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[RP] Allégeance à la Comtesse Ewaele de la Boesnière

Ewaele
Ewa vit s'avancer un homme devant elle et l'écouta son visage ne lui était pas inconnu elle l'avait déjà croisé il y avait fort longtemps lors du conflit avec les Angevins... Elle l'écouta et lui répondit...

« Comte, pour vos terres en Limousin, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.
Qu’Aristote vous garde, vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants comme vous le faites depuis maintenant quelques temps. »



Elle se déplaça jusqu'a Ursin et lui fit une accolade afin confirmer son allégeance. Puis ce fut au tour de Sytral de se presenter devant elle, elle lui sourit et repondit après qu'il ai présenter son allégeance...

« Baron, pour vos terres, de Chateauneuf la Foret, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.
Qu’Aristote vous garde, vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants comme vous le faites depuis maintenant quelques temps. »


Elle se rendit auprès de Sytral et lui fit une accolade afin de sceller l'allégeance qu'il venait de faire. Enfin elle tendit une nouvelle missive a Nebisa afin de repondre a Dame Tiboulola...

Citation:
Moi, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

A Tiboulola, Vicomtesse de Bellegarde en Marche en Limousin, épouse du Vicomte Aleksandr dict Dege,

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 26 Septembre de l'an de grace 1456.


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Nulle défaite quand on se bat avec honneur

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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
nebisa
Comtesse, une allégeance épistoliére de la Dame de Laroche-l'Abeille

Citation:
Moi, Zxyankxya, Dame de Laroche l'Abeille,
à vous, Ewaele de Bosnières, Comtesse du Limousin et de la Marche,

salut.

Par la présente, je vous reconnais comme suzerain, Dame Ewaele de Bosnières, Comtesse du Limousin et de la Marche.

Que je vous dois désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaele de Bosnières, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, notre suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Zxyankxya, Dame de Laroche l'Abeille en Limousin-Marche, a écrit et ratifié, le 02/10/1456.

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Sofja
La jeune Dame de Vicq sur Breuilh était présente depuis le début de la cérémonie.
Lorsque la place se libéra devant la Comtesse du Limousin, la jeune fille s'avança à son tour.


Comtesse, je viens en ce jour devant vous pour vous présenter la missive que le Vicomte Dragonet m'a laissé pour cette allégeance.

Sofja tendit la missive à la Comtesse.

Citation:
Moi, Dragonet de Castelcerf Vicomte de Saint germain, jure,comme le veut la coutume locale ,fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) au Limousin.


Si un conflit venait à vous opposer vous, Ewalae, Comtesse du Limousin et de la Marche, , à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain et Suzerain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ewalae, Comtesse du Limousin et de la Marche, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour les intérêts du Limousin, conformement à la coutume locale.

Date en l'enceinte du chateau de la grillére, le jeudi III des calendes de novembre de l'an MCDLVIII par Dragonet de Castelcerf.

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nebisa
Une missive de la Dame de Saint Auvent pour la Comtesse


Citation:
Par la présente, je reconnais Ewaele comme suzerain et Comte du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.
Comme à tous les Comtes élus je vous dois respect, aide et conseil.

Fait ce jour du 25 septembre 1456 par Dame Cafetiere de St Auvent.

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Daresha
Elle court, elle court ... Non pas la maladie d'amour, mais la petite servante recyclée en messagère temporaire. Et elle court parce qu'elle a complètement oublié, justement, de remplir ce role de messagère qui lui a été soigneusement confié par le vrai messager qui a préféré aller tater de la gueuse dans les tavernes douteuses de la capitale limousine. Et elle, stupide, sans cervelle, et amoureuse qui plus est dudit messager qui lui a promis monts et merveilles, elle l'a cru quand il lui a justement promis monts et merveille si elle portait elle même le fameux courrier au castel de limoges. Et la godiche avait un peu oublié. C'est que la nouvelle recrue de la mesnie de Jeneffe avait un séduisant sourire! On vous laisse deviner la suite... Alors donc elle court, elle court, et manque de s'étaler comme la pure gourdasse qu'elle est.
Je... haem... j'ai ça d'la part d'la comtesse de Scye... J'la donne à qui?

Elle tent alors un rouleau à moitié froissé. Forcément, elle l'a tellement serré dans sa main de peur de le perdre...

Citation:
A Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche,
De nous, Daresha de Jeneffe Riddermark, régente du Vicomté d'Isle pour notre fils Adrian Fauconnier de Riddermark et de part la volonté de feu notre premier époux, Bralic Fauconnier,

Salutations et connaissance d'amitié,

Qu'il vous soit dit que, par la Présente, nous reconnaissons comme notre suzeraine, Dame Ewaele de la Bosnières, Comtesse du Limousin et de la Marche.

Qu'il vous soit dit que nous reconnaissons vous devoir désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Qu'il vous soit dit que si un conflit venait à vous opposer vous, Ewaele de la Bosnières, Comtesse du Limousin et de la Marche, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Fa en le Castel de Marchiennes,

Daresha de Jeneffe Riddermark,
Régente du Vicomté d'Isle

[Sceau]

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Daresha de Jeneffe Riddermark
Comtesse de Scye
Vicomtesse de Marchiennes
Vicomtesse douairière d'Isle et de Montbarrey
Baronne de St Laurent en Grandvaux et de Calmont de Plancatge
Bess Saincte Merveille
C'est que ça se bousculait pas au portillon, Bess voyant que nul n'approchait, fit les quelques pas qui la séparait d'Ewae, petit sourire, regard clair et franc :


Moi, Bess Saincte Merveille dicte Bestbuff, Baronne de St Angel,

à toi, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes,

salut. Je te reconnais comme suzerain toi, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche par la grâce des urnes.

Que je te dois désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), pour mes terres sis en Limousin

Que si un conflit venait à t'opposer toi, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, mon suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, mon souverain, je jure que je prendrais cause pour lui.

Que si un conflit venait à t'opposer toi, Ewaële de la Boësnière, Comtesse du Limousin et de la Marche, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour toi.



Elle avait opté pour le tutoiement, non pas pour manquer de respect, mais justement pour accentuer son serment. Elle souriait toujours, attendant réponse de la Comtesse en titre.
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Ewaele
Ewaele ensuite reçu moult allégeances, elle y répondit et les donna au Héraut afin qu'il les remettent aux porteurs ou les envoies par pigeons…

Citation:
Moi, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

A Zxyankxya, Dame de Laroche l'Abeille

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 26 Septembre de l'an de grâce 1456.



Citation:
Moi, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

A Dragonet de Castelcerf Vicomte de Saint germain

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 26 Septembre de l'an de grâce 1456.



Citation:
Moi, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

A Dame Cafetiere de St Auvent

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 26 Septembre de l'an de grâce 1456.



Citation:
Moi, Ewaele de la Boesnière, Comtesse du Limousin et de la Marche

A Daresha de Jeneffe Riddermark, régente du Vicomté d'Isle pour leur fils Adrian Fauconnier de Riddermark et de part la volonté de feu votre premier époux, Bralic Fauconnier

Salutations,

J'ai bien reçus votre allégeance.

En ma qualité de XXIème Comtesse du Limousin et de la Marche, je vous accorde protection, justice et subsistance.

Fait à Limoges le 26 Septembre de l'an de grâce 1456.


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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Nicotortue de Brassac
[Hostel des Brassac, Limoges]

Bien à l'abri de la pluie automnale derrière les fenêtres soigneusement closes de son hostel limougeaud, le Comte de Turenne s'ennuyait consciencieusement à compulser les comptes de ses différents domaines, transmis quelques jours auparavant par son fidèle intendant Guillaume. Les longues colonnes de chiffres avaient un effet soporifique assez prononcé et plusieurs fois déjà le Comte avait dodeliné de la tête, manquant s'effrondrer sur l'imposant livre de comptes. Chose surprenante pour lui, et qui aurait dû le tenir éveillé, ces derniers mois ses dépenses avaient été fort réduites et, pour la première fois depuis des années, ses comptes étaient largement bénéficiaires. Comme quoi, rester cloîtré dans ses domaines ou dans son hostel et interdire sa porte à tous sauf à ses proches pouvait avoir du bon.

Il en était là de ses réflexions lorsqu'un coup discret frappé à la porte annonça Guillaume qui venait sûrement lui apporter les biscuits à la cannelle fraîchement sortis du four et dont l'arôme embaumait toute la bâtisse. Lui donnant l'autorisation d'entrer, le Comte sut au premier regard qu'il ne s'agissait nullement de ça. L'air pressé et chiffonné du vieil homme lui disait assez bien que quelque chose n'allait pas. Haussant un sourcil dans un geste autrefois étudié mais désormais naturel, le Comte attendit que son serviteur retrouve son souffle et lui transmette l'information qui le mettait dans un état pareil.


[Castel comtal]

Les hurlements, grognements et vociférations qui avaient résonné dans tout l"hostel de Brassac étaient désormais oubliés, le Comte étant accaparé par sa toute proche allégeance. Il avait du se préparer en quatrième vitesse, houspillant tout son personnel afin que ces incapables daignent enfin se rendre utiles et mettent la main à l'ouvrage, qui préparant un habit décemment mettable, qui choisissant quelques joyaux qui attireraient le regard des assistants, qui préparant l'un des coches comtaux les plus confortables, et tels autres étrillant soigneusement les chevaux à atteler audit véhicule.
C'est après quelques colères homériques et un trajet passé à retrouver son calme que le Comte put enfin poser le pied dans la cour du castel comtal où l'habituelle cohue de domestiques, de montures et de voitures armoriées, propre aux cérémonies d'allégeance, ne s'encontrait pas. Diantre... serait-il tant en retard que ça ?! Imbéciles de domestiques qui avaient oublié de lui transmettre la missive de convocation !!

Quelques couloirs et portes plus tard, le Comte faisait son entrée dans la salle de cérémonies du castel, ayant laissé sa lourde cape de zibeline aux soins d'un serviteur comtal qui baillait aux corneilles à l'entrée. Décidément, tout se perdait... La Comtesse régnante était assise à sa place mais l'assistance était quelque peu clairsemée. Le Comte repéra quelques visages familiers qu'il n'avait vu depuis longtemps et se promit de les saluer une fois son devoir accompli. Pour l'heure, il s'avança aus devants de sa nouvelle suzeraine et d'un léger signe de tête la salua, le sourire aux lèvres.


Comtesse,

Cela fait un certain temps que les allégeances étaient devenues une corvée, évitée grâce à l'envoi de missives dûment rédigées et scellées. La nouvelle de votre élection m'emplit de joie et c'est avec une réelle sincérité que je vous jure conseil, fidélité et loyauté. Mes biens sont, dans la mesure de mes moyens bien sûr, à votre disposition et vous pouvez en disposer selon votre bon vouloir dans le bien du Comté et de sa population. Ma personne vous appartient de même : ordonnez et j'obéirai !

Un sourire en coin étirait les fines lèvres comtales pendant cette petite tirade, quelque peu excessive. Mais on ne refaisait pas un Turenne. Il fallait toujours en faire plus que nécessaire. Et ce n'était pas sa cousine qui lui dirait le contraire. Le Comte se tut, attendant la suite et se demandant si Ewaele avait renoué avec la vieille tradition comtale d'offrir un présent aux nobles venus prêter allégeance, tradition qui, est-il besoin de le préciser, avait atteint son apogée sous son propre mandat...
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Ewaele
C’est avec plaisir qu’elle vit la Vice Comtesse s’approcher, elle ne pu s’empêcher de sourire… elle écouta son allégeance puis a son tour pris la parole…

«Bess Saincte Merveille, Baronne de St Angel, pour tes terres en Limousin, je t’accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.
Qu’Aristote te garde, toi et ta famille, et t’aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants comme tu le fait depuis longtemps. »


Ewa se leva et se dirigea vers la Capitaine… Elle l’a pris dans ses bras afin de sceller son allégeance… Cela ne ressemblait pas à une simple accolade… Elle lui glissa a l’oreille… « Je suis ravie que tu m’ais tutoyer… ».
Elle lui déposa un baiser sur la joue lui sera ses doigts dans sa main et chuchota « Merci… ». Il n’y avait qu’elle deux pour comprendre tout cela… Au moins une chose sur laquelle elle n’avait de compte à rendre a personne.

Avant de retourner s’asseoir elle regarda son amie reculer puis repartit à sa place.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Ewaele
Tout était calme, affreusement calme, pas de pigeons, pas de messagers, pas de nobles qui se présentaient devant elle… Elle en avait profité pour aller se rafraichir, puis avec une certaine nonchalance elle revient dans la salle et repris sa place, c’est alors qu’elle vu apparaitre dans l’encadrement de la porte un homme qu’elle espérait vivement voir sortir de son hôtel particulier, non point spécialement pour les allégeances mais pour le plaisir de le revoir.

Elle lui avait promis d’aller lui rendre visite chez lui, mais voilà tout c’était enchainé si vite, que sa promesse était passée aux oubliettes, et elle se sentait maintenant, qu’il était la, face a elle, plus confuse qu’autre chose… Signe de tête du Comte, sourire aux lèvres, elle l’observait et allait l’écouter avec attention… Son regard accroché à l’homme qui lui faisait face elle lui rendit son sourire tout simplement. Après une allocution un peu personnel, Ewaele se leva et se rendit auprès du Baron de Neuvic… Elle l’observa un moment puis s’exprima clairement…

Vostre Grandeur, c’est avec une joie non feinte que je vous accueil icelieu, et que je reçois ce jour votre allégeance… Comte de Turenne, je vous accorde aujourd’hui et ce pendant tout mon mandat, protection, justice et subsistance… Qu’Aristote vous garde vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants comme vous le faites et l’avez largement déjà fait.

Elle eu un petit éclair dans les yeux hésitant de ce qu’elle allait faire pour sceller ce qui venait de se passer, les autres avaient tous eux une accolade… Petit sourire en coin d’une Comtesse qui prend de l’assurance face a un homme à qui elle devait beaucoup... Elle n’oublierai jamais…
Elle fit le pas qui les séparait encore et vient déposer ses lèvres sur celle de Nicotortue, puis se dirigea vers son oreille.
« Si votre personne m’appartient ou du moins au Limousin, n’oubliez jamais que mon épée et votre et je réïtère cette promesse faite un jour. »

Elle fit un rapide demi-tour et alla chercher une petite chose qui tenait dans sa main , lui remit et dit : Voici un présent personnel, en remerciement de ce que vous avez fait pour moi… Ce n’est pas grand-chose, mais je l’ai fait de mes mains dans ma forge… c’est une broche représentant une campanule, fleur qui représente la gratitude… Elle recula d’un pas, souriante.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Nicotortue de Brassac
L'habituel discours ne l'avait en rien surpris, même s'il avait pris plaisir à l'écouter cette fois-ci. Pour une fois que ce n'était pas un vieux ronchon atrabilaire qui le débitait d'une voix monocorde suintant l'ennui... Bon, bien sûr, la mention de la lignée l'avait quelque peu fait tiquer (mais qu'est-ce qu'elles ont toutes avec leurs lignées...!?), comme d'habitude là aussi. Chose par contre inhabituelle, il n'avait encore jamais éprouvé la moindre honte de son attitude envers le Limousin mais, cette fois-ci, un léger sentiment de culpabilité se faisait sentir. Cela faisait trop longtemps qu'il était inactif, s'occupant de la gestion de ses vastes terres, sans se soucier le moins du monde du sort du Comté. Trop longtemps qu'il ne s'était soucié de politique ou du sort de la population limousine. Bien sûr, il avait entendu les rumeurs mais il n'y avait accordé aucune importance. Tant que ses propres récoltes étaient bonnes et que les écus bien sonnant et trébuchant s'entassaient dans ses coffres, cela lui allait. Que le monde continue à tourner autour de lui ! Après tout, n'y avait-il pas Aristote pour s'occuper de tout ça. Il avait mérité le repos et la tranquillité...

Bref, revenant à la cérémonie après ces quelques instants d'intense réflexion personnelle, le Comte eut la surprise de voir sa suzeraine debout devant lui, souriante. Diantre... avait-il été dans la lune si longtemps qu'il ne l'avait pas même vue se lever et s'avancer vers lui ? Mais quelle ne fut pas sa stupéfaction de recevoir un baiser ! Aussi léger et doux fut-il, il n'en resta pas moins paralysé d'étonnement et d'embarras, ne sachant trop quelle attitude adopter, face à l'assistance qui, à n'en pas douter, se repaissait du spectacle. Il la laissa déposer dans sa main un objet et lui dire de quoi il s'agissait, toujours sans un mot.
Il ouvrit la main et regarda le délicat objet posé sur l'épais velours brodé de son gant. La finesse de l'objet prouvait l'habileté de la Comtesse et c'était une attention on ne peut plus délicate.


Retrouvant souffle et haleine, le Comte salua une nouvelle fois Ewaele, mais cette fois-ci d'une inclinaison du buste prolongée. Le visage pâle, contenant un grand émoi, il se releva, regarda un bref instant la jeune femme qui se trouvait face à lui, souriante :

Ma Dame, croyez bien que je n'oublierai jamais cette allégeance et qu'elle aura toujours un sens particulier pour moi. Je vous remercie humblement pour votre présent et ce qu'il représente. Cependant, je ne crois pas avoir rien fait pour mériter une telle gratitude. Je n'ai fait que mon devoir de gentilhomme et d'ami, tout comme vous avez accompli la tâche qui vous incombait. Mais je suis toutefois heureux que les circonstances nous aient permis de faire connaissance et vous pouvez me compter parmi vos amis, tout comme je vous compte parmi les miens.

Nouveau salut et le Comte recule, encore un peu sonné. D'un geste inconscient, il lève sa main jusqu'à ses lèvres avant de la laisser retomber.
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Ewaele
Légèrement troublée Ewaele écouta Nicotortue lui parler... Son amitié il l'avait acquise depuis son retour de Bretagne, quand elle avait organisé son retour en Limousin... La Bretagne, là ou il avait été bléssé griévement ayant répondu a la levé du ban... Ayant rejoint la Colm pour les aider dans la bataille, et ou comme n'importe quel soldat il avait répondu aux ordres. Oui cette amitié etait légitime il avait su être de bon conseil a chaque fois qu'elle avait eu besoin de lui... Il savait être là a sa façon pour son Comté...

Ewaele lui sourit simplement et le regarda reculer... Elle haussa un sourcil en voyant sa main se porter a ses lèvres... Elle baissa un instant les yeux puis les releva vers le Comte dubitative... Elle se perdit un moment dans ses pensées, puis se retourna pour rejoindre son siège...

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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Rehaël
*A croire qu'il ne venait prêter allégeance qu'aux femmes... Sa tante avait été la première. Il était venu devant Ned également, mais s'était contenté de missives pour Dege et Dragonet. Enfin, "contenté", il aurait préféré être là, mais la vie avait fait qu'il ne l'avait pu. Et ce jour d'hui, il était venu, et allait se présenter devant Ewaele, Comtesse en titre. Amusant les bêtises qui peuvent vous passer en tête lorsque vous n'êtes plus en état de concentrer votre attention...

Il était arrivé dix minutes auparavant, s'appuyant sur l'épaule d'un jeune homme qui devait avoir plus ou moins le même age que le jeune Comte. Une quinzaine d'années, donc. Vêtu sobrement, il avait laissé épée d'apparat, couronne et collier au placard, pour ne porter que son alliance pour unique bijou. Ses épaules étaient entourées d'une cape de la Licorne frappée, et les armes de sa maison seules se trouvaient sur l'écusson trônant sur son torse, auprès de son cœur.

Il se remettait tout doucement d'un mauvais coup de dague dans l'abdomen, qui lui avait valu d'être diagnostiqué comme mort par les moines du monastère où il s'était reposé. Cela devait se voir sur son visage, pâle et creusé, chose remarquable chez un jeune homme. Distrait et fatigué, il laissait son esprit vagabonder, jusqu'à ce qu'une voix reconnue attire son attention.

Il faisait long temps qu'il n'avait plus croisé son cousin de Brassac. Etait-ce à Paris? Sans doute dans un manoir non loin. Et ils n'avaient fait que s'apercevoir... Aussi écouta-t-il cette allégeance ci, dont la tournure finit même par lui arracher un sourire. Rien que l'air qu'affichait Turenne valait la peine de s'être déplacé malgré son état! Cela lui donna la motivation nécessaire pour se dire que oui, il était temps, qu'il ne comptait pas dormir là et que donc, il serait bon de se bouger jusqu'au trône.

Enfin, quand ils en auront terminé...*


[... plus tard ...]

*Quand ils en eurent terminé...*

Je vais y aller seul Arnaut, je ne devrais pas en avoir pour très longtemps...

*Le jeune homme qui avait tout l'air d'être un écuyer ou un valet de basse facture ne répondit rien, lançant seulement un regard indéchiffrable. Le Comte s'avança donc seul, lentement, mais plus vite qu'il ne devrait le faire. Sa main gauche, exceptionnellement dégantée, était venue se poser machinalement là où l'acier l'avait le plus grièvement mordu. Une main craquelée, souvenir d'enfance, marquée à jamais par les flammes. Il s'était toujours obligé à la dissimuler, estimant qu'il n'était pas convenable d'obliger cette vue à d'autres. Il s'en moquait à présent...

Il ne fut pas mécontent d'arriver devant le trône, enfin. La salle lui avait parue plus longue qu'il ne s'y était attendu. Il inclina la tête et se pencha légèrement.*


Mes salutations, Comtesse. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de ne point faire de plus protocolaire révérence. Mais il me faudrait alors dans la minute médecin doué du don de couture, cela ferait tâche dans ce genre de cérémonie.

*Franc sourire, fatigué mais franc. Suivi d'un trou. Il avait prévu de faire une allégeance typique, réciter le même texte que tout le monde... Mais ça ne collait pas, si bien qu'il ne parvint à se souvenir en l'instant de ces phrases qu'il avait pourtant entendues tant de fois... Il y eut à peine un moment de flottement qu'il se remettait à parler, d'une voix calme et posée.*

Alors que ma tante se tient à vos côtés, et que mon cousin vient de se présenter devant vous, permettez-moi de citer la devise de ma maison: "Imo Pectore". Ainsi, inspiré, c'est donc du fond du cœur que proviendront mes mots.

Moi, Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac et Baron d'Albussac, vous reconnais vous, Ewaele de la Boesnière, comme Comtesse légitime du Limousin et de la Marche, par la grâce des urnes. Légitimité, qui tout comme la justice mérite tout le respect qui s'impose.

Je dépose mes faibles moyens à nouveau au service du Limousin-Marche, que ce soit en matière d'aide ou de conseil, et ma fidélité à cette région que j'ai appris à aimer, malgré ce qui peut s'y dérouler, est toute acquise.

Je jure que seul mon lige auprès du Très Aristotélicien Lévan le Troisième de France pourrait me retourner contre mon serment ici prêté. Je vous souhaite sagesse et réflexion pour votre mandat. Ces mêmes sagesse et réflexion qui permettent d'éviter de prendre des décisions extrêmes, ce genre de décisions qui, quels que soient les résultats obtenus, positifs ou non, ne valent pas les pertes, comme certaines personnes motivées. Ce genre de décisions qui font couler le sang de limousins alors que c'est chose évitable. Qu'Aristote m'entende, et que ce genre de sentier ne soit plus jamais emprunté en notre cher Comté.

J'espère que vous ne prendrez point ces allusions comme provocation gratuite, car je puis vous assurer qu'il n'y a aucune haine ou colère en moi à présent. J'estimais juste qu'il était plus convenable d'user de franchise et d'honnêteté que de ruminer de mauvaises pensées. Qu'il n'était pas bon de garder rancune au cœur entre vassal et suzerain, et qu'il était donc préférable de s'en ouvrir. Que pour pouvoir tourner la page et voir votre règne de manière objective, il me fallait en passer par là.

Je peux à présent essayer d'oublier mes aprioris, et de souhaiter donc que vous me laissiez d'autres impressions de vous même durant ce règne, et que ce dernier permette au Limousin de prospérer... en la valeur la plus précieuse qu'il soit, la valeur humaine, car finances et prestige ne sont rien au bout du compte... même si je vous souhaite d'en récolter plein aussi, ça servira, c'est sur.


*Bouche pâteuse, envie impérieuse de s'assoir, marre de parler, aussi... Ah, lui qui voulait faire court et "standard", il fallait croire qu'il avait autrement été inspiré... en bien ou en mal, soit, mais ce n'était pas ce qu'il avait prévu à la base... Temps d'en terminer et de reprendre son souffle.*

Voici qui clôt mon serment d'allégeance, Comtesse Ewaele...

*S'incline comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt.*
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Ewaele
Ewaele vit un jeune homme se présenter, elle le regarda s'avancer, elle décelait chez lui quelques souffrances… Elle l’écouta s’excuser et fit un geste de la main qui l’invitait à continuer.
Tour a tour elle regarda les personnes nommées, la Comtesse de Malemort puis le Comte de Turenne qui venait de reprendre place au milieu des autres nobles et a qui elle ne pu s’empêcher de sourire.

Son regard pourtant revient vite vers le porte étendard de la Licorne… Il commençait son allégeance, un sourire ironique se dessina alors sur les lèvres d’Ewaele sur les mots pleins de sous entendu qu’il était en train de prononcer… Elle ne tiqua pas, et le laissa finir tranquillement son allocution puis pris la parole…


« Comte, pour vos terres, de Meymac, je vous accorde aujourd’hui protection, justice et subsistance.
Qu’Aristote vous garde, vous et votre lignée, et vous aide à continuer à œuvrer pour le Limousin et ses habitants. »


Elle se leva et se dirigea vers lui avec un regard droit et fier elle lui fit une accolade afin de sceller l’allégeance qu’il venait de faire. Puis le regarda des pieds à la tête se demandant s’il n’aurait pas besoin d’aide pour rejoindre les autres invités.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Trokinas
Trokinas avait écouté les allegeances, il n'en avait pas raté une seule miette. Lui, jeune noble, avait vu alors défiler des légendes. Des Nobles dont il avait entendu parler, dont il avait pu voir la trace, et les actions comme on devine celles des grands astres, mais il ne les avait que très peu cotoyés.

Et là, devant la Comtesse Ewaele, alors que les serments ressemblaient pour certains à des sermons, les Nobles revenaient. Après tous ces évènements, tout ce sang, et toutes ces attaques verbales, de grands nobles refaisaient surface. Etait-ce le renouveau du Limousin? Ewaele avait elle réussi ce tour de force : faire revenir une multitude de personnes compétentes et engagées au sein du Comté? Le Baron de Perpezac voulait le croire.

Quand il entendit le discours du Comte de Meymac, il fut content de voir qu'il n'était pas le seul à penser ainsi. Pour une fois, il venait de trouver quelqu'un qui avait exactement le même point de vue que lui. Comme quoi c'était possible...

Trokinas attendait donc la fin des cérémonies, et peut être qu'il trouverait la force d'aller se présenter à ces deux Comtes....

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