[RP] L'Hospice de Poitiers - Hôtel-Dieu St Miguaël

" la patience est une vertu qu il nous faut posséder ..."

Elle pouffa de rire et le regarda.

Depuis le temps que tu me connais, tu devrais savoir que la patience et moi faisons bien plus que deux !

Et quand elle lui avoua sa crainte d'avoir échoué, il en fut étonné.

Je ne sais pas, on ne peut jamais savoir ces choses là à l'avance .... Je n'ai pas confiance en moi, je n'ai jamais eu confiance en moi, c'est pas nouveau ça non plus.
Enfin bref, nous verrons bien ! Et nous serons bientôt fixés. Je t'avoue que si j'échoue, je ne pense pas retenter ma chance. Je trouverai autre chose .... Marchand ambulant par exemple ! Ca je sais bien faire, je l'ai fait avant de venir ici, je peux m'y remettre.
En revanche, te connaissant, je suis sûre que tu auras ton diplôme haut la main !

Elle avait terminé sa tasse et se leva. Elle serait restée volontiers encore un peu, mais elle ne voulait pas s'éloigner trop longtemps de son frère, même s'il était bien entouré. Elle fit une bise à son ami.

Je vais devoir rentrer à présent. Il me reste encore pas mal de choses à faire. Mais on se revoit bientôt de toute façon.

Un large sourire, un petit signe de la main, et voilà que la brune repartit sur sa charrette.
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C'était tellement mieux à deux ! Et la charrette fut bien vite déchargée de son contenu. Ils avaient tout déposé dans la remise, elle verrait plus tard avec Soeur Adèle pour ranger chaque chose à sa place. Pour le moment, il était l'heure de boire quelque chose de chaud pour tenter de se réchauffer.

Son ami leur servit une bonne tisane et posa du miel sur la table. Toujours aussi bienveillant. Elle prit une généreuse cuillérée qu'elle plongea dans le liquide fumant et touilla sans quitter Flamel du regard.

" eh bien comme tu peux le voir ,j ai toujours autant de travail et c est pas plus mal...... "

Elle hocha la tête. Elle se plongeait souvent dans le travail elle aussi pour éviter de trop penser à autre chose. Elle ne pouvait que le comprendre.

" ça fait du bien de te revoir ..... "

Elle but une gorgée de sa tisane puis reposa sa tasse.

Et je suis bien contente d'être revenue. Je n'aurais jamais dû partir d'ailleurs mais comme tout le monde je fais des erreurs. J'ai été naïve mais on ne m'y reprendra plus.

Elle fit une pause, elle n'avait pas vraiment envie de revenir sur ce qu'elle avait fait. Elle lui avait déjà tout dit parce qu'elle avait confiance en lui. Elle le regarda en faisant un léger sourire.

Bref, maintenant je me consacre à mon frère, ma famille et à mes études, c'est bien mieux ainsi. D'ailleurs en parlant d'études, c'est bientôt la remise des diplômes ! Comment s'est passé l'examen final pour toi ? Moi je ne sais pas trop. J'ai complètement bloqué sur une question et le reste ..... Mon professeur n'a rien voulu me dire et c'est pourtant pas faute d'avoir tenté d'avoir quelques indices ! Jake est resté muet comme une carpe !

Elle se mit à rire puis but le reste de sa tasse qu'elle garda ensuite entre ses mains pour réchauffer ses doigts encore un peu glacés.

J'ai hâte de savoir, mais en même temps ça me fait un peu peur. Et si j'avais échoué ?
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la neige tombait et faisait un beau tapis blanc sur le sol .... touts les bruits
étaient feutrés créant une atmosphère duveteuse ....Flamel vaquait a divers occupations ...,lorsqu une voix se fit entendre ...

voix qu il connaissait bien ....il se dirigea donc vers la porte ...
et aperçu Emilie qui faisait une drôle de danse ..; un pied sur l autre
il sourit amusé ...
" Emilie!!! quel plaisir de te voir ... entres te mettre au chaud ..."

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Flamel fit la bise a Emilie et la serra dans ses bras ,lui frictionnant doucement les épaules ....

elle le pris par le bras et l entraina vers l extérieur pour décharger la carriole ...tout fut vite rentré et il s installèrent autour de la table.
Flamel versa la tisane dans les tasses et posa le miel sur la table ...
" eh bien comme tu peux le voir ,j ai toujours autant de travail et c est pas plus mal...... "
il but une gorgée de tisane ..... et regarda son Amie dans les yeux....et lui sourit ...
" ça fait du bien de te revoir ..... "

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Flamel porta une chaise pour la Dame ,elle s assis et pleura ...Flamel recouvrit le corps de Sunilane laissant seul son visage émergé du drap blanc ..laissant la jeune Dame il lui prépara une tisane de camomille et y ajouta une cuillère de miel .... il lui porta
" tenez Dame Prenez ceci .... ça vous fera du bien .... "
il lui laissa la tasse sur une petite table a cote et il s installa derrière ...
pour prier pour cet homme qu il n avait pas eu la chance de sauver ...
mais on ne peut aller contre la volonté de l humain et d Aristote
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La porte s'ouvre, offrant l'espoir à une demoiselle paniquée et au bord de la crise de nerfs. Enfin on va le prendre en charge, le sauver.

Suni ne bouge déjà plus, son souffle s'absente et Tellus répond.

Sunilane, il s'appelle Sunilane. Elle le regarde pleine d'espoirs, comme si un médicastre était un dieu détenant le pouvoir de rendre la vie.

Tout se passe en dehors d'elle même, comme si elle n'était pas présente. Elle voit bien qu'il s'active auprès de Suni qu'il l'auscule, découvre sa blessure pour qui la vue en temps normal lui aurait donné la nausée, mais elle n'est pas là et la blessure ne la révulse pas.

Les larmes coulent elle attend et les nerfs prennent le pas, la gardant sereine et endormie malgré ses yeux ouverts.

Le verdict tombe, cassant et définitif.

Elle obéit, s'approche et le garde contre elle jusqu'à la fin, le dernier souffle sans même avoir repris conscience, sans même avoir pu lui sourire une dernière fois. La rouquine reste un long moment, ne voyant pas le médicastre, ne voyant plus personne d'ailleurs. Les nerfs se relâchent et elle pleure, longuement sur son ange parti

Des personnes viendront récupérer sa dépouille, en attendant elle le veille et reste près de lui toute la nuit, à penser et repenser à ces instants trop courts partagés.

Sunilane est tranquillement allongé à l'hospice dans le coma, son honneur ayant été sali en ayant été traité d'esclavagiste et de menteur par les autorités de son comté. Son envie de survivre à ses blessures est tombé et il s'est laissé mourir. Seul l'amour de la belle rouquine pourra le faire revenir à lui pour au moins survivre jusqu'à son procès. Lui qui a toujours voulu aider les autres se retrouve aujourd'hui plus bas que terre et ce n'est pas les 3 malheureux écus d'amende qui lui ont fait perdre toute envie de vivre mais avant tout le fait d'etre traité tel un brigand. Ses malheurs sont loins pour l'instant sur son lit de l'hotel dieu. Il est pour l'heure inconscient mais bien entouré.

C'est certe avec une grande joie qu'elle reçut l'approbation de Flamel pour quitter sa chambre,mais se n'est
pas pour autant qu'elle était entièrement guérit ; Pat attendit que le médicastre quitte la chambre pour faire
sa toilette et s'habiller au plus vite ;

Je ne vais pas très loin, rassures-toi ; je vais juste profiter du soleil et m'oxygèner ;

Bien couverte sur les conseil de son amie, elle ouvrit la porte et respira un bon coup. Comme elle le disait
elle n'irait pas très loin , juste dans le parc qui était tout a coté. Marchant tranquillement dans l'allée , elle
prit place sur un banc et resta ainsi un long moment a contempler le paysage que la nature lui offrait …..
Un grand coup de vent la ramena a la la réalité qu'un frisson déjà la parcourrait . Elle reprit le chemin du
retour tout en ramassant de belles feuilles avec des couleurs flamboyantes. En passant la porte , elle vit une
affiche, la lut. Il recherchait des personne susceptible d'aimer la medecine pour en faire des médicastres.
Flamel étant occupé ailleur , Pat rejoignit sa chambre sans un bruit mais en laissant les feuilles dans un
pot vide qu'elle dénicha griffonnant un petit mot pour Flamel en lui signalant qu'elle était de retour pour
ne pas qu'il se face du souci
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Patrie retrouvait sa gaieté signe de sa meilleur forme Flamel ressenti le besoin vital pour elle de changer d air , ce qu elle lui fit comprendre a demi
mot....

il la regarda et lui sourit....
" je suis d accord avec toi , mais couvres toi bien ,le fond de l air et frais
malgré tout ..."
Flamel s 'était rendu compte que plus les patient allait mieux dans leur esprit , plus leur guérison avançait ....
ils sortirent en direction des jardins..

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Flamel sourit a Patrie... les soins furent donnés les nouveaux pansements
posés.

Flamel la regarda ,posant sa main sur son épaule
" je le fais avec encore plus de plaisir que c est toi mon Amie ...je ne voudrais pas qu il t arrives malheur .... ou que tu souffres.... "
il approcha une table du lit de Patrie et plaça une chaise en face d elle
versa le lait dans le bol et remua pour fondre le miel ..qu'.il posa devant Patrie
" Tiens , je pense que tu peux boire maintenant et prend aussi le pain
il y a du fromage si tu veux également ..."
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La nuit c’était déroulée sans trop de problèmes,Flamel avait veillé Patrie
et lui avait épongé le front plusieurs fois ....au matin il prépara la suite
du traitement lorsque elle se réveillera tout sera prêt ...
il lui prépara également un lait chaud avec du miel et de bonne tranche de pain......le soleil d automne pointait ses rayons .....la journée commençait......
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tout était prêt ,et Flamel perçu un léger mouvement dans la salle ou ce trouvait Patrie....il prit un plateau et y plaça le bol de lait au miel et le pain
puis il entra dans la pièce posa le tout sur la table a proximité...
retourna chercher le matériel de soin..
s approcha de Patrie lui toucha le front pour voir si elle était fiévreuse,
" bonjour Patrie ,comment te sent tu ce matin?"
elle ouvrit les yeux il lui sourit ....
" tu préfères les soins en premier ou boire un peu de lait chaud et quelques tranches de pain?"
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Alors qu'elle s'écroulait, elle sentit les bras puissants de Flamel la soulever, et elle se retrouva en quelques instants dans ce qui semblait être une taverne
totalement vide, fut tout simplement la salle des soins.
Il lui fourra d'office une timbale d'une boisson dans les mains et l'encouragea à boire au moins une gorgée. Mais elle ne put pas.
Emportée par la douleur, incapable de raisonner, elle éclata en sanglots, libérant les larmes qu'elle avait été incapable de verser depuis bien longtemps.
Et loin de tout regard, elle se laissa aller au désespoir.

Il lui posa milles et une questions a la fois , tout était flou;prenant le temps de boire l'eau qu'il lui avait tendu ,elle reprit peu a peu conscience de son état.

Elle s’exécuta tel un automate, laissant apparaître les lacération du aux coups porté de ses agresseurs et décrivant au médicastre se qu'elle ressentait .

Je ne ne sais les définir autrement tellement que cela me fais souffrir ça me brûle , pique tellement , cela me démange....j'ai surtout énormément mal a la tête ,
je pense avoir eu un coup aussi sur le crane

Regardant ses plaies , elle vit que l'infection avait bien commencer son travail ….. sa peau tombait en lambeau par endroit tellement que cela suintait...
le pu coulait lentement et il fallait faire vite et bien avant que cela ne s'aggrave plus …......
Flamel tout en commençant son travail me proposa de boire une boisson chaude que j'acceptais tout naturellement . Elle savait que la a partir de se
moment là qu'elle était entre de bonne mains
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Âpres avoir écouter dame Alixane , elle erra dans la ville a la recherche de se lieu dit pour se faire soigner. Marchand dans les rues,
regardant de toutes part , elle finit par trouvé la bâtisse.Se tenant sur le seuil de la porte , elle hésita a y pénétrer,

IL faut que j'y aille ,,j'ai bien trop mal........je ne peux rester ainsi...

Les entailles aux bras la faisait terriblement souffrir ; elles saignaient encore pas mal,Se tenant la tête ,celle-ci bourdonnait comme si
il y avait un essaim d'abeilles;Patrie prit une profonde inspiration ,frappas a la porte et entra :

Toc ,toc,

Elle était a bout de force et se laissa choir sur un siège qui se présentait a elle.

Bonjour, c'est bien ici l’hôtel -dieu ?
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Patrie n'a pas de suite vue que Flamel était présent aussi elle répondit machinalement.

Voyez vous messire j'ai été blessée au combat pendant une attaque sur la route et je me tourne vers vous pour me soigner. Cela fais
déjà plusieurs jours que je traîne mes plaies …......

C'est que quand elle eu finit de parler, elle releva la tête vers la personne qui s'était approché d'elle et qui lui avait posé la question ;
se rendant compte brusquement qu'elle avait affaire a lui.

Comme je suis heureuse de te voir !!!!!!!! j'ai vraiment besoin que tu me prodigues des soins …Dans mon malheur j'ai de la chance
de tomber sur toi en tant que médicastre.
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Oane leva un sourcil d'une noir de jais aux remarques au demeurant blessante de mépris non dissimulé envers son nom, sa famille et la valeur d'une terre qu'elle aurait pu offrir de bonne grasce au couple ; toutefoy, cela ne l’étonnait guère, elle connaissait depuis longtemps Jake de Valombre et leur relation était complexe, eprunte de respect en ce qui la concernait envers le travail de Jake mesme si ils semblaient tous deux e pas poargtager les mesme sopinion politiqwue de prime abord.

Sur le seuil de la port elle se retourna adonc vers Jake et posa son regard ocean sur lui

A dire vrai, plutôt que de vous anoblir à l'égal d'une seigneurie que vous avez déjà, je songeai à vous demander un de vos enfants comme pupille ; ce qui signifie que je l'élèverai comme mien et qu'il ou elle pourrait le cas échéant hériter de mes terres et à tout le moins hériter d'une partie de celle-ci.

L'offre est immense ...

Oane de Surgères, comtesse de Saintonge, vicomtesse de Frontenay et baronne de Luçon clôt les paupières quelques instants et se tut.

Mais je vous l'avoue... je pensais bien que vous ne pourriez accepter tant vous me méconnaissez et me mésestimez. Cela m'a d’ailleurs fait hésiter. Pouvais je prendre pour vassal quelqu'un qui manifestement me voue depuis toujours un mépris si vaste et si manifeste ?
Toutefoy, j'ai considéré qu'il était de mon devoir de vous faire cette offre car vous avez été un brillant comte poitevin et vostre félonie n'est que pour la Reyne Nebisa. Pour moi vous avez tout au contraire été fidèle à l'âme du Poitou et avez défendu nos valeurs mesme si cela fut parfoy malgré vous tant les décisions furent difficiles et engageantes.

Seul cela compte pour moi : vous avez résistez au chant des sirènes en pleine tempête et maintenu le cap.
Et je tenais à manifester mon admiration pour vostre règne et vostre personne pas seulement en mot mais en acte. Cela étant, vous avez parfaitement raison : être un vassal demande une très grande confiance mutuelle alors confier son enfant à un autre plus encore, je suppose.

Au revoer sire Jake de Valombre et merci pour vos soins

Oane hocha la teste et fit à nouveau demi tour en faisant malgré elle claquer ses solerets sur le dallage puis elle partit rejoindre son frison aux écuries ne laissant derrière elle que ses cheveux comme une traîne sombre avant de disparaitre tout à fait et laisser place à un courant d'air frais sur le seuil.
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« Si c’est encore préparer des crêpes en votre compagnie et recevoir des coups de louches, c’est bien aimable à vous mais j’ai déjà donné. »

Oane fit la grimace. Soit le doigté du médecin avait touché un point sensible soit c'était ce rappel du coup de louche et de la fâcherie qui s'en était suivie entre les deux amis qui appelait cette mimique sur l'opale de porcelaine allez savoir.

« Chuuuttt, je n’ai fait ce qui me semblait le mieux pour le Poitou malgré la situation critique … »

Vous avez fait vostre devoir envers le Poitou oui et vos terres de retraite vous sont injustement spoliées. Je n'ai oinct de solution à vous offrir je ne suis qu'Oane et ne faict poinct de miracle. Toutefoy, si tant est que mes terres aient encore quelque valeur d'ici la fin de cette guerre sanglante qui voit nostre pays se déchirer sous le joug d'un tyran avide, je.... enfin vous y réfléchirez et me répondrai... Dame Helena vostre épouse est aussi concernée elle aussi ...

Comme il triture son ventre, elle blanchit davantage et se tait, une foy n'est poinct coutume, la brune est connue pour son verbiage long et ardu.

« Tenez moi bien ces bandes de charpies, je vous prie …. »

Oui oui les charpies...

Elle a perdu le fil de ses pensées et tend la main et saisit maladroitement les ... trucs machins comment a-t-il dit déjà ? entre ses doigts qui lui paraissent soudain gourd. Des gouttes de sueurs perlent à so front collant ses lourdes boucles d'un noir de jais sur sa peau. Le souffle d'Oane se fait court. Elle sert les dents sou la douleur.

« Bien, va falloir vous redresser à présent afin que je vous mette un bandage autour du ventre pour faire tenir le baume et protéger votre blessure afin qu’elle cicatrise bien. »

Fière, elle tente de se redresser et tremble un instant d'éternité sous l'aiguillon de souffrance qui la transperce. Jake avec délicatesse et discrétion l'aide dans cette opération puis il l'enroule dans des bandes de tissu blancs

« Et voilà Oane, vous êtes soignée. Il faudra faire attention le temps que ça cicatrise. »

Vous me momifiez oui !
Et vous avez réussi l'impensable... j'en ai perdu le fil de mon discours.

Elle sourit, son visage a repris quelques couleurs depuis que le médecin ne fourre plus ses mains dans sa plaie ; ah ces médecins ! Pourvu que cette foy elle guérisse se dit elle; elle hoche la tête et replace sa tunique, puis le remet la ceinture en place puis souleve ses cheveux d'un noir de jais et enfin , d'un air grave et solennel pose son regard ocean sur le visage de Jake.

Jake de Valombre, je tenais à vous une proposition ; je souhaiterai vous anoblir et que vous deveniez également un noble de Poitou par la présente. De coeur vous l'estes déjà et vous avez déjà accès à nostre chambre. Disons .. que je enfin j'imagine que rien ne remplacera l'Harmonie du Royaume de France mais c'est un peu comme ce baume que vous mettez sur mon ventre ...

Réfléchissez-y, et parlez en avec Dame vostre épousée, Helena

Elle hocha la tête silencieuse. Puis le cours de ses pensées reprit, elle songea à part elle, peut-etre ne pourrais-je onc enfanter... elle se leva, elle, et le poids de son armure complète releva le menton, aucune pensées malheureuse ne devait entamer son entrain à partir au combat, à rejoindre l'armée sise sous les murs de la capitale. Vivre ... vaille que vaille! Elle fit claquer ses éperons sur le dallage et partit
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Remarque plutôt bien placé sur la constipation.

« En effet ma chère Oane, en effet … »

Elle but ainsi le contenu de la tisane permettant de calme les douleurs de l’opération. Et en attendant que les fleurs de passiflore fasse son effet, il convia sa patiente s’allonger sur la table, éclairée par la lueur du jour. Il pourrait ainsi mieux voir la plaie et la soigner correctement.

Oane avait une proposition à lui faire. Venant d’elle, il devait s’attendre à tout, même au pire. Alors, avec humour lui dit.

« Si c’est encore préparer des crêpes en votre compagnie et recevoir des coups de louches, c’est bien aimable à vous mais j’ai déjà donné. »

Evidemment, cela était dit sur le ton de l’humour mais il connaissant la Comtesse pour son comportement assez inattendu. Elle reprit alors plus sérieusement semble-t-il.

« Chuuuttt, je n’ai fait ce qui me semblait le mieux pour le Poitou malgré la situation critique … »

Et il retire doucement l’emplâtre qui tenait plutôt mal et vient directement faire pression avec des charpies pour éviter d’écouler le sang trop longtemps.

« Tenez moi bien ces bandes de charpies, je vous prie …. »

Et ensuite, il prit compresse qu’il imbibe de décoction de soucis pour nettoyer la plaie. Il reprit la pression des bandes avec sa main, retirant doucement les bandes. Le sang semblait moins couler. Il nettoya alors la plaie doucement avec la compresse, attrapa ensuite fil et aiguille et commença à coudre quelques points de sutures. Ensuite, il prit le baume préparé à la poudre de thériaque et l’apposa sur la blessure. Il garda un œil dessus pour qu’il ne s’échappe pas.

« Bien, va falloir vous redresser à présent afin que je vous mette un bandage autour du ventre pour faire tenir le baume et protéger votre blessure afin qu’elle cicatrise bien. »

Il l’aida à se redresser, gardant une main sur le baume, continuant à l’écouter si elle parlait toujours. Et enroula une bande de lin tout autour de la plaie. Il fit ainsi plusieurs tours de sa taille la serrant modérément, pas trop.

« Et voilà Oane, vous êtes soignée. Il faudra faire attention le temps que ça cicatrise. »
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[ A la une! A la deux! A la trois!]

Ligoté comme un nouveau né, l’espion yoyo, comme Lily se plaisait à l’appeler, n’avait plus qu’à être chargé dans la brouette.

Euh dites les filles ? C'est Tellus qui parle là : On fait comment pour le mettre dans la brouette ?
Ben on l’amène à coté de la brouette et on le balance en jouant à la salade ! T’as jamais joué à ça quand t’étais p’tite ?
Devant l’air d’incompréhension qu’affichent ses deux acolytes, Lily se met à chantonner comme dans une cour d’école :
A la salade
je suis malade
au céleri
je suis guérie
you-pi ! *hips*
Joignant le geste à la parole, la rousse et la blonde font osciller à bout de bras le corps inerte.
Tu prends les pieds et moi les épaules, et à trois on l’pose dans la brouette. à la une ! à la deux ! *hips* à la trois !

Bruit mat ! Suivit d’un grognement et d’une flopée de jurons. Ben pas si inerte que ça alors le zozio !

Alix ouvre le passage, Tellusine et Lilyena s’arment chacune d’un bras de la brouette. Et c’est parti mon kiki !
Plaaaaaaaaaace *HIPS* Plaaaaaaaaaaaace au grand blesséééééééééé!!

Suivant un trajet entre l’AdB et l’hôtel dieu aussi direct qu’un Poitier-La Trémouille faisant escale par Rennes Nancy et Montpellier, l’équipage arrive à destination. La momie a bien effectuée quelques roulades en dehors de la brouette, autant par sa faute que par celle des jeunes femmes. Arrive enfin la dernière roulade qui s’effectue sur le parvis de l’hôtel dieu.

Lily s’avance dans le bâtiment d’où s’élèvent de nombreux gémissements.
Youhou !*hips* v’là un colis pour vous ! On vous le laisse à la porte pour pas déranger, hein !
L’ivresse de la bière ayant remplacé celle de la bataille, la voix de Lily porte plus que nécessaire dans ce lieu feutré où les murmures sont de rigueur. Lily entends des pas qui approchent, elle revient chancelante vers ses amis leur signalant que c’est bon!
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[à la Taverne l'Age de Bière à Poitiers]

Les trois grâces de l'Adb papotaient à l'Age de bière comme elles en avaient pris l'habitude, devisant tantôt de la guerre, tantôt des yoyos, tantôt des touristes, tantôt du pain... Elles furent quelque peu coupées dans leurs agréables discutailles lorsqu'un homme blafard et couvert de sang fit son entrée fracassante, si si fracassante hein il en a même atterri par terre le bougre, inconscient et se répandant sur les tomettes toutes propres que la tavernière avait astiquées une bonne partie de la nuit tssssss.

Trois têtes, l'une blonde, l'une brune et l'autre rousse se retournèrent vivement vers l'entrée de la taverne et restèrent bouche bée devant le spectacle.

Lily réagit en premier, toujours le coeur tourné vers les autres Lily et ne ménageant rarement ses efforts pour se rendre utile et efficace, Alix demanda à l'inconscient ce qui lui arrivait, et Tellus restait la bouche béante dans la plus totale incompréhension.

La tavernière se précipita pour chercher de l'aide, un médicastre espérait elle pourrait venir prendre en charge le blessé. Les deux autres s'activèrent à relever le pauvre homme et le hisser sur la table et le tenir dans une position plus confortable qu'avachi sur le sol.

Aide moi Lily mais je ne suis pas sure qu'on pourra le soulever à deux c'est qu'il a l'air de bien manger le bougre hein, il doit être lourd.

La blonde aida la rouquine et ce fut dans un fracas de tête contre un coin de table, après tout une bosse de plus ou de moins n'allait pas déranger le blessé non ?, qu'elles parvinrent à le hisser et le positionner confortablement sur le milieu de la grande tablée de la taverne.

Alixane arriva enfin, désespérée de ne pas avoir trouvé de médicastre ni même quiconque possédant un minimum de savoir sur la manière de soigner un blessé grave. Elle s'approcha du blessé pour donner un coup de main à ses deux amies mais la vue du sang lui donnait un teint verdâtre et elle manqua par trois fois de tourner de l'oeil et en rajouter à la tâche de Lily et Tellus qui n'en demandaient déjà pas tant.

Tu sais qui c'est ? Demanda Tellus à Lily qui lui répondit qu'elle l'avait déjà vu plusieurs fois à la taverne, se contentant d'offrir à boire et d'écouter en faisant semblant de regarder ailleurs. Arf un yoyo, les trois grâces allaient venir sauver un yoyo c't'un comble non ?

D'eau chaude et chiffons en action, les blessures furent découvertes entre quelques hauts le coeur d'Alix. Pas bien jolies faut dire, il sera bien chanceux d'en réchapper le royalo.

Les donzelles avaient un autre problème sur les bras, une chopine allait probablement les aider à démêler leur cerveau pour trouver une idée. En effet le lourd blessé qui était venu les encombrer n'allait pas aller tout seul jusqu'à l'Hostel Dieu que diable et elles n'étaient largement pas assez fortes, même à trois, pour le porter jusque là. Alix l'offrit cette chopine pour se remettre de ses émotions et des tours de tables et sur elle même qu'elle avait fait avant de reprendre ses esprits à la vue du sang. Une autre pour faire passer la première puis encore une autre pour oublier la seconde et ainsi de suite les donzelles hipsaient presque quand elles se rappelèrent qu'il y avait un gisant là au milieu d'elles. Les idées s'enchaînèrent plus compliquées les unes que les autres :

Une table retournée en guise de luge ? mniarf sans neige ça va être dure hein ! Dans une charrette ? Sans charrette encore plus dur. Une brouette piquée il y a longtemps et toujours entreposée dans la remise ? Ahhhhh en vlà une bonne idée.

Elles se mirent à l'ouvrage, et "soignèrent" le blessé du mieux qu'elles pouvaient. Les chiffons coupés en bandelettes serviront de pansements. Une, deux, trois bandelettes puis tant qu'elles ne purent plus compter et voilà le pauvre homme méconnaissable, tout de blanc vétu du haut de la tête jusqu'au ongles des orteils.

Euh dites les filles ? C'est Tellus qui parle là : On fait comment pour le mettre dans la brouette ?

Alix alla chercher l'engin dans la remise et l'amena près de la table dans un délicieux concert de grincements.

Elles se mirent d'accord pour placer la brouette couchée sur le côté, de faire l'effort de descendre la momie sur le sol délicatement (enfin si sa tête ne décidait pas de cogner encore contre la chaise ou la table hein c'est têtu une tête elles y pouvaient rien) puis de faire rouler l'homme plein de bandages jusqu'à la brouette et de la remettre sur pieds une fois l'homme dedans.

Quelques bleus plus tard et quelques grognements et jurons du malade à chaque rencontre avec le bois ou le sol, (c'est ingrat quand même un homme blessé pfffff) la brouette fut remise debout et les dames purent se mettre en route pour l'Hostel Dieu.

Les jours passèrent et se ressemblèrent, et toujours autant de blessés à soigner chaque jour. Jake était épuisé mais il continuait malgré tout sa tâche avec rigueur et ténacité.

Il avait reçu une lettre de la Vicomtesse Sophie de Terrides. Ce jour était arrivé ... Alors que le Grand Aumônier de France traquait les hérétiques, lui pouvait les aider de par sa fonction de médecin. Ironie quand tu nous tiens. Qu'en déplaise à son supérieur, Jake répondrait favorablement à cette lettre comme le veut la charte de l’Hôtel-Dieu, établissement neutre, et le serment d’Hippocrate qui devait aider toute personne quel que soit sa condition ou son rang, et ce sous le sceau du secret. Et bien évidement, cela était aussi ses convictions.

Il prit donc sa plume pour répondre à cette lettre particulière.

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Le visage de la rouquine s’éclaira d’un large sourire face aux excuses maladroite de la fillette. Peu lui importait en fait le pourquoi du comment, le principal étant qu’elle soit arrivée jusqu’à elle sans encombre. Il ne fut pas difficile pour Kali de voir rapidement que la mini-blondinette allait pour le mieux. Excuses à peine formulées, que déjà les questions fusent. La vivacité de l’enfant, bien qu’en total contraste avec l’état de la rousse, se révéla un remède bien plus efficace que n’importe quelle tisane que Jake aurait pu lui faire avaler. Elle essaya de répondre au mieux aux interrogation d’Audi, les mains de l’enfant toujours dans les siennes.

Oui oui, le médicastre est très gentil et très compétent, rassure-toi, je vais bien… et je compte bien me lever d’ici peu et laisser ma place à ceux qui en ont le plus besoin. L’endroit est loin d’être des plus agréables, même si salvateur pour beaucoup d’entre nous.

Mal… oui ça lui faisait mal, mais pas question d’inquiéter plus que de raison la fillette, et faisant aussi bonne figure que possible, elle continuait à répondre aux questions, essayant de n’en omettre aucune.

Ca fait encore un petit peu mal, mais ça va vite passer tu vas voir. Je ne sais pas ce qu’il est advenue de celle qui m’a fait ça, mais le principal c’est d’être là aujourd’hui ma puce. Et Davor ? Je suppose qu’il doit te chercher partout… il allait comment quand tu es partie de la maison ? On lui écrir…

Pas le temps de finir sa phrase, un rai de lumière pénètre dans la tente, et la silhouette qui se profile fait accélérer les battement du cœur de la jeune femme. Un instant elle se demande si elle ne délire pas, mais rapidement la main de son époux attrape la sienne, et des larmes de soulagement et de bonheur perlent sur ses joues pales.

Les hommes sont de vrais enfants, pour preuve la litanie de questions qui rappelle celle de Audi quelques instants auparavant. Ses yeux vont de la fillette à son mari, regard amusé en constatant le même flot de questions ininterrompu. Elle plonge son regard dans le sien, un tendre sourire sur ses lèvres.

Si tu savais comme ça me fait du bien de te voir... Ca va aller mon ange, j’ai juste besoin de… de sortir d’ici… et puis ce n’est pas non plus un endroit pour Audi. Tu peux m’aider, je n’y arriverai pas toute seule.

Elle retient tant bien que mal une grimace de douleur, sa main se portant à son flanc blessé, alors que de l’autre main elle prend appui sur le bras de son tendre, et se laisse glisser au sol, pressée de se retrouver au calme auprès de ceux qu’elle aime, y puiser réconfort et force, ce dont elle sait en avoir très bientôt besoin.
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Chronique et Galerie "L'Escarboucle" / Atelier Rose Noire

Après avoir été grièvement blessé lors des premiers combats ayant fait rage au pied des remparts de La Trémouille, à croire qu'il avait perdu la main depuis la dernière fois qu'il avait combattu (ce qui datait de la guerre contre l'Anjou), Davor avait été forcé de rester convalescent pendant plus de deux semaines, le temps de se remettre, alors que sa douce combattait toujours dans l'armée de Tornade.

Il avait finalement reçu un courrier de sa femme, qu'il avait du se retenir de ne pas froisser et jeter au loin, mais il ne s'était en revanche pas privé de maudire jusqu'à la cent-septième génération celui ou celle qui avait osé blesser sa Kali. Et il enrageait encore plus de ne pas pouvoir bouger de suite pour la rejoindre et s'enquérir de sa santé. Pour se défouler, il occupa donc sa convalescence à répondre aux aberrations que Alexandre le Petit pouvait bien afficher à La Trémouille. Et dès qu'il put enfin se relever, il s'empressa de filer sur Poitiers, non sans avoir rapidement aidé à la reprise de la mairie de La Trémouille par les trémouillois.

Aucune agitation en chemin, tout juste quelques passants égarés, à croire qu'il n'y avait pas la guerre au Poitou. Une fois arrivé sur Poitiers, il s'empressa de chercher le dispensaire où sa femme devait sûrement être soignée. De nombreux blessés s'y trouvaient déjà, preuve que les combats avaient fait rage, aussi bien à Poitiers qu'à La Trémouille, mais le Poitou, aidé du Ponant, tenait toujours, et était bien loin de courber l'échine.

Trop pressé pour demander où se trouvait Kali, il jetait un oeil dans toutes les tentes qu'il croisait, ressortant aussi vite qu'il était entré, jusqu'à finalement entendre une voix fluette qu'il reconnut aussitôt comme étant celle d'Audixia. Sans même se demander ce qu'elle faisait ici, il entra dans la tente en coup de vent pour apercevoir sa douce, allongée. Il s'avança rapidement juste auprès d'elle, évitant de justesse Audixia, et attrapa la main de sa femme qu'il pressa au creux des siennes, un large sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux, trop heureux d'enfin la retrouver après tout ce temps passé loin d'elle.

Mon amour... Comment te sens-tu..? Que s'est-il passé ? Tu es bientôt remise ? Tu veux que je t'apporte quelque chose à manger ? à boire ?

Oui, un peu nerveux le Davor, ajoutant sa litanie de questions à celle déjà posée par Audixia, mais le plus important était d'être là, avec elle, de la voir, de pouvoir serrer sa main dans la sienne et plonger son regard dans le sien.
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[ Sous la tente de soins ]

La tavernière lui disait : Hééé, ça vous est jamais v'nu à l'idée de prévoir de quoi saouler vos patients, qu'ils sentent moins la douleur quand vous les charcutez?

Et Jake répondit « Hé mais je n’ai pas fini, voici des fleurs séchées de passiflore que vous ferez infuser dans de l’eau chaude. Cela soulagera la douleur. Hélas, je n’ai pas d’eau chaude sous la tente pour le faire. »

Jake n’aimait pas trop à abuser de l’alcool à donner à ses patients car les effets sont toujours traitres. Une fois qu’il avait terminé, il lui dit avec le sourire.

« Merci Alix, prenez soin de vous et venez me voir au moindre problème d’infection. »

Sourire aux lèvres, il laissa sa patiente repartir se reposer chez elle. C’est que les lits vides étaient rares encore à l’Hôtel-Dieu, ces tristes jours.
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Dans un état de semi-conscience entre rêve et réalité, elle essaie de remettre ses idées en ordre. La tête lui tourne encore un peu, mais n’en peut plus de rester là sans bouger, sans nouvelles de personne. Elle voit passer une infirmière, ou bien ce qui lui semble en être une et lui demande plume et vélin pour pouvoir donner des nouvelles à son époux et espérer en avoir de ses amis. S’installant tant bien que mal, évitant de trop tirer sur sa blessure à peine soignée, elle y écrit quelques lignes, le principal en fait. Elle est vivante, blessée mais vivante, il lui manque et elle s’inquiète pour lui, elle s’inquiète aussi de savoir ce qu’il est advenu de ses amis. Dernière ligne, dernier je t’aime qui lui fait monter les larmes aux yeux, la tente s’entrouvre, elle n’y prend garde. Elle replie le courrier prêt à être envoyé vers son village, épuisée du peu d’effort fourni, et le remet à la femme qui se trouvait toujours dans la tente.

Elle va refermer les yeux, quand la silhouette qui vient d’entrer se dirige vers elle. D’abord qu’une ombre, elle se détache enfin, fillette blonde au regard malicieux. La rouquine devrait exploser de colère, montrer à sa protégée à quel point son inconscience aurait pu lui être fatale. Mais le soulagement de la voir là debout devant elle, la terreur vécue ces derniers jours, l’épuisement de la jeune femme… tout cela fit qu’elle se mit à pleurer en tendant les bras vers sa mini-blondinette, heureuse de pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras. Légère grimace quand celle-ci s’appuie sur sa blessure, mais qu’importe, elle est là et bien vivante.

Audi !! mais comment as-tu pu te retrouver ici ? Je te croyais en sécurité chez nous … Tu vas bien au moins ? qu’est-ce qu’il s’est passé ? Comment… enfin explique toi !

Gardant les mains de la fillette dans les siennes, elle la regarde en souriant enfin, instant fugace de bonheur et de sérénité dans une période sombre et triste.
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Tout en emboîtant leurs pas dans ceux du mestre des lieux, Oane écoutait ses paroles et lui répondit de sa voix haute et claire

Cela est une initiative fort sage en effect que de garder les meilleurs contacts avec les membres de nostre Saincte mère l'Eglise et tour ordre qui lui est attachée. Toutefoy, je doute que la reyne soit sensible aux pressions exercées dans le sens de la neutralité entre tous ses vassaux et je crains aussi que le pardon lui soit un mot étranger.

Oane serra ses lèvres ourlées couleur cerise sur la peau aux teintes de porcelaine , elle souira légèrement, des ombres dansant au coeur de ses prunelles

Mais tout, oui vous avez raison, tout doit être tenté pour faire cesser ce carnage inutile, cette folie sanguinaire mue par l'avarice et la soif de pouvoir d'une minorité

« Voilà nous y sommes, montrez-moi cette blessure ma chère. »

Les deux femmes pénétrèrent dans la salle de soin aux murs de pierres nu et au sol dallé à la suite de Jake parfaitement à son aise dans ce décor lors que la comtesse posait son regard océan à la ronde tentant d'imaginer l'usage des objets se trouvant dans la dite pièce.

Nous avons bien cru la perdre vostre grandeur, trois jours et trois nuits sans qu'elle ouvre un oeil, à peine un souffle, par le très sainct Aristote, le commandant nous la ramener

Jehanne émue par le rappel de ces heures de soins au chevet de sa maîtresse exprime ses peurs et devant un léger mouvement de menton de la comtesse, se tait a nouveau

Comme vous le savez, je fus blessée lors d'une bataille récente qui me valut de multiples égratignures et bleus en tout genre dont un mauvais coup sur la tête qui me fit garder le lit plongée dans le monde des chimères. J'avais en sus une mauvaise fracture à la jambe qui grace au bon soin de Louvion, le médicastre de nostre maisonnée, et de nostre maitre d'arme s'est à cette heure remise.


Oane marqua un silence se doutant bien qu'il faudrait lui montrer la blessure et y répugnant quelque peu. Apres un bref échange du regard avec Jehanne, al dame de compagnie dénoua des sangles et dans un mouvement coordonnées grâce a la force de l'habitude, les deux jeunes femmes passèrent le plastron par dessus la tête d'Oane puis otèrent la cote de maille. On voyait déjà apparaître sur la chemise blanche une tache rosée sur le côte du ventre. L'effort avait contracté les traits de la De Surgères et sn teint paraissait encore plus blanc si possible.

C'est pas joli à voir et si vous voulez mon avis, les décoctions de ce Louvion n'ont fait qu’accroître le mal

Oane ôta le tissus qui s'était collée dans le plâtre étalé sur la plaie, l'opération la fit grimacer de douleur puis elle dit à voix de basse

Dame Jehanne, pouvez-vous aller me chercher une petite liqueur de nostre region s'il vous plait, ca me redonnera des couleurs

Si la demande lui parut incongrue de la part de la comtesse, connue pour ses vertues, Jehanne n'en dit rien et s’éclipsa laissant seuls jake et uen Oane manifestement inquiète.
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[ Dans la tente de soins ]

Jake voyait la jeune femme qui n’était visiblement pas bien. Il écoutait tout en tâtant le corps de son beau-frère. Il fit appel aux brancardiers pour l’apporter dans une tente afin de le soigner en urgence. Il donna également la consigne au Padré d’en s’en occuper. Jake devait quant à lui s’occuper de cette chère Alixane.

Il l’enjoint à le suivre dans une tente vu qu’elle pouvait encore marché. Il entra dans une des tentes de soins encore libre.

« Je vais devoir vous déshabiller pour examiner la blessure. J’espère que vous n’aurez plus l’utilité de ces vêtements. »

Il prit alors ses ciseaux pour couper les tissus afin de ne pas faire de geste qui serait douloureux à la demoiselle. Il examina alors la blessure à la hanche près des côtés. Un cœur un peu c’était le cœur qui était atteint. Il prit alors de quoi éponger le sang qui coulait encore.

« Asseyez-vous sur la table, je vais soigner ça. »

Il remarqua bien que la lame avait traversé de part en part sa chair. La pauvre … pensait-il. Il tamponna la plaie avec des vieux tissus propres stérilisés à l’eau bouillante vinaigrée. Il fit pression sur les plaies afin que l’hémorragie s’arrête, passant outre les formes généreuses de la jeune tavernière. Il prit une compresse, l’imbibant d’une décoction de soucis et vient nettoyer et désinfecter les blessures. Ensuite à l’aise de file et d’une aiguille courbe, il s’attela à faire de la couture pour resserrer les chairs. Dernière chose à faire à présent, déposer un baume cicatrisant qu’il maintient bien avec une bande autour de la taille de sa patiente.

Attrapant une couverture pour couvrir sa nudité, Jake lui dit d’une voix douce.

« Voilà Alix, vous êtes rafistolée, mais vous devriez vous allonger un peu le temps que la blessure se cicatrise. Vous devriez venir me voir une fois par jour pendant une semaine afin que je change votre bandage et que j’examine vos blessures. Avez-vous mal ailleurs ? »
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Elle flottait avec béatitude dans ces limbes que confèrent l'inconscience lorsque un grain de sable vint lui chatouiller le tympan.

A peine avait-elle eu le temps de décider que décidément on ne peut jamais dormir tranquille, qu'une lancinante douleur la ramenait à la réalité peu reluisante à laquelle elle avait momentanément échappé...


Oh.. Jake! J'crois que c'est justement vous que j'voulais voir... J'aim'rais bien justement que vous m'disiez c'qui s'passe.. J'ai juste l'impression d'être passée sous une charrette, là.. J'ai du mal à respirer et c'foutu sang qui n'arrête pas de pis... couler!


Avisant leur ex Comte en plein désarroi face à l'homme à terre, elle s'efforça d'y jeter un coup d’œil, malgré le spectacle qu'il offrait.


Ha bah euh j'crois que j'le reconnais, mais j's'rais bien infoutue d'vous dire c'qui lui est arrivé.. L'était pas dans ma section et je ne sais d'jà même pas c'qu'elle est devenue.
Il a sans doute joué de malchance lui aussi...


De malchance et sans doute tout comme elle de tonnes d'aiguillons qui semblaient toujours lui trouer la peau alors même qu'ils étaient en lieu sûr.
Tant de rouge dans son horizon immédiat lui donnait la nausée, pour tout dire.
Et elle ne savait toujours rien de ses compagnons d'armes les plus proches, ce qui était fort contrariant pour un esprit propre à la cogitation...


J'crois qu'vous allez avoir un peu d'boulot... là.. hein..C'est qu'faut nous r'mettre sur pieds...Ça fait que commencer!


Arrête de parler, disait son cerveau, tu t'épuises bêtement.
Difficile de l'envoyer paître sans avoir l'air idiot en sus de déguster une petite louchée de plus, aussi n'en rajouta-t-elle point, laissant le soin au médecin de juger si l'embrochement avait causé beaucoup de dégâts.
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Boniface préparait la monture de son Comte, même s’il ne l’était plus, pour ses domestiques, c’était devenu un grand homme, et préférait l’appeler encore ainsi, bien que Jake reste humble. Il était toujours un peu mal à l’aise quand on l’appelait Comte. Il avait transmis la couronne avec le poids des responsabilités que lui incombe sa charge à Ventreachoux et était soulager. Cette guerre à présent, il continuera à la mener à sa façon, défendant les plus démunis qui souffraient à cause de cette guerre injuste, tout ça pour un morceau de texte sur un papier.

Une dame s’approcha du capitaine et vient lui dire : - "Bonjour, la comtesse Oane de Surgères désire s'entretenir avec le seigneur de Valombre."

Le capitaine répondit à son tour. - Je vais voir ce que je peux faire Madame ! Sire Jake est sur le départ, nous préparons sa jument.

Boniface pénétra dans l’hospice et se rendit au bureau cherché son maître. Peu de temps après, il revient avec lui, Jake était prêt à partir, épée à la ceinture, armure légère sur le dos, mais avant, il allait écouter la demande de la Comtesse.



Jake s’approcha de la dame en armure accompagné de sa suivante. Il inclina légèrement la tête avec respect.

« Bonjour Oane, ravi de vous voir en bonne forme. Que me vaut votre visite ? »
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[ Un autre jour … plus tard … ]

Une nouvelle lettre arriva sur le bureau de Jake à l’Ostel-Dieu, là où il passait la plupart de son temps à présent pour veiller sur ses ouailles comme il les appelait. Jake en fit la lecture étonné de la réponse du Cardinal. Ainsi donc il voulait le rencontrer pour éventuellement sanctionner Monseigneur Aurélien. Jake était surpris. Il se dit que peut-être enfin l’église l’écouterait. Jake s’apprêta pour se rendre au Monastère Grégorien afin de rencontrer Son éminence. L’ancien Comte verrait bien ce qu’il aurait à retirer de cette conversation.

En tant que Grand Aumônier, Monseigneur Aurélien était son supérieur à la Maison Ecclésiastique Royale et ses propos l’avaient choqué concernant le conflit venant s’ingérer dans la neutralité de l’Hôtel-Dieu. Etant proche de la Reyne, l’homme d’église lui avait annoncé qu’il pourrait être virer parce qu’il était sois disant officier royal. Hors dans la charte de l’Hôtel-Dieu, il n’était nulle part fait mention que le Grand Recteur de l’Hôtel-Dieu était un officier royal. Encore une façon mesquine de vouloir l’évincer de ce qui lui tenait le plus à cœur, hormis sa femme et sa famille, à cause d’une félonie injustement donnée.

L’Hôtel-Dieu étant neutre, et soignant les deux camps, il était hors de question que la politique royale vienne s’ingérer dans cette institution charitable. Et Jake comptait bien se faire entendre. Le Grand Aumônier était devenu plus proche de Nébisa qui semait le chaos et la destruction partout en France, que de l’Eglise qui prônait des valeurs aristotélicienne, la paix, la charité et l’aide aux plus démunis. Et ce n’est pas en cautionnant les agissements des armées royalistes à piller les marchés de toute nourriture et détruire les mines que le Grand Aumônier agissait en bon aristotélicien. Et s’il fallait aller jusqu’à Rome pour se faire entendre, il le ferait. L’Hôtel-Dieu était une institution trop importante pour qu’elles soient corrompues par la guerre. Et ses doyens, bien que normands, le soutenait dans cette entreprise.
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[ Une soirée après une longue journée de soins ]

Jake avait écrit une lettre à l'intention de Monseigneur Childebert.

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Le padré acquiesce aux paroles de son patient lorsqu’il vient à parler d’une plante plutôt rare pour la région, une plante utilisée dans la médecine indienne.

- Ah monsieur est connaisseur, mais pas sûr que j’ai cette plante avec moi.

Il chercha dans ses nombreux pots mais ne la trouva pas,

- Je vais voir à l’apothicairerie de l’Hôtel-Dieu si j’en trouve. En attendant garder bien la pression des compresses sur votre plaie à l’épaule.

Il sorti de la tente et revient au bout d’un petit moment avec une tisane de cette fleur rare.

- Tenez et buvez !

Ensuite, il commença l’intervention. Il recoud son bras à hauteur de son épaule. Il y ajouta un baume pour soulager la douleur et cicatriser la blessure et passa une bande.

- Maintenant, vous allez rester allonger et vous reposer. Je vais voir d’autres patients à soigner. Que le Très-Haut vous bénisse.

Il sorti de la tente voir s’il pouvait aider ailleurs.

Emergeant peu à peu des brumes qui l’enveloppaient, il lui semblait entendre des cris autour d’elle. Un instant elle se crut encore sur le champ de bataille, et tout son être frissonna à cette idée. Mais la voix rassurante qui lui répondu eut tôt fait de la calmer.

« Bonjour Dame, je suis le Docteur Jake de Valombre, vous êtes dans une tente de soins de l’Hôtel-Dieu. »

Jake de Valombre… mais bien sûr… un léger et bref sourire apparut alors sur son visage, témoignant qu’elle reprenait peu à peu ses esprits. Elle hocha légèrement la tête alors qu’il lui expliquait l’avoir soignée. La douleur était encore largement présente, mais le fait de se savoir en sécurité apaisait la jeune femme.

Elle balaya la pièce du regard, cherchant des visages connus, mais ne vit que brancards et corps couverts de draps. La tête lui tournait et elle la reposa doucement. Elle s’inquiétait pourtant de ses amis, et alors que Jake lui demandait si elle avait d’autres blessures, elle ne voulait que savoir ce qu’il en était du reste des troupes.

Non… je ne pense pas être blessée ailleurs… Je suis Kalimereth de Lisa.. léger soupir, elle n’avait pas encore l’habitude de son nouveau nom, tout s’était passé si vite… Kalimereth d’Estissac Lisaran… de la Trémouille… auriez-vous vu certains de mes compagnons ?

Pour toute réponse il y eut des cris encore… de la douleur toujours… du désespoir et de la peur… et son médicastre qui part faire de son mieux pour soulager les peines.. et qui.. non elle avait du mal entendre, il ne pouvait lui avoir parlé de tisane ! Mais bon sang… proposer de la tisane à une trémouilloise, il n’y pensait pas tout de même … Effet inattendu d’une telle annonce chez la rouquine… dissipation totale du brouillard qui l’entourait. Oui elle avait mal, mais ne voyait pas en quoi une tisane pourrait la soulager… la rendre malade ça oui par contre, quoi qu’en dise sa très chère brunette Aude. Tous les mêmes décidément ces médicastres.

Bien mieux réveillée maintenant, elle le regarde s’éloigner alors que peu à peu les souvenirs refont surfaces. Elle essaie de chasser de son esprit ces dernières nuits, tous ces blessés et ces morts qu’elle a vu tomber autour d’elle, quand soudain quelque chose lui revient en mémoire. La nuit précédente avant la bataille… l’a-t-elle rêvé ou bien.. non c’était bien réel. Et là, elle en oublie la douleur et tout le reste ou presque. Dans la tente du campement, une petite tête blonde… sa protégée qui avait surgit de nulle part au milieu d’un tel chaos. A peine avait-elle eu le temps de la questionner et de la sermonner sans vraiment attendre de réponse, la guerre elle n’attendait pas. Audixia au milieu de ce campement, comment cela était-il possible. Elle se souvint avoir laisser la fillette aux bons soins d’un aide de camp qu’elle connaissait, et être partie avec les autres. L’angoisse la tenaillait à présent, connaissant la jeune demoiselle il fallait s’attendre à tout. Et son époux… blessé lui aussi, loin d’elle, il fallait qu’elle le prévienne.

Elle s’agite, voudrait se lever, mais la douleur la remet vite à sa place. Elle peste et maudit cet ennemi qui s’est déjà bien trop mis au travers de son chemin. Elle n’a plus qu’une chose à faire… attendre que quelqu’un vienne, avec ou sans tisane… et pourtant c’est une chose dont elle a horreur l’attente, surtout dans de telles circonstances.
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Le Padré était arrivé à l’appel de son maître. Il regardait l’homme mal en point et se signa !

- On mon dieu ! Par tous les saints !

L’homme était bien en forme, il devait supporter la douleur. Il en aurait besoin car rafistolé son bras n’était pas une mince à faire.

- Bonjour mon fils, je suis Don Gaetano. Je vais faire au mieux pour que vous puissiez garder usage de votre bras. Venez avec moi, je vous prie.

Il entra dans une tente libre et préparer ses instruments chirurgicaux, et de quoi recoudre. Il l’aida à retirer le semblant d’armure qui le protégeait pour qu’il soit torse nu. Ensuite, il prit des bandes de charpies pour calmer l’hémorragie. Il dit alors.

- Allongez-vous, vous serez mieux, car je vais devoir recoudre. Ce serait mieux que je vous endorme pour la douleur.

Il espérait bien qu’il y arriverait, par la bénédiction du Très-Haut. Il lui donna quelques feuilles de pavots à mâcher.

Les mots de Jake furent comme une douche froide,
puis sa rage repris le dessus

Coupé son bras! Ca lui ferai mal.

non mais franchement tu crois que sans bras je pourrais reprendre une arme?
J'ai vécu en Hermite durant 5 ans.
Donc des coup j'en ai pris.
Vas y fait ce qu'il faut mais soit je me relève avec tout les morceaux soit tu va faire un trous prés de l’église.

c’était pas sympas de s'en prendre au doc mais la c’était soit passer ses nef soit baisser les bras....

cette dernière pensée lui ramena un sourire crispé.
Pour un des 2 c'était bon, il était baisser....

Des images qui se bousculent dans sa tête, réalité mélangée à l’illusoire entremêlés de cauchemars, une vraie bousculade en fait. Des voix, des cris, des lamentations… qu’en est-il de la frontière du réel et de l’imaginaire, des souvenirs et des craintes, elle n’en a pas la moindre idée. Il lui semble pourtant avoir entendu une voix rassurante, quelqu’un s’occupe d’elle, du moins il lui semble que c’est le cas. Elle essaie d’ouvrir les yeux, sans succès. Pourtant une chose semble encore faire le lien entre ses délires et la réalité… la douleur de plus en plus présente, une sensation de brûlure terrible, quelque chose qui coule sur son flanc et semble dévorer ses chairs. Elle gémit doucement, cependant elle ne réussit pas à reprendre vraiment conscience.

Elle perçoit une agitation autour d’elle, et brièvement se croit de nouveau sur le champ de bataille, cherchant à empoigner son épée, mais le mouvement qu’elle effectue ne fait que déclencher une douleur encore plus importante. Ou bien est-ce les soins qu’on lui prodigue… oui… l’effluve des décoctions lui rappellent ses visites régulières au dispensaire de son amie Aude. C’est bien ça, on est en train de la soigner, bientôt elle sera sur pieds, bientôt elle sera de nouveau debout prête à combattre, bientôt elle sera de nouveau dans les bras de son époux.

Elle se calmait alors, se sentant enfin en sécurité, mais une nouvelle douleur vive dans son flanc la fit tressaillir. Elle n’arrivait pas à en identifier la source, voulait y porter ses mains, mais celles-ci refusaient encore de lui obéir. Mais ceux qui la connaissaient pourraient témoigner de son entêtement. Et à cet instant elle refusait de rester plus longtemps dans cet état, elle voulait retrouver ses esprits et guérir au plus vite. Elle réalisa alors d’où venait la douleur, une aiguille qui perforait sa chair meurtrie. Sourcils qui se froncent, brume qui se dissipe, elle arrive enfin à entrevoir son environnement. L’homme penché au-dessus d’elle ne lui est pas totalement inconnu, pourtant il lui est impossible de remettre un nom ou une situation sur lui.

Léger soupir quand enfin cesse la torture, elle finit par soulever lentement ses paupières, posant son regard sur le bandage qui vient de lui être posé. Se raclant doucement la gorge, rendue sèche et douloureuse, elle murmure doucement :

Merci Messire… où sommes-nous exactement ?

Quelques mots, le maximum qu’elle puisse faire à cet instant, le souffle encore court, et l’esprit encore embrumé, pourtant à cet instant, elle sait qu’elle est sortie d’affaire, et esquisse un léger sourire.
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Trop de blessés, oui c’était en grand nombre qu’il avait été apporté à l’hospice. Alors Jake avait demandé à des volontaires pictaves de montrer des tentes de soins dans le parc à côté. Le médecin passaient dans les tentes pour voir chaque patient, mais à peine que certains se remettaient que d’autres arrivèrent. Des soldats, des civils, il y avait de tout. Son aumônier, le Padré Don Gaetano était également présent, pour l’aider. Il espérait également être aidé de Flamel, mais il devait être sans doute fort occupé à Niort.

Jake pénétra dans l’une des tentes et s’approcha de sa nouvelle patiente, une dame à la chevelure rousse, non non, ce n’était pas du sang, c’était bien roux. Par contre la blessure au flanc était bien nette. Les hommes qui avaient apporté la jeune femme quittèrent la tente, laissant seul le médecin avec sa patiente. Jake prit directement des charpies et des tissus propres pour nettoyer la plaie afin de pouvoir l’examiner. L’entaille était profonde.

La dame reprenait peu à peu connaissance, ouvrant les yeux un peu hagards.

« Mademoiselle, je vais vous soigner, vous êtes en lieu sûr … »

Mais à peine avait-il prononcés ces mots rassurant qu’elle retomba évanouie. Jake sentait qu’elle respirait toujours, c’était bon signe. Allongée, des larmes roulaient sur ses tempes. Après avoir arrêté l’écoulement du sang en faisant pression sur la plaie, il attrapa une fiole de décoction à base de soucis, et en versa sur la plaie pour la désinfecter. Avec une compresse, il nettoya la plaie doucement.

Seulement, Jake sursauta quand un homme pénétra dans la tête avec un membre, son bras qui pendait à ses côtés.

« Oh mon dieu ! Par St Miguael ! » s’exclama-t-il.

Il l’avait reconnu, c’était un pictave qu’il avait déjà croisé quelques fois en taverne. Jake répondu gardant son sang-froid malgré les circonstances tragiques. Il n’avait pas le temps de s’apitoyer. Il faisait de son mieux pour soigner tout le monde.

« Ça n’augure rien de bon Messire Skarn … Ce n’est vraiment pas beau à voir et il faudra sans doute vous amputer le bras. Je ne pourrai pas vous laisser repartir de suite, il vous faudra plusieurs jours pour vous reposer. Mon ami, le Padré Don Gaetano va s’occuper de vous. »

Jake l’invita à le suivre dans une autre tente, encore vide, ce qui releva du miracle. Il appela en chemin le Padré pour s’occuper du patient.

« Vite Don Gaetano ! Occupe-toi de lui ! Et fait au mieux … »

S’il y avait bien une personne qui pourrait peut-être sauver son bras, c’était bien lui mais Jake était plutôt sceptique. Il n’était pas alarmiste, mais juste réaliste vu les circonstances. Jake revient auprès de sa patiente rousse qui semblait toujours inconsciente. Après avoir encore tamponné la plaie avec une compresse imbibée de soucis, il se mit à recoudre la plaie. Ensuite, il prépara un baume pour l’appliquer sur la blessure afin de l’aider à cicatriser. Ensuite, il passa une bande autour du ventre et du flanc, touché, mais soigner.
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[ Bien plus tard ... Lors de la guerre qui faisait rage en Poitou ]

Les derniers jours avaient été rude, beaucoup de soins à donner aux blessés des combats. Une tente de soins avait été dressée au campement militaire, mais à présent les combats se déroulaient aux remparts de Poitiers. Ainsi, il était plus aisé de soigner les blessés directement à l’Hôtel-Dieu de Poitiers lui-même, bénéficiant du confort de l’hospice.

Cette nuit-là encore les combats avaient fait rage et il attendait l’arrivée des civières. Jake était inquiet, il fulminait aussi de ne pas pouvoir intégrer les rangs, mais il aidait d’une autre façon son comté.

Ainsi, il attendait à l’entrée de l’hospice, l’arrivée des blessés.
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La jeune Dame ouvrit enfin les yeux et murmura..

Flamel continua a lui passé le linge doucement sur le visage
"Ne vous inquiétez pas Dame je suis Flamel Médicastre en ce lieu"
elle dit encore

"vous êtes a L Ostel Dieu, en de sur mains ,ne vous fatiguée pas, je vais m
occuper de vous "
les pansements du bras et de la jambe étant en place ,Flamel couvrit le corps de la jeune femme, il plaça un coussin sous sa tête ,la laissant se reposée
il prépara un tisane pour faire dormir et lui fit boire doucement ....
" je vais rester a vos cotés et vous veillez ,reposez vous tranquille "

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- Oh c'sur qu'ça doit v'nir du coeur sinon ça vaut pô la peine de faire tout plein d'étude comme ça ! Et moi j'suis sûr que j'l'ai quelque part dans mon coeur...enfin j'pense ! J'vais étudier ça c'soir en dormant. J'suis sûr que j'trouverai bien où il est cacher !

Un petit sourire plein d'espoir vint étirer ses petites lèvres d'un rose pale.
Réfléchir...Elle avait tout le temps de le faire avant de rejoindre les bras de Morphée !
Faire attention...Oui pour ça aussi le Doc avait raison...Ça faisait tout bizarre de voir que d'un oeil ! J'vous jure ! Essayez de sauter avec une main sur un oeil ! Ça fait bizarre...

Pendant que la fillette reprenait son équilibre, légèrement intimidée par sa presque chute évitée de justesse avec l'aide d'un Doc bien solide...
- Dis, tu as à manger et à boire ? Sœur Adèle doit avoir quelque chose pour toi à la cuisine.

- Hum...Non j'ai pô ! Enfin si ! Mais euh...ça doit être bien plus meilleur qu'du pain et des fruits, non ? Parc'qu'à force d'en manger, ça goute plus rien...

Flamel vit arrivé une charrette , une jeune fille y était étendue
il s approcha , la Dame était mal en point .... des contusions , un bras abimé
ainsi qu une blessure a la jambe .... il se fit aider pour la transporter
dans la salle de soin .... l installa sur une table ....la débarrassa de ses vêtements laissant quand meme ala jeune Dame de quoi préserver sa pudeur ..la jeune blessée semblait absente il vérifia les fonctions vitales
il commença son examen remarqua les différentes contusions cherchant les plus graves le bras ... la jambe .... plaies importante mais propre et net
il désinfecta appliqua sur les blessures une décoction de soucis.
passa sur les contusions un Cataplasmes de feuilles d'absinthe, feuilles de camomille, primevère, millepertuis .
il passa un linge frai sur son visage attendit une réaction ....
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Il écoutait la jeune fille qui trouvait les études bien longues pour devenir médecin.

« Oh avant tout Miranda, tu dois le sentir dans ton cœur de vouloir soigner les gens. »

Elle se leva de la table d’examen perdant l’équilibre. Heureusement, elle se rattrapa à Jake qui la tient bien.

« Eh bien mademoiselle, va falloir faire attention. Avec ton œil blessé, il faut être prudente. »

Ensuite, il demanda avec le sourire.

« Dis, tu as à manger et à boire ? Sœur Adèle doit avoir quelque chose pour toi à la cuisine. »
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Aïe ! Beaucoup d'études...Norf ! Ça semblait bien compliqué tout ça...Elle qui croyait qu'il ne suffisait que d'un claquement de toi...Et vlan pour la douche froide ! Mais au moins le sourire du Docteur balayait une bonne partie de la déception de la fillette.

- Oh ben ç'va être long alors ! Moi j'sais pas beaucoup grand chose pis les z'études j'connais presque pas ça...

Air honteux bien afficher sur son petit minois pour finir et hop ! On penche la tête vers l'arrière. La roussette admirait le plafond avec son oeil encore intact et ouvrait bien grand ses yeux.
Le Doc commence à regarder...
Hum...pas beau l'oeil ! Il est plein de sang tout séché et on voit rien...
Nettoyage de l'oeil en cours...3-2-1...fini...
Réobservation de l'oeil et cette fois-ci le Doc était satisfait.
Il partit en quête d'un médicament dans une de ses armoires pleine a craquer. Il revint avec une mini bouteille rempli de machin-truc liquide.

- J'spère qu'ça piquera pas trop...Et hum...je veux bien revenir mais...euh...2 semaines...ç'fait combien de matin et soir à mettre des gouttes ça ?

Question un peu embêtante, mais bon...elle ne savait pas grand chose après la p'tite gueuse...Elle savait pas grand chose mais elle avait de l'ambition pour deux !
Et vlan ! Le Doc versa 2 gouttes pleine de médicament dans l'oeil de la fillette. Celui-ci se referma en une fraction de seconde, se demandant sûrement pourquoi on tentait de le noyer...Et la fillette de se mettre à gémir, l'oeil fermé et le mouchoir juste en dessous de sa paupière.

- Hiiiiiiiiiii ! Ç'fait mal ! Ça bruleuh ! C'pas "coul" ! Mon oeil pleure tout seul !

Elle exagère ? Non non presque pas...Mais avouons que les brulures vienne un peu de sa tête...

Jake sourit à la jeune fille. Son humour avait l’air d’attirer son attention. Arrivé dans la salle, elle obtempéra en s’installer sur la table pierre. Elle l’appellerait donc docteur, et souhaitait devenir médecin plus tard aussi. Jake sourit à Miranda.

« Pourquoi pas. Tout le monde peut devenir médecin, il suffit d’en avoir la volonté. Cela demande beaucoup d’apprentissage et d’études par contre. Voyons voir ton œil à présent. »

Il pencha la tête un peu en arrière, tenant du bout du doigt le menton de la jeune fille et regarda avec attention la blessure à son œil. Le sang avait séché et il était difficile de voir quelque chose. Il devrait d’abord nettoyer le sang séché. Il prit alors une petite compresse qu’il humidifie dans un peu d’eau, ensuite, il tamponna l’œil de la gamine. Le compresse devient peu à peu rouge, et le sang disparu du visage.

« Mmmhhh bien ! Je vais encore regarder. »

Il plongea ses azurs dans l’œil de la fille, examina avec attention la pupille, l’iris et le blanc qui était un peu rouge. Il s’éloigna un instant et ouvrir l’armoire médicinale cherchant après un petit flacon. Il les soulevait pour regarder l’étiquette à la lumière ambiante.

« Pas, ça ! Non, pas ça non plus ! Ah voilà ! »

Le médecin revient auprès de sa patiente tenant un petit flacon contenant du collyre à base d’acacia et de plantain.

« Je vais te mettre des goutes dans l’œil. Cela va un peu piquer, c’est normal. Cela veut dire que ça va soigner. Tu devrais en mettre deux gouttes matin et soir pendant 2 semaines. Et après tu viendras me revoir pour que j’examine ton œil à nouveau, d’accord ? »

Il pencha la tête de Miranda en arrière et lui mit les deux gouttes dans l’œil.

« Pas frotter hein, sinon, tu enlèves les gouttes. Par contre … »

Il prit un mouchoir en tissu et le lui tend. « Tu peux sécher les larmes qui coulent avec ce mouchoir. »
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Mirandaa leva son oeil intacte quand elle entendit des bruits de pas qui s'approchait de l'entré de l'Hostel. Elle pu voir un grand homme qui venait vers elle, curieux sans doute de s'avoir pourquoi elle s'époumonait ainsi.

« Bonjour cher enfant, je suis Jake, le médecin de cet Ostel-Dieu. Que puis-je faire pour toi dis-moi ? »

Parfait ! Le médecin était déjà donc plus besoin d'en chercher. Parfait ! Trop parfait !

- "Coul" ! Si vous toi euh....t'es médecin alors t'peux bien m'soigner mon oeil, alors !

La petite avait bien du mal avec le "vous" et le "tu". Un "tu" qui finissait quand même par être dans toute ses phrases même elle avait toute la bonne volonté de vouvoyer. Mais bon ça veut pas...Le "tu" reste bien collé à ses lèvres.

« Mmmhhh, que t’est-il arriver à ton œil ? Veux-tu bien m’accompagner ? Je vais te soigner ça. »

- J'suis tombé sur le vilain caillou euh...qu'avait rien à faire sur mon ch'min. Menteuse....Mais si elle disait qu'elle avait tenté en vain de voler quelqu'un, le gentil médecin n'aimerait surement pas...Elle serait alors surement bonne à jeté aux vilains crocodiles...et un p'tit mensonge ça ne fait pas de mal après tout...J'veux bien v'nir mais à condition qu'tu vous me fasse pas trop mal ! Pa'ce que ça parrait pô, mais m'fait déjà bien mal mon n'oeil !

C'est bien connu que les promesses des médecins de ne jamais faire de mal ce n'était pas toujours vrai, mais on les croit quand même et la fillette encore plus.

- Et euh...moi c'Miranda au fait !

Jake acquiesça au diagnostique de Flamel il allait commencer a désinfecter
lorsque le patient se mit dans un sursaut a crier .Jake porta la main au front du blessé constatant le fièvre ....

" alors pour la fièvre une tisane de saule ...et je rajouterais a ce que je vois
pour le délire de la belladone "
il regarda le Medicastre attendant son avis ....
il entreprit le nettoyage de la plaie ...linge propre d'eau chaude additionner de vinaigre, puis rapprochement des bords de la plaie cousu avec du fil de lin
pose d un onguent a base de consoude...
pour l ' épaule,au toucher repérage du déboitage de l articulation...
" veut tu m aider a réduire cette luxation?"
il regarda Jake....
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Elle discutait dans son coin avec la nonne lorsque l'homme blessé arriva. Elle recula un peu et laissa son frère et Flamel faire leur office. Pour ce qui était des blessures, Emilie n'y connaissait rien. Elle s'était surtout attachée à savoir comment mettre au monde un enfant. Pour ce qui était du reste, elle apprendrait plus tard. Elle estimait qu'elle avait le temps.

Comme il n'y avait pas de femmes à accoucher pour l'heure, elle tira la nonne par le bras, lui murmura quelques mots à l'oreille puis s'éclipsa. Elle avait un voyage à Paris à préparer.
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Il écouta son collègue faire son diagnostic à la salle de soins, regardant les plaies de l’homme évanoui. Jake acquiesça de la tête avec le sourire.

« En effet Flamel. »

Il le laissa mener les soins. Il interviendrait pour partager son savoir. Il allait falloir nettoyer la plaie, la désinfecter et surement recoudre. Ça c’était pour la cuisse. En ce qui concerne la fracture à l’épaule, c’était autre chose.

Mais l’homme commença délirer et à reprendre connaissance mais ce fût bref. Il cria même quelques mots se redressant et retombant dans un coma aussitôt. Premier réflexe de Jake, il vient mettre sa main sur le front de l’homme qui était brulant.

« Hum ... il a de la fièvre. Il faut la faire baisser pour arrêter ses délires. Que lui donnerais-tu Flamel ? »

Jake se demandait où était passé sa sœur.
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Jake acquiesça de la tête et reprit la parole à Flamel.

« Oui, il faut mon ami, j’ai également d’autres traités de médecine. »

Il reporta ses azurs sur sa sœur qui lui répondit. Elle acceptait de voyager avec lui. Dieu soit loué, il ne serait pas seul. Alors qu’elle discutait avec Flamel, Jake entendit un bruit sourd à la porte.

« Vous avez entendu ? » dit-il regardant la tête de Milie et son collègue médecin.

Il vient alors ouvrir la porte curieux et remarqua la présence d’un homme bien amoché allonger sur le sol.

« Vite un brancard ! »

Il se pencha examiner le corps, les blessures et voir s’il y avait toujours un souffle de vie.

« Il est en vie ! Dépêchons-nous à l’amener à la salle de soins. »

Le voyage pour Paris serait retardé mais il y avait urgence. Et puis Flamel voulait confronter ses connaissances avec les siennes. C’était l’occasion. Et lui, voulait le voir à l’œuvre. Après tout, il lui laissait la responsabilité de l’hospice en son absence.
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Son ami lisait en elle comme dans un livre ouvert. Souvent on entendait dire que les apparences étaient trompeuses et c'était exactement le cas avec Emilie. Elle s'était de nouveau forgé une carapace dans laquelle elle avait bien l'intention de rester cette fois. Elle se contenta de hocher la tête, plongeant son regard dans le sien. En apparence tout semblait aller bien oui, mais en apparence seulement, et il avait su le voir tout comme Jake qui essayait de trouver un moyen de lui changer les idées. Elle se tourna vers son frère qui lui demandait si elle voulait bien l'accompagner à Paris.

Oui, ça ne peut pas me faire de mal un petit voyage.

Elle les laissa ensuite continuer de discuter et s'approcha de Soeur Adèle qui était restée en retrait.

Il semblerait que vous allez devoir vous occuper encore un peu des poules. Ca ne vous ennuie pas au moins ?
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en plein conversation avec Jake ,Émilie arriva,

il lui sourit ....
" Bonjour Emilie ,je suis heureux également de te voir,comment je me porte"
il lui sourit a nouveau et la regardant lui dit ...
" je vais bien ." puis plus bas ...."et toi comment vas tu ? mieux je vois , mais ce n est que l apparence n est ce pas ?"
se tournant vers Jake
" le traité de Celse .... j en ai lu quelques passage , mais il faudrait que j approfondisse ...."
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Il écoutait son ami et confrère médecin lui demander quelques traités de médecine et il voulait savoir si les enchères avaient bien fonctionné.

« Oh oui, au-delà de toutes mes espérances. J’ai récolté plus de 60 000 écus. C’est une sacré somme. Grâce à ça, je vais pouvoir équiper l’Ostel-Dieu des meilleurs outils et confort. Je pourrai même je l’espère acheter de nouveaux ouvrages de médecine.

Concernant les traités, j’en ai quelques un. As-tu déjà lu le traité de médecine de Celse ? »

C’est alors qu’Emilie les rejoignait. Jake lui sourit la bise. Elle était étonnée de le voir.

« Non, je ne suis pas encore parti, je venais voir si tu voulais m’accompagner à Paris pour m’aider à l’aménagement. Je viens juste chercher quelques affaires personnelles que j’aurai besoin à Paris. »
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Jake vit entrer Flamel derrière lui et l'accueil d'un sourire chaleureux.

Tiens ! Moi aussi je te cherchais. Les grands esprits se rencontrent je vois. dit-il en riant.

Je vais devoir partir un petit moment à Paris. Grâce aux dons de la ventes aux enchères des robes, les travaux ont pu se terminé plus vite que prévu. Et maintenant, il faut que je supervise l'aménagement à Paris. Penses-tu pouvoir t'occuper de l'Ostel-Dieu de Poitiers en mon absence ?

Les malades ne se bousculent pas à la porte mais sait-on jamais. Il est toujours préférable d'avoir un médecine qualifié sur place pour les recevoir.

Et toi, pourquoi voulais-tu me voir mon ami ?
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Flamel qui avait enfin trouvé le temps de faire un bond jusqu’à a L Ostel dieu de Poitiers ,errait dans les couloir a la recherche d une âme charitable
qui pourrait l aider ... de loin il aperçu Messire Jake .. il accéléra le pas dans sa direction......

" Ah !! bonjour Jake ,je te cherchais , tu vas bien?"
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[Bien des semaines plus tard]

Depuis l'accouchement de Mary, il s'était passé beaucoup de choses et pas des moindres. Elle avait escorté une noble en Anjou puis avait envoyé des lettres d'adieu à Jake et Ante parce qu'elle était mourante. Son état se dégradait de jour en jour et tout lui laissait à penser que la seule issue était la mort. A Saumur, elle partit au couvent. Elle ne voulait pas qu'on la voit dans cet état. Mais la mort ne l'emporta pas. Elle avait seulement failli mourir. Comment ? A vrai dire, la seule réponse plausible était un empoisonnement. Mais heureusement les soeurs du couvent de Saumur prirent soin d'elle et surtout veillèrent sur elle jour et nuit après avoir remarqué le manège d'une étrange nonne.

Lorsque son état s'améliora, et que le danger fut écarté, elle fut raccompagnée à Thouars. Elle n'avait reçu qu'une lettre durant cette période, une seule lettre qui lui fut lue chaque jour. Des mots résonnaient encore dans sa tête... Reviens-moi .... Reviens-moi ..... Et elle lui était revenue. Pas à Ante non. Lui n'avait même pas attendu de savoir si elle était réellement morte pour faire son deuil rapide et partir batifoler avec une autre. Non cette lettre venait de son frère. Il était toujours là pour elle. Il le serait toujours et heureusement parce qu'elle n'avait plus vraiment le coeur à quoi que ce soit. Surtout lorsqu'elle apprit avec qui était parti celui qui disait l'aimer.....

Et depuis son retour, elle se reconstruisait doucement. Elle allait mieux de jour en jour et en cette matinée ensoleillée, elle décida qu'il était temps de retourner à l'Ostel Dieu voir si les poules se portaient bien. Elle n'en avait rien dit à Jake pour lui faire la surprise. Elle le savait particulièrement occupé mais elle se dit qu'elle pourrait peut-être l'aider à faire quelque chose.

Juchée sur Espoir, le seul mâle qui lui était fidèle avec son chat Flocon, elle prit la route en direction de Poitiers. Que ça faisait du bien de pouvoir à nouveau cavaler, cheveux au vent ! Elle ne mit guère de temps pour arriver à destination. Elle sauta de sa monture qu'elle attacha à un anneau puis pénétra dans la grande bâtisse, se dirigeant directement vers le bureau de son frère. Les poules pouvaient encore attendre.
Arrivée devant la porte, elle toqua trois bons coups puis attendit.
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Mary sourit quand elle vit arriver Filou. Comme il avait l'air heureux !!!

Sa petite Izia n'aurait pas put rêver d'un autre papa. Il adorait les enfants et il le montrait, ce qui était rare pour un père. Bien souvent ceux-ci ne pensent qu'à guerroyer et la vie familiale passe souvent après leurs envies de vengeances et de prétentions. Mary avait trouvé en Filou tout l'inverse et c'est ce qui lui plaisait. Elle le regardait prier et en était ému.

De voir et de ressentir le bonheur à l'arrivée de ce bébé, Mary en oubliait les douleurs qu'elle avait ressenti. L'attente de sa sortie de l'ostel dieu se ferait dans les prochains jours et commencerait alors pour eux une nouvelle vie avec leurs 4 tits anges. Elle caressa tendrement la joue de sa petite puce et celle de son titfilou.

Je vous aime mes amours !!!!
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Filou sous un soleil de plomb se proméne dans le jardin écoutant le chant des oiseux, puis soudain!

Mince!!! J'entends un bébé!!! Oui c'est le notre c'est sur!!!

Filou court grime les escaliers quatre à quatre, voit Mary belle comme une rose avec le bébé sur elle, elle sourit heureuse.

Mary!!! mon amour comme il est beau! Belle? une tite fille? une princesse?

Il embrasse mary le bébé soeur Adèle Emilie et jake.
Prend Izia dans ses bras s'agenouille et prie!!!...
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[ Salle de soins ]

Jake écoutait l’histoire que lui racontait Anté. Jake n’en croyait pas ses oreilles.

« Nooonnn ! Des personnes que je connais tu dis ? Je ne connais pas de brigands de grand chemin Anté. Tu me diras qui sont les marauds qui t’on fait ça. Bien bien, trêve de bavardage, je vais te soigner mon ami. Je vais t’aider à retirer ta chemise. Ne bouge pas trop et respire doucement si tu as des côtes cassées. »

Il n’y avait pas grand-chose à faire pour ça hélas. Seul le temps pourrait le guérir. Il aida à retirer doucement la chemise d’Anté pour lui dévoiler son torse et ses bras rempli d’ecchymoses. Il vérifia qu’il n’y avait aucune blessure mais il ne remarqua rien. Ensuite, il se dirigea vers l’armoire à pharmacopée, et en sorti un pot d’onguent à l’arnica, une décoction de soucis et une compresse et des bandes. Il versa un peu de la décoction sur la compresse et la tendit à Anté.

« Met ça sur ta lèvre, c’est pour désinfecter. »

Ensuite, il s’attela à étaler de l’onguent à l’arnica sur tous les bleus qu’il remarquait sur son corps, tout en massant bien pour faire pénétrer la pommade. Ensuite, il enroula une bande autour de la poitrine et du ventre d’Anté, tel un corset. Une fois bien serré, mais pas trop, juste ce qu’il faut, il termina par un nœud.

« Voilà mon ami ! tu es soigné. As-tu encore des douleurs quelque part ? »

Il aida a renfiler la chemise à son patient tout en l’écoutant.
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[Salle de délivrance]


Elle n'aurait su dire depuis combien de temps elles étaient là, mais tout se passait pour le mieux. Emilie fit signe à Soeur Adèle de venir près de Mary pour lui éponger le front et lui donner un peu à boire. Il ne fallait pas que son amie s'évanouisse car elle ne serait pas capable de l'accoucher et qu'il lui faudrait appeler son frère. Et ça, elle préférait l'éviter.

Mary était on ne peut plus courageuse, poussant à chaque nouvelle contraction. Le fait qu'elle ait eu déjà des enfants était un atout puisque généralement on disait que l'accouchement suivant était plus rapide. Bien sûr, la brune n'ayant pas assisté aux précédents, elle ignorait le temps que ça avait pris. En tout cas là, à la troisième poussée, la tête commença enfin à sortir.

C'est très bien Mary ! très très bien ! Continues comme ça on y est presque !

Soeur Adèle prit la main de Mary et la regarda en souriant, se voulant rassurante et l'encourageant de son simple regard. Nouvelle contraction. Emilie restait concentrée tandis que la Pictave poussait à nouveau de toutes ses forces. Cette fois la tête se dégagea parfaitement et elle y glissa une main pour la soutenir. Aucun mot inutile, juste les gémissements de son amie qui fatiguait sans doute un peu mais qui ne lâchait rien et qui poussa encore de toutes ses forces à la contraction suivante.

Une épaule se dégagea et Emilie en profita pour y glisser son autre main. Ayant une bonne prise, elle attendit la contraction et la poussée suivantes pour tirer doucement et ainsi elle abrégea le travail de son amie. Le bébé était né, ça y était ! Et comme si elle avait fait ça toute sa vie, la brune coupa le cordon à quatre doigts de largeur, un doigt pour chaque saison. Elle prit ensuite le nouveau-né et fit ce qu'elle détestait le plus mais qui était indispensable pourtant : une bonne tape sur les fesses pour le faire crier et surtout remplir ses poumons d'air. Et la voix du nourrisson raisonna dans la pièce, ce qui fit sourire la brune, heureuse de son travail. Mais ce n'était pas terminé. Elle enroula le bébé dans un linge propre et le tendit à son amie.

Toutes mes félicitations Mary ! Tu as mis au monde une magnifique petite fille ! Tu sais qu'on en a pas fini mais je te la laisse un peu, je te la reprendrai après pour la mettre toute propre.

Elle lui laissa la petite dans les bras et retourna à sa place. Il fallait faire expulser la secondine. Un travail moins dur mais tout aussi important car il fallait s'assurer qu'il n'en restait pas. D'un petit signe de tête, elle fit comprendre à son amie qu'il fallait qu'elle pousse une dernière fois, ce qu'elle fit. Emilie tira doucement sur le cordon et termina le travail, examinant minutieusement la secondine qui était entièrement sortie. Elle la jeta dans un seau que la nonne avait posé pour ça, fit une toilette rapide à son amie puis retira le drap souillé et le jeta par dessus. Elle tira une couverture sur la jeune maman pour qu'elle n'ait pas froid et qu'elle soit décente, puis la regarda en souriant.

Bien je vais devoir m'occuper de cette petite merveille. Tu veux qu'on aille chercher ton Filou ?

Elle entendait des voix dans le couloir. Ca faisait un bon moment maintenant qu'elle était là et Jake avait sans doute fini les soins sur Ante.
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[Salle de délivrance]

Mary était courageuse et sitôt la nouvelle contraction arrivée, elle se mit à pousser de toutes ses forces. Emilie l'admirait car même si elle ne connaissait pas personnellement les "joies" de l'accouchement, elle avait appris que c'était tout ce qu'il y a de plus douloureux. Et seuls quelques gémissements se faisaient entendre alors que tant d'autres en seraient déjà à pousser des cris de douleur.

Allez Mary, encore un peu, je commence à voir la tête !

Voilà une bonne nouvelle pour la brune. Le bébé se présentait bien, ainsi ça serait déjà plus facile, mais tout n'était pas fini et ça ne faisait que commencer.

Il va falloir faire encore quelques efforts mais ça ne devrait plus être bien long ma belle et bientôt tu pourras tenir ce petit bout de chou dans tes bras.

Elle lui fit un sourire, tandis que la contraction suivante arrivait.

Vas-y Mary ! Pousse !!!
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Des contractions de plus en plus longues et douloureuses , Mary souffrait mais de disait rien à part des gémissements, elle aurait bien crié mais elle se disait que ca ne se faisait pas elle se retint donc et c'est en serrant les dents qu'elle attendait sa délivrance.

Emilie était tres rassurante et tres douce aussi avec elle, elle était, il est sur entre de bonnes mains et cela la rassurait. L'examen du col montra que le bébé allait bientôt arriver. Encore une contraction, cette fois Mary pensa à son titfilou et elle pensa qu'il fallait qu'elle soit courageuse pour lui, pour lui donner cet enfant qu'ils attendais tout les deux, la contraction etait encore plus douloureuse et Mary avait hâte que cela se termine. Ouf elle était passée, Emilie de sa voix rassurante lui dit:

D'accord Emilie le sent de toutes maniéres qu'elle ne vas pas tarderrrrrr Mmmm la voilààààààà !!!!!!!!

Mary sur les conseils d' Emilie poussa de toutes ses forces la douleur lui faisait oublier tout le reste elle ne pensait qu'à une chose son bébé leur bébé à Filou et à elle et elle poussa encore....
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Mary regardait Emilie quand elle sentit qu'elle perdait les eaux.

AHHH mince Emilie je viens de tout mouiller le lit j'ai des contractions de plus en plus raprochées et je croit que le bébé ne vas pas tarderrrrr!!!!!!!!

Mary se sentait un peu affolée.
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Ante était revenu de Saumur, ses blessures lui faisaient mal surtout les côtes et ses agresseurs s'était enfuis mais ne perdaient rien pour attendre car il les avaient formelement reconnu....
Après une nuit de repos et les retrouvaille avec sa bien aimée Emilie, les deux tourtereaux prirent la route pour l'Ostel Dieu à Poitiers.

Dans la roulotte....
Ante regardait sa belle avec admiration et heureux de pouvoir poser les yeux sur elle..enfin.
Elle l'avait installé confortablement dans la roulotte et prenait soin de ne pas trop le secouer. Emilie savait magner Espoir avec précision et le chemin s'était passé sans encombre...elle prenait de ses nouvelles pour savoir si tout allait bien, il souffrait de ses cotes et elle le savait mais se voulant rassurant Ante lui répondait d'un sourire et d'un Ne t'en fait pas mon ange ça va...
Il arrivèrent enfin et elle pris soin de le faire descendre doucement en le tenant par le bras....Ante lui déposa un baiser sur la joue avant d'entrer..

En entrant Emilie appela en hurlant Jaaake tu es la? puis confia Ante à soeur Adèle qui venait de lui expliquer qu'elle devait venir pour un accouchement...Bonjour soeur Adèle puis regardant Emilie Ante répliqua ,Ne t'en fait pas ton frère va arriver et soeur Adèle est la il rangea l'écrin qu'elle venait de lui donner dans sa besace en souriant et lui fit signe de filer..
Vite on t'attend je crois! ça va aller lui répéta Ante..
Soeur Adèle fit assoire Ante en attendant que Jake arrive....

Jake avait demander a Filou de sortir, Mary aurait bien voulu qu'il reste mais.. En fait viii il faillait mieux qu'il attende dehors, il n'y avait qu'un lit et ce serait pour elle accoucher. Pas qu'elle ne voulait pas lui laisser mais elle n'avait pas trop confiance en la chaise de travail.

Emilie arriva et apres avoir parler avec son frere proposa à Mary de l'osculter pour voir ou en etait le travail. Elle sentait les contractions se faire plus présente encore.

Viii Emilie je sais comment ca se passe je vais m'installer et oui j'ai déjà des contractions depuis quelques temps elles se raproche la il me semble, par contre non je n'ai pas encore perdue les eaux, mais comme je pert tout en ce moment aussi je vais surement les perdres aussi.

Mary embrassa tristounette son titfilou qui devait sortir

Je t'aime amour!!! quand tu reviendra notre bébé sera la tout vas bien se passer tu verras tu pourras le prendre dans tes bras bientôt.

elle se força à sourire pour ne pas lui montrer ses craintes, le regarda sortir et s'installa sur le lit.
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filou panique un peu, essaie de garder son calme. Se lève se rassoie.

Je vais bien et toi Mary ça va?

Filou embrasse Jake et serre la main à Lanie (ou l'inverse) puis se rassoie et attendend réfléchissant lit ou siège? Un bébé wouark c'est merveilleux!!!
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A chaque jour sa rumeur... Ce matin là toute la ville en parlait : Mary est partie à l'hostel-Dieu...

Ben voyons!! si Mary était malade je le saurais!!

Mary à l'hostel-Dieu et Filou est avec elle le bébé va naitre!!

le bébé???Le Bébé!!!mais bien sur le bébé !!

Mary était entre de bonnes mains mais il fallait que Lanie aille la rejoindre ne serait ce que pour tenir la main de Filou
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A défaut de personnel, la nonne se devait d'assurer un maximum de fonction au sein de l'Ostel Dieu de Poitiers. Ainsi, après avoir fait la tournée des chambres pour vérifier que rien ne manquait, elle était partie en cuisine pour préparer la pitance des rares malades et des quelques pèlerins qui passaient régulièrement par ici.

Elle s'affairait à couper les derniers légumes lorsqu'elle entendit la cloche de l'entrée tinter. Elle posa tout ce qu'elle avait dans les mains, les plongea dans la bassine d'eau pour se les rincer puis se précipita à la rencontre du doyen en s'essuyant sur son tablier.

Que se passe-t-il mon fils ?

Il n'eut pas besoin de lui expliquer lorsqu'elle vit le couple dont la jeune femme avait le ventre bien plus qu'arrondi. Elle le laissa les conduire à la salle de délivrance, allant chercher tout ce qui serait nécessaire au bon déroulement de la naissance.
De retour près de Jake, elle lui murmura quelques mots.

Votre soeur n'est pas encore arrivée ce matin. Ce n'est pas dans ses habitudes, ça m'inquiète ..... J'ai même dû m'occuper moi-même des poules pour qu'elles ne finissent pas par se dévorer .....

Le front plissé, elle regardait le doyen, bien ennuyée de ne pouvoir lui annoncer que l'apprentie sage-femme était là.

Voulez-vous que je la fasse mander ?




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Après avoir rendu visite à ses ouailles, Jake se rendit à son bureau pour y travailler un peu, passant par l’entrée de l’hospice. Oui, le médecin voyait ses patients comme ses ouailles. Il y croisa Mary et Filou qui patientait sagement. Ils avaient eu de la chance qu’il passait par là.

Il salua ses amis avec le sourire. Mary était venu le voir quelques jours plus tôt pour l’informer qu’elle allait bientôt arriver à délivrance et qu’elle souhaitait venir à l’Ostel-Dieu pour mettre son enfant au monde.

« Bonjour Filou, bonjour Mary. Alors dites-moi, le grand jour est arrivé ? N’aie crainte, tout va bien se passé. Allons directement à la salle de délivrance. »

Il fit tinté à la cloche à l’entrée pour avertir Sœur Adèle de venir le rejoindre. Et il espérait bien que sa sœur Emilie était dans les parages pour venir tenir son rôle de sage-femme.

Arrivé à la salle, Jake laissé entrer le couple d’amis et reprit la parole.

« Mary, souhaites-tu la chaise de travail ou le lit pour accoucher ? »
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Au petit matin chez Filou et Mary

Après une nuit ou Mary n'avait pas beaucoup dormi, elle décida de se lever.
La maison sentais bon les viennoiseries que Filou leur préparait tous les matins pour leurs petits déjeuners. Elle fit le tour de la table pour faire la distribution de bisous à leurs petits anges qui avaient commencer à manger, quand elle ressentit une douleur qui l'obligea à s'asseoir. Elle comprit que c'était la première contraction, elle était au terme de sa grossesse et se doutait bien que cela arriverait tôt ou tard.

Du coup, elle regarda un peu perdu son Titfilou:

Mon coeur, je crois que notre bébé veut voir le jour je pense qu'il est temps que je me rendes à l'ostel dieu.

Elle se leva de sa chaise prit ses affaires et ils se dirigèrent vers l'ostel dieu qui n'estait pas très loin de chez eux et c'est tant mieux, car elle sentit une nouvelle contraction arriver et elle s'adossa au mur et tout en se tenant le ventre attendit qu'elle passe.

Il est temps que l'on arrive mon ange dit elle en regardant filou et les enfants.

Elle poussa la porte la porte entra et s’assit sur une chaise en attendant que quelqu'un s'occupe d'elle.
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Oui, ça faisait une trotte. Il connaissait que trop bien cette route qu’il avait emprunter s’y rendant pour ses études de médecine et dernièrement pour se rendre aux joutes de Vincennes. Sur le coup sa sœur semblait déçue mais il voulait le meilleur enseignement pour elle. Il prit le temps de réfléchir et puis elle accepta. Jake afficha un large sourire.

« Oh ! Excellent Milie ! Je suis content que tu acceptes. Tu verras, tu ne seras pas déçue du voyage et les cours enrichiront tes acquis, crois-moi. A Paris, je suis aidé de très bons médecins pour la rédaction des cours.

Merci pour tes félicitations, c’est un gros projet qui me tombe sur la tête mais comme tu le sais j’adore les défis. Et j’ai plein d’idée pour faire revivre cette institution tu sais. Il important que l’Ostel Dieu de Paris puisse rouvrir au plus tôt pour accueillir les patients et les démunis. Paris en est rempli hélas.

Ton aide sera la bienvenue, oui ! Mais nous en discuterons plus tard. D’abord, concentre-toi sur ta formation et vient aux permanences de l’Ostel-Dieu pour accueillir les personnes dans les besoins. Je t’expliquerai tout cela en temps et en heure.

Et si tu pouvais commencer demain, ça serait bien, qu’en penses-tu ? Tu te sens d’attaque ? »

Un sourire aux lèvres, il posa ses prunelles azurs sur sa sœur attendant sa réponse.
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Elle écoutait attentivement son frère qui lui expliquait l'importance de suivre des cours plus poussés.

Plus poussés ? Comment ça ? A l'Ostel Dieu de Paris ?!!! Ça fait une trotte ça !....

Elle fit une légère moue mais elle savait que c'était ce qu'il y avait de mieux. Même si ça devait l'éloigner régulièrement d'Ante, elle savait qu'elle devrait en passer par là pour faire quelque chose de sa vie. Le temps de réflexion ne fut pas long et elle répondit rapidement à son frère sans lui laisser le temps de rajouter un mot.

Et bien, c'est d'accord alors pour les cours à Paris et aspirante ici en Poitou. C'est vrai que la théorie c'est bien joli et les livres apprennent pas mal de choses mais le peu de cours que j'ai pu suivre étaient nettement plus intéressants qu'une simple lecture.
J'ai su oui qu'il y avait eu une explosion à Paris. Et si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, tu sais que tu peux compter sur moi. En tout cas, les félicitations sont de rigueur, même si ça va t'apporter encore plus de travail ...

Elle se leva et alla lui faire une bise sur la joue.

Bon alors dis-moi, je commence quand ?

Elle fit un petit clin d'oeil malicieux au frérot qu'elle adorait taquiner.


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[Bureau de Jake]

« Entrez ! »

Ni une ni deux, elle ouvrit la porte et pénétra dans le bureau.

Bonjour Jake ! Je peux te déranger quelques instants ?

Elle referma la porte derrière elle puis sans vraiment attendre de réponse, s'installa sur la chaise placée en face de lui.

Voilà, tu sais que j'ai commencé mes études de médecine. Mais depuis l'accouchement de Gragniote, je vois les choses tellement différemment ... Je voudrais pouvoir me spécialiser dans ce domaine là et devenir sage-femme. D'ailleurs, depuis que j'ai mis au monde ce premier bébé, j'ai étudié la quasi totalité des livres de la bibliothèque universitaire. Mais je voudrais suivre une vraie formation pour devenir aspirante à tes côtés. Crois-tu que c'est possible ? Tu voudrais bien de moi ici ? Je veux dire .... officiellement puisque pour le moment, je ne m'occupe que des poules...
J'admire ce que fait Soeur Adèle. En arrivant je l'ai vue occupée à soigner des pèlerins. Mais moi ce que je veux, c'est aider les femmes à mettre au monde leurs enfants.

Elle s'arrêta quelques instants, son regard plongé dans celui de son frère puis reprit.

Il y a quelques temps, Flamel m'a écrit que Cibeline, l'épouse de Fayom, avait eu un retour de couche difficile. Il ne m'a pas donné beaucoup de détails mais je sais juste qu'elle aurait pu y rester si Cornelia et lui ne s'en étaient pas occupés. Heureusement elle va mieux mais c'est pour éviter ça que je veux en apprendre encore plus. Mettre au monde un enfant est si difficile et dangereux.....
Dis, tu veux bien m'aider ?

Elle se triturait les doigts et ne pouvait s'empêcher de penser à sa belle-soeur Helena qui portait un enfant. Elle voulait être prête pour ce moment là. Elle avait eu beaucoup de chance avec la jeune Gragniote, mais tout n'était pas toujours si facile. Elle ne voulait pas trop montrer son inquiétude à son frère, pourtant c'était plus fort qu'elle.
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Les événements s’enchaînèrent à grande vitesse depuis son mariage avec sa Douce Helena. Il avait beaucoup de travail autant au conseil comtal dans son rôle de porte-parole qu’avec sa famille et les sorties mondaines. Fort heureusement, les patients ne se bousculaient pas aux portes de l’Ostel-Dieu de Poitiers. Il était revenu du château comtal et comme à son habitude, il se rendit à l’hospice pour prendre connaissance des nouvelles par Sœur Adèle. Elles lui avaient montré un article à l’AAP qui l’avait laissé pantois. L’Ostel-Dieu de Paris avait explosé et la rectrice avait périt dans cet accident. Il connaissait bien la duchesse, un peu trop même, pour son bon goût à s’enfermer dans le laboratoire pour pratiquer des expériences.

Cette nouvelle l’avait laissé ni chaud, ni froid, sans doute parce qu’après tout le mal qu’elle lui avait fait, son cœur restait indifférent à son décès. Une autre missive avait été déposée sur son bureau, un rendez-vous que Monseigneur Aurélien, le Grand Aumônier de France lui donnait à l’Archevêché de Bordeaux. Jake s’y était rendu et qu’elle ne fut sa surprise quand il lui proposait de reprendre le rectorat de l’Ostel-Dieu de Paris. Jake avait été un peu hésitant de prime abord et finalement accepta son offre. L’Archevêque avait alors dit avec humour. Si tu aurais dit non, je t’aurais botter le derrière.

Cette nouvelle charge chamboulait évidement toute sa vie, lui qui aimait rester auprès de son épouse et sa famille, il devrait voyager régulièrement entre Paris et le Poitou, dorénavant. Oh, il connaissait bien la route, ayant fait l’aller-retour pour ses études de médecine à l’Ostel-Dieu. Il n’aurait jamais pensé un jour en devenir le recteur. Devant également s’occuper de l’Ostel-Dieu de Poitiers, il devait absolument recruter et déléguer des charges car il se rendait bien compte qu’il ne pourrait tous gérer seul. Ainsi, il était vraiment temps qu’il lance une campagne de recrutement pour que l’Ostel-Dieu de Poitiers prenne vie, et espérer trouver un adjoint pour le seconder pour Poitiers lors de ses déplacements à Paris.

Jake commençait donc à rédiger son annonce de recrutement. Tu parles, pas un mot ne sortait de sa plume. Il était figé devant la feuille cherchant la meilleure façon de présenter la chose. Il râlait à voix haute, se levant et s’approcha de la fenêtre pour en admirer la vue et l’arrivée du printemps. Il y voyait déjà les forsythias du jardin fleurir avant les feuilles. Peut-être que l’inspiration viendrait. Trois coups à la porte le fit sortir de ses pensées. Jake se tourna et posa ses mains sur le siège derrière son bureau pour y prendre appui.

« Entrez ! » dit-il d’une voix bien audible.
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Aurélien fit mine de ne pas comprendre, et surtout déviter de rire, car ça lui tirait sur les cotes....

Merci, mon ami, je savais que je pouvais compter sur toi.
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Le comte se rendit à l'ostel-dieu ou son ami l'archevêque Aurelien s'y trouvait pour soigner ses blessures.Après avoir tourné en rond de longues minutes dans le grand hôpital, le comte finit par trouver la chambre de l'archevêque.Il salua Jake, l'évêque Forth_with et se dirigea vers Aurélien.Il se pencha sur le lit de son vieil ami, puis il en observa ses blessures.

Rhoooo Monseigneur, vous n'avez point honte de faire des folies avec votre corps ? (rire)

Ventreachoux reprit son sérieux et prit la main de l'archevêque, et posa la sienne sur celle-ci.

Soyez rassuré Monseigneur, je vais vous escorter personnellement jusqu'à Bordeaux.Mon carrosse nous attends à l'extérieur.Je l'ai spécialement fait aménagé pour que vous ayez vos aises durant le voyage.Quand vous serez fin prêt nous prendrons la route.Je sens qu'on va bien se marrer Monseigneur.

Le comte lui fit un clin d'oeil.
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Merci, mes amis, pour tous ces soins..... il faudra pourtant que vous me remettiez en état, tout au moins de voyager allongé, car je dois me rendre très vite à Bordeaux..... Aristominus, prépare ce qu'il faut sous les cnseils de Messire Jake....
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Les choses étaient aller très vite. Les soins méritaient souvent cette réaction. Tout d'abord le clerc ou qui accompagnait Monseigneur Aurélien salua Forth qui lui rendit son salut. Mais la chose fut brève car il ne fallait pas attendre. Messire Jake ayant confirmé pour les bougies Forth envoya Benoit en chercher mais avant qu'il parte.

Ceci ça reste ici.

L'évêque avait attrapé la bouteille d'alcool au grand dam de Benoit qui avait tout à coup des yeux biens ronds devant ce geste.

- Hein ? Et au nom de quoi ? Vous ne buvez même pas !
- Ce n'est pas pour boire mais pour soigner triple idiot. File ! On a besoin de toi là !
- Ouais c'est toujours moi qui fait tout le boulot.

Benoît sortit il poursuivit avec les soins. Sous les ordres il releva de suite les jambes de l'archevêque. Avec sa poigne d'ancien militaire il fit cela sans trop de difficulté et attendit là que le patient reprenne conscience. Ceci fut fait assez vite. Les sels étaient en effet très efficaces. Visiblement comme il parlait plutôt aisément les blessures étaient plus dues au choc qu'à de violents traumatismes physiques. Mais toutefois Forth se disait que messire Jake avait raison il valait bien mieux que l'archevêque reste ici pour se reposer. D'ailleurs de suite il agit quand il lui demanda de l'aider à le conduire jusqu'à la salle de soin. Le pauvre homme était donc à présent allongé sur le lit. Forth eut un léger souvenir, s'imaginant à sa place il y a quelques années de cela maintenant. Ailleurs, très loin.
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Mgr Aurélien fouilla dans sa mémoire pour se rappeler l'enchainement des événements.

Un coup sur la tête ... je ne me rappelle pas... tout ce dont je me souviens c'est de l'agression sur la route où nous avons tenté de nous défendre comme nous pouvions, puisque Aristominus et moi n'avons jamais d'armes... je me souviens de ce messire qui nous a si généreusement secourru et ramener à Poitiers .....et après.... plus rien.
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A l’odeur maléchées, l’archevêque sortit enfin de sa torpeur. Son regard se posa sur son médecin. Jake lui sourit retirant de suite les sels ni vu ni connu … Il parlait mais il semblait un peu perdu.

« Monseigneur, enfin vous êtes revenus à vous. Rassurez-vous, vous êtes à l’Ostel-Dieu. Il semblerait que vous ayez été quelque peu maltraité par des brigands. Restez bien allongé par sécurité. Avez-vous des maux de têtes ou des nausées ? Où avez-vous mal ? »

Il devait s’assurer de son état avant tout, d’où les questions.
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Louche plongée dans la marmite, un homme s'approcha et la questionna sur la qualité de la soupe.

Allons mon fils, ça ne serait pas très Aristotélicien de ne donner que de l'eau. Cette soupe est faite de bons légumes et de morceaux de lards. Et si la soupe ne vous attire pas trop, il y a des tourtes, des légumes, des pâtés .... vous avez le choix vous savez.

Alors qu'elle allait le servir, un homme approcha de Jake pour lui signifier qu'il y avait un blessé. Elle regarda alors Arlette qui confia sa place à Fernand pour avertir Monseigneur Forth_with. Quant à elle, elle suivit les ordres du doyen de l'Ostel Dieu et glissa un mot au pauvre hère.

Demandez ce que vous voulez, on vous le servira.

Elle suivit Jake en salle de soins mais n'eut guère le temps de faire quoi que ce soit que déjà l'Evêque était là avec un homme pour l'aider. Elle pouvait retourner à la distribution aux pauvres.
Elle reprit place aux côtés d'Arlette, lui fit un sourire puis plongea sa louche dans la marmite pour remplir une assiette.

Approchez ! Venez manger ! Et prenez ces couvertures bien chaudes pour ne plus avoir froid. Venez, c'est offert de bonne grâce !









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HRP : désolé pour le retard, quelques problèmes urgent à régler.

[ Salle de soins ]

Il était là, devant son patient. Monseigneur Forth With les rejoint en compagnie de son valet Benoît. Il lui demande pour l’aider. Et Jake répondit à son tour.

« Merci mon Père, merci d’être là. Votre aide sera la bienvenue, et des bougies … c’est une bonne idée … oui »

Il se tourna vers sa Soeur et lui dit.

« Vous pouvez aller servir la soupe dehors ma Soeur ? Monseigneur va m'aider. »

Le moine lui demandait d’éveiller l’archevêque, c’est ce qu’il comptait faire. Il en serait peut-être plus sur l’incident.

« Oui mon Frère. » dit-il en se tourna vers Forth With. Relevez un peu ses jambes en l’air, je vous prie. Je vais chercher des sels dans l’armoire médicale. »

Et il trouva le pot dans la dite armoire assez facilement, l’ouvrit et le passa au nez de son patient. Normalement, il devrait reprendre conscience rapidement.
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Après le sermon Forth avait pris le temps de se retirer. Il aimait bien ces moments où il était seul, où il pouvait réfléchir avec lui même. Il avait le sentiment qu'il pouvait mieux réfléchir, mieux penser, mieux être en adéquation ou au contraire en découverte de lui même. Il ne se brusquait donc pas quand il commença à se changer. Ce d'autant plus qu'une nouvelle fois Benoît s'était sauvé. Mais pour une fois il n'avait même pas cherché à le punir et l'avait même pas cherché tout court.

Alors quand Arlette entra brusquement plus tard il dût reconnaître qu'il fut surpris. Mais il n'eut pas beaucoup de temps pour réfléchir et pour comprendre les choses.

Un malheur arrivé à Monseigneur Aurélien ?

Oui en effet cela était très grave et ne devait pas être pris à la légère. Il renvoya vite Arlette à sa tâche et se lança de suite, pour savoir ce qui se passait. Sauf que dans la cour il ne trouva alors personne. Se demandant bien où ils étaient tous passés. C'est alors que Benoît apparu une bouteille à la main. Forth faillit se dire comme d'habitude.

- Soulard où sont-ils ?
- Qui ça ?
- L'homme avec le brancard tu l'a vu ?
- Hein quoi ?
- Tu veux que je te rosse ou que je te retire ceci ?

Il montrait la bouteille du doigt et ne sût si c'était la première ou la deuxième menace qui fit réagir le valet mais visiblement il retrouva soudainement la mémoire.

-Un brancard ? Ben Messire Jake l'a fait rentré dans une salle là. Comme c'était un blessé et qu'on aide dans un Ostel Dieu j'ai pas fait attention moi.
- Suis moi !
- Hein quoi ? Non, non je suis très bien ici.
- Tu as intérêt à me suivre sinon tu vivras de tes propres expédients un moment.
- Oui ben d'accord j'arrive.

Suivi de Benoît Forth se dirigea dans la salle, faiblement éclairée en ce soir qui arrivait. Et là il eut un choc. Monseigneur Aurélien était bien allongé sur la table, du monde l'entourant. Forth se repris rapidement et dit.

Messire Jake j'ai appris la nouvelle. Vous voulez de l'aide ? Je peux vous servir d'assistant et mon valet peut partir chercher des bougies si vous voulez pour vous éclairer. Je ferais tout pour porter soin à Monseigneur.
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Ah Messire, c'est un grand malheur. Nous étions sur le retour vers Bordeaux. Vous savez, Monseigneur a assisté au Concile des Evêques à Tours et au Sacre de notre Souveraine. Entre Niort et La Rochelle, nous avons été sauvagement attaqué et nous n'avons pu nous défendre. On nous a tout volé et laissé sur le bord de la route sans moyen de nous déplacer. Monseigneur a été grièvement blessé, et si nous n'avions eu la chance de voir passer Messire Ryanatwood d'Ascain qui nous a ramené à Poitiers, nous serions mort dans un fossé. En plus, sans considération pour Monseigneur, les gardes de Poitiers l'ont jeté inanimé dans une prison... lui ... le Grand Aumonier et leur Archevêque.... Quelle honte ... Faites quelque chose, Messire.....

Cela faisait au moins trois jours qu'il n'avait rien avalé. Son ventre lui faisait mal, il avait froid... Il avait bien fait quelques poubelles mais n'avait rien trouvé de bien consistant.... Tout en errant dans les rues de Poitiers il se dirigea machinalement vers l'église. La messe venait de se terminer et il vit tout un attroupement . Il s'en aprocha et remarqua une jeune donzelle en train de servir ce qui avait l'air d'être de la soupe....

Mouais.... Pas bien consistant c'truc là mais c'est chaud, ça m'fera du bien j'pense....

Il attendit son tour et se retrouva bientôt nez à nez avec la femme.

B'soir jeune donzelle, dis moi, elle est à quoi ta soupe là ? Y a des morceaux d'viande dedans au moins ? Parce que là c'est pas terrible si y a que d'l'eau !

L’Ostel-Dieu prenait doucement vie. Enfin, il avait des patients mais pas encore l’aide d’assistant. Sa sœur l’avait bien aidé pour accoucher une jouvencelle, mais son aspirante Clémence avait décidé de claquer la porte sans raison apparente. Bref, il était seul avec la Sœur Adèle pour soigner les patients. Cela ne l’empêcherait pas de continuer. Il devrait juste penser à écrire une annonce de recrutement à diffuser dans tout le Poitou.

Il travaillait comme à son habitude dans son bureau, la journée. Il continuait ses études pour se perfectionner en médecine à l’Université du Poitou car ce métier était exigent et en perpétuel évolution par rapport à la science.

Ce jour là, c'était la distribution aux pauvres et Jake servait la soupe. C'est alors que Sœur Adèle vient lui annoncer que Monseigneur Aurélien Maledent de Feytiat était arrivé, mais blessé. Son patron était là ! Oh là là, et blessé en plus ?

Jake quitta sa place en trombe suivit de Sœur Adèle, jusqu’à l’entrée où un moine attendait dans la cour avec un brancard à roues. Jake s’approcha du moine et le salua rapidement cherchant à en savoir plus.

« Bonjour mon Frère. Que s’est-il passé ? Racontez-moi sur le chemin. Nous allons apporter Monseigneur à la salle de soins. »

Et Jake aider à soulever le brancard avec l’aide du moine pour entrer dans les couloirs de l’hospice. Jake était un peu inquiet pour l’ecclésiastique blessé dont il avait grand respect.


Edit pour cohérence RP
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La messe était terminée ! En cuisine tout le monde se démenait pour que tout soit prêt et les gamelles furent apportées à l'entrée de l'hospice ainsi que le pain et tout ce qui leur serait nécessaire.
Elle prit place près de Jake et le regarda en souriant lorsqu'il se mit à crier pour héler la foule.

Elle espérait que les nécessiteux approcheraient sans crainte. Avec ce froid, manger leur ferait du bien ainsi qu'une bonne couverture sur les épaules. Elle prit un bol, une louche et se tint prête pour le service.





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Le Credo avait été récité. Forth se dit qu'il serait peut-être bon que ce soit maintenant que le poème soit lu. Il dit donc.

A présent et avant même qu'un quelconque sermon soit prononcé je crois que Sa Grandeur Ventreachoux soit nous lire à tous un poème. Je l'invite donc à s'avancer vers le pupitre et à le faire.

Il lui fit ainsi signe de la tête et attendit qu'il vienne prendre place au pupitre.
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[ A la Salle de Veille ]

Agnès était couchée, et ne semblait plus pouvoir exprimer quoique ce soit, comme si elle était évanouie. Cela n’était guère rassurant. Il attendait l’arrivée de son aspirante mais en vain, se fut Sœur Adèle qui vient apporter le repas et le morceau de viande. Jake avait sorti ses instruments de chirurgie, les bistouris, les canules, les pinces, les tenailles, la scie et les limes.

Il prit le morceau de viande et le déposa tout simplement sur l’œil au beurre noir. Ensuite, il se tourna vers Sœur Adèle et lui demanda gentiment.

« Pouvez-vous me ramener de la farine et des œufs je vous prie, pour fixer les bandages. Ensuite, si vous pouviez me préparer un cataplasme à base d’achillée millefeuille, d’écorce de chêne et de feuille de noisetier. Vous trouverez le tout à l’apothicairerie. Je vous remercie beaucoup. »

Une fois la jeune none était partie, il commença l’opération. Le médecin portait sur lui son uniforme de médecin fraîchement confectionné par sa couturière du Manoir des Artistes.



Il trempa ses mains dans une bassine d’eau pour les laver, et se frotta à une serviette. Ensuite, il examina le bras pour voir s’il y a la présence d’esquilles osseuses à l’aide d’une pince. Il regarda sa patiente toujours évanouie. Ce qu’il allait faire allait être douloureux, mais il le devait. D’un geste ample et rapide, il remit en place l’os, tout en maintenant bien le bras. Il semblait voir une grimace sur les lèvres de sa patiente.

« Courage Agnès. J’ai presque fini. » dit-il d’une voix douce et rassurante.

Il prit ensuite les spatules et des leviers pour réduire les fragments chevauchant la peau. Entre-temps, Sœur Adèle était revenue avec tout ce dont Jake avait besoin.

« Je vous remercie ma Sœur. Vous êtes une perle. »

Il appliqua ensuite le cataplasme sur le bras et y posa une attelle sur le bras blessé qu’il enroula ensuite d’un bandage qu’il fixa avec la farine de l’albumine d’œuf. Il se tourna vers Sœur Adèle et lui demanda son aide.

« Ma Sœur, j’ai encore besoin de vous. Pouvez légèrement redresszer Dame Agnès je vous prie. Je dois lui passer un foulard. »

Il prit un grand foulard couleur pourpre, le passant en bandoulière autour de son bras avec l’aide de la Sœur. Il dévisagea sa patiente et lui sourit même si elle semblait encore dans les vapes. Se retournant vers son assistante.

« Bien, dès qu’elle se réveille, donner lui à manger et venez me chercher afin que je puisse soigner les dernières blessures. Et qu'elle garde bien la viande sur son œil. »

Il se dirigea ensuite vers la chapelle de l’Ostel-Dieu où se déroulait la messe de noël.


[ Chapelle St Miguaël ]

Il pénétra dans la salle où chercha cherchant du regard un visage connu et remarqua sur un banc sa bien aimée présente avec leurs enfants. Jake vient discrètement s’asseoir à côté d’elle et venir l’embrasser discrètement pour la saluer.

« Bonjour ma douce chérie. Je suis content de te voir. Excuse-moi, je n’ai pas pu être là plus tôt, je devais soigner une patiente. »

Il prit sur ses genoux Marie-Cahterine, dévisagea tendrement Helena tout en prenant sa main. Il posa un regard attendrit et paternel sur Anna et Johan tout écoutant la suite de l’office de l’évêque avec plaisir. Apparemment, le Comte Ventreachoux venait de réciter un poème devant les fidèles. Dommage, il aurait bien aimé l'entendre.
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Clemence avait récité le credo en même temps que tout le monde. Elle jeta un regard sur l'assistance qui était assez nombreuse. Beaucoup de gens bien habillés, des nobles certainement.... Oh elle n'avait rien contre la noblesse mais elle n'était pas riche et regarda ses vêtements.... Un petit sourire illumina son visage quand elle songea que la vraie noblesse était de toute façon celle du coeur....

Petit regard vers son amie Wantaka. Elles allaient se revoir bientôt à l'Ostel Dieu et Clemence en était vraiment ravie....

Elle posa à nouveau son regard vers l'autel et attendit la suite de la messe....
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[En cuisine]

Alors que les soupes mijotaient, une femme arriva, suivie de deux autres personnes, un peu étrange il fallait bien avouer mais cependant la soeur Adèle ne portait jamais de jugement trop hâtif. Son expérience lui avait appris que les apparences étaient souvent trompeuses. Arlette comme elle se présenta, lui demanda alors s'il y avait de quoi réchauffer ce qu'elle avait apporté.

Bonjour ma fille. Oui nous avons encore des fourneaux de libres vous pouvez les utilisez je vous en prie. C'est vraiment très généreux à vous d'avoir apporté tout ça. Le Seigneur Jake vous en sera reconnaissant, j'en suis certaine.

A ce moment là, une jeune demoiselle entra en cuisine, lui demandant si elle se souvenait d'elle.

Bonjour ma fille ! Oh mais bien sûr que je me souviens de vous. Vous êtes l'aspirante du Seigneur Jake, Demoiselle Clémence c'est bien cela ? C'est gentil à vous d'être passée voir si j'avais besoin d'aide mais regardez, je crois que j'ai assez de monde pour ça. Merci à vous mais vous pouvez aller à la messe qui ne va plus tarder.

Elle lui prit la main et la serra chaleureusement, lui souriant amicalement puis lui fit signe de partir.

Tout le monde prenait place en cuisine et s'activait autour des fourneaux. Les cloches avaient sonné et la messe allait sans doute bientôt commencer. C'est alors que Jake arriva et lui demanda un morceau de viande et un repas pour une patiente.

Une patiente ? Par Aristote est-ce grave ? Votre aspirante est venue me voir, vous la trouverez sans doute à la messe si vous avez besoin d'aide. Je m'occupe tout de suite de préparer une assiette et je vous apporte ça.

Alors qu'il repartit, elle se précipita vers l'une des gamelles et servit une assiette qu'elle posa sur un plateau puis alla dans le garde manger et en prit un beau morceau de viande dans lequel elle découpa une belle tranche, d'épaisseur moyenne. Elle la déposa dans une autre assiette. Puis se tournant vers Arlette :

Ma fille, je vous laisse quelques instants, on a besoin de moi en salle de veille. Mais n'hésitez pas, faites comme chez vous et utilisez tout ce dont vous aurez besoin. Pas d'avarice pour les nécessiteux !

Elle lui fit un sourire et prit le plateau. Direction la salle de veille !








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Helena était arrivé discrètement. Depuis quelques temps un rien la fatiguait mais elle en avait marre de devoir tout le temps se reposer. Elle avait prit Anna et les enfants de Jake et s'était diriger pour se rendre à la messe de Noël.
C'est assit avec toute la petite famille qu'Helena récita le crescendo.

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint de Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-haut.
Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémission des péchés,en la vie Eternelle.

AMEN
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Kinmar avait été très pris pour les préparatifs de noël mais fit le chemin jusqu'à la Cathédrale de Poitiers. Il se savait en retard et décida donc d'entrer discrètement dans l'enceinte sacrée et pris position dans le dernier rang afin de ne pas gêner le déroulement de la messe. C'est alors qu'il reprit avec les autres personnes :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Avec lui l'ensemble des fidèles récita donc la demande de pardon. Forth appela donc ensuite à répéter le Credo.

A présent je vous invite tous et toutes à célébrer le ciment de l'amitié aristotélicienne, à réciter ensemble notre credo.


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Cyphus répond à l'appel de l’évêque et prononce avec l'assemblée.
-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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C'est en silence et en toute discrétion que le Fortunat assistait à l'office. Il avait réussit à se couler près d'un pilier et après avoir observé ses semblables il s'était plongé dans le recueillement.

La vie de certains le laissait songeur...l'époux qui bafoue publiquement son épouse et lui fait des courbettes, le prêcheur qui ne supportait point d'autre prêches que les siennes les voulant aussi fortes que le son des cloches...les capitaines de navires ne sachant naviguer et encore moins défendre les rameurs de leur comtale galère...

Il pria à mi-voix

Toi le Très Haut qui voit toute choses en ce bas monde,
Toi qui décide de tout es tu satisfait de ces ouailles qui osent venir parler d'esprit de tolérance en ce saint lieu?
Je ne suis rien qu'un pêcheur
Mais je te parle avec mon cœur,
Fais, je te prie, que le Poitou recouvre la raison
Et que le calme revienne par cette maison
Qui est la tienne, celle que tu nous a donnée
Pardonne nos pêchés et regarde nous sans arrière pensée

Oui je crois en toi et en notre Sainte Mère l'Église
Chaque jour que tu fais qu'il neige ou qu'il bise
Puisse tu ramener la joie et l'amitié tout de go
Puisse tu accueillir notre chère Magoo
Accueille là et protège là car elle croit en toi
Et a toujours réservé ta place sous son toit.

Pour moi je ne demande rien
Car je ne suis rien
Mais protège ma famille, mon épouse et mes enfants
Et de moi fais ce que bon te semblera quand sera venu le temps
De me retirer de cette terre où tu m'as placé
Car ta volonté je respecterai tu le sais.

Amen

Certes sa prière était on ne peu plus libre et anti-conformiste mais elle était sincère et Jehan se tut s'enfonçant dans le recueillement plongeant en lui-même pour faire le bilan de ses actes et trouver la nouvelle voie qui régirait sa vie pour l'an à venir.
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Il avait été retenu. Enfin surtout son valet l'avait retenu. Il faut dire que Benoit était beaucoup moins doué que les enfants de chœur pour le déshabiller et l'habiller. Il n'avait vraiment pas l'habitude. Par deux fois il se repris. Il mit l'aube à l'envers, Forth faillit se casser la figure deux fois. Par moment il se demandait même s'il ne faisait pas exprès pour se moquer. Finalement ils parvinrent à un résultat après plusieurs essais. L'évêque faillit rosser son valet mais se retint finalement, il n'avait pas que ça à faire. Il demanda donc à Benoît de rentrer dans la Cathédrale afin de faire signe à l'organiste. Il dût le faire car finalement...

L'orgue commença à jouer et ce signe fit que Forth entra en scène et se plaça derrière l'autel.

De là il se mit à débuter la messe.

Mes amis, mes amies,

Merci à vous tous et à vous toutes d'être venu en ce jour pour célébrer cette messe du jour de la noël et de la fin d'année. Ce moment doit être celui de la joie, du bonheur notamment en famille et ce moment doit être aussi celui de l'humilité et du respect. Car n'oublions pas que nous sommes humains et que nous sommes à la faibles et forts, fragiles et courageux. Rappelons aussi nos erreurs et demandons pardon pour elles et nos fautes.

Il lança alors l'appel à la confession.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Clemence était arrivée dans l'église et se signa avant d'aller s'installer dans un coin, un peu à l'écart comme à son habitude... Elle aperçut son amie Wantaka et s'approcha d'elle, lui déposant une légère bise sur la joue.

Je suis très heureuse de te revoir Wantaka, j'espère que tu vas bien !

Elle esquissa un petit sourire et se dit qu'elle aurait l'occasion de la voir un peu plus tard. Elle se trouva une place et attendit le début de la messe....
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Wantaka arriva à la cathédrale, elle apercut Jake lui fit un signe de tête avec le sourire,


Bonjour Monseigneur ,, si vous avez besoin de moi, il ne faut pas hésiter, quel plaisir de vous revoir dans ses moments de partage et de joie pour tous ses gens ici présents.

Elle s'avanca , Clemence quel plaisir de vous revoir, mais comment vas tu ?


Elle apercut Ventre sur un banc, se dirigea vers lui et doucement lui murmura.........Bonjour Ventre, ca vas toi ?

Forth With avait accepté que Jake sonne la cloche prévenir les fidèles du début de la messe de noël. Après avoir montrer la sacristie, il s’était alors rendu à la chapelle et tira sur la corde faisant teinter la cloche dans toute la capitale.


La cloche sonne ...
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Clemence avait fini de se préparer afin d'assister à la messe de noël. Elle avait promis à Jake d'être là et d'aider. C'est ainsi qu'elle se dirigea vers les cuisines. Il y avait déjà quelques personnes et elle aperçut soeur Adèle. Elle s'approcha d'elle doucement.

Bonjour soeur Adèle, vous vous souvenez de moi ? Je viens voir si vous avez besoin d'aide, j'ai l'impression qu'il y a du travail non ?
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Avant d'aller rejoindre Arlette, Fernand, Benoît et Kenne-y pour leur dire de tout déposer en cuisine Forth écouta son hôte lui demander s'il pouvait sonner les cloches.

Oui, oui bien évidemment. Faites donc, il ne faut pas que les fidèles viennent trop tard. Il vaut mieux en cas de problèmes qu'ils attendent ici.

Ceci assuré il revint vers la carriole et aida sa petite troupe à décharger ce qu'il y avait dessus. Avez Benoît il tirèrent une grosse malle qu'ils amenèrent à la sacristie. Le lieu était encore frais car construit récemment mais ne manquait pas pour autant d'attrait. Il semblait même plutôt chaleureux. De leur côté Kenne-y, Arlette et Fernand se dirigèrent les bras chargés de bonnes choses en direction de la cuisine. Forth commença à s'apprêter avec l'aide de son valet.
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Oui, oui vous pouvez me guider vers la sacristie mais il me faut prévenir mes gens pour leur dire de se débrouiller tout seuls et de décharger tout cela. Peuvent-ils tout déposer en cuisine ? En effet il y a beaucoup de choses qui sont à manger dans tout cela, ce serait le meilleur lieu que là.
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Le jeune évêque fut rapidement entrainer par son hôte qui arriva en ce lieu vers l'intérieur de l'Ostel-Dieu. Il n'eut d'ailleurs que peu de temps pour réagir et lui dire certainement choses mais après les familiarités il s'empressa de le faire.

Oui une très bonne route bien qu'un peu froide. Et joyeux noël à vous aussi mais je voulais vous prévenir je ne suis pas venu seul et les mains vides. Les gens qui m'accompagnent ont des choses pour vous et il serait bien d'installer le tout et de préparer car sinon une bonne partie sera perdue. Il y a-t-il quelqu'un pour les aider ou doivent-ils le faire eux mêmes ?
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Avec la Sœur Adèle, Jake avait fini de préparer la chapelle. Il ne restait plus qu’à attendre l’arrivée de Forth With. Il se dirigea vers l’entrée de l’hospice et où il faisait les 100 pas dans le couloirs guettait son arrivée. Il ne voulait pas rester immobile car le vent s’engouffrait dans le couloir et il ne voulait pas prendre froid.

Une carriole arriva en fin sur la place devant l’entrée. Un homme laissa sortir le prélat et Jake décida d’aller à sa rencontre. Un signe de tête pour le saluer, il le sourit à Forth With pour l’accueillir chaleureusement.

« Bonjour mon Père, je vous attendais. Avez-vous fait bonne route malgré le temps ? Ah ! Et je voudrais vous souhaiter un joyeux noël. Venez, je vous invite à entrer. »

Et, il lui proposa de le suivre dans l’Ostel-Dieu …
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Dans son bureau de l’Ostel-Dieu, Jake préparait un parchemin, une nouvelle annonce qu’il souhait publier dans chaque ville du Poitou. Il voulait que le plus grand nombre vienne à la messe de la Saint Noël. Il afficha aussi un exemplaire à l’entrée sur le panneau d’affichage de l’hospice.

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