Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

Yrka
la gueuse apprécie vraiment d'voir un visage ami... qui plus est celui d'l'andalou , si accueillant.. lui proposant même de l'arsouiller un tantinet...
Yrka reluque ses frusques fraiches et propres , sa mine de même .... vrai , l'a l'air d'avoir voyagé en carosse lui... la brunette s'rend compte à présent à quel point elle est crasseuse et , pourtant pas habituée à ressembler à une rose au ptit matin elle en a presque honte...


Citation:
s’tu veux, on peut toujours aller s’faire une virée en ville… et l’godet l’est pour mézigue, c’moi qui rince…


l'Fab , c'est pas d'refus j'dois dire qu'un peu d'société m'fera du bien .. quand à c'qui va couler dans ma gorge , mon esprit en rêve d'puis qu'nous sommes partis presque mais heu... comment dire... c'est une question idiote j'suis sûre mais heu... t'aurais pas dans tes frusques une ch'mise de femme? la mienne est .. ben comme tu vois ...presque noire de crasse et toute pouilleuse que j'sois j'me ferais bien un ptite beauté...

presque rougissante la gueuse le regarde puis s'marre doucement devant son air ahuri...

mouais question idiote .. bien sûr .. ben j'me rafraîchis la caboche histoire d'avoir des cheveux et non une tignasse hirsute et j'te suis !!j'voudrais pas t'faire honte tout d'même...

après un sourire décoché elle se retire dans une tente et plonge sa tête dans un baquet d'eau fraîche , puis n'y résistant pas , après avoir regardé si personne n'entrait , ôte sa chemise et répand sur son torse fatigué et sale un filet d'onde bienfaitrice ... s'y mettrait volontiers entièrement si l'andalou n'l'attendait pas ... se rhabille à la hâte et sort rejoindre le taureau en souriant , dégoulinante et ragaillardie,prête à arpenter les rues d'la ville ...
Eikorc
[Quand on croit que c’est fini…]

Les doigts tapotent inlassablement sur l’avant-bras musculeux… Le regard ancré sur le visage da la Princesse qui subit les assauts répétés de la voix et des mains du Pair tentant de la réanimer… L’azur métallique fixant les traits, presque paisible, découvrant la bosse jaunâtre de la taille d’un œuf en plein sur son front… Il détaille les joues émaciées, le teint pâle, haussant un peu plus le sourcil à chaque fois. Pour sûr, il ne l’avait pas raté…

Elle est devenue marionnette… Lui qui songeait la façonner, lui faire découvrir les affres de l’isolations… Semblerait qu’il ai déjà réussi mieux, l’amener au bord de la mort, par manque de nourriture et d’eau… Sans doute la pire des tortures que l’on peut infliger, mais il l’avait fait sans vraiment s’en rendre compte, juste pour aller plus vite, plus discrètement…

Un mouvement, la tête se penche sur le côté pour vérifier qu’il ne rêve pas, les yeux se plissant pour qu’il puisse mieux distinguer le faible mouvement qui apparait… Regard interrogateur vers le chauve qui s’est fait plus ou moins repoussé hors de portée de la Princesse, qui lui confirme d’un hochement de tête que les paupières ont bien bougé et que le souffle semble s’être fait sentir…

Sourire qui vient se nicher au coin des lèvres de la montagne de muscles, non pas parce qu’il est heureux de la savoir en vie, mais surtout de savoir qu’il va enfin pouvoir aller pioncer quelque part… Loin, dans son château, planqué, sans doute dans l’une des pièces attenantes à son bureau, fermée à clefs… Et pourquoi pas un massage ? Hum…

Le sourire s’efface alors qu’il reporte son attention sur le pair… El Diablo se dirigeant rapidement vers la table, récupérant le tableau vidé, le broc, faisant signe à son intendant de ramasser tout ce qui pourrait être dangereux pour leurs trognes, discrètement bien sûr… Et lentement il se dirige vers la porte, lançant un coup d’œil par-dessus son épaule…


« Vous avez sans doute des choses à vous dire…
J’repasserais plus tard, où j’en verrais quelqu’un vous apporter à manger…
Le Pair est libre, mais je suppose que vous préférez profiter de votre Princesse quelques minutes, heures… Alors, A plus tard ! »


Et l’colosse d’ouvrir la porte à la volée, laissant passer son intendant avant de se glisser dans l’embrasure de la porte, la claquant derrière lui et tournant la lourde clef glissé dans la serrure… Long soupire de soulagement alors qu’il ferme les yeux et vient frotter ses paupières… Dormir… Putain, il donnerait sa fortune pour pouvoir pioncer un peu… Juste un peu…

Mais non, ça ne sera pas tout de suite, comme le lui fait comprendre la voix de son intendant qui reluque une silhouette dans l’embrasure de la porte… Peut-être deux qu’il dit… Grommèlement du colosse qui rouvre les yeux pour planter son regard dans le celui au reflet cristal de son ami… Hochement de tête pour lui signifier qu’il y va et mince sourire alors qu’il lui dit de filer dans la cuisine pour ranger les ustensiles récupérés…

Pourquoi ? Pourquoi faut-il qu’ils se donnent tous le mot pour venir le voir maintenant ? Les nouvelles vont-elles plus vite que le vent ? Le regard se durci alors qu’il avance d’un pas pesant vers la lourde porte… Le nez se plisse alors qu’il s’approche, cherchant à repousser les pensées qui viennent dans son esprit… Pas le moment, pas l’heure… Quand il sera au calme… Plus tard… Soupire quand même, se demandant si elle trouve son royaume à son goût où si elle a préféré l’autre…

Et la main droite attrape la poignée de la porte pour l’ouvrir d’un seul coup sur un chauve et une duchesse… Le sourcil se hausse à nouveau, beaucoup plus haut alors qu’il détaille les deux personnes, la tête se penchant la tête sur le côté alors que le nez se plisse et que le sourire en coin s’esquisse…


« Messire… Belle Duchesse… Le bon jour…
Que me vaut cet… Honneur, de vous voir ci présent dans ma demeure ? »


La montagne de muscle s’amuse à emprunté le ton protocolaire d’un vrai seigneur… Pourquoi pas après tout ? Et puis, c’est un moyen comme un autre pour prouver qu’il n’est pas agressif… Pas pour le moment. Et pourtant, qu’est-ce qu’il a envie de tous les envoyer chier pour pouvoir aller se pieuter !
L’azur métallique sonde le visage du chauve qu’il ne connait pas, qu’est-ce qu’il fout là lui ? Et pourquoi il accompagne Kilia ? Il vient fouiner ? Le regard brûle doucement pendant qu’il détaille la silhouette, la question brillant dans les prunelles… T’es qui toi ?

_________________

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Kilia
[Chasteau-En-Anjou vers Château d'Eikorc](rajout d'une balise )


Pendant qu’on transport Fitzounette dans le château, Kilia monte en toute hâte dans sa chambre afin de prendre quelques petites choses. A ce que Fitzounette lui a dit dans la charrette, Armoria est avec eux. Vu l’état de la jeune otage protégée, elle n’ose imaginer celui de la princesse. Elle a la lourde tâche de faire revenir le paire vivant à sa nièce. Moment d'arrêt face à son secrétaire. Elle doit écrire rapidement. Mots à la hâte déposés sur un parchemin, cire rouge recevant son sceau. Elle lève la lettre devant sa femme de chambre.

Cannelle, demande à ce que cette lettre soit déposée en main propre au duc 19.

Même pas le temps de regarder partir la femme, déjà elle fouille dans un tiroir dérobé de son bureau. Sourire qui se dessine sur son visage lorsqu'elle sent la petite bourse de tissus encore pleine dans ses mains. Son contenu lui a sauvé déjà une fois la vie, elle ne peut plus partir sans.

Ses sacoches à l’épaule, elle descend les escaliers, sa cape rouge volant à sa suite. Elle regarde sa fille sur le palier, lui fait regard doux cers elle, sourcils fermées en retour. Elle se retrouve nez à nez avec Victoire qui se met sur son chemin et la prend à part. La discussion qui s’en suit est assez houleuse. On peut entendre des mots plus forts que d’autre, le ton de la Duchesse qui se fait stricte et ferme. Kilia ne cèdera pas, Victoire bien que chagrinée par les paroles de sa mère restera au château. Les yeux de la mère et de la fille se croisent, lèvres qui se pincent, yeux qui se baissent, elle qui ne peut rien refuser à ses enfants cette fois elle n’a pas le choix.

Une fois, Fitzounette bien installée, elle part faire un tour dans les cuisines. Au bout de quelques minutes elle se retrouve dehors, face à Balestan.
On peut y aller, j’ai tout ce qu’il me faut.
Il n’y a plus grand-chose à dire de plus. Les deux cavaliers franchissent au grand galop les portes de Château-en-Anjou.
Les cheveux au vent, elle se retrouve quelques mois en arrière. Souvenirs qui remontent en elle, tension du corps s'y apparente. Elle doit comprendre. Petits chemins, et détours pour ne pas être suivi ou aperçu. Elle se doute que des gens doivent chercher la Princesse, et ne veut en aucun cas les conduire là où elle va.
Elle se retourne plus d'une fois, fait tourner Savage comme si l'animal s'opposait à un passage afin de scruter ses arrières.
Elle redécouvre le Château de Roc, elle était déjà venue ici, il y a bien longtemps, mais Roc n’en était pas encore le propriétaire. Les chevaux sont passés au pas, ce qui lui donne tout le loisir d’observer les environs. Étrange, on ne leur à pas encore sauté dessus.

Les paroles de Balestan les sort de leur silence.

Holà ! Dame Kilia sollicite une entrevue avec Eikorc.

Aux mots de son compagnon de route, elle met pied à terre. Pas question de ce faire surprendre, pas certaine des gars d'Eikorc. Elle n'a pas peur du maitre des lieux, mais surement peur des chiens fous. Elle en connait certains, mais surement pas tous. Son avant bras frôle le pommeau de son épée, elle est là. La ficelle qui retient attaché la dague à son avant bras gauche est déjà enroulée autour de son index, au moindre danger elle sera prête à agir.

Soupir de soulagement quand elle voit le maitre de maison lui même ouvrir la porte. Sourire en coin quand elle le scrute de la tête au pied, a ce demander qu'est ce qu'ils ont bien pu vivre pour être dans cette état. Étrangement elle ne prend pas un ton ferme, elle lui parle comme à chaque fois qu'elle lui a parlé. Elle sait ce qui est arrivée à Fitzounette, mais elle ne peut comprendre le pourquoi, elle connait Eikorc depuis si longtemps que la colère qui au début était très forte, s'est apaisée en chemin. Elle veut comprendre.

Nous avons récupéré tôt ce matin Fitzounette, Roc, je pense qu'on a à discuter tous les deux.


Sa main droite désigne Balestan, mais Kilia regarde toujours dans les yeux le grand colosse.

Tu ne connais peut être pas Balestan qui m'a accompagné, s'est mon compagnon de route, pas vraiment un écuyer et il a prêté serment au trois Ducs.

Elle fait un pas en avant, comme si elle était chez un ami, et qu'elle allait rentrer, tout naturellement.

_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Erikdejosseliniere
[Où l'esprit de la Soul' plane un peu plus haut...]

Philippe... Snell...

Comment lui en vouloir de ne pas reconnaitre cette voix grave, chaude, un peu sombre et sourde parfois mais si enrobante lorsqu'il parle d'amour à son Unique, sa Blondeur, sa Petite Reyne qu'il lui tarde tant de rejoindre enfin... Une légère grimace tout de même - on n'a pas le ramage de Barry White sans en éprouver une certaine fierté, n'est-ce pas ? - en comprenant qu'elle ne l'a pas reconnu...

Ce n'est que moi, Altesse... C'est votre vieux Com-Pair... Erik...

Ces imbéciles l'ont transformé en squelette de ce qu'elle était il y a seulement quelques paires de jours. Poursuivant lentement ces premiers soins prodigués, doucement, de cette voix rassurante, étrangement très libre dans son inspiration de l'instant, il lui parle :

Allez, siou plait...
Bynarr merci ! Elle est de retour...
Eh ! Par ici ! Eh !
Oui, bienvenue, oui ! Bienvenue ! Oui, bienvenue !

Je m'occupe de vous, ahhhh !
Je veux juste vous voir revivre
Là ! Du pain, de l'eau, oui là, il faut survivre,
Il le faut, oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oui !!!

J'm'occupe d'vous, d'tout
Je vois avec Fitz, que cette misère cesse
Ici, maint'nant, bientôt... Reprenez des forces
Oh ! Allez ! Allez ! Allez ! (etc)

Il faut que nous fassions vite, hein ?
Que nous préparions la sortie
Votre Amour, Snell, doit vous revoir
Nous ne devons pas rester là :
J'vous jure que s'il le faut, je tuerais !

Je m'occupe de vous, ahhhh !
Je veux juste vous voir revivre
Là ! Du pain, de l'eau, oui là, il faut survivre,
Il le faut, oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oui !!!

J'm'occupe d'vous, d'tout
Je vois avec Fitz, que cette misère cesse
Ici, maint'nant, bientôt... Reprenez des forces
Oh ! Allez ! Allez ! Allez ! (etc)

Mangez ! Tout ira déjà mieux ! Ah ! Ah ! Ah !
Faut qu'nous sortions de cette nuit, par Christos !
Reprenez courage, votr'Altesse !
Ne fermez plus les yeux : buvez !
J'le sais : il faut y croire !!!
C'est notre seul espoir, Princesse !

Je m'occupe de vous, ahhhh !
Je veux juste vous voir revivre
Là ! Du pain, de l'eau, oui là, il faut survivre,
Il le faut, oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oui !!!

J'm'occupe d'vous, d'tout
Je vois avec Fitz, que cette misère cesse
Ici, maint'nant, bientôt... Reprenez des forces
Oh ! Allez ! Allez ! Allez ! (etc)


Ces paroles avaient-elles eut l'effet escompté, etait-ce l'accent bourguignon qui agissait sur Armoria comme un baume ? Difficile de le savoir mais une chose était certaine -au-dela de l'interprétation impardonnable de légèreté traductrice de ce monument musical du grand trouvère saxon, et fils d'esclave noir- c'est que la blonde reprenait enfin des forces... Ayant difficultueusement réussi à faire avaler un gros quignon de pain, quelques morceaux de pommes et de l'eau à la GMF, Erik se releva, se retournant vers l'impitoyable geolier athlétique, lui demandant, d'un air moins hautain que précédemment :

Me voila donc rassuré, bourreau ! Permets que je parte enfin, puisque ton affidé m'a confié une mission et que j'ai une damoiselle à retrouver d'urgence !

Avant de s'apercevoir qu'il les a enfermé sans que Corbigny s'en soit une seconde aperçu, tout à son oeuvre salutaire de sauvetage princier... Le Pair grogne tandis qu'il vérifie sa prémonition -peut-être son cerveau usé a-t-il enregistré ces récentes données dans les moments où il parlait à Armoria. Allez savoir, tant que le Dr Freud n'aura rien pu expliquer des tribulations subconscientes de l'âme. Comment pourrait-il émettre la moindre théorie à ce sujet, notre Erik ? Un grognement pour seul réponse :

Par Saint Lazare...! Enfermés !

Auquel un filet de voix -à peine de quoi citronner l'atmosphère de sa présence pourtant certaine et désormais avérée- semble répondre dans un lointain auditif à l'énervement de l'aide-soignant ducal :

Pas céder... Rien... Jamais...

Au-dela de toute surprise, Erik se retourne brutalement en direction de la Dame de Mortain, son visage exprimant tout d'abord surprise presque autant que joie... Mais, en mouvant trop rapidement sur sa base ce corps brisé par les coups, les bourrades et la fatigue accumulées, les vives douleurs que le Duc refusait de prendre en considération jusque là se réveillent subitement, lui occasionnant un râle aussi sourd que pénible :

Rhâââââ...!

La fierté l'empêchait de trop en montrer au menhiroforme avant son départ, ses lèvres se crispant sur un rictus lui tordant toute la face, lui faisant par ailleurs prendre consience que, pour l'heure, il est toujours à la merci des moindres décisions et du mauvais vouloir d'Eikorc... Des tambourinement sur cet huis clos à double tour, un Pair qui reprend du poil de la bête dès qu'il se retrouve une fois encore face à l'adversité brigandière, une voix emplie derechef de toute sa haine :

BOUM ! BOUM ! BOUM !

Monstre sans âme ! Ouvre ! Tu m'entends ? OUVRE, FOUTREDIEU !!!

En son for intérieur, esprit obstiné, obtus même, tétu, colérique et, une fois n'est pas encore coutume, haineux, Corbigny songe : Faites moi confiance, Altesse : Il est hors de question que nous cédions en rien à ces gougniafiés ! Corbigny éprouve aussi, sans doute pour la toute premiere vraie fois de son existence, la présence d'une mort possible, la sienne... S'il le faut... S'il n'y pas d'autre choix... Sa vie n'est rien, pas plus que la souffrance, puisque l'on sait qu'Aristote est à vos cotés, que là se cache la vraie fiance en la parole de Christos, la profondeur sereine de la Parole Véridique... Instinctivement, l'une de ses mains cherche, trouve, se resserre autour de sa toujours si bénéfique Etoile d'Aristote.

[Note de la Rédaction : Si tu nous entends là-haut, Barry... Pardon ! Pardon ! Pardon ! Ce RP me fait commettre de vrais crimes de "lèse -soulitude"...]

[MAJ pour raccord à la demande de LJD Armoria]
_________________

Duc de Corbigny
--Vadikura
Normandie

Petit matin ou la brume s’étale sur la plaine donnant au paysage cet air funeste de circonstance.
L’humeur du duc, à la lecture des courriers lui étant parvenus, était à l’unisson avec l’aube se levant. Les yeux rougis par une nuit blanche et la fumée bleue de sa pipe nécessaire à sa réflexion, il se leva observant le lever du soleil.

Dernier effort, pour se repasser les différentes phases de son plan, le pour, le contre s’entremêlant une dernière foi, il soupira laissant échapper quelques paroles


Bah, qui vivra, verra et a la grâce de dieu !

Se dirigeant vers son écritoire, il prit plume et commença à griffonner courrier succinct à chacun des protagonistes.


Citation:
Votre grasce,

Je suis surpris par la teneur de votre courrier n’ayant à ce jour que rumeur me parvenant aux oreilles.
J’avais ouïe dire que le seigneur de Vautorte s’était lancé dans une chevauché pour forcer l’état de siège de Nevers
et fuir le duché de bourgogne emmenant dans sa folle cavalcade, ma fillotte Fitzounette.

Je prends route dés demain pour aller à la rencontre de mon vassal et lui demander explication.
Je vous serez gré de répondre au bourguignon que l’affaire est entre mes mains et que je ferais diligence pour la régler au plus vite.

Cordialement

Fait à Fécamp, le 22 avril de l’an de grâce 1457


Vadikura de Penthiévres
Duc de Charney, dit Ficus 1er



Le vieux briscard scella son premier courrier et profitant de la bougie lui permettant de fondre la cire, il alluma sa pipe se délectant de cette herbe sarrasine. Après quelques instant, s’étant laissé gagner par cette douce euphorie du bien être artificielle, il griffonna de nouveau sur le parchemin faisant crisser plume rageuse !


Citation:
Yop à toi, vassal de crétin,

Il est dit que : Qui s’assemble, se ressemble…Je ne pensais pas que ma folie puisse être contagieuse mais ce qui est fait est fait.
Il serait incongru de ma part de te reprocher ton geste mais tant d’informations contradictoires m’arrivent que j’ai grand mal pour en percevoir la réelle vérité.
Je prends route le plus tôt possible vers ta seigneurie, dans l’attente de ma venue, je n’emploierai qu’un mot statuquo…
Il serait trop contraignant pour un illettré comme moi de t’expliquer, par courrier, les tortueuses routes de mes pensées pour te sortir de ce foutoir.


Fait à Fécamp, le 22 avril de l’an de grâce 1457

Ton suzerain
Vadikura de Penthiévres
Duc de Charney, dit Ficus 1er

PS:S’il est dit que ma fillotte a subi le moindre mal, ma colère sera terrible !





Il souligna d’un trait rageur : ton suzerain.

Appelant d’une voix rauque cassé par l’abus de pipe, il donna les deux courriers au messager et ordonnât que ceux-ci soit remis en main propre.

Il se jeta sur le lit et tomba de suite dans un sommeil profond ou les rêves n’arrivaient pas à chasser le cauchemar de ses filles ensanglantées ….



[HRP: deux RP se chevauchant, je poste sur les deux la même teneur ]
Fitzounette
[A Chasteau en Anjou...]

Elle révait beaucoup... Elle ne pouvait faire que celà... Papou et la chanson qu'il lui avait fredonné affectueusement il n'y a pas si longtemps, lui revenaient souvent... Pensait il à elle, là bas, loin en Normandie ? Savait il qu'ils lui avaient poignardé le coeur ? Papou... Je veux que tu rentres...

Frisson, elle marmonne dans son sommeil... Elle essaie d'émerger de ces rêves teintés d'angoisse, mais c'est dur, trop dur... Elle cligne des yeux, le visage de Victoire au dessus d'elle. La mine contrite et le corps douloureux, la bouche pateuse, elle grogne à l'attention de sa pauvre cousine qui ne l'a pas mérité.


J'ai soif... Est ce qu'il y a du vin dans cette foutue baraque ?
_________________

Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Victoire_loo
Victoire veillait Fitzounette apres que sa mere lui eut interdit de l'accompagner. Elle était en colere, une fois de plus on l'avait prise pour une gamine, une gene plus qu'autre chose. Inutile, voila ce qu'elle était, inutile.

Elle rageait contre sa propre impuissance, les poings sérrés. Ce fut la bonne humeur légendaire de sa cousine qui la tira de ses mauvaises pensées.

Un sourir pour celle qu'elle considérait comme sa grande soeur, bien qu'elle ait le meme age a quelques jours d'interval.


Tu es déshydratée cousine, boire de l'alchool n'aidera pas c'est de l'eau qu'il te faut.

Elle savait qu'elle allait protester, mais elle savait aussi que des qu'elle essayerait de bouger pour exprimer sa véhémence elle aurait si mal qu'elle n'aurait d'autre choix que de subir le grand verre d'eau qu'elle lui servait.

Pour autant elle adorait sa cousine, alors elle demanda qu'on lui apporte une bouteille de vin.

Elle aida Fitzounette a se redresser un peu et la fit boire, une fois le verre d'eau vidé elle y versa un peu de vin et le lui tendit.


Tu m'a fait peur cousine, vraiment peur.

Elle l'embrassa sur la joue, se retenant a grand peine de la serrer fort contre elle pour ne pas lui faire mal.

Raconte moi tout ce qui c'est passé a présent, qui t'a fait ça ?
_________________
Fitzounette
Front qui se plisse, depuis quand Victoire se permet elle de lui donner des leçons ? Elle sait que c'est pour son bien, mais la petite Reyne ne peut pas se laisser faire avec autant de facilité. Elle tente une pirouette et gromelle :

Ne dis pas de sottises, le vin est fait à base d'eau. Et mon défunt géniteur disait que dans les boissons non fermentées, il y a des maladies...

Elle se laisse faire bon gré mal gré, et oh miracle, l'eau se transforme en vin... Elle l'engloutit avec bonheur et lèche les bords du verre pour ne pas en laisser une goutte. Mais quand Victoire lui pose la question, la liqueur perd toute saveur et la blonde tout plaisir. Elle soupire et tente de faire simple :

C'est Eikorc et ses sbires qui m'ont fait cela...

Tentant d'être le plus juste possible :

Nous étions en Bourgogne. J'ai rejoins leur camp et ai invité Erik pour leur présenter. Eikorc est comme mon cousin, Maleus comme mon frère... Du moins étaient...

Regarde ailleurs.

Et je les ai vu assommer Erik, avant de perdre connaissance et de me retrouver attachée et baillonnée à des lieues de là.

Les yeux pleins de larmes d'amertume, fixe Victoire.

Eikorc a dit qu'il n'avait pas le choix. Et donc, il n'avait pas le choix de laisser cette puterelle-parlant de Félina- menacer mon âme soeur, ou de laisser celui qui fut le battre si violement ? Je l'ai renié ce traitre de Maleus, pour toujours.

Un rictus mauvais et les prunelles devenant métalliques.

Le sang apelle le sang. Je me vengerais, je le jure... Ils semblent avoir oublié qu'ici, on joue sur mon terrain, et qu'à moins de fuir, ce n'est plus à eux d'imposer leur volonté. Ils n'ont pas compris qu'ils ont contraint une Duchesse Angevine. Ils n'ont pas compris qu'ils ont manqué de respect à une Penthièvre. Ces fous ne savent pas ce qu'ils font, et encore moins qui je suis. Mais sur mon honneur, ils l'apprendront.
_________________

Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Victoire_loo
Victoire sourit en entandant les bétises de sa cousine sur les boissons non fermentées, rien n'etait meilleur que de l'eau.

Elle redevint plus sérieuse durant le récit des evenements, des milliers de question se pressait dans sa tete, mais elle se retint de les poser voyant dans quel état de nerf Fitzounette était.

A présent elle s'inquiétait pour sa mere, elle était meme morte d'angoisse de la savoir dans la gueule du loup.


Cousine, je crois que maman est partie voir ce Eikorc pour négocier la libération de ton Erik, mais au vu de ce que tu viens de me dire, j'ai peur qu'elle se fasse violenter elle aussi.

Je vois que tu vas mieux, je vais demander a Alix de s'occuper de toi, moi il faut que j'aille retrouver maman, je ne permetrais pas qu'on touche a elle sans avoir rien fait pour l'empeicher.


Victoire embrasse a nouveau sa cousine, cherchant l'approbation dans ses yeux.
_________________
Eikorc
[Retour vers le passé…]

Contrairement à ce qu’il pense, ce n’est ni le chauve, ni une voix agacer voir agressive qui s’élève face à lui… La voix aux intonations connues vient résonner dans les tympans, remontant lentement pour venir agacer les neurones… Quelques instants le regard s’adoucit alors que les azurs se glissent vers la Duchesse, les souvenirs des moments passés avec elle faisant surface dans son esprit fou…

La bière coulant à flot dans les tavernes, les rires fusant à toutes volées alors que les cris et les sifflement accompagnaient les danses sulfureuses d’un jeune homme fier de son corps… Le sourire se niche lentement au coin de ses lèvres alors qu’il se rend compte à quel point il a changé depuis la dernière fois qu’il l’a vue, qu’il est venu… Le nez se plisse alors qu’il comprend enfin les mots qui volaient encore dans les airs…

Le regard s’enflamme à nouveau, Fitz est rentrée en Anjou, ils sont donc au courant de l’histoire… Le regard se fait foudroyant sur le chauve alors que la main droite vient discrètement se glisser dans son dos pour que ses doigts effleurent la dague accrochée à sa ceinture, dans le creux de ses reins… Kilia avance, il recule, pivotant sur lui-même pour lui laisser le passage avant de désigner les escaliers d’un coup de menton…


« On va monter dans mon bureau… On sera plus calme pour discuter… », sourire qui étire ses lèvres alors qu’il prend la direction des dits escaliers, gravissant quelques marches avant de se retourner, « Fermez la porte, on va éviter de transformer ma demeure en moulins… »

La montagne de muscle reprend son escalade, glissant un coup d’œil sur les marches qu’il monte, espérant que les captifs ne s’agacent pas trop dans leur ‘cage’… Il sait que ses invités surprises suivront, surtout s’ils veulent lui parler, et sinon, s’ils arrivent dans un endroit où ils ne doivent pas être, Georges s’occupera sans aucun doute de les lui renvoyer…

L’escalier grince sous son poids, avant que le sol n’accueille ses lourdes bottes dans un claquement sec… Le pas est dirigé rapidement vers le bureau dont la porte est toujours ouverte depuis le décollage du pair… Eikorc se dirige sans se retourner jusqu’à son fauteuil, s’y laissant lourdement tomber avant de relever la tête vers ses invités et désigner les deux autres sièges qui lui font face…


« Asseyez vous…
On sera plus à l’aise pour discuter. »


Longue inspiration alors qu’il cherche à repousser la fatigue, encore un peu… Paupières de plus en plus lourdes qui le font baisser le regard quelques instants, comme s’il cherchait ses mots… Et lentement, il redresse des azurs flamboyants sur ses deux invités, un sourcil se haussant lentement alors que sa voix basse s’élève à nouveau…

« Je suppose qu’il faut que je vous explique ce qu’il s’est passé avant de vous demander ce qui me vaut le plaisir de vous croiser…
Alors commençons par situer les choses… J‘avais un plan en tête, présenter mon armée de mercenaire à Armoria pour qu’elle voit si mes forces pourraient lui être utile pour une quelconque basse besogne… Manque de bol, les bourguignons m’ont vu sur leur territoire en train de monter la dite armée franche pour l’exposer dans toute sa splendeur à la Princesse, ils ont pris peur et nous ont menacé, levant l’état de siège sur Nevers…

J’avais un rendez vous de prévu avec la GMF, on devait se croiser… Pour que je puisse négocier ma sortie et celles de mes hommes tout en parlant de mettre mon armée à son service… Pas d’bol, quand on s’est croisé, la discussion a failli coupé court, j’ai du agir vite et j’l’ai embarqué… Quand j’suis revenu au campement, j’suis tombé sur un homme inconnu faisant face à Maleus et Fitzounette, j’ai pas réfléchi, j’l’ai assommé et j’ai dis à tout le monde qu’on prenait la route… »


Nouvelle inspiration du colosse qui porte à nouveau ses doigts à ses paupières pour les frotter doucement, histoire de les laisser réfléchir à ce qu’il vient de dire… Et à nouveau il reprend la parole…

« Fitz s’est mises à hurler comme une furie parce que j’avais assommé son homme, on était pressé, on devait être discret… Elle s’est faite assommée et bâillonnée elle aussi, je ne sais pas par qui… Toujours est-il qu’on a foncé à toute allure depuis Nevers, j’ai dû menacer d’égorger la princesse pour que le borgne de Général nous laisse passer… L’homme de Fitz et Armoria n’ont pas été ce qu’on peut dire très discret, à ouvrir leurs bouches dès que possible, à gueuler… Mauvais pour la sécurité de la troupe…

Mais là où ça a à dérivé, c’est quand Erik a insulté certaines personnes du groupe alors qu’on voulait les nourrir…Mal’ l’a pas accepté et l’a tabassé… Pas pu intervenir, trop loin, et si j’avais été plus près, rien ne dit que j’serais intervenu…. Fitz n’a pas accepté et s’est enfuie… J’ai fais en sorte qu’on ne la pourchasse pas, de toutes façons, elle aurait semé mes hommes…
Depuis je ne sais pas ce qu’elle a fait, mais si j’ai bien compris, il semblerait qu’elle soit rentrée en Anjou. Tant mieux, au moins elle sera en sécurité… Plus qu’en Bourgogne où je ne voulais pas la laisser… »


Nouvelle pause, plus longue, il passe d’un visage à l’autre, passant sa main ensanglantée sur son visage pour repousser ce qu’il reste de poussière du voyage… Avant de passer les doigts dans ses cheveux pour les ébouriffer et se gratter le crâne… Bon dieu qu’il est claqué ! Qui eut cru que la vie de mort-vivant était aussi dure ?! Il étouffe un grondement avant de se lever lentement, reposant ses mains sur le bois de son bureau…

« Erik et Armoria sont encore dans le coin… Si vous avez des questions, j’suis prêt à y répondre… Mais j’veux savoir comment ça se fait que vous êtes arrivé chez moi aussi vite… ? Z’aviez un truc si important que ça à me dire… ? »

Sourcil qui se haussent, laissant apparaître plus encore les cicatrices qui les parcourent… Le regard se fait interrogateur, suspicieux même vers le chauve… Compagnon de route de la Duchesse, peut-être, mais certainement pas encore dans les amis du Seigneur de Vautorte…

Edit : fotes...
_________________

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Balestan
Kilia et Balestan suivirent le colosse dans les escaliers menant au bureau de ce dernier.

Citation:
« Asseyez vous…
On sera plus à l’aise pour discuter. »


Voilà une proposition qui sonne plutôt comme un ordre... Au moins, leur objectif est-il atteint, pouvoir enfin entendre les explications d'Eikorc !

Balestan, nerveux, ne se sentait pas vraiment rassuré. Tavanir, son épée, avait beau être rangée dans son fourreau, il n'osait porter la main ou même le regard dans sa direction, de peur de provoquer leur interlocuteur.
Il écouta attentivement le récit de celui-ci. Si certains éléments lui parurent étranges, Balestan n'en laissa rien paraître. Il regarda plutôt comment Kilia réagissait aux différentes déclarations du colosse.


Citation:
« Erik et Armoria sont encore dans le coin… Si vous avez des questions, j’suis prêt à y répondre… Mais j’veux savoir comment ça se fait que vous êtes arrivés chez moi aussi vite… ? Z’aviez un truc si important que ça à me dire… ? »


Balestan, dévisagé par Eikorc, eut l'impression que les éclairs jaillissant de ses yeux azurs tentaient de pénétrer au plus profond de son âme afin de la sonder et de déterminer ses intentions... ce qui n'était sans doute pas loin de la vérité.
Il se sentit soulagé en apprenant qu'Erik était encore vivant. Il ne le connaissant point, mais Balestan connaissant l'importance que cet homme avait pris pour Fitzounette.
Il répondit calmement au colosse :


Si nous avons été aussi rapidement au courant, c'est parce que Fitzounette nous a averti de son arrivée - et de la vôtre - à Saumur, et que nous avons pu rentrer à temps d'Angers pour votre arrivée, à laquelle j'ai pu assister.

Balestan se tourna alors vers Kilia, espérant qu'elle explique elle-même les raisons de leur visite...
_________________
Erikdejosseliniere
[Toujours plus haut, toujours plus haut-haut-haut-haut...]

Se prenant pour l'un des tambour du Bronx, notre Duc a déjà presque tout donné à manger à la Princesse, ne gardant en reserve qu'un peu d'eau et quelques épis de maïs... Les faux derches ayant déjà quelque peut omis de les sustenter ces derniers temps. En même temps, comment attendre de tels pénibles d'avoir quelque chose dans le crâne ? Savoir que parce qu'on a soi-même faim signifie que d'autres peuvent ressentir la même envie devait très probablement être bien au-dela de leurs capacités spinéales. De fait, autant économiser la petite réserve que le valet du gnome géant - il y a du gigantisme chez toutes les espèces - avait laissé. Erik avait assez de réserve -léger coup d'un seul oeil vers son restant de bibendum - pour tenir au moins un ou deux jours. La Princesse ne dit toujours mot, se contentant de régurgiter ce qu'il lui a fait avaler jusqu'à maintenant. L'eau commence cependant à mieux passer... Alors, allons-y pour les drums en folie, Erik de la jung'gueuuule beaucoup et pas que très légèrement sur les bords de l'huis :

Boum ! Boum ! Boumboum ! Babada Boum ! BoumBoumBoum ! BoumBoum Badaboum !

Presque aussitot suivit d'un cri Urgueul Bougueul de la Bourgogne, légère déformation de son cry d'arme :

Débiloïde trollophile ! Par Saint Bynarr et par Saint Lazare ! Que meurs si je reste là !

Se laissant emporter par le rythme, le Pair continue à découvrir qu'il est doué pour la caisse claire, donnant dans ce show case imprévu tout ce qu'il a dans les tripes... Y aura-t-il un fan pour admettre son génie ???
_________________

Duc de Corbigny
Kilia
[Au château du plus bel homme au monde... ]

Son regard ne peut dévier de cet homme qu'elle a déjà tant regardé et qui l'a toujours fait craqué en secret. Ses traits plus durs, ses yeux plus ternes, elle le regarde comprend très vite qu'il a changé, sous cette tonne de crasse et de poussière, sa façon de se tenir n'est plus la même. Elle suit du regard la direction qu'il lui montre et le laisse passer devant. Son cerveau enregistre les lieux, mentalement elle se dessine une carte. On ne sait jamais. Durant la montée de l’escalier en silence, elle écoute les pas, ses yeux fixés sur le dos du colosse. Ses épaules se sont élargies, elle le trouve encore plus imposant qu'avant, le temps sûrement...
Jusqu'au bureau le plan dans sa tête continue à se dessiner, elle a une excellente mémoire visuelle, et s'en sert. Elle peut oublier tout ce qui a un caractère abstrait, mais pas un lieu, pas un geste, pas un sourire...
Eikorc est épuisé, au premier regard ses paupières l'ont trahis, elle va devoir rester le plus calme possible, homme épuisé, peu exploser rapidement. Elle est calme, très calme, elle se demande même comment elle peut l'être autant.
Coup d'œil dans le bureau en entrant, elle marche lentement, et regagne l'un des sièges proposés. Elle pose son séant sur le bord de l'assise, sa main gauche posée en appuie sur sa jambe, aucun relâchement. Position montrant son intention d'écouter son interlocuteur et non pas celle de vouloir parler. Ayant aussi comme avantage d'avoir le corps tonique, une main droite libre en cas de problème et surtout qui lui permet de se lever en une fraction de seconde. On ne sait jamais. Elle sait au fond d'elle qu'elle ne risque rien mais elle a assez d'expérience pour ne pas laisser des choses au hasard.

Elle l'écoute avec grande attention, laissant ses sentiments de côté, en opinant quelques que fois la tête juste pour montrer qu'elle suit l'histoire.
Exquisse de sourire lorsqu'il parle du cri de Fitzounette, il est vrai qu'elle pourrait faire bouger même un pair qui a fusionné avec son fauteuil.
Sourcils qui se lèvent affirmativement quand il dit que sa nièce les aurait de toute façon semés. Fitz n'est pas une buse pour rien. Elle a en elle l'intelligence qu'il faut et la ténacité, elle l'a assez prouvé. Mais si elle n'avait pas eu pleine confiance en Eikorc et Maleus jamais ils l'auraient eu ainsi.
Et quand il dit que "Erik et Armoria sont encore dans le coin." Elle soupire intérieurement, il n'est donc pas mort, elle non plus. Sa main gauche vient caresser son menton, signe d'un moment de réflexion.

Balestan répondant à la question, elle a quelques secondes pour mettre son cerveau en ébullition.
Lorsque Balestan finit, elle avance sa chaise juste assez pour pouvoir poser les deux coudes sur le bureau et parler en regardant dans les yeux Eikorc.

Tu n'es pas sans imaginer l'importance que revêt Fitzounette à nos yeux. Elle est actuellement dans mon château et dans un état plus que déplorable. Je ne peux pas dire ce que j'aurai fait, et je ne suis pas là pour cela, et si je viens te voir c'est qu'il va falloir trouver comment faire en sorte pour que ce problème se règle et vite.
Car même si tu penses que ce qui s'est passé ne regarde que toi, tu es à présent en Anjou, et tu es aussi le vassal d'un des trois Ducs.
Tout ceci nous met tous dans une fâcheuse posture. J'avais une invitation pour demain midi au château de 19, on devait ripailler, mais je crois que tu devrais venir afin qu'on discute de tout ceci à tête reposée.


Elle fait une pause regardant les moindres mouvements de son interlocuteur, pensant que sa dernière phrase, "à tête reposée" allait lui donner envie de mettre, ici, un terme à la conversation et de la faire passer à demain.

Elle attend encore un peu et se lève.

Qu'en penses-tu? Je vais aller jeter à coup d'œil à tes captifs, être certaine qu'ils vont bien sera déjà une étape afin de partir sur des bonnes bases. Même si je t'avoue que la vie d'Erik ne m'importe que pour l'amour que j'ai pour Fitz, et que celle d'Armoria que parce que son cadavre en Anjou pourrait nous mettre dans l'embarras.

Elle avait dit cela en faisant quelques pas dans le bureau, ainsi le laissant réfléchir, et sans lui mettre la pression, d'une voix redevenue plus légère. Et se retournant vers lui au dernier mot avec un petit sourire.


_________________
[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Armoria
BOUM.

Sa tête, et les coups reçus qui élancent.

BOUM.

Son coeur affolé qui doit tant bien que mal abreuver de sang ce corps malmené.

BOUM.

La... porte ?

L'esprit essaie de recoller les morceaux, les bribes d'informations. Pourquoi ces douleurs ? Les coups. Pourquoi cette faiblesse ? Les privations. Pourquoi ces odeurs ? Ah... Oui, d'accord. Le nez se fronce avant même que les yeux n'essaient de s'ouvrir. Et ces boums incessants, quelle torture ! Des cris auss...


Erik ?

La voix n'est plus qu'un filet. Les yeux s'ouvrent en anticipant une lumière qui ne vient pas. La pièce est trop sombre pour éblouir, même en ayant eu les yeux bandés pendant... Pendant combien de temps ?
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Eikorc
[Et les nouveaux horizons s’ouvrent…]

Le regard semble avoir l’effet escompté sur le chauve qui ouvre la bouche le premier… Lui lâchant les informations qu’il voulait. Un instant de doute alors qu’il pense les voir présent ici pour venger la petite Reyne d’Anjou et lui trancher la gorge… Mais même s’ils étaient là pour ça, il ne les en empêcherait pas… Pas maintenant, pas alors qu’il sent le calme presque nerveux de ‘Sa’ Duchesse…

Pourquoi aurait-elle peur ? Ferait-il parti des ennemis désormais ? Les yeux se plissent… Jusqu’à ce qu’elle prenne la parole. Il l’écoute, attentivement, répétant chaque mot dans son esprit.. Elle lui rappelle l’importance de la Reyne d’Anjou, le fait qu’il est leurs vassal… Et qu’en plus de s’être mis dans la panade, il les a emmené avec lui en rejoignant ses terres…

Et pourtant… L’invitation est lancée d’un dîner chez Dizneuf… Le sourcil se hausse quand même, pour le principe, juste quelques secondes car la brune est déjà passée à une autre idée… Et elle se lève sans lui laisser le temps de répondre en plus… Le nez se plisse alors qu’il sent les vibrations qui remontent dans ses bottes, il y en a un qui s’acharne sur un mur ou sur une porte… Léger soupire qui lui échappe alors qu’il se lève, lentement, prenant lourdement appui sur ses bras, poussant sur son bureau pour s’arracher à son fauteuil…

« Si on est invité chez Dizneuf, à son château… J’tiens à inviter Fablitos, l’une des têtes libertadienne, comme ça il pourra donner son point de vue lui aussi….
Et j’amènerais les bourguignons, ça sera pas un mal… Ils auront sans doute des choses à dire eux aussi… »


Le colosse la rejoint, dans l’embrasure de la porte, cherchant son regard du sien… Elle qui a une époque venait le voir en taverne pour qu’il fasse tomber la chemise… Elle qui picolait à outrance en bavant presque devant les muscles qu’il dévoilait… Le sourire se fait amusé alors qu’il se demande comment elle réagirait devant l’état de son corps…

Montagne de muscle qui se glisse entre elle et un coin de mur, effleurant son corps du sien avant de faire signe à Balestan de le suivre aussi… Dévalant les marches en posant sa main valide sur la balustrade, histoire de ne pas tomber de fatigue tout de suite… Et repoussé les pensées qui reviennent inlassablement, pas le moment… Après, oui, plus tard… Plus tard il pensera…

Coup d’œil par-dessus son épaule pour vérifier qu’ils le suivent, il avance lentement, ses bottes résonnant sur le sol alors qu’il se rapproche de la porte cachée, entendant les bruits sourds et étouffés… Sourcil qui se hausse, la vache, y doit y aller fort le Ducaillon… Le menton désigne la porte alors qu’il fouille sa poche pour retrouver la clé tout en attrapant une torche enflammée…


« Ils sont justes là, derrière… Si on va chez Dizneuf, faudrait que tu veilles à ce que la GMF soit mieux apprêtée… Il y a eut… Des problèmes pendant le voyage… »

Rien d’autres ne sortira d’entre ses lèvres, la clé tournant dans la serrure dans un cliquetis interminable, le colosse espérant que le Bourguignon l’aura entendu et se sera reculé… Mais au cas où, la jambe droite se glisser en arrière, légèrement, pour un meilleur appui, pendant que la poignée se tourne, un peu. Beaucoup. Jusqu’à ce que l’huis s’ouvre entièrement sur une pièce noire… Pourvu que le Duc ne fasse pas l’abruti !
_________________

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)