Izea
Tournoyons pour l'honneur !
La lice se préparait à accueillir le grand tournoi réservé à la noblesse bretonne. Les courriers avaient été envoyés quelques jours auparavant informant toutes les personnes détenant un titre nobiliaire qu’ils pourraient se présenter dès ce jour au héraut chargé du bon déroulement des festivités pour s’inscrire et conquérir. Autour de cette vaste esplanade qu’était la lice, certains avaient répondu à l’appel très tôt et déjà élevaient leurs riches tentes ou leurs pavillons. Leur lance était plantée à l’entrée et on pouvait voir au sommet de celle-ci suspendu le bouclier avec les armoiries du jouteur.
Le soleil s’étant levé depuis plusieurs heures, la jeune femme recouvrit ses épaules d’un long manteau de fourrure. L’hiver n’était pas terminé même si la neige avait cessé de tomber. La porte-parole se devait d’être présente du début à la fin et même si ce n’était pas une obligation ce tournoi l’excitait, jamais elle n’avait eu l’occasion de voir ce genre de spectacle.
A peine une heure plus tard, la Sulfureuse Brestoise arrivait donc sur les lieux. Ses pas frôlèrent le sol terreux, il était sec. Tant mieux. Tout en marchant, son regard allait de droite à gauche tout semblait tout du moins pour le moment se présenter à merveille : la tribune réservée aux hauts représentants de Bretagne c’est-à-dire le Grand Duc et la Duchesse était prête, les autres tribunes réservées elles aux spectateurs terminaient d’être montés.
Puis une voix s’éleva dans les airs, pas la sienne, mais celle du crieur annonçant le commencement des jeux :
«Oyez, oyez,
Les inscriptions sont dès à présent ouvertes.
Rappelons que peuvent se présenter à ce tournoi, toute personne détenant un titre nobiliaire recensé auprès de la hérauderie bretonne, les représentants de la noblesse (est particulièrement visée par cette clause, les dames qui ne souhaiteront pas concourir à la joute et qui y enverront un représentant portant leur couleur) ainsi que les héritiers de la noblesse.
Pour qu’une inscription soit validée, les jouteurs devront s’annoncer aux jugeurs diseurs de l’évènement et transmettre leurs armes emblasonnées ainsi que leurs références [caractéristiques]. Les jouteurs ayant le plaisir de concourir sous les couleurs d’une Dame sont invités à le signaler lors de leur inscription. Le Héraut devra vérifier l'authenticité des armoiries : si elles sont bretonnes, légales ou non. Si vice il y a, le tournoyeur ne peut se présenter.»
Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle rejoignit les jugeurs diseurs qui déjà commençaient à noter le nom et les références des premiers participants.
Sans nul doute, ce tournoi serait l’occasion pour les nobles de montrer leur valeur et leur talent aux yeux du peuple breton et pour le meilleur combattant, de s’enrichir, en touchant la bourse de récompense.
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La lice se préparait à accueillir le grand tournoi réservé à la noblesse bretonne. Les courriers avaient été envoyés quelques jours auparavant informant toutes les personnes détenant un titre nobiliaire qu’ils pourraient se présenter dès ce jour au héraut chargé du bon déroulement des festivités pour s’inscrire et conquérir. Autour de cette vaste esplanade qu’était la lice, certains avaient répondu à l’appel très tôt et déjà élevaient leurs riches tentes ou leurs pavillons. Leur lance était plantée à l’entrée et on pouvait voir au sommet de celle-ci suspendu le bouclier avec les armoiries du jouteur.
Le soleil s’étant levé depuis plusieurs heures, la jeune femme recouvrit ses épaules d’un long manteau de fourrure. L’hiver n’était pas terminé même si la neige avait cessé de tomber. La porte-parole se devait d’être présente du début à la fin et même si ce n’était pas une obligation ce tournoi l’excitait, jamais elle n’avait eu l’occasion de voir ce genre de spectacle.
A peine une heure plus tard, la Sulfureuse Brestoise arrivait donc sur les lieux. Ses pas frôlèrent le sol terreux, il était sec. Tant mieux. Tout en marchant, son regard allait de droite à gauche tout semblait tout du moins pour le moment se présenter à merveille : la tribune réservée aux hauts représentants de Bretagne c’est-à-dire le Grand Duc et la Duchesse était prête, les autres tribunes réservées elles aux spectateurs terminaient d’être montés.
Puis une voix s’éleva dans les airs, pas la sienne, mais celle du crieur annonçant le commencement des jeux :
«Oyez, oyez,
Les inscriptions sont dès à présent ouvertes.
Rappelons que peuvent se présenter à ce tournoi, toute personne détenant un titre nobiliaire recensé auprès de la hérauderie bretonne, les représentants de la noblesse (est particulièrement visée par cette clause, les dames qui ne souhaiteront pas concourir à la joute et qui y enverront un représentant portant leur couleur) ainsi que les héritiers de la noblesse.
Pour qu’une inscription soit validée, les jouteurs devront s’annoncer aux jugeurs diseurs de l’évènement et transmettre leurs armes emblasonnées ainsi que leurs références [caractéristiques]. Les jouteurs ayant le plaisir de concourir sous les couleurs d’une Dame sont invités à le signaler lors de leur inscription. Le Héraut devra vérifier l'authenticité des armoiries : si elles sont bretonnes, légales ou non. Si vice il y a, le tournoyeur ne peut se présenter.»
Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle rejoignit les jugeurs diseurs qui déjà commençaient à noter le nom et les références des premiers participants.
Sans nul doute, ce tournoi serait l’occasion pour les nobles de montrer leur valeur et leur talent aux yeux du peuple breton et pour le meilleur combattant, de s’enrichir, en touchant la bourse de récompense.
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