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[RP] L'Hospice de Poitiers - Hôtel-Dieu St Miguaël

Skarn
Bien que l’homme d’église prenait le temps de bien faire les choses, Skarn sera des dents lors des soins il ne voulait pas crier l’homme faisait son possible pour son bras toujours bleu.

Et en plus c’est lui qui lui avait demandé de ne pas l’endormir.

S’il voulait être honnête sur le coup il regretta franchement son choix tellement le simple fait de toucher ce dernier le lança jusque dans les doigts.

Qu’il sente ses doigts était plutôt un bon signe non ???



En réalité, il voulait garder les yeux ouvert pour ne pas se réveiller manchot.

Il savait que certain medecin dans des cas de guerre ne perdait pas leur temps….

Heureux qu’ici ce ne sois pas le cas,



Quand le Padré, lui dit fit ses dernière recommandation, Skarn s’enfonça dans un profond sommeil toujours inquiet pour son bras…
jake
[ Une soirée après une longue journée de soins ]

Jake avait écrit une lettre à l'intention de Monseigneur Childebert.

Quote:
De Nous, Jake de Valombre, Seigneur de Chanteloup et de Montoiron
A Vous, Monseigneur Childebert, Recteur de l’Ordre Grégorien

Mes salutations respectueuses,

Par la présente, nous vous informons que nous quittons l’Ordre Grégorien et que nous abandonnons de se faite le séminaire de médecine que nous souhaitions ouvrir.

En effet, nous ne pouvons cautionner les propos tenus par Monseigneur Aurélien défendant une Reyne qui agit au mépris des valeurs de l’Ordre Grégorien, c’est-à-dire l’aide aux démunis et œuvrer pour le partage et la charité.

En outre, Monseigneur Aurélien, par sa fonction de Grand Aumônier de France, soutient la Reyne dans ses actions à affamer ses sujets, en lancer ses armées pour piller les marchés les vidant de toute nourriture, de ne pas entretenir les mines jusqu’à éboulements et ainsi empêcher les pauvres de se nourrir et de travailler.

C’est avec regret que nous quittons cet ordre qui nous a accueilli, et à contre cœur, mais nous ne pouvons y rester si la charte de l’Ordre Grégorien n’est pas respectée par ses plus haut dignitaire.

Fait à Poitiers, ce 3ème jour du mois d'octobre de l'an de grâce 1459.

Avec tout mon respect,



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Audixia
Comme à son habitude, Audixia ne mit pas longtemps à obtenir ce qu'elle voulait.

Bonjour, je suis de La Trémouille, pouvez-vous me dire où c'est l'Os Tel Dieu s'il vous plait ? ... Merci madame !

Et ainsi de suite pour pratiquement chaque personne qu'elle croisait, pour être sûre de ne pas se perdre. D'autant qu'il y avait beaucoup de monde dans ces rues, et cela empirait au fur et à mesure qu'elle approchait de l'hospice. En notant cela, elle s’aperçut que l'état des personnes aussi s'empirait en approchant. Convaincue d'être dans la bonne direction désormais, elle scruta les environs à la recherche d'un grand en bonne état, tout en se demandant si elle allait retrouver Kali en petit morceaux, ou même la retrouver tout court. Cette dernière pensée lui noua la gorge, tant et si bien qu'elle en bafouilla quand elle rencontra enfin un ... médicastre peut-être ? En tout cas, il n'avait pas l'air blessé et s'affairait de tous côté. Tombant presque littéralement sur elle, il la regarda.

B... Heu... Bonjour, je cherche Kalimereth...

Il ne lui vint pas à l'esprit une seule seconde que la personne à qui elle s'adressait pouvait ne pas connaître le prénom d'une de ses patientes. Elle attendit la réponse, un air inquiet plissant son petit museau d'enfant.
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jake
[ Tente de soins de l’Hôtel-Dieu ]

Cri féminin provenant de l’extérieur de la tente. Il semblait reconnaître une voix féminine. Un cri d’effroi, et un appel à l’aide. Jake voulait quitter sa patiente, Dame Kalimereth, mais d’abord, il voulait s’assurer que tout se passait bien pour elle, qu’elle était sauve. Ce qui semblait être le cas.

Jake avait répondu la dame qu’il n’avait pas vu ses compagnons, ni son mari d’ailleurs car même s’il n’avait jamais rencontré la dame en question, il était de notoriété publique qu’elle venait déposer le Sieur Davor. D’une voix douce et aimable, il l’avait rassuré du mieux qu’il pouvait et lui avait signalé qu’il ne pouvait rester là.

Il sorti de la tente et se rendit vers cette voix que Jake avait perçu et reconnu la silhouette de la tavernière de l’Age de Bière, Alixane, mais alors qu’il s’approchait d’elle, il fut accosté par une gamine qui cherchait la tente de Kalimereth. Posa ses azurs sur la fillette, il lui sourit et lui indiqua la tente du doigt.


« Bonjour jeune demoiselle, Dame Kalimereth est dans cette tente là-bas. »

Et il la laissa filer tout en reprenant son chemin à la rencontre d’Alixane, en lui disant d’une voix inquiète.

« Que ses passe-t-il Alix ? Dites-moi tout. »

Il vit alors le corps allongé sur le sol, silhouette d’un homme familier. Hum ! Non pas possible ! pensait-il. Pas lui … son beau-frère … Jake s’agenouilla précipitamment pour l’examiner.

« Que lui est-il arrivé ? » ajouta-il en relevant ses prunelles azurs sur la jeune brune.

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jake
[ Un autre jour … plus tard … ]

Une nouvelle lettre arriva sur le bureau de Jake à l’Ostel-Dieu, là où il passait la plupart de son temps à présent pour veiller sur ses ouailles comme il les appelait. Jake en fit la lecture étonné de la réponse du Cardinal. Ainsi donc il voulait le rencontrer pour éventuellement sanctionner Monseigneur Aurélien. Jake était surpris. Il se dit que peut-être enfin l’église l’écouterait. Jake s’apprêta pour se rendre au Monastère Grégorien afin de rencontrer Son éminence. L’ancien Comte verrait bien ce qu’il aurait à retirer de cette conversation.


vincent.diftain wrote:


Son Eminence Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Romain, Chancelier du Saint Office Romain, Archevêque de Sens.
A notre Frère Jake de Valombre, Seigneur de Chanteloup et de Montoiron.

Mon Frère,

Je vous confirme la réception de votre courrier du 3 courant et vous demandons de surseoir à votre décision de quitter notre Ordre.

En effet, avant d'envisager de quitter l'Ordre, vous pouvez défendre votre point de vue à l'encontre de notre Frère Aurélien. Le Chapitre de l'ordre décidera des eventuelles sanctions à prendre.

C'est pourquoi je vous conjure de venir en notre Monastère pour y présenter vos reproches.

Dans l'attente de voutre réponse.

Que Le Très Haut vous garde en Sa Sainte Protection.




En tant que Grand Aumônier, Monseigneur Aurélien était son supérieur à la Maison Ecclésiastique Royale et ses propos l’avaient choqué concernant le conflit venant s’ingérer dans la neutralité de l’Hôtel-Dieu. Etant proche de la Reyne, l’homme d’église lui avait annoncé qu’il pourrait être virer parce qu’il était sois disant officier royal. Hors dans la charte de l’Hôtel-Dieu, il n’était nulle part fait mention que le Grand Recteur de l’Hôtel-Dieu était un officier royal. Encore une façon mesquine de vouloir l’évincer de ce qui lui tenait le plus à cœur, hormis sa femme et sa famille, à cause d’une félonie injustement donnée.

L’Hôtel-Dieu étant neutre, et soignant les deux camps, il était hors de question que la politique royale vienne s’ingérer dans cette institution charitable. Et Jake comptait bien se faire entendre. Le Grand Aumônier était devenu plus proche de Nébisa qui semait le chaos et la destruction partout en France, que de l’Eglise qui prônait des valeurs aristotélicienne, la paix, la charité et l’aide aux plus démunis. Et ce n’est pas en cautionnant les agissements des armées royalistes à piller les marchés de toute nourriture et détruire les mines que le Grand Aumônier agissait en bon aristotélicien. Et s’il fallait aller jusqu’à Rome pour se faire entendre, il le ferait. L’Hôtel-Dieu était une institution trop importante pour qu’elles soient corrompues par la guerre. Et ses doyens, bien que normands, le soutenait dans cette entreprise.

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Oane
Une cavalière en armure et une femme à la vêture caractérisant une petite noblesse se présentèrent à l'Ostel Dieu. L'on pouvait si l'on connaissait les armes de la maison des Surgères comprendre qu'il s’agissait là de de personnes de la mesnie des Surgères. Dans la cour, elles se laissèrent glisser le long des flacs de leurs montures, un frison à la robe couleur de nuit sans lue et une jument baie. Elles mirent pieds à terre et attendirent que l'on vint les recevoir. La chevalière posa so regard océan alentour et observa divers détail de l'entre de l'hospice. Nul doute que l'endroit était bien tenu, ce qui ne l'étonnait en rien tant le seigneur de Valombre s'investissait dans ce qu'il croyait bon et juste, comme soigner les malades et les blessés. Un bruit de porte se fit entendre et la comtesse de retourna pour voir leur hôte. Jehanne Quatrebarbes les annonça :

- "Bonjour,
La comtesse Oane de Surgères désire s'entretenir avec le seigneur de Valombre."[/i]
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jake
Boniface préparait la monture de son Comte, même s’il ne l’était plus, pour ses domestiques, c’était devenu un grand homme, et préférait l’appeler encore ainsi, bien que Jake reste humble. Il était toujours un peu mal à l’aise quand on l’appelait Comte. Il avait transmis la couronne avec le poids des responsabilités que lui incombe sa charge à Ventreachoux et était soulager. Cette guerre à présent, il continuera à la mener à sa façon, défendant les plus démunis qui souffraient à cause de cette guerre injuste, tout ça pour un morceau de texte sur un papier.

Une dame s’approcha du capitaine et vient lui dire : - "Bonjour, la comtesse Oane de Surgères désire s'entretenir avec le seigneur de Valombre."

Le capitaine répondit à son tour.
- Je vais voir ce que je peux faire Madame ! Sire Jake est sur le départ, nous préparons sa jument.

Boniface pénétra dans l’hospice et se rendit au bureau cherché son maître. Peu de temps après, il revient avec lui, Jake était prêt à partir, épée à la ceinture, armure légère sur le dos, mais avant, il allait écouter la demande de la Comtesse.



Jake s’approcha de la dame en armure accompagné de sa suivante. Il inclina légèrement la tête avec respect.


« Bonjour Oane, ravi de vous voir en bonne forme. Que me vaut votre visite ? »
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Skarn
Cela faisait un petit temps que Skarn s’était fait Opérer,

La couleur de sont bras tirais aujourd’hui sur une pourpre se dégradant vers une couleur verte puis jaunâtre.
Bien que les recommandations l’obligeait à gardé le lit Skarn se levait ne fusse que pour voir ombre et pouvoir sentir la présence de sa fidèle amie…
La joie de vivre de cette jeune chienne lézardait l’humeur détestable des patients et du personnel. Elle arrivait même à leur arracher de larges sourires de temps à autre.
Un bonheur fugace sans doute pour tout ses gens qui regardait un peux trop la guerre et sa compagne la mort. Mais dans une situation pareil on devait se contenté de peux.
Pour retrouver sa joie habituelle, Skarn, lui, sortait contre l’avis de tous et faisait quelque petit tours. Ombre qui se refugiais dans les écuries, sortait en l’entendant.
Il y avait bien un homme qui lui avait dit qu’un chien n’était pas permit ici, mais les grognements d’ombre et les cris de Skarn l’avait fait changé d’avis.
Un bon moment que de voir l’homme bégayer puis se replier par dépit….

Skarn n’avait pas eu de nouvelles pour son bras, on lui disait que ça se passait bien et que la cicatrice serait belle. Mais seulement s’il arrêtait de faire l’idiot. Car dans ce cas, on aurait peut être une chance que ça arrête de saigné un jour.
Mais comment enfermé un esprit libre si longtemps ? Une question que ses geôlier au grand cœur devait se posé…
Skarn se demandait si un jour il ne l’enchainerait pas à son lit pour qu’il obéisse.
Cette image le fit rire. Car il imaginait que même cela ne l’empêcherait pas de sortir

Dans ses pensée, il s’installa à sur une hauteur qui permettait de voir au-delà des Murail, les champs et plus loin les forets du Poitou. Ce monde l’appelait mais il savait aussi qu’au delà c’était encore et toujours la guerre.
Ombre vint se collé à lui pour recevoir caresse comme pour dire que quoi qu’il arrive une meute reste ensemble…
Sur ce point, Skarn lui donnait entièrement raison. On restera solidaire dans l’adversité avec cette communauté laconique et drôle à la foi.

Puis voyant une silhouette bien connue aujourd’hui,
Skarn lança, non sans malice
.

Alors quoi ?
Vous voulez encore me faire souffrir ou vous aller me mettre dehors de désespoir ?
Alixane
Elle flottait avec béatitude dans ces limbes que confèrent l'inconscience lorsque un grain de sable vint lui chatouiller le tympan.

A peine avait-elle eu le temps de décider que décidément on ne peut jamais dormir tranquille, qu'une lancinante douleur la ramenait à la réalité peu reluisante à laquelle elle avait momentanément échappé...



Oh.. Jake! J'crois que c'est justement vous que j'voulais voir... J'aim'rais bien justement que vous m'disiez c'qui s'passe.. J'ai juste l'impression d'être passée sous une charrette, là.. J'ai du mal à respirer et c'foutu sang qui n'arrête pas de pis... couler!


Avisant leur ex Comte en plein désarroi face à l'homme à terre, elle s'efforça d'y jeter un coup d’œil, malgré le spectacle qu'il offrait.


Ha bah euh j'crois que j'le reconnais, mais j's'rais bien infoutue d'vous dire c'qui lui est arrivé.. L'était pas dans ma section et je ne sais d'jà même pas c'qu'elle est devenue.
Il a sans doute joué de malchance lui aussi...



De malchance et sans doute tout comme elle de tonnes d'aiguillons qui semblaient toujours lui trouer la peau alors même qu'ils étaient en lieu sûr.
Tant de rouge dans son horizon immédiat lui donnait la nausée, pour tout dire.
Et elle ne savait toujours rien de ses compagnons d'armes les plus proches, ce qui était fort contrariant pour un esprit propre à la cogitation...



J'crois qu'vous allez avoir un peu d'boulot... là.. hein..C'est qu'faut nous r'mettre sur pieds...Ça fait que commencer!


Arrête de parler, disait son cerveau, tu t'épuises bêtement.
Difficile de l'envoyer paître sans avoir l'air idiot en sus de déguster une petite louchée de plus, aussi n'en rajouta-t-elle point, laissant le soin au médecin de juger si l'embrochement avait causé beaucoup de dégâts.
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Oane
[Dans la cour de l'hospice]

Quelques minutes après leur demande, Jake se présenta à elle. Oane se retourna et le contempla de ses immenses yeux océan un instant et répondit à son geste de salutation par un léger hochement de tête et un sourire cerise.

« Bonjour Oane, ravi de vous voir en bonne forme. Que me vaut votre visite ? »

Bonjour Jake, heureuse de voir en si bonne forme, vous êstes manifestement sur le point de partir défendre nostre Patrie. Moi de mesme. Néanmoins , avnat de partir combattre, j'aimerai vous entretenir urgemment sur un sujet ... qui me tient à coeur.

C'est au médicastre que je faict appel en ce jour d'hui.
Je voudrais que vous me receviez en privé s'il vous plait.


ajouta t-elle sur un ton grave accompagné d'une ombre dans le regard. Elle soupira en faisant un geste de la sa main aux longs doigts blancs tachés d'encre bleue

Je crainds que les derniers combats ne m'aie... disons... laissé plus qu'un douloureux souvenirs. L'une de mes plaies tarde à se refermer et je voudrai que vous m’oscultiez personnellement.

Jehanne hocha la tête au coté de sa maîtresse tandis qu'Oane attendait la réponse de Jake, l'opale de son visage tourné vers celui du vicomte.
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jake
[ Dans la tente de soins ]

Jake voyait la jeune femme qui n’était visiblement pas bien. Il écoutait tout en tâtant le corps de son beau-frère. Il fit appel aux brancardiers pour l’apporter dans une tente afin de le soigner en urgence. Il donna également la consigne au Padré d’en s’en occuper. Jake devait quant à lui s’occuper de cette chère Alixane.

Il l’enjoint à le suivre dans une tente vu qu’elle pouvait encore marché. Il entra dans une des tentes de soins encore libre.


« Je vais devoir vous déshabiller pour examiner la blessure. J’espère que vous n’aurez plus l’utilité de ces vêtements. »

Il prit alors ses ciseaux pour couper les tissus afin de ne pas faire de geste qui serait douloureux à la demoiselle. Il examina alors la blessure à la hanche près des côtés. Un cœur un peu c’était le cœur qui était atteint. Il prit alors de quoi éponger le sang qui coulait encore.

« Asseyez-vous sur la table, je vais soigner ça. »

Il remarqua bien que la lame avait traversé de part en part sa chair. La pauvre … pensait-il. Il tamponna la plaie avec des vieux tissus propres stérilisés à l’eau bouillante vinaigrée. Il fit pression sur les plaies afin que l’hémorragie s’arrête, passant outre les formes généreuses de la jeune tavernière. Il prit une compresse, l’imbibant d’une décoction de soucis et vient nettoyer et désinfecter les blessures. Ensuite à l’aise de file et d’une aiguille courbe, il s’attela à faire de la couture pour resserrer les chairs. Dernière chose à faire à présent, déposer un baume cicatrisant qu’il maintient bien avec une bande autour de la taille de sa patiente.

Attrapant une couverture pour couvrir sa nudité, Jake lui dit d’une voix douce.


« Voilà Alix, vous êtes rafistolée, mais vous devriez vous allonger un peu le temps que la blessure se cicatrise. Vous devriez venir me voir une fois par jour pendant une semaine afin que je change votre bandage et que j’examine vos blessures. Avez-vous mal ailleurs ? »

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jake
[Dans la cour de l'hospice ... un autre jour ]

La jeune comtesse avait besoin de lui, en tant que médecin pour soigner une blessure apparemment. Jake l’écoutait attentivement avec un hochement de tête.

« Non, je partais au Monastère Grégorien rencontrer Son Eminence d'Embussy qui souhaite me voir au sujet de cette guerre et du comportement désobligeant du Grand Aumônier de France. Si l’EA peut nous aider à mettre fin à ce carnage tant qu'il est encore temps, alors il faut le faire. Je voudrais avoir tout tenté et avoir la conscience tranquille. Si la Curie peut faire pression sur la Reyne, cela serait une bonne chose.

Enfin, vous souhaitez que je soigne une blessure. Mais bien sur Oane, vous pouvez compter sur moi. Suivez-moi jusqu’à la salle de soins et vous m’expliquerai en route où êtes votre blessure et comment vous vous l’êtes fait. »


Et ils marchèrent dans les couloirs de l’Ostel-Dieu tout en écoutant attentivement la Comtesse suivit par sa dame de compagnie.

« Voilà nous y sommes, montrez-moi cette blessure ma chère. »
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Oane
Tout en emboîtant leurs pas dans ceux du mestre des lieux, Oane écoutait ses paroles et lui répondit de sa voix haute et claire

Cela est une initiative fort sage en effect que de garder les meilleurs contacts avec les membres de nostre Saincte mère l'Eglise et tour ordre qui lui est attachée. Toutefoy, je doute que la reyne soit sensible aux pressions exercées dans le sens de la neutralité entre tous ses vassaux et je crains aussi que le pardon lui soit un mot étranger.

Oane serra ses lèvres ourlées couleur cerise sur la peau aux teintes de porcelaine , elle souira légèrement, des ombres dansant au coeur de ses prunelles

Mais tout, oui vous avez raison, tout doit être tenté pour faire cesser ce carnage inutile, cette folie sanguinaire mue par l'avarice et la soif de pouvoir d'une minorité

« Voilà nous y sommes, montrez-moi cette blessure ma chère. »

Les deux femmes pénétrèrent dans la salle de soin aux murs de pierres nu et au sol dallé à la suite de Jake parfaitement à son aise dans ce décor lors que la comtesse posait son regard océan à la ronde tentant d'imaginer l'usage des objets se trouvant dans la dite pièce.

Nous avons bien cru la perdre vostre grandeur, trois jours et trois nuits sans qu'elle ouvre un oeil, à peine un souffle, par le très sainct Aristote, le commandant nous la ramener

Jehanne émue par le rappel de ces heures de soins au chevet de sa maîtresse exprime ses peurs et devant un léger mouvement de menton de la comtesse, se tait a nouveau

Comme vous le savez, je fus blessée lors d'une bataille récente qui me valut de multiples égratignures et bleus en tout genre dont un mauvais coup sur la tête qui me fit garder le lit plongée dans le monde des chimères. J'avais en sus une mauvaise fracture à la jambe qui grace au bon soin de Louvion, le médicastre de nostre maisonnée, et de nostre maitre d'arme s'est à cette heure remise.


Oane marqua un silence se doutant bien qu'il faudrait lui montrer la blessure et y répugnant quelque peu. Apres un bref échange du regard avec Jehanne, al dame de compagnie dénoua des sangles et dans un mouvement coordonnées grâce a la force de l'habitude, les deux jeunes femmes passèrent le plastron par dessus la tête d'Oane puis otèrent la cote de maille. On voyait déjà apparaître sur la chemise blanche une tache rosée sur le côte du ventre. L'effort avait contracté les traits de la De Surgères et sn teint paraissait encore plus blanc si possible.

C'est pas joli à voir et si vous voulez mon avis, les décoctions de ce Louvion n'ont fait qu’accroître le mal

Oane ôta le tissus qui s'était collée dans le plâtre étalé sur la plaie, l'opération la fit grimacer de douleur puis elle dit à voix de basse

Dame Jehanne, pouvez-vous aller me chercher une petite liqueur de nostre region s'il vous plait, ca me redonnera des couleurs

Si la demande lui parut incongrue de la part de la comtesse, connue pour ses vertues, Jehanne n'en dit rien et s’éclipsa laissant seuls jake et uen Oane manifestement inquiète.
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Alixane
[Tente de soins]


On récolte ce qu'on sème, à ce qu'on dit.
A jouer les bravaches qui n'ont "même pas mal", Alix, les dents plantées dans la lèvre inférieure pour s'empêcher d'exprimer sa douleur, se retrouva à essayer de ne pas se laisser distancer par un Jake se dirigeant vers une tente proche.

Que dire de la grimace qui accompagna le grimper de table, à part qu'elle n'avait rien à envier à celle qu'elle venait d'afficher à l'énoncé des réjouissances immédiates?

Elle avait beau se persuader qu'à l'évidence on ne soignait pas une blessure sans la découvrir, l'idée de s'exposer ainsi avant la suite qui n'était pas de meilleur augure, pour quelqu'un qui peine à supporter une simple bise de bonjour/au revoir, a du mal à faire son chemin.
A cet instant précis, donc, elle enragea de n'avoir pas eu la bonne idée de tomber dans les pommes comme toute personne sensée.

Et en plus il faisait de la dentelle avec sa chemise?!
Bon, à vrai dire, elle ne ressemblait déjà plus à grand chose, trouée et tachée qu'elle était, cette chemise, mais zut crotte!flûte quand même!! Elle l'avait achetée à LT lors de son dernier séjour, dans des temps pas si reculé que ça.
Foutue guerre!

Alors qu'il avait déjà commencé à officier avec ses ciseaux, elle s'entendit réponde à Jake :


Si je vous dis que j'en n'ai pas d'autres, ça change vraiment quelque chose?

avant de s'intéresser de manière tout à fait exagérée à une mouche voletant au dessus de leurs têtes pendant que le découpage se poursuivait.

Il serait peu de dire qu'elle ne se sentait pas des plus à l'aise tandis que sur la table d'examen de fortune elle se faisait nettoyer, tamponner et compresser hardi petit.
Mais elle ne la ramenait pas.
D'une parce que le médecin avait sûrement des tas d'autres blessés à voir et pas de temps à perdre en jérémiades ou états d'âmes ; de deux parce qu'elle avait elle aussi le désir d'en finir au plus vite, toujours inquiète du sort de ses compagnons.

Pourtant, elle ne put définitivement pas retenir un cri d'indignation lorsque l'aiguille entra dans ses chairs.



Hééé, ça vous est jamais v'nu à l'idée de prévoir de quoi saouler vos patients, qu'ils sentent moins la douleur quand vous les charcutez?


Alix n'avait pas pu s'empêcher... Les mirettes malencontreusement baissées au moment fatidique sur l'objet du délire, avaient transmis à son cerveau le souvenir d'autre perforation des plus désagréables.
Sa simple vue lui avait fait d'ores et déjà été douloureuse, et elle finit par marmonner des excuses à son médecin alors concentré sur la finalisation de sa tâche.

Une fois bien emmaillotée dans ses bandages, elle fit de même avec la couverture que Jake lui tendit et écouta ses instructions avant d'en refaire la liste pour confirmer qu'elle avait bien suivi.


Du repos pour la cicatrisation... Changer le bandage une fois par jour, c'est noté.
Et je n'ai mal nulle part ailleurs, merci beaucoup d'avoir pris le temps de réparer!
Je vais tout de suite satisfaire aux ordres du médecin en allant me reposer... Du moins dès que j'aurai pu avoir des nouvelles des autres...
Bon courage, Jake.

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Kalimereth
Dans un état de semi-conscience entre rêve et réalité, elle essaie de remettre ses idées en ordre. La tête lui tourne encore un peu, mais n’en peut plus de rester là sans bouger, sans nouvelles de personne. Elle voit passer une infirmière, ou bien ce qui lui semble en être une et lui demande plume et vélin pour pouvoir donner des nouvelles à son époux et espérer en avoir de ses amis. S’installant tant bien que mal, évitant de trop tirer sur sa blessure à peine soignée, elle y écrit quelques lignes, le principal en fait. Elle est vivante, blessée mais vivante, il lui manque et elle s’inquiète pour lui, elle s’inquiète aussi de savoir ce qu’il est advenu de ses amis. Dernière ligne, dernier je t’aime qui lui fait monter les larmes aux yeux, la tente s’entrouvre, elle n’y prend garde. Elle replie le courrier prêt à être envoyé vers son village, épuisée du peu d’effort fourni, et le remet à la femme qui se trouvait toujours dans la tente.

Elle va refermer les yeux, quand la silhouette qui vient d’entrer se dirige vers elle. D’abord qu’une ombre, elle se détache enfin, fillette blonde au regard malicieux. La rouquine devrait exploser de colère, montrer à sa protégée à quel point son inconscience aurait pu lui être fatale. Mais le soulagement de la voir là debout devant elle, la terreur vécue ces derniers jours, l’épuisement de la jeune femme… tout cela fit qu’elle se mit à pleurer en tendant les bras vers sa mini-blondinette, heureuse de pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras. Légère grimace quand celle-ci s’appuie sur sa blessure, mais qu’importe, elle est là et bien vivante.


Audi !! mais comment as-tu pu te retrouver ici ? Je te croyais en sécurité chez nous … Tu vas bien au moins ? qu’est-ce qu’il s’est passé ? Comment… enfin explique toi !

Gardant les mains de la fillette dans les siennes, elle la regarde en souriant enfin, instant fugace de bonheur et de sérénité dans une période sombre et triste.
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