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Le Manoir

L.valentine
Quartier Général

Après la purge, certaines habitations étaient restées vides, autant des cabanes délabrés que des somptueuses maisons de bourgeois. Les habitants de la Cours des Miracles avaient fuient l’endroit, le considérant trop dangereux pour y mener une vie paisible. Entre toutes ces maisons, taudis et cases, il y avait néanmoins un manoir. Il était gardé par une grille en fer forgée qui avait du prendre bien du temps au forgeron qui avait obtenu le contrat. Elle était la seule entrée possible. Cette grille criait sur ses gongs, un bruit à faire froid dans le dos, lorsque quiconque osait la pousser. C’était le manoir le plus fastueux du quartier, et ça, personne ne le savait parce qu’il s’élevait derrière d’énormes murs de pierre. Derrière ces murs, les vignes et autres plantes grimpantes s’étaient propagées. Cette végétation détonnait avec l’ambiance de la Cours des Miracles, même si elle créait des jeux d’ombres qui éveillaient l’imagination des visiteurs, et contribuaient à les repousser. À droite des grilles, un coup entré dans la cours, il y avait de longues dalles qui formaient un escalier en L qui menait au perron. Ce dernier surplombait la petite cours, lui aussi en L. Pour entrer dans le manoir, il fallait franchir deux portes antiques, qui donnaient le ton à ce qu’elles introduisaient, un hall délabré et des escaliers imposants. Au rez-de-chaussée, outre le hall, il y avait la cuisine, la salle de réception et la salle à manger. Toutes ces pièces avaient été magnifiques à l’époque, mais maintenant, elles n’étaient plus que l’ombre de leur passé. Il restait encore la table longue et les douze chaises pour manger à son aise, il y avait les trois canapés qui accueillaient les visiteurs, et la cuisine, malgré la nourriture moisie, était toujours fonctionnelle. Les fenêtres étaient toujours habillées de sombres draperies rouge vin, déchirées pour certaines, décrochées pour d’autres. Les tables d’appoints étaient toutes en place et les tapisseries brodées à la main étaient presque toutes intactes. Un escalier partant de la cuisine menait à une cave à vin qui avait souffert de l’absence des propriétaires. Elle était désormais couverte de moisissure par endroit et quelques rats y avaient fait leur nid, mais fort heureusement, l’endroit était bien construit, il était plutôt sec. À l’étage, il y avait les chambres; 4 en tout, toutes magnifiques, mais couverte de poussière, certaines ravagées et certaines avec le lit défoncé. Et finalement, le bureau, qui regroupait un bon nombre de manuscrits, d’encyclopédies et de cartes du monde. Ce bureau devint le bureau du Maître. Lorsque Valentine trouva ce manoir, il décida dès lors d’en faire son quartier générale. Ici lieu, ce déroulerait les réunions secrètes des Basilisks sous l’œil ardent du sans nom.

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Syphael
Les pas sont lourds, légèrement boitant, ses poings sont serrés et ses vêtements partiellement usés.
Il porte un capuchon rabattu sur le haut de son visage qui lui est recouvert d’un masque d’argile blanc.

Un masque qui possède une histoire bien plus grande encore que son porteur actuel…

Syphael, répondant aussi au nom de Tanneguy. Bien des années qu’il n’a pas foulé les pavés de la Cour des miracles, méconnaissables en cette nouvelle année.
Où sont les cris, les hurlements de douleur, les groupes armés jusqu’aux dents qui patrouillent dans les rues.

Plus personne ne fait donc régner sa loi dans ces rues, il ne reste donc plus que des bordels et autres refuges pour mendiants.
Il n’en croit pas ses yeux, jamais il n’aura progressé aussi rapidement à travers les rues et ruelles de la Cour des miracles.

S’il revient, c’est simplement poussé par un sentiment revenu du passé. Alors qu’il a passé toutes ces années loin de tout à chercher une vérité.
La simple vérité sur la mort de son grand maistre, Sombrespoir, créateur de la Horde Sanguinaire qui aujourd’hui n’est plus.

Et c’est le masque de son défunt maistre que Syphael porte actuellement sur son visage en signe de reconnaissance.

Mais sa quête n’est pas terminé, la Cour des miracles semble recueillir une sorte de clan dont le nom lui est encore inconnu.
Sans doute le dernier de tous encore debout. Peut-être l’espoir de pouvoir à nouveau semer le chaos dans la Cour.

Après avoir demandé son chemin à quelques mendiants et autres filles de joie, il a finit par trouver sa route. S’enfonçant dans les bas quartiers de la Cour, là où il n’a que très rarement mit les pieds par le passé.

Sous son lourd mantel de cuir est dissimulée une épée, usée par le temps ainsi qu’une dague presque neuve qui était en la possession d’un autre malfrat.
Qui se souvient encore lui, quand il a mit le feu à la Rose pourpre, incendie qui s’est ensuite propagé à travers de nombreux quartiers de la Cour.
Aujourd’hui encore, le résultat est visible sur certaine bâtisses, il l’a vu de ses propres yeux.

Mais là n’est pas la question, dorénavant il s’avance vers un vaste manoir, certains disent que le grand maistre du clan réside en ces lieux.

Si c’est le cas, sa présence va vite se faire remarquer, il n’y a qu’à attendre dans les environs de l’entrée, rester le long des murs et surtout, ne pas cesser de bouger.
Syphael n’aura qu’à espérer que l’on vienne le cueillir assez rapidement…
L.valentine
Dès lors que Valentine quitta la taverne Crevarde, il se rendit sur les lieux de son nouveau domaine qui lui serait bien utile. De biens sombres réunions auraient lieu ici, toujours restait-il à tout mettre en œuvre afin que cela soit possible. Le maître venait de faire un achat d’ailleurs, découvrant un peu les lieux après son inactivité, il s’était rendu compte qu’un marché noir avait fait son apparition dans les limites invisibles qui délimitaient le Quartier Basilisk. Un troupeau d’esclaves de plusieurs races et origines différentes le suivaient enchaîner les uns aux autres. Une vrai aubaine à ce prix, seulement le contenu de sa bourse de cuir bien remplie pour quelques esclaves en santé, mais pour combien de temps le seraient-ils encore ? C’est dans un bruit infernal de chaînes par centaine de fois, qu’il arriva au Manoir.

Le bruit des chaînes en écho, l’empêchèrent d’entendre distinctement le bruit des pas du personnage charismatique qui marchait de droite à gauche devant les escaliers du Manoir. Ainsi donc en passant le portail, Valentine se retrouva nez à nez avec l’individus. Son premier réflexe, fut de dégainer l’une de ses petites dagues posée en bandoulière sur son torse, cela était beaucoup plus rapide à dégainer qu’un sabre. L’homme savait déjà que quelqu’un approchait, voilà pourquoi, il était prêt mentalement à un affrontement ou à une discussion. Le maître recula d’un pas vigilant pour placer une certaine distance entre l’étranger et lui même. Restant calme, Valentine adressa un sourire à l’inconnu. Aucun d’eux n’avaient porté de coup, cela restait donc une rencontre positive.

Vous êtes sur le territoire des Basilisks.
Je suis le maître du clan.
À moins que vous n’ayez quelque chose à faire ici, je vous conseille de partir.


Le tout fut dit de façon brève, se rendant compte de l’attitude neutre de son interlocuteur, Valentine rangea sa dague et fit signe aux esclaves d’entrer à l’intérieur pendant qu’il s’adresserait à ce dernier. Prenant bien le temps de regarder l’inconnu, la fine lame se rendit compte de la situation. Le masque que portait cet homme, était celui de feu Sombrespoir. Valentine connaissait la cour et ses habitants depuis qu’il était très jeune ce masque, il s’en souvenait. N’empêche qu’à cet instant, si cet homme était bel et bien devant lui des choses importantes se diraient.

Puis-je connaître votre identité ?
Que je mette un nom sur ce masque…
Une seule personne la porté autrefois et il me semble que cette personne est morte.
Alors qui êtes vous ?


Certain de ce qu’il avançait, le tueur posa son regard sur le masqué. Désireux de savoir ce que serait la suite à cette mise en scène grotesque, si mise en scène il y avait.

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Syphael
Ce quartier semblait bien calme aux yeux du masqué, aucun voleur, pas même une catin et pourtant… le sentiment d’être observé de partout à la fois.
Mais c’est la première chose que l’on ressent quand l’on entre dans la Cour des miracles, ici, rien n’est semblable au reste de la ville de Paris.
C’est d’ailleurs pour ça que Syphael se plait en cette cour, ici, celui qui imposera sa loi sera celui qui sera le plus fort… ou le plus rusé, cela dépend.

A l’époque, la Horde Sanguinaire s’était installé dans un petit village au loin dans les montagnes.
Mais Sombrespoir aura finit par prendre la décision de s’installer ici même à la cour et certains bâtiments semblent encore entiers. Il y a l’auberge de la Harpe sans corde, si réputée, une auberge pleine d’histoire.
Malheureusement, Syphael craint que celle-ci soit en proie aux rats et aux mendiants.

Les pas s’arrêtent net sur les durs pavés de la Cour, des bruits de chaines se font entendre, quelqu’un approche.
Plusieurs personnes même mais il ne bouge pas d’un poil, préférant affronter ce qui approche plutôt que de l’éviter.
Quelques courts instants, même pas une minutes ne s’écoulé et déjà, le masqué se
retrouve face à un homme dont le visage lui rappelle vaguement quelque chose.
En réalité, il y a quelques années de cela, Syphael anciennement appelé Taneguy avait réunit quelques anciens de la Horde Sanguinaire et… ils avaient mené quelques recherches sur le clan Basilisk quand celui-ci venait de faire son entrée à la Cour.

Il est armé, tout comme Syphael qui ne fait rien, désarmer un homme est souvent plus aisé que le tuer. Mais face à ma réaction qui reste neutre, le voilà qu’il prend la parole.
Déjà, il parle trop, pose beaucoup de questions, même pour un chef de clan.
Il se souvient encore de Sombrespoir, lui qui parlait si peu mais qui en disait tellement en quelques mots, un sage parmi les autres qui a rejoint les siens.
Encore d’autres questions mais pourquoi veut-il ainsi tout savoir ? Réaction normale après tout mais Syphael lui sait que la Horde Sanguinaire n’aurait jamais laissé un intrus pénétrer sur son territoire.


« Je me nomme Syphael, anciennement appelé Tanneguy par les miens… »

Place au doute et au suspens face à sa première réponse. Il devait néanmoins s’avouer que certaines explications s’imposaient.

« Ce masque appartenait à Sombrespoir, grand maistre de la Horde Sanguinaire qui n’est plus depuis bien longtemps. Je suis le seul à être encore de ce monde. »

Syphael avait cherché pendant longtemps pour réunir d’éventuels disciples encore en vie…

« J’ai été le dernier à pouvoir contempler le corps de Sombrespoir, paix à son âme ! »

Syphael avait constaté la dépouille de son maitre au beau milieu de quelques ruines à bien des lieux de la ville de Paris. Il aura finalement tout mit en œuvre pour que l’âme de son ancien maistre puisse partir en paix.

« Je reviens d’un long voyage et les bruits courent que les Basilisk représentent le seul clan actif à la Cour des miracles, je viens donc à vous pour proposer mes services. »

Voilà, tout était dit, simple et rapide, ainsi Syphael prouvait à son interlocuteur qu’il n’avait rien de mal honnête…
L.valentine
Valentine attendait les réponses aux questions qu’il avait posé. D’ailleurs, il obtint ce qu’il voulait. Cela fit la lumière sur certain sujet dont il ne valait mieux ne plus parler. Syphael, Tanneguy deux noms qui ne lui étaient pas inconnu. Tout deux avaient portés des actes différents sur la cour des miracles, mais maintenant, il pouvait enfin les réunir pour ne former que cet individu. Valentine trouvait d’ailleurs qu’il avait un passé intéressant et impressionnant. Cet homme avait marqué la cour des miracles de par ses crimes. Le masqué ne le savait point, mais Valentine était au courant. Il avait des yeux et des oreilles aux quatre coins de Paris. Les faits marquant de la cours des miracles, ne passaient jamais longtemps inaperçu.

Nous ne sommes pas les seuls il y en à d’autre…
Cependant nous sommes les seuls qui en vaillent la peine.


Valentine s’orna d’un sourire malicieux, il n’était pas sans savoir que son clan était sans nul doute le mieux organiser de tous Paris et des environs. Il leur manquaient quelques chevaliers et mercenaires parcourant les rues pour faire acte de présence et foutre la défection, mais ce qu’ils avaient étaient bien en place. Le reste viendrait en temps et lieux, de plus le sang des traîtres coulerait à flot dans les prochains jours. Ils seraient exterminés jusqu’aux derniers laissant place au sang neuf, plus fort et fidèle. Valentine posa ses yeux dans ceux du masqué, se prenant à penser… Un membre de la horde sanguinaire enfin un homme sur qui il pourrait compter forgé dans le sang et la haine. Il avait le profil et les qualifications pour rejoindre le clan.

Alors soit, vous faites partis des miens.

Valentine lui fit un signe de tête approbateur, l’invitant à le suivre à l’intérieur. Il monta les marches de marbre et arriva sur le perron avant de tourner à gauche, ensuite quelques pas plus loin tourna à droite. Le maître arriva devant les deux portes antiques qui étaient restés grande ouverte, les esclaves attendaient à l’intérieur soucieux de ce qui leurs arriveraient. Posant sa main sous sa cape, Valentine sortie une clé qu’il inséra dans les cadenas retenant les chaînes. Un à un, ils furent libérés de leurs entraves. Il leur ordonna de se mettre en ligne dans le salle de réception.

Remettez de l’ordre dans ce manoir.
Maintenant !
Fuyez, vous mourrez.


Les mots du chef résonnaient encore et sûrement plus fort dans le cœur des esclaves. Ils ne savaient trop ou commencer, mais ils s’y mirent très rapidement trouvant peu à peu un rythme correct. Cet endroit serait le futur Quartier Général de la nouvelle horde qui défilerais sur la cours des miracles. Il était plutôt fier de cette belle découverte. Il ne restait plus qu’à trouver des hommes dévoués et habiles pour faire prospérer le clan et tâcher d’un peu plus de sang, les rues de la cours. Tout serait mit en œuvre afin d’obtenir des résultats.

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Syphael
D'autres clans en cette cour des miracles, certes c'est peut-être le cas mais aucun des autres ne semble discipliné et ordonné.
Syphael comme tous les anciens de la Horde Sanguinaire, était un templier qui a déserté, trouvant cette cause inutile à servir.

Sombrespoir également était un templier, c'est d'ailleurs ce grand maistre qui a réunit tellement de disciples ayant eux aussi désertés avant de les rassembler sous une nouvelle bannière.
Une bannière de la couleur du sang, une bannière qui fait froid dans le dos à tous ceux qui la contemplent.
Aujourd'hui cette même bannière n'est plus et Syphael s'apprête à se battre pour une toute autre cause, celle des Basilisk.

Il est prêt à apporter son soutien, son aide s'il le faut, il tuera et brulera tout ce qui se dresse devant lui.
Les seuls qui en valent la peine, c'est ce que le chevalier masqué verra avec le temps, pour le moment il ne dit pas un mot, préférant réfléchir en silence.
Puis enfin, le maistre de ce clan prit une nouvelle fois la parole pour annoncer à Syphael qu'il faisait officiellement partit des Basilisk.

Pas de marquage au fer, de passage à tabac, ceci encore est bien différent des pratiques de la Horde Sanguinaire de l'époque.
Mais soit, le temps passe et les choses évoluent et Syphael n'a pas encore fait la rencontre de ses frères d'armes.
De tout ce qu'il a connu par le passé, il les imagine un peu cintrés sur les bords, parfois violents, certains encore étaient du genre réservés mais semblaient regorger d'une folie intérieur sans fin.

Sourire sur le coin des lèvres, sourire que bien évidemment le maistre du clan ne pouvait pas remarquer à cause de son masque d'argile.
Ce masque auquel il s'est habitué, ce n'est pas simplement pour représenter l'esprit de Sombrespoir en la Cour des miracles, c'est dans le seul but de cacher son visage, abîmé avec le temps.
Des traits de visages qui se sont creusés de plus en plus, des yeux sombres, personne ne voudrait avoir à contempler un visage tel que le sien, c'est certain même.


" Je suis honoré. "

Puis plus un mot, laissant le maistre des lieux reprendre ses esprits tout en l'invitant à le suivre, chose que Syphael fit sans plus attendre.
Faisant son entrée à l'intérieur du domaine, montant des premières marches jusqu'à arriver face à deux immenses portes que Syphael prit la peine d'observer avec attention.
A l'intérieur, tout un groupe d'esclaves enchainés les uns aux autres mais le maistre s'empressa de les détacher.
Geste que Syphael ne comprenait pas, pourquoi voudrait-il rendre la liberté à ces gueux, des hommes seulement capables de casser des pierres et qui ne méritent que la mort.

Mais il avait pensé trop vite, il leur ordonna de faire ce manoir quelque chose de plus présentable bien que l'endroit plaisait à Syphael.
Sombre et renfermé, tout ce qu'un ancien chevalier de la horde pouvait apprécier. Serrant son poing sans trop forcer, il se concentra à nouveau le maistre des lieux, restant ainsi silencieux quelques instants.
Les esclaves s’attelaient déjà à la tâche et Syphael prit la parole...


" Quels sont les ordres ? "

Verser le sang, bruler un lieu sacré, dérober de l'argent ou des biens, Syphael était en mesure de remplir bien des devoirs...
--Ludvik
Le Quartier Basilik…que c’était bon d’y revenir, songeait Ludvik alors qu’il parcourait les quelques rues qui menaient au manoir de leur Maître, L. Valentine, qu’il avait longtemps cru disparu. Cela avait mis la foi de Ludvik à rude épreuve. Non qu’elle ne soit pas entraînée : après toutes les déceptions que lui avait fait subir celui que les Aristotéliciens appelaient le Très Haut, il avait tout à offrir au Sans Nom, mais tout de même. Quelle est l’âme d’une organisation décapitée ? En tant qu’ancien soldat, il en connaissait un bout là-dessus. Toujours est-il qu’il n’avait pas abandonné ses idéaux après la disparition du Maître et qu’un certain nombre de disparitions plus ou moins sanglantes à la Cour des Miracles et en dehors étaient de son fait.

C’est assez rapidement qu’il avait eu de nouveau des nouvelles de Valentine, cependant et dès qu’il avait su que le Maître était de retour, Ludvik était retourné au Quartier Basilik, le plus vite qu’il pouvait. Maintenant qu’il marchait dans les longues rues, il sentait comme il était bon d’être chez soi, au sein d’un clan qui vibrait pour une cause commune sous les ordres d’un chef compétent. La direction, ça n’était pas pour lui. Ludvik exécutait les ordres. Certes, il pouvait prendre des décisions et des initiatives quand cela était nécessaire, mais il était avant tout un soldat, comme en témoignait l’ancienne croix aujourd’hui salie par le sang et la boue qu’il portait sur son tabard. L’un des seuls souvenirs de l’ancien temps avec la massue cloutait qui se balançait à son côté, assez bien maintenue cependant pour ne pas le blesser. Enfin, il arrivait au manoir.

Il était en retard, il s’en doutait. Les filles devaient déjà avoir retrouvé le Maître, mais qu’importe ? Il était un soldat, pas un chien. Il obéissait aux ordres si tant qu’ils étaient censés et ne le menaient pas à la mort et n’adorait pas son chef. Il lui obéissait, le respectait, et ça n’était déjà pas si mal.

Ludvik poussa la porte de la grille qui grinça, comme toujours, et ce bruit ravis le soldat. Cela aussi, ça lui avait manqué. Il passa près des plantes, suivi le chemin qu’il connaissait bien. Même si cela faisait quelque temps qu’il n’était pas venu, ça ne s’oubliait pas, tout comme il n’oubliait pas comment fracasser le crâne d’un homme, fût-il protégé, avec sa masse. Il monta les escaliers qui n’avaient guère changé et se retrouva dans le grand hall. Debout au milieu, il attendit, ne doutant pas un seul instant que si le Maître était là, il l’aurait entendu arriver. Tout ici était fait pour que les habitants du lieu ne puissent pas être surpris, la Cour des Miracles n’étant pas le lieu le plus sûr qui soit. Certains grands du monde auraient d’ailleurs dû en prendre de la graine, eux qui se terraient dans leurs châteaux.

Le grand homme n’avait donc plus qu’à attendre, au risque de me répéter, mais il restait à l’affût du moindre danger. Il avait senti la tension en arrivant – pas particulièrement dans le Quartier, mais partout dans la Cour. Il n’allait rien se passer de bon dans les prochains jours. Du moins, cela dépendait pour qui. Le tout était d’être dans le bon camp.
L.valentine
Alors que les esclaves exécutaient les ordres, sans un mot si ce n’est que quelques gloussement, Valentine et Syphael se tenaient toujours dans la salle de réception. La voix de l’ancien templier déchire le silence en un murmure. ‘’Quels sont les ordres ?’’. Les ordres sont bien simples, tuer tous ceux qui ne se plieront pas sous la lame d’un Basilisk, simple et efficace. Tout laissait à croire, qu’il en avait les capacités autant physique que technique. Il mettrait cette idée à l’épreuve.

Au Nord-Est d’ici, des traîtres vivent encore.
Vous rejoindrez l’équipe déjà sur les lieux.
Vous savez ce que vous avez à faire.


Valentine perçu un léger bruit, le froissement des vêtements, le cliquetis d’une chaîne ainsi que le pas lourd d’un homme près de l’entrer. Aucune idée de l’identité de l’homme, mais il s’était arrêter net dans le hall d’entrer. Le maître passa devant Syphael et sortit de la pièce regardant sur la gauche. Il y vit un homme habillé de la côte de maille et du tabard traditionnel des templiers lourdement armé d’une massue cloutée. Cela prit quelques instants à Valentine afin de reconnaître son ancien disciple, mais il lui revint en tête. Un autre homme qui avait fait ses preuves par le passé. Valentine regarda Syphael et lui fit signe de s’approcher.

Ludvik voici Syphael je suis persuadé que vous vous entendrez.
Maintenant suivez Syphael, il à reçu mes ordres.


Le maître posa ses yeux sur l’un des hommes à l’autre et tourna talon se dirigeant vers l’escalier menant à son bureau. Il pouvait compter sur la fine équipe qu’il avait envoyé pour tuer les traîtres. Aucun d’eux, ne s’en sortirait vivant. Il n’aurait plus à y penser et il se concentrerait sur autre chose dès à présent. Les marches craquent sous le poids du tueur et il disparaît tout en haut prenant la direction du couloir de gauche. Valentine tourna la poignée et entra dans le bureau ou une esclave avait ouvert l’une des 2 fenêtres de la grande pièce avis d’y verser la poussière qu’elle ramassait à l’aide de ses mains. Un vieux bureau et une chaise de cuir poussiéreuse, se tenait à l’extrémité de la pièce. Il pourrait s’y installer et penser au futur du clan, à la puissance qu’il possédait et comment il pourrait s’en servir contre le royaume de France.

Chaque chose en son temps. Valentine fit signe à la jeune femme de nettoyer le chaise et le bureau ce qu’elle fit. Ensuite, il s’assit dans la chaise étrangement confortable regardant la plus ou moins longue pièce devant lui. Des gens de grande importance passeraient en ce lieu et marcheraient jusqu’à lui dans cette pièce. Ils lui demanderaient tous la même chose en lui léchant les pieds, ses services. Lui aurait droit de vie ou de mort dans ces futurs décisions et il ferait régner le clan sur la cour des miracles pendant des années et des années. Se proclamerait-il roi de la cours des miracles dans les prochaines semaine ? Cette option n’était pas à repoussée.

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Syphael
Et bien, ce Valentine ne perdait pas de temps, il avait déjà envoyé certains de ses disciples en mission pour tuer des traitres.
C’est simple à comprendre, en tout cas pour Syphael, lui qui connait bien la Cour des miracles n’aura aucun mal à rejoindre la position donnée par le grand maistre.
Au fond de lui, cela lui fait grandement étrange de servir une nouvelle cause, bien différente de celle de la Horde Sanguinaire.
Mais il n’a encore rien vu, ses frères et sœurs l’attendent au nord est de la Cour et il compte bien s’y rendre sans plus attendre un seul instant de plus.

Pourtant le maistre semble occupé par autre chose, passant sous les yeux de Syphael, il en vient à faire quelques pas de plus.
Ses yeux le trahissent et laissent paraitre qu’un nouveau venu vient d’arriver en ces lieux. Le masqué s’approche sous la demande de Valentine et c’est avec stupeur qu’il découvrir cet uniforme.
Un frisson le parcoure de tout son corps, tellement de temps qu’il n’avait pas vu tous ces symboles.

Les souvenirs sont lointains désormais et porter un tel uniforme de templier est une honte que Sombrespoir aurait punit de mort.
Tous nos uniformes du passé ont été brulés en commun, plus rien ne reste hormis peut-être nos armes respectives et… ce masque que je porte continuellement maintenant.
Les présentations sont faites et bien que Syphael ne s’y attendait pas, il va devoir faire la route avec cet homme dont il ne connait rien.
Il n’a rien contre ceci, loin de là même, c’est le choix du maistre, c’est ainsi, il doit se plier à se demande et agir en conséquence. Le masqué espère simplement monter assez vite en grade dans ce nouveau clan afin de pouvoir évoluer correctement.

Il est du genre à seconder les hauts gradés, vérifier si tout est bien fait, si tout le monde est fiable, veiller à la sécurité des locaux mais aussi du grand maistre.
Il peut tout aussi très bien exercer des tâches administratives comme calculer les revenus du clan et tout ce qui suit.
Tellement de compétences acquises avec le temps. Léger signe de tête adressé à Valentine et déjà, Syphael quitte le manoir à allure moyenne, direction le nord est de la Cour des miracles.
Impatient de découvrir ses nouveaux camarades de jeu mais surtout impatient de faire couler le sang à nouveau dans cette Cour…
--Ludvik


Le Maître ne tarda pas arriver accompagné d’un homme masqué que Ludvik ne reconnaissait pas. Rien chez le nouveau venu, que ce soient ce qui lui cachait le visage ou son allure ne lui rappelaient qui que ce soit, sans doute était-il l’une des dernières recrues du clan. Si Valentine le jugeait apte, le soldat n’avait rien à y redire. Il évalua son nouveau compagnon d’armes du regard. Un combattant aussi, il n’y avait pas à en douter. Ils devraient s’entendre, oui. D’une manière générale, Ludvik n’avait aucun problème à « sympathiser » avec toute personne sachant tenir une arme et s’en servir, y compris s’ils étaient au départ dans l’armée ennemie. Les guerres étaient une affaire de Seigneur et rien n’empêchait de discuter avec un combattant une fois la paix signée.

- Comme vous voudrez.

Il tourne lui aussi les talons et sort du manoir derrière le dénommé Syphael. Il n’y avait apparemment rien de si urgent s’il ne lui avait pas communiqué tout de suite les ordres de Valentine. Ludvik n’avait nul besoin de les connaître à l’avance : il ferait ce qu’on lui ordonnerait au moment où on le lui ordonnerait, ni plus, ni moins, sans excès de zèle mais sans la moindre pitié non plus. Le soldat ne doutait pas, en effet, qu’on l’eut envoyé exercer sa masse. C’était la principale tâche à laquelle il pouvait être affecté, après tout, il était un soldat et Valentine le savait parfaitement. Cela lui convenait. Alors qu’ils quittaient vraiment l’enceinte du manoir et avançaient de plus en plus vers la sortie du Quartier Basilik, Ludvik vérifia qu’il pouvait facilement attraper son arme. S’il avait bien appris une chose depuis le temps de l’armée, c’est qu’il ne fallait surtout pas être en retard. La mort pouvait frapper à quelques secondes près.
--Maskarade
L'incompréhension, fait monter la tension.



Je marche seul, mais accompagné.
Voilà ce que prouve ma main empoignée.
La brume de la solitude s’écarte.
Je me retrouve à nouveau sur la carte.
Qui à dit qu’être seul était la meilleure chose ?
Hé bien je m’y oppose !
Du moins pour le moment.
Essayons d’être charmant.


Je sens la main de la jeune femme bien encrée dans la mienne.
C’est à n’y rien comprendre, je suis désarçonné, totalement tétanisé.
Elle se pose devant moi. ‘’Que me veux tu petite créature satanique ?’’
Je m’arrête à mon tour et pose mes yeux sur elle.
Que me fait-elle donc ? Je n’arrive plus à penser comme il se doit.
Des pulsions autres que meurtrières n’ont pas lieu d’être.
Je ne suis pas un être fait de chaire et de sang.
Je suis un être avide de chaire et de sang.
Je ne bois pas le sang et ne mange surtout pas la chaire.
Mais j’aime faire couler le sang et déchirer la chaire.
Tu es Maskarade.
La folie plongé dans la solitude même.
Ne te laisse pas avoir par les sentiments.
Ils te coûteront la vie.
Les mercenaires se doivent de n’avoir ni proches ni famille.

Ma main se pose sur mon masque instant de panique … indiscernable.
IL Y A ENCORE CES VOIX DANS MA TÊTE POURQUOI SUIS-JE LE SEUL À LES ENTENDRES ?!
Ma main se repose le long de mon corps.
Akioa s’apprête à parler, mais aucun mot ne sort de sa bouche, elle finit par regarder ses pieds.
POURQUOI JE N’ARRIVE DONC POINT À ENTENDRE CE QU’ELLE ME DITTTTT !?
Fausse alerte…finalement j’entend, elle n’avait tout simplement pas parler.
Je m’affole parfois pour un rien.
Elle me pose une question qui ne me dérange pas le moins du monde.
Cependant si cela est le mieux qu’elle puisse faire pour séduire un homme, elle ne doit pas avoir grand prétendants intellectuels.
Seulement les hommes les plus dangereux et qui n’ont que faire de l’intelligence d’une femme.
La nervosité devant être en cause, au vue de ses réactions faciales et corporels.
Je n’insiste pas sur sa maladresse.
Je dois avouer ne pas être mieux.
Elle semble s’en vouloir amèrement de ne pas savoir trouver les mots.
Je sais exactement ce qu’elle ressent.

Avez vous dit tuer ?
Oui tel est ma destinée.
La vie en ces rues , bon nombre l’on perdue.
De mes mains, j’ai commis des crimes malsains.


Mon masque reste fixé sur elle.
Jusqu’au moment ou je lui lâche la main.
Et continue ma route suivit ou pas.
Je m’engage dans la ruelle sombre et plus loin aperçoit la grille qu’il faudra franchir afin d’accéder au Manoir.
Les murs sont très haut et pratiquement impossible à escalader sans grappin.
Le Quartier Général est bien protéger quelques hommes sont posté d’ailleurs sur les toits prêts à alerter les autres au cas ou un intrus faisait son apparition.
Je pousse la grille malheureusement l’un des hommes de Valentine m’empêche de passer refermant la grille pratiquement sur mes doigts.

Vous êtes qui ?
Votre pire cauchemar mon ami… votre pire cauchemar…

Je sorts de sous ma cape la croix de Scopolie que j’ai pris la peine d’affûté le plus long bout.
Je la serre très fort et l’enfonce rapidement dans la main qui retiens la grille.
AIIIIIGGGHHHHHHHHHH !!!
Un crie s’élève et l’homme tient sa main ensanglanté reculant d’un bon mètre.
J’ouvre la grille très lentement et dit.

Cela vous apprendra à ne pas reconnaître vos supérieurs, vous n’êtes qu’un pion sur l’échiquier de la vie.
Je suis le fou.


Je range la croix teintée de sang avant de gravir une à une les longues marches de marbre en ‘’L’’ inversé.
J’arrive sous le long porche qui fait la moitié de la bâtisse tourne à gauche et ensuite tourne à droite rapidement avant d’arriver devant les portes.
L’architecture est jolie le chemin pour se rendre aux portes est long, mais c’est tant mieux.
Ils pouvaient bien escalader la clôture tout le long du porche, mais ils auraient l’airs de vrais bourrins sans éducation.
J’ouvre les portes délicatement et pénètre en cette demeure, ce Quartier Général.
Cet endroit, se veut tout de même prestigieux malgré le look un peu miteux.
Un vrai trou à rat comme il les aimes.
Je monte les marches une à une suivit d’Akioa et me rend directement jusqu’à la salle la plus propice à y installer le bureau du Roi de la cour des Miracles.
Je pousse la porte et y voit mon maître assis dans la chaises rédigeant des rapports.

Je vous amène une nouvelle recrue Maître.
Je ne pense pas qu’il puisse s’agir d’une traître.
Akioa
Akioa suivait Maskarade sans plus rien dire, elle se contentait de le regarder au passage. Bien vite, la belle voyait la dite grille...et bien entendu le garde.
Aki prit la peine de détacher son fléau de sa ceinture, son regard si doux un instant plutôt changea aussitôt, elle regarda le garde sourire sadique aux lèvres mais elle n'eut même pas le temps de faire tourner son fléau que le bel homme masqué avait déjà montré qui faisait la loi.


Des pions tu dis? donc sans importance?

Sans attendre de réponse, le fléau de la belle fracassa le visage du garde qui s’effondra aussitôt sur le sol tachant de sang les pierres. Les yeux plein d'étoiles, Aki regarda Maskarade tout en essuyant une goutte de sang qui avait éclaboussé son visage.
Elle lui fit un grand sourire et regarda se qui restait du visage du garde pour ensuite lui demander.


Ca va votre blessure? vous aimeriez peut-être mieux qu'on coupe la main?

Akioa voulu sortir sa dague, mais Maskarade reprit sa marche. La main coupé se serait pour plus tard. Aki suivit l'homme qui la bouleversait tant, sans dire un mot.
Son cœur battait la chamade elle allait enfin revoir se satané Valentine. Maskarade s’arrêta net devant une grande porte en bois antique, la belle prit bien soins de rester derrière lui jusqu’à ce qu'elle soit annoncé.

Maskarade annonça Akioa comme étant une nouvelle recrue...jusqu'ici elle n'avait même pas songer à pourquoi elle venait, en fait oui...elle voulait voir de ces yeux Valentine a la tête d'une troupe.
Cet homme qui aime tant être dominé au lit était à nouveau maître.


Maskarade entra dans la pièce Akioa ne pouvant plus rester derrière entra à son tour. Stresser et sur le qui vive l'esclave sortie en vitesse avec son torchon et eu la mal chance de bousculer la belle qui lui trancha la gorge net.
Aki regarda le cadavre de la femme au sol qui se vidait de son sang tout en aillant des spasmes.
Akioa haussa les épaule et se retourna pour voir Valentine.


Cadeau une bouche de moins à nourrir.
Alors c'est donc vrai...


Akioa avanca vers le bureau toute en regardant autour d'elle pour enfin reposer son regard sur Valentine.

Tu as enfin réussi, je suis si fière de toi je ne pouvais pas croire les rumeurs qui circulait à ton sujet je vois que tu es plutôt bien installé.

La belle se pencha au dessus du bureau, son regard planter dans les yeux du maître et le gifla en plein visage pour se relever aussitôt.

On s'entent que tu l'avais bien mérité mon chou.

Akioa n'attendit pas de voir sa réaction elle savait parfaitement bien qu'elle pourrait passer par la fenêtre à la seconde même.
Elle lui fit un sourire le genre de sourire qu'une vieille amie, une vieille amante celle qui sait tes peurs, tes joies, tes déceptions, peut vous faire le sourire qui fait frémir de plaisir et donne des envies.


Je me suis mit à penser a toi c'est dernier temps, je me suis dit que tu aimerais bien que je sois à tes côtés, comme dans le temps...enfin presque.

Akioa leva les yeux vers Maskarade qui n'avait toujours pas bougé d'un poil, elle lui fit un jolie sourire radieux et retourna son attention vers Valentine.


Qu'en penses-tu?
L.valentine
Alors qu’il commençait à se plaire assit dans son bureau à rédigé quelques notes de la plus haute importance. Valentine se rappela un homme qui autrefois n’avait pas tenu les termes d’un contrats tel qu’exigé. Un déserteur en quelque sortes. Un homme qui ne méritait plus de vivre et qui se retrouverait mort face contre sol. Cet homme n’était pas dépourvu de talent, il savait qu’il donnerait un certain défi à son sbire, mais cela était une bonne façon de voir de quoi ils étaient capable au combat.

Valentine se rendit à la fenêtre ouverte et siffla entre ses doigts, fort à un point tel que l’esclave sursauta. Valentine tendit le bras à l’extérieur et son fidèle corbeau y atterrit agrippant son bras fermement. Le maître déposa l’oiseau sur son bureau alors qu’un Crôaa sonore s’en échappait.
Il prit un bout de parchemin qu’il avait préalablement déchiré et y inscrit ceci :



Andrea, j’ai une tâche à vous confier. Vous prouverez ainsi de quoi vous êtes capable.
Un homme à tuer à la taverne le Rat Crevé, il y va souvent, il se nomme Jhazzir.


Maigre comme informations, mais elle devait faire ses preuves. Le roi des miracles posa ses yeux sur la porte, quelqu’un avait pénétré la propriété un cri retentit. Peut-être un curieux à qui l’on avait trancher les doigts ?Aucun moyen de savoir pour l’instant, le pire qui pouvait arriver était que ces individus se rendent jusqu’au maître et il leur enlèverait la vie tout simplement. Il se rassit dans sa chaise gardant les yeux sur la porte, dague de lancée prête d’une main transcrivant quelques notes de l’autre à l’aide de sa plume.

Un grincement sinistre accompagna le mouvement de la porte et Maskarade apparu. Valentine était bien content de voir que lui non plus n’avait pas quitté les rangs. Ils étaient restés fidèles et cela ce devait d’être récompensé. Une silhouette se dessinait derrière lui de qui s’agissait-il donc ?Aki..oa !? Valentine n’en croyait pas ses yeux, une morte vivante était de retour. Premièrement il lui sourit mesquinement se souvenant que la jeune femme avait été autrefois une bonne amante dominée et qui aimait se croire supérieure. Deuxièmement il se remémora qu’il l’avait laissé pour venir à la cour des miracles et se hisser au rang de maître afin d’acquérir le titre de roi des miracles. Elle n’était pas en accord avec ses ambitions et il avait du prendre la décision de tout arrêter. Voilà qui était bien lointain.

Elle n’avait pas perdu son mauvais caractère d’ailleurs elle venait de tuer l’esclave de Valentine. Ils avaient sûrement du tuer le garde en bas en vue des cries qu’il avait entendu plutôt. La jeune femme s’adressa à lui comme si de rien n’était. Elle se pencha au dessus du bureau lui disant comme elle était fière de lui jusqu’au moment ou il se prit une gifle en plein visage. Valentine fut surprit avait-elle seulement oser toucher le roi de la cour des miracles ? Le maître la toisa du regard il se leva au même moment ou elle lui dit qu’il l’avait bien mérité et s’avança dans sa direction alors qu’elle continuait dans sa lancée.

Qu’en pense tu ?

S’en était trop elle devait apprendre qu’elle était dominée au risque de perdre une alliée il préférait mettre les pendules à l’heure. Sa main se glissa sous le cou et d’un élan d’adrénaline, la plaqua contre le bureau à l’horizontale plusieurs papiers tombèrent au sol. Valentine avait changé, il n’éprouvait plus aucune pitié pour ses proies c’est pourquoi une dague était écrasé contre la trachée d’Akioa. Si l’on manquait de respect, c’était soit la mort soit une punition très sévère qu’il en coûterait.

Maintenant tu as affaire au Roi de la cour des miracles.
Nous avons unis nos corps, mais sache qu’un autre affront et je n’hésiterai pas à te tuer.
Je mérite le respect encore plus si tu désir rejoindre mon armée.


Son sourire se voulu malsain.

Tu as toujours certains réflexes, je sens ta dague contre mon ventre
Tu dois sûrement sentir ma main qui retiens ton bras également ?
Mon coup aurait été fatal je ne suis pas maître pour rien.


Valentine recula de quelques pas laissant glisser la dague sur son cou causant une coupure assez profonde. Il savait la tigresse difficilement domptable, mais ce tour de force et d’agilité devait lui avoir refroidit les ardeurs. D’ailleurs elle devrait soigner cette coupure, car elle pourrait s’infecter. Valentine contourna Akioa très lentement sourire en coin moqueur exécutant de grands pas afin de donner du caractère à la moquerie sur son visage … Lorsqu’Akioa fut sur pied, Valentine leurs dit ceci.

J’ai une mission pour vous deux et Andréa.

Valentine leur tendit le bout de parchemin qu’il avait écrit et qu’il allait poser à la patte du Corbeau. Afin de l’envoyer à Andrea

Vous ferez équipe avec cette jeune femme, elle est spéciale vous la reconnaîtrer assez facilement.

Valentine se rassit attendant qu'on lui redonne le parchemin.

_________________
--Maskarade
Clarifications brutales.



Je me sens tout d’un coup de trop.
Peut-être devrais-je m’enfuir au triple galop.
Ils se connaissent intimement ?
Je ressens soudainement un énervement.
Mes sentiments me jouent des tours.
Je ne suis pas le premier du clan à lui avoir fait la cour.
Mon maître, ma définitivement tout prit
Toute ma vie, sauf ma folie.


Ma tête s’engourdit, je suis prit d’une sensation désagréable au ventre.
Mon maître maltraite la femme qui ma pervertit, cependant elle à déjà été sienne.
J’aurais eu l’envie de répliquer l’empêcher de la tuer.
Mais d’un coup, toutes mes illusions étaient brisées.
Le peu qu’il restait de mon cœur, réduit à néant.
Sortir de la pièce me semblait le choix le plus approprié, mais je n’en eu pas la force.
D’un sens je trouve qu’elle à mérité ce qui lui arrive.
Elle a défié l’autorité suprême du Roi des Miracles.
Son adresse est inégalée, son règne assuré.
C’est pourquoi personne ne s’opposera au fait qu’il c’est auto proclamé roi.
Le sang déferlant sur le cou d’Akioa ne me fait pas sourire.
Elle à défié la loi et se doit d’être punie comme il ce doit.
À mes yeux, les membres du clan doivent apprendre le mot respect envers leur maître.
Autant nous sommes les supérieurs du garde à la grille, autant Akioa et moi même sommes sous le commandement du roi Valentine.
Nous lui devons respect et obéissance.
Les ténèbres de mon masque se posent sur elle, difficilement.
Les mots de la belle résonnent dans ma tête, ceux dits, alors qu’elle s’adressait au maître.
Elle voulait être à ses côtés à nouveau.
Je me souviens d'un sourire à mon égard, se moque t-elle de moi ?
Joue t-elle avec mes sentiments ?
Mes yeux l’atteignent, je perçois toute la rage qu'elle éprouve envers Valentine.
Je ne comprend strictement rien à ce qui se passe sous mon nez.
Je le vois tendre un bout de parchemin qu’elle s'empresse de lire.
Je fis quatre pas bien distincts.

Toc Toc Toc Toc.

Des mains d’Akioa, je prend la mission destinée à Andréa, femme que j’ai dénigrée en début de journée.
Elle ne sera probablement pas heureuse de me voir d’ailleurs.
Je lance le bout de parchemin sur le bureau, sur lequel est éparpiller un fouillit et un peu d’encre.
Je relève la tête et décide d’amener Akioa avec moi en posant ma main sur son épaule.
Je me rend compte qu’elle à trempé dans la dite encre, ses vêtements en sont imbibés.
Je la dérange en plein milieu de se qu’elle fait, mais les ordres sont dictés nous devons les accomplirs.
Je lui fait signe de me suivre.
Je compte bien m’occuper de sa blessure le plus rapidement possible, afin que l’on puisse passer aux choses sérieuses.
Mais pas ici.
Akioa
Akioa regarda droit dans les yeux Valentine sa dague prête à lui percer le ventre et la sienne prête a lui couper le cou.
Certes, il retenait son bras mais il lui restait toujours une main elle aurait bien pu prendre la boule de son fléau et lui fracasser le crâne avec, mais le manque d'air au cerveau ne lui donnerait pas la force nécessaire, elle ne pourrait que le repousser.

C'était une bagarre qu'elle perdrait à coup sur, donc la belle se contenta de le regarder devenant de plus en plus étourdit.
Valentine, n’était vraiment plus l'homme qu'elle avait connue autre fois, le pouvoir lui montait à la tête.
Aki essaya d'avaler sa salive de peine et de misère.
Tout devenu noir autour d'elle et la belle s'entêtait toujours à garder son regard furieux encré dans celui de valentine.
Son corps devint de plus en plus lourd sa dague tomba au sol e, bruit de métal qui retentit dans la pièce. LE MAÎTRE la lâcha en prenant soin de lui laisser une belle grosse blessure bien profonde a la gorge.
Akioa reprit son souffle, sa vision redevint normal et l'étourdissement ressenti partie peu à peu aussi. La belle mit sa main sur sa gorge blessée.


Haa putain il à vraiment fait ça? il a oser faire ça?

Akioa regarda sa main taché de sang et leva les yeux vers son nouveau maître, elle aurait bien voulu dire quelque choses mais rien sortait elle ne faisait que le regarder de façon haineuse avant de prendre le bout de papier qu’elle lu.
Faire une mission avec une inconnue...une femme en plus.
Aki se retourna vers Maskarade elle avait t'en envie de faire cette mission avec lui à la place, elle lui fit un petit sourire de chien battue et se retourna vers Valentine.
L'homme masqué vint alors près d'elle et prit le parchemin le lança sur le bureau et lui fit signe de le suivre.
Allait-il vraiment l'accompagner? Son cœur se mit à battre de plus en plus vite et un sourire illumina son visage.. La belle prit un moment pour se regarder elle était tacher d'encre et de sang, son sang, cela la répugna quelque peu il fut un temps, déjà bien longtemps que son propre sang n'avait pas coulé.
Avant de passer la porte, Aki jeta un coup d’œil au cadavre trempant dans une grosse flaque rougeâtre au sol.
Elle posa ses yeux une dernière fois sur Valentine. Un homme qu'elle avait autre fois aimer et qui avait tellement changé, un homme qui autrefois aimait tuer, mais qui le faisait de ces propres mains, par plaisir ou par vengeance.
Jamais cet homme ne faisait faire le travaille par les autres.
La vie laisse toujours place au changement il faut croire.
La belle ne perdit pas plus de temps à le regarder elle avait une mission à accomplir.

Désolé pour votre jeune esclave...maître...

Se dernier mot sortit difficilement de sa bouche, Aki lui fit un dernier sourire avant de disparaître tel que l’avait fait Maskarade, elle avait une inconnue à trouver afin d'aller accomplir sa mission.
Akioa emboîta le pas au masqué qui avait poursuivit son chemin. Elle tendit le bras afin de lui prendre la main et de le regarder un instant.
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