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[RP] Cérémonie d'allégeances du Fol dict le Duc !

Thibauld
Citation:
L’évangile selon Saint Pitivier

J’étais Pitivier, droit comme un I, tenant fermement ma hallebarde dans ma main. Cela faisait maintenant un bon moment que nous gardais mon côté de la porte. La relève ne devait pas être bien loin. Sans nul doute lui qu’on m’aurait dit « bouge toi et marche » que je n’aurais pas pu lever le gros orteil. Seul le miracle d’un grand prophète comme l’abbé Soury aurait pu désoxyder mes articulations.

Non loin de moi, gardant l’autre côté de la porte se tenait Saint Tassin. Un autre soldat du 7ème régiment de gardes. Un bon gaillard ce gars là !
Soudain sortie de nulle part apparut la vision divine*.
Les deux vantaux de la porte s’ouvrirent et une vive lumière pénétra dans la vaste salle du trône éblouissant les deux gardes que nous étions.

(* Saint pitivier a plus tard modifié sa déposition après qu’on l’ait torturé en martyr et affirma qu’il était plus probable que la divine vision soit venue de la pièce voisine.)

Un homme au long manteau d’Anjou entra, portant sur sa tête un couronne à grelot. Une couronne de fou ! Quelle prestance, quelle majesté ! On sentait l’expression divine dans ses traits et toute la spiritualité qui émanait de cet homme.
J’étais tellement émerveillé devant cette apparition que je su spontanément qu’il était le prophète tant attendu. Je me suis alors dit à moi-même « Pitivier si tu rejoints pas ce type c’est que t’es vraiment qu’un sale apôtre ! »
J’ai alors regardé Tassin dont la bouche ouverte témoignait qu’il se trouvait dans le même état de fascination que moi et je suis ai dit.


- « Il est beau le chef, hein Tassin ? »



Que la cérémonie soit ! Et la cérémonie fut. Le grandes portes de la salle du trône s'ouvrir en grand afin de permettre au peuple d'entrer dans la salle du trône.
C'était la deuxième cérémonie d'allégeance que Thibauld organisait. La précédente il l'avait fait dehors sur la place. Expérience intéressante excepté qu'on était au mois de décembre et qu'ils s'étaient pelés le *** sous la neige. Pour ne pas commette deux fois la même erreurs et pour que les nobles n'attrapent pas froid, la seconde cérémonie, celle du duc Fou avait été déporté dans la salle du trône. Toutefois les portes resteraient ouvertes à la population.

Pendant que l'assemblée des nobles et de la plèbe prenaient place en face de l'important trône de chêne surélevé sur une estrade, Thibauld vérifia que sa liste était bien à jour et qu'aucun noble ne manquait. Chaque chose était bien en ordre. La salle était maintenant presque pleine. La cérémonie pouvait débuter. L'annonceur s’avança devant la foule et frappa le sol avec son bâton en s'écriant


Sa Grâce Edern dict le Fou, duc d'Anjou !

La porte derrière le trône s'ouvrit en mettant que les trompettes héraldiques se levaient et sonnaient l'entrée ducale. Le Fou fit son apparition couronne sur tête et se dirigea vers le trône se lequel il prit place. Le jeune héraut qu'était Thibauld prit alors la parole afin d'ouvrir la cérémonie.

Angevins, angevines, bonjour !

En ce 11 janvier j'ai le plaisir et l'honneur d'ouvrir la cérémonie d'allégeance du 33ème duc d'Anjou, sa grâce Edern que nous connaissons mieux comme étant Le Fou.

J'aimerai revenir sur les faits qui animent notre beau duché depuis plus de deux. Tout d'abord l'Indépendance proclamé par le duc Brennus de Rekrigen puis tout les changements et les projets impulsé par les institutions ducales.
Avec l'année 1460, l'Anjou entre dans une nouvelle air. L'air de la liberté et de l'Indépendance. Il y a peu, notre duc dans son discours disait : Ni Dieu, ni maître. Voila ce qu'il faut à l'Anjou, Voila ce qu'il faut à son peuple.

Aujourd'hui l'Anjou s'est affranchi des chaînes qui l'entravaient. Aujourd'hui l'Anjou a recouvrer sa liberté de conscience et sa liberté de parole. Aujourd'hui c'est l'âme des grands d'Anjou qui vibre dans nos coeur. Ainsi je souhaite que cette cérémonie soit placée sous le signe de l'indépendance tant attendue qui commença il y a maintenant des années sous le règnes de la lumineuse Kilia Chandos de Mauléon-Penthièvre !


S'avance maintenant vers Brennus et lui remet un parchemin en main propre.

En ce onzième jour du mois de janvier 1460, l'Anjou en remerciement pour les services que vous avez rendu au duché, vous fait vicomte de Rochefort-sur-Loire. Félicitions. Vous pouvez désormais prêtez allégeance à notre duc.

Lui sourit et retourne auprès du trône en dépliant la liste qu'il tient dans son autre main.

Sont attendus pour prêter allégeance au duc Edern :


    Philipaurus Mattei
    Duc du Lude

    Kilia Chandos de Mauléon-Penthièvre
    Duchesse de Chasteau-en-Anjou et baronne de Montreuil-Bellay

    197856 de Penthièvre
    Duc de Montsoreau et baron de Beauvau

    Fitzounette de Dénéré
    Duchesse de Chateau Gontier

    Joffrey de Dénéré-Beaufort
    Duchesse de Beaufort-en-Vallée

    Salebete de Kreneg-Montfort
    Duchesse de Challain

    Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre
    Duchesse de Charney, duchesse de Baraçé et damoiselle d'Aubigné



    Finam de Montmorency
    Vicomte de Gennes

    Tiss de Reikrigen
    Vicomtesse de Blou et d’Andigné, baronne de Coron et dame de Boumois

    Jaëlle et Snipy de Montmorency
    Vicomtesse & vicomte de La Roe, baronne & baron de Candé-en-la-Mée et dame & seigneur de Montrevreau

    Charles de la Croix de Bramafan
    Vicomte de Romfort et baron de Beaucouzé

    Kirke de Penthièvre
    Vicomte de Douetum

    Brennus de Reikrigen
    Vicomte de Rochefort-sur-Loire et seigneur de Liré



    Rosebudy de Beaufort
    Baronne de Pouancé.

    Marquise
    Baronne de Durtal.

    Alatariel du Bois Doré de Penthièvre
    Baronne de Chemillé.

    Lambertine Verne
    Baron de Mortiercrolles.

    McKagan de Montfort-Balmyr
    Baronne de Chalonnes sur Loire.

    Aloara de Beaufort-Dénéré
    Baronne de Segré.



    Charles de Valorl
    Seigneur de Chalonge.

    Dragonet de Castelcerf
    Seigneur de Cévillé.

    Eloman
    Dame de Monts.

    Estrella Iona del Toro
    Demoiselle de Saint-Aignan-la-Roë.

    Jchris de Beaufort
    Seigneur d'Andrézé.

    Ecurey
    Seigneur du Lion d'Angers

    Globs
    Seigneur de Pommerieux

    Abraxes de Sparte
    Seigneur de Saint-Poix

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Ecurey
Ecurey arriva a la date convenu et au lieu prévu pour l'allégeance du duc élu.

Il salua les personne arrivé des villageois, des nobles...

Il pris place dans un coin tranquille de la salle et laissa la populace entrée en nombre dans cette grande salle.
Abraxes
Alors, déjà une autre cérémonie d'allégeance ? Pour un peu, le récent nobliau allait se plaindre des cadences infernales… Puis il s'avisa que la précédente cérémonie s'était déroulée tard, vers le fin du règne, tandis que celle-ci était convoquée au début, comme cela semble plus logique. Il se fit donc un point d'honneur de se hâter vers la Salle du Trône pour témoigner de son attachement à l'Anjou et à son nouveau Duc.
_________________

Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Edern
Taratata, le Fou que voilà. Tête haute et finement dorée, cape sombre à ses épaules bouclée... l'arrogance du sang bleu lui sied autant qu'une seconde peau. Est-elle naturelle, procède-t-elle d'une énième mascarade ? Réponse incertaine. L'élu couronné tâte du trône de bois, écoutant d'une oreille distraite le discours de son hérault. Il n'en apprend rien de nouveau. L'indépendance se banalise pour tous, mâtinée des vécus de chacun. Qui y voit l'œuvre de Dieu, qui l'Histoire en mouvement. D'autres s'attachent à leur histoire singulière ou celle de leur mère. Semées de la même main, les valeurs éclosent en des fleurs qui prennent la teinte de la terre dans laquelle elles ont germé.

Fin de l'allocution héraldique. Vide sonore. Attendre en silence ? Jamais. Irrésistiblement attiré par la scène présentée, il se lève et y parvient en trois enjambées.


Noblesse d'Anjou, je te salue !

Qu'on me permette tout d'abord d'assombrir quelque peu le discours lumineux de notre brave héraut. Une personne dont le nom vient d'être énoncé ne prêtera pas serment, appelée en d'autres horizons : rendons hommage à Vendettal, dont le récent décès nous attriste tous. Penthièvre parmi les Penthièvre, élue duchesse par deux fois - dont la dernière remonte à seulement quatre mois -, figure marquante de Saumur, nous ne l'oublierons pas dans nos prières. C'est, comme tant d'autres, une grande d'Anjou qui nous a quittés... puisse-t-elle reposer en paix.


Des funérailles nationales ? N'exagérons rien. Un ange passe et disparaît... le ton se fait plus taquin.

Alors, ni Dieu ni maître mon cher Thibauld ? Vous y êtes, à un mot près ! Il n'y a en effet pas lieu de se détourner du divin en ces temps de renaissance ; même Rome qui nous fit jadis tant de misères daigne aujourd'hui nous accorder un évêque solaire, quand notre voisin tourangeau malmène le sien... mais enfin, cessons là ; il ne revient pas au duc de s'exprimer sur les affaires spirituelles.

Ni roi, ni maître.

La formule peut paraître étrange lors d'une cérémonie d'allégeance. Et pourtant, elle n'est jamais aussi vraie qu'en ce moment : pas de résistance angevine à l'oppression française sans une élite qui puisse l'incarner. Nobles d'Anjou ! Vous êtes la fine fleur de ce duché, la preuve vivante de son éclat. Jurer allégeance en ce jour, ce n'est pas seulement vous conformer à un rite plusieurs fois centenaire, une procédure technique répétée au fil des mandats. C'est renforcer par vos mots et vos actes l'indépendance et la fierté d'un pays qui ne se soumettra plus jamais à l'étranger ; c'est concentrer l'âme de l'Anjou en un même joyau, cette couronne qui a bien voulu ceindre mon front et dont vous allez vous faire l'écho !


Ne faisons pas trop long, le jeu pourrait lasser.
Petit chuchotis au maître de cérémonie.


Notez bien les absents.

Le trône retrouve son ducal séant. Il embrasse la foule des yeux, cherchant à déceler au-delà des visages indifférents les marques d'enthousiasme ou de réticence. Abraxes, Ecurey. Le regard tombe sur les deux hommes, régulièrement croisés. Faisons simple...

Honneur à ceux dont notre glorieuse armée ne peut se passer !

D'un geste de la main, le Fou invite l'un d'eux à s'avancer.
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Abraxes
Puisque le Commandant, bien qu'arrivé avant lui, semblait hésiter à passer le premier, Abraxes s'avança avec le faux sentiment d'assurance que donne la deuxième fois (cette sorte de redite trompeuse qui émousse l'émotion de l'inédit sans bénéficier encore de l'art consommé résultant de répétitions assidues et exigeantes).

Pourtant, comme il appréciait sincèrement le Duc follement élu par les Angevins, dans leur supérieure sagesse, il réussit à mettre un peu de lyrisme dans le texte qu'il tirait de ses notes de la fois précédentes, un peu retouchées tout de même :


Mon Duc, je vous reconnais à ce jour Duc d'Anjou, élu par son peuple. Je vous présente donc du fond des tripes mon allégeance, vous promettant respect (obsequium), aide (auxilium) et, dans la mesure de mes humbles compétences, conseil (consilium). Confiant en votre vision des choses, toujours je vous porterai l'aide et l'assistance dont vous auriez besoin durant votre règne. Et, si la guerre maudite devait revenir sur nos terres, je vous promets un bras sans faille pour protéger la couronne ducale et protéger notre Anjou. Cochon qui s'en dédit !

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Le plus pimpant éleveur de cochons de toute la côte ouest, et un vrai Saumurois s'il en est.
(la petite Reyne de l'Anjou, le 21 avril 1457 à Bourges lors du 5e GFC)
Ecurey
Abraxes était là également et le duc commença a faire une élocution.

Quelque chose perturba Ecurey.

Rendons hommage à Vendettal, dont le récent décès nous attriste tous.

Abaisse sa tête

A cette instant tout arrêta un troue d'air. La duchesse Vendettal est morte!! Cette phrase de répéta plusieurs foi dans son esprit.

Il serai peut être bon que j'écoute comme même le discourt se dit il quelque temps après. Mais c'était déjà trop tard le duc avez terminer son élocution, et Abraxes prononcer son allégeance.

Relève la tête

Sans doute que certain avez remarquer l'absence d'Ecurey. Cela fesait pas très noble tout cela.


Mon duc, en se 11ème jours du mois de janvier 1460 nous vous reconnais comme suzerain vous, Edern, Duc d'Anjou par la grâce des urnes.
Je vous présente mon allégeances, vous promettant respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Edern, Duc d'Anjou, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.
Je vous promet de défendre l’Anjou, son indépendance et les choix de son peuple jusqu'à la mort.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
Edern
Les yeux bruns suivent la progression décidée du chef d'armée, dont la franchise tranche bruyamment avec la fatuité silencieuse des nobles poussiéreux. Abraxes ! Simple seigneur dont le rang ne reflète pas l'engagement... il faudra... plus tard, plus tard.

Et je m'honore de pouvoir compter sur vos tripes, vous n'êtes pas le plus grand des bouchers pour rien ! Je vous promets en retour ma protection de ducaillon, la justice en mes terres et la subsistance de votre fief de Saint-Poix, poil au bras.

Un méritant en remplace un autre. Il faut déjà faire honneur à un autre Saumurois...
Exercée depuis des années, la voix continue de clamer, vivace :


Ecurey, seigneur du Lion d'Angers, j'entends votre rugissant serment ! Sans grande surprise, je vous accorde également justice, subsistance et protection. Portez haut vos couleurs et continuez à servir ce duché comme vous l'avez toujours fait par le passé !

Regard par-dessus l'épaule du militaire...
Dans l'allée qui mène au trône, peu de mouvements.
Si l'Angevin n'est guère timide, le Grand d'Anjou serait-il hésitant ?

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Salebete
Salebete venait juste d'arriver, la cérémonie semblait avoir commencé, sagement dans son coin elle attendit que le duc finisse de répondre aux allégeances des nobles déjà présents, une fois fait, elle salua rapidement Ecurey et Abraxes, s'avança près du trône, fit une légère révérence, posa le genou à terre, réfléchit un moment puis dit.


Nous, Salebete de Kreneg-Montfort, Duchesse de Challain, vous reconnaissons ce jour, Edern dict Le Fou, Duc d’Anjou par la grâce du peuple.
Nous vous présentons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).
Que par ce serment il soit su que si un conflit venait vous opposer vous, Edern suzerain d'Anjou, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que le Très Haut et ses bien heureux prophètes entendent ce serment et que s'il advenait que nous nous parjurions, ils laissent leurs courroux nous punir.


Sassa fit une nouvelle fois un moment de silence et attendit sa réponse.
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Edern
Bruit de pas sur les dalles de pierre. Rythme féminin. Une silhouette fait son entrée, coup de vent dont la révérence fait sourire un duc qui n'a pas toujours été conciliant. La parole a fait son œuvre, bon an, mal an. Les divisions s'amenuisent progressivement. Poursuivre la tâche, achever l'union...

Et moi, le Fou, duc d'Anjou, j'entends votre serment ! De ma part, ne doutez pas que vous aurez subsistance, protection et justice tant qu'il me sera donné de gouverner ce merveilleux duché.

Regard bienveillant à la duchesse à genoux.

Maintenant, relevez-vous !

Mais il manque un personnage au tableau...
Plissement d'yeux à la recherche de l'autre moitié.


Vous n'êtes pas venue avec votre bien-aimé, Brennus l'unique, le grand, le beau ? ?
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Mmelamarquise
Ce n'était pas seulement une belle robe. C'était la plus belle. Celle des grandes occasions. Rouge, évidemment, comme avant. Il faut dire qu'elle l'avait en grande estime. Il avait de grandes idées pour l'Anjou et n'avait pas peur de les mettre en œuvre, en grand. Certains étaient frileux, elle-même avait pu l'être parfois, mais c'est lui qui avait raison. Et il était Duc d'Anjou.

Mais il n'y avait que peu de monde. Abraxes, Ecurey : les petits nouveaux, encore bons élèves. Sassa, qui venait de prêter allégeance et semblait bavarder. Mais où étaient-ils tous ? Elle ne pensait pourtant pas être en avance. Qu'importe ! Elle s'avança et salua les présents : ce sont les absents qui ont tort, n'est-ce pas ?

Quand Sassa laissa la place, la baronne s'approcha du Duc élu et lui sourit. A son tour, elle mit genou à terre et choisit ses mots.


Votre Grâce, c'est avec grand plaisir que je me présente à vous ce jour pour renouveler mon serment d'allégeance. Je jure de me rendre disponible chaque fois que vous en aurez besoin pour servir l'Anjou indépendant, vous conseiller de mon mieux et prendre les armes s'il le faut.
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Marquise, Baronne de Durtal
Brennus_de_reikrigen
Comme un aimant, Brennus arriva rejoindre sa moitié en salle du trône.
Toujours aussi ponctuel, il avait loupé sa douce un genou à terre et entendit Marquise preter serment.
Il laissa le temps au le duc de lui répondre, s’avança et posa un genou au sol.

Nous, Brennus de Reikrigen, Vicomte de Rochefort sur Loire et Seigneur de Liré, vous reconnaissons ce jour, Edern dict Le Fou, Duc d’Anjou par la grâce du peuple.
Nous vous jurons obsequium, auxilium, consilium.
Que par ce serment il soit su que si un conflit venait vous opposer à un tiers, nous prendrions cause pour vous.

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Edern
Une sale bête se retire, un froufrou écarlate lui succède. Ce n'est pas seulement une baronne, c'est... à sourire franc, réplique joyeuse.

L'Anjou a bien des flèches à son arc, mais vous êtes certainement la plus sûre de toutes ! Je vous accorde avec joie la subsistance de vos terres du Durtal et je vous promets un juste verdict si d'aucuns devaient vous chercher litige. Soyez certaine que je mettrai à votre disposition l'intégralité de mes nombreuses armées si vous venez à être attaquée !

Clin d'œil qu'elle a bien mérité, fut-elle gentille au point de valoir le bûcher.

Il semble qu'un serment gagne en sincérité ce qu'il perd en latin...

Nouveau genou à terre, celui d'un retardataire qui ne l'est point encore tant par comparaison avec le restant.

Mais dans la bouche de certains hommes, le latin prend toute la profondeur que les ans lui ont conféré. Brennus de Reikrigen, vicomte de Rochefort sur Loire et seigneur de Liré, vous avez été écouté ! Nous, le Fou, duc d'Anjou, vous retournons justice, protection et subsistance. Que la force soit avec vous, et avec votre esprit !

Les fous, ça ose tout...
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Tiss__
Dilemme… cruel…
Ira, ira pas…
Des jours durant le refrain est le même, les paroles encore résonnent, promesse est faite…
L’épistolaire pourtant si simple laisse place au protocolaire, pour cette fois en tout cas.
Chichis, tralala et fioritures sont de mises.

Robe … Clarinha bien sûr, le meilleur…
Soie taupe à motifs argentés, manche se finissant en fourrure ( de lapin mais faut pas le dire a Aeline ) couvrant des sous manches de velours bleu nuit.

Chevelure soigneusement retenue par un filet de perle, rien ne doit dépasser… aujourd’hui elle est exigeante.

Salle du trône, juste avant d’entrer… le médaillon est caché dans le corsage. Cadeau de feu Nicolas Eymerich, point de valeur symbolique…juste sentimentale.

Lentement vers le trône elle avance désormais, impression d’étouffer dans le corset bien trop serré par une vassale rageuse…

Azurs qui sur le Duc se posent, la couronne lui va à ravir, mensonge… l’ornement ne sied à l’homme. Continuons…

Main senestre qui empoigne la jupe, la dextre fera de même, jupons légèrement relevés, genou posé à terre, mirettes qui le sol regardent… une tâche, le petit personnel c’est plus ce que c’était.

Inspiration…


A vous Ansel… Edern, bordel d’où ça sort ça ? Et depuis quand ? A vous le Fou, Duc d’Anjou…

Raclement de la gorge.

A vous qui m’avez lâchement abandonné il y a un an !

Et de penser à cette horrible fougère, original ? Même pas… cadeau d’adieu, s’est pas foulé.

A vous qui avez osé me faire croire à votre mort ! Vous m’avez peiné…


Reprise de l’allégeance, vengeance attendra, mais terrible sera… un jour.


Nous, Tiss de Reikrigen, Vicomtesse de Blou et d’Andigné, Baronne de Coron…. Dame de Boumois, vous jure fidélité jusqu'à ce que la fin de votre mandat nous sépare.
Vous promettons notre aide et mettons notre bras à votre service, armé qui plus est.
Et enfin continuerons à vous conseiller de notre mieux, même si jamais vous ne nous écoutez…


Ca c’est fait… reste plus qu’à attendre la réponse et la suite ? Non point, le protocole a changé, rien n’est plus pareil.

Décadence… et déception, elle aurait aimé.

Le mot de la fin ?


Je déteste les angloys et mes vers sont jolis ! N'en déplaise à Edward Ernest Mc Dermott.
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Edern
Entrée d'une tempête tissée de soie. On ne l'attendait pas... elle parle, parle, parle, parle encore, parle toujours, toupie de paroles sentant à peine la résistance de l'air à la surface de son corps. Il la laisse tourner sans broncher. Disparition, mort et retrouvailles... les remontrances répétées cent fois depuis trois mois ne l'embarrassent pas pour le moment. Elles ne sont que l'écho préalable d'un tremblement plus terrible qu'il n'est pas tant d'affronter.

Surplomb ducal d'une double vicomtesse agenouillée.
Grimace moqueuse dont elle se vengera, un jour... jamais.


À vous, Otissette de Reikrigen qui avez honte de votre prénom au point de l'écourter des deux côtés, nous promettons de ne pas vous ôter un de vos trop nombreux fiefs, de vous accorder la clairvoyance de notre justice, fût-elle mariée à Calyce, et de protéger le petit être fragile que vous n'avez cessé d'être derrière cette horrible robe argentée.

Tout en délicatesse, certes...
Une bonne chose de faite.

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Globs
Globs qui suivait le cérémonie de sa place au fond de la salle, ce decida avant de finir par desecher. Apres un bref salut aux noblios déjà présent, le recteur s'avança du trône, posa un genou à terre, marqua une hesitation et se lanca.

Nous, Globs Lajoly, Seigneur de Pommerieux, vous reconnaissons ce jour, Edern dict Le Fou, Duc d’Anjou par la grâce du peuple. Nous vous présentons respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium).

Que par ce serment il soit su que si un conflit venait vous opposer vous à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour l'Anjou..heu...Vous...

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