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[RP] Du limousin à la Champagne - étape 1 le BA

Mariealice
Alors qu'ils auraient dû être déjà à Sainte Ménéhoulde, ils avaient dû faire demi-tour d'urgence.

La suite avait été houleuse et décriée, moult tensions et nerfs à vif et le départ avait été un soulagement certain.

Le convoi s'était ébranlé deux jours auparavant et avait laissé derrière lui la capitale limousine pour traverser ensuite Ventadour, son lac et son léviathan et arrivait en vue des terres du Bourbonnais Auvergne.

Les enfants dormaient dans le coche en compagnie de la nourrice et de Flaiche tandis qu'elle cheminait devant, montée sur sa jument.

Elle se souvenait de sa dernière visite en ce duché, alors qu'elle allait avec quelques nobles en Franche Comté, pour ramener un des leurs. Mission avortée puisqu'ils étaient arrivés trop tard et que Bralic était mort, tombé sous une multitude de coups.

Cachée en grande partie par son éternelle cape de voyage, bien trop grande pour elle mais à laquelle elle tenait, Marie observait le paysage, les paysans dans les champs, tout ce qui faisait la vie sous un soleil qui montait doucement le long de sa course.

A ses côtés, Enguerrand, son frère, son confident, celui qui était toujours présent, qui avait failli ne pas venir. De temps à autre, son regard se perdait sur son profil, observant les rides au coin des yeux, rides dont elle connaissait la raison. Certains auraient trouvé déraisonnable la tendresse qu'elle éprouvait pour cet homme. Pas elle. Ils avaient affronté tant de choses et, en eux, coulait un sang chargé d'histoires et de chaleur face au froid. Le silence n'était pas gênant mais pour l'heure, elle avait envie de le taquiner et ne put s'empêcher de le lancer sur un sujet qui le ferait, à coup sûr, ronchonner.


Tu sais qu'il réside par ici quelques damoiselles en âge de se marier et que Neb m'en a fait une liste?

Envie irrésistible de rire, à contrôler surtout.

_________________
Kileron
[Arrivée de Dame Kidineige et Kilérön à Murat]



Cela faisait maintes heures qu’il chevauchait sur sa belle. Dame Kidineige allongée dans la carriole. Mais cette fois la distance était moins grande. Et son séant l’en remercierait.


Que se trouvait-il donc sur leur chemin ?

Des arbres, des champs… des champs… un lapin ! Qui ne fit pas long feu. Quoique, le feu qui le cuira sera long lui. Encore un arbre de temps à autres et encore des champs… La nature sauvage la plupart du temps, une fois seulement put-il distinguer une hutte au loin. Tient des arbres, encore des arbres, une forêt même… Arrivait-il enfin à leur destination ?

Laissant sa Belle et l’étalon tirer la carriole il rejoignit celle-ci, puis prit doucement un parchemin de son étui. La déroulant un peu, il observa la carte qui se présentait à lui. Non, là il était complètement à l’Est. Depuis quand Grandson était-elle à côté de la Guyenne ? Il devait dérouler l’autre bout de la carte, ce qu’il fit après avoir remis les deux chevaux dans le droit chemins.

Hum, Murat… Murat… Murat… Murat… Nord-Est de la Guyenne, Est du Limousin… donc là ?

Il regarda la carte, tentant de déchiffrer les lettres écrites avec une finesse sans pareil. Oui ça devait être là, la carte disait que c’était une ville bûcheronne, ce qui n’était pas étonnant aux vues de la densité croissante des arbres et de la route qui commençait à se faire quelque peu désirer…


« Damoiselle ? » Tenta-t-il ayant peur de la réveiller, puis finalement il fit :

« Je crois que nous arrivons à destination… »

Et comme pour lui donner raison, se dessinait au loin, pointant au dessus des arbres qui petit à petit laissaient apparaître les prémices d’une clairière, le cloché d’une église.
Kidineige
De la Guyenne à la Champagne : BA étape 2
[Arrivée de Dame Kidineige et de Kilérön à Murat]

Kidineige faisait dos à Kilérön et à sa belle monture. Elle avait préféré un peu de confort et était allongée dans la carriole, elle lui avait laisser le soin de diriger le petit cortège et de les mener à bon port, bien qu’il n’y a guère de port à Murat…
Ses pensées vagabondaient au fil des ombres et des reflets que les maigres rayons matinaux laissaient voir au travers de l’enchevêtrement des branches.
Tantôt un ciel dégagé, tantôt une masse verte aux accents jaunes virevoltait dans le vent. La route était cette fois ci un peu plus courte.
En effet, les deux premières nuits furent les plus douloureuses et les plus longues, entre Cahors et Murat, ils n’avaient fait qu’une halte, dans une clairière… Même pas l’occasion de boire une choppe, ni de table pour poser tranquillement ses parchemins.

Elle fut sortie de ses semi songes par Kileron qui annonça l’arrivée à destination.
Elle se releva dans la carriole et se tourna afin de voir vers l’avant. En effet, une bourgade se dessinait au nord est.


- Parfait Kil, nous arriverons en matinée… Pour sur qu’on trouvera un lieu où manger un peu et faire un brin de toilette.

Elle regarda à sa gauche et vit que ses deux fidèles pigeons étaient encore là.

- Normalement nous arrivons en même temps que MarieAlice, Flaiche, son mari, et Enguerrand_de_lazarre, son frère… Il nous faut les trouver.

Elle sourit avant de lui dire : Je mise sur une taverne, comme lieu de rendez vous.

Elle s'affaira ensuite a ranger dans un soupire les parchemins qu'elle avait lu la veille et les chiffres sur lesquels elle avait trouvé le sommeil. Puis elle sauta de la carriole en marche et alla se présenter au douanier, tendit que Kil attendait le droit de passage sur la monture.
Kileron
De la Guyenne à la Champagne : BA étape 2
[Arrivée de Dame Kidineige et de Kilérön à Murat]



Il sourit doucement, l’entendant l’appelait Kil. Décidément il n’avait l’habitude des familiarités avec cette Dame, et n’arriverait sûrement jamais à ne point la vouvoyer. Mais il appréciait particulièrement l’entendre le tutoyer ou l’appeler ainsi.

Cependant, voyant les nombreux parchemins qu’elle se mit à ranger, le sourire tiqua quelque peu. Dame Kidineige était une femme des plus occupée et même si cela le désolait de la voir tant travailler, c’était son choix de vie. Il se devait de le respecter tout comme il respecter au mieux la Damoiselle.

Il se répéta donc les noms qu’il venait d’entendre pour penser à autre choses : MarieAlice ? Ce nom ne lui était pas inconnu…Où l’avait-il donc entendu ? Il le saurait tôt ou tard… Flaiche, son époux comment le reconnaître ? Car l’autre homme était son frère… Comment s’appelait-il déjà ? Enguerrand_de_Lazarre ? Était-elle aussi proche des deux ? Dans les tavernes, aimaient-ils les chopines ?

Pas mal de questions trottaient dans sa tête de-ci de-là tandis que la Damoiselle obtenait leur autorisation. Il manqua de soupirer, une telle Dame devoir demander des autorisations... Cela aurait presque été consternant de la voir devoir faire ça… Quoique cela était peut être de sa faute un peu, il aurait pu le faire à sa place et lui éviter cela…


Elle lui fit signe d’avancer, donnant une petite impulsion à la bride, les deux chevaux repartirent. Il regarda l’étalon qu'un ami lui avait confié pour le voyage, lui disant que cela lui ferait les sabots. Effectivement il manquait sensiblement de dressage, mais il ne s’inquiétait pas pour cela, ça viendrait avec le temps. Il ne fallait point brusquer les animaux. D’abord gagner leur confiance. Il lui flatta doucement l’encolure, sa belle hennissant jalousement. Il émit un petit rire et lui fit de même.

Petit rire qui lui fit avoir un regard suspicieux du garde, qui le regarda d’un œil mauvais durant son lent passage devant lui. Il se retint à grand peine de lui tirer la langue outrageusement, mais ils étaient en voyage et ne voulait créer de problème à la Damoiselle. Puis un peu plus à l’écart, demanda à Dame Kidineige :


« Voulez vous que je cherche une chambre pour la nuit ? Ou la tente et la carriole suffiront-t-elles ?

Par contre, en ce qui concerne les tavernes, je ferai le travail d’investigation avec plaisir, d’autant plus si vous venez avec moi. »


Il lui fit un chaleureux sourire, attendant une réponse ou un signe de sa part.
Kidineige
De la Guyenne à la Champagne : BA étape 2
[A Murat]

Kidineige regarda passer la carriole tout en touchant encore deux mots au garde. Elle reprit le parchemin qui lui donnait droit d’entrer et le rangea précieusement dans sa besace.
Elle fit un léger mouvement de tête et avec un sourire intima au garde de se relever. Elle se savait petite et cette manie que les gens ont de s’incliner n’était pas pour arranger ses complexes, mais elle savait néanmois que les usages étaient tels et que jamais elle ne pourra plus y échapper.
Revenant de ses pensées, elle souhaita la bonne journée au garde et tourna les talons pour suivre le cortège à pied, chevaux et carriole avaient d’ailleurs déjà bien avancé dans les murs de la ville.


- Une chambre pour la nuit ? En voila une bonne idée, je pense que nous pourrons loger à l’auberge de la ville.
Elle sortie de sa bourse quelques piécettes et les tendit à Kilérön.
-Voici pour régler la note, si l’aubergiste souhaite une avance… Enfin dès qu’auberge nous auront croisé.
Elle lui souria et regarda en détail l’architecture de la ville. Entourée par les bois, les maisons semblaient se marier avec le paysage, les gens devaient être aux champs ou au bois, car peu de personnes croisaient leur chemin.

Alors qu’ils remontaient la rue principale, ils passèrent devant l’Eglise Nostre-Dame des Oliviers, voilà un nom qui sentait bon le voyage, puis par la suite devant des rues elles aussi aux noms délicats : rue de l’amour, rue de la forêt, rue de la vigne…

Kidineige entendit alors une bruit familier de choppes et de rires. Son visage s’illumina et elle se tourna vers celui qui avait accepté de l’accompagner.

- Kil ? Une halte vous tente ?
...D’ailleurs, avec un peu de chance, nos futurs compagnons de route se trouvent en ces lieux.

Elle désigna de la main une taverne dont la porte était grande ouverte. A n’en pas douter, l’ambiance devait y être cordiale et joyeuse.
Elle attendit sagement que les chevaux soient attachés pour pénétrer dans la bâtisse avec Kilérön.

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Enguerrand_de_lazare
La route.
Compagne de voyage. Pourtant si banale, longue trace de terre sinuant entre monts et vaux. Et pourtant à chaque fois si différente.
Que de paysages traversés, que de contrées hospitalières ou des plus revêches rencontrées. Que d'hommes et de femmes aperçus, au regard fatigué, buriné par le soleil et les efforts fournis.

La route.
Défilant sous les sabots de sa monture, soulevant nuage de poussière à mesure qu'ils progressaient.
Sillons creusés dans la terre, en tout point semblables à ceux dessinés par les socs dans les champs voisins.
Fil ténu reliant passé et avenir. Perte et retrouvailles. Fuite et nouveau départ.
Qui donc étaient ces voyageurs croisés sur leur chemin. A peine un signe de tête en guise de salut. Simples marcheurs, cavaliers pressés par quelque importante mission, cariole déglinguée d'une famille émigrant en terres plus accueillantes ou coche de telle ou telle important personnage. Tous partagaient ces quelques coudées de large, unis par ce voyage qui, en chacun, marquerait sa trace de souvenirs et d'aventures nouvelles.

La route.
Quelle meilleure chevauchée que celle entreprise avec amis et familles.
Quels meilleurs compagnons que ceux qui partageaient tout. Peines et joies. Souffrance et bonheur.
Long voyage que celui-ci qui les transporterait, si Aristote le voulait, par tous les chemins du Royaume de France.
Mois et semaines se confondront bientôt, alternance entre courtes haltes dans les villes traversées et lieues parcourues sur ces poussièreux chemins.

Rompant le silence entre eux installé, voilà sa soeur qui, ne pouvant plus se retenir, aborda là sujet des plus délicat, à savoir l'union vaine et désespérée de son humble personne avec quelque damoiselle de ces terres de France.

Profond soupir suite à la demande de la jeune femme.
N'aurait elle pu parler d'autre chose que ceci? Non, bien évidemment.
Elle savait le sujet des plus sensible et devait s'ennuyer à tel point qu'elle n'avait pu s'empêcher de l'aborder.

Bien.
Afficher un fin sourire à sa face. La regarder d'un oeil malicieux avant que d'enchainer.


Vois tu ma très chère soeur, cela me pose le plus grand des problèmes. En effet, si liste il y a, et connaissant la Comtesse Nébisa, elle doit être des plus longue, il me faudrait donc tenter de faire choix éclairé.

Brève pause tandis que le sourire, à mesure, s'élargissait.

Or donc me voilà fort marri, car pour ne pas de mariée me tromper, il va me falloir toutes les essayer. Tu connais ton frère, n'est ce pas. Consciencieux s'il en est. Et tu ne voudrais pas non plus qu'il passe bague à quelque écervelée jouvencelle. Ainsi, si je dois m'acquitter de cette difficile tâche, il se peut que de pause en arrêt, vous ne me voyiez que fort peu, tout occupé que je serais à biffer la liste de la Comtesse.

Nouveau fin sourire accompagné d'un haussement de sourcil, comme pour ponctuer la démonstration. Puis, ce fut un rire soudain qui s'empara du devant de la scène, résonnant dans le silence environnant, tant par l'amusement de sa présentation provoqué que par la fort probable, et fort prochaine, courroucée réaction de la soeurette.
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Mariealice
[Murat premier arrêt]

La réponse n'avait guère tardé, le contrairement aurait été étonnant. Quiconque connaissait l'étrange couple fraternel que ces deux là formaient, savait que même si piques et parfois courroux apparaissaient, le lien qui les unissait avait une force peu commune.

Marie défendait bec et ongles sa famille, pas seulement celle de sang mais celle de coeur, et malheur à celui qui s'en prenait à l'un de ses membres. Pour cela que les marieuses limousines avaient été envoyées paître par celle-ci plus d'une fois. Seule elle avait le droit de le taquiner de ce célibat qui durait et même si elle rêvait de le voir uni, jamais elle ne l'aurait forcé. Il le savait fort bien et chacun jouait son rôle à la perfection.


Fort longue la liste? Et bien je plains tes bottes. Elles vont avoir du mal à laisser passer tes chevilles si enflées. Heureusement que tu ne portes point de couvre chef. Paraitre avec le même lors de toutes les festivités, voici qui risquerait de la raccourcir sacrément ta liste.


Et pan. Dommage pour lui, la réplique n'était celle attendue.

Le clocher de Murat ainsi que ses murailles apparurent enfin au détour d'un virage, coupant court à cette discussion, qui ne serait pas sans être remise sur le tapis.

Portes passées, paperasseries réglées au vu du laisser passer puis direction une taverne pour chasser la poussière de la route.

Après quelques détours par les ruelles inconnues, ils finirent par choisir une dont la porte ouverte laissée passer quelques bruits de voix.

Une fois à l'intérieur et les yeux habitués à la pénombre, une main s'agitait dans leur direction. Main au bout de laquelle se trouvait Kidi.


Ah nous ne sommes pas les premiers à ce que je vois. Bonjour.


Salut de la tête à l'homme près de la Baronne avant de s'asseoir et de commander une tournée.

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Enguerrand_de_lazare
[Route vers Murat puis arret en ville]

Rire tout autant qu'allure de son cheval stoppés net dans leur élan par la sortie fraternelle.
Un doigt levé.
Il allait répondre. Pour sur qu'il allait répondre.
La bouche s'ouvrit. Pour se reclore aussitôt.
Répondre. Vite.

Mais déjà la soeurette tournait bride, reprenant le train du voyage.
Ha celle là, pour sur qu'elle le connaissait bien.

Nouveau rire sortant de la gorge du Connétable avant que de revenir à la hauteur de la jeune femme, tout en marmonnant pour lui même:


Laisse donc mes bottes et mon couvre chefs ou ils sont...t'vas voir si j'vais pas m'en occuper de cette liste, tiens...pour sur qu'à ce jeu là le niveau va être relevé.

Et la promenade de continuer ainsi.
La ville. Les murs. Patte blanche...ou presque...Les rues. La taverne.
haaa la taverne. Voilà enfin halte appréciable.

Monturée laissées à la garde du galapian préposé aux écuries. Quelques consignes aussi directives que sans appel puis entrée dans les lieux, suivant Marie Alice de quelques pas.

Direction un duo attablé non loin de là. Kidineige. Première jonction réussie.
Quelques pas de plus. Un large sourire agrémenté d'un signe de tête à l'attention de l'homme l'accompagnant, puis prenant place, il attendit patiemment que la tournée commandée par sa soeur n'arrive.

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Kidineige
Kidineige avait étalé sur la table une de ses cartes et n'avait de cesse de se remémorer les dates des lettres de MarieAlice. Avec son doigt elle suivait et comptait les lieues qui séparent Limoges de Murat.
Avec le sourire elle se tourna vers Kilérön et annonça :


-Normalement, c'est bon! Ils devraient arriver dans la journée et nous aurons réussi notre première étape...

A peine eut-elle le temps de prononcer ces mots qu'une femme entra et attendit sur le pas de la porte, nul doute que c'était bien celle attendue. Kidi lui fit de grands signes de main et l'appella.
Après les retrouvailles et les présentations d'usages, elle répondit :


- En effet, vous n'êtes pas les premiers, nous sommes arrivés tôt ce matin.

Un homme arriva à sa suite :
- Eng! Bonjour!

Kidineige regarda vers le comptoire et vit que le tavernier était en train de préparer la tournée, voilà qui était parfait.

-Mes amis, permettez moi de vous présenter Kilérön, qui m'accompagne pour ce voyage.
Puis se tournant vers Kilérön, elle fit de même :
- Kil, je te présente MarieAlice, une amie de longue date avec qui nous allons faire ce voyage, Flaiche, son mari, un ami et ancien collègue, et Enguerrand_de_lazarre, son frère, également un proche.
Kileron
Laissant ses armes dans la charrette, attachant la bride des animaux à un petit orifice prévu à cet effet, il rentra à la suite de Dame Kidineige, Kilérön déposa alors son mantel sur ses genoux tandis qu’il s’asseyait aux côtes de la Damoiselle. Elle venait tout juste de lui dire que les personnes attendues devaient arriver dans la journée qu’une Dame suivit de deux hommes rentra en taverne… le hasard fait si bien les choses n’est ce pas ?

*Se pourrait-il que cela soient-eux ?* pensa-t-il un instant, pensée qui fut conforter par les signes de la femme qui l'accompagnaient dans ses pensées.

*La femme ? MarieAlice je crois ? A moins que cela ne soit encore d’autres personnes ? Donc les deux hommes seraient… *

Mais déjà Dame Kidineige lui donnait un début de réponse. L’homme qui suivait la Damoiselle était un certain Eng. Surement Enguerrand_de_Lazarre, donc son frère. Et l’autre homme le dit Flaiche ?

Ses joues prirent un teint rose, le monde arrivant, la chaleur ambiante, la proximité de tout ce monde le mettaient mal à l’aise. D’autant plus qu’il ne pouvait se désister aisément. Tout du moins pour l’instant.

Il laissa donc sa Dame le présenter à ses amis, puis celle-ci confirma ses pensées… Se sentant quelque peu observé, il s’empourpra, laissant échapper un vague « Enchanté » tandis que ses mains se mirent à serrer fortement le mantel présent sur ses genoux.

De l’air… il étouffait… De vieux démons ressortaient… Non. Il devait faire bonne figure.
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