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Le Manoir

L.valentine
Valentine n’était pas du genre d’homme à maltraiter les femmes. Habituellement il les aimait, mais Akioa avait poussé trop loin la limite entre ancienne relation intime et nouvelle recrue d’un clan en plein essor. Il n’était plus son amant, mais bien son maître comme il l’était pour tous et chacun. Il commanderait ses hommes d’une main de fer. La première étape était d’éliminer les récalcitrants et tous ceux qui pouvaient se dresser contre lui. La première étape était classé en trois onglet, la mort des traîtres bien nombreux, la mort d’un noble à Paris et la mort d’une vieille connaissance qui pouvait porter préjudice au clan tout entier en dévoilant ce qui ne devait pas être dévoilé. Akioa avait finalement abandonné l’idée de se rebeller et c’est pourquoi, il avait décidé de lui laisser la vie sauve. Les doigts de Valentine lâchèrent la prise sur le cou de sa charmante ex liaison elle était sur le point de suffoquer. Il ne tenait pas à la tuer simplement lui faire comprendre qui avait le pouvoir et qui l’utiliserait à bon escient ou mauvais dans ce cas ci. Après tout, bon nombre de citoyens innocents périraient durant se règne de pure cruauté.

Il leur dit qu’ils devraient rejoindre Andréa que ça leurs plaisent ou non.Les yeux injectés de sang d’Akioa voulaient tous dire pas besoin de parler dans cette situation, il avait comprit son mécontentement. Au moins elle ne recommencerait plus à se permettre n’importe quoi. Valentine comprit également au même moment qu’elle n’avait plus aucune envie pour lui. Ses idéaux étaient tournées vers un nouvel homme. Maskarade, quel lavage de cerveau lui as t-il donc fait ? L’homme aux cheveux couleur de cendre replaçait les papiers et imbiba un bout de parchemin du peu d’encre qu’il restait sur le bureau. Akioa avait essuyer de long en large la sombre flaque avec son dos. Le roi de la cour des miracles fit signe au corbeau qui s’était envolé plus loin de revenir vers lui. De ses grandes ailes, il prit son envole jusque sur le bord du bureau assez proche pour que Valentine puisse attraper sa patte et y glisser le mot qui arriverait à Andréa d’ici peu.

Akioa s’excusa pour le cadavre Valentine ne répondit mais son regard voulait tout dire tel que celui d’Akioa un peu plus tôt. Tu ne recommenceras plus. Chose étrange, elle lui adressa un sourire, alors il en conclu qu’elle aimait toujours autant être dominée et ne pas avoir le contrôle sur ce qui lui arrivait. Pauvre petite si seulement elle savait dans quoi elle c’était embarqué, elle n’avait dorénavant plus le contrôle sur une bonne partie de sa vie. Le maître lui adressa un sourire en coin avant de les voir disparaître dans le couloir. Main dans la main… étrange pour des tueurs. Valentine s’approcha de la fenêtre tenant le corbeau dans ses mains bien fermement.

Andréa.

Il relâcha le corbeau sachant pertinemment que le message arriverait à la bonne personne. Il ne savait trop comment la personne qui l’avait dresser avait réussi à lui faire faire de telles prouesses, mais il avait réussi. Un coup d’œil par la fenêtre me donne une vue sur la rue. Aucune âme qui vive, ce quartier était devenu fantôme depuis que tous étaient en mission. Au moins il feraient quelque chose de leurs peaux. Valentine se dirigea vers la porte à son tour afin d’aller ailleurs.

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Enguerranddevaisneau
Il est des lieux où l’on reste le maître, qu’On le veuille ou non, nul roy, nul gouverneur, simplement un cinoque plus épris de violence que les autres.
Ainsi, en la cour des Miracles, le de Vaisneau était tel. Ombre fugitive parmi les manants, noble parmi la crevure, il régnait dans l’ombre, faisant profit amplement suffisant de son bordel vérolé, où quelques uns de ses hommes s’amusaient à pourfendre les courageux. Tous, par un malheureux coup du sort, lui devait des comptes, et tout ce qui se passait en les venelles mal famées lui revenait aux oreilles.
Personne n’avait l’identité du puissant qui pourtant les menait par son argent. Personne ne savait qui il était, lui qui pourtant, parfois, sous la lumière blafarde de la lune se recouvrait d’une pelisse sombre, pour venir rechercher ici-lieu son lot de sang.

Ainsi, quelle fut sa fureur quand il sut qu’un clan, fraichement créé, tentait de lui faire concurrence. Il se devait de mettre fin à cette utopique clandestinité au plus vite, c’est pourquoi, accompagné de son sempiternel homme de confiance, Rachid dit Marteau puissant, il prit route du nouveau quartier dominé par le manoir des Basiliks.
Chaudement couvert d’une cape de laine, toque doublée de fourrure sur sa pimpante chevelure d’or, il parcourt la rue de son pas lest et vigilant, portant de temps à autre un mouchoir doublé de soie –seul atour apparent de sa richesse- à ses lèvres. Non point par inconvenance, mais par nécessité, celle d’une toux acre qui lui faisait cracher de temps à autres quelques gouttes de sang.
Il portait à sa ceinture une dague effilée à souhait, qui lui serait, il le savait, en cette douce nuit, profitable.

Voila que les grilles du manoir se dressaient devant lui, annonciatrice de son arrivée au lieu dit des basiliks. De saisir un chaland passant par là par le col pour le coller avec une hargne sans équivoque contre la grille
.

-Va me cherche celui qui croit gouverner ici-lieu, et prestement, où je jure qu’une fois finit avec toi, même ta mère ne saura te reconnaitre.

Ainsi il fut fait, ainsi, l’homme se chargeât d’aller cherche le Valentine, tandis que Rachid, dans le dos de l’éphèbe, portait une main ferme à son marteau, guettant partout de son regard accoutumé aux bouges des miracles.
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L.valentine
Valentine descendait les marches une à une, sur son visage, ce lisait une confiance sans faille. Une attitude hautaine voir même dégoûtée, un homme était entré dans le manoir il n’y avait à peine qu’une minute de cela, il n’en sortirait plus. Il était au courant de tous ce qui se passait à la cour des miracles étant donné son ancienneté ici lieu et pourtant là tête du gamin le laissa perplexe. Un autre noble qui s’amusait à jouer au Caïd. Il puait le faux cul à plein nez, irrespectueux, noble et complètement fou de poser les pieds en plein territoire ennemi à coup sûr un homme impatient qui ne ferait pas long feu en cette cour des miracles. Valentine ce posait la question suivante… mais pour qui diable ce prenait-il ? Le maître Basilisk arriva au niveau des hommes poussant du pied, le cadavre du portier devant la grille au passage.

Valentine était un maître dans l’art de tuer, il n’était pas chef pour rien. Deux hommes n’étaient pas grand chose face à ses talents. Il n’était pas immortel ou infaillible, mais cela prendrait beaucoup plus qu’un simple face à face pour le tuer. D’ailleurs, il avait une carte ou deux dans sa manche, qui dissuaderait l’homme de faire quoi que ce soit, s’il tenait à la vie. Son sourire moqueur, devait le laisser comprendre qu’il ne faisait pas le poids. Intimidant de par son silence, Valentine décida de prendre la parole de façon efficace.

Je dois vous prévenir que l’homme sur le toit, derrière vous, ne ratera pas sa cible à bout portant.

Valentine sortit de l’enceinte de son manoir posant un regard de droite à gauche rapidement pour s’assurer que personne ne lui tendrait d’embuscade. Certain que sa sécurité n’était pas en danger sur le sol, comme dans les airs, il se plaça vis à vis des hommes qui ne semblaient vouloir rien de bon. D’une voix hautaine prenant ses aises, main droite sur son sabre pendant à sa ceinture et main gauche sur l’une de ses dagues de lancé accrochées en bandoulière à son torse. Il leurs dit.

La flèche bat la masse, je me garde le rachitique pour la fin.

Douce menace qui j’espérais ferait comprendre à l’homme en face de moi qu’il n’avait aucune chance tant sa situation était mauvaise. Étant donné le fait qu’il n’était pas entré à l’intérieur envoyant un laquait me chercher…il n’était pas une recrue l’on ne faisait pas déplacé le maître pour rien les recrues venaient à lui ou lui- même envoyait des recrues les chercher. Cet homme était là pour d’autres motifs.

Vous croyez pouvoir vous promenez ici sans avoir d'ennuis ?
Vous n'êtes qu'un idiot, je vous conseillerais donc de dire ce que vous avez à dire, le plus rapidement possible et sans vous arrêtez. Je n'ai pas de temps à perdre avec des enfantillages.


Ce n’était pas tout, mais de sombres desseins étaient entrain de prendre forme. Il devait rejoindre ses recrues dans les plus bref délais afin de se délecter de la victoire et leur montrer ce dont un maître, un leader d’hommes était capable d’accomplir. Il ne bougeait pas prêt à lancé une dague à bout portant tout comme l’archer. Valentine ne connaissait pas totalement le potentiel des deux hommes, mais il savait qu’en cet affrontement ci, ils ne pourraient pas s’en sortir, s’ils en venaient à la violence. À vrai dire, il aurait du se débarrasser de ces insectes dans la minute même, cela lui aurait évité des ennuis supplémentaire. Quoique si ils demeuraient aussi peu stratège et impatient que dit-il ... impuisant ils ne seraient réellement pas un ennuis... tout au plus un amusement.

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Yessenia
Une ombre assassine se projeta sur les dalles salles et puantes de la Cours des Miracles. C’était mon ombre. Elle respirait le sang et la souffrance, mais pas la mienne. Je pénétrai tout juste sur le Territoire des sans noms, des sans familles, des sans âmes. Je revenais de ma mission, avec toujours sur mon visage et mes mains ces taches de sang qui tenaient lieux de preuve de ma rencontre avec le Cardinal St-Pierre. Après avoir fuie la carriole, j’avais pu reprendre mes effectifs tels que mon sabre et mes vêtements, mais je n’avais pas pris la peine de me changer. Je ressemblais donc à une de ces médiocres nobles, me promenant dans les ruelles des Miracles maculées de sang et transportant quelques sacs, dont un orné d’un motif ensanglanté. Ma mission s’était résolument bien déroulée, j’avais encore la gorge qui portait les traces des pattes d’un des chiens de garde du Cardinal, mais ce fut tout.

J’observais cette ombre alors que je marchais en direction du Manoir pour aller porter mon butin. À ses cotés, une autre ombre s’y joignit, d’une allure bien plus imposante, bien plus solide. En effet, l’homme marchant non loin de moi avait tout sauf l’allure d’un gentilhomme de la cour de Paris, où cérémonies somptueuses et ambiances chaleureuses accompagnent habituellement ces personnages. Non, au contraire, il était le genre d’homme qui faisait fuir ces avortons. Cette simple pensé me fit apparaître un rictus d’amusement sur mon visage. Lui ne passant pas inaperçu et moi qui avais réussie jusque là malgré mon accoutrement, marchions proches l’un de l’autre, trop proche d’ailleurs. Il m’avait suivie et il avait tenté de me rattraper.

Il m’aborda impertinemment, me demandant qu’est-ce qu’une petite « chose » fragile comme moi fabriquait à la cours des miracles. J’étais toujours de dos lorsqu’il m’adressa ces quelques mots. Je me retournai brusquement, laissant tomber ce que je tenais et brandissant désormais mon sabre sous son menton. Je fus heureuse de voir son expression de lion éméché, avec son air fier et ses manières rudes. Je le fixais effrontément dans les yeux. Je l’avais pris pour un garde Français qui avait du me suivre après ma course dans les rues lumineuses de Paris. Devant moi cependant se tenait un mercenaire, je pouvais le dire aux balafres sur ses bras et son visage, à son énorme épée à sa ceinture, à ses muscles qui le faisaient passer pour la pire des brutes et finalement à son absence d'uniforme. Ma robe qui dévoilait toutes mes courbes l’avait invariablement trompé : il m’avait pris pour une noble, et voyant comment il m’avait traité, il ne devait pas beaucoup les apprécier. Sur ce point nous pouvions nous entendre. Cependant, me traiter de la sorte, il n’allait pas gagner sa cause. Je pus voir qu’il changea aussitôt d’attitude face à ma réaction. Ce sauvage décida de dévoiler son jeu : il connaissait Valentine, même qu’il faisait partie du clan depuis des années. Il avait été invisible pendant plusieurs années pour des raisons qu’il ne me révéla pas. Je m’en foutais éperdument, tout ce que je voulais c’était donner ce que contenait le sac à mon Maître et qu’il m’accepte définitivement dans le clan. Son impertinence quant-à la manière dont il m’avait adressé la parole aurait pu lui couter la vie, cependant, Valentine avait besoin de main d’œuvre dans son clan et il devait être un homme de confiance, considérant le fait qu’il n’ait pas été sur la liste des traîtres.

Toujours en maintenant mon sabre sous son cou, après avoir maintenu le silence assez longtemps, je lui dis avec mon accent et un regard de haine :

Je fais partie du clan Basilisk aussi,

Je continuais à le fixer sans retenue, je baissai néanmoins mon sabre et enchaînai :

Je m’en vais retrouver le Maître.

Sans attendre une réponse, je ramassai les sacs que j’avais laissés tomber et je me mis en marche vers le Quartier Général. Je pus voir son ombre se joindre à la mienne; c’était ainsi qu’il avait décidé de me suivre dans les ruelles jusqu’au Manoir.

N’étant pas du genre à parler, le trajet se faisait plutôt silencieusement. Il n’échangeait pas non plus et c’était parfait. Nous arrivions presque au Manoir lorsqu’ au loin je pus apercevoir des silhouettes inconnues. Devant les portes se déroulait une scène qui éveilla soudainement mon instinct assassin. L’un d’eux échangeait avec mon maître, son attitude semblait hostile. Je pris le temps d'échanger un contact visuel avec mon suivant, en désignant les personnes qui se tenaient devant les grillages. Il m'avait compris. J’avançai donc lentement vers eux, pour ne pas attirer l’attention et pour pouvoir intervenir si la situation tournait en faveur des intrus. Ma main gauche prête à saisir ma dague, ma droite prête à saisir mon sabre, il ne restait plus qu’à attendre que l’inconnu commette son ultime erreur.
Ocatherine
"There's a hole in the world like a great black pit
And the vermin of the world inhabit it
and its morals aren't worth what a pig could spit
and it goes by the name of London.

At the top of the hole sit the privileged few
Making mock of the vermin in the lower zoo
turning beauty to filth and greed...

I too have sailed the world and seen its wonders,
for the cruelty of men is as wonderous as Peru
but there's no place like London!"


Quelle heure est-il maintenant? Pourquoi cette lune argentée éclaire toujours les pas d'une rouquine qui à trop vouloir sa libertée l'a retrouvée un peu trop vite. Elle avait tout aupres de lui, les draps chauds, la chambre de bonne composition, un peu d'attention, un domaine ou être protégée, mais non il à fallut qu'elle gache tout, ne supportant pas de se sentir prisonnière...On dit que la libertée peu etre arrachée, mais quand on y gouté toute sa vie , en perdre cette saveur delicieuse et epicée c'est comme manger de la nouriture incipide, plus d'envie, plus de plaisir, les papilles ne sont plus exitées, l' existence devient morne, voila ce qu'est pour la rouquine une vie sans libertée...

Les ruelles sont sombres, poisseuses, les relants affreux des odeurs de pourritures et de macabés en decomposition ne derange plus la belle, ça fait deja une semaine qu'elle est retournée à sa vie de sauvage, qu'elle fuit à nouveau les gens, qu'on la traite encore et toujours de "sans nom". Pour lui elle etait belle, il la respectait, tout gaché voila ce qu'elle à fait. La robe est rapiécée et pourtant elle à gardé son corset celui qu'il lui à offert, serré1 lui donnant une taille de guepe et faisant ressortir sa poitrine naissante et laiteuse...Paris...la ou elle à decouvert les affres de la luxures, Paris...Ville de tous les pêché, de toutes les depravations et de toutes les horreurs possible et immaginable, Paris...la ou la racaille se fait la plus presente...

Le ventre de la jeune se emt à gargouiller, 18ans, juste ça et toujours aussi seule, ce besoin de libertée la tue, elle s'imagine ne jamais pouvoir s' attacher, impossible qu'une sans nom, un enfant du diable puisse un jour trouver quelqun qui s'interesse à elle de manière peu malsaine, non elle est l'objet de brimades, de colères qu'elle ne comprend pas. Perdue et toujrous aussi belle , elle continuera à arpenter les rues degeulasses de la ville, ignorant les cris qu'elle entend, les gemissements aux coins des rues la ou les donzelles se font payer pour leur croupe abimée, non elle ignore tout ça et cherche une etale..

Objet du desir la droit devant elle, une mansarde, devant celle ci des caisses en bois contenant peu être quelques précieuses victuailles... avec un peu de chance elle trouvera quelque chose à manger en passant par derrière, reduite à faire les detritus, comme avant. Le passé vous rattrappe toujours , pour la rouquine c'est à coup de pied dans la tronche ...discrète et rapide elle glissera dans la ruelle adjaçante, se calant derrière la bâtisse elle se mettra à farfouiller, elle entend bien quelques voix masculines mais les ignore pour l'instant...seule une chose compte , subsister...

hrp: "London" De Sweney todd (à modifier en "Paris" pour ce texte)
"Il ya un trou dans le monde comme une grande fosse noire
et la vermine du monde y habitent
et de ses mœurs ne valent pas ce un cochon pourrait cracher
elle porte le nom de Londres.

Au sommet du trou s'asseois quelques privilégiés
Faire maquette de la vermine dans la partie inférieure zoo
tourner la beauté à la saleté et la cupidité ...

Moi aussi, j'ai navigué dans le monde et vu ses merveilles,
pour la cruauté des hommes est aussi merveilleux que le Pérou
mais il n'y a aucun endroit comme à Londres!"

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Extrait de Seul le silence
[ Roger-Jon Ellory ]
Dante.tommaso
La cour… Peu importait sa vie, peu importait le temps que l’on mettait à la construire, on y revenait toujours. Et Dante ne faisait pas exception à la règle. Il y avait gouté, il y avait trainé ses frusques à plusieurs reprises, choisi d’y passer des moments dans des tavernes sombres et sans nom où seules des rencontres hasardeuses primaient, il y avait pris du plaisir et sentit palpiter son cœur face au danger ambiant, il y avait parcouru les ruelles tard dans la nuit à la recherche de ce sentiment qui lui arrachait cette joie de vivre qui le caractérisait si bien… Nulle part ailleurs il avait su ressentir la caresse de cette dangereuse inconnue… atmosphère propre aux lieux qui mettait le Vénitien dans tous ses états et le laissait enfin être lui-même, aujourd’hui il y revenait… encore.

Chaque épreuve dans la vie était une étape de plus à franchir pour grandir disait-on, chaque épreuve était pour Dante une façon de se sentir vivant. Sa vie, depuis qu’il avait élu domicile dans ce Royaume, ne correspondait plus vraiment à celle qu’il avait toujours vécu jusqu’à maintenant. Un commerce de contrebande qui marchait plus ou moins bien, des rencontres sans lendemain, une famille qui finalement n’avait pas vraiment sa place dans sa vie parce que tous autant qu’ils étaient, les membres ne se connaissaient pas assez pour prendre le temps de s’intéresser aux autres… Dante ne se reconnaissait qu’à moitié, sa vie manquait simplement de piment pour pouvoir enfin le rendre heureux...

Une longue cape noire posée sur ses épaules, la capuche rabattue sur sa tête cachant la moitié de son visage, Dante avançait dans le dédale des ruelles de la cour des miracles. Un sourire vint flotter sur ses lèvres alors qu’il se souvenait avec exactitude de sa première venue, plusieurs mois plutôt, lors de son entrevue avec une blonde tatouée. Maintenant c’était une autre rencontre qu’il recherchait, c’était un autre genre d'activités à laquelle il aspirait… Il avait entendu parler de certains clans qui avait élu domicile à la cour des miracles et surtout celui des Basilisk… Quelques langues s’étaient déliées doucement, permettant au Vénitien d’en apprendre un peu plus sur celui qui le dirigeait d’une main de Maitre et par un soir de solitude, il l’avait rencontré au détour d’une taverne. Une adresse griffonnée sur un papier à la va-vite, une invitation lancée, Dante n’avait pas eu besoin de plus pour prendre la décision de s’y rendre.

Et c’était ce qu’il s’apprêtait à faire. La solitude était sa compagne ce jour-là et Dante espérait que bientôt il arriverait à destination. Louvoyant de ci, de là dans les petites ruelles parfois grouillantes d’activité, rarement sans vie, Dante entendit quelques bruits, des voix… Sans doute arrivait-il à destination où du moins il s’en rapprochait. Ralentissant malgré tout son allure, une main se glissant sur le pommeau de son épée sous la cape noire, Dante longea un mur s’approchant doucement d’un autre son qui lui parvenait d’un peu plus loin que là où il se trouvait. Le Vénitien s’engouffra dans le passage avec conviction fronçant légèrement les sourcils. Là, devant lui se trouvait une forme qui semblait fouiller. Prenant appui sur le mur de pierre d’une maison, ne bougeant pas le moins du monde durant quelques instants, Dante cherchait à savoir ce que cette personne cherchait à faire… Voler, se nourrir, chercher un trésor dans les bas fonds de Paris ? …. Sourire en coin, sourcil levé, le Vénitien ne tarda pas à élever la voix.


- Un petit coup de mains peut être ?

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Ocatherine
*La solitude est une drogue, un narcotique ; elle se répand dans les veines, dans les nerfs et les muscles ; elle s'arroge le droit de posséder votre corps et votre esprit. L'isolement et la solitude sont des murs.

Le temps passe si vite lorsque l'on est bien, elle avait tout, des proches, un foyer, une vie meilleure, de belles toilettes, son attention parfois, que lui fallait t-il de plus pour se sentir bien, pourquoi elle n'est pas parvenue à s'intégrer dans ce petit Bolchen qui n'attendait que sa rédemption, pourquoi vouloir fuir, toujours cette même idée en tête, cette saveur manquante, ce gout insipide, ce manque de liberté. Tout elle à tout lâché pour ça, parvenant même à se faire détester de l'homme qui l'a sauvée du trépas, non la vie est mal faites, à trop vouloir être humaine on se perd...parfois.

La fuite fut violente, rapide, excitante, ce gout du risque qu'elle pouvait enfin retrouver lorsqu'elle parcourrait les ruelles, sa robe de bonne facture maintenant rapiécée dévoilait le galbe de ses jambes fusellées, flammes vacillantes que constituait sa chevelure dans les rues de Paris. Elle à couru ça oui, pour fuir qui ou quoi? Elle même surement, cette image qu'elle ne peu accepter, les cris, les vociférations qui la terrorisait avant l’enivre maintenant, passé retrouvé, la ville sale et bruyante, tout lui reviens, trésor qui se trouve enfin au creux de ses mains délicates, plus rien ne compte plus que la liberté...

Bel oiseau en cage elle ne pourrait pas l'être, toujours besoin de voler plus loin au sens propre du terme comme au figuré, la fuite régie sa vie, pas d'attache, pas d'amour, pas de tendresse, seule comme toujours. Comme il se dit souvent mieux vaux être seul que mal accompagné, c'est ce que pense la rouquine, jamais Ô grand jamais elle ne pourra être bien accompagnée, se lier peu être, amitié , amour, tout ça est si abstrait, comme une magnifique peinture trop onéreuse qu'on ne pourrait que caresser du bout des doigts, le lien, inexistant et pourtant elle vie.

Il est tard maintenant, la nuit est bien avancée, une nuit de pleine lune, ce faible halo argenté éclaire la ruelle alors que les mains si délicates fouille les immondices dans l'espoir de trouver pitance, mais rien les chats et autres bestioles des villes on déjà tout dévoré...un rat ou deux lui cours entre les jambes, contrairement aux autres femmes elle n'a pas peur, c'est sa vie ça, la rue. Dans toute sa noirceur, dans la pénombre des maison, dans les lueurs des lanternes, partout ou elle peu se frayer un passage elle y sera. Seulement ce soir la, la solitude n'est pas de mise, une voix grave se fait entendre, la belle se fige, la tête tourne vers l'inconnu, prunelles émeraudes qui le fixe, étrangement lumineuse parmi sa chevelure hirsute qui parait ébène à cette heure de la nuit. Elle n'avance pas, le corps gracieux se tourne, féline et souple elle le détaille, la tête se penche sur le côté, qui est cet encapuchonné? Sa dextre descend à sa taille pour n'y trouver que le nean, sa dague elle ne l'a plus laissé en souvenir au Judas...elle déglutie et se décide à répondre, voix étonnement grave au timbre presque suave tant sa voix est cassée, visiblement elle n'aime pas parler ou en à tout simplement perdu l'habitude, c'est tellement facile de se murer dans le silence :


- Elle ne cherche que de quoi subsister, si cela est un soucis pour vous alors elle partira, elle ne cherche pas à mal

Hrp: Seul le silence [ Roger-Jon Ellory ]

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Extrait de Seul le silence
[ Roger-Jon Ellory ]
Dante.tommaso
Se décollant du mur contre lequel il avait pris appui, Dante observa la jeune femme un long moment comme si rien n’avait d’importance autour d’eux. Oubliant la rue, oubliant la cour des miracles, oubliant le danger latent, l’œil habitué à détailler les gens, le Vénitien nota le moindre détail provenant de la jeune femme qui lui apparaissait dans la pénombre de la ruelle. Le visage paraissait bien agréable, encadré d’une longue chevelure, les formes semblaient joliment dessinées et enfin, elle osa même lui parler. Et à cet instant, la surprise fut de taille. Voilà que la jeune femme s’exprimait comme si elle parlait d’une tiers personne. Dante fronça les sourcils. C’était la deuxième fois qu’il croisait quelqu’un qui causait ainsi. A croire que la folie guettait bien du monde dans ce royaume.

Prenant un air détaché, le Vénitien fit un pas dans la direction de la rouquine, relâchant ses doigts du pommeau de son épée avec lenteur. Elle ne semblait pas représenter un danger immédiat bien que dans ce quartier, tout pouvait être possible, il le savait que trop bien. Certaines rues étaient de véritables coupes gorges et tout ça pour uniquement quelques piécettes parfois. Prenant une profonde inspiration, le Vénitien se stoppa à quelques pas de la jeune femme.

- Ce n’est pas ici que tu trouveras à manger… et je ne suis pas certain que fouiller les détritus soit une activité des plus fructueuses…. Tiens prends ça et paie-toi un repas dans une taverne… au moins ça te remplira le ventre pour cette nuit !

Dante lui tendit quelques écus, suffisant pour qu’elle puisse s’alimenter convenablement au moins aujourd’hui. Le reste il s’en foutait complètement et ne cherchait même pas à prolonger la discussion. Dante avait d’autres chats à fouetter. D’ailleurs, se rendant compte qu’il avait assez trainé et qu’il lui fallait quitter ce lieu pour se rendre jusqu’au manoir des Basilisk, il dépassa la jeune femme, continuant sa progression lente. Attentif, ses yeux fouillaient les alentours pour éviter le moindre danger qui pourrait surgir et ainsi s’assurer qu’il n’était pas suivi. Les rencontres pouvaient s’avérer plus néfastes que profitable… à voir…. Mais plus tard, bien plus tard, après avoir rencontrer Valentine, le Maitre du clan…
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Ocatherine
Comme tu me plairais, ô nuit ! Sans ces étoiles
Dont la lumière parle un langage connu !
Car je cherche le vide, et le noir, et le nu !

Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles
Où vivent, jaillissant de mon œil par milliers,
Des êtres disparus aux regards familiers.


La rouquine restait al tout au fond de cette ruelle sordide, jusqu’à elle parvenait les relents répugnants des odeurs de la ville, de la viande décomposée, des cadavres surement planqués dans quelques coins bien dissimulés, des parfums muscé cherchant à masquer les odeurs atroces de la ville, car oui ce genre d'endroit n' est pas réputé pour ses fragrances délicieuses, ces rencontres classieuses et précieuses. Non la cour des miracles est réputée pour ses rencontres malsaines, mauvaises, vil et violentes, les parties de cartes ou les gens perdre bien plus que leur bourse, les femmes de joies à tous les coins de rues et bien d'autres choses qu'on ne pourrait citer sans risquer d'y perdre son âme.

Elle décoléra son corps du mur avec une souplesse étonnante, prunelles émeraudes qui fixe l'homme qui lui fait face, plus rien ne compte mis à par cette vision, cette personne qui lui parle, il s'approche même d'elle. La belle se retiendra de fuir, elle s'y apprêtait pourtant mais il avancera une main de dessous sa cape, lui tendant quelque écus, vivement elle place sa dextre sous celle de l'homme et récupéré le précieux présent. Elle le fixe avec un étonnement certain, pourquoi il l'aide, pourquoi il ne la fuit pas, il ne la traite ni de monstre, ni de créature du sans nom. Non il l'aide aussi fou que ça puisse lui paraitre, elle refermera son poing sur les piecettes et n'aura pas le temps de le remercier qu'il aura déjà tourné le dos se dirigeant à grand pas vers le fond de la ruelle.

Rester la et benir elle ne sait qui pour cet acte de bontés, ou le suivre et le remercier lui même de vive voix? La seconde option étant bien sur celle que choisis la jeune femme, elle se fait ombre, rapide et discrète dans la pénombre de la nuit, elle évite les lanterne et tout point de lumière, le suivant lui à quelques mètres seulement, prés des murs, elle longe sur la pointe de ses petits pieds nus, elle doit le remercier coûte que coûte...
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Extrait de Seul le silence
[ Roger-Jon Ellory ]
Ziou
Disparue, la Ziou.
Comme toujours.
On ne sait pas où elle est, ce qu'elle fait, quand est-ce qu'elle daignera repointer le bout de son mignon petit nez retroussé.
L'instable, depuis le carnage des venelles entre Saint-Denis & Mondétour, a tout bonnement disparu. Échappée. Évaporée.
L'enfant s'est faite ombre pour mieux revenir.
Comme toujours.

L'entrée n'a pas été spectaculaire, pourtant. Un Lévrier croisé au détour d'une ruelle, une grille ouverte & un muret en guise d'assise.
Elle n'a même pas daigné pousser les portes lourdes du Manoir. Si le Maître est là, il attendra qu'elle lui ait trouvé un cadeau.
Elle est comme ça, la belle. Elle ne revient pas sans offrir à son Roy une tête digne de ce nom, fraîchement tranchée, encore dégoulinante.

Alors en attendant, les doigts fins & crasseux de l'enfant s'appliquent à nettoyer, à l'aide d'un chiffon pisseux, le tranchant de sa hache. Passe-temps comme un autre, en espérant tout de même qu'une chair fraîche fasse bientôt son apparition, l'arrachant par la même à son ennui naissant.
A Leur ennui naissant.

Les émeraudes tendres se lèvent vers le Lévrier, plus profondément enfoncée dans l'obscurité des murs protégeant le domaine.
Pour sûr, Folie n'est pas seule à être en manque de sang.


- Lévrier.. entends-tu.. les égarés..

La lippe ronde se clôt au dernier mot, regrettant presque d'en avoir trop dit, de s'être trop forcée à construire une phrase pleine.
La rousse enfant se redresse, ses trop longues cadenettes rousses claquant au bas de ses reins. Les doigts hyalins rajustent le lacet ceignant son front tâché de crasse, & viennent lisser les plis d'un jupon déchiré à la couleur indéfinissable tant il est sale.
Les bottines claquent, résonnent sur les pavés garnissant l'entrée du Manoir Basilisk, alors que le visage juvénile & poupon de la Ziou se dessine sous la lumière faiblarde d'un rayon de Lune.
Sourire aux lèvres & hache à la main, la Frêle est prête à les accueillir comme il se doit.

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--Lady.s


[La Folie se met à l'ombre ... Puis frappe]

Le Lévrier observe les émeraudes face à elle,plus tendre que sa tendre.Lady,est vêtu de son habituelle cape,aspirant l’obscurité,par sa couleur sombre.Tenu de chasse,oblige,à armes,chemise longue et bottes montante.Chasser,l'enfant rousse le propose.Les dents se dévoile sous la capuche,masquant son identité,et sa voix,semblable à du velours,répond :

"- Oui,j’entends"

Déjà,sa main est armé de la dague.Les yeux turquoise de la Folie l'emmène ... Elle est encore dans l'ombre,lorsqu'elle remet dans ses cheveux de blé,la mèche qui,dépassait du capuchon.Douce folie,lorsque tu me tien,douce folie,transforme moi,douce folie,fait apparaître la mort.La Lady,sait qu'elle n'échappera pas au sang ... Elle préfère tuer proprement,mais le liquide visqueux,fait le bonheur de la Frêle Flamboyante.Les turquoises se posent quelques instants,sur la hache,fraîchement nettoyer,qui parait si lourde,comparé à l'enfant qui la tien.Sa propre hache est à sa hanche,son terrible arc et son carquois,dans son dos.Aucune flèches d'ébène,ne sera tiré ... Pour l'instant.

Rodrielle
    « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » de Alain Monnier



Des allers-retours au manoir des Basilisk, elle en faisait l'italienne. De débauche en débauche, elle déambulait dans la Cour, évitant ces temps-ci sa maison et sa famille, fuyant les responsabilités, fuyant l'amour, fuyant la vie sérieuse qui l'attendait. Elle avait juste du mal à s'habituer à ces nouveautés et partait dès que possible, sans prévenir, vers des endroits plus obscurs... Plus "elle". Et pendant ces moments de liberté, la Tatouée fréquentait alcool et drogues à foison, la rendant pâle, presque camée. Un physique difficile à cacher, qui la rendait plus prédatrice que jamais. Une personne à éviter, en somme.


Cette semaine-là était une semaine comme ça, où elle avait dit à Fralis et Elouan qu'elle avait un long contrat pour pouvoir partir. Elle avait rejoint sa chambre au manoir des Basilisk, avec pipe, Opium et cetera. Elle avait passé plusieurs jours enfermée, dans la pénombre comme une pauvre junkie. Ce n'est que le quatrième ou cinquième jour (elle avait perdu toute notion du temps) qu'elle décida de sortir dehors. Le Manoir était calme ces derniers temps, et même Valentine se terrait elle ne savait où. Peut être même personne ne la savait présente icelieu, qui sait ?

La Corleone avait donc quitté le manoir, cachant ses yeux cernés éblouis par la lumière extérieure. Il était difficile de retrouver une vie normale après quelques jours de séquestration... Puis, une fois habituée, elle avança, quitta le jardin et se promena dans les ruelles de la Cour des Miracles - côté Basilisk. Elle ne remarqua évidemment pas sa nièce et le Lévrier assises sur un muret, vagabondant plutôt comme un fantôme aveugle qu'une femme fière comme à son habitude. Ce n'est lorsque d'autres pas que les siens résonnèrent dans la ruelle que l'italienne releva la tête. Tiens. Un sourire s'esquissa au coin des lèvres de la Tatouée qui s'arrêta net, observant avec plaisir le brun qui s'avançait vers elle inconsciemment.

Ma che fa un bello italiano qui ?

Un sourire, un regard qu'elle souhaitait charmeur, puis l'italienne regarda la jeune femme qui suivait Dante avant de retourner son regard sur ce dernier. Il était toujours aussi séduisant...

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Dante.tommaso
Le Vénitien avait continué sa route sans même prêter attention à la jeune fille qui le suivait. Après tout, des vagabondes, des paumées, il y en avait plein les rues de Paris et d’ailleurs alors une de plus ou pas… Il avait fait sa bonne action de la journée, il lui avait offert quelques écus pour qu’elle aille se nourrir ailleurs que dans ses pattes c’était là la fin de l’histoire.

Quelques enjambées plus loin, le manoir des Basilisk se dressait fièrement dans le quartier. Nul besoin d’être du coin pour savoir qui rôdait ici, de toute manière il savait très bien pourquoi il y avait mis les pieds. Inspiration profonde, son regard déjà était attiré par d’autres ombres qui semblaient être comme chez elles… Sourire dissimulé mais Dante n’en pensait pas moins. Mais même pas un sentiment de crainte venant l’étreindre, juste l’envie de continuer qui le bousculait un peu plus fortement. Et soudain, là devant lui, une blonde. Et pas n’importe laquelle. Il la connaissait, même très bien, et se souvenait encore du vin qu’ils avaient partagé. Pourtant, Dante fronça les sourcils en détaillant la silhouette de cette femme qui des semaines plus tôt l’accueillait dans sa famille comme un prince…


    Tssss Rodrielle… je connais cette pâleur pour l’avoir vu à maintes reprises sur les gens que j’aimais… Ne me dites pas que vous aussi vous avez plongé dans ce semblant de paradis… N’êtes-vous pas heureuse de votre enfer dans lequel vous puisez l’essence même de votre existence ?


Dante ralentit légèrement son pas et vint lentement passer son bras autour de la taille de la tatouée, tout autant pour la soutenir que pour se rapprocher d’elle. Rodrielle étant une femme que Dante admirait, il ne perdait jamais l’occasion de le lui montrer.

- Bella signora, che sorpresa !

Le geste de Dante était rassurant et bienveillant, sans quiproquo et il plongea son regard azuré dans celui de la Tatouée.

- Il me semble que cela fait une éternité que je ne vous avez vu Bella… et vous savez comme vous me manquez rapidement…

Puis doucement, il rajouta en penchant son visage près de son oreille, simple murmure au souffle chaud.

- Ceci dit, je suis ici pour voir le maitre des lieux… Je ne vais pas vous apprendre que les âmes sombres sont toujours à la recherche de frémissements afin de les sortir de leur triste quotidien…

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Rodrielle
L'étreinte est acceptée sans difficulté. La Tatouée se laisse attraper et s'approche même, se sentant étonnement soulagée. Pourquoi son corps était-il si frêle ? Si faible, même ? La drogue commençait à dangereusement s'infiltrer dans ses veines et lui apporter ses effets les plus néfastes. Elle sombrait sans s'en rendre compte, ou plutôt sans s'en soucier. Qu'importait ce que son corps subissait, pourvu que son esprit soit libéré.

Une main se posa alors sur l'épaule de Dante. Elle écouta ses paroles ponctuées par son bel accent natal avec un sourire. Entre eux était rapidement née une sincère amitié qu'ils ponctuaient tous deux par un jeu de séduction sans pour autant dépasser les limites de leurs raisons. Pourtant, il s'agissait d'un très bel homme que l'italienne aurait pendant un temps séduit jusqu'à l'amener chez elle. Mais plus maintenant. Peut être tenait-elle trop à cet ami pour détruire leur amitié dans une couche...

Ah ! Vous m'avez manqué aussi ! Avec vous, c'est tout l'Italie qui apparaît sous mes yeux.

Puis les paroles se firent plus discrets. Voilà donc la raison de la venue du commerçant à la Cour des Miracles ! La Corleone haussa les sourcils, étonnée par cette nouvelle. Et une fois encore son regard se porta vers la donzelle derrière lui. Sur le même ton, donc, elle répondit ;

Et bien, bienvenu chez les Basilisk ! Et ton amie souhaite-t-elle rejoindre nos rangs aussi ou est-ce une offrande pour Valentine ?

Parce qu'il y en avait une, rousse, folle, Corleone, qui souhaiterait certainement bien n'en faire qu'une bouchée.

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Ziou
La blonde passe devant les yeux intrigués de la Ziou qui, la hache sur l'épaule, se contente de pencher légèrement la tête de côté. L'étreinte est observée d'une moue pincée, avec cet air d'enfant frustrée à qui l'on refuse un jouet.
Les amis de nos...


- Amis ?

La rousse enfant s'est avancée d'un pas, ses émeraudes rondes détaillant le brun comme pour constater sa valeur.
Un regard est jeté de la même manière à la rouquine traînante, avant que ses sourcils ne se haussent pour interroger la blonde.


- Lui, Corleone ?

C'est qu'elle s'en souvient, la poupée rousse, comme si c'était hier, de la dernière réunion des Corleone. Et il y était, sans doute aucun, parce que Folie a beau ne pas avoir toute sa tête, sa mémoire n'est par rien altérée.
Elle n'attend pas plus longtemps la réponse pourtant, préférant s'approcher de la rouquine, lui tournant un instant autour, la reniflant comme un loup affamé, avant de claquer la langue d'insatisfaction.
Elle aurait préféré meilleure offrande.

Les épaules sont haussées, la hache glissante remontée sur l'épaule, & la joue de la blonde effleurée d'une senestre délicate.
L'instant est fugace mais lourd de sens. C'est que le teint blême & la tenue lâche de la Corleone n'a pas échappée à la sanglante folle, & c'est donc tout naturellement que la Ziou se permet une de ses trop rares marques d'affections.
Et de dépasser le Lévrier, disparaissant dans l'enceinte du domaine en lâchant d'une voix suave :


- Maître doit.. être prévenu.. des invités..
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