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[Rp] Sur la lice, venez assister au Tournoi !

Aenaelle
Glaria a écrit:
Glaria attendant les explications du Chevalier Cassius, vit arriver Aenaelle. Apparemment il s'agissait de sa soeur. Elle sourit en la voyant déposer une bise sur le front de son frère.

Puis soudain, elle entendit un bruit d'ailes se rapprocher d'elle. Elle sourit lorsque son René, volatile fidèle de l'escuyer, vint se poser sur son épaule.


Tiens tu es là, toi ?!? Ca faisait un moment que je ne t'avais pas vu...

Elle lui caressa le haut de sa tête du bout de son index.


Aenaelle n'avait pas vu Glaria qui se tenait a quelques pas de son frère

Demat Glaria, surtout ce que tu as vu, garde le pour toi, j'ai été fermement averti lors de mon arrivée chez les Trente, qu'il ne devait pas y avoir de familiarité avec les membres de ma famille.
Sinon, je risque de me faire virer
dit Aenaelle a glaria en la voyant et souriant

Comme j'aurais bien aimé moi aussi participer à une joute, mais c'est peut etre mieux que je ne soit pas encore Chevalier car se battre contre le Maréchal, le Mestre ou le Capitaine, je n'aurais eu aucune chance surtout du haut de mes 14 ans.

Quel age as tu? Si c'est pas trop indiscret?


Aenaelle vit arrivée sur une epaule de Glaria, un oiseau. Un peu surprise, elle lui demanda :

Il est a toi? Il est dressé ou tu as un don particulier avec les oiseaux?
Roxannemontfortlaval
La blonde avait le minois plongé dans l'une des grandes malles lorsque l'Escuyère Aenaelle lui mit sous les yeux le vélin de son époux. Imperturbable, la jeune femme le lut et pas un muscle de son visage ne tressaillit. Elle n'avait qu'en tête les mots que son époux lui avaient adressés la veille. Elle se savait sa princesse, sa vie , son amour, sa beauté. Puis elle savait l'amour qu'il portait aux enfants et combien il pouvait être attentif à ceux qui l'entourait. Il allait bien et c'était tout ce qui comptait. Elle ne doutait nullement des attentions dont il avait du faire l'objet alors qu'elle était loin de lui, c'était déjà le cas alors qu'ils ne se quittaient pas, elle avait l'habitude la belle blondine des propositions que faisaient certaines gourgandines à son époux. Et pourtant la confiance entre eux et leur amour ne faillissait pas, rien ne pouvait venir entâcher cela même si par moment la peur prenait le dessus.Rien. Elle avait pour elle d'être indépendante et de ne pas comme certaines, exister au travers de leur époux. Un fort caractère la Montfort-Laval et le seul qui à ce jour s'était trouvé apte à apprivoiser l'ouragan blond aux prunelles d'un gris profond, c'était Alwen.
L'armure est prête à être revêtue, préparée avec un soin tout particulier par son Escuyère Chimène. La Chevalier redresse la tête alors qu'un page arrivé en courant lui annonce qu'elle va combattre contre le jeune d'Artignac. Les grisailles se font plus déterminées que jamais. Quel âge a t'il elle n'en sait rien, elle ne s'est point renseignée. Il est plus jeune qu'elle ça c'est certain et ça la fait sourire quand on l'appelle Dame Roxanne alors qu'elle a tout juste dix-neuf printemps. Si son époux entame ses écrits par "Ma belle escuyère",elle a une idée en tête qui lui arrache un sourire amusé en son fort intérieur. Si jamais elle perd contre Gwenael d'Artignac, elle lui écrira une lettre de félicitation et entamera le courrier par un "Mon beau Vainqueur"et s'arrangera pour laisser trainer le brouillon sous les yeux de son mari. Le connaissant, la réaction ne manquera point de se faire attendre. Pas qu'elle soit contrariée Roxanne mais elle va rappeller, à sa manière à elle, les bonnes manières à son époux. Pas Chipie de son Taquin pour rien ! Secouant la tête, trêve de plaisanterie, il est temps pour elle de se préparer. Avant de revêtir son armure, elle se glisse derrière le paravent, dénudant son ventre sur la peau duquel sillonne une cicatrice qui ne manque jamais de lui rappeller que l'un des prétendants de sa tante a tenté de l'assassiner. Sous la folie certes mais elle n'oublie pas. Plus haut au niveau de la hanche gauche et du dos court une balafre encore rougeoyante et c'est avec précaution qu'elle applique les baumes concoctés par sa marraine lors de sa convalescence et les herbes que son époux lui a préparé. Vestiges récents du champ de bataille. Et c'est parti pour le harnachement en règle sous les mains pleine d'assurance de son Escuyère. Rabattage des ailettes de protection d'épaule sur le devant de son armure, vérification du rochet sur sa lance, de son écu et vissage de son heaume sur la tête, plaquant à plusieurs reprises d'un coup sec la visière sur son visage histoire de s'assurer que tout est bien graissé.
Une caresse sur les plumes de son inséparable rapace Phoenix, l'aigle est sagement installé sur son perchoir, supervisant d'un air digne les opérations.
Ne t'inquiètes pas mon vieux, et même si je tombe je me relèverai, comme à l'accoutumé, tu le sais bien.
Un mouvement de toile et une voix qui résonne Roxanne?Surprise, la jeune fille se retourne, Loanne est là. Pourvu que ce ne soit pas tata Mimilia qui l'envoie pour lui demander de renoncer à jouter, elle sait celle-ci très inquiète à son sujet.
Loanne ? Si c'est tata qui t'envoies pour me demander de laisser tomber inutile d'y penser. Ah non certainement pas alors qu'elle sait qu'elle joute contre Gwenael d'Artignac. Le fils de Salomé, le fils de celle qui a une place si spéciale au fond de son coeur, le fils de Nilas qui fut leur compagnon d'arme.Elle sait déjà qu'aucun des deux ne ménagera l'autre. Elle a souvenir du courage de Gwenael face à son parrain aux dernières joutes. Ironie du sort, il faut que ce soit elle qui l'affronte cette fois. Décidément, à croire que le destin s'acharne.

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Bioul
En retard comme toujours ! mais pour une fois il avait une bonne excuse. Il avait du rassembler tout le matériel necessaire à la joute, réveiller les pages, les escuyers et toute la compagnie qui devait le suivre. Préparer les chevaux, retrouver les lances... oui une lance !! ce grand truc en bois long et qui ne passe pas inaperçu. Et bien elles avaient disparues... retrouvées dans le jardin, elles servaient de tuteurs aux plans de haricots. Je vous jure, le savon avait été passé et le réveil brutal pour certains.

C'est donc une troupe bien mieux organisée qu'au matin qui se pointe aux abords de la lice afin de monter la tente du Baron. Très chic, ornée de rouge et de blanc, quelques hermines éparses pour rappeler son fief. Un tonneau de chaque côté de l'entrée de la tente pour signifier qu'on pouvait venir le visiter et que toute personne serait la bienvenue.

Il fallait maintenant faire enregistrer ses armes. Lui même héraut ce n'était qu'une formalité.



Voici le Baron de Trébeurden, Bioul de Lanngroez !

Une fois fait, il alla regarder le tableau des jouteurs. Et beh quelle surprise ! la maréchal comme premier adversaire, espérons que les haricots lui porteront chance, ça n'allait pas être de tout repos. Et sans mentir il espérait que les blessures que le maréchal avait subit pendant la guerre allaient lui porter malheur. Une victoire aux yeux de sa duchesse et de ses princesses serait un bon élan dans leur estime.
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--Paddy
Il courait aussi vite qu'il le pouvait de ses jambes usées le vieux capitaine écossais. Et il râlait entre ses dents. Elle lui avait ordonné de prendre le premier bateau en partance pour la Bretagne du jour où elle avait su que son mari allait jouter. Et il pestait le bougre son petit coffret à la main dans lequel elle avait déposé un mouchoir de dentelle à leurs armes.

Vous lui direz que sa dame pense à lui et sera de tout coeur à l'encourager pendant qu'il joute.
V's'en avez de bonnes Vôstre Grâce et si je n'arrive pas à temps !!
Vous y arriverez Capitaine Paddy.
Et qui va vous escorter si j'dois porter ça à vostre mari moi! Je suis toujours resté auprès de vous Vôstre Grâce, il peut très bien jouter sans votre bout de tissu.
Capitaine Paddy, faites ce que je vous dis et portez donc ce bout de tissu à mon époux et faites en sorte qu'il l'ait en temps et en heure. Et en l'état actuel des choses, croyez-moi, il est plus de votre devoir de m'ouvrir la route que de m'escorter, je n'ai besoin que d'une bonne dose de discrétion afin de pouvoir rejoindre mon époux sans danger. Et je vous interdis de lui dire que je voyage seule vous m'avez bien comprise ?Yes Vostre Grâce il en sera fait ainsi. J'veux dire oui.


Le vieux capitaine venait d'arriver sur le lieux des joutes et il n'eut aucun mal à reconnaitre les armes sur l'écu du Vicomte qui se présentait devant les hérauts. Et au prix d'un dernier effort et ce malgré Werner qui se dressait sur son chemin, il vient se planter près du destrier du mestre d'armes et posa une main déterminée sur le frein de l'animal.

Vôstre Grâce, attendez !! J'ai ceci pour vous et croyez moi si je vous dis que vostre Dame a promis de m'arracher les yeux si je ne vous le donnais pas à temps.

Le vieil homme tend le coffret au mestre d'armes des Trente, de toute manière celui-ci n'aura pas le temps de l'interroger plus avant. Pour le moment du moins. Et ça n'a jamais été le grand amour entre ces deux là.
Lanceor
Un accent à couper au couteau...Un angloys sans aucun doute...

Vôstre Grâce.... Le vicomte ne détourne même pas les yeux, sûr qu'on ne s'adresse pas à lui.

La gueulante de Werner ?...La tête et l'acier pivotent.

Les sourcils se froncent... Impossible, ce ne peut être lui....Paddy le scot...

Qu'est ce qu'il a dans la main ce bouffeur d'estomac de brebis ?

Vôstre Grâce, attendez !! J'ai ceci pour vous et croyez moi si je vous dis que vostre Dame a promis de m'arracher les yeux si je ne vous le donnais pas à temps.

...vostre dame...???

D'instinct, la senestre gantelée d'acier se tend vers l'homme qui y dépose le précio coffret.

Une dentelle, une broderie sur un mouchoir, leurs armes...La soie roule entre les doigts métalliques. Le coffret tombe aux pieds du destier.

On dit Monseigneur ou Monsieur le Vicomte...Va, je ne te hais point...

Werner ! Attaches çà à mon bras d'armes...

Vite se ressaisir, il est un temps pour chaque chose....
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Loanne.
Loanne se permit se soulever un pan de la tente. Après tout, la Chevalier en question, c'était sa cousine.

" Loanne ? "

Une sourire se dessina sur sa frimousse...

" Si c'est tata qui t'envoies pour me demander de laisser tomber inutile d'y penser. "

Un sourire qui se changea en rire!

Comment veux-tu que ça soit mère qui m'envoie alors que jusqu'à l'affichage du déroulement j'ignorais que tu concourais! Alors elle...

Elle s'avança et enlaça Roxi. Pas évident d'enlacer quelqu'un en armure d'ailleurs... Puis elle fit claquer un gros bisou sur chacune de ses joues.

Et rassure toi, elle ne doit pas venir. Et je ne lui dirais strictement rien si tu me promets de ne pas faire de folies.

Regard complice à sa presque soeur.
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Izea
Flashback
Jour - 1


Le ciel s’assombrissait. Le vent se levait et s’engouffrait dans les cheveux de la Sulfureuse Brestoise. Le froid se faisait plus perçant. Un frisson s’empara de son corps. La jeune femme leva les yeux vers le ciel : quand la lune apparaitra les inscriptions seront closes. Le soleil ne tarderait plus à se coucher maintenant et tous pourrait rejoindre Morphée avant de s’éveiller pour une journée riche en émotions.

Cependant, à chaque manifestation ses retardataires et le tournoi n’échappait pas à cette très vieille coutume. C’était toujours ainsi ? Vous z’avez pas remarqué ? La jeune femme restait donc sous la tente en compagnie des hérauts afin d’accueillir les derniers participants. Ses bras se frictionnaient. Rester quasiment de marbre toute une journée durant ça ne réchauffe pas beaucoup.
Le premier des derniers fut un homme au visage bien connu.


Cassius de Montfort pour les couleurs de Buzay. Demat. Je valide votre inscription et vous souhaite la bienvenue sur la lice. Le tournoi débutera demain quand le soleil sera à son zénith. La nuit ne tardera pas à se coucher, pressez-vous si vous voulez installer votre pavillon avant le noir complet. dit-elle avec un léger sourire amical.

Ce fut ensuite un pli qui annonça la seconde candidature de dernière minute. La Blonde décacheta l’enveloppe et y découvrit un message en provenance du Duché d’Ouessant. Signe d’approbatif de la tête, comme si elle discutait avec sa conscience.

Notez le nom de Jack de Bauer, il sera le représentant du duc Grand Sage de Kerdraon, Duc d’Ouessant.

Moment de répit.
Et soudain pour terminer ces plusieurs jours de préparation et d’inscriptions, un chevalier se présenta sous la tente. La Brestoise inclina la tête pour le saluer et dit la voix emplie de sincérité :

Bienvenue sur la lice. Votre candidature est prise en compte in extremis. Le tournoi débutera demain. Vous pouvez installer votre pavillon dans la plaine mais méfiance la nuit s’apprête à tomber. Bon courage à vous dans tous les cas.


Ailleurs. Le crieur revenait sur ses pas, des modifications avaient eu lieu en l’espace de quelques heures. Il informa donc en bonne et due forme des duels manquants:

Citation:
Déroulement de la joute équestre:

    - Niark de Ratspoutine, Représentant et Sénéchal de sa Grâce Chimera de Dénéré Malines, Duchesse de Cholet affrontera Lancéor de Kerroch, Vicomte de Lokentaz, Chevalier de Langonnet

    - Charleza-Katell de Kreneg-Montfort, dicte chikaka10, Baronne de Malnoë, Chevalier de Plogoneg combattra contre Anastriana de Walsh-Montfort, Duchesse du Rohannais

    - Maël de Morrigan-Montfort, Duc De Rhuys, Vicomte de Frozay et chevalier de Pont l'Abbé s'opposera à Bioul de lanngroez, baron de trebeurden

    - Roxanne de Montfort-Laval Chevalier de Langolen affrontera Gwenaël d'Artignac, héritier du Tregor

    - Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des Forges se battra contre Trilo de Kermeur, Beskont Plougonvelen.

    - Val Sainz-Trestain dicte ftn_andenmarv Baron de Guerlesquin, chevalier de Douarnenez chez les Trente s'opposera à Cassius de Montfort, Représentant de Marie de Montfort, Dame de Buzay

    ET

    - Jacques de Bauer, Représentant de Grand_sage de Kerdraon, Duc d'Ouessant combattra contre Meerclaw de Montfort, Chevalier d'An Erge-Vras


Les premières paupières se fermèrent. Les torches s’éteignirent. La plaine et la lice s'endormirent dans un étrange silence.
_________________
Ftn_andenmarv
[sous la tente de ftn, futur joute entre Cassius et Ftn]

Aléjo revenait
baron tu as vu, le détail des joutes, tu vas recontrer Messire Cassius, c'est pas un petit morceau ça

hum en effet,
mais saches Aléjo que dans la noblesse bretonne, il n'y a aucun petit morceau,
chaque combat sera apre,
un instant d'inattention, une garde qui se relasche trop tost et soit tu es au tapis, soit c'est ton adversaire,
rien n'est marqué par avance c'est le Très Haut qui en décide,

je vais me recueillir un instant, que l'on ne me dérange pas


chez les Sainz-Trestain la croyance et le respect du Très Haut était omniprésente alors debout face à la croix il récita son Crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Glaria
Aenaelle a écrit:


Quel age as tu? Si c'est pas trop indiscret?[/b]

Aenaelle vit arrivée sur une epaule de Glaria, un oiseau. Un peu surprise, elle lui demanda :

Il est a toi? Il est dressé ou tu as un don particulier avec les oiseaux?


Glaria fut étonnée par les questions de Aenaelle et lui répondit gênée se grattant la tête.


Oh... euh, j'ai 20 ans...

Et lui, c'est René. Il n'est pas à moi, c'est juste un ami qui me suit partout. Et non, je ne l'ai pas dressé.

Les oiseaux ne se dressent pas, vous savez. Enfin, pas comme un animal domestique.


Elle la regarda en lui souriant. Soudain un homme se mit à crier pour indiquer le déroulement de la joute équestre.

Glaria se surpris découvrant sa nervosité lors de l'écoute du crieur se demandant qui allait être l'adversaire du Chevalier. Et puis vint le nom de son adversaire, le chevalier Ftn. Elle ne connaissait pas ses talents dans les joutes mais elle pensa que celle-ci ne sera pas facile à gagner. Mais elle croisait les doigts pour que ce soit Cassius qui remporte le tournoi.

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Chimera
Lancéor, Lancéor.
Quand si grand événement d'armes est prévu, l'élégance cède le pas et doit laisser préséance à guerrière vaillance... Tout à son combat à venir, il s'en est allé, l'esprit ailleurs, distrait et très sûrement impatient, vers lance, pièces d'armure et fringante monture. Il est des heures où les égards des dames sont de peu de poids quand ne résonnent aux oreilles des soldats que le seul fracas du sang bouillant frappant contre leurs tempes. Le constat arrache un sourire à la duchesse, qui se surprend à souhaiter que Cholet et Lokentaz se rencontrent sur le sable afin de laver l'affront tout moindre à peine subi. Pour cette raison ou pour une autre?

Les concurrents sont donc tous enregistrés désormais, et les hérauts s'affairnt, petites mains du destin, à associer les uns aux autres, partenaires pour la danse du lendemain. Les résultats de leur ouvrage sont vite connus et... hasard comme par hasard, où en fonction de l'ordre d'arrivée, qui lui-même a peut-être été décidé par un destin inconnu d'eux: il faut que le premier tour du tournoi les oppose. Lui, et lui.
Ils ont surement déjà été avertis.

A peine a-t-elle tourné la tête qu'un des hommes de son champion s'en vient la trouver.

- Ma dame, le Sénéchal vous fait mander.
Sourire léger. Ainsi il s'imptiente... Lui qui, tout aussi aveuglé par l'enthousiasme des joutes et de l'odeur musquée des chevaux et de la sueur était passé à coté d'elle sans la voir quelques heures plus tôt... Comble de la chevalerie. La duchesse extrait une poignée d'écus -il en faut pour détourner un homme de la mission donnée par un supérieur- et la dépose dans la main de l'émissaire.
- Vas donc boire un coup. Profites de la nuit, tu trouveras ici des hommes en liesse, là des irréductibles soiffards, là encore quelques joueurs de dés qui apprécieront compagnie. Interdiction de croiser ne serait-ce que le bout d'un orteil du Ratspoutine avant l'aube. C'est entendu?
Il les a gagnés à sa cause, les choletais. L'homme d'armes semble en proie à un violent dilemne, entre sa mission, l'appat d'une soirée d'aventures, et la demande de la cheffe du chef. Fort heureusement, ce dernier argument semble achever de dissiper ses doutes, et dans un:
- Entendu, Vostre Grâce.
... il s'éloigne, serrant sans sa paluche caleuse les piécettes aisément gagnées. Mettez vous entre le sénéchal et sa rousse, dira-t-il à ses confrères. Dans un sens comme dans l'autre, ça rapporte! Il prierait sûrement, au lever du jour, pour que la duchesse n'ait pas omis de le dédouaner...

[A la nuit tombée, entre les oriflammes claquant dans l'ombre...]

Une silhouette se faufile entre les tentes, peine à réprimer un sourire en entendant untel aiguiser sa lame jusqu'à ce qu'elle tranche un cheveu, un autre souffler des stratégies à son voisin autour d'un feu et d'une bonne chopine, un autre encore ronfle à en faire trembler la terre, profondément vautré dans les bras de Morphée.
Elle va, le pied léger, capuche bordée de fourrure remontée sur chevelure du diable, main gantée maintenant sur gorge blanche les pans d'un épais manteau que le froid cherche à infiltrer... Une pensée brève lui traverse l'esprit. A vouloir ainsi éviter les ragots, elle prend le risque d'être...


- Eh, la donzelle, une gâterie pour ceux qui vont mourir?
Mufles... pas même le temps d'y songer que déjà ils consacrent le songe en lui donnant vie. L'encapuchonnée entrouvre les lèvres sur une moue silencieusement outrée, sans faire halte pour autant. Les deux hommes grommellent, comprenant sûrement que les faveurs de la fille ne leur sont pas destinées. Sur ce point et ce point seulement, ils sont dans le vrai...

A la lueur des torches, elle rejoint sans trop de mal l'objectif fixé...
Garde en faction à l'entrée de la tente choletaise. Il fait les cent pas, veillant sur son veilleur. Qui donc veillait donc sur lui, pour compléter le tableau? Allez savoir.
Fidèle à sa mission et digne de la confiance placée en lui par son sénéchal, il fait halte en la distinguant, et se campe sur ses appuis en plaçant sa lance en une diagonale afin d'interdire l'accès du sésame...
Elle est près de lui avant qu'un son ne quitte sa bouche, sourit par dessous sa capuche en glissant un doigt sur ses lèvres engourdies, et le voilà qui ravale son "hé là, qui va là?" pour déglutir simplement et faire un pas de coté en courbant l'échine.


[Bienheureuse chaleur au carré]

Le rouge lui monte aux joues sitôt le pan de toile discrètement franchi. Chaleur des braséros, qui réchauffent la tente, évidemment. L'endroit est confortable, mais pas dédalesque, et c'est sans mal qu'elle avise l'objet de sa convoitise. Un murmure doux quitte ses lèvres toujours presque dissimulées par l'étoffe:

- Oserai-je perturber le repos du guerrier?
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Niark
La journée a été longue pour le Sénérat, et le lendemain le sera tout autant voir plus.
Petite appréhension d'un lendemain incertain, c'est que mine de rien, il avait vue pas mal de joutes depuis son enfance et jamais une seule ne c'était déroulées sans un accidents grave, sans un mort pire encore... Certain guerriers en sortaient tellement abîmés que jamais ils ne porteraient de nouveau les armes ou ne pourrait remonter à cheval.
Mais bon cette petite boule au ventre est aussi la source de cette terrible excitation qui guide une âme de combattant à risquer sa vie.

Une journée, entre inscription, installation et préparation du matériel. Le Cheval, son fidèle Bidule, qui en avait vue plus d'une avec le Rat, un peu amoché le destrier mais toujours aussi en forme, était prêt, hargneux, prêt à en découdre...
Et pour le champion de Cholet le calme était de mise. Ses hommes avaient tout préparé, tout lustré et aiguisé. Alors que lui faisait le point sur lui même, il fallait être calme, il fallait ne pas avoir peur.
Et pour une fois dans sa vie, rien ne pourrait le faire regretter, si il lui était venu le temps de trépasser, il le ferait le sourire aux lèvres.
Une fois le calme venu en son coeur, calme aidé par la pensé d'une certaine rousse, le rat parti en inspection.
L'ambiance autour du camp était joviale, des champions s'affairait à ce que tout soi parfait, des hommes d'armes buvaient à plus soif, entre marchands, hommes d'armes, filles de joie et autre, une foule compacte fourmillait dans la plaine.

Mais pour le Rat pas de boisson, ou si peux... Petit verre avec ses hommes après avoir bien fait le tour de son armure fraîchement orné des armoirie de sa Grâce de Dénéré Malines , de sa lance et petit coup d'oeil à Bidule.
La discutions allait bon train autour du feu et personne ne remarqua que le messager n'était pas revenu... Avait il du aller jusqu'à Cholet pour retrouver la Duchesse ??
Mais personne ne fit de remarque, une seule pensé en tête, le lendemain. D'ailleurs certain avaient réussi à dénicher des informations sur les concurrents, plus fumeuse les une que les autres.
Un peu lasse, l'alcool n'était pas joviale ce soir, le Sénérat prit la direction de sa tente, congédiant les hommes pour qu'ils s'amusent toute la nuit, et n'en gardant qu'une seul pour veiller sur le matériel durant la nuit.
Grognement de l'homme d'armes qui vit ses compagnon partir, bouteille à la main et chant paillard à la bouche.

Quand au Rat, il entra dans sa tanière, le soleil c'était couché depuis longtemps et il ne voulait pas manquer de force pour sa toute première joute.
C'est donc d'une humeur massacrant qu'il commença a ce déshabiller, la Duchesse n'était pas venu, serait elle la au moins pour la joute ?!
Furax il était le pauvre bougre qui toute la journée n'avait attendu que son arrivé.

Mais c'est, uniquement vêtu de ses braies, penché au dessus d'une bassine d'eau fraîche pour faire un brin de toilette qu'une voix ce fit entendre.
Le Rat venait tout juste de plonge la tête dans la bassine, que durant les quelques seconde précédent la plongé, que la voix de Chimera raisonna dans son coeur.
Doux sursaut, douce surprise qui vous prend au tripes quand vous n'y croyez plus.
Le repos du guerrier... Il peut être mille fois perturbé par tel charmante compagnie.

C'est donc la tête dégoulinant d'eau, coulant le long de son torse guerrier que le champion de sa dame tourna le museau vers cette dernière, sourant de la voir de la sorte vêtu, lui qui la connaissait si chic, si présentable.


- Oseriez vous prendre le risque de le perturber ??

Tout en prenant une serviette, et s'essuyant le visage il s'avança vers la Duchesse, puis serviette sur l'épaule, pris entre ses mains les deux pans de sa capuche pour la rabattre en arrière.

- Bien le bonsoir votre Grâce...

Regardant autour de lui, vérifiant que personne ne pouvait les voir, il déposa un baisé sur les lèvres de sa Duchesse.

- Je vous ai attendu toute la journée le savez vous ?? Et c'est à une heure si tardive que vous vous présentez... Je vous rappel que j'ai une joute à gagner pour vous demain !!

L'âme de guerrier lui aurait elle montée à la tête ? Mais c'était en conquérant, une guerrier que le rat attrapa la Duchesse par la main et la jeta sur la couche, remplis de fourrures et de coussins d'un geste rude mais pleins de tendresse et de douceur, le but n'étant ni de la forcer, ni de la maltraiter. Seulement de lui montrer son désir et la passion qui anime son coeur à ce moment précis.
Puis, éteignant quelques lueurs, ne laissant la pièces que dans la lueurs rougeâtre du brasero, jetant sa serviette au loin il vient s'allonger à ses côtés.


- Souhaiteriez vous partager mon humble couche avec votre Champion ce soir Chimera ?? Je pense que si c'est le cas vous feriez mieux de vous mettre à l'aise, car les nuits étant froide, la couche n'en est pas moins pour autant chaude...

Pas de mondanité entre les deux dans le privée d'une soirée, la laissant ce mettre à l'aise, le Rat remonte doucement les couvertures au dessus de leurs corps qui s'étreigne avec douceur annonçant une douce nuit de "repos" pour le Sénérat !
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Izea
Quelques heures avant l'ouverture du tournoi, dans un pavillon installé sur la plaine alors que la jeune femme se faisait coiffer.

Madame. Le coursier a apporté une missive pour vous.

Faites voir.

La Blonde décacheta le pli et lut avec attention. Quel dommage le courrier était arrivé malheureusement trop tard.

Faites le afficher sur l'arbre central de la plaine. Je veux que l'on sache que la Comtesse d’Ayssènes et Baronne de Ploermel a répondu à mon invitation même s'il ne pouvait être présente.
Faites moi aussi penser à lui répondre.

Sur ces paroles, l'homme s'exécuta et afficha le parchemin à l'endroit indiqué. On pouvait y lire ceci:


Citation:
A Izea Salaun de Kerkrenv,
Porte-Parole du Duché de Bretagne,

Qu’il soit su que votre missive n’est pas restée lettre morte. J’ai immédiatement pris plume pour écrire aux membres de la Collégiale de Saint Pol pour y trouver champion. Malheureusement, je n’ai à ce jour reçu aucune réponse et n’ai donc, bien malgré moi, personne pour me représenter à ces joutes.

Si par le plus heureux hasard, vous auriez connaissance d’une personne souhaitant y participer mais n’ayant armes à fournir, je serais prête à lui fournir mes couleurs, pour qu’ainsi il puisse jouter et célébrer notre Terre et Son Histoire. Je vous remet donc également copie des mes armes. Ma confiance vous est acquise pour en faire bon usage.

Puisse votre initiative avoir reçu maintes marques de soutien. Sachez que, d’aussi loin que je sois, ma pensée vous accompagne.

Respectueusement,

Sa Grandeur Maewenn Montana de Guérande,
Comtesse d’Ayssènes
Baronne de Ploermel.




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Jour – J

La tension était palpable dans tous les recoins de la lice.

Des hours ou échafauds partagés en loges et en gradins, décorés de riches tapis, de pavillons, de bannières, de banderoles et d’écussons, étaient dressés autour de la carrière. Les spectateurs impatients avaient d’ores et déjà rejoint les places qui offraient la meilleure vue. Les acclamations, cris, bousculades et autres signes d’excitation raisonnaient dans tous les recoins de la lice. Chacun venait admirer l’ardeur chevaleresque des conquérants. Certains s’amusaient même à réaliser des paris sur qui gagnerait cette première épreuve. Mais qui étaient les favoris ? Mystère !

Les instruments des ménestrels, les cris des hérauts, étaient prêt à célébrer chaque brillant coup de lance des jouteurs.

Sur le futur champ de bataille, les maréchaux du camp, des conseillers ou assistants, avaient en divers lieux des places marquées pour maintenir dans le champ de bataille les lois de la chevalerie et des tournois. Les hérauts et poursuivants d’armes, répandus en divers endroits et réquisitionnés pour l’évènement, se préparaient à avoir les yeux fixés sur les combattants pour faire un rapport fidèle des coups qui seraient portés et reçus.

Ailleurs, dans la plaine, tous s’affairaient pour être prêt. On testait les montures, on vérifiait l’installation correcte de l’armure, on choisissait sa lance. Malgré ce brouhaha, une certaine discipline et rigueur régnait dans cette ambiance singulière.

La tribune royale était encore vide mais les rideaux des hours la retenaient fermées. La Duchesse de Bretagne n’y siégerait pas, sa démission était tombée la veille. La Blonde, vétue de sa plus belle tenue couleur pourpre évidemment, et de ses plus beaux atours fut la première à gravir les marches et à y prendre place. Elle soupira en passant devant ce siège vide. Tout cela c’était son projet. La fille du Duc de Crozon avait simplement mit des mots sur des idées vagues. Elle ferma ses paupières quelques secondes pour adresser une pensée secrète à la leader du Blondpower. Le plus haut trône était destiné au Grand Duc. Ferait-il acte de présence ou serait-il absent aujourd'hui? La question restait encore sans réponse.

Soudain, le rideau tomba et la foule se calma quasi-instinctivement.
Le soleil était donc à son zénith. Les jouteurs et les spectateurs étaient chanceux, le temps avait décidé d'être de leur côté pour ce mémorable 20 janvier.

La Porte Parole de Breizh se leva gracieusement et lentement et fit deux pas en avant pour admirer la foule présente. Ses mais se posèrent sur la barrière de poids. Inspirant profondément, elle remplit ses poumons de l’air breton et de cette atmosphère extraordinaire. Ses yeux parcoururent tous les acteurs de cette journée. Elle s'éclaircit la voix avant de déclarer de sa voix suave l’ouverture du tournoi avec les mots suivants:


    « A vous popl de Breizh et à vous tous nobles de Breizh,

    Bienvenue sur la lice pour assister au grand tournoi de la noblesse.

    Dans quelques minutes, les jouteurs émérites prendront place et nous offrirons un magnifique spectacle sous nos yeux ébahis.

    Mais avant cela, j’aimerais que l’on se souvienne que si nous sommes réunis aujourd’hui c’est en l’honneur de l’un des pères fondateurs de la Bretagne moderne, Feue Sa Majesté Gomoz de Penthièvre. Sa Majesté fut le prince de l’élégance, nanti débonnaire et maître de toutes les luxures. Ce tournoi devra lui faire honneur.

    Que chacun prenne les armes avec courage, fierté et honneur "et que tonne la fierté de Breizh, sous les galops des chevaux et le fracas des lames" comme le dirait si bien la Duchesse de Cholet.

    Et maintenant, j'ai le plaisir d'annoncer l'ouverture de ce tournoi par une splendide joute équestre ! »


La Blonde se recula, passa une main derrière sa houppelande et se ré-installa en silence. Les jouteurs venaient de faire leur entrer sur la lice. Que le meilleur gagne !
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Impcaesar
Après un long trajet à cheval à bride abattue, Impcaesar arriva sur le lieu du tournoi. Le fondement endolori et un cheval fatigué par les lieux parcourues au galop, il essaya de se frayer un chemin dans la foule qui se concentrait pour l'événement. La lice était entourée d'une foule nombreuse venue pour admirer le spectacle.

Le tournois venait de s'ouvrir d'après ce qu'il pouvait entendre. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard. Il se dépêcha de rejoindre la tente des inscriptions en se frayant un passage à travers la masse de spectateurs.
Muni de la lettre de la duchesse de Poudouvre, il se présenta pour tenter l'inscription au tournoi. La duchesse étant alitée et fatiguée par sa grossesse avait tardé à lui confier ses couleurs pour participer au tournoi.


Demat, je suis le champion de la Duchesse de Poudouvre, Lallie ap Maëlweg de Kerdraon. Voici la lettre qu'elle m'a confié.


Il tendit la lettre scellée

La Renarde a écrit:
Citation:


De nous Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, Duchesse de Poudouvre et d’Ouessant,
A l’organisatrice

Par la présente procuration, accordons le droit à Impcaesar, nostre futur vassal, de porter les couleurs de Poudouvre lors des joutes organisées à l’occasion de l’intronisation de sa Majesté Gomoz.

Il aura à cœur de défendre nostre honneur en se battant sous notre pavillon et avec nostre bénédiction.

Puisse-t-il nous parer d’orgueil bien mérité et briller lors de ces jeux de mille et un feux ravageurs.

Fait en nostre couche à Vannes, laquelle nous ne quittons plus du fait d’un rhume hivernal.
Le 20 janvier 1460

Ci-joint une petite bourse de 50 écus en guise d’indemnité de retard.

Lanceor
[Niark vs Lancéor]

Pensées agitées, les images se bousculent dans sa tête...

Que les jouteurs entrent en lice !

L'homme d'armes donna des deux et le destrier fit une volte pour se rendre à l'extrémité de la lice.

Machinalement, la visière fut rabattue dans un claquement sec. Le talon de la lance fermement calé sous le bras et la main ferme sur la hampe.

Si lui était là...Elle ne devait pas être loin, peut être plus proche encore...

Les yeux du chevalier se fixèrent sur le Scot qui avait pris place aux côtés de Werner. Elle était donc en vie....

Bouclier serré contre le pectoral gauche, il donna des deux par instinct et le destrier s'élança.

Pourquoi ne pas être venue elle-même ? Pourquoi avoir envoyé le Scot ?

Il releva les yeux. Déjà son adversaire était devant lui, fonçant à brides abattues, lance pointée.
Pas assez de vitesse, trop sur les talons, Lancéor tenta de se projeter en avant sur les pointes. Mais le jouteur adverse connaissait son office.
Lancéor serra la lance de toutes ses forces espérant que celle ci se brise au contact du bouclier du champion de Cholet.

Choc, fracas des bois contre le métal, puis une étrange sensation de légèreté avant un réveil brutal...

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Coldtracker
[Pavillon Ducal De Rhuys...]

Le colosse étais assis sur une escabelle et écrivait une longue missive....

Il releva le nez de son vélin et jeta un œil distrait sur son habitat...
le train ducal exigeait du luxe que ce soit en joute ou en campagne de guerre, il fallait afficher le statut...

Maël n'était pas très attaché à ce genre de choses, il avait été 'condottiere' et savait se contenter du strict minimum mais son statut de Duc Breton ,lui ,exigeait le meilleur....

Aussi s'y conformait-il...

De ce fait son pavillon était énorme...De lourdes tentures séparaient des zones créant ainsi des pièces comme une salle d'eau et la chambre à coucher...

Tout à ses pensées dans la pièce principale, il entendit du bruit derrière lui et se retourna...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
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