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[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

Eikorc
[Loin, très loin, en Anjou…]

Les jours ont filé sans qu’il ne s’en rende vraiment compte… Et ce jour, alors qu’enfin il se retrouve dans sa demeure, qu’il ferme la dernière porte qui le sépare de ses captifs, il avance pas à pas, traînant les pieds… Le sommeil se fait sentir, depuis des jours il n’a pas pu fermer les paupières pour se laisser aller. Nuque douloureuse qui se fait sentir, grondement qui monte dans la gorge du colosse qui peu à peu trouve son bureau, contourne le meuble massif et se laisse lourdement tomber dans le fauteuil qui grince sous son poids…

Les bottes s’envolent et tombent bruyamment sur le bois du meuble alors que le regard se posent sur sa main blessée qui tout à coup se met à l’élancer au même rythme que son cœur ne bat… Les yeux se plissent alors qu’il laisse la douleur glisser dans son corps. Sourire qui vient se nicher au coin de ses lèvres alors qu’il détaille la plaie maintenant béante et à peine cicatrisée qui traverse sa paume…

Nouvelle vague de douleur qui traverse sa nuque, vrillant son échine et son cerveau, l’obligeant à fermer les paupières tandis que son esprit et ses pensées se font arracher et emmener ailleurs… Loin… Très loin de là où il se trouve… Il a reçu ce courrier qui parlait de la cérémonie d’enterrement de son autre.. Mais il n’y a pas répondu.

Non pas parce qu’il ne pense pas à elle, mais parce qu’il ne veut plus mettre les pieds dans une chapelle, ou dans une église… Parce que le Diable ne s’abaisse pas à aller s’amuser dans la maison du Très-Haut… Tout comme la montagne de muscles n’aurait pas supporté de voir tout ces gens ivre de tristesse face à la mort de son Apo… Même ceux qui ne pouvaient pas la supporter. Il le sait, il l’a déjà vu, une fois mort, on devient adulé et aimé comme jamais…

Le nez se plisse alors que les sourcils se froncent, la douleur est plus vive, lui rappelant encore qu’il est présent dans ce monde… Il grogne, pour lui-même… Le colosse secoue lentement la tête alors qu’il se demande pourquoi il ne s’est pas laissé aller en Périgord, pourquoi avoir combattu de toutes ses forces les douleurs et repoussé la muerte qui était venue le chercher… Il aurait dû, peut-être serait-il mieux là-bas, dans le royaume qu’il s’est approprié…

Et elle ? Son âme-sœur ? Serait-elle avec lui ou loin, dans l’autre royaume ? Celui où jamais il ne pourra mettre les pieds à cause de ses méfaits, mais l’aurait-il voulu de toute manière ? L’aperçu des enfers lui a plu… Sourire qui s’élargit sur ses lèvres alors que le visage de son âme-sœur vient voleter devant ses paupières…

Le de Nerra redessine chaque traits, l’un après l’autre, faisant réapparaitre devant lui la femme qu’il a aimé plus que tout, d’une manière que personne, pas même lui, aurait pu imaginer… Carcasse devenue vide alors qu’elle a disparu, alors qu’elle a rejoint un autre monde… Il n’est plus qu’un corps, un esprit, une coquille vide…

Soupire qui lui échappe alors qu’il songe à nouveau ce qui aurait dû être, ce qui aurait pu se faire… Elle et lui, elle est lui… Ensemble, un tout, au sommet, à la tête d’un duché… Elle pour la politique, la diplomatie et l’image. Lui à l’armée, la stratégie et les affaires discrètes… Oui, ça aurait été bien… Longue inspiration alors qu’il secoue la tête pour chercher à reprendre ses esprits, sa main blessée venant passer sur son visage alors qu’il chasse la douleur…

Pourquoi ne l’a-t-il pas empêché d’épouser cet auvergnat ? Pourquoi ne lui a-t-il pas dit vraiment ce qu’il ressentait pour elle ? Pourquoi…

Apo la guerrière, la directe, la combattante…
Lonie la diplomate, la franche, la douceur…
Apolonie de Nerra, sa sœur, son autre…
Son tout…

La jeune femme qui arrivait à le faire sourire ne serait-ce que sa présence, celle dont il connaissait les facettes presque par cœur car possédant les mêmes… Opposés et pourtant si semblables, chacun son côté, chacun la face d’une même chose… Chose brisée dont il n’est plus que le seul représentant… Encore que…
La face angélique a disparu, happée, volée, explosée… Au moment même où un nouvel ange s’envolait, laissant sur terre un colosse devenu pâle reflet de ce qu’il était, faisant simplement naître un diable en retour… L’envoyant dans une spirale de folie et de douleur…

Pourquoi mon Apo ? Pourquoi t’es-tu enfuie avec ce qu’il me restait de cœur… ?

Colosse qui se laisse partir en arrière, laissant retomber sa tête en arrière alors que derrière ses paupières fermées les azurs brûlent, plus aucunes larmes ne cherchant à faire son passage, le flot tari depuis trop longtemps… Le sort semble s’acharner sur les mêmes…

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"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Kilia
Un second souffle retrouvé , elle fait infuser l'angélique. Elle y met avec une grande discrétion, le contenue de sa petite bourse en tissu, un mélange noir qui endort les douleurs et embrume l’esprit, Kilia en avait usée fortement pendant une période, elle sait l’effet, et sait qu’elle ne doit plus en prendre même si l’odeur l’attire encore aujourd’hui. Elle s'approche d'Armoria, lui prend doucement la main. Et d'une voix redevenue douce, comment à lui parler.

Princesse, c'est Kilia la tante de Fitzounette, n'ayez crainte, je suis là pour vous aider. Tout ira bien maintenant. Je vais vous donner une tisane, puis un grand verre d'hypocras, ça va vous faire un bien fou. Ensuite, je vais vous retirer toute cette puanteur, et vous soigner.

Aux paroles de Kilia, Bal vint soutenir la princesse, pour qu'elle puisse boire sans s'étrangler
Kilia s'assure que l'infusion est à bonne température. Doucement cuillère après cuillère elle lui fait boire le mélange. La princesse arrive à déglutir, l'action se fait tout doucement, prenant grand soin de ne pas l'étouffer.

Maintenant Armoria, je vais vais vous donner l'hypocras.
Les épices et le miel vont vous redonner de l'énergie, et avec l'angélique préparer votre estomac à recevoir plus à manger.


Et La duchesse fait passer cuillère après cuillères le mélange.
En continuant à lui parler sa voix de sa voix douce et rassurante, celle d'une mère.

Tout va bien Armoria, vous êtes en sécurité, vous n'avez plus rien à craindre, vous êtes en Anjou. La famille Penthièvre va s'occuper de vous, vous allez vous sentir bien. Ne pensez plus rien, le mal s'en va, les douleurs s'estompent. Seuls les bienfaits de ce que vous buvez comptent, vous êtes en sécurité. L'hypocras vous réchauffe intérieurement...

Elle ne cesse de parler. Une fois l'hypocras donné, Kilia se lève est va chercher un sceau et des draps. Elle déchire une grande bande qui lui servira à laver la princesse. Et étale au sol devant le feu le reste du drap afin de pouvoir y installer la princesse et ainsi la laver au chaud. C'est en douceur qu'ils la transportent, et c'est avec une infinie précaution qu'elle commence à la déshabiller. Elle commence à lui retirer d'abord étoile d'argent d'Aristote piquée sur le tissu, puis la chaîne autour du cou portant un petit canard de diamant avec des yeux d'émeraude, qu'elle prend le temps de regarder. Elle défait de la ceinture la petite bourse. Elle dépose le tout précieusement au sol un peu plus loin. Elle décide d'entailler la pièce de tissus afin de ne pas à avoir à tourner dans tous les sens armoria, de toute façon tout ira au feu.
Les ecchymoses se dessinent sur tout le corps, le ventre en est même violet. Sûrement les longues heures sur le ventre sur un cheval.

Les gestes se mêlent à la parole, inlassablement. Souvenir des écrits interdits, certaines sorcières arrivaient à faire changer les pensées, elle n’ose y croire, elle se demande cependant comment régler cette affaire. Quand Armoria se réveillera Eikorc sera perdu, elle n'arrive à se résoudre à cela, pas Roc. Et Vad? Roc est le vassal de Vad, des Penthièvre...Essayer... ça ne coute rien.

Il faut vous détendre ne plus penser à rien, vous êtes en sécurité, il faut oublier tout ce que vous avez vécu, il ne faut plus y penser seul votre bien être compte, vous allez vous sentir bien mieux. Vous êtes chez le vassal de Vadikura, la famille, Penthièvre, il faut tout oublier, vous allez vous sentir mieux.

Elle trempe le bout de tissu propre dans l'eau chaude où la saponaire à été mélangée.
Elle lave une à une les parties du corps dénudé de la princesse, l'essuyant à chaque fois pour qu'elle n'attrape pas froid. Des pieds à la tête, il y a du travaille, un des draps sert à la recouvrir. L'eau est changée plusieurs fois, et Kilia finit part les cheveux de la princesse avec de la saponaire et du romarin Et encore des mots...

Voilà, vous vous sentez bien mieux maintenant, tout va bien, les évènements derniers ne doivent plus envahir votre mémoire il faut oublier.

L’idée germe peu dans sa tête, quand elle masse doucement le corps de la princesse avec le vinaigre de cidre.

Vous avez juste fait une chute de cheval tout va bien. Tout ce qui vous a fait souffrir s’en va peu à peu de votre mémoire, vous ne vous rappellerez plus rien. Seulement de la conversation avec Eikorc, vous avez accepté qu’il soit votre chef d’armée personnel, qu’il vous escorte, rappelez-vous vos paroles. « Eikorc emmenez moi en Anjou, je veux partir d’ici, je veux rejoindre l’Anjou. »
Elle cherche pourquoi aurait-elle envie de rejoindre l’Anjou à tout prix ? Elle trouve. Une lueur dans son regard et si ça marchait ?
Vous n’aimez qu’un seul homme, vous avez tant craint pour sa vie en Normandie, que votre amour pour lui s’est révélé, que plus aucun autre homme ne compte...vous l’aimez, vous voulez l’épouser...vivre à jamais à ses côtés. Vos gestes, vos paroles en Bourgogne tout fût pour vous conduire ici. L’amour, Princesse. Vous m’entendez Armoria, les souffrances, le voyage terrible n’existe pas... Il n’y a rien eu, rien, ce n’est qu’un cauchemar dû à votre chute de cheval, rien qu’une chute de cheval en arrivant en Anjou.

Vous avez chevauché sous l’escorte de Eikorc, vous étiez heureuse de venir en Anjou. Vous avez du faire croire à la Bourgogne à votre enlèvement pour sortir avec Eikorc de Nevers, mais pas de blessure, rien, juste une complicité avec le chef de votre garde personnel. Vous avez, après, chevauché tranquillement jusqu’en Anjou… Tout était calme, vous étiez heureuse...et le renard devant votre cheval, et la chute. Le noir. Mais vous êtes heureuse d’être en Anjou, vous allez retrouver l’amour de votre vie, Vadikura, le Duc de Charney, tout va bien, vous avez juste perdu conscience dans la chute de cheval. Mais vous êtes bien, vous êtes heureuse, vous l’aimez tant, le Duc de Charney. Vous expliquerez aux autres plus tard….


Après le massage au vinaigre de cidre, elle ouvre un petit pot de terre contenant un baume à l’arnica qui en couche bien épaisse est étalé sur pratiquement tout le corps, sauf les lésions ou c’est le contenu du deuxième baume au millepertuis qui est utilisé. Au beau milieu de la nuit, il lui donne une bouillie à manger, une cuillère par une cuillère. Toujours entouré de paroles. La princesse arrive à peine à bouger.
Et toute la nuit fut ainsi. Prodiguant les soins et tentant de persuader Armoria, tentant de lui retirer tout souvenir du désastre et de lui remplacer par quelque chose de plus beau. Elle rabâchait inlassablement la même chose, surement dans cette infime espoir de sauver Eikorc de sa folie, sauver Vad des conséquences du geste de son vassal.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Victoire_loo
Victoire était fin prete. Elle s'etait équipé d'une dague cachée dans son dos, et a son flan pendait l'épée aux armoiries familiale que sa mère lui avait offert lors de son retour en Anjou. Vétue d'une tenue sombre elle était déterminée.

Certe, elle avait promis de ne pas suivre sa mere et d'attendre a Chasteau en Anjou, mais plus le temps passait et plus elle s'angoissait de ne jamais la revoir. Elle ne pouvait rester passive a se dire que sa mere était peut etre deja prisoniere.

Elle avait confié Fitzounette a Alix Enora, sa demoiselle de compagnie, tout irait bien a Chasteau en Anjou, elle en avait la certitude. Pour ne pas subir les leçons de morales des domestiques dont elle ne doutait pas qu'ils avaient reçu des instructions claires de leur Duchesse, elle avait décidée de sceller elle meme son cheval.

Elle n'en avait pas l'habitude, aussi cela lui prit un peu de temps. C'est en pleine réflection sur la maniere de nouer une sangle qui lui semblait etre de trop qu'Alix Enora arriva en courant.

Mademoiselle Victoire ! Mademoiselle Victoire !

Victoire se demandait si elle faisait expres de crier si fort pour la faire remarquer ou si elle était juste idiote. Elle la regarda arriver essouflée se demandant si elle n'allais pas l'étrangler.

Mademoiselle Victoire, Mademoiselle Fitzounette a disparue.

Victoire eut du mal a encaisser la nouvelle, pour le coup, c'est elle que sa mere qui allait l'etrangler si les brigands avaient repris Fitzounette. Folle de rage elle fusilla alix du regard, se retenant a grande peine de la gifler.

Ne t'avais je pas dit les risques qu'elle courrait ! ne t'avais je pas dit de rester a son chevet !

Mademoiselle Victoire, je suis désolée, je suis simplement sortie chercher de l'eau fraiche, et a mon retour le lit était vide.

Victoire soupira, au fond tout cela était de sa faute, si elle ne s'etait pas mise en tete de partir a la suite de sa mere peut etre que rien de tout ça se serait produit.

C'est bon Alix, je suis désolée d'avoir crier. A présent il faut la retrouver.

Elle se précipita chez badminton lui ordonant de reveiller tout le personnel, et que le chateau soit fouillé de fond en comble a la recheche de Fitzounette.

Elle se dit a elle meme :
Cousine, j'espere que tu t'est faite enlever par des brigands, parce que si tu t'es sauvée par toi meme pour aller faire je ne sais quelle folie, je te promet de te coller une raclée que tu n'oublieras pas.

Puis, se tournant vers alix :
Alix, viens, on va la chercher nous aussi.

Les deux jeunes femme se mire en quete de la disparue.
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Balestan
Balestan continua à s'affairer pour aider Kilia à remettre Armoria sur pied, non sans en profiter pour se rincer l'oeil.

Il tressaillit quand Kilia commença à discuter d'une étrange manière avec la princesse, lui parlant des Penthièvre et d'une chute de cheval. Il manqua de s'étrangler, puis d'éclater de rire, en entendant Kilia dire à Armoria que Vadikura était l'amour de sa vie...

Le doute commença à s'insinuer dans l'esprit de Balestan. Qu'est-ce que Kilia mijotait donc ? Et qu'avait-t-elle réellement fait boire à Armoria ?

Armoria, épouse de Vadikura, voilà qui serait pour le moins invraisemblable. Balestan ne put que sourire à l'idée. Le grand maître de France, marié à un duc indépendantiste, voilà qui ne manquait pas de piquant et d'intérêt !

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Fitzounette
[Pendant c'temps là, paumée au sein des vapeurs alcoolisées]

Une étrange ritournelle montait du cul de basse fosse... Enfin, plus précisément, des caves. Cris presque inhumains. Très très inquiétants. Un long frisson parcourru l'échine d'un garde. L'expression de la bête dans nom ? En tout cas, ça fichait sacrément les pétoches...
La petite Reyne était bourrée... Ronde comme un rond... Ou une queue de pelle... Ca chantait fort et faux, comme le crissement d'une craie sur un tableau noir. De sa voix suraïgue, la môme (pas piaf) beuglait :


Quuuu'est c'qu'on est bien
Quand on est complètement plein
Complètement bourré,
en train d'picoler !

Nous les Angevins,
on est les roys des buses
Puisqu'on est bourrés,
Prêt à dé...gueu...


Violent haut le coeur, et régurgitation du trop plein de vin... Quel gachis...
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Alix_enora
Lorsqu'elle avait quitté sa Provence natale Alix s'était attendue à du changement, mais finalement ce n'était rien face au bouleversement qui avait secoué le calme du dispensaire.

La jeune fille avait toujours été consciencieuse, caractère acquis couvent, que ce soit dans ce qu'elle devait étudier, ou dernièrement au dispensaire.
Pourtant elle avait eu la bêtise de laisser seule la cousine de la demoiselle de Chandos de Penthièvre, certes pour une bonne raison, mais tout de même.
Si il lui arrivait quoi que ce soit elle s'en voudrait terriblement, plus encore qu'à présent.

La donzelle suivait Victoire de près, ne souhaitant pas commettre un autre faux pas.
La détresse de la jeune fille lui serra le cœur et elle s’en senti responsable, pour une part tout du moins.
Sa main douce se posa sur le bras de la blonde, son regard se fit réconfortant et sa voix prit une assurance qu’elle n’avait pas en réalité.


Nous la retrouverons bien vite…

Elle n’osa pas aller jusqu’à sourire, trop inquiète de toute manière pour produire plus qu’un vague rictus, mais espéra avoir été d’un secours pour son moral, même mineur.
Un instant Alix regarda autour d’elle. Pour que les recherches soient efficaces il fallait qu’elles soient organisées, que toutes les pièces soient visitées.
Mue d’une volonté nouvelle elle entraîna Victoire vers l’enfilade de portes la plus proche, il fallait bien commencer par quelque part.


Vérifiez les portes de dextre, je prends celle de senestre.

Avec la minutie dont elle n’aurait jamais du se départir, elle commença l’exploration des pièces qui lui sont dévolues, ouvrant et refermant les portes, faisant parfois le tour d’un meuble à la recherche de la duchesse évaporée.
Et puis des cris à faire froid dans le dos se firent entendre.
La jeune fille releva la tête, l'oreille tendue, et ressortit promptement dans le couloir pour voir avec Victoire d'où provenait ce braillement.
Victoire_loo
Une a une Victoire ouvrait les portes a la recherche de Fitzounette. A chaque fois avec un peu plus d'avidité, elle en finissait par faire irruption dans chaque piece comme un diable sort de sa boite.

Puis de fut des cris, pas vraiment des cris a vrai dire, on aurait dit un instrument strident et fort mal accordé dont on tirerais fausse note apres fausse note.

Elle sortit et tomba sur Alix qui l'intérrogeait du regard. Elle tendit l'oreille pour identifier la provenance de cette cacophonie effrayante.

Les caves ! ca vient des caves !

Elle se précipita en direction des caves, Alix a sa suite. La porte était entrouverte. Pas de doute ca venait bien de la. Elle entra pas tres rassurée et tomba en arret devant la scene pour le moins innatendue.

Fitzounette était la, pas loin du coma éthylique, a moitié affalée dans son vomit a hurler comme une perdue.

Décontenancée par ce quelle venait de découvrir elle remit la raclée promise a plus tard. Les domestiques étaient arrivés eux aussi, rameutés par la production sonore pour le moins dissonante de l'ivre morte qui lui servait de cousine.

Se tournant vers deux femmes

Vous deux, portez la jusqu'a la salle d'eau, enlevez lui ses vetements et jetez la dans le grand baquet. Et prenez garde qu'elle ne se noie pas !

Les autres nétoyez moi tout ça, l'odeur est insuportable.

Apres avoir donné toutes les instructions nécéssaires elle remonta jusqu'a la salle d'eau les poings sérrés, et voila que la mélodie du malheur reprenait de plus belle.

Mais faite la taire bon sang !

Elle accelera le pas et entra dans la salle d'eau. les deux domestiques la regardaient l'air impuissantes.

Fitzounette de Dénéré Penthièvre ! je te jure que si tu ne te tais pas imédiatement, je te noie dans ton bain !
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Raoulleglabre
[sous les tours de Vautorte]

Sang.

Éclaboussure. La col tranché proprement à la dague, vomissait son flot. Le sang coulait chaud sur le sol. L'égide de cuir taché faisait office de tablier d'assassin.

Les os gémissaient violemment sous la pression de la paluche du spadassin. D'abord un, puis deux. L'effort lui fit prendre le temps de s'interrompre un instant pour regarder le soleil se lever au dessus du chemin de ronde.

Crac.


Tiens, va faire beau aujourd'hui !

Puis, la musique morbide reprit. Glaber glissait lentement sa main sur le petit corps brisé. L'odeur de la mort envahissait lentement ses narines.

Splash

Entre chien et loup à cette heure fraîche de la matinée, la barrique d'eau bouillante faisait fumer la silhouette du couple morbide. Glaber, dressé comme un démon sorti de la brume. L'informe cadavre à moitié débité, avachi sur le billot de bois.


Miam...
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Armoria
La conscience pleine et entière s'était lentement éveillée de par les soins. Par paliers successifs, avec l'impression d'une voix bourdonnant à ses oreilles. Mal de tête lancinant, de violents coups sourds partant de la nuque et du front pour se rejoindre en implosion au niveau des tempes.

Quand elle fut tout à fait réveillée, elle regarda autour d'elle, et vit un homme qui avait les yeux partout, sauf dans sa poche. Sans doute un valet, s'il était autorisé à se repaître de sa nudité : nul autre qu'un serviteur n'en aurait eu le droit, de toute évidence, et ce que voyait un serviteur ne comptait guère.

En revanche, elle reconnut la femme qui prenait soin d'elle. Elle mit un moment à se convaincre que c'était bien elle et non une autre, cependant...


Duchesse Kilia ? Je ne vous savais point en Bourgogne...

Sa voix était empreinte de perplexité. Elle ne reconnaissait pas cet endroit : quand avait-elle quitté Ménessaire ? Pour aller où, et pour quelle raison ?

Où sommes-nous, au juste ?

Et surtout, pourquoi ne se souvenait-elle pas de quelle façon elle avait atterri ici ? Dans un geste réflexe, pour se réconforter, sa main se porta sur sa poitrine, pour toucher son canard... Et ne l'y trouvant pas. Elle se redressa vivement, alarmée, et en paya le prix fort par un élancement violent dans sa tête déjà dolente.

Où est mon canard ?
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Cendres
Au loin de certains et proche des autres, un cri se répend dans une ville du Sud.
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Fitzounette
[La tête dans le cucul dans l'brouillard]

Elle n'entends plus rien, ne comprend plus rien du monde qui l'entoure. Elle vit dans un autre monde, en Technicolor.

Oh, elle vole... Que c'est agréable de voler... Qu'il est doux d'être en apesanteur, loin de la réalité... Ohhhhh les petits papillons hihi... Ils sont beaux, mais si fragiles... Pauvres pauvres petits papillons... Que c'est triiiiiste... Tellement triste... Elle se met à pleurer à gros bouillons, de longs hocquets secouant son corps affaiblit...

Mais déjà, elle est dans la mer. Elle qui ne l'avait jamais vue ! Elle s'ébat joyeusement, riant et éclaboussant. Oh, les jolis dauphins ! Qu'ils sont drôles... Hiiiiiiii ! Mais eux aussi sont si fragiles, pauvres petites créatures livrées aux flots amers. Et elle recommence à pleurer, comme si elle rendait l'âme...

Aux prises avec sa dépression, sa cyclothymie éthérée, elle finit par se laisser glisser dans le baquet, buvant généreusement la tasse.

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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
197856
[Vautorte, tot dans la matinée sur les coups de 13h.]

Le poisson ne pense pas parce que le poisson sait tout, et il en va de même pour cette antiquité angevine, lot 197856, un bien beau, non c'est pas le mot, enfin un Duc encore en état de marche, mise à prix 2790 écus.

A la tête de son armée privée et de quelques soldats, il fit route pour dès que lui permis la météo, car si le Duc ne fuit pas, en revanche il prend l'eau. Arrivée à l'entrée du Chatelet, faisant porter haut les couleurs de Penthièvre, il écarta ceux qui venait à sa rencontre d'un geste balayant de la main et d'un regard mauvais. Le pied à terre, faisant couvrir la sortie principale par ses hommes, laissant à Tiss le soin de diriger la manoeuvre et de le rejoindre, il s'engouffre dans la demeure d'Eikorc, son pas lourd résonnant sur le carrelage.

Sans ménagement aucun, il s'exprime d'une voix forte :


Ou se trouve celui que vous nommez le colosse ?
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Eikorc
[Quand l’piaf débarque…]

Sommeil réparateur qui avait fini par s’emparer du colosse… Avachi dans son fauteuil, la tête renversé en arrière, la respiration est profonde alors que l’esprit s’est envolé vers d’autres lieux… Les rêves éthérés d’une montagne de muscles mercenaire ne sont pas tous bons à dire, mais le sourire qui s’est niché au coin de ses lèvres témoignent de son bien-être… Il peut enfin dormir !!

Combien de temps se sont écoulés depuis que ses paupières se sont abaissées lourdement sur son regard métallique ? Combien de temps a-t-il pu enfin voguer dans le monde de Morphée ? Sans doute quelques heures… Mais surtout trop peu pour lui… Surtout avec la façon dont il se fait réveiller…

Voix forte qui s’élève dans sa demeure, lui faisant ouvrir les paupières d’un seul coup en se levant d’un bond de son fauteuil qui, lui, s’écrase lourdement sur le sol… Main droite qui s’envole pour attraper sa dague alors qu’il jailli hors de sa chambre d’un seul coup… Les royalistes seraient-ils déjà arrivés chez lui ?

Il s’accroupi et jette un coup d’œil par-dessus la main courante de son escalier… Le sourcil se levant lentement alors que la silhouette posée dans le hall lui semble familière… L’azur glisse sur les armes et semble reconnaître le blason incrusté sur le torse du Duc qui gueule dans sa demeure… Il dévale les escaliers, dague glissée dans sa main droite, plus perplexe qu’agressif, le sourcil levé dans un geste interrogateur... Jusqu’à ce qu’il voit la face de Dizneuf…


« Bon dieu Dizneuf’, qu’est-ce que tu viens faire ici ? »

Regard acéré qui trouve celui du piaf Penthièvrique, le sourire amical se glissant au coin de ses lèvres alors que le de Nerra retrouve cet homme avec lequel il a partagé tellement de choses lorsqu’il habitait en Anjou… Et pourtant, le cœur bat plus fort quand il entend les bruits des armes dans son dos, le Duc Chiffré ne s’est pas déplacé seul…
Muscles qui se tendent alors qu’il glisse lentement collé son dos contre le mur, au cas où…


« J’vois que t’es accompagné… Y a un soucis… ? »

Voix qui se fait plus basse alors qu’il cherche à détendre ses muscles, repoussant l’instinct qui lui dit qu’il devrait se préparer à se défendre… Refusant d’accepter que le patriarche des Penthièvres puissent chercher à s’en prendre à lui… Cherchant une réponse en sondant le regard de Dizneuf.
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"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
197856
L'homme qu'il a connu et parfois même diriger le toise désormais de plus d'une bonne tête. Le Duc de Penthièvre reste donc à bonne distance, non par crainte mais pour pouvoir le fixer du regard sans risquer un torticolis. Il le laisse mariner quelques minutes avant de répondre :

Plusieurs même, tu aurais du m'en querir au plus vite, plutot que de m'imposer un déplacement. C'eut été plus judiceux. Maintenant conduit moi à Elle, Kilia est ici ? Amène l'Autre également !

Le Duc espérait que le colosse allait accepté l'autorité qu'il excerçait sur lui, dans un autre cas, il y aurait du brabuge, et le Duc préférait de loin le gras-double.
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Eikorc
[On passe la main ?]

Les minutes filent sans qu’aucunes réponses ne viennent, le regard du colosse se durcit à peine alors qu’il réprime le grondement de frustration qui monte dans sa gorge… Tension qui s’accentue dans ses muscles proéminents alors que le Chiffré semble prendre un malin plaisir à le faire mariner… Et alors qu’il ouvre la bouche pour lui demander de répondre plus prestement, c’est la tête d’Autruche qui prend la parole avant lui…

Les mots sont durs et fermes, le ton sans appel… Le nez du colosse se plisse alors qu’une légère grimace vient déformer ses lèvres… Quelques secondes d’hésitations, refuser l’autorité du Patriarche pour qu’il a travaillé pendant son adolescence ou obéir à l’autorité du Duc Penthièvre… Quelques secondes seulement où il reste sans bouger, à sonder le regard de son ancien chef, de son ami… Et lentement le sourire se glisse à nouveau au coin de ses lèvres tandis qu’il repousse la tension d’un haussement d’épaule.

Comment pourrait-il refuser un ordre direct venant d’un des Trois Ducs à qui il a prêté serment ? D’autant plus à un Penthièvre qu’il considère comme un ami plus que comme un supérieur… Le cousin même de son meilleur ami dont tout le monde voulait qu’il soit son père…

« J’aurais pu te prévenir, il est vrai… Mais ça n’aurait rien changé aux faits et aux soucis qui se présentent à moi… », haussement d’épaule alors qu’il désigne d’un coup de menton la porte de la pièce où se trouve Armoria, « Elle est là… Kilia et son chauve aussi. L’Autre gus se trouve dans ma chambre, envoie quelqu’un le chercher, si c’est moi qui le fait, il va encore faire preuve de mauvaises volontés…. »

Nouveau sourire qui s’esquisse au coin de ses lèvres alors qu’il s’arrache à son mur et glisse sa dague à sa ceinture dans le même mouvement, s’avançant en faisant claquer ses lourdes bottes sur le carrelage tout en lâchant les explications qui mèneront l’homme choisi jusqu’à la chambre où le Pair-sécuté- est enfermé…

Mouvement de sa main ensanglantée pour inviter le Penthièvre à le suivre, l’amenant rapidement devant la ‘chambre’ où se trouve son ‘invité’… Porte qui se fait ouvrir d’un mouvement sec du poignet et d’un coup d’épaule alors qu’il continue de parler, ouvrant l’huis en grand sans jeter un seul regard à l’intérieur, surveillant le Duc qui lui peut regarder sans problème dans la pièce…


« La voici… »

Et de son côté, son regard cherche à attraper celui de Georges, faisant quelques signes avec sa main valide dans un langage presque compréhensible pour faire comprendre à son intendant qu’il devrait se remuer les fesses pour aller chercher Fablitos… Quelque chose lui dit que des décisions vont être prises et il vaut mieux que le Libertadien soit présent…
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