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[RP]Cathédrale de Périgueux - Vonafred & Leyah - mariage

Matthea
La rouge ? Non, elle ne pouvait pas, maman avait choisi la rouge pour Emma. La bleue ? Non plus, maman se réserverait certainement cette couleur pour elle. La verte ? On dit que le vert porte malheur sur une scène. Oui mais la vie est-elle une "vraie" scène ? Du certaine façon, oui elle l'est mais d'une autre ... pas tout à fait ! Va pour la verte !

Attachés ou pas ? Attachés ça faisait plus distingué et plus femme. Oui mais elle n'était pas encore tout à fait une femme et elle le revendiquait haut et fort. Libres alors ? Pourquoi pas ? Elle aimait les avoir libres de voler au gré du vent oui mais pas complètement sinon ils volent dans le visage ou pire on les mange. Va pour semi-liberté !

Ça c'était fait, ça aussi, restait bottes, bottines, poulaines, chausses ? Vaste choix que celui-là ... Les poulaines et les chausses n'étaient plus ou pas encore de saison, exclues donc. Restait bottes ou bottines ? Les bottines qu'elle avait n'allaient pas du tout mais alors là pas du tout avec un tenue habillée. D'accord pour bottes alors !

Elle avait presque fini de se préparer lorsqu'elle entendit Groch suivit de William les appeler. La mini-noiraude leva les yeux au ciel et poussa un soupire d'agacement.


Ça va, un minute on est pas à la pièce non plus ! De toute façon Emma est prête mais elle ne veut pas sortir de sa chambre !

Maman et Audrick n'avaient pas réussi à raisonner la plus têtue des têtes de mule de la famille, peut-être qu'elle y arriverait en utilisant un argument de poids ! Le mari qu'Emma se cherchait depuis quelques jours, nouvelle lubie qui l'avait prise en taverne peu avant. Voilà qui était fait et voilà la cadette après Maëlya qui se décide. On y est presque en fait. Reste plus que leur mère qui termine de se préparer et ils pourront y aller à ce mariage.

En attendant elle n'a qu'à patienter bien tranquillement tout en regardant par la fenêtre.

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Saphyra
Le parvis de l'église devint noir de monde, Saphyra se sentait de plus en plus mal à l'aise, ne reconnaissant personne.
Elle n'avait même pas un bras auquel elle pouvait se tenir, la tête lui tournait un peu, première fois qu'une telle chose lui arrivait.
Etre quelque part sans lui.

Elle avait hâte que le couple arrive et entre dans l'immense cathédrale, au moins elle pourrait peut être s'asseoir sur un banc.

La bretonne écouta les personnes autour d'elle, admira les gens d'armes qui avaient revêtu leurs plus beaux apparats, le temps était frais mais le soleil était lui aussi au rendez-vous pour illuminer ce moment si important.
Aleen
Ho... oui, oui. J'ai .... euh.... vous .... se sont ces boutons mon coeur. Vous voulez bien m'aider s'il vous plait ?

Elle éclata de rire,

Mais mon coeur vous avez boutonné votre habit de travers rha lala ces hommes !

elle lui donna une petite tape sur la main

Mais voulez-vous me laisser faire !

tout en reboutonnant son habit elle pensait à son escapade nocturne, pourvu que Lily n'oublie rien !

Et bien voila mon amour, tout est parfait........ seulement..... si j'étais vous........je passerai mes braies....... car il serait du plus mauvais effet que vous franchissiez les portes de la cathédrale en pareille tenue.

tout en riant elle l'embrassa légèrement, sorti rapidement de la pièce en lui lançant

Je vous attends en bas, dépêchez vous nous allons être en retard
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Deliriuma
Il haussa les épaules en plissant la lèvre, mimant la fausse vexation. Il savait qu'il n'était pas très doué, mais se savait rassuré qu'elle soit là pour lui.

Voui, je vous laisse faire !!

Il regardait sa longue robe sous toutes les coutures et pendant qu'elle ajustait sa chemise en remettant chaque bouton à sa place, il posa sa main sur son étoffe.

En tout cas, vous féliciterez votre tailleur, il a fait un travail remarquable. Cette robe vous sied à ravir.

A sa remarque, il baissa le regard jusqu'à ses jambes puis le posa immédiatement sur les braies qui attendaient sagement sur le lit.

Elle sortit de la pièce, lui, se jeta sur le lit pour terminer de s'habiller. Des braies étaient tout de même plus faciles à enfiler qu'une chemise aux multiples boutons.

Après avoir ajuster le tout, lissé les plis et s'être observé dans la psyché pour s'assurer qu'aucun détail ne vienne tâcher l'ensemble de ce qu'il voyait, il sortit de la chambre pour rejoindre sa compagne.


Et voila !! Qu'en dites vous ?

Petit mouvement dans les cheveux pour replacer les mèches folles et hop, ils étaient prêts à partir. A un détail près.....

Il prit une des plus belles roses du bouquet posé sur la table et la fixa soigneusement au décolleté d'Aleen.


Vous êtes merveilleusement belle mon coeur. Je crois que nous pouvons y aller.
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Alinoe_de_chenot
La petite duchesse était assise dans son jardin quand on vint lui porter l'invitation pour le mariage de Leyah et Vonafred. Elle sourit, la jeune fille adorait les mariages quoique elle n'était même pas fiancée. Son visage s'assombrit en repensant à ses propres fiançailles rompus à cause de cet accident. Elle relut la carte et une phrase lui emmena le sourire, chassant ses idées noires.
La jeune fille appela sa grosse gouvernante, Fluette et lui dit


- Fluette, je pars en Voyage, en Périgord. Faites faire mes bagages et surtout mettez mes toilettes de cérémonie, je vais à un mariage comtal.

La gouvernante eut un haut-le-corps

- Mais damoiselle ! Vous n'y pensez pas ! Vous n'êtes pas tout à fait guérie de votre accident ! Vous ne pouvez pas voyager aussi loin.

Alinoë grinça des dents

- Je boite encore un peu et rien ne dit que je ne boiterais pas le restant de mes jours. Je ne vais pas rester cloîtrée tout le reste de mon existence ! Je vais à un mariage ! Pas à des joutes !

Fluette tint bon.

- Possible mais vous n'êtes pas encore assez forte et puis votre père n'approuverait pas !

Alinoë ne répondit pas et s'enferma dans un mutisme boudeur. La gouvernante n'entendant plus rien, repartit à ses taches, contente quoique surprise. La damoiselle n'était pas du genre à rendre les armes aussi facilement.

De fait, Alinoë fait venir sa femme de chambre et lui demanda de quoi écrire.


Citation:
De Alinoë, Duchesse de Luserne, Vicomtesse de Thonon, Dame de saint-Julien en Genevois
A Messire Yrvis

Messire,

J'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé. Mon père vous a donné pour mission de vous occupez de moi. Tache dont vous vous acquittez avec zèle.
J'ai pour l'heure, réellement besoin de vous. Je dois me rendre en Perigord dans les plus brefs délais. J'espère comptez sur vous pour m'accompagner.
Sachez que si vous refusez, je partirais quand même mais je ne veux pas vous faire manquer à votre parole.
Si vous acceptez, venez demain me chercher vers huit heures du matin, sinon, je vous dis à bientot

Alinoë de Chenot


Elle y apposa son scel et dit à sa femme de chambre de porter la missive et de préparer ses bagages.
Fluette fut mécontente mais du se plier aux ordres de sa maîtresse.

Quelques jours plus tard, elle arrivait en Périgord accompagné du Sieur Yrvis.

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Douchka
Les cloches sonnaient pas loin de l'endroit où ils avaient pris leur repas.
Ils avaient toujours tout un tas de choses à se raconter et n'avaient pas vu passer l'heure.

Anakin était arrivé juste à point pour partager avec eux ce moment de pause et de convivialité et de fil en aiguille le temps avait passé comme si ils étaient enfin un peu en vacances.

Hum, les garçons ça carillonne fort, ce serait pas déjà l'heure?

Elle se regarda crottée par la route, visa un bosquet pas loin, pris sa besace où une robe l'attendait, et fila se cacher pour se changer.

Elle parlait fort de sa cachette aux deux compères.


Hey décrottez vous, on va être en retard et pas présentables !

Je suis sure qu'il doit y avoir plein de monde en plus


Elle se hâtait mais n'oubliait pas d'envoyer quelques branches dans leur direction, en riant.
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Jazon
Parvis de la cathédrale de Périgueux

Le coursier avait eu bien du mal à remplir sa mission cette fois : Remettre une invitation à son maitre et son épouse.
Celui-çi ne tenait pas en place. "Pour ne pas changer" se disait le messager.
Du Bourbonnais-Auvergne, il avait du descendre sur Limoges puis remonter, pas tranquille du tout malgré la trêve, par le Berry.
Il avait finalement retrouver ses traces en Touraine, dans une petite auberge à Tours.

Mathurin avait vu son maitre sourire après qu'il ait lu la missive. Puis ces quelques mots :
le sept du premier mois ? Nous y serons !

Et c'est par une belle journée, fraiche mais ensoleillé qu'une calèche tenta d'approcher de la cathédrale. Elle n'était pas la seule à se frayer un chemin parmi la foule qui venait s'amasser sur le parvis.
Un mariage comtal, c'était un évênement qui n'avait pas lieu tous les quatre matins.

L'équipage était arrêté depuis un moment quand Jazon passa la tête par le portillon.

Jehan ! Nous allons descendre ici et continuerons à pied.
Il ouvrit la porte et descendit puis tendit sa main à l'intérieur. L'instant d'après, son épouse Gypsie, le rejoignait à l'extérieur.
Doux baiser habituel entre les époux.

Puis Jazon replaçant sa cape sur ses épaules leva la tête vers le cocher.

Dès que tu auras confié les chevaux à quelque gamin, tu nous rejoins avec Lucie là-bas.

Une tête féminine passa par la porte.
Dépêche toi Jehan ! Je veux pas rater l'arrivée de la mariée moooiiii !

Jazon se tourna vers Gypsie, la regarda la gratifiant d'un sourire.
Nous y allons ma douce ?
Suis moi de près !


Puis maintenant son épée de la main droite, il se plaça devant elle.
Fendant la foule d'un pas ample mais claudiquant, seule séquelle visible de la guerre en cours, il se fraya un chemin en scandant :
PLACE ! FAITES PLACE !

Le couple parvint sans trop de mal sur le parvis.
Yrvis
Yrvis à son retour chez lui trouva la missive et la lu, décidément, il fallait toujours qu'elle n'en fasse qu'à sa tête. Heureusement qu'il avait les épaules larges pour s'occuper d'elle et qu'il ne tenait pas compte de toutes ses remarques alors qu'il l'empêchait de commettre n'importe quelle bêtise, voulant brûler les étapes de sa rééducation.

Plusieurs fois il s'en était voulu d'avoir dit oui à Laclemanus en promettant de s'occuper de sa fille durant son absence, c'est qu'elle a une tronche de lard comme on dit et de ce côté la, on ne pouvait mettre en doute qu'elle était sa fille.
Elle avec son côté boudeuse, pouvait parfois rester de très long moment sans dire un mot, rechignant à faire le moindre effort lorsqu'il lui demandait d'aller se promener pour refaire sa musculature. Lui au contraire était volubile, ne pouvant rester plus de cinq minutes sans dire un mot, il voyait bien que cela exaspérait Alinoë quand elle boudait et il s'en amusait, parlant exprès sans discontinuer.

Elle avait de la chance qu'il l'aimait beaucoup....Et qu'il craignait la réaction du père, sinon il l'aurait bien des fois rembarrée pour ne pas revenir s'occuper d'elle.

Il relu encore une fois cette lettre, pour qui elle se prenait et pour qui elle le prenait également, faudrait pas qu'elle croie qu'il est son laquais, il l'était un ami de la famille et son ami par la même occasion. Il savait qui elle était, elle n'avait besoin de ses titres en en-tête pour lui écrire...Elle voulait des titre dans les courriers, il allait lui en donner.
Il prit donc du papier et lui répondit.


Citation:
De Yrvis, Grand Garde malade de chez Alinoë, Suprême Promeneur de sa Grâce, Grand Parolier des moments de silence
A Demoiselle Alinoë

Demoiselle,

Je suis effectivement en excellente santé malgré les tourments dont vous me faites souffrir et je vais continuer à tenir ma parole envers votre père en vous accompagnant en Périgord.
Il ne faut pas croire que je vais vous laisser faire n'importe quoi si loin de la Savoie et de moi-même, donc je serais là demain à huit heure pour vous accompagner et ne pas vous lâcher d'un fil.

A demain

Yrvis


En guise de sceau, il mit l'empreinte de son pouce avant d'aller porter la missive et de la donner à Fluette en main propre.

Le lendemain il était prêt à l'heure et fit le voyage avec Alinoë jusqu'à destination.
Kahhlan
La Trêve aura eu du bon finalement, une échappatoire à la vie qu'elle menait depuis des mois et des mois, à savoir vie de nomade de camps en camps, et si elle s'était accoutumée à la rudesse parfois accrue des champs de bataille, à la rudesse d'une vivre dans une promiscuité pour le moins hétéroclite, l'idée d'un nouveau voyage lui changerait certainement les idées ..

Elle avait pu apprécier d'escorter son Cap presque « père »en Paris lors de l’intronisation pour le Roi d’Arme et, lorsqu'il lui avait demandé de l'accompagner en Périgord pour le mariage de son frère , donc presque « oncle » et de surcroit son Comte puisque Périgourdine oh combien de coeur , comté qu’elle chérissait malgré son éloignement qui lui pesait parfois, elle n’avait pas hésité un seul instant, plutôt deux fois qu’une !!!
Pouvoir croiser et peut être parler à d’anciennes connaissances, retrouver Henry son vice chancelier qui tenait plus en ces instants la place de chancelier tant elle avait été accaparée et sérieusement stressée par les impondérables de son quotidien …


Au matin, franchissant les dernières lieues qui la séparait de Périgueux, elle humait l’air pour s’en imprégner … dieu que cette terre était belle et comme elle lui avait manqué et comme il était bon de la respirer à nouveau … et c’est soudain son village qu’elle revoyait … ses proches amis là-bas, du plus bourrus au plus tendre … ses obligations ne lui permettraient pas de se rendre jusqu’en Castillon, alors du fond du cœur elle espérait que certains Castillonais assisteraient également à cet événement.

Courte halte à l’Hôtel des Voyageurs, sourire en coin reconnaissant l’édifice et une douce pensée pour Gadzelle … Une chambre, un encas et un bain !!!
Puis, revêtue d’une robe d’un taffetas nuit bleuté au sage décolleté, chevelure emprisonnée sous une résille, un savant et désordonné chignon dans lequel s’accrochaient aériennes des perles de fleurs, les mains gantées de soie, elle s’enroulait dans une longue cape de velours assortie à sa houppelande et au capuchon bordé de fourrure pour retrouver le Capitan et son amie Ptit.
Si cette dernière avait sélectionné une tenue pour enfourcher sa monture, elle pas question d’arriver autrement qu’en amazone sur la sienne.


Devant la Cathédrale


La petite équipée arrivait enfin à destination, et là à peine pied à terre que le capitan jouait du tambourin sur la tête d’un garde en faction …
Erf ….. voilà qui commence bien pour se faire discret … mais un Namay discret en même temps ça n’existait pas … tout son opposé, surement pour cela aussi qu’ils s’entendaient bien tout deux.
Ne pas oublier non plus de lui glisser plus tard qu’il devrait offrir à son frère et future épousée, tous les vœux de bonheur de la part de leur suzerain commun …

Ptit lui proposait alors son bras qu’elle acceptait avec plaisir … une dame arrivait pour saluer le Cap, suivit de près par ce qui semblait un chef des armées, fouillant sa mémoire, elle reconnut Tadek, capitaine émérite en Périgord Angoumois.
Le ton était plus à l’ordre qu’au conseil lorsqu’il s’adressait à son Cap, qu’elle en fronçait le sourcil ennuyée à défaut d’être inquiète pour ce dernier.
La dame de façon diplomate, s’occupait de Tadek, et elle pour le coup tapotait la main de son amie Ptit tout en lui murmurant …


Je crois que nan, nous allons devoir nous passer des présentations et attendre bien sagement qu’on daigne nous faire entrer. Si cela devait trop tarder hein … il nous restera toujours cette façon bien particulière de jouer des coudes et de pénétrer l’endroit.

Le tout accompagné d’un clin d’œil complice …
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Ptitmec13
L'épée de Tadek qui se baisse donc une main qui en fait de même dans son dos tout en restant à proximité de l'objet, toujours dissimulée sous sa cape.
Sourire rapide au murmure de Kah pendant qu'elle semble essayer de la calmer ou que sais-je encore, clin d’œil qui répond aussi à leurs complicité. Mais son regard restait attentif. Le Carmin n'avait pas encore fait partager sa réaction à cet acte. Non ce n'était pas fini.. elle en était sure.

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Lieutenant Chef de Prévosté du Béarn - Triviale Poursuivante de Minerve
Lily59
Le temps s'écoulait à une vitesse surprenante. Ils étaient loin d'être en retard en fait, mais elle ne pouvait s'empécher de stresser à mort. Le cadeau bien serré contre elle, tout enveloppé, alors que Flax tenait la petite. Cette dernière avait récemment trouvé qu'avec ses deux mains, on pouvait faire quelque chose de très sympa. Tirer sur la barbichette, de celui qui endossé le rôle du père à merveille, était devenu jeu très attrayant et à la voir rire, elle ne s'en lassait vraiment pas.

A voir le monde présent autour de la Cathédrale, Lily saisit doucement la main de Flax. Elle n'imagine même pas l'état dans lequel elle serait le jour de son mariage. Un stress total, une gueule de bois sûrement, car elle aurait bu la veille pour enlever ce stress. Mais on y était pas...

Le clocher carillonnait sans fin. Elle leva la tête, admirant la splendeur de la cathédrale.
Une foule incroayble était sur place, du beau monde pour la plupart, le gratin... Des visages familiers, des sourires qui s'échangent.
Elle cherchait Aleen du regard, se demandant où cette dernière avait pu passer. Etait-elle déjà arrivée...? Fallait encore s'organiser...
Un regard à son cher et tendre et de lui dire


Si tu vois Aleen surtout tu me préviens ! Une ... affaire importante.... toussote à régler.

Serrant toujours le cadeau bien contre elle.
Le premier malheureux qui oserait, ne serait-ce que s'approcher de ça, succomberait à une mort certaine. Bon fallait aussi relativiser, car vu le monde ici, beaucoup était proche. Le regard déterminé, elle entrelaça ses doigts sur ceux de Flax en guettant la foule. A ce moment précis, elle aurait aimé que son mini Bleizh soit là. Lui avec ses idées de barges aurait sans doute fait un truc de dingue et elle, amusée, l'aurait suivi, prétextant encore une fois qu'elle surveillait l'enfant. Des coups de folie, ça avait du bon des fois. Et même si elle savait que ce qu'elle tenait bien serré contre sa poitrine était le résultat d'une "nuit de folie", elle regarda son compagnon, avec un brun de malice, comme avant une bêtise...

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Renlie
Une fois rassasié, Renlie regagna ses appartements, sans avoir croisé âme qui vive, juste quelques courants d'air dans ce château. Tiré à quatres épingles, il sortit de la cachette située derrière le guéridon, le cadeau de mariage de la mariée, soigneusement emballé dans un carton.

Le carrosse filait à vive allure, la silhouette de Périgueux se dessinait à l'horizon. La cour principale du château fit son apparition, dans un brouhaha de roues et de sabots sur les pavés. Le carrosse stationné devant l'entrée principale, il avala quatre à quatre les marches qui le séparaient de l'entrée, où les gardes lui ouvrirent les lourdes portes.

Direction les appartements comtaux... Non sans appréhension, puisqu'il s'agissait d'une première pour lui. C'était décidément sa semaine des premières, après son premier anoblissement en tant que témoin héraldique...

Dernier couloir enfilé, planté devant la porte, la main vaillante...


Toc Toc Toc... Leyah, t'es prête? Je suis garé en double file!
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Sherynne
Elle s'éveilla fort tard d'une nuit peuplée de cauchemars imbéciles, entrecoupée de réveils en sursauts à des pitreries de gamine, le défouloir sur oreiller. L'oeil à moitié ouvert sur le rayon de lumière entrant dans la pièce par une béance dans les rideaux, elle ronchonna puis s'extirpa non sans mal de l'enchevêtrement de couvertures et de plaids. Sherynne enfila un vêtement chaud et se dirigea vers la fenêtre.

Périgueux.. Dieu qu'elle détestait cette ville. Ses émeraudes balayèrent le parvis juste en contrebas de l'auberge et elle écarquilla les yeux. Diantre, mais elle allait être en retard !! Elle resta néanmoins là quelques instants, à scruter les visages et les tenues des invités, essayant d'en reconnaitre un. Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux emmêlés, puis appela la tavernière pour un bain chaud.

Quelques longues minutes plus tard, elle se ramollissait dans une eau tiède aux senteurs de jasmin, grignotant un morceau de brioche nappée de miel. Puis elle en sortit, se sécha vigoureusement d'un linge propre et enfila sa plus jolie robe, d'un velours bleu clair irisé. Puis elle se coiffa, chaussa de jolies chaussures achetées pour l'occasion et sortit de la chambre attrapant au passage un manteau qu'elle passa tout en descendant l'escalier.

Le froid la saisit dès qu'elle mit un pied dehors. Frissonnante, elle trottina traversant la place, puis ralentit l'allure avant de grimper les marches. Un mariage.. Et pas n'importe lequel.. Se demandant si elle serait la seule militaire à assister au grand évênement, elle poussa la lourde porte qui se mit à grincer.. Sherynne se mordit la lèvre, eut un sourire d'excuse puis s'avança vers les premiers bancs. Etait-elle la seule à être venue sans chevalier servant ? ..
Juliette.mansart
La jeune brunette qui ne se passionnait guère particulièrement pour ce type d'événement, surtout ceux de cette envergure, crut néanmions de bon goût de se présenter au mariage auquel elle avait été conviée. Aussi se présenta-t-elle à bonne proximité du parvis, alors que la rouquine tornade semblait se laisser encore un peu désirer par les convives impatients.

Sa perspicacité innée sans doute, lui avait laissé présager de la foule impressionnante qu'elle allait y trouver, mais malgré tout, une fois sur place, force lui était d'admettre qu'elle en avait néanmoins sous-estimé l'ampleur!

Corne de bouc! Voilà qui est presque dément!

Les yeux tout ronds d'étonnement, elle regardait de sous sa capuche, la masse impressionnante de gens qui s'agglutinait déjà sur le parvis et tout autour; la plupart lui étant totalement étrangers d'ailleurs. Elle laissa échapper un léger soupir, tentant de s'encourager en se disant que le mariage de deux êtres aussi colorés que les mariés, ne pouvait tout de même pas s'avérer si barbant!

Lui suffisait simplement de passer incognito d'ici l'arrivée de Leyah, histoire de ne pas avoir à se coltiner les courbettes courtoises et discussions mondaines la plupart du temps forts assomantes et qui sont généralement incontournables dans ce genre d'événément. Si elle y parvenait, tout irait à merveille puisqu'une fois à l'intérieur, le spectacle serait très certainement divin!

Elle se faufila discrètement à travers la foule, dissimulée sous sa cape et sa capuche, regard plongé fixement vers le sol de terre battue, puis acheva sa fuite improvisée en longeant le mur arrière pour revenir ensuite vers l'avant, mais du côté moins fréquenté de la cathédrale ; jusqu'à avoir une vue satifaisante pour l'éventuelle arrivée de la mariée. Oui elle détestait les foules, mais aimait néanmoins s'émerveiller à la vue de ravissantes et oppulentes vêtures... une femme reste une femme, on se refait pas, non mais!

Aelyia
Le carrosse s’arrête devant l’immense cathédrale pour laisser descendre une jeune femme heureuse d’assister à l’évènement qui va se dérouler aujourd’hui devant ses yeux.

La vie tourne…. Elle se souvient, avec émotion, de cérémonies liées à un passé maintenant bien lointain et qu’elle avait elle-même organisé… la vie est souvent dure, injuste mais la vie tourne si vite, si fort qu’elle permet d’autres histoires, d’autres espérances comme des renaissances après bien des drames.

Elle saute lourdement sur le parvis…enroulée dans une cape qui masque sa silhouette.
Elle n’a pas beaucoup perdue de la sauvagerie qui la caractérise depuis son départ de Bretagne. Elle fuit souvent le monde la blondinette… sauf par amitié…. Sauf par amour… sauf pour l’essentiel.

Ce qu’elle cache sous sa cape… peu de personnes encore en connaissent l’existence. Quand on a décidé d’affronter le monde avec sa propre morale et ses propres valeurs on va jusqu’au bout même si l’on choque, même si l’on blesse un peu sans le vouloir. Croisera t elle son père ? Acceptera t’il ce qui est pour elle une évidence.

Cette célébration sera t’il l’occasion de renouer des contacts avec des amis perdus de vue ?

Elle est un peu lasse et pourtant, à coté de l’homme qui partage sa vie, elle sourit.
Il est encore moins à l’aise qu’elle, lui, le pirate arrogant et drôle qui le plus souvent évite le grand monde et ceux qui portent titre.
Mais sa prestance, sa haute taille et le charme indéniable qui se dégage de ce visage buriné à l’épaisse crinière blonde font retourner plus d’une silhouette féminine. Lyly s’en amuse… elle se contente de serrer un peu plus fort son bras…

Derrière eux suit Babette… la fidèle, la précieuse… qui lui lance des regards inquiets quand elle se retourne pour admirer la foule nombreuse qui se presse au mariage de sa tante.


Ne t’inquiète pas Babette… tout va bien…. Tsss tu tournes à la mère poule toi. C’est pas une maladie je te rappelle.
Je te promets de ne pas danser tout à l’heure.
Et pour le moment je pense me souvenir que dans une église il y a plein de bancs.


Un éclat de rire et elle entraîne Rahan vers les places réservées à la famille sous le carillon des cloches de la cathédrale qui se déchaîne pour annoncer à la ville les noces joyeuses de leur Comte.

L’heure a sonnée… c’est un jour de fête !

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