[Rp] Sur la lice, venez assister au Tournoi !

Bordel ! J’avais dit que le tournoi s’achevait sur cette jolie note !

La foule acclamait le vainqueur couvert d’or, rayonnant comme un dieu et fier comme un coq. Lui faisant face, la Sulfureuse laissa un sourire empli d’amusement se dessiner à la commissure de ses lèvres. Elle aussi aimerait bien avoir son nom ainsi scandé par la foule, acclamé par le peuple breton. Quelle fierté ! L’expérience devait être jouissive ! Un frisson lui parcourut le dos en enviant le Sénéchal. Ses yeux azurs se posèrent sur chaque gradin et son sourire redoubla alors.

Et puis, suivant les règles mises en place avant le début du tournoi, la Blonde termina de récompenser Niark de Raspoutine en lui demandant le nom de la Dame qui lui délivrerait un baiser.
Ce nom ne devait pas être une surprise ni pour elle ni pour les autres. Depuis le début du tournoi, les commérages allaient bon train. La plupart des personnes présentes avait surpris la relation entre la Duchesse de Cholet et son Sénéchal que ce soit dans la plaine ou sur la lice. Entre petits cadeaux, gestes tendres, et joues empourprées, le doute n’était que guère possible.

Mais, parce qu’il y a toujours un « mais » dans toutes les histoires, le Sénéchal décida de tromper les prévisions et de jouer carte sur table. Son annonce provoqua des murmures de « ohhhhhhhh » et de « ahhhhhhhh » parmi le public. Les petites pucelles en quête de leur prince charmant affichèrent des mines déçues. Encore un homme qui n’était pas follement romantique !

Une brise glaciale traversa à cet instant la lice.

La Blonde fronça le nez en croisant son regard de défi, mimique coutumière quand quelque chose la dérangeait. Elle plongea son regard dans le sien et le détailla discrètement de haut en bas. Il sentait l’orgueil et la fierté. Elle connaissait bien ce genre d’être humain. Sans aucun doute, Niark de Raspoutine aimait dévier les lois de l’apesanteur, blesser pour s’amuser, savourer des petits instants d’interdit. A se demander s’il restait des personnes encore saines de cœur et d’esprit en Bretagne !

Adepte, elle aussi, de ce genre de pratiques néfastes, la réponse à sa provocation était déjà moralement formulée. Les règles sont les règles et que dirait le peuple si elle ne les respectait pas ?
La fille de Feue l’Enfoiré relèverait donc le défi qui lui proposait quiet à être une fois de plus blâmer par la Bretagne pour avoir peut être brisé un autre couple, ce qu’elle n’espérait tout de même pas. Jamais elle n’avait reculé devant un jeu dangereux, aujourd’hui ne ferait pas exception à la règle.

La Brestoise fit quelques pas vers le Sénéchal pour être à sa hauteur. Par-dessus l’épaule du Rat, la jeune femme croisa le regard de la Duchesse de Cholet et un deuxième frisson s’empara de son corps. Chimera de Dénéré Malines était une femme pour qui elle éprouvait énormément de respect pour son dévouement et sa maturité d’esprit. De loin, elle l’avait toujours admiré. Et aujourd’hui, elle allait devoir se mettre une autre femme à dos et pas n’importe laquelle.
Il était pourtant encore temps de renoncer...

La tête se tourna et ses yeux azurs se posèrent dans ceux du grand vainqueur.

« Dans une seconde vous aurez brisé le rêve de votre Aimée. »

Sans plus attendre pour ne pas rendre cette scène plus pénible pour la Duchesse, la jeune femme déposa avec douceur et délicatesse ses lèvres pulpeuses sur celle plus dures du Sénéchal.
Le mal était fait !
Avant de se détacher entièrement de lui, elle lui murmura à l’oreille :

"Payez maintenant les conséquences de votre décision. Briser le cœur d’une femme qui vous aime est la pire erreur que vous pouviez commettre. Mes félicitations tout de même pour votre victoire ! "

En se reculant, elle ne put s’empêcher d’esquisser un large sourire empli de malice. Elle était ravie que le jeu soit tourné. Combien de mois lui faudra-t-il pour qu’elle lui accorde à nouveau la parole ? Combien de nuits allait-il passer à regretter cet acte excitant mais pourtant si éphémère ? Combien de temps regretterait-il son bonheur passé ? Intérieurement, elle espérait que la guérison serait lente et douloureuse. Publiquement, elle avait du bafouer à nouveau son honneur et certainement s’attirer les foudres et la jalousie de la Duchesse de Cholet.

L’ancienne Porte Parole se mit alors à hurler en frappant dans ses mains pour applaudir :

ACCLAMEZ NIARK DE RASPOUTINE GRAND VAINQUEUR DE CE TOURNOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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La grande spécialité du ténébreux, arrivé dans l'ombre en toute discrétion. Il est vrai que personne ne l'avait remarqué cependant lui, avait déjà remarqué sa blonde, dans son rôle d'organisatrice, de commentatrice, dans son rôle tout simplement ...

à peine arriver qu'il vit aussi le gagnant, pas besoin de voir quoique se soit du moins, puisque les commentaires dans la foule faisait rage. Zigzaguer entre les spectateurs avant de trouver un endroit ou s'installer. De préférence loin du boucan. Alors qu'il avait le dos tourné, le morveux entendit quelque chose qui ne lui plut guère, sans plus attendre il se retourna et vit l'homme regarder SON Izea pour qu'ELLE lui donne un baiser ...
Reflexe, poing qui se serre, l'autre main sur la dague ... Garde ton sang froid ...

L'enfoiré se rapprocha écartant quelques hommes au passage, pour bien distinguer le visage du pauvre con qui osais demander ça à sa jolie blonde. Le regard du Brestois toisa l'homme, visage assez simple à retenir, manque plus que le nom de ce type.
Izea accepterait-elle d'embrasser cet homme ou ne le ferait-elle pas?
Petite part de doute venant du morveux, à qui s'en prendrait-il si elle le faisait? La blonde? ou le gagnant?

Pour le moment la question ne se posait pas, il fallait attendre la réaction de l'organisatrice, la réaction de SA blonde ...
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La blondinette perchée sur les pointes encourage Niark. Non pas qu'elle le connaisse plus que ça, mais il se bat bien et donne le spectacle. Melyane applaudit à tout rompre en sautillant quand il est désigné vainqueur.

Le champion s'avance vers la tribune officielle et selon toute vraisemblance se tourne vers une autre que sa douce rouquine pour demander un baiser. Melyane sourit, amusée et se rassied la vue retrécie par deux femmes sur le devant, mais n'en perdant pas une miette tout de même.

Le sourire aux lèvres, elle attend la réponse de la dame et la réaction de la promise.
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La finale venait de se terminer, le grand gagnant était messire Niark de Ratspoutine. Dans la tribune les spectateurs venus nombreux tapaient des pieds et des mains criant le nom du vainqueur.
Les robes de soie froufroutèrent élégamment autour des chevilles féminines portées par un vent joueur et très frais !

Des petites mains déroulèrent le tapis aux couleurs de la bretagne et je m’avançais afin d’annoncer le gagnant et la clôture de ces jeux.

Mesdames et messieurs

Nous avons devant nous le grand vainqueur de ces joutes en l’honneur de Sa Majesté Gomoz de Penthièvre, prince de l’élégance et maître de toutes les luxures.
Je cite le grand gagnant

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet

Applaudissez comme il se doit ce grand vainqueur…

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Il était un temps pour tout.
Un temps pour organiser les moindres détails d’un tournoi.
Un temps pour savourer l’adresse, l’agilité et la bravoure des conquérants.
Un temps pour admirer la fierté des vainqueurs.

Refermant la lourde porte du couvent sans aucun regret, l’ancienne porte-parole inspira profondément l’air de son village. Son regard vaqua de droite à gauche. Fini les regards froids et dures des religieuses lorsque le décolleté était légèrement provocant. Fini les horaires rudes pour la prière et les repas. Fini l’oppression et toutes autres mesures drastiques.
La vie allait pouvoir reprendre son cours en toute sérénité.

Marchant jusqu’à sa demeure, son oreille était à l’affût des dernières nouvelles de Breizh. Ainsi après plus d’une semaine d’élection les douze élus n’avaient pas réussi à trouver un compromis. Etait-ce vraiment étonnant ? Bien que sur l’une de ces listes ducales, la Brestoise n’avait participé que de très loin à cette campagne. Cependant, une question la taraudait bien plus que de savoir qui serait le prochain duc élu car qui qu’il soit il fera un mauvais mandat sans le soutien des autres conseillers.

Nous disions donc que la Sulfureuse Blonde n’avait au fond qu’une hâte : connaitre le grand champion de la lice. Qui du Trégor ou de Cholet avait vaincu ? La récompense avait-elle été donnée ou aurait-elle cet honneur ? Mystère…


Quelques heures plus tard, après avoir retiré sa tenue noire et terriblement simple, la Blonde foulait enfin le sol de la lice. N’ayant malheureusement pas pu assister à la grande finale, elle se rendit auprès des hérauts pour qu’ils lui racontent tous les détails de cette ultime épreuve. La foule était toujours aussi présente scandant le nom du vainqueur. Telle une enfant avec des yeux émerveillés elle eut envie de reprendre les acclamations en chœur. C’était vraiment beau comme scène. Tellement beau et tellement rare...

Elle fut informée que la récompense n’avait pas été délivrée et qu’un discours clôturant ces divertissements n’avait pas eu lieu. Elle se réserva cet honneur et monta sur la tribune officielle pour rejoindre la Vicomtesse qui lui avait rendu une fière chandelle en s’assurant du bon déroulement de la finale.

Avec un large sourire, elle lui souffla à l’oreille : Merci beaucoup Missanges.

Elle regarda ensuite le fier vainqueur qui attendait avec impatience son dû.
S’éclaircissant la voix, la Blonde ne fit pas durer plus longtemps le suspens. Avec un fière sourire, elle dit :

« Pendant ces trois jours, les conquérants de la noblesse bretonne se sont montrés exemplaire dans chacune de ces rudes épreuves.
Les jouteurs ont été admirés par le peuple breton venu nombreux pour l’acclamer. »

Elle fit une brève pause pour ouvrir les bras et désigner la foule dans les tribunes.

« Bravoure, fair-play, adresse et agilité ont rythmé ces joutes.
Et parmi les quatorze participants, un grand champion s’est dégagé par sa technique et son talent.

Nous souhaitons tout d’abord remercié :
Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, dicte chikaka10, Baronne de Malnoë, Chevalier de Plogoneg
Rowenda, Représentant d’Anastriana de Walsh-Montfort, Duchesse du Rohannais
Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé
Bioul de lanngroez, baron de trebeurden
Roxanne de Montfort-Laval Chevalier de Langolen
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor
Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des Forges
Trilo de Kermeur, Beskont Plougonvelen.
Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente
Cassius de Montfort, Représentant de Marie de Montfort, Dame de Buzay
Jacques de Bauer, Représentant de Grand_sage de Kerdraon, Duc d'Ouessan
Meerclaw de Montfort, Chevalier d'An Erge-Vras
Mike Meister, Représentant de Maewenn Montana de Guérande, Comtesse d’Ayssènes, Baronne de Ploermel

Ainsi que les autres personnalités bretonnes qui n’ont pu prendre part aux joutes mais qui nous ont informé de leur absence.

Remercions aussi le peuple breton de s’être montré particulièrement réceptif."

Elle s’arrêta une seconde fois pour laisser à chacun le soin s’il le jugeait bon de s’auto congratuler et descendit les marches de la tribune pour être à hauteur du vainqueur. Elle posa son regard sur lui et laissa un sourire enjoleur se dessiner sur ses lèvres.

"Et félicitons tout particulièrement Niark de Ratspoutine, Représentant et Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet, grand vainqueur de ce tournoi !"

Un héraut s’approcha avec une couronne tressé de rouge et de blanc très simple mais lourde de sens. La fille de Feue l’Enfoiré la prit délicatement dans ses mains et la posa avec tout autant de soin sur la tête du vainqueur quand celui-ci s’agenouilla au sol.

Elle lui tendit également une bourse d’écus d’un montant de 175 écus, don du duché de Bretagne.

"Que cette victoire soit la première d’une longue carrière et que votre talent soit connu et reconnu sur le sol breton.

Comme promis, vous pouvez à présent choisir la Dame qui vous offrira un baiser."

Et c’était ainsi que s’acheva le tournoi célébrant l'anniversaire de l'intronisation de Feue Sa Majesté Gomoz.
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[Tribunes de la Noblesse]

Ne voulant pas perturber la concentration de son Champion entre les deux étapes finales de la joute, elle était restée cramponnée à l'anneau de l'épreuve précédente qu'elle avait féticheusement conservé pour s'empêcher de courir le rejoindre. Pour quoi s'était-elle dit? Bonne chance? Déjà suggéré, et en plus ça porte la pouasse, et comme dire merdre n'était pas conforme à son rang... Des mots d'amour mielleux? Avec une main en vrac et juste avant d'aller découper un autre homme en rondelles? Déplacé! Ainsi, les occupants de la tribune n'avaient pas eu à ronchonner d'une énième expédition en back stage de la rousse trop impliquée.
Piètre ovate elle était, elle avait donc laissé Niark gérer avec Diancecht pour sa main, et s'était perdue le temps de la seconde demi-finale en l'imagination -encore- de mille scénarios, si bien qu'elle avait à peine vu Missanges prendre le relais d'Izea, habile passation.
Héraut, hourrah, airs de déjà vu et encore Beilhal s'illustre à présenter celui qui combat pour Cholet, et que l'autre crieur présente le baron qui sera donc l'ennemi.
Cholet vs Tregor, ce serait donc.
Et ça arrive? Déjà? Trop vite! Mazette!

Bling, blang, blang, bling...
Elle avait maudit ses fichues paupières qui, butées et indisciplinées, avaient refusé de se plier à sa suprême volonté de ne rien voir de tout ceci afin de n'avoir pas à assister à de nouvelles effusion du sang chéri. Mirettes obstinément ouvertes jusqu'à en piquer, elle n'avait du coup et malgré elle pas manqué le moindre coup.
Fort heureusement, l'affaire se concluait par des vivats, pas trop de casse, et un Sénéchal victorieux.
Izéa avait fait un retour lors duquel la foule avait pu saluer les animatrices du tournoi ainsi que les nombreuses casquettes de la Vicomtesse des Forges, qui pouvait aller du heaume à la prise en charge du relais du coordonnateur de l'événement. Co-ordonner. Ouip. C'était très bien ainsi.
La duchesse s'absorbe volontiers dans le brouhaha qui suit. Elle applaudit, ravie, répondant souriante aux félicitations qui émanent d'ici et là, se demandant toujours comment elle a fait pour:

- Ne pas s'évanouir quand la pression s'est subitement envolée.
- Crier sa joie comme son soulagement et foncer sur le sable embrasser son vainqueur.

Remerciant presque la torpeur dans laquelle l'angoisse enthousiaste du combat l'avait plongée, lui évitant l'embarras de cette seconde hypotèse, elle est soudain tirée de ses songes par l'annonce d'Izéa qui clôture le tournoi. Elle applaudit de bonne grâce chaque nom, et sourit quand les teintes harmonieuses viennent couronner le succès du Sénéchal.

« Comme promis, vous pouvez à présent choisir la Dame qui vous offrira un baiser. »

Devinette: Que fait un pavé dans l'estomac d'une duchesse-amante quand on propose à son champion-sénéchal-amant d'embrasser une femme? Pas sa femme ni sa suzeraine ni sa rien du tout, une femme, n'importe laquelle maudite indétermination! Même en reformulant le drâme est similaire, pas Sa dame, La dame... foutre...
Ne pas dire qu'elle n'a pas envisagé ce moment serait mentir, elle y pense depuis ses premiers pas sur la lice -on est prévoyant où on ne l'est pas...
Elle jette sur son champion un regard intéressé, intrigué, plein de doute et de convoitise.
Elle aurait bien couru vers le bord de la tribune, pour s'appuyer sur la balustrade de bois sculpté et se pencher, toutes lippes dehors, pour réclamer/accorder son du. Imaginez l'embarras pour lui comme pour elle, si d'aventure il en convoitait une autre? Bye bye conte de fées, bonjour ridicule!

Il avait gagné ce tournoi.
Et elle y avait pensé.
Elle allait devoir remballer orgueil, envie et fierté féminine pour ne laisser filtrer qu'apparent calme et fierté de suzeraine. Sourire de façade diplomate - ON - quand en son sein elle bouillonne d'appréhension comme la première des jeunes amantes jalouses. Et dire qu'elle avait eu le culot d'envisager un baiser d'elle en public comme une faveur pour lui! Retournement de situation brusque devant le fait accompli et les honneurs aujourd'hui témoignés. Il avait le beau rôle désormais, victorieux et sachant bien qu'ici ou ailleurs ses baisers lui étaient tout acquis et elle n'avait pas le droit de le priver d'une telle joie en s'imposant à lui.
Il a gagné ce tournoi.
Il a gagné.

Pourquoi soudain se surprend-t-elle à souhaiter qu'il en eût été autrement?
Elle en rougit, honteuse de son égoisme, et se force à le regarder, redoutant que son regard vers une autre soit tourné, pour ne pas trop dénoter avec ceux de l'assemblée, qui scrute chaque mouvement du vainqueur pour ne rien perdre de ce moment "people et ragots" de l'actu bretonne.

Ça existe un regard qui souhaite sans demander?
Ca se fait comment, un regard qui autorise tout en réclamant?
Elle en loucherait presque, à essayer de combiner ces antithétiques dispositions...
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La Porte-Parole Izéa avait été appelée par les moines c’est tout naturellement que j’avais répondu présente afin de présenter l’épreuve finale

La grande finale

Deux hommes restaient en compétition et le suspens promettait d’être à la hauteur de ce tournoi qui s’était déroulé dans la bonne humeur et dans le respect de l’individu.

Pour la finale la joute à l’épée se verra concourir

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet

Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente


Que la finale commence pour notre plus grand plaisir…

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[sur la lice]

ftn salua et s'inclina devant ceux et celles qui allaient prendre partie pour l'un ou l'autre des 2 adversaires d'un jour.

pour le Trégor ne démérites pas, se dit-il,
et comme le lui avait dit son Maréchal par respect de l'adversaire ne pas faire de quartier se battre sans haine mais avec fougue.

Le baron salua celui qui lui faisait face,
ce dernier avait retenu l'épée à une main et son écu, ftn se dit que son fléau allait faire beaucoup de mal

au signal les 2 hommes engagèrent le combat, ftn pensa que sa force devait faire la différence et asséna des coups de fléau sur la protection de niark, qui reculait sous les chocs, mais tenait bon.

à son tour Niark faisait réculer ftn en lui faisant tournoyer l'épée aux endroits dangereux, cette dernière toucha l'épaule du baron, la même que cassius avait affaibli

mais ni l'un ni l'autre n'en démordaient

ftn fit tournoyer le fléau dangereusement autour du heaume de Niark, mais ce dernier était vif et à chaque fois l'écus amortissait plus ou moins le choc, il était d'ailleurs cabossé (l'écu^^) à beaucoup d'endroits, mais ni la protection, ni le jouteur ne lachaient.

à chaque choc entendu la foule acclamait les deux combattants

le baron n'avait pas sous-estimé son adversaire, les règles de la guerre sont justement de ne jamais sous-estimer celui qui est en face, mais il ne le connaissait pas comme homme de combat, toutefois on n'arrive pas en finale sans savoir se battre, le doute envahissait le baron, avait il choisi le bonne arme face à quelqu'un d'aussi vif

l'affrontement continuait, chacun rendant coup pour coup à l'autre, chacun voulant être celui qui aurait le dernier mot.

nouvel assaut au fléau en direction du haut de l'épaule, afin d'essayer de faire vacciler Niark, mais non pas encore pour cette fois

le fléau fila en direction du genou de niark cette fois, il fallait arriver à le mettre à terre, l'arme rata son but et frappa le sol à côté du pied, rapide comme l'éclair Niark posa son soleret sur la chaine de l'arme, qui se retrouva pour le coup déséquilibré et posa un genou à terre, voulant se relever il ne put que constater que Niark avait le pointe de son épée au niveau du cou du baron.

Ainsi donc, il ne gagnerait pas ce dernier combat, son adversaire avait eu le dernier mot, par sa vivacité.

Niark savait qu'il avait remporté la victoire, il abaissa son arme et tendit la main à ftn pour qu'il se relève.

Bravo à toi Niark,
très joli combat,
mes félicitations tu es notre champion.

Les deux hommes se dirigèrent vers la tribune.
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Aux cotés de Salomé , Pelotine savoure le spectacle.
Elle n'a jamais aimé se battre mais observer pareilles virilités en action , cela l'intriguait au plus haut point et puis il fallait dire qu'après tout c'était presque divertissant.
Presque puisque si cela l'avait réellement été , la baronne n'aurait pas entendu le chevalier Roxanne l'interpeller.

Ce sera avec grand plaisir que je prendrais ma plume pour te raconter la finalité de ces combats , comme leur déroulement d'ailleurs.
Prends bien soin de toi , et profites de la mer.

Un sourire , puis une hésitation , pour enfin se lancer.

Et oblige Trilo a m'écrire ! qu'il laisse son amie toute seule est inadmissible.
Allez je ne te retiens point davantage , bon voyage a toi Roxanne.

Les joutes reprirent et Ftn gagna face a Gwenael , un regard vers Salomé , qui semblait fière de son fils malgré sa défaite et elle le pouvait.
Même si Pelotine n'appréciait guère le jeune Artignac , elle ne pouvait nier son implication pour la Bretagne.

Le regard de Pelotine suivit Roxanne jusqu'a ce qu'elle disparaisse de son champs de vision , voir le chevalier lui fit penser a nouveau a Cold et sa victoire , il lui avait dédié ... Mais pourquoi ?
Ce genre de questionnement n’intéressait certainement personne , sauf la Pelote !
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[Avant dernier round : le « Pas d’arme »]

Plus les jours passaient et plus l’étau se refermait. Qui terminerait grand gagnant de ce tournoi ? Il n’était plus que quatre conquérants, quatre homme, quatre preux chevalier, à se battre pour leur propre honneur et aussi pour celui ou celle qu’il représentait dans certain cas.

Tous reprirent place, les yeux à l’affut des champions.

La Blonde posa son séant sur le siège qui lui était réservée et déjà un délicieux sourire égayait son visage. Ce tournoi était pour le moment une franche réussite que la suite du spectacle en aille de même. Bien que tout à fait impartiale et non corrompue, la fière fille du disparu d’enfoiré avait toute de même ses favoris. Mais qui ? Elle n’en dira mot ni aujourd’hui, ni demain. L’organisatrice se doit de rester neutre.

En dodelinant de la tête, elle se prépara à sa manière pour observer cette troisième manche. Troisième manche dans laquelle il allait falloir soigner bien plus sa stratégie que dans les autres joutes. Les conquérants devront avoir possession de tous leurs moyens s’ils veulent espérer détacher la victoire. Dans le désordre d'une bataille, le hasard peut servir ; dans la joute, tout se voit, ils se battront seul à seul, c'est un duel. Ils seront toujours prêts à parer la moindre attaque et jamais fatigué ; du moins, ils agiront comme s'il en eût été ainsi.

Les talents en matière d'adresse, d'endurance et de maniement des armes seront nécessaires, bien que, ce sera la force et la puissance des attaques qui domineront.

Comme à son habitude, afin de lancer le début de l’épreuve, le héraut s’avança au milieu de la lice. Il cria les règles et le déroulement de la demi-finale avant de voir entrer les champions sur la lice :

« Oyez, oyez Popl de Breizh toujours plus nombreux à assister à ce tournoi,

Aujourd’hui est venue l’heure de la troisième épreuve. Cette ultime manche appelé le « pas d’arme » désignera les deux grands finalistes. Je vous demande d’acclamer et de faire un tonnerre d’applaudissements pour les quatre jouteurs encore en lice, j’ai nommé :

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet
Impcaesar, Représentant de sa Grâce Lallie Ap Maëlweg, Duchesse de Poudouvre
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor
Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente

Les règles seront les suivantes. Les jouteurs se rencontreront en duel. Ils disposeront d’une épée de même taille chacun. Gagnera le tournoi, celui des deux hommes qui mettra son adversaire au sol ou celui des deux qui demeurera le plus longtemps sur les rangs sans déheaumer. Les coups visant la tête sont formellement interdits. De plus, il est interdit de continuer à frapper si l’adversaire est au sol. Le but est de se divertir et non de s’achever !

Que les meilleurs gagnent pour la fierté de la Bretagne : combattez ! »

A peine avait-il terminé son discours que les pages vinrent vanter leur maitre.
Les champions firent leur entrée et les duels débutèrent laissant la foule en suspens !
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[joute à l'épée ftn contre Gwenael]

bien j'entends Aléjo faire son office de crieur,
laissons le un peu,
je suis sur qu'il va aimer à sa juste mesure cette petite plaisanterie

le baron sort enfin de sa tente et se dirige vers la Lice, devant les tribunes il salut la foule présente, ainsi que Salomé.

Le foulard du Trégor toujours noué autour de son bras, par dessus son armure



il salut son Suzerain qui maintenant est face à lui prêt à jouter

les 2 hommes se jugent, s'observe,t et s'élancent dans le combat



première passe d'Arme Gwenael par un feinte que le baron n'attendait pas voit un avantage partir au bénéfice de son adversaire, ce dernier avait bien dissimulé son estoc

les deux hommes se replace et de nouveau engagent le combat le bruit sourd de la ferraille qui s'entrechoque claque dans l'air BLINGGGG, BLIIIINGGG, l'on peut remarquer des périodes de silence dans la foule, des HAaaaa, HOoooo des applaudissement CLAAAP CLAAAPP, le baron fait lente glisser son pied afin de prendre appuis sur ce dernier ramène ses coudes au niveau de sa hanche et fait un mouvement circulaire qui touche Gwenael, à n'en pas douter le baron vient de remettre les pendules à l'heure, chacun ayant marqué les esprits des juges.

De nouveau l'un et l'autre reprend son souffle et se font face avant de s'élancer, le baron se jette sur son adversaire propulsant toute sa force physique, Gwenael le voyant arriver se protège de son épée, mais le coup de ftn vint briser cette dernière, voilà son Suzerain sans arme et les combattant n'avaient le droit qu'a une épée, le baron arrête et observe, ne sachant que faire

l'un des juge prend alors la parole

nous faisons cesser le combat et déclarons.........vainqueur par désarmement de son adversaire le représentant du Trégor, ha oui ils sont tous les deux de Trégor,.......le baron de Guerlesquin Val. Sainz-Trestain

foule applaudissez les deux comabttant qui ont fait honneur à leur rang de noble de notre Bretagne
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[Allers-retours, ou le yoyo de la tribune]

Dans un sourire, elle ôte sa main de l'épaule de l'intendant-suppléant de Bubry.
Elle n'avait pas perdu une miette de sa diatribe, et avait tenu, au risque de susciter quelques regards courroucés dans la tribune de la noblesse, à quitter le siège tout juste réintégré pour filer à sa rencontre.

« - J'aurais ajouté pourfendeur des corps et des coeurs, mais tu as fait tes choix. »
L'oeil pétille et le salue d'un battement de cils avant de chercher la cible nouvelle qui se tient là non loin d'eux. Le héraut a mérité son repos, quand le champion s'apprête à passer à l'action.
De lui elle s'approche, sa main droite triturant
En l'espace des quelques pas qui la séparent de lui, elle a le temps d'envisager mille scénarios, des victoires les plus grandioses au dépeçage en règle. Imp n'oserait pas... Ses pensées les plus folles s'aventurent même jusqu'à l'anticipation de représailles pourtant à exclure. Connaissance de cause, connaissance de cause... elle sait qu'elle aura tôt fait d'oublier cela quand viendra l'heure de faire face aux conséquences.
Elle n'est pas mauvaise joueuse.
Elle a simplement réalisé qu'elle vient de mettre en jeu une "chose" plus précieuse que l'honneur de sa terre. Oh non, elle ne lui demandera pas de faire machine arrière pour l'amour d'elle et de déclarer forfait pour éviter le moindre bobo. Quelle injure à l'égo ce serait là...
Non, donc... Elle passe donc le temps de quelques pas remords et angoisse en triturant nerveusement le tissus de sa manche.
Il est impossible à manquer, tout paré des couleurs si familières.
Ayant fait le deuil de ce qui aurait pu être et prêtes désormais à faire face à l'inéluctable imminence, les menottes glissent avec douceur dans deux paluches bientôt vecteurs de furie guerrière. La choletaise se hisse sur la pointe des pieds pour poser longuement ses lèvres sur le front de son champion, porteuses de l'écho silencieux d'un passé proche dans lequel ce geste avait scellé le serment par Beilhal tout juste mentionné.

Se retenant à grand peine de chercher cible plus charnue sur laquelle sceller mille autres serments, elle quitte son front à regrets pour pouvoir le regarder:

«- Je vais prier Morrigan... »

Le sourire qui suit dit: Elle, hein, pas le maréchal.
Quand le témoignage du soutien tente de compenser l'aveu d'impuissance...
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[ Duel entre Impcaesar et Niark, Ignition ]

«- Pour lui…
Pour Cholet…
Pour moi… »

Elle doit se douter que c’est pour les deux derniers et non pour le sénéchal que je m’engagerai sur le sable. Je viens d’arriver, et ai par la blonde Nolwenn été mené sur le champ auprès de ma duchesse, a.k.a celle à qui je ne peux rien refuser. Elle me regarde, avec ses grands yeux de biche qui supplient tout en rhétorique, compréhensifs en se sachant coercitifs. Je suis là, et elle sait d’avance que je n’oserai pas le lui refuser.
Pourtant… l’envie de prendre mes jambes à mon cou se fait plus pressante à mesure que la foule, aiguillonnée par l’imminence palpable du combat, s’agite et s’égosille pour réclamer son spectacle.
Elle sait. Elle sait que parce que je suis venu, j’irai.
Suis-je flatté par sa reconnaissance d’un quelconque talent chez moi ? Je la maudis, oui.
Reconnaissant qu’elle m’ouvre cette porte ? Aucunement… bien sincèrement. Presque.
Elle sait que j’irai…
J’irai…
J’irai….

Poussé par un invisible panard sur séant dirigé :
Je vais.
Je vais. Droit comme un i, le pas lent en hurlant intérieurement ma reconnaissance à cette gangue d’angoisse qui me maintient raide quand je me liquéfierais presque.
A mesure que mes pieds foulent le sable, mes tripes sont néanmoins gagnées par les applaudissements gourmands de la foule. Ivre presque sans avoir rien ingurgité, me voilà rejoignant le centre de la lice en quelques foulées souples.
Je ne suis plus Beilhal. Je suis Cholet.
Je ne suis plus l’angoisse maladive, je suis la grandiloquence.
Vous, gueux, nobles, hommes, femmes et enfants, n’êtes guère différents des arbres et des rocs à qui j’ai mille fois annoncé mille champions. En plus vivants, et un brin plus bruyants…
Je vous connais…
Eloquence :

« -Altesse,
Nobles dames et messires,
Et vous tous, bretonnes et bretons ici assemblés... Demat!»
En même temps que la voix, j’ai levé les bras vers la foule au bord de la lice, salut en parlant, provoquant une longue acclamation mêlée d’applaudissements que je laisse aller jusqu’à la museler en étendant les mains en signe d’apaisement. La vague décroit et, me perchant sur un plot de bois marquant la bordure du champ de la bataille à venir, je me tourne vers la rousse qui vient de s’installer dans la noble tribune et lance :

«- Il s’est agenouillé, jurant d’œuvrer pour la grandeur d’un duché, et s’est engagé à se faire garant et héraut de l’honneur de sa suzeraine, Sa Grâce Chimera de Dénéré-Malines.
Il va défendre en croisant le fer un blason d’entrelacs fait, prêt à verser son sang comme celui d’autrui, pour votre plaisir à tous et la mémoire d’un Grand Duc aujourd’hui disparu.
C’est sous les yeux de sa descendance, Son Altesse la Princesse Marzina, - ayant donné à ma voix la douce intonation d’un salut, je me fends d’une révérence en direction de l’intéressée - que vont être versés sang et sueur sous vos yeux béants d’engouement et de stupeur !»

Après avoir ménagé un temps de pause, recette miracle des scelaigs qui savaient capter l’attention par le silence :

« - Pour l’honneur et la fierté,
Que vos mains se fassent outil d’invocation !
Acclamez celui qui de Normand devint Breton !
Acclamez le Sénéchal du Duché de Cholet !
J’ai nommé, Niaaaark de Raaaaaatspoutine !»

Trainant délibérément sur les « a », j’étends le bras vers l’entrée de la lice où se tient l’intéressé, ouvrant de nouveau la vanne aux vivats et bravos impatients. L’attention sur moi n’est plus focalisée et l’énergie me quitte alors que de quelques révérences je me fends en direction -sans distinction- des humbles et des puissants.
C’est moins vaillant mais en m’efforçant de garder l’air fringuant que je quitte la lice, adressant un signe courtois à celui à qui j’ai préparé le terrain. Un page se tient là avec une cruche d’eau. Qu’elle soit pour combattant, nobliau ou même chevaux n’a pas la moindre importance, je la chipe au porteur et y prélève mon salaire en quelques lampées goulues.
Je suis vite interrompu –au grand soulagement du jouvenceau de son broc dépourvu- par une main sur mon épaule qui me contraint à me retourner.
De suppliantes, les mirettes se sont faites brillantes. La fierté que j’y lis m’arrache un sourire. Elle vaut tous les salaires du monde.

«- Vous n’auriez pas du quitter la place qui vous est dûe…»
Moi ? Dire merci ? Que nenni. Je ne l’attend pas non plus d’elle, surtout en présence de ceux qui nous entourent. Grand prince, je désigne la tribune des nobles du menton.
«- Allez donc le voir… »
Le page au broc a filé, sage infortuné.
Mazette.

Le colosse leva son verre et le but d'un trait puis dit:
-"Je vois que tuas out compris...je te laisse, tu dois te préparer, je vais aller voir tout cela avec le public...."

Il lui mit une tape fraternelle sur l’épaule propre à faire cracher un poumon à un ours et s'en fut....

Boitant légèrement il se dirigea vers les lices...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Les lances avaient été posées, définitivement pour moi…Eliminée !
Je n’avais pas assez récolté d’anneaux, mais le principal avait été de participer.

Une robe avait remplacé la carapace de fer qui m’avait protégée, et délestée de ce poids, je montais les marches de la tribune voulant être présente afin de regarder les quatre derniers candidats.
Mes yeux perçurent rapidement, les toilettes multicolores féminines offrant un vif contraste avec les tenues sombres de la gente masculine. Certaines dames bras en l’air agitaient gracieusement leur carré de dentelle voulant attirer le regard de leur champion. Les voix n’étaient en reste le nom des futurs participants était scandé régulièrement.

Je souris heureuse à la vue de ce spectacle en pensant que le trio de choc que sont mes trois chaperons : les Mamettes !! Avaient été là le temps que je concoure.

Saluant les personnes présentes, je pris place afin d’assister aux dernières joutes.

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[ Duel entre Impcaesar et Niark, préparations ]

Le temps que la seconde manche ce termine, le Rat ne prit pas le temps de retourner sous la tente de Cholet, il avait bien mieux à faire. En effet ce jouait maintenant la sélection des demi final et il ne manquerait cela pour rien au monde.
Aillant attrapé tous les anneaux il était sur d'être sélectionné mais contre qui ? Voila la question qui lui tournait dans la tête depuis qu'il avait mis pied à terre.
Donnant ses ordres, on emmena Bidule non loin derrière les tribunes pour lui donner eau et fourrage frais, chose qu'il avait bien mérité après cette démonstration.
Puis le Champion de Cholet prit la direction des tribunes du personnel de la joute, observant chacun des mouvements de ses concurrent, saluant les performances de cris d'encouragement, d'applaudissement, bon joueur et surtout il y avait du niveau en ce tournois.
Mais bon il faut bien une sélection et trois autre candidats sortirent du lot, le jeune D'Artignac, Val Sainz-Trestain qu'il connaissait un tout petit peux, et enfin, à sa grande joie Imp, qui bien qu'arrivé en retard... Digne représentant de Poudouvre, quoi qu'il aurait pu représenter Grand Sage aussi vue comme ça...
La seconde manche prit fin doucement, les hérauts comptaient les anneaux et le Rat profita de ce moment pour aller chercher de quoi s'hydrater un peux !! Un bon coup de Chouchen fait toujours plaisir à son homme non ?!

La troisième manche, un duel à l'épée, cette fois ça ne rigolait plus... Et contre Imp en plus, diantre ! D'un côté il ne voulait pas le blesser, pas lui faire le moindre mal, mais d'un autre, il le devrait pour l'honneur de Cholet. Douce ironie du sort, mais bon ils étaient tout deux champions et ni l'un ni l'autre ne ferait de cadeau il en allait de leurs honneurs, de celui de leurs Duchesses et de la joie du public qui était venu en force.
Le temps était donc au préparatif, rejoignant ses hommes, le Rat donna les ordres d'aller chercher sa tunique de maille, sa tunique de lin au couleurs de Cholet et des Dénéré, heaume, gantelet, botte de métal et tout le tralalala.
Cela lui laissa un peu de temps pour faire le point sur la situation... Dans son esprit toutes ses leçons lui revinrent, mais une image fit place net, celle d'une rousse. Pour la toute première fois il ce sentait en danger, mais le faire pour elle en valait le coup non ?
Le calme, du calme il lui fallait... Partant ce trouver un petit coin, il chercha Chimera du regard, la trouvant fort occupé à discuter par si par la, le calme, l'esprit calme.
Trouvant ce lieu tant désiré, le Rat s’arrêta de penser, respirant doucement pour calmer les palpitations de son coeur. Diantre que lui arrive t'il au rat ? Jamais je ne l'ai vue comme cela !!

Enfin ses hommes arrivèrent, et s'empressèrent de l'équiper, on lui passa la cotte de maille, diantre que c'est lourd ces trucs la, il fallu deux hommes pour la lui passer. S'activant, il ne fallait pas faire attendre le public, on lui passa ses gants de métal, ses solerets et ses jambières pour finir avec le camail.
Au fur et à mesure, le rat sentait le poids l'écraser, mais bon il faut bien ça pour avoir l'allure d'un Sénéchal champion de sa dame non ?
Et par dessus le tout on lui enfila la tunique, Or, Rouge et bleue, mêlant Dénéré à Cholet, et en plus ça va bien ensemble...

Suivi de deux hommes le Sénérat prit la direction de la lice, y retrouvant Imp qui déjà était préparé et l'attendait devant les râteliers d'armes pour faire le chois des armes... Epée à une main ou à deux mains ?
Silencieusement il salua Imp d'un signe de tête, lui accordant un petit sourire, avant d'observer toutes ces armes étalé devant lui.
C'est du spectacle qu'il fallait donner, et épée écus c'est d'un banal... Regardant la longue épée à deux mains, puis Imp !
Un seul regard suffi pour mettre d'accord les deux hommes, qui chacun prirent la leurs.
La faisant tourner dans ses mains, jaugeant de l'équilibre de la lame, un petit doute lui traversa l'esprit, il c'était rarement battu à deux mains... Mais bon le chois était fait il fallait aller de l'avant.
Donnant la lame à un homme d'arme il prit, en compagnie de Imp, la direction de la tribune des hérauts, la foule ce faisait plus silencieuse que pour les autres manches, voir du sang poussait il les gens à la curiosité ?!

Arrivé devant les tribunes, le rat chercha des yeux sa Duchesse, Duchesse qu'il trouva d'ailleurs, occupé à discuter avec un certain bonhomme. Il l'avait vue quelque fois, un homme du nom de Beilhal ou un truc du genre, d'ailleurs le rat ne savait pas trop ce qu'il faisait pour la Duchesse mais il était jamais loin.
C'était donc la debout, avec derrière lui un homme d'armes portant l'épée à deux mains et un autre portant le heaume, que le rat ce trouvait.
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Cette voix,
ftn l'aurait reconnue en mille

Juan ouvre l'accés je cois bien que c'est notre Maréchal qui est là

ftn se redressa afin de saluer le Maréchal

entrez, entrez Maréchal
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ftn salut le Maréchal qui franchit le seuil de la tente

en effet Maréchal,
je n'aurai jamais pensé avoir à combattre celui dont je suis le vassal,
et je dois avouer, douter de ce que je dois faire, en telle situation,
il est quand même mon nouveau Duc et fils de feu mon Duc Nilas
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[Dans les tribunes]



Un léger sourire sur les lèvres de la Chevalier. Elle sait qui est là, une seule personne à ce jour se permet ce petit jeu avec elle. Avant ils étaient deux. Aujourd'hui, il n'y a plus que Loanne pour avoir ce geste.

Qui est-ce ???

Une Boucle d'Or !

Les mains se sont ôtées et Roxanne regarde sa toute jeune cousine. Elle n'en revient pas encore combien elle a mûri en sept mois. Une petite jeune fille maintenant. Un sourire qui se fait légèrement taquin, regardant sa presque soeur. Tu es resplendissante ma Lolo !!

La jeune maman se penche sur son fils, lui caressant la joue. Fais une risette à ta marraine, tu vas en faire des envieux avec une marraine aussi jolie !

Serait-ce ces joutes qui te mettent tant en joie ? Lueur fugace, la Chipie a choisi de sortir de la torpeur dans laquelle elle s'est réfugiée l'espace d'un court instant. Puis la voix du crieur retentit.

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet affrontera Impcaesar, Représentant de sa Grâce Lallie Ap Maëlweg, Duchesse de Poudouvre
ET
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor combattra Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente»

La Chevalier retient imperceptiblement son souffle. SON héros en a terminé avec les épreuves, mais de beaux combats sont encore à venir. Dont celui de l'héritier du Tregor face à son vassal. Le Chevalier de Douarnenez. Les yeux de la jeune fille se mettent à briller quelques instants, quel que soit le vainqueur, Le Tregor est dignement représenté. Et ses couleurs seront donc portées haut , l'un des deux joutera dans la toute dernière manche de cette épreuve. Le regard de la jeune fille glisse sur Salomé, assise non loin d'elles avec Pelotine. Elle doit être fière la Comtesse à cet instant et elle peut l'être.
De nouveau, les anthracytes se tournent vers sa jeune cousine. Alors qu'as-tu fait de ton Prince Charmant jolie Boucle d'Or ?
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[Fin de la manche]

Les huit participants venaient de parcourir la lice sur le dos de leur destrier au galop. En observant leur tenue en selle et la manière dont ils tenaient leur lance, l’on pouvait constater à quel point les bretons et plus particulièrement la noblesse bretonne était composée de très bons cavaliers dotés d’une grande adresse.

Un à un, les conquérants faisaient glisser les anneaux le long de leur lance avec une certaine dextérité malgré la vitesse de leur animal. Et un à un, ils se présentaient fièrement devant les hérauts qui notaient avec soin le nombre d’anneaux récupérés.

La foule était aujourd’hui encore plus que présente.
Entre les :
OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Et les :
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Quatre personnalités se dégagèrent.

Trois d’entre eux réussirent même l’exploit d’attraper les 18 anneaux qui étaient suspendus.

Hier ils étaient 16 à concourir. Aujourd’hui 8 pour cette seconde épreuve. A présent ils ne sont plus que 4 pour cette dernière épreuve.

Le crieur reprit du travail et annonça devant le public présent :

«Popl de Breizh,

Vous venez de voir du très grand spectacle. Huit jouteurs viennent de se lancer devant vous mais seuls quatre d’entre eux participeront à cette troisième manche.

J’ai l’honneur de vous annoncer la qualification de :

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet avec 18 anneaux
Impcaesar, Représentant de sa Grâce Lallie Ap Maëlweg, Duchesse de Poudouvre avec 16 anneaux
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor avec 18 anneaux
Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente avec 18 anneaux

Que leur talent nous éblouisse encore demain lors de la joute à l’épée !
Vous pourrez trouver l’explication des règles dans la plaine.

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet affrontera Impcaesar, Représentant de sa Grâce Lallie Ap Maëlweg, Duchesse de Poudouvre
ET
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor combattra Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente»

Tous les éléments avaient été avancés le nom des qualifiés et l’épreuve suivante. La finale était proche. Mais qui sera le vainqueur ?


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FINALE: JOUTE A L’ÉPÉE

En théorie :
Les deux conquérants disposent d’une épée chacun. Gagnera le tournoi, celui des deux hommes qui mettra son adversaire au sol.

En pratique :
Chaque participant a le droit à trois coups d’épées.
Chacun participant envoie un mp à au héraut (moiii) indiquant sa combinaison de chiffres.

Chaque participant dispose de 40 points de force et donne une combinaison de 3 chiffres.

Exemple :
Joueur 1 : combinaison 20 ; 12 ; 08
Joueur 2 : combinaison 05 ; 19 ; 16

Joueur 1 (20) coup plus fort que (05) donc 1 point
Joueur 2 (05) coup moins fort que (20), donc 0 point et ainsi de suite
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Et Naël eu un long sourire a l'annonce de la prochaine épreuve.
Quoi qu'il advienne, qu'il gagne ou qu'il perde, il sera heureux.

Le Tregor sera en final, quoi qu'il advienne, le Tregor sera représenté.
Après le décès de Nilas, il s'agit la d'une victoire.
Le Tregor est la.

Un seul espoir tout de même, que Ftn ne lui fasse pas de cadeau.
Il sera peut être prochainement le vassal de Gwenaël.
Mais celui ci est sur certain point comme son père, un soldat, un guerrier
Et c'est sur ce point qu'il espère que Ftn sera en accord avec lui.

Le jeune Artignac en tout cas ne lui fera pas de cadeau.
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

Le grand blessé, enfin grand par sa taille, était couché sur son lit. Il scrutait la toile de la tente des blessés. Le mire qui l'avait dit qu'il retrouverai d'ici quelques semaines l'usage de son épaule gauche mais que toute sa vie il ressentirait une douleur quand il ferait un effort physique..C'est la volonté du très haut lui avait-il répondu, chaque fois qu'il tiendrait une épée, il se souviendrait d'avoir été trop intrépide et sera plus prudent.

Il vit son aide entré, portant son épée dans ses mains qu'il déposa ensuite sur le lit.

Comment allez-vous monseigneur ?

Il prit son épée dans ses mains, la retira du fourreau.

Tu vois cette épée, c'était l'épée de mon père...Il a acheté quand il a quitté la Bourgogne et laissé son ancienne dans le corps d'un de ses ennemis, un infâme Bourguignon.

Il fit glisser ses doigts le long de la lame.

Cette lame a fait coulé beaucoup de sang, du sang d'une bande de brigand bavarois que mon père a combattu accompagné de l'élite de l'armée bavaroise..Puis en Helvetie...le sang de Cromwell, le fondateur du lion de juda et de ses amis...Mon père l'avait presque tué...Il doit encore porter la trace de sa lame sur son corps, le gredin. J'espère qu'il en souffre encore.

Il se leva tant bien que mal et sortit avec l'aide du jeune paysan, qui lui servait d'écuyer. Il fesait frais dehors, les combats se poursuivaient. Il espérait que son adversaire était parvenu à se qualifier pour la suite de la Lice.

Sais-tu le résultat de la dame que j'ai affronté ?

]Oui messire, elle n'a fait que 16 anneaux. Il n'était pas son état à ce que j'ai cru comprendre

C'est la joute, on peut en mourir parfois mais moi je ne suis pas mort...moi qui me voyait le tournoi, eh ben...Je n'ai même pas réussi à toucher mon adversaire.

Il rit en continuant à s'avancer vers les tribunes pour assister à la suite des réjouissances.
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Personnage précédent : Mike_Meister 1er (2005-2009)

La suivante de Salomé vint a la rencontre de la petite baronne.
Simplement elle lui explique que la veuve de Nilas l'invite a lui tenir compagnie.

Les pommettes de la croque-mort se colorent d'un léger rose , c'était un honneur pour elle d'approcher la comtesse et ce fut avec plaisir qu'elle prit rapidement place auprès de cette dernière.

Bonjour Comtesse.
je vous remercie pour votre invitation.

Il aurait été déplacé de demander comment elle se sentait , si elle allait bien.
Il était évident que ce n'était pas le cas , comment cela pourrait-l'être ?
Alors pas de regard de peine , ni de pitié ce serait encore pire.
Mais simplement un sourire léger , pleins de sincérité.

Après tout , elle savait que rien ne pouvait panser le cœur après la perte d'un époux et celle d'un enfant.
Cette fêlure reste , a jamais.
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[2nde Manche, les anneaux.]

Impcaesar se rendit de nouveau à la lice pour la seconde manche. Un jeu d'adresse avec des anneaux.

En bout de lice, il lança son destrier. Le diamètre des anneaux étant bien faible, il fallait être très précis. La lice défilait et les anneaux s'accumulait sur sa lance. A la fin de la lice il avait accumulé 16 anneaux. Il espérait faire mieux mais son adresse ne lui permit pas de faire mieux.

Retour à la tente pour se reposer et profiter du reste du tournoi.

[Hier soir]

Quelle heure pouvait-il bien être ? Les différentes joutes équestres avaient pris fin toutes plus belles les unes que les autres. Les noms des gagnants étaient connus à présent du grand public. Assise auprès des hérauts et autres organisateurs la jeune femme savourait une dernière choppe de chouchen avant d’aller rejoindre les bras bienveillant de Morphée. Si la journée avait été resplendissante, elle n’en restait pas moins épuisante pour les yeux, pour les oreilles et pour le cœur qui battait la chamade à chaque nouveau départ.

Bilan :
14 candidats
1 abandon
7 joutes
1 blessé

Blessé qui se reposait dans une tente sous l’œil attentif des médecins et qui réclamait d’ores et déjà une lampée de chouchen à ce qu’on lui avait rapporté. Il s’en remettrait c’était certain !

Bref, il était temps de fermer les yeux.


[Jour 2 – Manche 2]

Réveillée au petit matin par les bruits des extérieurs, Izéa Salaun de Kerkreñv s’éveilla avec difficulté. Un œil, deux n’œils de n’ouverts ! Yees !

Après avoir passé autant de temps que la veille à être physiquement irréprochable (bah oui une beauté sa s’entretient !) et s’être assurée que ce jour encore il n’y aurait pas de soucis, la Blonde tira les rideaux de la tente. Le soleil l’accueillit avec un malin plaisir. Posant une main sur son front pour éviter les rayons, elle s’assura d’avoir répondu à toutes ses prérogatives en balayant les horizons et rejoignit sans plus tarder la lice et plus particulièrement la tribune officielle.

Le siège du Duc de Bretagne était toujours vide et celui du Grand-Duc également. Ils avaient pourtant tous fait part de leur venue lorsqu’elle les y avait convié… C’étaient des personnalités importantes et sans doute avaient-elles trop de travail pour prendre du plaisir à se divertir. Allez savoir !

Il était dorénavant l’heure d’ouvrir l’épreuve de la joute de l’anneau. Un héraut s’avança devant la foule qui avait regagné les places et annonça.

« Oyez, oyez Popl de Breizh et Supporters de la Noblesse bretonne,

Aujourd’hui se poursuit le tournoi. La Seconde épreuve va commencer et je vous demande de faire un tonnerre d’applaudissements et d’acclamer les huit jouteurs qui s’élanceront devant vous, j’ai nommé :

Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet
Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, dicte chikaka10, Baronne de Malnoë, Chevalier de Plogoneg
Impcaesar, Représentant de sa Grâce Lallie Ap Maëlweg, Duchesse de Poudouvre
Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor
Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des Forges
Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente
Meerclaw de Montfort, Chevalier d'An Erge-Vras

Les règles seront les suivantes. Chaque jouteur devra s’élancer avec une lance et devra décrocher le maximum d’anneaux suspendus, les quatre hommes qui décrocheront le plus d’anneaux seront qualifiés pour les demi-finales.

Que les participants se mettent en place ! »

Le héraut quitta la lice pour regagner sa place initiale et déjà les premiers participants se concentraient sous les acclamations d’une foule en délire (pire que dans les stades de foot !).

Cette épreuve allait être moins violente mais elle n’en resterait pas moins intéressante !
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Avec l'aide de son écuyer, elle descendit de Zéphyr et soucieuse, la laissa s'occuper de tout. Ses explications lui firent tourner la tête.

Ainsi c'était là bas que tu te cachais ! Alors tu es certaine qu'il va vite se rétablir ?

Certes c'était les risques des joutes mais tout de même. Chika y avait mis toutes ses forces. Elle n'arrivait pas vraiment à se mettre dans le bain du tournoi. Les stigmates de la guerre n'avaient pas blessé que le corps...

Oui ! emmènes le dans la pâture ! Je crois que Zéphyr est trop perturbé également. Il a besoin de repos. D'autant plus que je ne suis pas certaine de continuer encore le tournoi. Je n'ai pas pu voir tous les résultats des autres concurrents.

Leurs pas les menèrent à la tente. Pendant que Sabze s'occupait du destrier du chevalier de Plogoneg, Chika se mit à l'aise et commença à grignoter l'encas qu'avait préparé son écuyer. Elle n'avait pas faim mais ne voulait lui déplaire, elle se donnait tant de mal pour elle.

Bon ! je n'ai fait que 15 anneaux ! Cela va être difficile d'être sélectionnée pour la prochaine manche je pense. Mais peu importe le résultat ! Le principal a été de participer. Même si je suis éliminée, nous allons rester et suivre la suite des joutes. N'hésites pas à tout regarder, apprends Sabze ! apprends ! Un jour ce sera toi qui sera sur la lice.
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[prêt à s'élancer pour la joute aux anneaux]

ftn entendait Aléjo faire son office de crieur, avec amusement

Dames et Messires,
Nobles et gueux,

devant vous va opérer le Baron de Guerlesquin et Chevalier des Trente en la personne de Val Sainz-Trestain, plus connu ici lieu sous le nom de ftn_andenmarv,
cet homme qui aime à guerroyer pour notre Bretagne, va aujourd'hui pour votre plaisir entrer en lice et faire en sorte de récupérer le plus d'anneaux possible,
que le Très Haut l'aide dans sa tâche, que son habilité dépasse sa bravoure et que le nombre d'anneaux ainsi ramassés dépasse le nombre d'ennemis qui à pourfendu

Acclamez comme il se doit, le baron de Bretagne ftn_andenmarv]
ces derniers mots lui arrivèrent haut et clair car il était prêt à partir

il consolida le noeud du foulard aux couleurs du Trégor que Dame Salomé lui avait passé au bras et se présenta sur ce que l'on pourra appeler la ligne de départ,
devant lui il voyait les personnes avec leurs anneaux à bout de bras, il fit en sorte que sa lance soit dans la bonne position, la pointe légèrement vers le haut pour éviter qu'une fois décroché un des anneaux ne tombe. il lui faudrait aussi dominer la course de sa monture, que cette dernière reste régulière

ftn frappa le flan de sa monture avec ses talons et le voilà parti à la chasse à l'anneau, surtout resté concentré quoi qu'il arrive



1,.....2,.....3,.....,4.......,..........,9......, 10..........

tout se passait bien, sa monture se comportait bien et son bras ne trambalit pas, la chasse continuait

11........, 12........., 13.........., 14........, 15........

la fin du parcoure arriverait vite maintenant

16......., 17........, 18........

le baron franchit la ligne, il en avait compté 18 jamais il n'en avait fait autant, il se présenta devant les juges et remis son butin afin que le nombre devienne officiel.

Puis il passa devant les tribune afin de saluer ceux et celles qui s'étaient déplacées pour encourager les jouteurs
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[2nde Manche de celui qui n'en est pas un, vu des tribunes - Go Cholet!]

Elle n'avait pas perdu une miette de la chevauchée du centaure et avait salué d'un sourire amusé les injonctions inconscientes qu'il lançait pour s'assurer de l'efficacité de ses gestes. Il avait raison, certains équidés répondaient mieux à la voix qu'aux jambes, il s'assurait un contrôle parfait de sa monture en associant l'un et l'autre. En un rien de temps, il avait accompli son devoir et, comme dit dans pli, son bon plaisir. L'exclamation suivant sa prestation vint corroborer son sentiment, Niark avait profité pleinement de ce moment, et en entendrait certainement parler longtemps. Il avait mérité qu'elle se défasse de quelques piécettes pour convaincre Beilhal d'aller en public exercer un art qu'il maîtrisait à la perfection dans l'intimité des salons.
Les mirettes avaient brillé d'une joie enthousiaste -entre autres- alors qu'elles suivaient les voltes fières de Bidule et de son cavalier sous les vivats de la foule, régalée à la hauteur de ses attentes par ce premier passage.

Il avait mis la barre bien haut pour ses concurrents, le sénéchal, mais ceux qui suivaient après lui relevaient fort bien le défi. La Bretagne abritait de bien fins champions, assurément. Ainsi d'autres que lui pouvaient se gausser de n'avoir point failli, ce qui n'enlevait rien à la prime beauté de l'exploit. Elle remercia au passage la Mère que fierté ne soit pas faite d'air, sans quoi elle aurait probablement déjà quitté son siège pour survoler sans espoir de redescente la lice et la foule en liesse. Pour prévenir tout décollage, Niark le galant était venu la lester des dix-huit anneaux fraichement récoltés, aussi fier qu'un chat ramenant une souris, bien que parlant du rat la comparaison soit assez mal sentie.
Au lieu de s'envoler loin, loin, comme des oiseaux, donc, elle fait signe à Nolwenn de la rejoindre:

- Nolwenn, file sous la tente de Cholet récupérer une étoffe assez grande pour contenir ces trophées, veux-tu? Je pense que Niark y tiendra tout autant que celui qui lui est promis s'il remporte ce tournoi. Je veillerai à dédommager les organisateurs afin que la perte de ce matériel ne leur fasse pas défaut.
Va faire quérir Beilhal aussi, je veux qu'un héraut précède la venue du Champion choletais lors de la dernière manche.
La jeune blonde écarquille les yeux. Elle sait. Et la dukez sait qu'elle sait.
- Ne me regarde pas comme ça, il s'en sortira à merveille.
- Il ne voudra jamais. Il mourra d'embarras ma dame!
- Il a besoin d'un coup de pied aux fesses. Assez d'entretenir Morvac'h qui a reconnais-le bien peu de conversation, et de faire des vers perché sur sa branche dans la cour de Bubry. Les mots sont un vecteur, et ne sont pas toujours à être utilisés comme une fin en soi, c'est leur faire outrage. Fais le quérir, et dis-lui que je le retrouverai au campement.

Alors que Nolwenn s'en va accomplir sa mission -avec les pieds de plomb, la duchesse s'empare d'un des anneaux déposés en son giron, qu'elle fait tourner entre ses mains gantées avec sur les lèvres un sourire rêveur.
Non, elle n'est pas fétichiste.
Déjà l'esprit galopant envisage la dernière épreuve ainsi que son issue.
De retour au campement, il lui faudrait songer à suggérer à Niark de choisir une dame autre, plutôt que de réclamer un trophée depuis quelques temps déjà, et mille fois depuis, acquis.

En attendant l'heure de cette audacieuse proposition, dont elle devinait par avance la réception, elle se joignit aux applaudissements enthousiastes du public à chaque passage d'hommes et de femmes qu'elle connaissait bien, saluant d'un "bravo" lancé haut la prestation du crieur ayant annoncé le Vice-Amiral.
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[ Retour sur la lice, les anneaux ]

Blacas, tu ne laisse personne entré cette fois ci.
Si tu manques une fois de plus a ce que je te dis...

Un sourire au coin des lèvres.

D'ailleurs, il ne vaut mieux pas que tu saches mon ami.

Puis lui faisant volte face, il laissa Blacas surveiller la tente et les armes de Pontekroaz.
Direction la lice.

La prochaine épreuve il n'avait eu que peu l'occasion de s'y entrainer.
Attraper des anneaux ne lui semblait pas être si compliqué. Mais en fait si.

Sur son cheval qui n'a toujours pas de nom -La faute a Marie Pomme qui ne lui en a pas trouvé- Naël s'élance.

Un anneau, puis un autre. Et ainsi de suite.
Une confiance qui s'installe au fur et a mesure.

Et qui lui fait presque en manquer un.

Se ressaisir, il le fallait, il ne pouvait échouer maintenant et manquer un anneau.

Et il eu raison, tous les anneaux furent attrapé.
Ce qui le qualifie surement pour la prochaine étape du tournoi.

Un retour a la tente s'impose, un repos aussi, la prochaine épreuve ne s'annonce vraiment pas de tout repos, les combats a pied...
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

[sous la tente du baron de Guerlesquin]

déjà Juan,
c'est déjà à moi?

se lève

bon quand il faut y aller......,
je suppose que ma monte m'attend?

sort de sa tente et se dirige vers sa monture, devant les tribunes on pouvait entendre son ami Aléjo faire le Crieur......
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[De retour en lice..]

Un grognement, voilà ce qui sortit de la gorge du colosse quand il se mit en selle....

La jambe blessée lui posa des difficultés à se mettre en selle....

Il demanda alors une lance et sans perdre de temps mit des deux et se lança au galop mais il n'était pas à l'aise, sa jambe affaiblie le déséquilibrait...

Ne comptant pas abandonner, il continua et se loupa...

Non pas une fois ...Mais cinq fois...

La cinquième fois, il ralentit la monture le temps d’aligner ses pensées...

Le sang coulait sur la plate d'armure et il réalisa qu'il n'allait pas réussir à attraper un seul anneau s'il ne s'adaptait pas rapidement....
Peu à peu il prit appui sur l'autre jambe la soumettant à un rude effort mais on n'appelait pas Maël De Morrigan-Montfort le colosse pour rien...

Aussi, il pensa au plateau d'une balance, il allait devoir prendre appui sur une jambe, galoper et faire l'équilibre avec le reste du corps et tenter d'attraper les anneaux...

C'était difficile mais c'était mieux que de ne rien faire...

Aussi prit-il appui sur une jambe et pencha de l'autre côté s'aidant de la lance...

Et il relança son destrier à grande vitesse....

Et un anneau, deux anneaux....

Un sourire carnassier barra le visage du colosse qui continua.....

Il n'en loupa plus un seul....

Treize anneaux au final...
Ce n'était pas terrible mais pour lui c'était une victoire....

Comme au combat, il fallait savoir s'adapter, improviser et surtout dominer....

Content d'avoir dominé la difficulté , il en lança puissamment la lance qui se planta plein fer dans une palissade de bois...

Il repartit vers ses quartiers, le destrier au pas...

Il ne montra pas un signe de douleur...Pas son genre...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Il s'était réveiller dans une tente sombre, faiblement éclairée par une bougie en fin de vie. Il avait la fièvre, la plaie avait du être soigné au fer rouge. Il sentait une brûlure intense sur son épaule. Il pensait, de multiple pensée traversait son esprit torturé par la douleur. Une ombre s'approcha de lui, qui était-ce ? il l'ignorait, peut-être un mire qui venait l'apaiser de sa douleur. l'ombre se présenta.

...Bonjour Messsire, je suis Sabze, l’écuyère du chevalier Chika. Je viens voir comment vous allez et vous proposer mes services. Mon chevalier est désolée de vous avoir blessé...

Il avala sa salive, devait-il répondre ? il ne savait pas. Ce chevalier devait être digne de s'excuser ainsi. Il se redressa tant bien que mal et scruta l'obscurité.

...Elle n..'a..pas..

Les mots sortait difficilement, surement le choc et la fièvre.

...a..être..dés.o...lée..

Sa tête le brulait, il avait l'imprèssion qu'un forgeron forgeait une épée dans sa tête.

...C...est...la...joute

Il sourit malgré la douleur, il était satisfait d'avoir participer. Il avait soif, très soif. Il savait que le pire était passé et que son état allait s'améliorer.

Chou..chen..boire..
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Personnage précédent : Mike_Meister 1er (2005-2009)

[Seconde Manche, Niark de Ratspoutine et l'anneaux magique, en direct live de la lice]


Il était l'heure, l'heure pour un Rat, pour le Sénéchal de sa Dame d'arriver sur la lice.
Mais bien entendu avant cela il avait pris soin de bien préparer Bidule, pour cette épreuve il lui faudrait un destrier des plus calmes et des plus maniable.
C'est pour cela que quelques heures avant, il avait pris soin, lui même de préparer le Bidule, lui passant la brosse, le nourrissant un petit peu, et l'hydratant.
D'ailleurs le canasson appréciait plus que de nature ces petites attentions, c'est qu'en ce moment le rat n'avait pas beaucoup de temps à lui accorder, et c'est donc un destrier tout maniable et tout "presque ronronnant" que le Rat découvrit.
Puis s'en allant finir de ce préparer, les hommes d'armes passèrent la grande robe Or et Rouge au destrier et le scellèrent.
Il était tout beau comme cela d'ailleurs, tout fringant le canasson.

Quand au Rat, il finissait de ce préparer donc, enfilant de gros gants en cuire.
Quelques exercices d'échauffement étaient aussi de mise, qu'il n'aille pas ce fouler quelque chose non plus, et puis il voulait être au top de ses capacités.
C'est pas les couleurs de n'importe qui qu'il portait et il voulait en être digne et d'autant plus fier.

C'est donc tout pimpant, qu'il était arrivé sur la lice, les couleurs de Cholet l'accompagnait, un homme d'arme portait la lance marchant à côté, un autre une longue lance avec l’oriflamme de Cholet et des Dénéré Malines.
Les trompettes sonnes alors que les jouteurs restant entre en lice suivi de leurs hommes et femmes d'armes.
Les couleurs des terres flotte dans les air, et la foule les acclames.
C'est la folie dans les gradins, et le temps d'attente entre les deux manches n'a rien arrangé, l'alcool est monté aux esprits, et c'est dans un bazar monstre que le Rat arrive à voir sa Duchesse dans la tribune réservé aux noble.
Un petit sourire dans sa direction, l'aura t'elle vue ?!

Mais cette fois, pas de déclaration public, pas de demande de faveur rien de rien ! Il devait ce concentrer, observant d'un oeil le parcours et les anneaux...

Les règles sont annoncées et l'ordre de passage distribué !
Il sera donc le premier...

Petit coup de talon et il prend la direction du bout de lice au pas sur son Bidule, ses hommes le suivant.
Le long du chemin, analysant le terrain, chaque emplacement d'anneaux, il essaye d'imaginer la meilleurs stratégie.
Mais il est bien vite en bout de lice et le temps n'est plus à la pensé mais à l'action...
Les gradins sont sur chauffé, ils veulent du spectacle !!

On lui tend sa lance qu'il attrape et qu'il place sous son bras droit, serrant fort. C'est une lance un peu plus courte et moins épaisse que celle qui a servi au duel.

Concentration, et voila que le signale est lancé.
Coup de talon, et Bidule par au trot avant de prendre le gallo, les yeux du rat fixe les anneaux, approchant à grande enjambé le premier qu'il attrape d'un petit coup de lance.
Chaque mouvement du canasson est important, tout dois ce faire vite, mais avec grâce, et pour le moment Bidule est calme, rapide suivant à la lettre les ordres de son maître.
Le Sénérat dans tout sa concentration en viens à crier les ordres à son cheval tout en lui ordonnant par les gestes, second anneau qui glisse sur la lance, troisième, quatrième, cinquième, les anneaux s'enchaîne. Mais il y en a dix-huit en tout...
Et voila que le rat en a une dizaine sur sa lance, sa main ce crispe, ses paumes deviennent moite, il a peur d'échouer, il veux gagner, le coeur s'emballe.
Et voila que les anneaux continu d'affluer sur sa lance... Quinze, seize... Dix-Sept et le dernier, il le voit, il jubile, un sans faute au presque, le dernier s'approche à grande vitesse et dans un mouvement de lance le Rat le cueille enfin...
C'est un sans faute, tous les anneaux ce retrouvent sur sa lance, pas un échec.

Fier de lui, il diminue la vitesse du gallo au trot et fait un tour de lice, la lance tendu bien haute pour montrer les dix-huit anneaux à l'assemblé tout en criant de plaisir et de joie !

- YAAAAAAAAAAAAAH

Après un tour de piste, arrivant devant la tribune des officiels il montre bien les dix-huit anneaux à Izea et aux hérauts que l'on lui compte bien son sans faute, avec ça si il n'allait pas en final... il voulait bien ce raser la tignasse.
Puis au pas il prit la direction de la tribune ou ce trouvait Chimera, s'approchant au plus prêt et tendant sa lance, fit glisser doucement les anneaux sur ses genoux comme cadeau et reconnaissance.
Et sans un mot il retourna au prêt de ses hommes à l'entré de la lice, ce délestant de sa lance avant d'enlacer le cou de son Bidule pour l'embrasser et lui donner un bonne tape bien viril.
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Enfin, le voila qui se décide à lui adresser la parole. Elle pourrait tout aussi bien lui répondre sans se retourner, histoire de lui rendre la pareille, mais elle est un Chevalier des Trente, et elle se doit d'avoir un comportement exemplaire. Aussi fait-elle face au jeune héritier et lui répond-elle d'un ton courtois.

Certes, je ne suis pas d'Artignac, je suis une Montfort et fière de l'être tout comme vous l'êtes de vos racines.


Une pointe de sourire effleure ses lèvres.

Et personne ne vous demande d'entrer au sein de l'Ordre des Trente. Je gage qu'au sein même de l'Ost breton, vous êtes à même de porter haut ce titre de Chevalier, car que l'on soit issu des Trente ou de l'Ost, l'amour que nous portons à notre Terre et le dévouement auprès de notre Grand-Duc est le même. L'Ordre des Trente vous lègue le Domaine et le titre de votre père, c'est qu'il estime que vous en êtes digne. Et je pense que votre père serait fier que vous continuiez son oeuvre.


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Avec un soupir résigné, Meerclaw se défaisait pièce par pièce de sa lourde armure, qui n'avait pas servi ce jour : son adversaire ne s'était pas présenté en lice. Au fond, il était presque soulagé de n'avoir point à combattre cet homme qui lui était inconnu : il en avait tant occis ou navré sur le champ de bataille ces derniers mois que la joute armée en avait perdu de sa saveur.

Qualifié un peu malgré lui pour le tour suivant, il aurait donc à cueillir des anneaux au bout de sa lance... activité plus distrayante et pacifique, qui éloignerait ses pensées de la guerre...

Pour un instant seulement, car déjà le bruit des solerets françoys foulant la terre sacrée de Breizh résonnait au loin, dans les forêts profondes.
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[Sous la couette sous la tente sous les bannières choletaises]

Tournoi, tournoi.
La bataille a été rude pour elle aussi. Et elle dort, du sommeil du juste, après avoir soutenu tant et si bien le champion de Cholet qu'elle en est vidée, usée, épuisée. Reposée, aussi, il faut bien l'avouer. Comblée...

Elle avait mérité sa nuit, après l'avoir défait de chacune des pièces de son armure, ainsi que de quelques autres, comme on épluche un oignon bien caparaçonné. L'affaire lui avait pris un temps fou, et elle comptait bien sur le fait qu'agacé d'être resté si longtemps engoncé, il ferait ultérieurement appel à ceux qui depuis le temps étaient rompus à l'exercice. Réticence à l'apprentissage? Fine bouche devant basses œuvres? Égards pour ses doigts tendres, tout au plus. Elle avait, au fond, savouré chaque seconde de l'effeuillage sous ses airs protestataires.
L'appât du gain s'était révélé puissant stimulant, et elle s'était donc exécutée, hâte de libérer l'aimante musculature qui ne manquerait probablement pas de lui en être gré.

L'homme rayonne lorsqu'il est auréolé de la gloire d'une victoire.
Il est fier. Il ... rayonne aussi d'une aura olfactive puissante et fortement musquée dont elle n'a pas le temps de s'offusquer quand il lui vole un baiser. Et le voilà qui profite de sa victoire tout juste acquise en ajoutant une taquinerie qui lui arrache un sourire narquois.
- Suivante, suivante...
Je dirais que comme vous je ménage ma monture. Il eut été injuste que vous receviez des soins de moindre qualité en comparaison de ceux fort appliqués dont Bidule a bénéficié, tout de même.
Un rire léger vient saluer la boutade,simple riposte probablement attendue, alors qu'elle s'excuse par un nouveau baiser sans trop chercher le contact de l'étoffe parfumée des effluves de l'effort.

Sénérat n'est pas cracra, et de lui-même en tenue des origines il se lance dans quelques ablutions pour reprendre odeur humaine... sage entreprise qui lui permettrait d'avoir accès au repos du guerrier en bonne compagnie. Elle avait au passage prélevé son salaire, laissant ses yeux suivre chaque goutte glissant sur l'amant.
Il l'avait rejointe, une fois sec, et avait sombré avant même de le lui annoncer.

Grimace alors qu'elle se tord dans les draps. Le bougre l'a maintenue si fort contre lui qu'elle en est encore toute engourdie. L'aurait-elle voulu, elle n'aurait pu se soustraire à ses attentions. L'aurait-elle voulu...

- Il est l'or... votre Grâce.
Il l'or de vous réveiller...

Elle allait réclamer un baiser du bout des lèvres avant de s'apercevoir que l'homme qui murmure n'est ni blond, ni rat, ni sénéchal, et d'avoir dans la couche désormais froide un mouvement de recul.
L'homme balbutie et se confond en excuses, balbutiant qu'il a reçu l'olordre de, qu'il nanavré de n'avoir pas laisséssé Nolwenn fa, que jamais il n'osera recocom... alors qu'elle se redresse pour rapidement retrouver la dignité ducale brièvement malmenée.
Elle met fin au tourment de l'impudent malgré lui en lui donnant pour consigne de filer chercher Nolwenn et de veiller à ce que personne ne trouble son habillage.
Lu, lu, lu et relu, le pli amant, en attendant...

[Back on the field]

C'est défroissée et défrisée qu'elle retrouve sa place dans la tribune. Les installations de l'épreuve suivante sont en fin de construction, et c'est plus sereine qu'elle s'assied après un sourire à Izea ainsi qu'à Salomé qui a fait une entrée d'autant plus remarquée que peu l'attendaient icilieu. Gwenaël serait fier.
Plus sereine donc... car a moins d'être un fin maladroit, point de risque de finir embroché, lacéré, criblé d'éclats de bois, tout ça...
Les âmes sont échauffées par la sueur et le sang versé, ça crie, ça chante, ça boit, en attendant le retour des concurrents.

Dans quelques souffles désormais, Bidule s'élancerait pour prouver à tous que malgré son nom, il n'était ni anodin ni dépourvu de vaillance et d'adresse. S'il accédait à l'étape suivante du tournoi, il lui faudrait partir en quête d'un héraut...
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[Tente de Bioul de Lanngroez, baron de Trébeurden]

Esmy s'était avancé auprès de Bioul et discutait de tout et de rien pour essayer de le détendre et surtout de se détendre, car l'approche de la joute l'angoissait...

Ce n'était pas rien que de foncer à vive allure sur un destrier, tenir cette lance à l'horizontale et viser l'adversaire de l'autre côté qui arrivait tout aussi vite...

L'image du baron ne lui apparaissant qu'en vainqueur bien sûr, elle se rassurait intérieurement et lui enjoignait quand même de bien se protéger.

Elle regardait ses serviteurs s'affairaient auprès de lui, quand apparut à l'entrée de la tente, un bonbon rose avec des cheveux blonds qui s'en même lui prêter attention se dirigea vers Bioul et s'imposa à lui. Elle était suivie d'une poupée brune et discrète qui trottinait sur ces talons...

Esmy ne bougea pas d'un pouce et écouta le laïus qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter, quand soudain, sans qu'elle s'y attendit, le flot de paroles s'arrêta net et son auteur se tourna vivement vers elle, et sans même la saluer, lui envoya un sec

Et vous êtes ?

Elle allait répondre quand le son de l'appel à la joute retentit, tout le monde se précipita derrière le baron sur le lieu du duel...

Dans les tribunes pour la joute :

[ Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé VS Bioul de Lanngroez, baron de Trebeurden]

Les combattants se mirent en place et Esmy trembla de tous ses membres en voyant l'adversaire de Bioul... Ma doué, se dit-elle, ce n'est pas un moindre adversaire que l'on a désigné en face, le maréchal... boudiou...
Cette joute s'annonçait rude...

Ils s'élancèrent, lance au poing et l'impact fut colossal, du moins pour Esmy qui se précipita quand elle le vit touché...

Même si le maréchal savait, de par son expérience, modéré sa frappe, le coup pour elle, était violent et elle voulut crier mais le son resta en suspens...

Elle aperçut le vainqueur qui regagnait son campement sous les vivas de la foule et qui salua Bioul...
Elle se porta vers le baron...
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le Mestre d'armes de la famille faisait son entrée sous la tente de ftn

dans les amis de ftn seul 2 personnes pouvaient se permettre des privautés, le Mestre d'Arme et Consuela la gouvernante de toujours

Alors gamin,
Juan avait 38 ans
tu t'en est bien sorti, pourtant l'assise de ton adevrsaire et sa présentation de lance était excellente, c'était ton jour, un peu plus de vitesse et voilà, c'est ta monte qu'il faut remercier éclate de rire

la prochaine épreuve est celle des anneaux c'est de la précision et de l'adresse dont tu vas avoir besoin, prends un peu de repos je viendrais te prévenir un peu avant

et aussi vite que j'étais arrivé je ressortais

Le chevalier de Plogoneg après sa rencontre avait rejoint sa tente, donnant des ordres afin que son écuyer Sabze s'occupe de sa monture très énervée.

Sabze, enlève lui son armure, donne lui de l'avoine et de l'eau. Tu le brosseras ensuite et tu le promèneras par la bride afin de le calmer un peu. Ne le monte surtout pas ! Bon sang ! il vieillit mais il continue ses bêtises d'adolescent. Ne t'éloigne pas trop, je ne sais quand je devrai à nouveau continuer les joutes.

Une fois ses ordres donnés, Chika se défit de son armure et s'aspergea le visage d'eau, le visage grave. Une fois ses combats finis, elle irait prendre des nouvelles du blessé. Elle pourrait envoyer quelqu'un aux nouvelles mais la baronne préférait s'en assurer elle-même.

Elle s'allongea ensuite sur sa couche et ferma les yeux. Son corps était meurtri et elle avait mal partout. Ses muscles mis à l'épreuve par la rencontre était durs et tendus. Un bon massage n'aurait pas été du luxe. La guerre avait tendance à laisser pas mal de séquelles sur le corps des soldats. Elle s'efforça donc de se détendre en attendant la prochaine épreuve.
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[Tente de Cholet]

Le Rat, champion, le champion rat, le champrat !! Oh oui il était fier le bougre, c'est que pour sa toute première joute il avait gagné, il avait terrassé son adversaire, et sans blessure, ce qui le rassurait un petit peu tout de même.
C'est donc tout fier et pimpant, représenter les couleurs de Cholet lui montait à la tête, qu'il prit la direction du campement sur le dos de bidule.
Une fois à celui si, ses hommes l’aidèrent à descendre, apportant escalier de bois et le tenant, c'est que le choc avait été violent et son équilibre en avait pris un sacré coup...
Tel le marin qui après des mois de mer, repose le pied à terre.
Chacun leurs tours ses Hommes vinrent le félicité, certain plus expressif que d'autre, l'écuyer l'avait salué d'une tape dans le dos, un soldat un simple garde à vous, un autre lui avait carrément sauté dans les bras... La joie que les couleurs de Cholet soit si dignement représenté, ou celle, de savoir que cette victoire de son sénéchal lui donnerait une place de chois dans la couches de certaines femmes ??
Pour être franc, le rat doutait un peu de l'origine d'une tel joie, mais ne le remit pas à sa place, on était la pour s'amuser avant tout.
Et un dernier lui apporta une bonne chopine pour fêter l’évènement, et c'est que dans cette carapace la chaleur était étouffante et boire quelque chose ne ferait pas de mal.
Prenant la chopine dans son gantelet et en buvant une bonne gorgé, alors que l'écuyer lui retirait son heaume, au loin le Rat vit le forgeron... Bougonnant.
Mais pourquoi cela ??
Diantre mais pourquoi est il le seul à faire la tronche ?
Simplement il savait ce qui allait arriver, et qui ne manqua pas d'arriver et le rat le savait aussi...
Donnant son écus cabossé par le choc de la rencontre à un des hommes d'armes, il l'envoya au forgeron pour qu'il soit martelé jusqu'à ce que l'originel forme ce refasse.

Mais bon, l'heure n'était pas à sa personne, Bidule passait avant tout, car mine de rien, c'est lui qui avait fourni tout le travail ou presque, la force c'est lui, qui porte le champion ? C'est lui, qui sue ? C'est lui, qui court ? C'est lui.
Il donna rapidement ses ordres, il fallait défaire la barde de l'animal.
Et avant tout lui retirer son chanfrein, ce qui fut vite fait, et le destrier pu profiter de l'eau bien fraîche d'un tonneau pour ce désaltérer.
Les hommes purent après cela s'occuper de la barde.

Pendant ce temps le Sénérat ce tenait dans son coin, regardant ses hommes s'activer et le Bidule reprendre forme animal, ce simple canasson un peu vieillard qu'il aimait et côtoyait depuis longtemps.
Portant de temps en temps la chopine à ses lèvres, mais le sucrée du chouchen n'était pas du meilleur effet avec la chaleur de l'armure, et sa tête ce mis doucement à tourner...
Du repos, il lui fallait du repos avant tout.

Mais une voix ce fit entendre, petit voix qui vous ferais chavirer un coeur !
Se tournant il vit la belle Duchesse, la, accoudé au râtelier... Le regardant et le félicitant.
Un grand sourire apparu sur les lèvres du rat.
Il ne savait pas ce qu'il ce passait plus loin sur la lice, mais à ce moment précis, plus rien n'avait d'importance, seule elle en avait à ses yeux. Et elle était la, dans toute sa splendeur de Duchesse, alors que lui devait sentir bien fort, la sueur et le canasson.
Il lui fallait prendre un bain, ou au moins faire une petite toilette, mais avant tout retirer cette armure qui le pesait, et qui l'empêchait de faire toute actions.
Petit révérence comme il le peut à la Chimera Duchesse.

- Merci Duchesse, tout l'honneur est pour moi, cette victoire est celle de Cholet et non pas la mienne...

Et oui le rat peut aussi être humble à certain moment, enfin avec elle tout du moins, celle qui calme ses hardeurs, elle qui calme sa bougeottes...
Puis regardant ses hommes qui s'acharne sur le canasson, et oui, Bidule qui est très joueur à ses heures, bouge, se cambre, se cabre pour les empêcher de mener à bien leurs mission, dans un hennissement qui aurait pu être apparenté à un rire.
Petite mine dépité du Rat qui voit ses hommes d'armes courir partout, tomber, essayer par tous les moyens de calmer le cheval.
Dépité par ses hommes, amusé par son Bidule.
Et puis cela donne l'excuse de... Personne autour...

- Chimera... pourrait tu m'aider à me délester de cette armure ??

Petit sourire en coin, tout en s'engouffrant sous la tente, faire cela en pleine air le rendrait malade, c'est que le temps était frais sans armure...
Une fois sous tente, finissant sa chopine d'un trait, la posant sur une petite table, il ce dirigea vers la bassine d'eau et commença à retirer ce qu'il pouvait, gantelets, et autres pièce d'armure des bras.
Chimera le rejoignit quelques secondes plus tard, tout sourire, le visage un peu rougit par le froid, ce qui lui donnait un petit air champêtre que le Rat trouvait des plus mignon.
Elle vit ce caler derrière lui, un peu trop prêt pour une simple Duchesse avec son Sénéchal si je peux me permettre mais bon...
Et habitué à ses hommes expérimenté il attendit qu'elle commence le décarapassage, attendit encore, et encore, encore encore...
Un petit doute lui traversa l'esprit.

- Duchesse... Vous avez déjà fait cela ??

Sentant bien que non.

- Il faut que vous détachiez d'abord les pièces des épaules, puis du bassin et enfin le plastron... Vous avez des sangles normalement qui maintiennent le tout !!

Tournant la tête vers elle pour lui sourire tendrement, amusé d'avoir des choses à apprendre à une femme de ce rang et de cette qualité.
Puis il ce laissa faire, pausant les mains contre la bassine, observant la duchesse au travail dans le reflet et l'aidant à retirer les pièces une par une.
Chaque pièce retiré avait l'effet d'une libération, un poids s'envole, il reprend petit à petit vie, et sa tête ce calme.
Une fois le tout retiré il ce retourne vers la duchesse, simplement vétu d'une petite tunique plus que légère, pour l'embrasser avec passion.
Au diable l'odeur, que vive l'amour !
Puis se dégageant tout sourire.

- Et bien, cela vous fait quoi d'être la suivante de votre propre Sénéchal votre Grâce ??

Sur un ton moqueur, et riant de bon coeur avant de ce retourner vers la bassine pour faire un brin de toilette. Mais avant, il ce déshabilla, et c'est dans le plus simple appareil, au milieu de la tente qu'il aspergea son corps d'eau fraîche pour retirer crasse et odeur de cheval.
Ce n'est qu'une fois cela fini qu'il rejoignis Chimera qui était allé s'installer confortablement sur la couche pour le regarder faire, un peu voyeur la Duchesse ??
Puis s'allongeant à ses côtés.

- Duchesse, je crois que je vais m'en.............

Et il s'endormi contre Chimera, l'enlaçant de ses bras, et pour l'en déloger il faudrait les lui couper. Espérons pour la pauvre Duchesse qu'elle n'avait pas prévu d'aller voir son amant, ou prévu de faire autre chose, car le rat ne la lâcherait pas de si tôt.

Ce n'est qu'une petite heure plus tard qu'un des hommes d'armes fit irruption dans la tente.
Il réveilla le Sénérat aussi doucement que possible. Et lui annonça la prochaine manche, ainsi que les vainqueurs de la première. Que des adversaires de premier ordre, ça allait ce corser encore plus.
La seconde manche était donc un jeu d'adresse, bon soit, au moins, pas d'armure à enfiler ni pour lui ni pour Bidule.
Il ce leva donc, et voyant la Duchesse dormir encore d'un sommeil profond, toujours toute habillé de sa belle robe qui maintenant était froissé, le Rat décida de la laisser sous la couverture.
Se préparant il chantonna un petit air populaire qu'il avait appris en Normandie, enfilant une tunique bien épaisse aux couleurs de Cholet, braies, grosse bottes de cuire et le tout bien serré par une épaisse ceinture.
Un jeu d'adresse demande une grande liberté de mouvement, et de la légèreté et donc pas besoin de s'encombrer avec des armures et autre.
Une fois habillé, regardant Chimera dormir, c'est sourire aux lèvres qu'il prit plume, encre et velin pour laisser un petit mot à la Duchesse.

Lui déposant le velin sur l'oreiller, le Rat sorti pour prendre la direction de la lice !! Il était l'heure de faire preuve d'adresse.
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Zakarine vint assister au tournoi de Lice. Elle soupirait chaque fois qu'elle voyait un homme à terre. Décidément, elle n'adhèrerait jamais à ces jeux de violence gratuite..

Elle salua d'un simple coup de tête les spectateurs à côté d'elle, par simple politesse, et qui étaient venus admirer le massacre avec joie.

Quel gâchis! se dit-elle Ils devraient plutôt garder leurs forces pour combattre le véritable ennemi de la Bretagne. La trêve n'est que provisoire, il ne faut pas se faire d'illusions..

La Trégorroise décida de repartir sans attendre la fin du tournoi, sans même connaitre le vainqueur, elle habituellement si curieuse. Mais là ça le n'intéressait vraiment pas...
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Sublime, visée parfaite, tenue en selle excellente, puissance incontrôlable, les conquérants étaient tous à la hauteur de l’évènement. La jeune femme ne manquerait pas de leur rappeler dès les joutes terminées.



Le tournoi s’enchaina magnifiquement. Jamais la jeune femme n’avait assisté à tant de grandiosité et elle ne regrettait absolument pas d’avoir porté ce projet à bout de bras jusqu’à terme.

Le public se levait pour féliciter chaque vainqueur quand ces derniers paradaient fièrement devant la foule ébahi. Izéa Salaun de Kerkreñv sourit avec amusement à ces défilés. Et si certains regardaient les prochains tournois d’autres étaient déjà partis sans trainer pour la seconde épreuve.

Une seconde épreuve qui nécessitait beaucoup plus d’adresses et de précisions. Elle était surtout nettement moins dangereuse. La Porte-Parole avait jugé bon d’alterner manche violente et manche moins rude. Il ne fallait pas trop épuiser et lasser les hommes pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes.

Alors qu'il ne restait plus que deux joutes à réaliser, le champion de Maewenn Montana de Guérande, Comtesse d’Ayssènes et Baronne de Ploermel perdit connaissance. La jeune femme se leva précipitamment inquiète. Cependant l'homme fut aussitôt évacué de la lice et les soins auront lieu dans la tente prévu à cet effet. Dès la nuit tombée la jeune femme se rendra à leur chevet.

Le crieur hautement rémunéré pour l’évènement se rendit une fois encore dans la plaine. L’effervescence de la matinée semblait être quelque peu retombée mais cela n’allait certainement pas durer.

Le crieur parcouru l’assemblée d’un regard. Y avait-il des questions ? Apparemment non, et bien que le meilleur gagne !

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HRP :

En pratique :
Les participants donnent un chiffre compris entre 1 et 10 correspondant à un nombre de point prédéfini à l’avance. Ce chiffre correspondra au nombre d’anneaux récupéré. Il y a 18 anneaux au maximum à récupérer.

Intelligence, Force & Charisme, ont les impacts suivants :
- entre 0 et 50 = bonus 0
- entre 51 et 100 = bonus 1
- entre 101 et 200 = bonus 2
- supérieur à 201 = bonus 3

On calcule ensuite la somme des points obtenus, les deux jouteurs ayant obtenu les meilleurs scores atteindront la finale.

Exemple :
Il a été décidé que les chiffres :
1 = 1 anneaux
2 = 7 anneaux
3 = 3 anneaux
4 = 5 anneaux
5 = 4 anneaux
6 = 6 anneaux
7 = 8 anneaux
8 = 9 anneaux
9 = 0 anneaux
10 = 2 anneaux

Le jouteur 1 a choisi les chiffres 3 soit un total de 3 anneaux
+
Ce même jouteur a [INT = 101 ; FOR = 232 ; CHA = 154] il aura donc les bonus suivants : INT = 2 ; FOR = 3 ; CHA = 2 + 2 points
Soit un total de 7 points.


Pour le rp, vous pouvez poster à tour de rôle peu importe l’ordre. Je ferais parvenir à chacun le nombre d’anneaux qu’il aura au bout de sa lance et les 4 vainqueurs seront ceux qui en ont le plus dimanche soir à 21h. Je découvrirais en même temps que vous les 4 vainqueurs donc pas la peine de me demander qui a gagné.
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Aléjo arrivait en courant
baron, baron tu as vu la Dame de feu ton Duc est là

ftn n'en croyais pas ses oreilles, sans nul doute que si c'était un autre que sa garde d'amis rapprochée il n'en aurait rien cru

tu dis Aléjo?
Dame Salomé est là!!!
aide moi vite à renfiler ma tenue, je me dois de la saluer,
quel idiot je fais, ne mesme pas regarder les tribunes

le baron sort de sa tente et suit Aléjo

là baron, elle est là regarde

ftn se dirige face à Salomé, s'incline,
cette victoire, fut elle amicale, Dame Salomé est pour toi et mon feu Duc Nilas d'Artignac

le baron se redresse et s'en retourne dans sa tente pour se remettre
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Cette victoire, fut elle amicale, Dame Salomé est pour toi et mon feu Duc Nilas d'Artignac
Au Baron Ftn qui a eu la diligence de venir la saluer, la Comtesse se lève et lui noue autour du bras le foulard aux armes du Tregor qu'elle tenait.
Je sais mon ami, je sais.
Puis, avec des yeux profondément reconnaissants, merci pour les mots que tu as su trouver durant la cérémonie.
Tu as fait honneur à Nilas, tu as fait honneur à la famille d'Artignac et au Tregor.

Ces mots dits, Salomé le regarde partir, certainement pour se remettre de cette joute et se préparer pour la prochaine.

Puis, elle avise Pelotine, assise seule, non loin d'elle. Faisant signe à Mathilde, sa suivante : invite donc la Baronne de Tregastell à partager ma compagnie pour la suite des joutes. Et ne souris pas trop, Pelotine n'aime pas les gens souriants...

La petite croque-mort, elle aussi, avait vécu la terrible douleur de perdre un époux et un enfant ...
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[Ftn Andenmarv VS Cassius de Montfort]


Gentihommes, Gentes Dames, Bretons venus de tout horizons!

Veuillez acclamez le Beau, le Grand, le Fort, l'Illustre! Celui qui sous son passage ne sait laisser de marbre la gente féminime, fait trembler l'ennemi de son bras armée. Cassius de Montfort, Sénéchal du Glorieux Ordre des "Trente", l'élite de Bretagne, le cauchemard français par excellence. Il combat ce jour face à vous pour l'honneur d'une femme, un soleil de Bretagne, son épouse, quel plus beau combat que cela! Veuillez le recevoir face à vous avec l'acclamation qu'il mérite, et surtout, BON SPECTACLE A VOUS MES SEIGNEURS!!!!!!!

ftn entendit le crieur dire les louanges de son ami et compagnon,, pour sur il n'allait pas tarder à se présenter

le voilà qui arrivait, avant de baisser son heaume, le baron salua de la tête son ami et adversaire d'un jour

autant il était plaisant de pourfendre du françoys ou autres bestioles du même genre, autant combattre un ami était délicat, car en aucun cas il ne fallait tuer ou blesser trop lourdement.


les deux hommes s'étaient élancés, ou plutôt avaient lancé leurs montures au grand galop, malgré les protections qu'elles avaient, les lances horizontales se rapprochaient de chacun d'eux, pour sur le coup serait rude

la seconde du choc était là,
dans un fracas on entendit le choc des armes sur les écus et armures des hommes, le coup faillit mettre à terre ftn qui on ne sait par quelle grasce tint bon, tout comme son ami Cassius, la pointes des lances avaient exploxées , une fois le choc terminé les montures continuèrent dans leurs élans, une fois au bout ftn revint à la rencontre de son ami lui aussi toujours assis et bien calé

au même instant on vint examiner leurs lances pour vérifier qui aurait la joute en sa faveur

le vainqueur déclaré de cet affrontement est...........,
comme un suspens, une attente un peu longue
------------ de par la brisure plus prononcé de sa lance le.......Baron de Guerlesquin et Chevalier de Douarnenez Val Sainz-Trestain dicte baron ftn_andenmarv


ça va Cassius, pas de casse?

Joli coup mon ami, tu m'aurais presque déboité l'épaule si tu avais pas frappé si faiblement.

je crois que je vais avoir un sacré bleu aussi, en tout cas sourire

Tu me le payeras en salle d'armes vieux frère! Félicitations!

merci Cassius,
mais félicitations à toi aussi, ce fut une joute digned'hommes qui s'apprécient,
digne des Trente

déjà on signifait aux deux hommes de libérer la lice pour d'autres joutes

je vais me reposer un peu,
comme quoi le françoys est moins fatiguant à combattre que le breton éclat de rire de l'homme au rictus

Aléjo vint diriger la monture, pendant que l'on faisait redescendre le baron

Aléjo tu iras me chercher un bon poulet, cuit de préférence, je vais reprendre des forces en attendant la prochaine joute, et ftn disparu sous sa tente
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La guerre , retour en Bretagne , Vannes puis Rennes . Ils n'avaient cessés de bouger . Certainement que la fatigue et le caractère des deux Bretons avait contribué à cette fâcheuse dispute qui était stupide et à la limite de l'ironie mais il savait très bien que sa femme était une tête de mule et que lui , la suivait de très près derrière.
C'est donc après de long jour de silence , vive les scènes de ménages , que le Breton , décida que mettre sa fierté de coté un instant et d'aller rejoindre sa blondie de femme aux joutes . Son fils était camouflé dans un manteau qui faisait de celui ci une boule à peine perceptible . Heureusement que les enfants ne connaissent pas le mot complexe. C'est avec une motivation soudaine qu'il attrapa Youen afin de partir à la rencontre de la maitresse de maison .
Il regardait son fils et avec un air ironique il lui murmura doucement .

Tu vois mon fils ce qu'il t'attend . Ne grandit pas trop vite, un conseil . Quoi que peut être qu'ainsi elle ne verra que tes conneries et pas les miennes . Va falloir en débattre Youen. Mais un autre jour , là , si nous filons pas de suite , maman va faire grève de la popote et là c'est la faim du monde , je te l'assure !

C'est donc ainsi qu'ils prirent chemin vers les lices , à la rencontre des Trentes et de la petite blonde qui devait sans doute encore tirer la tronche .Qu'est ce qu'elle pouvait être résistante , niarf . Le temps du trajet , Alw s'était arreté chercher une rose , autant mettre tout ces atouts de son coté, puis elle les aimait puis c'était surtout la première fleur qui lui avait offert il y a de ça quelques années au début . Un sourire malicieux sur les lèvres puis enfin ils étaient sur place .Ses yeux bleus balayés les environs à la recherche de sa petite femme.

Demat tout le monde !
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Quand vint leur tour:
[ Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé VS à Bioul de lanngroez, baron de trebeurden]

Attendant calmement son tour au contraire de son destrier qui piaffait, le colosse regardait, appréciateur, les joutes se dérouler....

Calme le colosse, enfin....Pas si calme que cela ce qui expliquait que le colosse piaffait....

La monture sentait l'énergie qui se dégageait du mestre de guerre, une énergie qu'il fallait évacuer...

Enfin les hérauts crièrent son nom....

Il mit des jambes doucement ce qui suffit déjà à faire partir kheldar au petit galop, la nuance n'était pas trop de mise avec des jambes enfermées dans de l'acier...Voix et mains devaient prendre de l'importance...

Il prit une lance juste avant de rentrer et se présenta dans la lice pour s'arrêter au bout de celle-ci alors que de l'autre côté Bioul se présentait....

Là, il "rassembla" sa monture...Bougea le bras gauche doucement car celui-ci tenait les rênes...Après avoir bougé, il eut confirmation que sa targe était bien fixé à l'épaule gauche...

Il leva sa lance en guise de salut à Bioul et à la foule.
En redescendant la lance, il baissa d'une chiquenaude la visière de son armet et il entendit le petit bruit habituel du bouton poussoir s'enclenchant....

'Bien... 'pensa t-il.

Paré...Il resserra un peu sa prise sur les rênes tout en baissant la main...Juste de quoi faire sentir au cheval que ce n'était pas encore le moment.....

A ce moment là, le colosse pense à beaucoup de choses...La guerre, les sacrifices, la perte de sa famille, un amour perdu qui était loin...
Le sourire de sa petite fille qui lui manquait temps...
Il en voulait à la terre entière quand il ne pouvait en vouloir à personne, la vie était dure et ne faisait de cadeaux à personne....

Il serra involontairement les dents...

Plongée dans ses pensées ses yeux captèrent pourtant le mouvement des drapeaux s'abaissant signalant le départ de la joute...

Des réflexes imprimés à la dure se mirent en branle, des réflexes de guerre...
Les jambes du colosse serrèrent d'un coups les flancs du destrier alors même que la main gauche se dirigeait vers l'avant....

Une grognement monta dans la gorge du Duc De Rhuys alors même que le cheval prit un appui énorme propre à se cabrer .
Mais à mi hauteur, il piqua sur le devant et s'élança en hennissant ....

Maël se concentra alors donna encore plus des jambes...

Le destrier répondit immédiatement à l'appel et accéléra encore, il devait être le plus rapide possible à la frappe....
Des gerbes de terre se soulevaient au passage des sabots de la grande monture noire...

Maël se pencha alors encore plus et observa Bioul et nota une certaine instabilité....
Il n'en fallut pas plus au colosse pour savoir ou frapper...

Une frappe centrale était de mise quand l'adversaire n'était pas stable...

Maël se pencha encore plus et prépara sa lance à la frappe ...
Quelques mètres avant le choc, il se souleva légèrement des étriers chaussés à fond et appuya son séant sur le troussequin arrière de la selle de guerre pour encaisser le choc....

Il eut alors la vision fugitive du sourire de sa petite fille décédée....

Alors c'est dans un cri de rage quasi naturel que le cri de guerre de sa famille résonna:
-"Evit ma zud!!!!!!!!" (1)

Et il frappa avec une technique allemande matinée d'italienne qu'il avait appris pendant le temps où il avait été mercenaire en ces contrées...

Il déploya légèrement le bras avant de le verrouiller et se pencha de côté très légèrement encore mais les deux choses faites il démultiplia son impact sur Bioul....

-"Creeekkkk!!!"

La lance se brisa sur Bioul touché de plein fouet...

Il continua sa course, avait-il fait chuter Bioul?
Il le saurait en fin course...

Sa main gauches suivit le mouvement de son corps se redressant, encore, encore et encore provoquant une traction qui signifiait au destrier de ralentir...

Celui-ci ralentit enfin et Maël l'arrêta en bout de lice...

Le colosse n'avait pas trop senti l'impact de lance de Bioul....
Il fit volter sa monture...

Il était déclaré gagnant...

Quelque chose le gênait, à la cuisse droite...Il y avait un peu de sang qui coulait sous la plate du cuissot, il avait réouvert sa blessure faite pendant la guerre, le choc avait suffit...
Il grogna sous son armet:
-"Merdasse de poisse, Aleno va faire une crise..."

Balançant au sol ce qui lui restait de lance, il enclencha le bouton poussoir de son armet et releva sa visière....
De même , il se pencha sur sa monture et desserra la protection de tête du destrier, le "chanfrein " qui glissa sur le poitrail du destrier montrant la grande tête noire de celui-ci...

Il le caressa comme une brute avec force tapes amicales ce qui semblait plaire au destrier.
Et le Maréchal De Bretagne parcourut la lice en saluant la foule...:



Et il se porta à la rencontre de Bioul...

Tout en passant devant la foule qui exultait, il vit Roxanne et cria en la montrant du doigt...
-"Cette victoire est pour toi petite cousine!"

Et il continua vers Bioul...


hrp: (1) cri de guerre breton signifiant: "¨Pour ceux que j'aime"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

[Joute CHIKAKA contre MIKE MEISTER ]

Le regard de Chika croisa celui de Roxanne qui lui souriait pour ensuite se passionner pour la rencontre de leur Maréchal. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres quand un crieur annonçait la joute suivante.

Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, dicte chikaka10, Baronne de Malnoë, Chevalier de Plogoneg combattra contre Mike Meister, représentant de Maewenn Montana de Guérande, Comtesse d’Ayssènes et Baronne de Ploermel

La surprise se lut dans le regard de la jeune femme. Et bien... Et sa rencontre contre la Duchesse du Rohannais n'aurait elle pas lieu ? Surtout que celle-ci était prévue pour combattre une autre personne apparemment.

Haussant les épaules, se disant que cela n'avait aucune importance, elle alla finir de se préparer, rentrant dans sa tente, elle mit difficilement un genou à terre et pria comme elle le faisait toujours avant chaque joute ou chaque tournoi.

Elle ne connaissait pas la personne qu'elle allait rencontrer. Aussi cela méritait de devenir intéressant. Il allait falloir essayer d'improviser, en espérant tomber juste.

Sortant de la tente, elle se dirigea vers son étalon maintenu par son écuyer qui tenait de l'autre main sa lance.

Elle jeta un regard aux alentours, espérant voir débarquer son mari avec les petits. Il était grand temps pour les petits Kreneg-Montfort de devenir des guerriers et de voir des joutes. La baronne ne voulait pas en faire des nobles de salon.

Ne les voyant pas, elle soupira et se concentra sur sa rencontre. Montant sur son fidèle destrier Zéphyr, parfaitement harnaché, parfaitement dressé, elle se dirigea vers les tribunes officielles et salua de la tête les personnalités présentes. Ensuite elle se rendit au bout de la lice. Un salut amical de la tête à son adversaire, elle enfila son heaume et se pencha pour prendre la lance qu'elle tint d'une main ferme.

Le coup d'envoi était donné et Chika talonna son étalon qui partit comme une furie d'un coup sec. Surprise de la fougue subite de son cheval qui commençait à se faire vieux, la baronne relâcha la pression sur sa lance. Zéphyr volait comme le vent vers son but, l'autre côté de la lice. Ah ! il portait bien son nom à ce moment précis.

Malgré la lance lamentablement tenue il fallait le dire, la rapidité de son destrier projeta la lance avec force contre le plastron de son adversaire. La baronne arriva à la fin de la lice où son cheval stoppa net sa course, toujours bien assise sur sa selle. Tout était allé tellement vite, qu'elle ne sut pas très bien si elle avait réussi à déstabiliser son adversaire. Aussi se retourna-t-elle rapidement pour savoir.
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Voila une petite blonde de 6 ans perdu dans la foule. Perdu ? Non ! La gamine s'est éclipser discrètement lâchant la main de sa sœur ainée pour aller voir son père seule et surtout en première. Il faut savoir marquer des points dans la vie ça peut toujours servir a quelque chose et Alastrina saura bien trouver quoi.

La gamine a la crinière blonde finit par attérir devant la tente de son père. Vérification d'usage : cheveux ? Impeccable. Tenue ? Magnifique d'un rose très voyant. Aspect générale ? Époustouflante. C'est bon elle est prête. Alastrina entre donc dans la tente de son père, fait ses plus beaux yeux doux et s'incline pour le saluer.

Bonjour père je suis venue vous encourager ! Madennig ne voulait pas venir...

Petit mensonge gentil enfin c'est ce que pense la gamine et puis, ça permet de faire plus de point. Soudain elle remarque une autre fille aux côté de son père et ça, ça va mal se passer. Personne ne peut ni ne doit rivaliser avec elle auprès de son père c'est comme ça. Déjà que c'est pas simple d'évincer Madennig pour avoir une plus grande place alors si d'autre si mettent.

Et vous êtes ?

[ Retour sous la tente ]

Blacas, met toi devant l'entrée, que personne ne viennent me déranger jusqu'à l'annonce de la prochaine étape du tournoi.
J'ai besoin de repos.

Sur ces mots, Blacas quitta la tente pour se poster a l'entrée, interdisant le passage au fan en furie scandant son prénom "Naëëël !! Wouhouuuu !".
Pendant ce temps la, sous la tente le jeune Artignac s'assied la ou il le peux et commence a déguster un plat accompagné de chouchen.
Un peu de repos, le calme avant la prochaine étape.
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

Le champion de Maewenn Montana de Guérande s'installa au abord du campement. Il avait recruté un jeune manant pour l'aider dans la tâche et pour l'aider à revêtir son armure en tant voulu. Il monta sa tente, qui ressemblait davantage à un tas de tissus difforme qu'à une tente et qui provoqua au passage le rire d'un passant. Il donna à boire à ses bêtes et pansa son cheval, Ernest. Il partagea un morceau de viande et du pain avec le jeune paysan qui souriait sans cesse.

Il regarda autour de lui et personne ne semblait l'avoir remarqué. Il sorti l'écu arborant les couleurs de sa comtesse et le posa devant la tente. Il déballa la vieille armure de son père, datant d'une autre époque et un peu abimé avec le temps.

Il demanda à son aide de l'aider à revêtir l'armure paternelle pour vérifier si toutes les pièces étaient présentes.....ça prennait du temps de vêtir une armure et quand se fut fini, Mike fut satisfait du résultat, Il était le plus pauvre des jouteurs du tournoi..Malgré tout il souriait, heureux d'être là.

Après s'être débarrassé de son armure, il alla s'allonger dans sa tente pour méditer.
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Personnage précédent : Mike_Meister 1er (2005-2009)

Esmy courait entre les tentes, bien consciente qu'une fois de plus elle était en retard... Il lui fallait trouver celle aux couleurs du baron de Trébeurden...

Plus d'une fois, elle s'entrava dans les cordes tendues de toute part, se rattraper avant de s'affaler et continuer de courir... Enfin, elle aperçut le lieu visé...

De chaque côté de l'entrée, trônait deux tonneaux et elle se mit à rire, pensant que c'était d'une importance primordiale, elle s'accouda sur l'un deux, attendant la sortie du preux chevalier, ne voulant pas le déranger pendant son repos et son habillage.
La concentration était de mise pour jouter et si elle entrait, son verbiage le saoulerait de trop.

Elle se posta donc là, regardant le va et vient incessant des jouteurs et de leurs compagnie, et ça faisait du monde.
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[Près des lices...]

Le cheval avait de l’énergie à revendre et c'était un "chaud"comme on disait dans le milieu cavalier...

Aussi le colosse le mit-il au travail avant de rentrer en lice...

D'abord, il fit marcher au pas lent puis rapide, puis il passa directement au petit galop pendant quelques minutes...

Il lui fit faire plusieurs manœuvres et enfin, le colosse sentit que le cheval était prêt...

Il le dirigea alors vers les lices pour attendre son tour....



Une vision digne de l'enfer, un enfer conçu pour les ennemis de Bretagne .

Mais en ce jour de fête....

Il était là pour le beau geste et honorer la mémoire de Gomoz...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

[Ftn Andenmarv VS Cassius de Montfort]

La jeune soeur du Montfort, Aenaelle, escuyère de l'ordre des "Trente" vint soutenir son ainé d'un encourageant baiser fraternel. il ne partageait que peu de moments tout deux, leurs charges respectives leur prenant la majeure partie de leur temps.

Nous avons pas mal de choses à nous dire ma chère soeur, dés que ces joutes seront terminées, passe me voir, nous discuterons de ce qui te tiend à coeur depuis si longtemps.

Une caresse le long de sa joue rougît par la fraîcheur hivernale, il prit congé.

Glaria, suis moi!

Le Montfort avait prit Glaria sous son aile afin de lui faire suivre la formation d'escuyer, pour un jour devenir à son tour Chevalier de Bretagne. Tout deux se dirigèrent vers la lice...

C'est ici que tout va se jouer Glaria!

Le Montfort s'appuya à la "contre-lice"

Cette barrière que tu vois des deux côtés est appelé la contre-lice, elles évitent aux destriers de faire des écarts et de sortir de leur trajectoire, tout comme la barrière du centre communément appelé la lice qui fait office de sécurité afin que les canassons ne s'entrechoquent pas dans leurs lancés.

Un rapide regard à Glaria, voir si elle avait des questions...

Connais-tu le règle des joutes?

Sans même attendre réponse, il continua...

Contrairement aux idées reçus, la règle n'est pas de désharçonner son adversaire, il suffit de briser sa lance sur son armure, en cas d'égalité entres les deux jouteurs, c'est la longueur de la lance brisée qui départage le vainqueur. C'est un art dangereux Glaria, nombres de chevaliers y ont déjà laissé la vie...

Une main sur son épaule...

Mais c'est un art noble, et respecter son adversaire sans jamais le sous-estimer est de mise, n'oublie jamais cela. Un jour, lorsque l'honneur te sera donné de jouter, tu te rappeleras de ces paroles et tu comprendras.

Volte-face du Montfort prenant la direction de sa tente de fortune...

Allons préparer l'équipement!

L'étendart de Buzay avait été levé et claquait au vent tel une symphonie, la tente était de taille modeste mais l'équipement était complet. A l'extèrieur avait était déposé la lance, Cassius s'approcha et la saisit...

Approche Glaria... Voici la lance équipé d'une garde et d'une arrière main faisant office de balancier

Il lui tendit

Sous-pèse moi ça...

Le Chevalier se mit face à elle et prit entres ses mains le bout de la lance

Ceci s'appelle un rocher, il permet à ce que le coup n'entre dans la vue du heaume. Même si le danger est là, tout est fait pour le limiter.
Allons voir l'armure maintenant, je dois me préparer, tu vas m'y aider.

Le Chevalier s'engoufra dans ses quartiers, son escuyère à sa suite. L' équipement était en place.

Voici une armure de joute Glaria, comme tu peux le remarquer, elle est différente de celle que tu as pu voir chez les "Trente", elle est bien plus lourde, il est moins évident de se mouvoir avec, mais elle est aussi plus solide pour le choc.

Herbert, l'intendant du Montfort fit son entrée dans la tente

Messire, les listes sont tombées, vous jouterez face à votre frère d'armes, le Baron de Guerlesquin.

Le Montfort aquiesce

Merci de l'information Herbert!

A Glaria...

Aide-moi à passer mon armure, il est temps.
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[Gwenaël Vs Roxanne]

Non le coup porté n'est pas puissant, on aurait même pu dire qu'il était savamment dosé. Sa lance est rompue net, et malgré les protections de l'armure et l'endurance de son bras d'archère, les muscles sont traversés d'une brève mais fulgurante douleur. Elle en sera bonne pour un cataplasme chaud. Et qui d'autre n'est mieux placé que son herboriste d'époux pour le lui faire ? L'occasion pour elle d'aborder le sujet..ou pas. Encore faudrait-il qu'elle le trouve mais à l'évidence il n'est point là. Lance brisée mais la silhouette métallique fait corps avec son destrier. De la sueur au chanfrein, quelques renâclements, des muscles qui tressaillent et les fers qui claquent lourdement sur le sable. Gwenaël est déjà au fond de la lice savourant avec raison sa victoire. Il ferait une recrue de premier choix à l'Ordre se dit la femme d'armes. Oui bien sûr, ça serait intéressant de voir comment vous arriveriez à vous entendre tous les deux susurre une voix chipiesque dans le subconscient de la jeune fille. Les prunelles sont assombries, il reste un goût d'inachevé entre ces deux là. Et il est clair que tant que des mots n'auront pas été posés, il en sera ainsi. De plus la chevalier n'aime pas l'à peu près, ce n'est point ce que son père lui a enseigné. Visière du heaume relevée, elle sort de la lice reconnaissant au loin la silhouette de son Maréchal. Honteuse, elle immobilise Orphée pour le suivre des yeux. Tu n'es même pas capable de tenir correctement une lance ma pauvre fille tu es impardonnable alors qu'il y a quelques jours encore tu assistais en douce à un cours de maniement de lance de la part du Mestre d'Armes. Elle se surprend comme autrefois à admirer le cavalier et sa monture. Je deviendrais aussi douée que lui un jour quand je serais dans la force de l'âge. Ce qui n'est pas le cas encore, Roxanne sait tout le travail qui lui reste à accomplir pour cela. La douleur à son bras la rappelle à l'ordre et Chimène est déjà là auprès d'elle. Elle ôte son heaume, secouant ses boucles blondes, quelques mèches plaquées sur le front par la sueur et prend la direction de ses quartiers. Se débarrasser de sa cuirasse métallique, pour le reste, elle avisera ensuite. Parce qu'un autre affrontement se prépare. Il a peut-être commencé dans la lice, mais il ne sera point terminé tant que les deux jeunes gens continueront de se comporter tels que deux adolescents aveugles et bornés. Hier encore une femme de poigne mais de raison lui a dit qu'il fallait qu'elle grandisse. C'est ce qu'elle allait faire.
Escuyer Chimène, veillez à ce qu'Orphée soit correctement bouchonné et que ses fers soient changés. Qu'il ne prenne pas froid et double ration pour lui ce jour. Les pans de la tente sont déjà retombés derrière la silhouette blonde dont le regard est plus sombre que jamais.
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Le chirurgien ajouta:
-"C'est une bonne idée, je crois qu'ils ont du mal avec lui....Il est parfois aussi rétif que toi....

File et essaie de ne pas trop abîmer la suture..."

Simple spectatrice , Pelotine n'avait eu aucun champion a présenter a sa place , les seuls qui pouvait le faire étaient Gwilherm et Trilo , l'un ne participait pas, et l'autre pour ses couleurs déjà.

Alors elle se contenterait de venir supporter le vicomte de Plougonvelen.
Bien qu'il soit face a Missanges , une femme pour qui elle portait une grande estime , Trilo était très important pour elle.
Il était avant tout un Brestois c'était l'essentiel !Et puis ils avaient passé leur premier voyage en bateau ensemble , jusqu'en Irlande.
Par la suite , il avait toujours été l'épaule réconfortante lorsqu’a chaque fois Pelotine était victime de tromperie en amour ou autre.
Souzix , avait été la meilleure amie de Pelotine , sa confidente , et la voir épouser le marin avait été un véritable bonheur pour elle.

Désormais il était seul , en deuil , et il était parfois difficile d'avoir des nouvelles de lui , des voyages nombreux , des retraites répétées était son quotidien.
Mais il était revenu , comme toujours et au bon moment , il s'évertuait a remonter le moral de la baronne actuellement, il était normal donc , pour elle de venir lui apporter son soutien.

Malheureusement celui ci ne sembla pas suffire , et Missanges remporta la victoire.
Fière pour son amie , la jeune femme ira certainement la féliciter plus tard , Trilo sera vite consolé avec une chope en taverne après tout.
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[ Gwenaël vs Roxanne ]

Le jeune Artignac n'avait eu de cesse de s'entrainer a jouter depuis bien longtemps.
Depuis sa dernière joute, face a Lancéor a vrai dire.
C'est avec ce souvenir qu'il avait grimpé son cheval et appris a manier une lance correctement.

Il avait retenu une phrase de Lancéor "La puissance ne consiste pas a frapper fort ou souvent, mais a frapper juste."

Une phrase qui l'avait marqué.
Il avait perdu les dernières joutes, et espérait bien gagner celle la.
Surtout face a "elle". Avec cette femme a qui l'oppose un différent silencieux.
Un conflit muet qui met Naël en rage depuis la cérémonie.

Cette joute était pour lui le moment de marquer le coup.
Montrer qu'un Artignac, un soldat de l'Ost Breton vaut autant si ce n'est plus qu'un membre des Trente.
Et aussi c'est l'occasion de défier cette femme.

La victoire en cet instant n'est pas optionnelle.
Il lui faut, non seulement pour son different face a Roxanne.
Mais aussi pour se retrouver lors du combats a pieds face a Lancéor.
Lui qui avait voulu poursuivre le combat après que Naël l'ait fait chuter de cheval.
Ce serait le moment de poursuivre ce combat.

Gant et lance prêt, heaume baissé, Naël s'élance alors que son adversaire en fait de même.
Le geste entrainé est propre, le poignée est solide et la lance fermement tenu.
Penché légèrement en avant, Naël ne donne pas un coup terrible en puissance, mais un coup suffisant pour briser sa lance.
La précision du toucher a suffit. Lancéor avait bien raison pour le coup.

Un sourire intérieur accompagne Naël alors que lui et son cheval finissent leur course au fond de la lice.

Le voila vainqueur.
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

[Joute Missanges contre Trilo]

Le vicomte se leva de bon matin après une bonne nuit de sommeil. L'air frais de l'hivers finissait de le réveiller.

Alors Azénor comment vas-tu ce matin? Prêtes pour notre petit exercice du matin.

Hihihi. La jument tapa furieusement le sol avec son sabot.

Oui je sais ce que tu penses. Il n'y a que toi qui prends des risques car moi je ressemble à une boite de conserve. Mais je te l'ai dis cent fois que si tu gardes la tête basse tu n'as rien à craindre il interdit de toucher la monture. C'est moi qui prend le coup. Et puis, tu sais que pour ta peine tu auras droit à une double ration de carottes par la suite.

A l'annonce des carottes la jument se calma, c'était un vrai ventre.

Tiens en parlant d'armure toujours pas de nouvelle de celle prévu pas Dame Pelotine? Non? Bon et bien je vais prendre ma fidèle compagne, même si elle commence à se faire vieille.

Une heure et demi de préparatifs plus tard, le vicomte entra dans la lice. Voir tout ce monde était toujours impressionnant. Au moins en combat réel, on a pas plusieurs centaines de paires d'yeux braqués sur vous.

Après les cérémonies en l'honneur de Gomoz et les premiers duels. Ce fut au tour du vicomte d'entrer en scène.
Avant de s'élancer contre son adversaire, il se dirigea tranquillement vers les tribunes. Il posa sa lance d'argent et de sable devant une belle jeune fille qui ne comprenait point ce qu'il se passait.

Belle damoiselle, voudriez-vous me faire l'honneur de me porter chance pour ce duel. La jeune fille devenue toute rouge ne pouvait que s'exécuter.

Le vicomte content de sa manoeuvre se remit en position face à son adversaire.

Héhé ainsi je suis sur qu'aucun des freluquets ici présent n'osera demander son mouchoir à ma fille non mais.

Il glissa un mot à l'oreille d'Azénor, histoire de lui rappeler ses devoirs.

Allez ma belle, files droit, et surtout penses aux carottes.

Le cheval s'élança de toute se puissance, entrainé depuis longtemps à ce mouvement. Azénor filait droit sans dévier d'un pousse. C'était maintenant au vicomte de ne pas se rater. Comme à son habitude, il visait un point précis sur l'écus de son adversaire.

L'étoile, l'étoile.

La lance toucha... mais pas la bonne cible. Elle vint cogner directement sur l'armure de la vicomtesse. Malheureusement, au lieu de taper, elle ripa sur l'acier ne pouvant porter une grande menace à son adversaire.

Par contre la lance opposée sa brisa en mille morceaux sur son écus. Le coup fut rude pour le vicomte qui vacilla sur sa selle. Heureusement, le coup ne fut pas assez puissant pour l'éjecter du cheval et l'expérience l'aida à se stabiliser.

Vexé de s'être fait battre par un adversaire sans expérience mais trop galant pour le faire remarquer, il leva sa lance en direction de la vicomtesse pour la féliciter de sa victoire.

Puis il se redirigea vers sa fille et reposa sa lance.

Tenez damoiselle, vous pouvez le reprendre. Merci pour se précieux porte-bonheur, sans nul doute que je me serais retrouvé sur le postérieur sans lui.

Il sorti de la lice et après avoir donner ses carottes à Azénor alla apprécier le reste du tournois.

[hrp: je déteste que l'on fasse parler mon Trilo sans accord préalable. ]
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[ Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des Forges, contre Trilo de Kermeur, vicomte de Plougonvelen ]


Je fus vêtue d’une côte de maille relativement souple descendant jusqu’aux genoux ? Ce haubert était formé d’une multitude de petits cercles en fer relié entre eux. Mes épaules furent recouvertes chacune d’une épaulette en fer aux lames s’imbriquant entres elles s’ouvrant au gré de mes mouvements et se fermant jouant un rôle protecteur.

Ma tête passa au travers d’un plastron protégeant ma poitrine et mon dos. Sur le devant de l’armure mes nouvelles armoiries gravées dans le métal brillèrent au soleil. Mes jambes furent saucissonnées d’acier. J’avais soudain pris une cinquantaine de kilos ! Je vis apparaître Nuage, lui aussi revêtu comme il convient. On aurait dit une licorne sortant d’un bois féerique. Sa tête, protégée par un chanfrein lui donnait soudain une autre prestance.
Le seul souci résidait maintenant à monter sur mon cheval !
Mahestine tira les rennes et nous conduisit vers des ballots de pailles superposés faisant un escalier de fortune, je montais sur Nuage. Tournant la tête je vis les trois mamettes porter la lance, mes yeux s’écarquillèrent.

- Ils auraient dû la faire encore plus longue, je te l’avais bien dit que c’était pas pour toi ce tournoi ! Comment tu vas lever ça hein !
- Allez donne et arrête de râler !

Et la lance passa des mains des trois Mamettes à la mienne. Mes doigts se refermèrent sur le bois et mon corps pivota soudain du côté de la lance, les ballots de paille amortirent ma chute. J’entendis le rire des ancêtres de kastell résonnait dans ma tête.

- On recommence…

Et l’opération se renouvela encore et encore…

- Miss déclare forfait tu ne peux tenir ce poids
- Pas question que je ne participe pas !

La lance se balança longuement avant de s’immobiliser puis Mahestine me passa sur la tête la pièce finale le heaume. Ma vision fut soudain horizontale.

- On dirait l’épouvantail que je mettais dans le jardin pour éloigner les corbeaux.

Haussant les épaules mais rien ne bougea. Un bruit de ferraille se fit entendre lorsque Nuage se mit en route. Une longue haie courte en hauteur servait à délimiter les deux chevaliers disputant l’épreuve. La tribune était pleine je ne vis qu’une masse agglutinée ensemble criant, scandant des noms j’entendis le mien.

- Miss, tu donnes à qui ton mouchoir ?
- Quoi ?
- Oui normalement le chevalier dispute l’épreuve pour recevoir un baiser de la dame lui ayant donné son mouchoir.
- C’est des conneries tout ça. Moi je dispute en l’honneur de Gomoz et de là où il est, le mouchoir il s’en fiche !

Un bruit de cloche se fit entendre, la voix de la Porte-Parole résonna

Et maintenant, j'ai le plaisir d'annoncer l'ouverture de ce tournoi par une splendide joute équestre !

Nuage se rangea d’un côté de la haie. La lance vacilla mes jambes s’enfoncèrent dans les étriers et Nuage s’élança.

- Miss… Vise bien, vise-les…

La dernière image que je vis, fut le vicomte de Plougonvelen, qui sûr de lui, fier sur son cheval s’élança face à moi. Un mouchoir s’éleva dans l’air lâché par Mahestine aussi têtue qu’Eliotte ! Mahestine enfouie sa tête dans les bras des deux autres Mamettes murmurant pourvu qu’il nous la casse-pas …

Comme une bulle qui éclate dans un bruit de sabots déferlant, les corps furent rapidement face à face. Je vis la lance de mon adversaire se rapprocher…Se rapprocher. Tenant la mienne fermement je sentis celle-ci voler en éclat et le bruit de sa lance contre mon plastron résonna dans mes tempes. Mon corps contre l’encolure de mon cheval ses crins titillant ma joue, mon esprit s’éloigna sur une autre après- midi de course, sur une après-midi radieuse dont j’avais perdu la course en devant un gage…

Nuage ralentit la cadence et malgré une douleur à l’épaule je vis au loin les Mamettes sauter de joie. Etait- elle contente de me savoir vivante ou avais-je gagné. Je vis venir le vicomte de Plougonvelen

Félicitation Vicomtesse, je ne vous savez pas combattante.

Pfff, les hommes et leurs compliments !



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Des joutes...en l'honneur de Gomoz, en l'honneur de son grand-père, son papy adoré parti bien trop tôt, parti loin de la petite enfant qu'elle était loin là-bas en France, elle ne devait alors plus jamais entendre les contes qu'il racontait sur les hideux normands et les "comment j'ai rencontré ta mamie"...tes mamies en vérité, il y en avait tant, il oubliait parfois laquelle avait été sa mamie à elle...et laquelle était son épouse actuelle aussi, mais c'était aussi ça, papy Gomoz...Et elle repensait parfois en souriant aux discours qu'il tenait à sa mère, se disait que s'il avait encore été vivant, il lui aurait sûrement proposé comme à elle de perpétuer ensemble la lignée des Penthièvre.

Comme il aurait été déçu de voir que la lignée bretonne des Penthièvre s'éteignait peu à peu, et que le jour où elle se marierait, elle ne serait plus...Bien qu'elle ne soit plus vraiment adepte des mondanités où elle préférait se rendre avec son amant du moment, et où elle n'avait jamais eu l'occasion de se rendre avec son baron mainois, elle n'aurait pu manquer un hommage à son papy. Elle vint donc, habillée de noir de la tête au pied, et ses cheveux blonds masqués d'un léger voile noir qui en dissimulait l'éclat doré. Elle n'avait pas cherché à se faire représenter pour ces joutes, le seul qu'elle aurait aimé voir porter ses couleurs était porté disparu au combat, raison pour laquelle elle portait le deuil. Le deuil de son amant, de son fiancé, de son mariage...

Izéa lui avait auparavant indiqué sa place d'honneur dans la tribune officielle du tournoi. Elle s'y rendit donc et attendit silencieusement le début du tournoi, les mains jointes au dessus de ses jambes.
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[Gwenaël d'Artignac Vs Roxanne de Montfort-Laval]

Soulagement de savoir que sa tante ne sera pas là pour assister à ça. Elle se laisse machinalement empoigner par Loanne qui vient lui plaquer deux grosses bises sur les joues. Les améthystes se posent un instant sur la boucle d'or et elle se penche de manière à lui souffler Sais-tu quel âge à Gwenaël d'Artignac ? Elle espère seulement que ses craintes ne se confirment pas. Elle a un sombre pressentiment la blonde. Nenni, tu ne diras rien à tata et pour les folies je te rassure, vu mon état je ne risque pas d'en faire. Mordillage de langue il est déjà trop tard, mais elle n'en dira pas plus à sa presque soeur. A quoi bon lui dire que ce qui peut lui arriver elle n'en a cure, qu'elle a perdu bon nombre de forces durant la guerre et qu'elle n'est même pas remise de ses blessures. Et inutile de l'alarmer en lui disant qu'elle doit se préserver parce qu'il est possible qu'elle reprenne les armes dans un laps de temps très court. Mais pourquoi faut-il qu'elle tombe face à Gwenaël. N'aurait-elle pas pu tomber contre un autre, ça aurait été bien plus aisé pour elle à appréhender. Quoique jouter contre le Maréchal était sans doute ce qu'elle venait d'éviter de pire. Sa première idée n'était peut-être pas la bonne, vaudrait mieux qu'elle écrive à son cousin en l'appellant " Mon beau Héros ou Mon beau Maréchal" et qu'elle laisse trainer ça sous les yeux d'Alwen au moins ça aurait plus d'impact. Ou alors qu'elle feigne l'ignorance. Parce que Gwenaël, plus elle y songeait, et plus elle avait l'intime conviction qu'il n'était pas plus âgé que ne l'était Netaniel. Un frémissement sur les lèvres de la pestiotte. Cette histoire l'a plus remuée qu'elle ne veut bien le laisser paraître. Et si ça venait aux oreilles de Cassius que son mari appelle sa petite soeur "ma belle escuyère"...Oh le carnage en prévision que ce serait.
Bien...quand faut y aller... Orphée piaffe déjà devant les pans de la toile de tente qui viennent d'être relevés. Le destrier porte fièrement les couleurs de la Montfort-Laval et il est magnifiquement apprêté. L'Escuyère Chimène s'est attelée fort habilement à la tâche. Une caresse de la main sur les naseaux de son compagnon de combat. L'animal et la femme d'armes se connaissent bien. Osmose totale entre la blondine et son équidé. C'est prestement qu'elle monte en selle, silhouette bien droite et fière dans son armure. Le heaume vissé sur la tête mais non encore abaissé, d'une main sûre elle guide Orphée en direction des hérauts à l'entrée de la lice. Le regard gris ne peut s'empêcher de le chercher. Lui, son Taquin. Mais nulle trace apparente de son époux.
Allons y faisons notre oeuvre...Les paroles du Maréchal résonnent dans sa tête. Montre ce qu'un Trente a dans le ventre, fais le pour les morts qui nous sont chers....La main gantée vient rabattre la visière du heaume et la lance est empoignée de sa main ferme d'archère. Ne pas penser que c'est lui, ne surtout pas penser que c'est lui en face. Son assiette sur sa selle est sans faute, la Chevalier et sa monture ne font qu'un. La puissance de frappe est terrible, la blonde y met toute son ardeur. Oui mais voila. Le geste lui, manque ce jour d'adresse. Et l'adversaire en face, s'il n'a pas la puissance requise fait preuve du geste qui fait défaut à Roxanne. Explication dans la lice il y a, mais explication entre quatre yeux il y aura plus tard. Cela devient une évidence pour la jeune fille, il est temps que le jeune d'Artignac apprenne et comprenne...
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Le chirurgien sourit et dit:
-" L'accent jeune homme, l'accent !!
Autrement ton italien est parfait...."

Il désigna le harnois noir germanique du doigt et dit:
-"Oui, je vais rester pour te donner un coup de main comme autrefois...."

Et pendant qu'il réunissait le matériel, il reprit:
-"Nous n’avons pas parlé de la mort de ton épouse et de ta filles, je sais que tu n'aimes pas en parler mais je voulais te dire que j'étais désolé, je sais que ce n'est pas grand chose mais je le pense...

Ils sont morts et tu les porteras toujours en toi, je sais que la mort de la petite est un crève-coeur et que tes relations avec ta dame n'étaient plus ce qu'elle étaient avant.... Mais tu n'es responsable de rien...

La vie est ainsi , la guerre est ainsi et tu es toujours en vie alors reste avec les vivants...

Je suis brutal mais je voulais te le dire....

Allons, on doit t'équiper..."

Un pigeon vint se poser près d'Izea.

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Le colosse sourit et regarda Aleno...

Ils étaient peu nombreux ceux qui pouvaient lui parler ainsi et Aleno en faisait partie...

Il avait rencontré Aleno lorsqu'il était mercenaire en Italie et il avait pris l'homme a son service et ne l'avait jamais regretté...

Aleno était un médecin hors pair et un chirurgien d’exception....

Depuis, il avait suivi le colosse dans toutes ses campagnes et l'avait rafistolé lui et ses compagnons d'armes à moult reprises...

Il dit au quinquagénaire en désignant sa jambe blessée:
-"Aurais-tu peur que je raclure ton travail?"

Pour faire bonne mesure, il s'autorisa un sourie narquois...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Soupir navré, autant essayer d'empêcher un taureau de charger sur un linge de gueule....

Il obéit car il aurait passé l'arme à senestre depuis bien longtemps déjà sans ses bons soins....

Une fois déshabillé il dit:
-"Allez fais vite, la lice m'attend...."

Il savait que le chirurgien allait poser une pansement humidifié au vin de bourgogne, le tanin que contenait l'alcool avait des vertus désinfectantes assez puissantes...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Après un long trajet à cheval à bride abattue, Impcaesar arriva sur le lieu du tournoi. Le fondement endolori et un cheval fatigué par les lieux parcourues au galop, il essaya de se frayer un chemin dans la foule qui se concentrait pour l'événement. La lice était entourée d'une foule nombreuse venue pour admirer le spectacle.

Le tournois venait de s'ouvrir d'après ce qu'il pouvait entendre. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard. Il se dépêcha de rejoindre la tente des inscriptions en se frayant un passage à travers la masse de spectateurs.
Muni de la lettre de la duchesse de Poudouvre, il se présenta pour tenter l'inscription au tournoi. La duchesse étant alitée et fatiguée par sa grossesse avait tardé à lui confier ses couleurs pour participer au tournoi.

Demat, je suis le champion de la Duchesse de Poudouvre, Lallie ap Maëlweg de Kerdraon. Voici la lettre qu'elle m'a confié.

Il tendit la lettre scellée

[Pavillon Ducal De Rhuys...]

Le colosse étais assis sur une escabelle et écrivait une longue missive....

Il releva le nez de son vélin et jeta un œil distrait sur son habitat...
le train ducal exigeait du luxe que ce soit en joute ou en campagne de guerre, il fallait afficher le statut...

Maël n'était pas très attaché à ce genre de choses, il avait été 'condottiere' et savait se contenter du strict minimum mais son statut de Duc Breton ,lui ,exigeait le meilleur....

Aussi s'y conformait-il...

De ce fait son pavillon était énorme...De lourdes tentures séparaient des zones créant ainsi des pièces comme une salle d'eau et la chambre à coucher...

Tout à ses pensées dans la pièce principale, il entendit du bruit derrière lui et se retourna...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Quelques heures avant l'ouverture du tournoi, dans un pavillon installé sur la plaine alors que la jeune femme se faisait coiffer.

Madame. Le coursier a apporté une missive pour vous.
Faites voir.

La Blonde décacheta le pli et lut avec attention. Quel dommage le courrier était arrivé malheureusement trop tard.

Faites le afficher sur l'arbre central de la plaine. Je veux que l'on sache que la Comtesse d’Ayssènes et Baronne de Ploermel a répondu à mon invitation même s'il ne pouvait être présente.
Faites moi aussi penser à lui répondre.

Sur ces paroles, l'homme s'exécuta et afficha le parchemin à l'endroit indiqué. On pouvait y lire ceci:

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Jour – J

La tension était palpable dans tous les recoins de la lice.

Des hours ou échafauds partagés en loges et en gradins, décorés de riches tapis, de pavillons, de bannières, de banderoles et d’écussons, étaient dressés autour de la carrière. Les spectateurs impatients avaient d’ores et déjà rejoint les places qui offraient la meilleure vue. Les acclamations, cris, bousculades et autres signes d’excitation raisonnaient dans tous les recoins de la lice. Chacun venait admirer l’ardeur chevaleresque des conquérants. Certains s’amusaient même à réaliser des paris sur qui gagnerait cette première épreuve. Mais qui étaient les favoris ? Mystère !

Les instruments des ménestrels, les cris des hérauts, étaient prêt à célébrer chaque brillant coup de lance des jouteurs.

Sur le futur champ de bataille, les maréchaux du camp, des conseillers ou assistants, avaient en divers lieux des places marquées pour maintenir dans le champ de bataille les lois de la chevalerie et des tournois. Les hérauts et poursuivants d’armes, répandus en divers endroits et réquisitionnés pour l’évènement, se préparaient à avoir les yeux fixés sur les combattants pour faire un rapport fidèle des coups qui seraient portés et reçus.

Ailleurs, dans la plaine, tous s’affairaient pour être prêt. On testait les montures, on vérifiait l’installation correcte de l’armure, on choisissait sa lance. Malgré ce brouhaha, une certaine discipline et rigueur régnait dans cette ambiance singulière.

La tribune royale était encore vide mais les rideaux des hours la retenaient fermées. La Duchesse de Bretagne n’y siégerait pas, sa démission était tombée la veille. La Blonde, vétue de sa plus belle tenue couleur pourpre évidemment, et de ses plus beaux atours fut la première à gravir les marches et à y prendre place. Elle soupira en passant devant ce siège vide. Tout cela c’était son projet. La fille du Duc de Crozon avait simplement mit des mots sur des idées vagues. Elle ferma ses paupières quelques secondes pour adresser une pensée secrète à la leader du Blondpower. Le plus haut trône était destiné au Grand Duc. Ferait-il acte de présence ou serait-il absent aujourd'hui? La question restait encore sans réponse.

Soudain, le rideau tomba et la foule se calma quasi-instinctivement.
Le soleil était donc à son zénith. Les jouteurs et les spectateurs étaient chanceux, le temps avait décidé d'être de leur côté pour ce mémorable 20 janvier.

La Porte Parole de Breizh se leva gracieusement et lentement et fit deux pas en avant pour admirer la foule présente. Ses mais se posèrent sur la barrière de poids. Inspirant profondément, elle remplit ses poumons de l’air breton et de cette atmosphère extraordinaire. Ses yeux parcoururent tous les acteurs de cette journée. Elle s'éclaircit la voix avant de déclarer de sa voix suave l’ouverture du tournoi avec les mots suivants:

« A vous popl de Breizh et à vous tous nobles de Breizh,

Bienvenue sur la lice pour assister au grand tournoi de la noblesse.

Dans quelques minutes, les jouteurs émérites prendront place et nous offrirons un magnifique spectacle sous nos yeux ébahis.

Mais avant cela, j’aimerais que l’on se souvienne que si nous sommes réunis aujourd’hui c’est en l’honneur de l’un des pères fondateurs de la Bretagne moderne, Feue Sa Majesté Gomoz de Penthièvre. Sa Majesté fut le prince de l’élégance, nanti débonnaire et maître de toutes les luxures. Ce tournoi devra lui faire honneur.

Que chacun prenne les armes avec courage, fierté et honneur "et que tonne la fierté de Breizh, sous les galops des chevaux et le fracas des lames" comme le dirait si bien la Duchesse de Cholet.

Et maintenant, j'ai le plaisir d'annoncer l'ouverture de ce tournoi par une splendide joute équestre ! »

La Blonde se recula, passa une main derrière sa houppelande et se ré-installa en silence. Les jouteurs venaient de faire leur entrer sur la lice. Que le meilleur gagne !
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Glaria fut étonnée par les questions de Aenaelle et lui répondit gênée se grattant la tête.

Oh... euh, j'ai 20 ans...

Et lui, c'est René. Il n'est pas à moi, c'est juste un ami qui me suit partout. Et non, je ne l'ai pas dressé.

Les oiseaux ne se dressent pas, vous savez. Enfin, pas comme un animal domestique.

Elle la regarda en lui souriant. Soudain un homme se mit à crier pour indiquer le déroulement de la joute équestre.

Glaria se surpris découvrant sa nervosité lors de l'écoute du crieur se demandant qui allait être l'adversaire du Chevalier. Et puis vint le nom de son adversaire, le chevalier Ftn. Elle ne connaissait pas ses talents dans les joutes mais elle pensa que celle-ci ne sera pas facile à gagner. Mais elle croisait les doigts pour que ce soit Cassius qui remporte le tournoi.
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[sous la tente de ftn, futur joute entre Cassius et Ftn]

Aléjo revenait
baron tu as vu, le détail des joutes, tu vas recontrer Messire Cassius, c'est pas un petit morceau ça

hum en effet,
mais saches Aléjo que dans la noblesse bretonne, il n'y a aucun petit morceau,
chaque combat sera apre,
un instant d'inattention, une garde qui se relasche trop tost et soit tu es au tapis, soit c'est ton adversaire,
rien n'est marqué par avance c'est le Très Haut qui en décide,

je vais me recueillir un instant, que l'on ne me dérange pas

chez les Sainz-Trestain la croyance et le respect du Très Haut était omniprésente alors debout face à la croix il récita son Crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Loanne se permit se soulever un pan de la tente. Après tout, la Chevalier en question, c'était sa cousine.

" Loanne ? "

Une sourire se dessina sur sa frimousse...

" Si c'est tata qui t'envoies pour me demander de laisser tomber inutile d'y penser. "

Un sourire qui se changea en rire!

Comment veux-tu que ça soit mère qui m'envoie alors que jusqu'à l'affichage du déroulement j'ignorais que tu concourais! Alors elle...

Elle s'avança et enlaça Roxi. Pas évident d'enlacer quelqu'un en armure d'ailleurs... Puis elle fit claquer un gros bisou sur chacune de ses joues.

Et rassure toi, elle ne doit pas venir. Et je ne lui dirais strictement rien si tu me promets de ne pas faire de folies.

Regard complice à sa presque soeur.
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Flashback
Jour - 1

Le ciel s’assombrissait. Le vent se levait et s’engouffrait dans les cheveux de la Sulfureuse Brestoise. Le froid se faisait plus perçant. Un frisson s’empara de son corps. La jeune femme leva les yeux vers le ciel : quand la lune apparaitra les inscriptions seront closes. Le soleil ne tarderait plus à se coucher maintenant et tous pourrait rejoindre Morphée avant de s’éveiller pour une journée riche en émotions.

Cependant, à chaque manifestation ses retardataires et le tournoi n’échappait pas à cette très vieille coutume. C’était toujours ainsi ? Vous z’avez pas remarqué ? La jeune femme restait donc sous la tente en compagnie des hérauts afin d’accueillir les derniers participants. Ses bras se frictionnaient. Rester quasiment de marbre toute une journée durant ça ne réchauffe pas beaucoup.
Le premier des derniers fut un homme au visage bien connu.

Cassius de Montfort pour les couleurs de Buzay. Demat. Je valide votre inscription et vous souhaite la bienvenue sur la lice. Le tournoi débutera demain quand le soleil sera à son zénith. La nuit ne tardera pas à se coucher, pressez-vous si vous voulez installer votre pavillon avant le noir complet. dit-elle avec un léger sourire amical.

Ce fut ensuite un pli qui annonça la seconde candidature de dernière minute. La Blonde décacheta l’enveloppe et y découvrit un message en provenance du Duché d’Ouessant. Signe d’approbatif de la tête, comme si elle discutait avec sa conscience.

Notez le nom de Jack de Bauer, il sera le représentant du duc Grand Sage de Kerdraon, Duc d’Ouessant.

Moment de répit.
Et soudain pour terminer ces plusieurs jours de préparation et d’inscriptions, un chevalier se présenta sous la tente. La Brestoise inclina la tête pour le saluer et dit la voix emplie de sincérité :

Bienvenue sur la lice. Votre candidature est prise en compte in extremis. Le tournoi débutera demain. Vous pouvez installer votre pavillon dans la plaine mais méfiance la nuit s’apprête à tomber. Bon courage à vous dans tous les cas.


Ailleurs. Le crieur revenait sur ses pas, des modifications avaient eu lieu en l’espace de quelques heures. Il informa donc en bonne et due forme des duels manquants:

Les premières paupières se fermèrent. Les torches s’éteignirent. La plaine et la lice s'endormirent dans un étrange silence.
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Chose promis, chose faite. Sa marraine, la jolie duchesse de Cholet, l'avait amené avec elle voir les jeux de joute. Chaudement couverte, elle déambulait entre les tentes, à la recherche de visages connus.

Elle vit bien sur Niark, son rat préféré s'entraîner et lui adressa un signe de la main. Elle aperçut aussi sa cousine Chika et sa tante Ana. Mais elles avaient l'air fort occupées, alors elle n'osa pas aller les déranger.

Elle cherchait une tente. Une tente particulière. Celle de Roxanne. Elle ignorait en venant ici que sa presque soeur participerait aux joutes. Mais elle avait vu son nom sur la liste et c'était mis en tête de la trouver avant le début des épreuves.

Une tente attira finalement la boucle d'or. Elle pensa y reconnaître les armes de la Chevalier du Langolen. Elle s'approcha.

Roxanne?
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La blonde avait le minois plongé dans l'une des grandes malles lorsque l'Escuyère Aenaelle lui mit sous les yeux le vélin de son époux. Imperturbable, la jeune femme le lut et pas un muscle de son visage ne tressaillit. Elle n'avait qu'en tête les mots que son époux lui avaient adressés la veille. Elle se savait sa princesse, sa vie , son amour, sa beauté. Puis elle savait l'amour qu'il portait aux enfants et combien il pouvait être attentif à ceux qui l'entourait. Il allait bien et c'était tout ce qui comptait. Elle ne doutait nullement des attentions dont il avait du faire l'objet alors qu'elle était loin de lui, c'était déjà le cas alors qu'ils ne se quittaient pas, elle avait l'habitude la belle blondine des propositions que faisaient certaines gourgandines à son époux. Et pourtant la confiance entre eux et leur amour ne faillissait pas, rien ne pouvait venir entâcher cela même si par moment la peur prenait le dessus.Rien. Elle avait pour elle d'être indépendante et de ne pas comme certaines, exister au travers de leur époux. Un fort caractère la Montfort-Laval et le seul qui à ce jour s'était trouvé apte à apprivoiser l'ouragan blond aux prunelles d'un gris profond, c'était Alwen.
L'armure est prête à être revêtue, préparée avec un soin tout particulier par son Escuyère Chimène. La Chevalier redresse la tête alors qu'un page arrivé en courant lui annonce qu'elle va combattre contre le jeune d'Artignac. Les grisailles se font plus déterminées que jamais. Quel âge a t'il elle n'en sait rien, elle ne s'est point renseignée. Il est plus jeune qu'elle ça c'est certain et ça la fait sourire quand on l'appelle Dame Roxanne alors qu'elle a tout juste dix-neuf printemps. Si son époux entame ses écrits par "Ma belle escuyère",elle a une idée en tête qui lui arrache un sourire amusé en son fort intérieur. Si jamais elle perd contre Gwenael d'Artignac, elle lui écrira une lettre de félicitation et entamera le courrier par un "Mon beau Vainqueur"et s'arrangera pour laisser trainer le brouillon sous les yeux de son mari. Le connaissant, la réaction ne manquera point de se faire attendre. Pas qu'elle soit contrariée Roxanne mais elle va rappeller, à sa manière à elle, les bonnes manières à son époux. Pas Chipie de son Taquin pour rien ! Secouant la tête, trêve de plaisanterie, il est temps pour elle de se préparer. Avant de revêtir son armure, elle se glisse derrière le paravent, dénudant son ventre sur la peau duquel sillonne une cicatrice qui ne manque jamais de lui rappeller que l'un des prétendants de sa tante a tenté de l'assassiner. Sous la folie certes mais elle n'oublie pas. Plus haut au niveau de la hanche gauche et du dos court une balafre encore rougeoyante et c'est avec précaution qu'elle applique les baumes concoctés par sa marraine lors de sa convalescence et les herbes que son époux lui a préparé. Vestiges récents du champ de bataille. Et c'est parti pour le harnachement en règle sous les mains pleine d'assurance de son Escuyère. Rabattage des ailettes de protection d'épaule sur le devant de son armure, vérification du rochet sur sa lance, de son écu et vissage de son heaume sur la tête, plaquant à plusieurs reprises d'un coup sec la visière sur son visage histoire de s'assurer que tout est bien graissé.
Une caresse sur les plumes de son inséparable rapace Phoenix, l'aigle est sagement installé sur son perchoir, supervisant d'un air digne les opérations.
Ne t'inquiètes pas mon vieux, et même si je tombe je me relèverai, comme à l'accoutumé, tu le sais bien.
Un mouvement de toile et une voix qui résonne Roxanne?Surprise, la jeune fille se retourne, Loanne est là. Pourvu que ce ne soit pas tata Mimilia qui l'envoie pour lui demander de renoncer à jouter, elle sait celle-ci très inquiète à son sujet.
Loanne ? Si c'est tata qui t'envoies pour me demander de laisser tomber inutile d'y penser. Ah non certainement pas alors qu'elle sait qu'elle joute contre Gwenael d'Artignac. Le fils de Salomé, le fils de celle qui a une place si spéciale au fond de son coeur, le fils de Nilas qui fut leur compagnon d'arme.Elle sait déjà qu'aucun des deux ne ménagera l'autre. Elle a souvenir du courage de Gwenael face à son parrain aux dernières joutes. Ironie du sort, il faut que ce soit elle qui l'affronte cette fois. Décidément, à croire que le destin s'acharne.
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[ Quelques heures avant ]

Pavillon au Nord…Izéa avait dit pavillon au Noooooooord !
Je marchais essayant de localiser l’endroit ou la tente avait été installée et je reconnus certaines personnes vêtues de tuniques à écailles, lance en main, ils s’entraînaient frappant de longs sacs de toiles de jute. Un homme au visage joufflu, aux vêtements usés et froissés me dévisagea éclatant d’un rire moqueur.

- Z’êtes perdue, M’dame ? Ici c’est le quartier des hommes !
- Et dans l’armée, il n’y a que des hommes ? J’eus soudain une envie de lui faire avaler son rire. Je le dépassais sentant son regard moqueur.
- Attention aux flaques de boue, M’dame vous allez salir vos habits !
- Quel idiot !

Je vis les trois longues coiffes des Mamettes dodelinant suivant la cadence du mouvement de leurs têtes et cela s’agitait sérieusement.

- Ah ! Miss te voilà enfin ! Je donnais les ordres afin que l’intérieur de ta tente soit plus confortable. Miss sérieusement tu t’es inscrite à ce tournoi ?
- Ben je ne suis pas la seule femme !
- Mais les autres sont des soldats…

La voix d’izéa résonna dans l’air se propagea telle une rumeur. Les équipes s’affrontant venaient d’être établies

Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des Forges se battra contre Trilo de Kermeur, Beskont Plougonvelen.

Et la voix d’Izéa continua son chemin dans les limbes de mon cerveau. Trilo de Kermeur… J’avais lu et relu sa biographie maintes fois c’est un costaud et moi j’étais morte !
- Miss soit raisonnable…
- C’est trop tard, habille –moi Mahestine s’il te plait et je fus vêtus au son des râlements de Mahestine.
- Tu es bien blanche ça va pas ?
- Ben c’est un costaud Trilo, il va me bouffer du premier coup !
- Ben tout trilo qui soit c’est un homme ! Alors tu vises ou il faut un point c’est tout !
Levant les yeux vers Mahestine je lui souris.

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Glaria, récente escuyère au service du chevalier Cassius, le suivit pour l'assister au Tournoi de Joutes organisées ce jour.

C'était pour elle sa première joute, et elle fut impressionnée par le rassemblement d'autant de monde. Elle ne connaissait nullement ce tournoi , ni n'en avait vu jusque là d'ailleurs. Tout cela était nouveau pour elle.

Ce monde lui était totalement inconnue et elle se demandait si elle serait digne de son chevalier.

D'autres Trente étaient présents. Notre jeune escuyère était déjà rassurée rien qu'en leur présence. Ces derniers étaient concentrés, Cassius également.

D'ailleurs, celui-ci demanda à Glaria de s'occuper des préparatifs... Bien... se disait-elle et quelles sont-elles ?!?

Elle guida sa mesnie afin que sa tente soit monté. D'ailleurs, elle leur donna un peu d'aide pour que la tente soit monté assez rapidement.

Une fois la tente montée, elle commença à décharger son équipement, armure, heaumes, écus, lances....

D'ailleurs elle fut étonnée par le poids et la taille d'une lance.

Une fois tout installé comme elle pouvait sous la tente à l'exception des lances qu'elle avait préféré laisser à l'entrée de celle-ci, elle s'avança vers Cassius.

Pourriez-vous m'indiquer en quoi consiste les préparatifs, Chevalier ?!?

Elle le regarda un petit sourire sur ses lèvres comme pour masquer son ignorance en joute.
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Un coursier aux armes du bout du monde vint déposer une missive, après avoir parcouru toute la Bretagne d'Ouest en Est.

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Aenaelle se présenta devant son frère Cassius qui venait de s'inscrire a la joute

Mon frère permet moi de te faire un bisous sur le front pour te souhaiter bonne chance

Aenaelle le regardait avec un petit sourire en attendant sa permission

Le vicomte de Plougonvelen arriva sur les lieux de réjouissances. Rien de tel qu'un tournois pour revenir aux mondanités après une telle absence. Il n'était pas connu pour arriver en avance et il vit sur les panneaux d'affichage que la liste des participants été déjà affichée. Du beau monde, des têtes habituelles, beaucoup de Monforts afin d'augmenter leurs chances de gagner, rien de bien surprenant. Tiens la liste des premiers duels est déjà inscrite.

La nouvelle vicomtesse des Forges, je ne la connaissais pas combattante. Et bien, nous verrons se qu'elle vaut sur le terrain.

Etant déjà sur les listes, le vicomte alla directement au nord du camp s'installa dans une tente et monta ses couleurs comme il lui avait été demandé.



Il évita de croiser des personnes connues, comme à son habitude avant un tournois, afin de pouvoir se concentrer. Néanmoins, un petit soucis lui occupait ses esprits. Allait-il recevoir sa nouvelle armure à temps?

Changement de couleur le vert étant réservé au censeur. {Alice}
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le baron était bien inscrit maintenant,
c'est accompagné de Aléjo et Juan qu'il alla regagner sa tente



Marie sa fille adoptive l'avait devancée et attendait déjà

allez au travail,

Juan tu t'occupes de mes armes et mon équipementet toi Aléjo de ma monture

en coeur les 2 amis : d'accord baron

Marie : tu es sur que tu veux faire ça père, ça me paraît dangereux quand même, non?

mais ne t'inquiètes pas comme ça Marie,
ce n'est pas plus dangereux qu'autre chose,
puis à quoi sert d'estre noble si on ne peut se distraire un peu par des joutes,
Prépare donc des bandages, au cas où un rictus sur le coin des lèvres
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Le Montfort se présenta à la tente des inscriptions afin de faire honneur de sa présence à ces festivités, le père de Cassius avait servis dans la garde personnelle de Gomoz lorsqu'il fut Roy de Bretagne, et c'était un honneur pour lui que de jouter en la mémoire d'un tel homme

Izea était là...

Izea, mes respects.

Il lui tendit un vélin...

Je jouterais ce jour non pas aux couleurs de Landrevarzec mais en l'honneur de mon épouse, veuillez me faire enregistrer comme tel.

Le Montfort se tourna vers son escuyère Glaria qui l'accompagnait ce jour

Glaria, occupe-toi des préparatifs, guide ma mesnie pour le montage de ma tente, et décharge mon équipement veux-tu!

Les "Trente" étaient au rendez-vous malgrés la dureté de cette guerre qui les avait tous terriblement marqué, ainsi qu'une bonne partie de la noblesse bretonne que le Montfort salua d'un bref signe de tête
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ftn ne savait pas trop s'il était ou non en retard, toujours est il qu'il alla se présenter

Demat je voudrais participer aux joutes si c'est encore possible?
et ainsi défendre les couleurs du Trégor afin d' honorer mon Duc, feu Nilas d'Artignac,

pourriez-vous inscrire,
Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv
Baron de Guerlesquin
chevalier de Douarnenez chez les Trente



et attendit la réponse
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Aenaelle arriva pres de la tente du chevalier Roxane, avec une missive dans sa main. Elle avait enfin eu des nouvelles de son chevalier référent.

Chevalier Roxane, c'est Aenaelle, l'escuyere de votre mari. J'ai reçu une missive de sa part. Si vous voulez la lire. Puis-je entrer?

Aenaelle attendit sagement l'autorisation. Jamais elle ne se permettrait de rentrer dans la tente d'un chevalier sans son accord.

Aenaelle entra dans la tente

Demat Chevalier Roxanne, Demat Chimène

Voici la missive que j'ai eu de votre mari suite a un petit mot que je lui avait ecrit aprés la visite dans un de mes champs de blé.

Expéditeur : Alwen
Date d'envoi : 19/01/2012 - 00:05:16
Titre : Re: un revenant !!!!
Bonjour ma belle escuyère !!

Je suis actuellement sur Rennes et en bonne santé !!! J'ai eus ma période Ours hibernation mais je suis bien de retour !!!
Je suis heureux de voir que tu t�inquiètes pour moi !!! Moi dur à cerner ? Mais non quand on me connait bien on sait à quoi s'attendre !
J�espère pouvoir t�offrir une chope en taverne.
Passe une douce et belle nuit
Chevalier Alwen

Aenaelle espérait que le chevalier Roxanne ne se blaserais pas de certaines phrases de son mari. Il ne faudrait pas qu'elle oublie qu'elle n'avait que 14 ans et que son mari lui parlait plus comme une gamine que comme une adulte. Et en plus qu'elle est une cousine par alliance.

Chimène commencait à bien connaitre son chevalier, ainsi, elle remarqua le très léger sourire qu'avait laissé entrevoir la blonde Roxanne. Et ce petit sourire lui réchauffa le coeur tellement c'était rare ces temps-ci. Toutefois, elle n'en fit rien remarqué, et se contenta de la suivre dans sa tente.

Puis, sa soeur d'armes Aenaelle arriva avec semblait-il des nouvelles du mari de Roxanne. Elle la salua également après l'avoir invité a s'asseoir.

Meme si cela ne la concernait pas, elle fut ravie d'entendre qu'il allait bien et qu'il était revenu de retraite.
Essayant de laisser les deux cousines entre elles, la jeune escuyère s'attela a faire briller la belle armure que porterai la chevalier pour les joutes.
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Les gens de la baronne s'affairaient afin de monter sa tente et d'y installer tout le confort. La jeune femme salua d'un large sourire son amie Chimera. Elles se connaissaient depuis si longtemps à présent. Longtemps absente avec cette guerre, elles s'étaient un peu perdu de vue sauf quand la Duchesse de Cholet vint leur rendre une petite visite au Poitou. Les jeunes femmes eurent plaisir à se revoir.

La laissant dialoguer avec le mestre d'armes et le maréchal qu'elle salua comme il se doit, elle se mit légèrement à l'écart, guettant les personnes qui s'inscrivaient.

Ce fut de son lieu de retraite qu'elle vit arriver Roxanne qui semblait bien triste en ce moment. Chika depuis ses graves blessures durant la guerre s'était largement isolée. La guerre était dure, la guerre était sale... Mais une fois sur pieds, même si ses blessures la faisaient toujours souffrir, elle avait repris les armes pour le Ponant, pour Breizh. Mais à vingt ans la baronne se sentait vieille, usée, fatiguée.

L'annonce de la participation de la duchesse du Rohannais lui engendra un autre sourire sur les lèvres.

Et elle se souvint de sa dernière joute, de sa dernière rencontre. La baronne avait été opposée au duc de Trégor. Un moment qu'elle n'oublierait jamais... Elle vit son fils s'inscrire, il serait sans aucun doute de la même trempe que son père.

Un regard vers sa tente qui montait à grande vitesse, la baronne soupira.Allez savoir pourquoi...
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Chimène arriva sur le lieu des joutes, s'approcha de son chevalier et resta près d'elle au cas où elle aurait besoin de quelque chose. Telle était la mission d'une digne escuyère, et Aristote sait qu'elle voulait par-dessus tout se montrer digne.

Son chevalier, Roxanne de Montfort-Laval avait connu bien des épreuves, malheureusement, la jeune escuyère ne savait que dire ou faire pour alléger sa peine. Rien ne semblait l'atteindre, aussi s'appliquait-elle à être auprès d'elle et à la soutenir moralement comme elle le pouvait.

Chevalier Roxanne, je me suis permise de monter votre tente à l'endroit qui vous était réservé et de soigner votre cheval.

Puis, elle se recula légèrement, se faisant discrète, mais restant tout de même attentive.
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Un coursier apporta, sous la tente, un pli en provenance du Rohannais. La Porte Parole en pris connaissance avant d'annoncer:

Hérauts, veuillez ajouter le nom de la Duchesse du Rohannais, Anastriana de Walsh-Montfort parmi les participants au tournoi.

A cet instant, un jeune homme, aux traits non méconnus vint s'inscrire au tournoi. Inclinaison de la tête. Sourire. En effet la candidature était prévue et quelque part la Blonde l'attendait.

Demat Gwenael. Bienvenue sur la lice. Nous validons bien entendue ton inscription. Tu pourras monter ton pavillon au nord. Bon courage à toi et n’oublie pas les épreuves débuteront ce vendredi.

A peine avait-elle terminé son discours, que l'héritier du Trégor était parti se frayer une place dans la discussion des Trente présents. La jeune femme sourit et commença à compter le nombre de participants.
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Naël était déjà prévu apres discussion avec Izea.
Mais il fallait quand même le montrer a tous.

Peux tu m'inscrire Izea.
Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor. Je combattrais d'ailleurs sous les couleurs du Duché du Tregor*.

Puis regardant les Trente il aperçu Lanceor, avec qui il a une revanche a prendre.
Il vit aussi Roxanne, cette femme qui avait refuser de s'écarter du banc de la famille lors de l'enterrement de son père et de sa soeur.
Si il ne l'affronte pas lors du tournoi, il demandera alors au Maréchal a pouvoir défier un de ses fameux Trente.

Non, je suis la aussi.

Un sourire léger a l'encontre du Vicomte.

[* Pas encore le blason sous la bonne forme, demande a était faite au collège d'arme
* Voila, blason changé !]
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" Nec Jactantia, Nec Metu "

hrp: Désolé. J’aurais dû le préciser mais tout le rp se déroulera ici même. Jusqu’à vendredi vous pouvez faire les rps que vous souhaitez (montage des pavillons, rencontres, entrainements etc.) après vendredi les rps devront surtout concernés le « spectacle ». Merci de votre compréhension.

La noblesse aimait se divertir depuis ce jour cela n’était officiellement plus à remettre en question. Le spectacle s’annonçait excitant, terrifiant et terriblement magnifique. La plupart des meilleurs hommes d’arme de la Bretagne seraient présents. Tous avec la même envie de prouver sa valeur, sa combativité et ses talents dans le maniement des armes.

La Porte-Parole se tenait sous la tente auprès des deux hérauts chargés de prendre en compte chaque inscription et de s’assurer de leur validité. Elle veillait au grain pour s’assurer du bon déroulement du tournoi. Il était hors de question que toute parte en vrille pour l’anniversaire de l'intronisation de Feue Sa Majesté Gomoz.

Demat d'an holl ! Je suis Niark de Ratspoutine, Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet... J'ai ici même un pli de sa main qui atteste de sa volonté de me voir représenter les couleurs de Cholet en son nom.

Après avoir pris connaissance du présent courrier, la Blonde laissa échapper un sourire et inclina la tête pour saluer celui qui combattrait pour la Duchesse de Cholet.

Demat. Bienvenue sur la lice. J’ai le plaisir de vous apprendre que nous validons votre inscription.

En se tournant vers le nord, elle pointa du doigt la vaste plaine.

Vous pourrez monter votre pavillon là-bas. Bon courage à vous. Et n’oubliez pas les épreuves débuteront ce vendredi.

Sur ces mots, la jeune femme le salua d’une seconde inclinaison avant qu’il ne dispose. Elle se tourna ensuite vers la seconde personne qui se présentait et dont les hérauts notaient d’ores et déjà le nom.

Lancéor de Kerroch, Vicomte de Lokentaz, Chevalier de Langonnet.

Comme précédemment, elle inclina la tête pour saluer le participant.

Demat Vicomte. Bienvenue sur la lice. Nous validons bien entendue votre inscription. Vous pourrez monter votre pavillon dans la plaine au nord. Bon courage à vous et n’oubliez pas les épreuves débuteront ce vendredi.

Même discours. Même salutation polie et respectueuse. Elle poursuivit donc ainsi avec chaque nouveau conquérant.

Baronne. Nous vous souhaitons la bienvenue sur la lice. Votre inscription a été validée. Vous pourrez monter votre pavillon là-bas. Bon courage à vous et n’oubliez pas les épreuves débuteront ce vendredi.

Le maréchal fut le quatrième à venir annoncer son inscription. Cela n’était pas vraiment une surprise, il aurait été étonnant que le colosse ne se présente pas à une telle manifestation.
D’une inclinaison de la tête, la Blonde le salua avec respect.

Il va de soi que votre inscription est comptabilisée, Duc. Je vous souhaite la bienvenue sur la lice. Vous pourrez monter votre pavillon là-bas. Bon courage à vous et n’oubliez pas les épreuves débuteront ce vendredi.

Une deuxième femme se présenta devant les hérauts. Autre blason, autre nom sur la liste. Les Trente étaient fidèles à leur réputation. Nombreux d’entre eux avaient déjà déposé leur candidature.

Demat. Nous vous souhaitons la bienvenue sur la lice. Votre inscription a été validée. Vous pourrez monter votre pavillon là-bas. Bon courage à vous et n’oubliez pas les épreuves débuteront ce vendredi.

Après ce moment d’effervescence, la tribune semblait redevenir assez calme. Espérons que cela ne s’éternise pas. Pour que ce tournoi soit tout d’un véritable intérêt d’autres têtes couronnées devaient concourir.

En se tournant pour observer les nobles et leurs domestiques s’affairer, la Porte-Parole remarque un jeune homme qui souhaitait participer mais qui n’avait pas encore de titre de noblesse. La Duchesse de Cholet lui apporta réponse. La Blonde inclina la tête pour la saluer courtoisement et la remercier de son intervention et adressa un second sourire au breton. Parviendrait-il à participer ? Suspens…
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Il vit Roxanne arriver et s'inscrire, il s'approcha de son chevalier et la regarda un moment sans rien lui dire....

Elle avait perdu son enfant pendant la guerre et lui avait perdu sa petite fille...

Une blessure qui ne guérissait jamais, on ne pouvait que s'y habituer si cela était imaginable...

Il s’approcha d'elle et posa une main sur son épaule en serrant avec un regard de compréhension....

-"Montre ce que vaut un trente, seule la mort nous arrête, pour l'amour des notres vivant ou morts, pour la Bretagne et le Roy...."

Facile à dire en vérité quand lui-même cachait bien sa douleur au plus profond de lui mais il n'avait pas le droit à la faiblesse....Jamais...

-"Joutons pour le peuple qu'il puisse voir qui se bat pour lui en tout lieu et tout temps..."
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

La dukez est une petite curieuse.
Elle a fait le nécessaire pour que son Sénéchal joute en son nom, mais n'en vient pas moins trainer ses petons dans le coin pour s'assurer que nul ne fera obstacle à leur dessein commun. Elle a a coeur de soutenir l'événement tant que de faire valoir ses terres, lui ne pense qu'à jouter depuis plusieurs semaines.

A la question de l'inconnu, elle répond, dans un sourire:
- Si ladite dame porte couronne et qu'elle vous nomme comme celui qui défendra ses couleurs, alors vous le pouvez.

En bonne amie du rat, elle s'est fait souris et sourit de voir les chevaliers débarquer en ordre de marche pour se mettre en lice. Ils sont beaux et fiers tous les trois, avec leurs armoiries rutilantes cerclées du panache de la chevalerie. Niark est déjà parti monter le camp, elle ira fureter dans son coin lorsqu'il aura une tente suffisemment décente pour la recevoir *mode noblesse pédante ON*
Sourire à Chika, signe de tête à Rhuys, avant de s'approcher de Lokentaz, ayant avec le Vicomte une petite chose à régler.

- Demat, Lancéor...
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Elle s'était porté volontaire, et elle était femme de parole. Aussi s'approche t'elle de ses compagnons d'armes, se permettant même de jeter un oeil par dessus l'épaule de son parrain alors qu'il remplit son formulaire.

Demat parrain.

Ici, elle peut le nommer ainsi, elle sait que le mestre d'armes ne lui rentrera pas dans le lard. Un signe de tête courtois pour saluer la dukez Chimera. Et de se saisir d'un parchemin et le remplir sans ajouter un mot de plus.

Roxanne de Montfort-Laval
fief: Langolen

Vous trouverez mon blason en ces lieux.

Elle ne sait si son époux viendra jouter mais leur deux domaines ne faisant qu'un, en son coeur c'est pour leurs terres qu'elle défendra leurs couleurs. Mais ces joutes en hommage à Gomoz, elle ne les aurait manqué pour rien au monde, même si elle n'a pas le coeur à festoyer.

Correction de lien apporté. {Alice}
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le colosse s'avança boitant encore légèrement de sa dernière blessure au combat et devant les officiels déposa un vélin représentant ses armories rehaussées du manteau de Maréchal de Bretagne:




Il dit alors:
- "Je souhaite m’inscrire, je suis Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé..."

Il sourit à ses compagnons d'armes qui eux aussi avaient été amochés pendant la guerre mais qui étaient tout de même présents pour la joute...

Il avait servi Gomoz, il tenait à participer à l’événement...

hrp: 255 partout
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

L'homme d'armes s'avance, saisit un formulaire et le remplit.

Lancéor de Kerroch,
Vicomte de Lokentaz,
Chevalier de Langonnet.



Et de tendre le vélin au préposé.
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Tournoyons pour l'honneur !

La lice se préparait à accueillir le grand tournoi réservé à la noblesse bretonne. Les courriers avaient été envoyés quelques jours auparavant informant toutes les personnes détenant un titre nobiliaire qu’ils pourraient se présenter dès ce jour au héraut chargé du bon déroulement des festivités pour s’inscrire et conquérir. Autour de cette vaste esplanade qu’était la lice, certains avaient répondu à l’appel très tôt et déjà élevaient leurs riches tentes ou leurs pavillons. Leur lance était plantée à l’entrée et on pouvait voir au sommet de celle-ci suspendu le bouclier avec les armoiries du jouteur.

Le soleil s’étant levé depuis plusieurs heures, la jeune femme recouvrit ses épaules d’un long manteau de fourrure. L’hiver n’était pas terminé même si la neige avait cessé de tomber. La porte-parole se devait d’être présente du début à la fin et même si ce n’était pas une obligation ce tournoi l’excitait, jamais elle n’avait eu l’occasion de voir ce genre de spectacle.

A peine une heure plus tard, la Sulfureuse Brestoise arrivait donc sur les lieux. Ses pas frôlèrent le sol terreux, il était sec. Tant mieux. Tout en marchant, son regard allait de droite à gauche tout semblait tout du moins pour le moment se présenter à merveille : la tribune réservée aux hauts représentants de Bretagne c’est-à-dire le Grand Duc et la Duchesse était prête, les autres tribunes réservées elles aux spectateurs terminaient d’être montés.

Puis une voix s’éleva dans les airs, pas la sienne, mais celle du crieur annonçant le commencement des jeux :

«Oyez, oyez,

Les inscriptions sont dès à présent ouvertes.

Rappelons que peuvent se présenter à ce tournoi, toute personne détenant un titre nobiliaire recensé auprès de la hérauderie bretonne, les représentants de la noblesse (est particulièrement visée par cette clause, les dames qui ne souhaiteront pas concourir à la joute et qui y enverront un représentant portant leur couleur) ainsi que les héritiers de la noblesse.

Pour qu’une inscription soit validée, les jouteurs devront s’annoncer aux jugeurs diseurs de l’évènement et transmettre leurs armes emblasonnées ainsi que leurs références [caractéristiques]. Les jouteurs ayant le plaisir de concourir sous les couleurs d’une Dame sont invités à le signaler lors de leur inscription. Le Héraut devra vérifier l'authenticité des armoiries : si elles sont bretonnes, légales ou non. Si vice il y a, le tournoyeur ne peut se présenter.»

Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle rejoignit les jugeurs diseurs qui déjà commençaient à noter le nom et les références des premiers participants.

Sans nul doute, ce tournoi serait l’occasion pour les nobles de montrer leur valeur et leur talent aux yeux du peuple breton et pour le meilleur combattant, de s’enrichir, en touchant la bourse de récompense.
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