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[RP]Une rencontre improbable... Etape Angevine.

Erikdejosseliniere
L'espace de quelques longues secondes, Erik se composa mentalement l'arbre généalogique de la famille Dénéré-Penthièvre selon ce que son Amour immortel avait pu lui en conter... Puisque l'homme se présantait à lui comme le détenteur de l'autorité familiale, il ne pouvait s'agir que du fameux Duc 19, le même qui, en ces temps si lointains où il n'était encore que modeste maire, il ne voyait pas comment son petit groupe et lui auraient pu prendre sa mairie alors que tous ses vieux grogrands s'étaient portés en nombre afin de défendre les murs... Le 19 était donc devant lui, et ses mots affichaient la carte de l'apaisement... Lui répondre, certes, mais quoi ? Erik se lança :

Une rétribution ? Mais pour quoi ? Le déshonneur ? L'avillisement ? La honte et le déni ? Vous venez icelieu, si je ne me trompe, en négociateur... Aristote vous en remercie, Duc ! Encore faudrait-il que je sois assuré que l'on vous ait dit l'entiereté de la vérité !

Hésitant un instant, cherchant de l'oeil quelqu'un :

Et puis, nous ne fûmes point seul dans cette honte... Son Altesse la Princesse de Mortain connu pire témoignage que le mien, même si mon corps en porte encore les stigmates... Contre la honte, contre la dériliction... Croyez-vous que des écus puisse avoir moindre effet ?

Reprennant son souffle :

Voyez-vous, Votre Grace... Aujourd'hui, j'ai appris un sentiment qui me fait horreur, tandis que je suis, je le pense, un aristotélicien fidele... Cet homme...

Désignant Crock...

Cet homme m'a enseigné la haine, je le crains. Mais existe-t-il la moindre haine... Lorsqu'il s'agit d'un animal...? Cet animal... Il m'en faudra sa peau !

Rarement oncque ne vit regard si méchant... Surtout pas dans l'oeil -habituellement, il se servait des deux- du Pair... Mais vous savez comme c'est : on s'échauffe, on s'échauffe...
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Duc de Corbigny
197856
Le Duc d'attendait à cette réponse et en fut peu surpris, au contraire, il esquissa un sourire, enfin releva sa lèvre supérieure droite pour devoiler une canine usée et jaunie, il s'exprima alors :

N'avez vous compris mes mots ? A hauteur du préjudice... Est ce à moi d'apprendre la justice et la justesse au éminents membres de la pairie ?
Votre titre et votre rang connaissent eux aussi des limites, face à une épée ou à une armée entière, par exemple. Vous êtes un homme avant toute chose, et rien ne vaut la vie d'un homme si ce n'est celle d'un autre, mais surement pas quelques coups. A ce compte la, imaginez combien je devrais alors prendre de vie ? Vous n'êtes pas sérieux. Allons...
Je viens en médiateur de cette vilaine histoire, mais il conviendrait de ne pas abuser de ma patience.


Je parle rétribution et vous y voyez écus ou la vengeance et la mort ?
N'y a t il donc rien que vous pourriez attendre de ma Famille, si ce n'est de moi ?


Le laissant réflechir à ses mots le Duc enchaina :

J'aimerais en finir rapidement, mon temps est compté dans ce monde, et n'oubliez jamais qu'il existe toujours à chaque problème des solutions plus expéditives que d'autre. Et avant que vous avanciez encore une proposition, pensez également au fait que vous n'êtes pas effondré dans votre sang, mais bien à obtenir de la part de ma Famille réparation, non pas vengeance.

Le vieux Duc laissa alors la parole au Pair, lui laissant une seconde chance sans savoir s'il lui ne laisserait une troisième. Il ajouta comme pour la farce :

Provoquez le en duel si vous y tenez tant que ça...
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Kilia
Elle, la Belle au Bois Potichant, n'attendit point la bise de son prince charmant pour réagir à nouveau. Porte fermée, Bal apportant habits et effets personnels à Armoria, Kilia se mit comme paravent afin que nul regard masculin ne puisse entacher plus la pudeur de la Dame.

Impossible de répondre de suite aux questions. la Princesse n'a pas l'air de se souvenir de ce qu'il lui était arrivé. Serai-ce possible? Kilia aurait-elle eu une incidence sur la mémoire du Grand Maître de France ? Malgré la fatigue de cette nuit blanche et le stress des derniers jours, elle essaie de se souvenir de tout ce qu'elle a pu dire cette nuit. Emballée dans son envie d'effacer tout ce qui était arrivé, elle en avait raconté des choses. Déblatérant tout ce qui lui venait en tête, n'ayant, pour le moins qu'on puisse dire, nullement réfléchit aux conséquences de ce souhait qui ressemblait plus à un dernier espoir qu'à un stratagème bien élaboré. Un frisson s'empara d'elle quand elle repensa à l'épisode de l'amoureuse transie. Portant sa main devant sa bouche afin d'étouffer un cri qui se serait apparenté à ceci: " Défection, catin de bordel de défection, qu'est ce que j'ai fait ? Boudiou ! Si elle a tout gobé, on est dans dans la mélasse."
L'émotion passée, son regard se posa sur la Dame et elle se précipita afin de l'aider à s'habiller.

Je vous pris de bien vouloir, m'excuser, je manque à tous mes devoirs.

Une phrase qui lui vient comme ça... Devoirs de quoi ?... Mieux vaux ne pas chercher, c'est qu'elle est un peu chamboulée la duchesse. Elle prend encore un moment de silence afin de se remettre de ses émotions, et le plus naturellement lui répond enfin.

Je ne veux point vous chagriner mais nous sommes au mois d'avril votre Altesse...
Pour vos dagues, elles ne doivent pas être bien loin, rassurez vous.


Elle préféra faire comme si elle n'avait point entendu la dernière remarque. Si elle pensait que son époux était encore en vie, cela allait compliquer les choses.
Quelque peu gênée, elle sert les cordons du corset d'Armoria. Le mieux maintenant était de livrer le paquet à 19, bien ficelé, et de filer loin d'ici.
Et pourtant, sa curiosité revient au grand galop. Kilia veut quand même savoir ce qu'il y a dans le cerveau de la princesse. Elle lance d'un air détaché :

Vous êtes pour le moment au château du seigneur Vautorte, vassal du Duc Vadikura de Charney, vous voyez de qui il s'agit n'est ce pas ?

Elle dit ceci en se positionnant devant Armoria, et en la regardant comme pour s'assure qu'il ne manque rien, avant de franchir la porte.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Armoria
Elle resta pensive en écoutant les réponses de Kilia. Le fait d'être en avril, quelque part, était rassurant, dans le sens où ce qu'elle avait un instant cru être un cauchemar semblait si réel qu'elle en était à douter de sa santé mentale. Mais dans un autre sens, elle avait de nouveau de quoi s'inquiéter : en aucun cas, le voyage de Bourgogne en Anjou ne pouvait se faire en une nuit. Elle ne voyait pas à quel moment ledit voyage avait commencé... Elle se trouvait à Nevers.

Sur le point de suivre Kilia, elle se figea.

Nevers ? Comment cela, Nevers ? Non, elle était à Sémur, précisément sur ses terres proches de la bonne ville, avec ses enfants, ses amis et ses gens...


Hmmm ? Si je le connais ? Bien sûr que je connais le Duc Vadikura : nous nous somme rencontrés maintes fois chez les Feudataires.

Elle revint, opiniâtre, sur les détails contre lesquels sa logique butait, et cette fois, emboîta le pas à l'Angevine, se laissant guider.

Vous allez trouver ma question bizarre, Duchesse, mais... Qu'estce que je fais en Anjou ?

Elle avait baissé le ton jusqu'au murmure : c'était une chose naturelle que les valets voient sa nudité, c'en était une toute autre qu'ils puissent la croire à moitié folle comme elle commençait elle-même à le crainder.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Kilia
La question était posée et le doute effacé. La princesse ne savait pas pourquoi elle était en Anjou, donc elle n'allait pas hurler dans les rues de Saumur son amour pour Vad.
Déjà une frayeur de moins. Mais que lui répondre?
Le mieux était de ne rien dire pour le moment, autant essayer de noyer le poisson le plus longtemps possible, elle apprendrait sûrement à un moment la vérité mais autant que ça soit quand Kilia serait loin.

Je dois avouer que je ne puis vous répondre. Hier j'ai été informée que vous étiez en Anjou, comprenant que vous étiez en grande faiblesse, j'ai accouru à votre chevet afin...afin de vous apporter les soins nécessaires et vous portez mon aide tant que vous en aurez besoin.
Allons voir le Duc XIX de Penthièvre, éclaircissement vous sera surement donné.
Et prenez mon bras, vous n'êtes point encore assez robuste pour faire de la marche.

Elle joint le geste à la parole en donnant son bras.

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[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Armoria
Ce fut donc ainsi qu'elles rejoignirent les autres. Majoritairement des gens qu'elle ne connaissait pas. Elle effleura du regard un grand type, ainsi qu'un autre, peut-être celui qui s'était tenu devant la porte de la chambre, vu la silhouette, et...

Erik ?

Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle se portait vers lui aussi vivement que ses jambes flageolantes le lui permirent - autant dire pas bien vite.

Doux Christos, votre visage ! Que vous est-il arrivé ?

Sans attendre la réponse, de nouveau, elle dévisagea les personnes présentes, cette fois avec plus d'attention. Le grand, là. Impression assez vague. Bah, sans doute une ressemblance avec quelqu'un qu'elle avait croisé.

Quelqu'un peut me dire ce qui se passe et pourquoi je ne suis pas en Bourgogne ? Et accessoirement, où sont mes dagues ?
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Erikdejosseliniere
Duc, je...

Erik n'avait pas tant que cela envie de poursuivre cette discussion. L'homme etait roué, rompu à ce genre d'exercice et le bourguignon, quoi que certain de son bon droit, se savait en territoire peu accorte. Il n'oubliait pas que l'homme était l'un des piliers de la famille Penthievre, mais il ne pouvait, même par amour, galvauder son honneur... L'arrivée de la Princesse fut comme épine que du pied l'on ote. Du moins dans les premieres secondes...

Altesse ! Vous voici enfin debout mais...

Elle l'avait reconnu, mais pour le reste, désignant Eikorc...

Ce qu'il m'est arrivé ? Altesse ! Ce musclidé incroyablophile nous a enlevé, sans autre forme de procès, mon amie ! Ne vous souvenez vous point ? Il s'agit bien de vos dagues : ces hommes nous ont tout dénié... Quant à notre honneur, voila bien le pire, il n'en subsiste presque rien !

Essayant de comprendre la question etrange d'Armoria, Erik sonda son regard, passagerement vide. Inquiet, il se tourna vers Kilia :

Ma dame... Je m'inquiete... Avez-vous décelé la moindre déficience chez votre patiente ?

Malgré la tension, Erik ne pouvait douter tout à la fois en ces deux femmes si proches de son irreductible aimée... Pourquoi ne lui avait-on permis d'etre là ? Vague moment d'absence : s'il n'eut s'agit que d'un vague Duc de Bourgogne... Que l'on aime point le Roy ni ses serviteurs, soit... Que l'on s'attaque à eux... Quelqu'en soient les raisons... Jamais Erik ne s'etait à ce point senti Pair, lui que les titres ni les charges ne semblaient d'importance par habitude
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Duc de Corbigny
Kilia
Kilia prit soin d'asseoire là dans un fauteuil, un peu éloigné des hommes..

Restez assise Votre altesse, vous risquez de vaciller, vous êtes encore bien faible.

Elle se dirigea alors vers Le Pair de France, et lui parla à voix basse.

Je suis désolée de tout ce qui vous est arrivé, croyez le bien. Hier soir, ne sachant point comment tout ceci allait se passer, j'ai préféré m'occuper de la princesse, point que votre état de santé ne m'importe, mais j'ai jugé préférable de ne pas envenimer les choses, à deux contre le colosse, je n'aurai pas fait grand poids. J'ai quelques baumes qui me permettront de vous soulager. Mais l'important est que vous sortiez tous les deux d'ici.


Parlant un peu plus fort, juste assez pour que les autres hommes entendent mais point Armoria.


Quant à l'état de santé de la Princesse, elle est encore bien faible, la nourriture et les boissons lui ont redonné des forces, et certaines herbes ont mis en sommeil pour quelques temps les douleurs. Mais elle est bien perturbée, il semble que ce qu'elle a subit fut trop dur pour en garder le souvenir en elle. A mon sens, si la Princesse ne se souvient point de cette mésaventure c'est qu'il en va de sa survie mentale. J'ai bien peur que de lui révéler tout ceci soit un choc trop insurmontable et qu'elle risque de dévier dans la folie si jamais cela arrivait. Elle se croyait au mois de Décembre, pensant que son époux était encore en vie. Je lui ai juste dis qu'elle était au mois d'Avril. Je ne sais point si elle a réalisé que son époux était bien mort.


Elle fit un moment de pause et reprit, pesant chaque mot.

La réalité semble trop difficile à appréhender pour la Princesse. Faites comme vous voulez Vostre Seigneurie, mais j'ai bien peur que le rappel de la réalité, lui fasse perdre la raison, et l'entraine dans une folie irrémédiable.

Kilia disait cela très sérieusement, elle en était presque convaincue elle-même, même si cela l'arrangeait bien. Une forte inquiétude l'avait assaillie, bien qu'on puisse penser que la Duchesse n'était en rien dans cette perte de mémoire, et que le nombre répété de coup sur la caboche de la Princesse aurait bien suffit pour la rendre amnésique. Kilia avait cette drôle d'impression de se sentir responsable de la situation, avec, montant en elle, la peur terrible d'être devenue en une nuit la plus terrible des sorcières. Elle essayait de ne rien faire ressentir aux autres, mais dans ses entrailles l'inquiétude montait, et elle allait bientôt se mettre à courir sous l'effet de cette trouille qui accélérait son transit.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
[15-02-2009 23:20 : vous avez reçu un rocalin qui console de la part d'Armoria]
Fitzounette
[Quelques secondes qui paraissent une éternité]

Elle était nue, comme au premier jour, au sein de ce liquide bienveillant qu'elle sentait s'instiller dans ses bronches. Aucune once de peur, juste cette sensation de bien être, cette chaleur rassurante. Elle régresse, sa conscience n'est plus qu'une petite flammèche vacillante.
Comme aux origines, dans le ventre moelleux et accueillant de sa mère. Quelques sons lui parviennent encore, indistincts. Elle a les yeux clos.
Elle se laisse glisser, elle a lâché prise… Elle ne s’accrochera pas à cette vie qui la malmène tant. Elle est mal en Anjou, mal à la Cour… Peut être un peu trop fragile… Aurait elle grandit trop vite ? En demanderait-elle trop à cette destinée qui l’a pourtant bénie, la portant aux sommets du Royaume ?
La petite Reyne ne sait plus qui elle est. La petite Reyne ne veut pas avoir à choisir. Elle préfère abandonner face à la fatalité, plus la force de se battre.
Elle perdra forcément quelqu’un qu’elle aime dans cette funeste équipée. Allo maman bobo

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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Victoire_loo
Avant meme qu'elle eut finit d'intimer a sa cousine de faire silence, celle ci se noyait deja dans le baquet d'eau. Elle n'avait meme pas l'air de vouloir se débattre la bougre. Victoire se dit qu'elle allait finir par lui donné la raclée promise, peut etre que ca lui remettrait les idées en place. Elle rageait, au bord de la crise de nerf.

Excedée, elle attrapa sa cousine et lui ressortit la tete de l'eau, la laissant régurgiter ce qu'elle avait avalée a grande quinte de toux, puis s'adressant aux serviteurs :


Aidez moi, on va la sortir de la. Vous, enroulez la dans cette grande serviette de bain, manquerait plus qu'elle prene froid et je me jette de la plus haute tour du chateau.

Fitzounette était plutot legere, mais la, ramolie par ses délires éthyliques, elle semblait peser une tone. Malgres l'aide des serviteurs, elle eut toutes les peines du monde a la sortir du bacquet. Il faut dire qu'elle n'etait pas bien épaisse elle non plus. Elle trempa la moitier de ses vetements dans l'opération, ce qui n'arrangea pas sa mauvaise humeur.

La cousine fut finalement portée jusque dans son lit. Elle prit une chaise et campa a son chevet, se preometant de lui dire deux mot a son reveil.


Tu bougeras plus de là tant que maman n'est pas revenue !

Elle se demandait a quoi bon lui faire la morale, vu son état semi comateux. Elle soupira, fatiguée. Il lui restait tout de meme assez de force pour maugréer contre sa cousine qui l'obligeait a rester là alors que sa place était ailleur, au coté de sa mere.

Les poing sérrés sur les cuisses elle se demandait pourquoi, pourquoi se conduisait elle de la sorte, pourquoi abandonner la vie, se laisser sombrer ?

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197856
Lorsque les Femmes sortirent, vétues toutes deux cette fois ci, et qu'Erik interrompit sa réponse, le vieux Penthièvre mesura le manque de respect de ce pair, pour ceux qu'il ne devait pas considérer comme de sa race et compris pourquoi des hommes avait porté la main sur lui. Il avait envie de lui dire, "je vous parle jeune homme et il va de mon honneur quand à vos réponses" mais il abrégea la conversation avec Erik décidé à répondre sur la même veine :

Si mes propositions ne vous interessent pas, vous êtes libre de disposer à votre guise, au plus vite sera au mieux.
Mais sachez que je prends ce refus de régler un problème d'honneur comme un affront, puissiez vous ne jamais avoir à me recroiser.


Puis se tournant vers Armoria, il répondit, légèrement agacé :

Ma Dame, je vous laisse régler vos problèmes d'intendance et de toilette ; vous pouvez bien sur aller ou bon vous semble, mais je ne saurais trop vous inciter d'accepter une éventuelle hospitalité de la part de la Duchesse-mère. Votre état ne conseille pas les trajets, et nous savons tous que l'Anjou n'a jamais été autre chose qu'une terre à la merci des évènements... J'aimerais toutefois vous parler plus en particulier et avec le Duc Vadikura lorsque vous en conviendrez, vous pourrez alors nous exprimer vos attentes et moi meme vous entretenir d'un sujet vous concernant.

Puis tournant les talons, il croisa le regard d'Eik lui balançant un : "nous aurons à nous recroiser" autant interprétable comme une menace de vengeance que l'expression d'une éventualité réjouissante, avant de se diriger vers la sortie prononcant ses ultimes paroles :

Qui souhaite profiter de la protection des Penthièvre se hate, il est bien d'autre chose à accomplir en cette journée.
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Armoria
Les yeux ronds en entendant la réponse d'Erik, elle se laissa - une fois n'était pas coutume - docilement conduire jusqu'au siège par Kilia, tentant de reconstituer les fragments de son passé récent, et s'y perdant.

Enlevés ? Par Tithieu, oui, pour l'accouchement clandestin... Mais quel rapport avec Erik ? Et avec ce... Ah bah, elle ne savait pas son nom. Elle secoua la tête. Non, décidément, elle ne comprenait goutte. Elle se releva, et tant pis pour la sensation que ses jambes étaient d'étoupe. Surtout qu'il fallait répondre à... Ah, lui non plus, elle ne savait pas qui il était. Une fois debout, le nez se fronça pour s'adresser à l'homme qui déjà s'en allait.


Je fais en effet ce que bon me semble, et nul ne saurait s'y opposer hormis mon Roy, surtout un malotru qui dédaigne de se présenter.

Elle s'approcha ensuite de... Enfin, du grand, là, et le dévisagea, cherchant désespérément dans sa mémoire.

Vous non plus, vous ne vous êtes pas présenté, du reste. C'est vous qui avez osé porter la main sur un Pair de France ?

Elle vacilla, et porta un instant une main à sa tête, avant de se reprendre et de tendre vers... Euh le grand costaud cette même main exigeante.

Je veux mes dagues. Et je les veux maintenant. Avec des explications. Ensuite, je jugerai bon de la façon dont vous aurez à répondre de tout ceci.

Mortecouille, sa tête allait finir par exploser...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
197856
Continuant sa marche en avant, et parlant plus fort, le Duc ajouta :

Si j'ai omis de me présenter c'est que mon nom ne vous dirais rien, tout simplement, mais je me nomme xix.
Nul n'entrave jamais votre route il est vrai, c'est un fait reconnu que vous savez vous défendre.

Vautorte, ne restes pas planté la, prépares toi à l'arrivée de ton suzerain ; tu as entendu la Dame, qu'elle récupère ses dagues.

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Eikorc
[La fin du fin… Ou presque…]

Le Duc Penthièvrique s’engage dans l’embrasure de la porte sans un regard pour lui… Quelques secondes seulement, si peu… Le nez se plisse alors que déjà le patriarche fait demi-tour sur lui-même pour ressortir de la pièce en lâchant ses ordres… La porte se referme presque entièrement alors que Dizneuf reprend déjà la parole… Les mâchoires se serrent et seul le regard se durcit alors qu’il parle de Fitzounette… Sourcil qui se hausse alors qu’il lui demande rétribution pour l’enlèvement, pourquoi pas après tout…

Soupire quand même pour la forme alors que les pas les mènent un peu plus loin dans le hall les mots s’échangent, les idées aussi… Le Duc semble comprendre et accepter ce qu’il propose, les deux compères se mettant plus ou moins au point, papotant plus tranquillement en attendant qu’Otissette ne revienne avec le Pair…

Un cri retenti dans leur dos, le faisant hausser un sourcil avant qu’il ne reporte son attention sur le visage sans âge de son compagnon de bavassage… Mais son ‘employé’ décide de se mêler à la danse, se glissant à côté de lui pour lui glisser quelques mots, lui arrachant un sourire en coin suivit d’un clin d’œil, l’air de dire ‘t’en fais pas, on va se débrouiller comme il faut et t’auras ta thune…’. Sourire qui s’élargit alors qu’il regarde son spécialiste de la poudre s’éclipser, pas très loin…

Mâchoires qui se serrent alors qu’il entend les pas s’approcher, s’attendant à ce que le Bourguignon se jette purement et simplement sur lui sans autre forme de procès… Le colosse se force à rester neutre, à garder un visage impassible alors qu’il apparait devant lui et que Dizneuf prend la parole… Léger plissement de nez alors qu’il parle de rétribution, encore ? Va encore falloir que j’paie pour cet abruti de pair imbu de lui-même ?

Long inspiration du colosse qui se dresse de toute sa hauteur dans le dos du Penthièvre, cherchant à calmer la colère qui remonte en flèche dans son corps… Jusqu’à ce qu’il entende qu’il a réussi à lui apprendre la haine… Là, le sourcil se hausse imperceptiblement alors qu’il réprime de justesse un sourire de satisfaction, comme quoi, tout n’aura pas été inutile et son nouveau but semble bien démarrer…

Et l’amusement monte alors qu’il demande sa peau, réprimant de peu un rire désincarné et qu’il ouvre la bouche pour accepter… Fou pour fou, autant accepter de passer sur le fil d’une lame, au moins il en finirait plus rapidement… Mais c’est sans compter sur son Oncle adoptif qui surenchérit en reprenant la parole et en donnant le ton, sa vie ne sera pas mis en péril, merde alors !

Les deux sourcils se haussent alors que la voix de la Princesse s’élève dans son dos, il pivote sur lui-même et vient caler son dos contre les pierres qui recouvrent son mur… Le cœur rate un battement avant de repartir sur les chapeaux de roux, l’azur métallique flamboyant alors qu’elle semble s’inquiéter pour le visage de son ami… Bordel !

Coup d’œil sur Kilia, puis sur Dizneuf, juste à temps avant qu’Erik ne se mette à le désigner en l’accusant de l’enlèvement… Humpf… Le nez se plisse alors qu’il lui lance un regard meurtrier bien qu’invisible… Pourquoi faut-il toujours que quand ça s’arrange, quelqu’un ouvre sa bouche pour tout relancer ?

Grommellement retenu de peu alors que la Blonde à nouveau Vanillée se fait emmener plus loin et que la Duchesse vient parler au Pair… Aucuns mots ne sort de la bouche de la montagne de muscles qui semble statufiée… Le regard passant de l’un à l’autre des intervenants alors que l’excitation monte d’un cran, faut-il qu’il intervienne ? Faut-il qu’il invente un mensonge rapidement… ?

Dizneuf qui réplique, et qui prend la tangente… Merde ! Et on fait quoi si… Ah bah voilà, la Princesse qui se présente devant lui en demandant explication et autre… Et ses dagues… Elles sont où ? Sourcil qui se hausse légèrement alors qu’il se rappelle les avoir glisser auprès des siennes… Même pas le temps de réagir que le Penthièvre lui ordonne de redonner les armes et de se préparer à recevoir Vadikura…

Mâchoires qui se serrent alors que l’agacement monte d’un cran… Bordel ! Mais pourquoi il lui donne des ordres ? Le nez se pince légèrement de colère alors que les larges mains glissent sur sa taille pour récupérer les dagues qui sont glissées dans sa ceinture, les tendant une à une en penchant lentement la tête en avant comme un salut poli…


« Voici vos dagues… Je vous les ai emprunté pour ne pas que vous vous blessiez avec…
Je vous prierais de bien vouloir suivre le Duc ici présent qui vous montre la sortie, il vous mènera en lieu sûr et je viendrais essayer de répondre à vos interrogations auprès de vous dès que j’aurais accueilli mon suzerain… Des choses à régler avant de pouvoir vous rendre compte… »


Sourire qui se veut rassurant à la Princesse alors qu’avec un nouveau hochement de tête, il s’écarte, se rapprochant du Pair qu’il regarde en haussant un sourcil… Jusqu’à ce qu’un flash ne lui traverse l’esprit, le faisant se rappeler qu’Erik a en sa possession les lettres destinées à la Curia et la Pairie, légère grimace alors qu’il dirige son regard vers le Pair et lui tend sa main blessée, haussant un sourcil avant de prendre la parole d’une voix juste audible de sa part…

« Pourriez-vous me rendre les lettres qu’on a dû vous fournir… ? Ce sont des courriers réservés à une maîtresse que je dois rejoindre au plus vite, je pense que notre ami borgne aura voulu me faire une farce, vu que l’on m’a prévenu de cet échange… »

Mensonge lancé, il espère que ça passera, souriant presque amusé, comme si rien ne s’était jamais passé, plongeant son regard dans celui du Pair… Choisira-t-il la santé de la Princesse et sa propre sécurité en fournissant les deux missives ou la vérité qui semble être dangereux pour elle en les déballant … ?
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"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..."
Erikdejosseliniere
le Dizneuf continuait sa marche vers la sortie lorsque le Duc, estomaqué par la réaction de l'angevin, tacha de faire un rapide rembobinage des quelques mots qu'ils venaient d'échanger... Prenant intensément sur lui, Erik lui cria -tant pis pour les délicates oreilles des dames, il fallait que le Duc puisse l'entendre - avant qu'il ne soit trop loin :

Duc ! Je crains fort que vous n'ayez mal compris mes mots que je suis pres à reconnaitre excessifs puisqu'inspirés par une colère que je crois justifiée dans la situation qui est notre depuis tous ces jours... De même ai-je mal interpreté votre histoire de rétribution que j'ai, comme le bon françoy le sous-entend, ne peut se faire que contre especes sonnantes et trébuchantes. Mais si vous entendiez par là une "réparation", juste et proportionnée, alors, je suis votre homme, sans mentir ni sans me meprendre de fait sur votre intention que j'aurai mal traduite...

Reprenant rapidement son souffle :

Quant à vouloir "LA PEAU" du Géant vert... Il est bien évident, quelque soit l'abhération de la situation dans laquelle il nous a plongé, Son Altesse et moi, qu'une telle peau serait paiement bien excessif. Il y a mille autres manieres moins définitives de réparer notre indignité actuelle !

D'une voix presque aussi forte mais lasse :

Enfin... Vous êtes ici chez vous comme presque partout en Anjou... Qui suis-je pour oser tenter de retenir votre Grâce alors que je suis son obligé...?

Pour qui connaissait Erik, il y avait tout à la fois une incommensurable résignation et un brin de moquerie dans ses derniers mots, bien que l'insistence sur le "â" de grâce eu tout aussi bien pu passer pour un glissement de luette au passage d'une respiration contrariée par la force du timbre... Malheureusement pour Crock que le Duc a bien vu parler, il n'a pas compris un traitre mot de ce qu'il venait de lui demander, tout à ses propres mots lancés vers 19...

Vous disiez, scélérat ?
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Duc de Corbigny
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