses nouveaux compagnons de jeu semblent apprécier autant que lui la vue du sang bien qu’ils devront s’habituer au silence mortel du masqué.
Ce qui l’étonne le plus… des femmes, tellement nombreuses pour ce clan qui se fait à peine connaitre au sein de la Cour des miracles. La Horde Sanguinaire pouvait compter également quelques femmes parmi ses disciples, la plupart de véritables sauvageonnes.
Pour l’heure, il s’agissait de pure folie, rien de plus.

Toujours ce même sourire masqué sur le coin des lèvres, il restait calme et silencieux face à l’ennemi bien trop prévisible.
Des armes lourdes et peu maniables pour la plupart, une simple bande d’amateurs dont les basilisks ne peuvent faire qu’une seule et unique bouchée.
Mais pour un nouveau clan le travail ne s’arrêtait pas là. Ils devront racketter des commerces, en ouvrir de nouveaux, imposer une certaine loi et tuer tous ceux qui se dressent sur leur chemin.
Pour avoir déjà combattu aux cotés d’un vénérable maistre, Syphael n’allait pas tarder à proposer ses service à Valentine.
Un homme qui pour le moment n’avait pas un passé aussi lourd que certains en cette Cour des miracles. La plupart étaient encore inconnus mais ils n’allaient pas tarder à connaitre également une certaine heure de gloire.

Passage à l’acte… Main glissée sous son mantel de cuir usé par le temps, une dague en sort. Dague toujours gravée par des événements du passé.
Le sang, l’usure, une arme qui aura vécu à travers le temps pour se retrouver à nouveau en cette Cour.
Mais où est la véritable folie des temps anciens ? Cette question qui restera sans réponse pour l’ancien templier, les choses évoluent et il devra faire avec.


« Hm kuf kuf ! »

Une toux… non pas un présage d’une éventuelle maladie, loin de là même.
Une simple folie qui revient en lui.
L’envie de faire tomber le masque, de dévoiler se visage qui sera resté dans l’ombre jusqu’à présent. Ce n’est pas l’heure encore, Syphael se met en position. Si un ennemi s’approche, il esquivre, contre attaque puis achève, tout simplement.
Bien qu’il se ferait une joie de lacérer ces traitres de toutes parts, de voir l’intérieur de leur corps se vider peu à peu sur les pavés de cette rue. Ses yeux se ferment et s’ouvrent à nouveau, une multitude de fois.

Le sang coulera en cette sombre soirée, l’aube sera rouge…

_________________
--Gartemans
Gartemans progresse lentement et prudemment sur les toits. Il se tient courbé en avant pour se faire petit, avec la main près du sol, pour se rattraper s’il glisse ou trébuche. Chimère est devant lui, plus silencieuse encore, intriguée, elle regarde en bas, dans la rue, où il y a tant de vacarme. Et puis comme Gartemans traîne, elle fait sa toilette, pour l’attendre.

Chimère était un chat très propre. Un peu famélique, le poil un peu rêche, certes… et il lui manquait une oreille, c’est peut-être pour ça que Gartemans s’y était attaché.
Entre infirmes, faut s’aider, disait-il souvent. Qu’est-ce que t’en pense, ma vieille ?
Chimère ne lui répondait jamais : c’était un chat.

Enfin Gartemans arrive au bord du toit, et s’accroupit. Il reprend son souffle, un instant – il a perdu l’habitude de ce genre d’acrobaties, mais ça reviendra vite. Sa main gauche enfoncée dans ses hardes, il pose la droite sur le toit, pour être certain de son équilibre. Il se souvient du temps où il passait ses journées entières sur les toits…


Là, là, là, souffle-t-il, tu n’es plus tout jeune, Gartemans.

En vérité il n’est pas bien vieux. Il se passe rapidement la main droite dans son espèce de barbe, secoue sa crinière noire. Enfin il se décide à passer rapidement la tête pour voir ce qui se trame en-dessous, dans la rue.

Ça, c’est un joli carnage, fait-il tout bas, pour Chimère.
Chimère ne répond pas, elle a compris qu’il ne fallait pas se faire remarquer.

Gartemans se retire du bord du toit, espérant qu’on ne l’a pas vu. Il tâte à sa ceinture pour être certain qu’il a bien son couteau, et réfléchit un peu. Il ne se souvient pas avoir jamais vu les rigolos qui s’étripent joyeusement dans la ruelle, mais il songe que ça semble être une belle bande de cinglé.
Il se tourne vers Chimère.


Tu vois, ma vieille, aux miracles il y a toujours eu deux sortes de saloperies. D’abord il y a le truand correc’, celui de l’argot, qui chipe et qui chaparde, qu’escroque et qui chourave. A la limite, de temps à autre, si vraiment il a la pégrenne et qu’il se sent en philosophie, il sue un chêne sur le trimard, histoire de payer le larton. Il pense pas à mal, seulement entre sa vie et celle d’un chêne qu’il a jamais vu… t’entraves ?
Chimère n’entrave que dalle, c’est un chat. Mais tant pis, il continue.
Et puis y’a l’autre sorte, c’est cézi qui bute pour le plaisir. Juste parce qu’il aime bien le raisiné. Parfois c’est pour être mec, pour le pouvoir. Bon, ceux-là, je les flaire pas, tu piges ? Et les zigotos d’en-dessous, j’ai l’impression qu’ils en sont. Mais comme c’est la même saloperie des deux côtés de la baston, et que de façon on est deux et ils sont… ben, ‘achement plus, ben on va rien faire, d’accord.

Alors il s’assied, aussi confortablement que possible, et attend que la tempête passe. Il réfléchit à ce qu’il fera, ensuite. Normalement, il faudrait qu’il trouve la ruelle des petits carreaux… et puis quelques renseignements, aussi.
Tiens, dis-moi, Chimère, fait-il, tu saurais pas où j’ai fichu mes osselets ? Ça risque de durer un peu, cette affaire.
--Ludvik


Le combat avait finit par commencer, enfin. Le tir de l’une des femmes puis le pas en avant de Ludvik avaient réveillé les deux groupes qui s’étaient jetés les uns sur les autres ; modérément cependant. Soldat attentif, il n’avait pas remarqué que la rouquine avait disparu. Elle était derrière lui, après tout, ça n’était pas ses affaires. Tant qu’elle ne leur plantait pas de dague dans le dos, elle pouvait bien aller là où elle voulait. D’ailleurs, il était probable qu’elle connût mieux la Cour que lui qui ne sortait jamais des sentiers battus ; pas de sa propre initiative, du moins. A sa droite, une autre a commencé le combat, aussi. Tant mieux, au moins il n’est pas seul, c’est un homme qui n’ira pas l’attaquer par derrière.

D’ailleurs, il est temps pour la narratrice de s’occuper un peu du combat de Ludvik qui le préoccupait plus que les actes de ses compagnons : de cela, il aurait le temps de s’inquiéter plus tard ; pour le moment il devait surtout principalement abattre son propre ennemi qui avait eu le culot de bloquer son attaque. Certes, il ne s’était pas particulièrement attendu à ce que le traître se laissât tuer, mais peut-être que dans un moment de lucidité il aurait compris toute l’ignominie de son acte. S’il y avait bien quelque chose que Ludvik abhorrait dans le monde, c’était bien la traîtrise. Un serment devait être respecté jusqu’au bout – ou du moins pas abandonné dans des conditions qui ne le permettaient pas. Lui n’avait pas quitté l’armée en pleine guerre et encore moins pour rejoindre les rangs de l’ennemi.

Après avoir bloqué la riposte de son adversaire, il frappa de nouveau ; mais le coup de masse n’était qu’une feinte : de l’autre côté, c’était un coup de poing que donnait Ludvik. Il n’espérait pas faire grand mal au combattant en face de lui comme ça, mais s’il pouvait le déstabiliser, ce serait déjà un grand progrès. Le soldat se doutait bien que l’homme n’était pas né de la dernière pluie et avait déjà pu remarquer qu’il savait se battre mais même les meilleurs finissaient par se faire surprendre.

Derrière lui, un cri, un appel ; un avertissement même. L’une des femmes les prévenait : un autre groupe arrivait, il fallait en finir vite avec ceux qui étaient là, devant eux avant de se retrouver en sous-nombre, même si pour le moment les Basiliks loyalistes étaient encore plus nombreux. Ludvik accéléra donc la cadence et frappa de nouveau, un coup lourd, cette fois-ci, dirigé vers la base du coup de son ennemi, là où Syphael les avait avertis que l’armure était plus faible. S’il gardait une main libre pour se protéger, le soldat espéra que ce serait le bon, cette fois-ci car ça ne serait certainement pas assez contre un coup bien placé. Un poing n’avait jamais stoppé une épée.
Rodrielle
Prise dans le combat, elle ne s'inquiétait plus de ses compagnons de combat autour d'elle. A présent, il n'y avait plus que son ennemi et elle, point. Et celui-ci ce montrait bien talentueux comparé à ce que la Tatouée s'attendait. Vorka dévia donc ses deux premières attaques et attaqua à son tour avec rapidité. Tentant de bloquer les deux lames du mâle, l'italienne ne vit pas arriver le pied qui lui fonça dans le ventre. Sous le choc, l'italienne eut un mouvement de recule en étouffant un cri. Le coup était brutal ; heureusement qu'elle n'était pas enceinte car ce coup de pied lui laisserait surement quelques séquelles.

Tant pis ! Sans s'inquiéter de son avenir pour autant, l'italienne se redressa en soufflant puis accueillit les nouvelles attaque de son adversaire : Rodrielle se déplaça sur la droite pour éviter la lame qui fonçait vers son cou puis attaqua Vorka sur le bras gauche de sa dague puis vers le flanc une nouvelle fois avec son sabre. Surement celles-ci seraient rapidement parées donc l'italienne continua d'attaquer à divers endroit. L'idée était surtout de fatiguer le plus possible le Vorka et de lui laisser de belles entailles avant les coups finaux.

Muori, cane !

Le regard sombre de la Corleone ne lâchait aucun geste de Vorka et un sourire machiavélique restait constamment dessiné sur son visage... Quitte à en profiter, elle tentait de faire durer le plaisir du combat.

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--Bandits.basilisks


Les dés sont lancés le combat ne fait que commencer tout ne va pas pour le mieux pour le traître clan, mais ils avaient déjà vécus pire. Le son des chiens jappant au loin était une douce mélodie à leurs oreilles. Ils savaient qu’ils auraient un coup de main au moment ou ils arriveraient seul le facteur temps leur causerait un petit ennui. Ils en étaient dépourvus, leurs tête rouleraient probablement sur les pavés de la cours.

Fred se heurte à un solide combattant ses mouvements sont fluides, il cherche un rythme qui l’empêcherait d’être totalement mis hors de combat et même prendre un certain avantage. Toujours était-il qu’il se pris un coup de poing direct à la mâchoire sur son casque, le coup l’avait sonné, mais il plaignait les jointures de mon adversaire. Première défaite en soi il n’avait pas su anticipé son mouvement, il s’en voulait d’avoir commis une erreur stupide il ne la commettrait plus. Fred reprit ses idées, prit d’une rage à la pensée que son ami était mort à cause de ces individus. Ils étaient forts certes mais il se battrait jusqu’à la toute fin. Il fini par se rendre compte qu’il n’avait aucune chance contre cet homme. Il n’avait même pas encore dévoilé toute sa vitesse Fred élança son épée dans une ultime attaque, mais la masse avait été plus rapide il fit dévié son épée pour tenter de se protéger à l’aide de mon coude. Fred sentit toute la force du coup traverser ses os et sa chaire. Son bras était disloqué la douleur était insoutenable le sang coulait par le trou qu’avait fait la masse dans son armure. Que demander de mieux qu’une mort au combat et retrouver un vieil ami ? Il attendait le coup final.

Vorka de son côté se débrouillait mieux, il réussissait à paré la totalité des attaques de Rodrielle et parfois il ne s’agissait que de peu. La sauvageonne était douée, ce combat se révélait être plus difficile qu’il ne l’avait prévu. Elle n’avait pas été ébranlée plus que cela par le coup de pied ni même par ses attaques foudroyantes que lui faudrait-elle ? Rodrielle attaquait sans relâche têtue de nature tous la connaissait comme étant une vraie femme bornée. La tuer lui donnerait du prestige, il serait respecté comme étant un être à part entière. Il s’agissait là d’un vrai combat d’endurance, par chance il avait tout ce qui fallait pour exceller dans ce domaine. N’empêche que ses forces faiblissaient de plus en plus jusqu’au moment ou l’une des lames de rodrielle lui écorcha la jambe une coulisse de sang en jaillit rougissant le pavé. Vorka recula d’un bond douloureux. Il ne pouvait y croire, qu’avait-il manqué ? Le sourire de Rodrielle le rendait nerveux voir même un peu frustrer. Pourquoi souriait-elle cette catin ? La coupure était profonde et brûlait, mais il ferait abstraction de la douleur. Il couru dans la direction de Rodrielle et à porté se pencha tournant sur lui même afin d’affliger une blessure aux jambes de sa rivale il se souciait peu de ce qu’elle ferait à cet instant c’était ses jambes et il mourrait ou bien elle esquiverait et en reculant et il serait hors d’atteinte va savoir ce que l’avenir lui réservait peut-être même mourrait-il sans même avoir atteint sa cible ?

Kreug n’entendit aucun bruit aux alentours concentré sur sa proie qui ne verrait rien venir. Son sourire disparu il sentait la mort dans son dos. Il ne regarda pas laissant croire à sa prédatrice qu’il était toujours concentré sur sa propre proie, mais il savait qu’il y avait quelqu’un derrière lui. Il n’était toujours pas mort c’était bon signe elle ne devait pas savoir qu’il savait. Il ne laissa rien paraître et resta concentré sur sa cible .. même si il ne l’attaquerait pas. Il savait qu’elle n’hésiterait pas à le pousser en bas ou simplement le poignarder dans le dos voilà pourquoi il se retourna très rapidement d’un coup sec élançant sa lame dans la direction de Ziou en un mouvement circulaire… La chance n’était pas de son côté, mais peut-être arriverait-il à faire changer l’issue de cet affrontement.

Les voix étaient plus proches l’on pouvait voir plusieurs silhouettes courir très rapidement devancé par des chiens tenus en laisse. Ils arrivaient l’on pouvait en compter 22 en tout ainsi que 5 chiens qui n’avaient pas l’air très commode… Ils étaient prêts à tuer les fidèles de Valentine.
--Lady.s


[Les traîtres ... C'est comme les rats, ça se multiplie]

Lady lève son arc.
Les voient arrivés ... Ils sont nombreux, plus d'une vingtaine et cinq molosses baveux, prêt à arracher vêtements et membres ...
Les autres se battent, mais elle non.
Alors, commence son action, une flèche est sortie du carquois d'ébène, positionnée, elle est alors tirée.
C'est ainsi que le sang de la blonde encapuchonnée est devenu aussi froid que le bleu de ses yeux.

Elle n'a pas visé l'un des hommes mais l'un des chiens. Le molosse s'écrase au sol, vite piétiné par la troupe.
Rapide, elle prépare une nouvelle flèche, lorsque celle-ci est prête elle dit alors à ses compagnons :


"- Ils sont là, une vingtaines d'hommes plus des chiens"

Une seconde flèche part,celle-ci touche un homme.
La Lévrier ne manque jamais sa cible, une cible en mouvement et isolé encore à une chance de s'en sortir ... Mais un amas de cible ...

Ainsi quatre autres flèches font siffler pour atterrie dans la masse qui arrive.



Ziou
Folie ne se laisse pas surprendre.
Et ça serait d'ailleurs idiot, puisque c'est elle qui a posé les règles, c'est elle, qui a surpris le traître, elle qui a décidé de le laisser en vie. Pour quelques secondes encore, tout du moins.
Elle évite le coup avec une aisance déconcertante, une moue presque déçue ourlant ses lèvres sucrées.


- Lent !

Et prévisible, pourrait-elle ajouter.
Elle aurait apprécié une plus grande imagination de la part de Kreug, certes, car Folie est joueuse, & aime à se savoir en compagnie d'adversaires de poids. Mais qu'importe ! L'arrivée des renforts résonne dans les ruelles désertées des badauds, avec la promesse d'une satisfaction non négligeable.
Alors oui, qu'importe, Ziou ne se formalise pas de la lenteur du traître, décidant par la même d'en finir plus vite que prévu. Elle s'amusera avec les autres.


- Meurs.

Nouveau constat qui fait sourire la rousse enfant, tandis qu'elle détache sa hache en prenant garde à ce qu'il ne tente rien de plus. L'arme est brandie de ses deux mains, semblant soulever une brise glaciale à la saveur étrangement létale, alors que la lame siffle délicieusement aux oreilles de Folie.
Une seconde lui suffit, une seule seconde pour séparer d'un corps une tête bien mal protégée.
La vie ne tient pas un grand chose, visiblement.

Une dextre maculée de sang s'empare avidement de la tête dépourvue de ses membres avant que le corps n'aille s'écraser lourdement aux pieds du masqué.
Vois, Syphael, c'est une offrande que je te fais. Je t'offre la Folie dans sa Mort la plus belle. Vive, claquante, & implacable exécution, sans risque de faillite, sans risque d'insuccès. Il n'y a pas de renaissance pour les sans-têtes. Observe comment je tue, observe comment il faut tuer, observe & apprend, observe, & fais-moi confiance. Fais-moi confiance & montre-moi ton visage, Syphael. Montre-moi ta Folie, à toi, celle que tu caches derrière un masque d'un blanc qui aurait pu être immaculé si je n'avais posé mes doigts ensanglantés dessus.

Elle redescend enfin de son toit, la tête se balançant doucement au bout de son bras, la hache dégoulinante d'un vermillon écoeurant dans l'autre main, rejoignant les autres Basilisks comme si de rien n'était.
Un gloussement de contentement franchit les lèvres charnues de l'enfant, alors qu'elle dodeline doucement de la tête, attendant la suite des évènements avec un certain empressement.
Venez donc à moi, futurs étêtés.

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--Gartemans
Et vas-y que j’te cogne, et vas-y que j’t’étripe
Et fiches-y sur le crâne, rien que pour le principe…


Gartemans chantonne tranquillement en jouant aux osselets – il est assez bon, il faut dire qu’au pré, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire. Chimère le regarde en somnolant. C’est quelqu’un de peinard, Chimère, pas du genre à s’affoler pour un rien. Alors oui, bon, ça crie et ça s’charcute dans la rue d’en bas, mais tant que c’est pas elle qu’on écharpe…

Aha, retournette, Chimère, s’exclame Gartemans en contemplant les petits os de mouton sur le dos de sa main droite, cinq sur cinq ! Tu sais que je deviens foutrement bon, ma belle. Champion d’Europe, que j’pourrais être !

Et puis il soupire. Il regarde en contrebas, voit le foutoir et se dit qu’il aurait mieux fait de détaler. Il hésite à décarrer. Il penche la tête sur le côté, quand il fait toujours quand il réfléchit, et range ses osselets dans ses frusques. Il se gratte la tête de sa main – la droite, toujours ! la gauche planquée dans ses hardes.


Bon bon bon…

Ils avaient l’air bien occupés, en bas. Sûrement ils ne feraient pas attention à lui s’il sautait par-dessus sur le toit voisin, et de là il pourrait filer au nord…

Ah, et puis, si on me voit, on aura certainement autre chose à foutre que me filer au trèfle, qu’est-ce que t’en penses, Chimère ?
Chimère n’en pense rien, c’est un chat. Elle se lèche le flanc et l’ignore bien comme il faut. Gartemans hausse les épaules, et se remet à réfléchir.

Si on le suivait, et qu’on arrivait à le pister… pour ça, il faudrait le rejoindre sur les toits. Il n’était plus si adroit que dans sa prime jeunesse… un initié l’attraperait vite. Il faudrait… tiens, il pourrait prendre le passage du Grand Cerf.


Ça brasse toujours, sur le Grand Cerf. A c’t’heure, y’aura trèpe, et ça devrait être fichtre peinard de paumer une filochade. Allez, je suis Gartemans, j’ai mes petits tours à moi, Chimère ! T’épate donc pas, que je te dis, ce n’est pas aujourd’hui qu’on me surinera, va !

Et puis il faut bien prendre des risques, pensa-t-il. Du Grand Cerf, il pourrait prendre Montorgueuil, peinard le canard, et hop, trace au nord, direction les Petits Carreaux.

C’est là qu’ça s’ra plus dar, Chimère. Faudra s’tenir sur ses gardes, t’entends ? Le relui bien ouvert, ou plutôt les deux, pigé ?
Allez, ma belle, on s’arrache.


Sitôt dit, sitôt fait, le jeune homme se lève sur ses deux arpions, se faufile jusqu’au bord du toit, inspire, bondit, et atterrit avec fracas de l’autre côté de la venelle. Silencieuse, Chimère bondit après lui.

Mâtin, Chimère, ils sont bien sourds ceux qui n’ont pas esgourdé mon petit saut de biche. Allez, espérons qu’ils ont d’autres ch… d’autres chiens à fouetter.

Et, sans demander son reste, il pique vers le passage du Grand Cerf.
Rodrielle
    « Un damné est par essence immortel. Il peut au moins être tranquille de ce côté-là. » - Claude Bouchard



Le combat tournait à son avantage, et elle exaltait.
A chaque coup, la Corleone redoublait de force. Elle oubliait la fatigue, oubliait les difficultés. Tout ce qu'elle souhaitait, pour l'instant, était de trouver les failles de son adversaire et de le terrasser. Bingo ! La lame corléonienne entra enfin en contact avec la peau masculine ! Et c'est d'un rire sadique que l'italienne observait Vorka reculer sous la douleur. Moins humaine, moins femme, mais plus Ombre, plus Damnée que jamais. La vue du sang ennemi lui donnait encore plus faim, ravivait en elle ce brasier de pouvoir. C'était pour cela qu'elle aimait son métier : Rodrielle Corleone aimait voir souffrir ses adversaires. La jouissance du moment lui redonna alors des forces.

Allora, Cane ! Tu es fatigué ?

Ne cherchez plus rien de féminin chez la Tatouée ; même sa voix semblait sortir d'outre-tombe. Elle n'était tout simplement plus elle, mais main du Diable. Tatouée damnée, bras droit de la Mort en personne. Elle sentait presque la grande Faucheuse derrière elle, l'aidant à lever la lame aux points stratégiques. La Tatouée suivait son instinct, son désir de vaincre, pour pouvoir blesser Vorka le plus possible.

Mais Vorka revint tout de même à lui et l'attaqua aux jambes. Même si elle avait réussi à esquiver le coup, la lame entailla tout de même sa cuisse, laissant l'italienne une nouvelle fois rieuse. Le meilleur moyen d'avoir son adversaire était de le déstabiliser mentalement. Ce que la Tatouée savait faire à la perfection. Son regard sombre, méprisant, revint alors sur Vorka. "Ne peux-tu donc pas faire mieux ?" Savait-il simplement qui il osait affronter ? Ne savait-il pas que Rodrielle Corleone avait déjà vendu son âme au Diable ? Il n'avait aucune chance. C'était un fait.

Ziou était revenue. L'italienne jeta un regard à sa nièce et lui fit un clin d'oeil avant de retourner au combat. La voix d'une donzelle, lointaine, expliqua que d'autres hommes arrivaient. Il ne fallait donc plus perdre du temps. Lames en avant, la Tatouée décida de tenter le tout pour le tout : elle s'élança sur son adversaire et visa directement la gorge.

Scoppi, traditore!





Allora, Cane ! = Alors, chien !
Scoppi, traditore = Crèves, traître !

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--Bandits.basilisks


Le combat fait rage dans les rues de la cour des miracles.
Ici ou en taverne voir même à Paris Les Basilisks sont présents, porteurs d’un message de mort. Ils connaissent leur heure de gloire et ne sauront probablement pas s’en satisfaire.
Des gens meurent, c’est la vie, d’autres bien après nous périrons aussi.
Toujours est-il que nous partagerons tous le même but commun.
La fin tant attendue des Basilisks.
La mort dans son plus simple appareil.
Si nous ni parvenons pas, d’autres s’en chargerons, la cour des miracles recèlent bien des secrets.
La situation est grave, Vorka regarde désespérément derrière lui après avoir vu son compagnon d’arme tomber lourdement sur le pavé, décapité.
Ainsi que Fred recevant le coup final qu’il attendait avec beaucoup de courage.
La peur s’empare de lui, son cœur bat fort, trop fort.
Il revient à lui, il à un combat à terminer.
Le temps de respirer qu’il n’y arrive plus.
Une lame passe au travers de sa gorge.
Son réflexe, posé ses deux mains sur la lame.
Son regard se pose une dernière fois sur la Corléonne avant qu’ils ne se révulsent et qu’il s’écroule au sol lourdement.
Une fin bien tragique pour un élément aussi prometteur que Vorka.

L’amas de tueurs déferlent dans la rue tel une vague mortelle.
Une flèche siffle dans l’air, un homme s’écroule.
Il à attrapé la flèche avec la tête.
Quatre autres siffles bien rapidement tirées avec bien moins de précision.
Un chien gémit, il est atteint à la hanche et ne bouge plus.
Les trois autres hommes sont atteints à divers endroit les empêchants d’aller plus loin.
Seul un homme réussit encore à tenir debout et décide de s’enfuir au travers des ruelles.
C’est ainsi que 18 hommes et 4 chiens courraient toujours en direction du groupe de tueurs.
Ils lâchèrent les chiens qui semblaient affamés, ceux-ci accélérèrent d’un coup prêt à mordre les Basilisks.
Les 18 autres s’abattraient en une mêlée brutale sur les hommes de main de Valentine déstabilisés.
--Lady.s


[L'excitation monte,pour mieux se mêlée à la Folie]

Folie & excitation.Le sang de la blonde aux yeux de turquoises,à la cape sombre bouillonner.Une nouvelle flèche part.Les hommes se rapproche,bientôt elle va devoir abandonner l'arc.Alors elle cris à moitié :

"- Ils se rapprochent ! Les voilà "

Ils sont à quelques mètres des Basilisk désormais.Le sang bouillonne toujours,le lévrier voit les chiens arriver,féroce molosse.Une flèche va sifflet et atterrir dans l'un d'eux.Puis en quelques secondes,elle envoie sur ceux-ci près de quatre flèches.Ils étaient plus rapide que les hommes ...
le lévrier abandonne l'arc et le remet dans son dos,c'est sa hache qui rejoint sa main maintenant.Une hache double,à double tranchant,aiguiser,à la base de celle-ci un symbole,gravé,invisible puisque masqué par sa main.La blonde inspire,elle à chaud.


Elmazilla
Tout ceci est d'un ennui... Pourquoi faut-il toujours que les faibles se rebellent contre l'ordre établi ? Cela ne fait que compliquer les choses, perdre du temps et salir les rues... En fait non, pas salir car les rues de la Cours sont déjà plus que sales... Un peu de sang et de boyaux ne changent rien. En fait non... Ce qui l'agace le plus dans cette attaque portée envers ses consoeurs, c'est que cela la prive du plaisir immédiat de se mettre en chasse... Car le menu fretin, ça meurt comme le reste... Mais c'est quand même moins amusant...

Les flèches fusent et la rousse s'ennuit... Pour elle, la Mort est un art, la Mort est une oeuvre que l'on prépare, que l'on réalise avec précision et adoration... Sinon on est pas un assassin mais un boucher... Certes Ziou lui plait, dans son style innocent et épuré... Mais elle admire plus un assassin brillant dont ne saura pas qu'il y a crime, à un mercenaire qui fera plus de bouilli qu'autre chose...

Elmazilla observe l'arrivée de renfort avec une lassitude teintèe d'amusement. Il es interessant de voir la vermine se débatre pour survivre, surtout quand elle se sait condamnée. La Corleone est une experte en combat d'épée, sa Lady et Ziou manient la hache... Elle n'a guère sa place parmis elles... La rousse est petite... Elle le sait... Et elle a appris à en tirer avantage, jouant du poignard, du lacet et du poison...

La Princesse des Ombres passe donc de toit en toit, rechignant à se défaire de ses armes de jets, elle decide de ne pas participer à la tuerie directement. Elle attend que passe le gros des assaillants pour se laisse tomber du toit juste à côté de deux trainards. Un coup de pied bien placé met à terre l'un des hommes, lui coupant le souffle. Singlant l'air, le lacet imprime une strie sanglante sur la joue, avant de s'enrouler autour de la gorge. Un coup derrière le genou le fait tomber, et l'etreinte mortelle de la corde commence son office, tirée presque avec amour par les mains enfantines. Bientôt lr visage bleuit et le traitre rejoint la pelleter de morts qui tombera ce jour.

Adressant un sourire charmant au premier homme, elle applique une lame effilée sur sa gorge pour attirer toute son attention. L'homme, s'il veut survivre, fera ce qu'elle veut... Car elle le laissera vivre... Un temps du moins... Toutes les dettes se paient, et les traitres ont une grande dette envers le Maître...


Alors mon chou.... Tu vas me mener gentiement à l'antre de ton serpent de Maître... Et si tu es sage... Je te promet de te laisser une semaine d'avance avant de me mettre en chasse...

Elmazilla sait être généreuse... Une semaine, c'est plus qu'il n'en faut pour disparaitre... L'homme hoche la tête frénétiquement... Sa chance fut d'être de petite taille. La naine éprouve une certaine compassion pour ceux de sa taille.

Bientôt la tornade rousse et son otage s'enfonce dans le dédale denla Cours, s'éloignant des combats pour se rendre dans la cachette de celui qu'elle veut tuer depuis des mois...

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Ziou
Mieux qu'un poisson dans l'eau ? Folie dans le sang.
Prostrée dans un mutisme sournois, la rousse enfant a le sourire aux lèvres alors qu'elle esquisse les premiers pas d'une danse macabre. Elle n'a plus à attendre, puisque ses cavaliers viennent à elle, visiblement pressés de l'inviter à danser. Ils sont nombreux, & elle n'en est que plus heureuse. Bousculez-vous, allons, bousculez-vous plus fort encore.

Les cadenettes claquent sur ses reins, la hache tinte au sol alors que le corps souple se plie, se penche pour donner l'impulsion nécessaire. Et la senestre vive, de lâcher la tête décapitée sur les fous qui s'approchent.
Réflexe étrange de rattraper la tête lors d'un combat. Un sourire enchanté étire la lippe ronde de Folie, alors que le malheureux aux réflexes vifs comprend l'horreur qu'il tient en main. Un cri, de frayeur, de désespoir sans doute, interrompu par la hache souillée qui s'enfonce profondément dans la poitrine masculine, pulvérisant l'armure de faible qualité, les muscles, les os, la vie.

Pièges & esquives, passes & jokers. C'est le jeu, c'est la loi, c'est la folie des hommes qui les rattrape trop vite. On ne joue pas quand on ne sait pas courir. On ne joue pas quand on ne sait pas gagner. On ne joue pas quand on a peur pour sa vie.
Ziou récupère la tête des mains du nouveau mort, qui vient d'éclabousser sa robe d'une autre traînée pourpre.

Un instant, son menton se relève alors que ses yeux se posent sur la silhouette de sa consoeur qui s'échappe avec un des traîtres. Quelque chose d'intéressant, sûrement. Quelque chose qui ne la regarde pas. Il n'y a pas que physiquement qu'elles se ressemblent, après tout. Les deux poupées rousses aiment à avoir leurs propres proies, leur propre terrain de chasse. Chacun son pion, chacun son plaisir.

L'innocente lève les yeux plus haut, sur les nuages sombres, sur le ciel presque noir qui plane lourdement au dessus de la scène. Un instant pour inspirer, s'emplir les narines de cette odeur métallique & écoeurante.
Un instant de trop, inespéré pour l'un des hommes qui saisit l'occasion, lançant son bras armé en plein coeur de l'enfant.
Mais Folie, bien que surprise, se contente d'esquisser un demi-tour pour éviter sa lame, qui ne vient qu'écorcher la douceur d'une épaule.

Émeraudes dures qui se posent sur l'homme près à en découdre. La trentaine, les cheveux blonds, le corps sale & usé. Les muscles puissants & trop lourds. La peur de mourir dans les yeux, les frissons d'excitation tout le long de son dos.
Dégoût. Il ne veut pas jouer, il veut vivre, & l'on sait combien se battre pour sa survie ne sauve que peu de gens.

Soupir las, de déception. Folie ne s'amuse plus. La hache se fait lourde dans sa main. Et bruyante lorsqu'elle tombe au sol.
Sa dextre, presque sensuelle, vient piocher au creux de son corset le poinçon d'argent, brillant, riche, délicat.


- Fatigue...

L'homme n'a pas le temps de reculer que la main assassine a déjà tranché la gorge, vive, froide. Consciente.
Il s'effondre, secoué d'un dernier spasme, la peur incrustée sur ses traits.
Le compagnon qui vole à sa rescousse subit le même traitement, mourant lui avec un désespoir sur les lèvres.

Et l'enfant, retrouvant le sourire, de se détourner, esquissant quelques nouveaux pas de danse, les trois cadavres à ses pieds, ses mains ayant retrouvé la tête & la hache, le poinçon d'argent son corset.
A croire que Folie est plus sournoise lorsqu'elle retrouve un éclat de lucidité.

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Rodrielle
Elle l'avait eu. La crevure. Il mourrait aussi pitoyablement qu'il avait vécu, surement, le Vorka. Et l'italienne le regardait, fière, hautaine, une lueur de dégout dans le regard pour qu'il parte avec cette dernière pensée : mourir comme un minable qu'il était. Et pour en rajouter, l'italienne le fit tomber d'un coup de pied dans le torse, le laissant pourrir dans son propre sang, comme il le méritait.

Mais il n'était pas le temps de prendre du repos, comme Lady le disait, les autres arrivaient. Trop nombreux. En peu de temps, ils allaient être encerclés. Mais la Tatouée souriait. Plus rien n'allait la retenir de faire un carnage, quitte à en crever. Mourir au combat était bien plus enivrant que nul part ailleurs. Les flèches étaient lancées, quelques hommes s'écroulaient déjà. Sans faire attention à ses compagnons, l'italienne attrapa l'arme de Vorka et le lança dans le tas. Puis, sans savoir si elle avait touché quelqu'un ou pas, l'italienne courut en leur direction en hurlant.

Sa rage éclatait. Elle donnerait tout ce qu'elle a. Au moins, si elle mourrait, elle prendrait une bonne partie de ces traitres avec elle, jusqu'en Enfer.

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