[RP]Cathédrale de Périgueux - Vonafred & Leyah - mariage

Grande fête au château dans très peu de temps
Les bels et les beaux nobliaux, noble sang
De tout le royaume on est venus dansant ...

Tournent les vies oh tournent les vies oh tournent et s'en vont tournent les vies oh tournent les violons ...*

A l'occasion des épousailles du Comte du Périgord et de l'Angoumois, un balais incessant d'ouvriers vit le jour, quelque soit leur métier, tous ... ils avaient tous été réquisitionnés.

Les menuisiers construisaient des arcs de triomphe, les horticulteurs avaient sélectionné leur plus beaux plants, les tisserands s'étaient donnés le mot pour que les bannières aux armes du comté flottent aux fenêtres des demeures de la capitale situées autours de la cathédrale, du castel comtal et des entrées principales de la ville.

La cathédrale avait été fleurie, une estrade avait été construite afin de permettre aux hôtes de marques de saluer la population qui allait sans nul doute se déplacer en masse afin de participer aux festivités exceptionnelles offertes sur la cassette personnelle de l'épousée.

Feux de joie, banquets publics, dompteurs d'ours, troubadours et ménestrels affluaient également en nombre. Pour l'occasion, aucun droit de passage, de douane ou de marché n'était perçu et l'on peut le dire, cela faisait vivre la ville.

Mais alors qu'une brigade d'une douzaine d'hommes en armes surveillait les abords de la cathédrale, Henry, homme multifonction ( homme à tout faire ? non on dit technicien de surface maintenant) peaufinait les derniers détails de la cérémonie.

Orgues ... En ordre
Trompettes ... Tout es en place
Choeur ... le premier qui chante faux, va avoir droit au supplice de choc, rester sous les cloches alors qu'elles carillonnent !

Bon à part ça ... tout est en ordre ?
Avez vous pensé à installer des chaires à bras, pour les plus hauts personnages du royaume ?
Les épousés se contenteront d'un prie dieu ...
Oui oui, point d'ostentation lorsqu'il s'agit de piété !

Alors quoi ?
Que manque-t-il ?
Peut on lancer les "hostilités" ?



[* JJ Goldman - Tournent les violons]
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[ Préparatifs ]


Par les sanctes braies du couronné ! Diantre ! Quel est donc que ce...

il se retourne Cyprien, d'un coup et beugle

Foutre dieu ! Allez donc voir ailleurs si je m'y trouve bande de cafards

Il s'excite Cyprien, il s'excite. Il est usé, fatigué, et pourtant, c'est son métier, à lui, le seul, le vrai, l'unique majordome porte parole des bonnes manières. L'homme est dans tous ses états, il est toujours dans les appartements comtaux alors qu'il devrait déjà être à la Cathédrale pour vérifier le travail du "héros". Il fait la vérification de la robe, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, dix fois, un faux pli serait une catastrophe. Les chaussures ensuite, il ne faut pas des chaussures qui serrent trop, Madame étant Reyne du pied nu à n'en point douter, il fallait qu'elles soient confortables. Et bien évidemment c'était a Cyprien de choisir pour elle, catastrophe , lui et la mode féminine ça fait deux, alors il râle Cyprien, il râle, il chouine, il bougonne, il n'arrête pas. Le choix des chaussures avait prit un temps assez long, voire long assez . C'en était fini. Le Comte lui avait assez de larbins pour préparer ses affaires, donc Cyprien pouvait maintenant se rendre a la Cathédale, cela lui laisserait le temps de souffler

La Cathédrale en vue, Cyprien arrive tadam ! C'est lui que voila ! Il va pouvoir y aller de son commentaire. C'est que Cyprien est connu pour son bon gout, il n'en doute pas une minute, c'est lui le meilleur, surtout quand il a une mission. Enfin face au Silly, l'homme s'incline en angle droit, dans un grand craquement qui résonne. Cyprien bigre, il faut vraiment que tu arrêtes çà ! Il se redresse avec beaucoup de difficulté. Il est déjà prêt Cyprien, juste avant de partir il a revêtu sa grande tenue, celle qu'il ne sort que pour les grandes occasions, la dernière fois était pour le mariage de son maitre.

Messer le héros, mes hommages

Nouvelle inclinaison mais moins forte celle là, se pencher deux fois de la sorte et c'était blocage du dos assuré et devoir forcer pour se redresser et aussi risquer l'incident diplomatique façon Cyprien, en émettant un bruit qu'il ne pouvait se permettre de laisser entendre en public. Il en avait pris la lecon le bougre, une fois ! Mais pas deux !Il porte son regard alentours Cyprien, regarde , scrute les détails, c'est qu'il est oeil de lynx même si il est vieux.

Madame pourra être rassurée vous assurez pour un héros cela est normal me direz vous, mais tout ceci est .. grandiose ! Magnifique ! Merveilleux ! Audelali ! Quel beau jour vraiment !

Et là ! D'un coup ! D'un seul ! Pour saluer le travail du héraut grâce à qui il n'a plus rien a faire ! Il est heureux Cyprien heureux comme jamais , il a une heure de repos, c'est byzance, alors il ne se sent plus pisser le majordome, plus du tout, il s'incline d'un coup, angle droit comme toujours et CRAAAAAAAAAAAAAAAAAC le dos une bonne fois. Il se retrouve minablement coincé, le nez presque contre les genoux et en bafouille

Humpf .. I need a hero ..

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[Au Castel de Périgueux, dans les caves...]


Le Comte et quelques amis devisaient en gentilshommes, en vers et sonnets comme il se doit...

-Dans sa gueule de fourbe je la lui ai planté mon amitié Hips et sa cervelle a éclaboussé hips hips mon tabard immaculé.
Tu te rennnnnds compte Louis, même mort ce porc hips continuait à déverser sa bile de cocufié...
Un rot sonore vint ponctuer la rime.
-Paix à son âme damnée de gros âne batté Hips...elle est belle mon épitaphe hein hein ?
Et de vider hanaps avant de le fracasser contre un mur
-Louis tu es mon frèreuuuh hips hips hips...hips...Tu es sur hein pour demain ?
Regard vitreux du couronné
-Demain heuuu...se passe quoi demain ?
Eclats de rires bien gras des ptits chanteurs à la croix Teutonne qui se mettent à beugler en choeur.
-Demain tu te marie, demain tu t'enchainneuuuuh.
Demain c'est ta noce, tu iras en carrosse au trépas de Casanova.
Finis les doux minois, les émois et les maitresses,
joie dans tes braies mon Comte, tu épousailles la belle Leyah, elle te tuera si tu défailles.
Oyez Oyez Bonnes gens, soyez en paix, libérez vos moitiés, Louis se marie de mainnnnnnnnnnnnn.

Clap clap clap...

-Heuuu c'est qui Louis ? burp.
Et de se vautrer...dans un tonneau...
-Qui à eteint la lumière ? Hips...On s'en cogne...Buvons Kameraden...
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[ La grotte ]

Loin de Cyprien et de ses préparatifs qui allaient lui taper sur les nerfs, la rouquine avait choisi comme dernière soirée en tant que veuve brocéliande, d'aller rendre une petite visite a la fleur
Vraaaaaaaaaaam arrivée fracassante, meme pas le temps de lui dire bonsoir que déja
C'est la paniiiiiiiiiiiqueuhhhhhhhhhhhhhhh !
Moi quoi qui t'arrive ?
J'veux plus me marier .. vala ..

Hum, normal non ? 'videmment la fleur avait eu la précieuse idée de sortir la gnole a pépé, ce qui renforcait le coté " totalementpaniquéememequ'elleallaitmourir" de la rouquine.
Trois gorgées avalée plus tard, la rouquine avait rajouté un
J'veux mouriiiiiiiiiiiiiir !
Et la fleur de répondre
Si tu meurs j'épouse parrain !
Houla .. LA phrase a ne pas dire, namého ! Retour en trombe de la rouquine raide amoureuse d'un turbulent Vicomte , on respire et .. ça va mieux, si si .. encore que ..
Elle n'en menait pas large la rouquine, pas faute de ne pas vouloir paniquer mais c'était pire que jamais là ein !
Et de se redresser , pour avoir allure plus ou moins fière, de chasser sa tignasse en arrière et d'ajouter
Moui enfin tout compte fait tu sais ... la mort c'est pas trop ça quand même ein !
Mais oui bien sur ... mode innocente on, je vais bien tout va bien !
T'aurais encore de la gnole a pépé ?

Dix gnoles à pépé plus tard
Ma fleuureuhhhh !
Titubage express d'index , et la meche qui pendouille sur le nez
Faudrait p'tet bien que tu heuu .. m'aieudeuh pour enfiler cette robe que t'as fait
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En revenant du mariage d'Aimbaud (elle ne parlait plus du tout de Clémence de l'Epine), Blanche n'avait pas vraiment la tête aux épousailles. L'ennui, c'est que sa suzeraine se mariait, et qu'il est des obligations qu'on ne peut moralement pas refuser. A moins de finir handicapé en deux tours de cuiller à pot. Ah ah.
Son invitation en main, Blanche causait à Astaroth de la pluie et du beau temps, omettant sciemment quelques détails, passant scrupuleusement outre la totalité des événements récents, envisageant pour une fois l'avenir autrement qu'en mentant chroniquement à la simple idée du futur. Nous aurons des enfants, nous vivrons ensemble, nous serons ensemble... Il y avait presque de la joie dans cette façon plate de se confronter à sa destinée et à son devoir ; presque.
Néanmoins, heureuse ou pas, elle avançait vers Leyah, et vers un nouveau mariage.

Youpi.
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Faudrait p'tet bien que tu heuu .. m'aieudeuh pour enfiler cette robe que t'as fait

Bordel , elle m'a presque vidé ma petite réserve de gnole à pépé . Crévindiou il est plus que temps que je fasse un p'tit tour sur mes terres de Savoie pour refaire le plein. Ya que la gnole à pépé de Savoie qui soit correct pour le gosier , ailleurs elles arrachent la gorge , vous brule l'estomac , vous rends malade. La Gnole à pépé de Pépé savoyard , ça coule comme le miel , vous requinque une femme au bord du gouffre et vous ranimerait un mort.
Je regarde ma Marraine engoncée et toujours un peu paniquée . Vivement demain soir pensais je ..

Ma chère et tendre Marraine que j'aime beaucoup et qui m'a sauvé des eaux tel l'autre morveux dont je ne me souviens jamais du nom mais chuuuttt faut pas le dire à mon confesseur .. bref , va déjà falloir songer à prendre un peu de repos sinon cette jolie robe va finir en vieux chiffon tout moche avant que tu n'avances vers la cor.. euh l'autel de ton bonheur.

Grand sourire et poussage de Leyah vers la couche de la Grotte.

Au matin on remonte au château et on te transforme en princesse .. parceque là tu fais plutôt effet grenouille visqueuse ..

Boudiou !! obligée d'être raisonnable je suis, ça va pas du tout. En plus je parie que Parrain doit être dans le même état.. tssssss les fiancés , c'est un état insupportable. Mais bon depuis le temps , z'allez se marier les deux là , foi de Fleur alpine!

Ni une ni deux , je couche la Marquise qui ne l'était plus mais qui le serais toujours quoiqu'en dise les Grand Ducon. Il y a comme ça des chose immuable et on ne change pas les habitudes prises sans demander son avis aux interressés nanméoh!

Alphonse!!! vous surveillez la ronfleuse . Si elle bouge et disparait je vous réduis en charpie!!

Et de foncer au château pour veiller au Comte et de réaliser l'état du futur marié.

Oh Bordel!!! je vais jamais m'en sortir …

CYPRIUUUUUUUUSSSSSSS!!!!!!! au sicourrrrrsss!!!!

Dans l'attente de l'aide majordomesque , je m'attèle à raisonner le soiffard comtal.

Nan mais parrain , faut aller vous reposer là .. vous avez invité du beau monde demain et vous allez avoir l'air d'un vieux fripé là …

Mais non je serais beau grâce à toi

Grosse fatigue soudain .. comme si un bel habit pouvait enlever un air décrépis ..
Je vous passe la scène du chien amoureux d'un comte à moins que ce ne soit l'inverse … mais enfin les principaux intéressés ronflaient chacun de leur coté .

Finalement c'est moi qui allait avoir l'air décrépite au petit matin …

[Et au petit matin, une Fleur au taquet ]

LEYYYYYAAAAAHHHHHH!!!!!!!! DEBOUT LA DEDANS!!!!! c'est l'HEURE HHHHHHHHHHHHH

HOP HOP HOP !!!!!
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Les Fées Tisserandes

Quand le dogue de Bordeaux devait faire contre sa volonté, il valait mieux ne pas tenter de l'asticoter ! Son faciès de soudard, son cou épais de vétéran consciencieux, et tout le reste, donnait la mesure de ce curieux intendant épiscopal. Car cette fois, ce n'était plus comme larbin d'un sombre consul, qu'il arrivait, mais bien comme une sorte de légat.
Son gambison souillé, comme toujours, de taches trop brunes pour être récentes, et trop sombres pour être le sang de purs esprits, arborait désormais les armes de celui qui resterait, cela dit, son excellence à lui. Mais il avait bon dos, son excellence, à l'envoyer sans douceur - et quiconque connaissait l'ancien curé de Sarlat savait que quand il avait les boules, fallait pas tenter de le manipuler plus encore - donner en mains un courrier officiel.

Quand le trait boulonnais fit claquer son sabot, à l'endroit où son Monseigneur avait imaginé que le jeune damoiseau diplomate se tiendrait pour les noces, le vieux molosse resta un instant en selle. Il toisa l'endroit. Périgueux... Elle portait bien son nom, cette cité de pouilleux ! et ses bottes ravinées par des années de pluies et de terre sanguine claquèrent enfin sur le pavé. Le pas du dogue se fit sur et son regard fit s'écarter les peigne-culs qui imaginaient avoir le droit de l'arrêter. Il finit devant le parvis, improvisé en bureau de celui qui avait l'estime du prélat, et il frappa du talon sans ménagement.
Un sourire sur son faciès de soldat... Une réminiscence, soudain. Un instant, et le vieux soudard se retrouva, en pensées, sur les galets pourris du Médoc, à "instruire" un chevalier anglois, malheureusement tombé de son cheval... Hé Hé... Cons de bâtard ! Il était rentré au pays dans un linge !

Hola ! L'intendant de Monseigneur d'Angers est ici !

[ au petit matin, tête dans le citron ? ]

LEYYYYYAAAAAHHHHHH!!!!!!!! DEBOUT LA DEDANS!!!!! c'est l'HEURE HHHHHHHHHHHHH
HOP HOP HOP !!!!!

Gné?Ein?Quoi ?
Éveil d'une rouquine la bouche un brin pâteuse et la tête totalement à côté de ses épaules.
L'heure ? Mais l'heure de quoi bon sang !
Neurone 5689 appelle neurone 5690, Maydey ! Maydey ! Y'a quelqu'un la dedans ???
Le temps de reconnexion ne fut pas très long, sans pouvoir s'extraire de cette couche ou elle avait ronflé une bonne partie de la nuit, de manière radicale, la Bleizhmorgan se traina un brin, s'en extirpa finalement sans trop grand mal , avant de secouer son indomptable tignasse
Tenter de se remettre les esprits en place était sans doute le plus grand challenge de ce matin, encore qu'elle hésitait franchement
Avoir la tête dans les choux face à une certaine appréhension que lui procurait cette journée était peut être la solution après tout ..
Enfin debout, elle toisa la fleur lui balancant un
Chef oui chef !
En pleine poire, elle enfila les quelques frusques nécessaires a la route entre la grotte et le castel

Il n'en fallu pas plus pour être prete a partir ..
La route jusqu'au castel, accompagnée de la Dame de Savoie, ne fut que pipelettage en bonne et due forme sur la journée a venir
Ce bavardage intempestif, uniquement là pour combler le vide que laissait une certaine angoisse et masquer l'inquiétude ne cessa point même lorsque les donzelles furent arrivées.
Enfin dans les appartements comtaux, toilette de rigueur, fit que la rouquine paraissait fraiche comme la rose au petit matin, alors même qu'elle était en mode gueule de bois épouvantable.
L'heure était maintenant à l'assemblage des pièces qui feraient que ce jour, elle porterait une tenue particulière.
Face aux deux exemplaires confectionnés par la Fleur , la rouquine prit une moue interrogative ..
Celle de gauche ou celle de droite ?
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[Au castel , la bouche pateuse d'avoir tant papoté mais bien contente que les choses se déroulent pas si mal finallemment]


Celle de gauche ou celle de droite ?

Ah ben tu connais ma préférence …. celle ci c'est plus toi .. l'autre c'est moins .. toi, mais c'est toi qui vois.

Grand sourire angélique , du genre , débrouille toi ma poule moi je prends pas ce genre de décision mais je peux en cramer une si tu insistes vraiment et comme ça on aura plus le choix .

Si on convoquait l'assemblée des donzelles de la Dona pour donner leur avis de dernières minutes?

Hum .. petite pose dans ma réflexion

Ah oui non peut être pas une bonne idée , on risque le retard certain si on fait ça .. on demande à Cyprius? ou tu te décides tout seule ?

Je m'installe dans une liseuse de la pièce , c'était pas le moment de me fatiguer et le temps que la décision arrive j'étais bien mieux là.

Tu n'aurais pas un peu de fruits confit à grignoter ? j'ai comme un petit creux .. Alinoë a toujours des petites douceurs quand on doit patienter.
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Les Fées Tisserandes

Déjeuner prit, regard rapide vers le clocher de l'église au travers de la fenêtre légèrement embuée. Il était maintenant l'heure de se préparer.

Je monte me changer, vous me rejoignez à l'étage ?

N'attendant pas de réponses, il grimpa les marches et se rendit dans la chambre. Il ôta sa chemise et ses braies qu'il plia précautionneusement avant de les poser sur une chaise près du lit.

Main sur la poignée de l'armoire, il tira la porte vers lui. En tout cas il essaya
Mince, fermée... mais où se trouve la clé ?

Regard circulaire sur chacun des meubles de la chambre, mais rien... Presque nu dans l'encadrement de la porte, il lança au travers de la maison.
Je n'ai pas la clé de l'armoire, c'est vous qui l'avez ??

Continuant à cherchez dans la pièce, faisant le tour du lit à maintes reprises, soulevant jusqu'aux draps au cas où elle aurait décidé de jouer à cache-cache, c'est comme par une révélation divine que son regard se posa près du vase de roses sur la commode. Elle était là, trônant fièrement, de sa courte longueur, de sa mâte brillance, de son bronze étincelant.

Je l'aaaiiiii, c'est boooon !!!

Glissant la clé dans la serrure, il lui fit faire un quart de tour. La porte s'ouvrit, dévoilant son contenu.
Il en sorti sa tenue et commença à s'habiller.
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Au domaine du lac, de bonne heure le matin du mariage de son ami Louis

Les enfants!!Il est temps de se préparer et arrêter de vous chamailler. Nous allons être en retard comme d'habitude.

Repasse dans la chambre parental, récupère son uniforme des grandes occasions avec ses décorations dans son armoire, embrasse sa compagne en passant qui était assise à sa coiffeuse.

Allez on se remue et je ne veux rien entendre pendant la cérémonie. Je vous connais

[ Pote, pote .. un petit cochon pendu au plafond .. dans les appartements comtaux , toujours ]

Yeux lorgnant les deux tenues, la rouquine hésitait encore et encore, c'est qu'elle avait la main fine pour la couture sa filleule, les deux étaient juste magnifiques et la donzelle avait beaucoup de mal a choisir
Toute à sa réflexion, la rouquine écoutait la fleur, hochait la tête de temps à autre, un index posé sur sa joue, signe que sa caboche fumait franchement.

Fruits confits ? Heu ..
Désignant du menton
La dans le pot là .. devant toi .. et de grâce laisse Cyprien en dehors de çà ..
CyprIEN ma Fleur .. CyprIEN , pas Cyprius m'enfin

Continuant sur sa lancée, la Bleizhmorgan, se saisit alors d'une des deux tenues, le choix était fait.
Large sourire à sa filleule, avant de passer derrière le paravent et de commencer a enfiler chaque étoffe.
Quand l'écu vint a nouveau percuter sa caboche, mi a poil, mi habillée la rouquine passa la tête de l'autre coté du dit paravent
A grignoter ? T'as faim ? Encore ? Tu nous couves pas encore quelque chose toi non ?
Et hop retour derrière sa cachette du moment a batailler avec les divers jupons, avant d'en sortir , sourire large de circonstances.
Un tour sur elle même après avoir déposé la cape qui finirait l'ouvrage sur le coin d'un fauteuil, elle s'arrêta enfin en position fixe fasse a la dame de Savoie
Mhh t'en dis quoi ?

Quelques pas de côté, histoire de mieux se faire valoir, l'étoffe était soyeuse et confortable, bien que l'enserrant un tantinet mais qui n'aurait pas été serrée en de telles conditions !?
Deux pas encore sur le côté pour atterrir sur ce siège qui la mettait face à la coiffeuse, tignasse indomptable dont elle seule avait l'habitude de dresser, quelques coups de peigne et de brosse suffirent à parvenir a un résultat qui lui semblait satisfaisant.
Un nouveau demi tour pour refaire face a la brune et de sourire franchement
Mieux que la tronche en gueule de bois ein ?
Un rire franc mais nerveux sortit de la gorge de la rouquine tandis que sa main filait vers le pot des fruits confits.
Enfournant une pleine poignée, elle jeta un oeil vers l'extérieur .. elle était presque prete, ne manquait que le son des cloches, son Suzerain et .. de trouver sur le Parvis de la Cathédrale son Vicomte
Un long soupir plus tard, tentant de se vider le crâne d'inquiétudes grotesques , la Du Verdier, s'enfonça un brin dans son siège, cherchant a faire preuve de nonchalance
Puis matant la Fleur en coin ..
Tu la sens l'odeur de la catastrophe ?
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Il avait voyagé partout de ville en ville, de villages en villes, mais là il avait du faire demi-tour.

Un mariage, encore un mariage, Lam adore les mariages, pour plusieurs raisons, il trouve vraiment beaux, et tout ses tableaux de mariages étaient magnifiques. Après des jours de marches forcé, qu'il arriva à la ville du mariage.

Il pris une chambre dans l'auberge en face de la cathédrale, ouvris les fenêtres, mis son tableaux en place et commença à dessiner la cathédrale tout en regardant, un homme était entrain de crier, "l'homme de fonction comme d'habitude, après il va sortir, et va s'énerver sur le premier garde venu qui à un tout petit défaut, j'en suis sur". Il prit un parchemin et commença à écrire après tout il ne devait pas être aux première loges, mais il devait avoir une vue assez dégagé pour pouvoir dessiner les mariés, et il le savait, les places pour les peintres dans les églises était assez limités.

Une fois la lettre finis, il la donna aux garde responsable de la sécurité, il savait que ce dernier allait le donner à l'homme qui s'occuper des places. Puis après trois heures dans l'auberge à dessiner, il prit la décision de descendre sur la place pour continuer.

Flax ouvra difficilement les yeux. Quelle nuit ! Il ne l'oublierait jamais s'il pouvait s'en rappeler de la plupart ! Les rayons de soleil, déjà forts pour une jour de janvier, brillaient à travers les vitres de sa maison pour illuminer la chambre, silencieuse. Silencieuse ? Ah oui, en effet, pas de ronflements... il tourna la tête sur le côté pour confirmer ce qu'il avait déduit. En effet, sa petite blonde n'était déjà plus là. Elle était fin excitée pour le mariage, elle serait sans doute déjà levée se préparer, et en effet, manquait sa tenue habituellement accrochée à côté du miroir depuis qu'elle avait eu la bonne idée de la commander. La sienne de tenue ? Accrochée à côté de la sienne normalement. Vi, toujours là... Plus simple que celle de la blonde, mais à le voir on comprenait qu'ils avaient fait une commande en commun !

Il referma les yeux et s'en retourna dans son lit. Il pourrait bien grappiller encore quelques minutes de sommeil, elle viendrait certainement le réveiller in extremis au cas où ça se prolongerait. Mais à peine qu'il essaye de replonger dans le sommeil...

BAM. Chériiiiii ? Une porte qui claque, suivi du "doux" son de sa voix. Elle était de retour ! Se disait qu'il faudrait p'tet qu'elle sache qu'il n'était pas mort, il se força et leva la voix, encore rauque de la nuit. C'qu'il ferait pas pour l'amour...

Quoi ! Me dis pas qu'il est déjà l'heure !

Et de la voir débarquer en trombe dans la chambre, tirer les rideaux et lui jeter sa tenue à la figure. Arf, je prend ça pour un "SI !"... Il rejette la couverture, et s'assied difficilement. Elle fouine dans la chambre, fignolant sa tenue. Il la regarde, encore engourdi, et sourit.

Stresse pas ! On sera à l'heure, quoiqu'il arrive, ils vont pas commencer sans une des demoiselles d'honneur.

Mais n'empêche qu'il se lève quand même, baillant, pour aller se rincer la tête, avant de se préparer à proprement dit. Maintenant qu'il y était, il avait hâte, c'était pas tous les jours qu'on allait voir se marier la noblesse périgourdine ! En plus paraît qu'il y avait une réception qui allait être grandiose... Il ne mangea pas, préférant s'économiser pour l'après-fête. Lily s'agitait toujours et il vint lui prendre la main pour l'embrasser.

Ho ! Du calme ! On va y être... Il rigola doucement Enfile tes bottes et on est parti !