Eikorc
[Loin, très loin, en Anjou
]
Les jours ont filé sans quil ne sen rende vraiment compte Et ce jour, alors quenfin il se retrouve dans sa demeure, quil ferme la dernière porte qui le sépare de ses captifs, il avance pas à pas, traînant les pieds Le sommeil se fait sentir, depuis des jours il na pas pu fermer les paupières pour se laisser aller. Nuque douloureuse qui se fait sentir, grondement qui monte dans la gorge du colosse qui peu à peu trouve son bureau, contourne le meuble massif et se laisse lourdement tomber dans le fauteuil qui grince sous son poids
Les bottes senvolent et tombent bruyamment sur le bois du meuble alors que le regard se posent sur sa main blessée qui tout à coup se met à lélancer au même rythme que son cur ne bat Les yeux se plissent alors quil laisse la douleur glisser dans son corps. Sourire qui vient se nicher au coin de ses lèvres alors quil détaille la plaie maintenant béante et à peine cicatrisée qui traverse sa paume
Nouvelle vague de douleur qui traverse sa nuque, vrillant son échine et son cerveau, lobligeant à fermer les paupières tandis que son esprit et ses pensées se font arracher et emmener ailleurs Loin Très loin de là où il se trouve Il a reçu ce courrier qui parlait de la cérémonie denterrement de son autre.. Mais il ny a pas répondu.
Non pas parce quil ne pense pas à elle, mais parce quil ne veut plus mettre les pieds dans une chapelle, ou dans une église Parce que le Diable ne sabaisse pas à aller samuser dans la maison du Très-Haut Tout comme la montagne de muscles naurait pas supporté de voir tout ces gens ivre de tristesse face à la mort de son Apo Même ceux qui ne pouvaient pas la supporter. Il le sait, il la déjà vu, une fois mort, on devient adulé et aimé comme jamais
Le nez se plisse alors que les sourcils se froncent, la douleur est plus vive, lui rappelant encore quil est présent dans ce monde Il grogne, pour lui-même Le colosse secoue lentement la tête alors quil se demande pourquoi il ne sest pas laissé aller en Périgord, pourquoi avoir combattu de toutes ses forces les douleurs et repoussé la muerte qui était venue le chercher Il aurait dû, peut-être serait-il mieux là-bas, dans le royaume quil sest approprié
Et elle ? Son âme-sur ? Serait-elle avec lui ou loin, dans lautre royaume ? Celui où jamais il ne pourra mettre les pieds à cause de ses méfaits, mais laurait-il voulu de toute manière ? Laperçu des enfers lui a plu Sourire qui sélargit sur ses lèvres alors que le visage de son âme-sur vient voleter devant ses paupières
Le de Nerra redessine chaque traits, lun après lautre, faisant réapparaitre devant lui la femme quil a aimé plus que tout, dune manière que personne, pas même lui, aurait pu imaginer Carcasse devenue vide alors quelle a disparu, alors quelle a rejoint un autre monde Il nest plus quun corps, un esprit, une coquille vide
Soupire qui lui échappe alors quil songe à nouveau ce qui aurait dû être, ce qui aurait pu se faire Elle et lui, elle est lui Ensemble, un tout, au sommet, à la tête dun duché Elle pour la politique, la diplomatie et limage. Lui à larmée, la stratégie et les affaires discrètes Oui, ça aurait été bien Longue inspiration alors quil secoue la tête pour chercher à reprendre ses esprits, sa main blessée venant passer sur son visage alors quil chasse la douleur
Pourquoi ne la-t-il pas empêché dépouser cet auvergnat ? Pourquoi ne lui a-t-il pas dit vraiment ce quil ressentait pour elle ? Pourquoi
Apo la guerrière, la directe, la combattante
Lonie la diplomate, la franche, la douceur
Apolonie de Nerra, sa sur, son autre
Son tout
La jeune femme qui arrivait à le faire sourire ne serait-ce que sa présence, celle dont il connaissait les facettes presque par cur car possédant les mêmes Opposés et pourtant si semblables, chacun son côté, chacun la face dune même chose Chose brisée dont il nest plus que le seul représentant Encore que
La face angélique a disparu, happée, volée, explosée Au moment même où un nouvel ange senvolait, laissant sur terre un colosse devenu pâle reflet de ce quil était, faisant simplement naître un diable en retour Lenvoyant dans une spirale de folie et de douleur
Pourquoi mon Apo ? Pourquoi tes-tu enfuie avec ce quil me restait de cur ?
Colosse qui se laisse partir en arrière, laissant retomber sa tête en arrière alors que derrière ses paupières fermées les azurs brûlent, plus aucunes larmes ne cherchant à faire son passage, le flot tari depuis trop longtemps Le sort semble sacharner sur les mêmes
_________________
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Les jours ont filé sans quil ne sen rende vraiment compte Et ce jour, alors quenfin il se retrouve dans sa demeure, quil ferme la dernière porte qui le sépare de ses captifs, il avance pas à pas, traînant les pieds Le sommeil se fait sentir, depuis des jours il na pas pu fermer les paupières pour se laisser aller. Nuque douloureuse qui se fait sentir, grondement qui monte dans la gorge du colosse qui peu à peu trouve son bureau, contourne le meuble massif et se laisse lourdement tomber dans le fauteuil qui grince sous son poids
Les bottes senvolent et tombent bruyamment sur le bois du meuble alors que le regard se posent sur sa main blessée qui tout à coup se met à lélancer au même rythme que son cur ne bat Les yeux se plissent alors quil laisse la douleur glisser dans son corps. Sourire qui vient se nicher au coin de ses lèvres alors quil détaille la plaie maintenant béante et à peine cicatrisée qui traverse sa paume
Nouvelle vague de douleur qui traverse sa nuque, vrillant son échine et son cerveau, lobligeant à fermer les paupières tandis que son esprit et ses pensées se font arracher et emmener ailleurs Loin Très loin de là où il se trouve Il a reçu ce courrier qui parlait de la cérémonie denterrement de son autre.. Mais il ny a pas répondu.
Non pas parce quil ne pense pas à elle, mais parce quil ne veut plus mettre les pieds dans une chapelle, ou dans une église Parce que le Diable ne sabaisse pas à aller samuser dans la maison du Très-Haut Tout comme la montagne de muscles naurait pas supporté de voir tout ces gens ivre de tristesse face à la mort de son Apo Même ceux qui ne pouvaient pas la supporter. Il le sait, il la déjà vu, une fois mort, on devient adulé et aimé comme jamais
Le nez se plisse alors que les sourcils se froncent, la douleur est plus vive, lui rappelant encore quil est présent dans ce monde Il grogne, pour lui-même Le colosse secoue lentement la tête alors quil se demande pourquoi il ne sest pas laissé aller en Périgord, pourquoi avoir combattu de toutes ses forces les douleurs et repoussé la muerte qui était venue le chercher Il aurait dû, peut-être serait-il mieux là-bas, dans le royaume quil sest approprié
Et elle ? Son âme-sur ? Serait-elle avec lui ou loin, dans lautre royaume ? Celui où jamais il ne pourra mettre les pieds à cause de ses méfaits, mais laurait-il voulu de toute manière ? Laperçu des enfers lui a plu Sourire qui sélargit sur ses lèvres alors que le visage de son âme-sur vient voleter devant ses paupières
Le de Nerra redessine chaque traits, lun après lautre, faisant réapparaitre devant lui la femme quil a aimé plus que tout, dune manière que personne, pas même lui, aurait pu imaginer Carcasse devenue vide alors quelle a disparu, alors quelle a rejoint un autre monde Il nest plus quun corps, un esprit, une coquille vide
Soupire qui lui échappe alors quil songe à nouveau ce qui aurait dû être, ce qui aurait pu se faire Elle et lui, elle est lui Ensemble, un tout, au sommet, à la tête dun duché Elle pour la politique, la diplomatie et limage. Lui à larmée, la stratégie et les affaires discrètes Oui, ça aurait été bien Longue inspiration alors quil secoue la tête pour chercher à reprendre ses esprits, sa main blessée venant passer sur son visage alors quil chasse la douleur
Pourquoi ne la-t-il pas empêché dépouser cet auvergnat ? Pourquoi ne lui a-t-il pas dit vraiment ce quil ressentait pour elle ? Pourquoi
Apo la guerrière, la directe, la combattante
Lonie la diplomate, la franche, la douceur
Apolonie de Nerra, sa sur, son autre
Son tout
La jeune femme qui arrivait à le faire sourire ne serait-ce que sa présence, celle dont il connaissait les facettes presque par cur car possédant les mêmes Opposés et pourtant si semblables, chacun son côté, chacun la face dune même chose Chose brisée dont il nest plus que le seul représentant Encore que
La face angélique a disparu, happée, volée, explosée Au moment même où un nouvel ange senvolait, laissant sur terre un colosse devenu pâle reflet de ce quil était, faisant simplement naître un diable en retour Lenvoyant dans une spirale de folie et de douleur
Pourquoi mon Apo ? Pourquoi tes-tu enfuie avec ce quil me restait de cur ?
Colosse qui se laisse partir en arrière, laissant retomber sa tête en arrière alors que derrière ses paupières fermées les azurs brûlent, plus aucunes larmes ne cherchant à faire son passage, le flot tari depuis trop longtemps Le sort semble sacharner sur les mêmes
_________________
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."