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[RP] Un campement peu ordinaire

Aly_anne_d_acier
La voilà balader en pleine nuit dans les bois, charger sur l’épaule d’un brigand comme un vulgaire sac, celle-là elle ne l’avait pas vu venir.
Ce soir-là Aly était descendu à la cuisine, en pleine nuit ou presque dans le but de donner un panier de vivre au gaucher. Il c’était bien moquer d’elle, prétextant ne pas oser demander la charité alors qu’il était seul avec son bébé et blessé. Aly crédule et généreuse avait donc accepté de le retrouvé près de la petite porte de l’officie pour lui donner quelques provisions, en cachette pour préserver l’honneur de l’homme. C’est comme ça qu’elle c’était retrouvé dans cette triste situation, une dague sous la gorge avant de pouvoir réagir, en maintenant transporter d’une façon peu commode.

La nuit était froide, Aly-Anne tremblé comme une feuille, de froid ? De peur peut être aussi. Mais plus que la peur c’était l’incompréhension qui animé Aly, qu’es qu’ils comptaient faire d’elle ?

La « ballade » dans les bois fut de courte durée, assez rapidement ils atteignirent le campement, là elle fut jetée sur ce qui pouvais ressembler à une paillasse à l’intérieur d’une tente ? Non d’une drôle de petite maison plutôt, comme celle des troubadours. L’endroit aurait pu être jolie, mais Aly ni prêta pas attention, bien trop en colère de se retrouvé là.

Au moins dans la roulotte il ne faisait pas froid, le gaucher lui enleva même son bâillon en lui demandant de ne pas crier. Elle répondit oui d’un simple signe de tête. Crier à quoi bon quand on est entouré de brigands en plein nuit au milieu de la forêt ? Elle sait bien que ce n’est pas comme ça qu’elle obtiendra de l’aide. Alors Aly-Anne patiente, elle ne les écoute même pas, ils ne semblent pas disposés à lui donner d’explication, discrètement elle teste la solidité de la corde qui la retient, la corde semble solide, mais pas vraiment serré. Aly a bien maigris ces derniers temps, trop de travail, pas assez de temps alors sa silhouette est bien plus fine que ce qu’elle devrait, peut être assez pour se libéré, mais ils parlent, ils….Puis le gaucher sort un moment, peut être va-t-il monter la garde, ce n’est pas le moment de fuir, mais plus tard dans la nuit peut être. En attendant Aly s’endormi, inconfortablement, juste assise, mais les évènements e la nuit l’avait épuisée, alors la petite Aly, s’endormi tout simplement.

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Aabimesalvia
Le soldat Saliva arriva en courant,aprés avoir appris la nouvelle:

remarqua son supérieur le maréchal Bentinch qui demander des volontaires:
se mit au garde a vue et lui cria:

A vos ordres,si vous avez besoin de volontaire pour aller sauver la fille de comte,je suis a votre disposition

Le soldat Saliva attendit les ordres.
Le_g.
Dans la soirée du 19 janvier

Ils en étaient où ? Regardons le campement d'un peu plus près... Une roulotte brûlée, une Lorraine qui s'est fait la malle pour rejoindre les autres, et donc il reste sur place ? Le couple d'amants terribles, deux jeunes recrues qui doivent se demander dans quoi elles se sont embarquées, et une jouvencelle... heu attendez ? Rembobinage ! Mais oui, il en manque un à l'appel !

Bah vous savez quoi ? Même pas peur ! Le Gaucher va se balader à Narbonne. Il laissera pas tomber un d'entre eux, pas question. Bon, il a droit d'avoir envie de changer d'avis, de plus vouloir changer de vie, ça, c'est un choix que l'homme a encore. Pour Le Gaucher, c'est trop tard, mais si l'homme le lui dit en face, il le laissera tranquille.

Seulement voilà... Vous vous rappelez de la roue qui doit tourner ? Bah étrangement, elle tourne pas souvent en sa faveur ses temps ci ! Même que rarement voir trop vite pour de nouveau se retrouver en mode poissard.

La recrue veut bien venir, mais ne le lui dit pas directement, il trouve un mot pour rejoindre le campement, rien de plus, s'endort en taverne après le rendez-vous raté, occupé à réfléchir à des coups, des entraides, de ménage... bref plein de chose, de tout et de rien... Sauf être réveillé en taverne.

Et ça, vous voulez savoir ? bah étrangement ça lui porte pas chance ! C'est même pire... Vous voulez que je vous raconte ?

Il était une fois, une jolie capitaine, qui se promenait en ville...

Ca démarre mal hein ? Quand on sait que le Gaucher roupille en taverne ?

Donc la Capitaine Cricri, elle s'amène... et l'attache, même qu'il se réveille même pas ! Il aura fallu que sa MéSaNge le wizzzzzzzzzzz fort en plus, pour qu'il réalise... Trop tard... Il est ligoté, étrangement pas bâillonné. De là, commence un interrogatoire amusant au départ, ça donne des mondanités du genre :


Bonjour Belle Capitaine, Comment allez vous ?
Très bien et vous ?
J'ai déjà connu meilleur réveil.

Vous y croyez vous ? Même pas qu'il vocifère. De toutes façons, ligoté comme il est autant tenter le tout pour le tout non ? La suite plus tard... Elle voudrait l'entendre parler que même pas ça l'étonnerait ! Pour ça qu'il a pas de bâillon, il parie.

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Andrea_
[ soirée du 19 janvier ]


C'est un petit garçon repu que la Colombe a dans les bras. Le fiston, digne descendant des amants aime manger. Un petit peu rondelet, le poupon, personne au moins ne les accuserait de pas l'nourir.

Le repas s'était déroulé normalement, Aly avait pu manger à sa faim sous l'oeil comment dire... sous l'oeil avisé de la Colombe qui quand même, regardait que la petite ne mange pas plus que sa part.


La belle avait bien pensé à lui faire un gateau mais la journée était passée trop rapidement. Mais puisqu'on n'a pas tous les jours dix huit piges...


Louis s'était éclipsé peu après le repas. " J'vais voir si j'trouve le pirate" qu'il a dit. Et la Colombe se retrouve en plein " bas bi site ingue", le bon qui roupille, la blonde qui jacasse pas et Nicolas qui baille tant qu'il peut.

La chiasse n'avait pas laissé partir son brun de gaieté d'coeur. Sortir seul - même lui-, pas totalement remis de ses blessures, la nuit et accessoirement dans une ville où il est recherché, ça la rassurait pas.


Un dernier baiser volé pour la route, une promesse de revenir bien vite et la colombe rentre au chaud dans la roulotte. Le petit Nicolas maintenant endormi est posé dans son couffin, et la petite chataîne regarde la blonde.



Bon la Blondie, j'sais qu't'es pas à ton aise, mais t'es ici quand même. Alors soit tu m'ignores et j'te f'rais suer jusqu'à ce que tu cèdes, soit on peut tenter dès maintenant d'parloter l'temps que j'cuisine.


Hahin, pour ceux qui suive, une coquille s'est glissée, Aly n'en sait rien mais la Colombe inove! Elle soupire et se met sur la table... Mon mais c'est vrai berdol, c'pas drôle d'être autant dans une roulotte alors si en plus elle roupille...
Pis ses ch'veux... les noblichonnes ça s'fait bien brosser les ch'veux souvent non? Commence a y'avoir des noeuds là, la Colombe elle pourrait s'en charger, elle aime les ch'veux...

Mais c'est pas l'heure du brossage. La Colombe cherche rapidement ce dont elle a besoin... Farine de blé, 4 oeufs, lait, huile d'olive, et d'autres trucs dont elle ne se souvient pas.

Le tout est mélangé dans une sorte d'écuelle profonde, bon tout ne se passe pas comme prévu, la farine de blé est remplacée par du maïs, les 4 oeufs de poule par 12 de cailles, l'huile d'olive par contre c'est d'la vraie, d'la vraie "m'aide in Louisdeblois même", mais c'est l'intention qui compte alors...

Le mélange est posé sur le feu dehors, normalement, si les souvenirs de la Colombe sont bons, d'ici une heure ça f'rait un gateau ! Et bien meilleur que le dernier, elle en est sûre - ceux qui doutent... dehors !

La belle soupire en regardant la jolie toujours silencieuse...


Alors ? t'as choisi ? on a toute la nuit, Lou' a du tomber en embuscade tavernesque.

Et la Colombe espérait très fort qu'il n'était pas avec une femme, namého !
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Le_g.
Soirée du 19 janvier - Taverne "Al Mòla de Narbona"

C''est qu'elle s'en donnait à coeur joie, la brunette... Bon, il avait trouvé ça marrant au début hein... bah oui, le déchausser pour lui faire lécher les pieds par des chèvres, c'était plutôt marrant non ?

Ils faisaient donc la conversation sur un ton badin ! Si si ! Ca donne un truc du genre :

Vous faisiez quoi dans la nuit du 17 au 18 ?

Je chantais ? J'en sais rien moi... C'était pas la nuit où j'étais dans la lance du Seigneur Skip ? Dites, un baiser serait plus approprié pour le réveil non ?
Non, vous avez pillé les cuisines et bu le vin de Minerve.
Le quoi ? Le vin, c'est le nectar de Bacchus, pas de Minerve, jolie Capitaine.
Je ne suis pas attirée. Vous avez été reconnu.
Qui ? Moi ? Alors j'ai une tête de pas meugnon, et hop, délit de sale gueule ? J'ai rien fait moi... De quoi vous m'accusez ?
Vous avez enlevez une jeune fille, aly. Où est-elle.

Regard de braise du Gaucher sur la Capitaine, on sait jamais hein ! Qui ne tente rien n'a rien... mais là, elle le fouille.


Hummm, mais ça pourrait être intéressant, vous savez que lorsque ma femme m'attache, ça finit toujours de façon très agréable ?
Même pas en rêve.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y arrive pas hein ! Mais bon, avant qu'elle attaque les choses sérieuses, y'a pas à dire, il aura essayé ! Lorsqu'elle lui déchire sa chemise, il esquisse un sourire, et la regarde.

Il suffisait de demander, hein, je l'aurais enlevée.

Sauf que là, ouch... Elle a repéré la couture faire par Dame Ariana sur son biceps gauche, et qu'elle s'amuse... Retrait des fils, ça passe encore. Réouverture de la plaie, il pince ses lèvres, lorsqu'elle vient y appliquer du gros sel, ce sont des gouttes de sueur sur le front, et les poings serrés, la mâchoire crispée, il veut pas lui donner le plaisir de l'entendre morfler.

Entre deux, elle parle d'Aly... il essaye de pas se mélanger les pinceaux.

Où est aly ?
Qui ça ?
Aly, la fille du Comte.
Ah ! Damoiselle Aly ? Bah j'en sais rien où elle court la gamine.
Vous aimez la cire ?
Jamais goûté.
Vous allez me parler.
Moi ? Mais je sais même pas de quoi vous parlez. Qui m'aurait reconnu ?


Ca devient compliquer de résister là... Mais bon, lorsqu'elle lui fait une épilation du torse et du dos, le Gaucher esquisse un sourire amusé. Avec ses vingt-cinq ans, il est pas bien vieux, donc pas bien poilu non plus quoi, et vu qu'il adore jongler avec le feu, il aime aussi ne pas avoir trop de poils.

Ouch. Devais rester un poil là.
Oui, je vous vous faire une épilation intégrale.
Oh ! Merci, cela sera fort utile pour mon prochain numéro de jonglerie de feu.

Comment ça qu'il se fout d'elle ? nan... pas du tout... Résultat ? Bah fallait s'y attendre, hein, elle reprend du sel.

Dites, si vous avez trop de sel en Languedoc, je pourrais peut-être vous trouver des acheteurs ?


Il serre de nouveau les dents, et respire rapidement. Lorsqu'elle s'attaque à ses braies, là, il grogne.

Ca va pas la tête ? On voit que vous avez les moyens vous !

Vous aussi, je suis sûre que vous en avez plein en stock.
Bah, feriez bien de vérifier vos infos me suis fait brigander.
Oui, je sais.

Et là, vous allez le croire où pas, hein ! Mais elle est machiavélique lorsqu'elle le voit en pagne. Si si ! Mais faudra attendre le prochain numéro, héhé.







J'ai pris quelques libertés avec le dialogue, la substance reste la même, mais je n'ai pas fait de copier-coller de la séance de torture en taverne

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Arthurcano
[Le 20 de janvier entre petit Matin et après midi...]
Dans la nuit du 19 au 20, Arthur n'avait pas fermé l'oeil de la nuit priant le Très Haut que sa douce puisse aller pour le mieux en pareille situation... Il connaissait trop bien les brigands et pareilles bassesses qu'ils pouvaient infliger à une jeune damoiselle...
Le Très Haut ne lui avait pas parlé, mais souffrance il avait enduré que d'avoir prier toute la nuit à genoux.

Aussi au petit matin, alors que l'Aube pointait son nez, avec douleur ses genoux craquèrent quant se levait il fit... Il fallait agir et vite, car le Très Haut a lui seul ne suffira pas à lui ramener sa douce...

Il prit alors son bâton de pellerin et quitta prestement la chapelle pour aller jusque Minerve et récupérer sa fidèle jument... Lui massant l'encolure, il lui murmura je vais t'en faire voire ce jour ma belle... Non pas une promenade de santé mais... A deux nous y arriverons peut être...

Il récupéra quelques toiles de jutes et de la ficelle qu'il mit sur la selle, puis repartant aussi vite qu'il était venu passa au marché pour récupérer un couteau... Entravée elle était surement... Couper des liens il faudrait sans doute...

La description de la capitaine était claire comme de l'eau de roche un campement à l'extérieur de Narbonne, une roulotte qui brule... Un feu de joie ca devait se voir à des kilomètres...

Il passa ensuite par les locaux de l'OST de Narbonne pour trouver la capitaine et savoir si tout était en route, en ordre de marche... Informations prises, elle avait eu à faire avec le Gaucher la veille au soir mais la torture n'avait pas eu d'effet et libre elle l'avait laisser aller... Sans doute une ruse de scouts pour le faire suivre qui sait...
Au moins il avait eu connaissance de l'emplacement approximatif du campement, une fumée noire épaisse avait été repérée et c'est donc vers cet endroit qu'il faudrait aller fouiller...

Bon, pour l'instant et à découvert cela ne servirait personne que de se faire repérer, attendre la tombée de la nuit se préparer et ... Et y aller... L'amour coulait dans ses veines et quelqu'en soit le prix... Il irait la retrouver...

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Le_g.
Suite de la séance torture

Tenir... Tenir, ne rien lâcher... C'était sa seule pensée... La séance de torture se poursuit, entre cire chaude déversée sur son bas ventre, épilation intégrale ou presque... et entonnoir dans la bouche.

Il est en sueur, le sel qu'elle applique régulièrement sur ses plaies le fait souffrir atrocement. Il n'arrive pas à retenir des râles de douleur, des gémissements tant il est affaibli avec ses plaies réouvertes, la douleur surtout de sa cuisse et de son bras.

Tenir... Tenir, ne rien lâcher... Il se le répète, encore et encore. Elle ne sait rien la preuve, elle finit par lui dire qu'il est peut-être innocent, et après avoir cautérisé les plaies avec le tisonnier de la taverne, le traîne dehors, alors qu'il est incapable de marcher.

Il prend son temps, avant de se redresser, une fois seul, contre le mur, appuyé sur le côté droit, puis retourne dans la taverne, se traînant, incapable de faire deux pas sans s'appuyer.

Ses bottes intactes remises, ses frusques/loques/vêtements (rayer la mention inutile) sur le dos, le pagne complètement découpé qu'elle a pris un malin plaisir sa tortionnaire à le faire pour reluquer ses attributs, tenant ses braies découpées de la main gauche, il se traîne de nouveau dehors, ayant piqué une chaise qui lui sert d'appui de la main droite.

Lentement, profitant de la chaise pour se rasseoir quand il est en sueur, il se dirige dans la cité qu'il commence à bien connaître.

Sa direction ? Bande de petits curieux ! Va falloir être patient....

Entre deux stations assises, il prend le temps de réfléchir, se doutant, non parce qu'il est quand même pas né de la dernière pluie quoi, que la capitaine le suit ou le fait suivre très certainement ? Comment il peut avoir deviné ? Bah simple, elle lui a dit en partant ! Si si je vous l'assure !


Filez rejoindre vos compagnons, Le Gaucher.

Bah heu, si ça, ça veut pas dire, vu qu'elle a tout fait pour qu'il puisse marcher après l'avoir torturer et qu'il ait rien lâché : montre moi où vous vous terrez, bah, va falloir lui expliquer quoi.

C'est donc très patiemment, qu'il se dirige là où personne penserait qu'il irait : voir la mer ! Héhé... surprise ! Bah oui... l'est pas trop débile encore le Gaucher. Et puis se soigner, les plaies guérissant plus vite avec un bain de mer. Il fait froid ? Pas grave, il est en sueur après ce qu'il vient de subir et la marche/arrêt sur chaise/marche/arrêt sur chaise qu'il entreprend. Je voudrais bien vous y voir vous !

Revenons en à la distance parcourue depuis le temps... Ah ouais quand même ! presque 100 pieds... mouais, bah va lui falloir la nuit sans doute. Pas grave, il va y arriver. Il soupire, s'essuie le front de la main droite, et reprend son chemin.

La mer c'est salé il parait ? Ah oui ! Vous m'en apprenez de bonnes vous ! Bah, vu le sel qu'il a déjà dans les plaies, ça pourra être que mieux hein ! Il y en aura moins du sel dans les plaies après un passage dans l'eau. Et puis ça lui permettra de mieux cicatriser aussi.

Récapitulons... Il a une plaie sur le bras gauche, une autre sur la cuisse du même côté, le tout salé et cautérisé... Lui faut un couteau... Plus qu'à espérer trouver ça quelque part. Sur le port, pour ouvrir les poissons, il devrait en trouver. Il poursuit donc son petit bonhomme de chemin, et arrive enfin après plusieurs heures, alors qu'il fait déjà presque jour, sur le port. Là, il retrouve quelques connaissances, qui le reconnaissant viennent vers lui, il les regarde sans un mot et fait non de la tête. Ils comprennent et n'approchent pas. Il fait juste de la main droite le geste qu'il ferait pour prendre sa dague de lancer... qu'il n'a pas puisque la capitaine lui a prise.

Comme par hasard, quelques pas plus loin, il "trouve" une dague. Un merci aux amis qui l'ont aidé sur ce coup là, ils se reconnaitront.

Bon, vous allez me dire qu'il a l'air fin ! en haillons, blessé, une chaise et un couteau et ses braies à tenir, le tout avec seulement deux mains. Bah oui, lui en est pas poussé une troisième entre temps ! Pfffffffff la vie est mal faite hein !

Bah il se redéshabille, à croire qu'il aime ça, pour se refoutre à poil, et laisse ses fringues là où il avait trouvé la dague.

Dites ? J'en ai perdu combien en route ? héhé ! Vous suivez toujours ! Bravo ! Que va-t-il bien faire ? Bah simple, il réouvre ses plaies pour en faire sortir le sel. Mouais, l'autre catin qui se gênait pas pour le mater le palper quasiment, le reluquer pour le moins, a un peu un manque d'expertise pour remettre debout un homme. Avis aux soldats de l'ost : laissez pas Cricri s'occuper de vous remettre sur pieds ! héhé.

Direction maintenant ? Bah un bain ! Déjà pour se décrasser, finir l'épilation mal faite tant qu'à faire hein, et puis surtout, surtout ! Nettoyer ses plaies, même s'il grimace et serre de nouveau les dents. Du coup, il est à plusieurs longueurs de distance de son tas de frusques, et comme s'il l'avait fait exprès dites donc, on peut pas reluquer là où il est et le tas de fringues en même temps ! Bah ça alors ! Mouais nan mais bon, il traîne à Narbonne depuis plusieurs jours quand même hein ! et puis vu le temps que ça lui a pris d'arriver là, et à vous de lire pour y arriver aussi, bah ... Il a largement eu le temps de cogiter quoi !

Quand il revient, miracle ! Alleluia ! Mouaip, il va finir à croire au très-haut... ou pas... héhé, un petit signe de tête en direction d'une ombre qui file dans les rues rapidement après qu'il soit arriver sur le tas de ? vêtements propres, sec, à sa taille en prime ! C'est-y pas génial ça ? Trop facile ? Bah pas pire que de lui tomber dessus quand il dort en taverne.

N'empêche qu'il est quand même salement amoché, même s'il arrive à marcher sans la chaise, qu'il abandonne là d'ailleurs pour se redresser et marche la tête haute, même s'il boite. Il n'a pas parlé. Vous allez me dire : il va enfin y aller à son campement ?

Bah en même temps, ses amis ont eu largement le temps de titiller la curiosité de la capitaine...

La nuit passée ayant été éprouvante, il reste dans la cité, et s'allonge dans une ruelle sombre, un vrai coupe-gorges mais chose étrange, il s'y sent chez lui. Au moins là, on lui fera pas un petit dans le dos. Epuisé, il s'endort, un sommeil agité, entrecoupé de sursauts dus à la douleur lorsqu'il bouge. Il attend que la nuit arrive, la faim le tenaillant. Avisant l'étal d'un boulanger, vous allez rire un peu, celui du maire, si si ! il pique un pain, la main étant leste si le reste ne l'est pas, et reprend son chemin.

On est le 20 dans l'après-midi, il lui faut avertir qui de droit, et du coup, il s'en remet à... héhé Hadès ! He oui, son loup l'a retrouvé. Au campement, ça doit s'inquiéter de savoir où il a pu disparaître pour que le foulard soit rose... Un autre petit arrêt pour parler avec des amis, prendre le temps de manger, demander en taverne de quoi écrire et envoyer Hadès prévenir...


Hadès, gaffe !

Cela suffit au loup dressé pour savoir. Savoir quoi ? Vous êtes curieux vous alors !



Suite au prochain post héhé

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Aly_anne_d_acier
Soirée du 19 Janvier


Voilà deux jours déjà qu’Aly « vivait » au campement, elle ne songeait qu’à s’échapper, mais elle était bien attaché, et jamais seule. Alors Aly était toujours là. Elle observait cette vie si différente de la sienne, si différente de ce qu’elle avait pu connaitre jusqu’à présent. Elle n’arrivait pas à les détesté, quand elles les voyaient avec le petit Nicolas, elle avait envie de leur expliqué. Mais elle n’osait pas, mieux valait rester silencieuse. Sinon elle se serait effondrait en larme tout d’abords, puis les menacés, insulté sans doute.

Mais voilà les jours passaient, Elle c’était bien calmé, ou résigné peut être. Deux jours et elle vivait encore, deux jours et elle n’était pas blessé, enfin sauf sa fierté qui elle était bien mal en point, mais pour le reste ça allait.

L’ennui commencer a ce faire sentir, elle n’avait plus vraiment peur, plus vraiment d’espoir de se sauvé, alors pour une fois ce soir-là elle écoutait un peu ce qui se passait. Le gaucher partait ? Ah enfin une bonne nouvelle, peut être que ce soir elle avait une petite chance.

Apres un repas frugal, la femme sembla vouloir faire la conversation. Pourquoi pas mais il allait falloir lui expliquer certaine chose.


-Alors déjà ce n’est pas Blondie, mais Aly-Anne. Vous voulez parler de quoi ? Du sort de votre fils quand vous serez pendu tous les deux ? Vous devriez me laisser partir, de toute façon personne ne cèdera à vos menaces. J’ai voulu vous aidez, votre époux et votre fils et me voilà prisonnière.

Aly soupira, elle savait bien que ses mots ne servirait à rien, mais peut être qu’en touchant le cœur de la mère elle pourrait atteindre la femme.

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Cricri2
Cricri se promenant dans Narbonne, avant de regagner son logis regardait dans les tavernes au passage voir si des amis s'y trouvait et à un moment eu une heureuse surprise, dans celle du Commodore.

En effet elle y aperçu une personne rencontrée à Nîmes et à Narbonne avant, un brigand bien connu du Capitaine, car avec sa bande il avait osé s'en prendre à une amie.

Pénétrant dans Al Mòla de Narbona, le plus silencieusement possible, elle se dirigea vers Le Gaucher et le voyant endormis, l'attacha solidement sur sa chaise, en effet elle le soupçonnait fortement d'avoir enlevé la veille Aly_d_acier, la fille du Comte de Minerve, le Coms actuel au château de Minerve justement.

Le Capitaine était décidé à le faire parler, pour savoir où il retenait la pauvre jeune fille et décida de le réveiller et d'employer la torture pour le faire avouer.

L'ayant torturé une bonne partie de la nuit et admirant son courage, Cricri décida de le laisser repartir, pour mieux le suivre, avec l'aide de ses 2 molosses.

Après l'avoir sorti de la taverne en piteuse état et lui avoir dit sciemment de retourner voir sa bande, elle fit mine de s'éloigner et se cacha plus loin pour voir la suite des événements et repérer ses complices, qui rodaient dans la ville.

Le Capitaine le vit se trainer dans la taverne récupérer ses loques et le voit ressortir si on peu dire habiller et s'appuyant sur une chaise, sur la quelle il s'assoit de temps en temps.

Ses deux chiens la suivant comme son ombre, elle voit tout son petit manège avec ceux qui viennent vers lui et à qui il fait signe pourtant très discrètement de ne pas l'approcher, puis la dague apparue miraculeusement, le déshabillage, le bain, les vêtements propres déposés là où se trouvées ses hardes, l'ombre qui file et tout ce qui suit.

Pendant ce temps elle a fait porter des messages à l'Ost, par un de ses chiens, pour avertir que les adversaires risquaient d'être plus nombreux que l'on ne pouvait le penser.

Ne l'ayant pas quitté des yeux jusque dans l'après midi suivant, elle vit le loup qui lui avait déjà porté un message, s'approcher de lui, un foulard rose autour du cou, il fini par lui remettre un message et elle décida d'attraper ce loup vivant avec l'aide de ses molosses.

Cricri prépara un filet et donna ses ordres aux 2 chiens, qui étant des bouviers allemands, savait cerner un animal, en obéissant aux sifflets.

Bien entendu elle fit cela loin du regard du Gaucher, dans une impasse qu'elle connaissait, le loup une fois coincé au fond elle lança le filet dessus et le laissa se calmer, elle savait ce qu'elle allait en faire.


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Arthurcano
[A la tombée de la nuit du 20 de janvier...]

L'heure approchée, son estomac jouait l'étalon et ... son sang bouillait... Bâton de pellerin à la main, sa jument en bride, il prit les toiles de jutes et avec son couteau en découpa quelques morceaux pour en équiper les sabots de sa jument...

Sortir de la ville sans se faire repérer par les gardes et autres douaniers pour commencer serait un bon exercice... L'OST des années auparavant... Finalement c'est comme si on n'oubliait pas tout... Quoique... Serait capable de se mettre un coup de bâton sur la tête s'il devait s'en servir...

De sa poche, il sortit alors un précieux document... Celui qu'un individu qu'il espérait sur le chemin de la rédemption lui avait donné... L'écriture ne faisait aucun doute... Louis... Eh oui, il a un nom et même un prénom mais ça c'est la surprise !!

Ils quittèrent Narbonne sans un bruit et arrivant suffisamment loin pour ne pas être vu, il enfourcha sa jument transformée le temps d'un soir en un fidèle destrier... Chuchotis à ses oreilles, ma belle faudra être forte et silencieuse... Pas de hennissement inutile... C'est alors qu'il toussa... Erf ... Toi non plus bougre d'âne...

Le campement lui avait été indiqué vers l'Ouest de Narbonne... La fumée d'une roulotte en feu... Une aide finalement assez précieuse... Au pas du cheval à défaut d'être aux pas des chevaux... Ils se rendirent par des chemins détournés, éviter les axes principaux, des guetteurs autrement appelés brigands novices ou la bleusaille étaient sans doute en poste, quoique la finesse d'un brigand parfois laisse à désirer et vu le barouf dans la cuisine... Devaient pas être si finauds que ça... Mais le nombre pouvait faire peur se rappelant du stock de provisions préparés.. Un jambon et des tartes sur qu'il ne devait pas être seul le vilain... Sinon il serait dans un état physique proche d'une corpulence qui empêcherait la course mais non... Pas Louis... Il était pas gros un brin assoupis parfois mais pas gros...
Arrêter de trop penser, se concentrer il fallait faire... Trois bonnes heures déjà qu'il cherchait.. Ou moins la notion du temps quand en quête vous êtes parait bien différente de la réalité...

Trois bonnes heures et... fronçant les sourcils, fixant un peu plus au loin vers une forêt, il semblait lui voir les dernières volutes de fumée de ce que devait être un reste de roulotte grillée ? Un campement et si ...

Il descendit alors de sa jument, à bride ramener dans sa main, ils avançèrent aussi lentement que possible... Trop près sa jument se ferait repérer alors il la laissa en lisière et c'est seul qu'il continua, son baton dans la main et un couteau à la ceinture...

Plus il approchait, plus son coeur battait... Calme toi donc... A pas de loups, a pas feutrés... Presque à plat dans les fourrés... Il pouvait presque deviner... La silhouette d'une roulotte... et une autre un peu plus loin mais impossible de voir si c'était la dite roulotte grillée... Un espoir que ce soit bien là...

Il allait s'avancer plus encore quand ... Des bruits, un souffle, en fait comme un gros ver qui se dandinait au sol... Une je ne sais quelle bestiole ... Un croisement entre la bête du Gevaudan et un lézard... Comme quoi dans un instant comme celui là, on a beau croire au Très Haut, il arrive encore que le fessier fasse clac clac comme des mains qui applaudissent...

Il se reprend vite quand même et vu la vitesse de rampe... ça pouvait pas être bien dangereux... Regard vers la roulotte, regard vers la bestiole... Bon sacristain dans l'âme avant tout alors si les brigands avaient occis quelqu'un ou si ... Il se dirigea à pas de Loups, vers la chose difforme... Le bâton bien en main parait à frapper... Enfin la crosse de St Nicolas en main...

Plus il s'approchait, plus une odeur de vieux sel s'échappait... Cette chose avait du baigner dedans longtemps... Plus il s'approchait plus les traits apparaissaient... A pas de loups a pas feutrés... Sous les traits... Une forme non plus de bêtes mais presque humaine...
Presque humaine car rien d'humain, ce corps avait subi des outrages ceux de brigands ? Vu les traces, en tout cas d'une experte de la torture... Laissant alors son bâton tomber au sol... Il la rejoignit d'un pas plus pressé... Charitable il était ? Aristotélicien par dessus tout et si vit craignais, aider il ferait... A quelques encablures, il ralentit le pas... La chose, la bête, la forme presque humaine poussait quelques râles... La fin ? Il accourut pour de bon... S'agenouillant au sol... Le chose est un homme... Il pose une main sur son épaule... et l'aide, l'aide a simplement reprendre souffle ... Sur le visage le reflet de la lune... De ses traits... Il le reconnu... Louis...
En lui deux sentiments qui s'entrechoquent... Le finir car il sait ou... Aucun homme ne mérite de se voir mis en pièce comme cela était le cas sous ses yeux... D'autres brigands ? Il jeta un rapide coup d'oeil, puis d'entre ses doigts siffla sa jument...

Tout en murmure... Louis ne bouge pas... Faut dire belle réplique... Risque pas de bouger beaucoup là... Sa jument arrivant...
Il prit le pauvre par les épaules et le posa tel un baluchon en travers de la selle... Pour une fois, le Louis ca devait bien être la première fois qu'il se trouvait dans la position de l'arroseur arrosé...

Il fit le contour d'Eclairvie et ... devant le visage de Louis lui souffla...

Deux options Louis... Le campement, et une nouvelle marche... Ou... ou le chemin s'arrête ici pour toi ?

Il lui laissa quoi hum vingt bonne seconde pour se décider...
Où non seulement le chemin s’arrêtera là pour toi mais demain au plus tard ce qu'il restera du campement te ressemblera surement... Guide nous jusqu'au camp que les tiens puissent s'occuper de toi... Pendant qu'en échange ils libererons Aly...

Vaste supercherie ... Il pourrait tout aussi bien se retrouver une fois sur place dans la même position que sa douce mais rappelez vous... Quoiqu'il advienne !!

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Le_g.
Le Gaucher avait fait ce qu'il avait à faire, vu les personnes qu'il devait voir, et envoyé une missive hyper méga explicite ! Si si ! Hadès l'avait portée à qui de droit.

Citation:
Ma Colombe,

rose noire
vain espoir
apercevoir ?
Rien savoir
fumeux
fleur bleu
écumeux
silencieux


Si ça, c'est pas de l'explicite, je sais pas ce qu'il vous faut ! Sérieusement, c'est très simple, n'importe qui vous le dira chez les écumeurs. Comment vous n'en êtes pas ? Arf, peut-être pour ça que vous savez pas alors... Bah je vous dis ? Et bah non ! Na ! Vous n'avez qu'à chercher, et puis d'abord que vous l'avez jamais lu cette missive, je vois pas pourquoi vous voudriez savoir ce qu'elle veut dire.

Là, l'heure arrive, les ordres ont certainement été transmis, vu la missive, et donc il n'y a plus qu'à se rendre au campement... Sauf que les plaies se sont rouvertes... Il retire sa chemise et se traîne une fois de plus sur la route pour aller au campement cette fois.

Sa jambe gauche limite pendante, sur laquelle il ne peut pas s'appuyer, il avance péniblement. Il n'arrive plus à se tenir droit au bout de quelques temps et lorsqu'il arrive près du bois, il s'affale au sol. Il retire ses braies et regarde la plaie... Va y rester s'il reçoit pas des soins, mais il n'est plus très loin. C'est allongé, rampant, qu'il avance de nouveau, mais s'arrête un peu plus loin, épuisé. Il a fait le fier jusque là, mais seul, dans la forêt avec la menace sur les siens, sur leur vie... Il faut qu'il continue.

Dans un ultime effort, il poursuit, encore, encore un peu... Bientôt il pourra leur faire signe. Il sent d'ici l'odeur de la roulotte à laquelle, la lorraine a mis le feu dans sa cuite... Plus que quelques encablures... Il appelle, mais il est trop affaibli par le traitement infligé et le sang perdu, ne pas avoir fait un vrai repas aussi n'aide pas. Il manque de s'évanouir, et fait quelques gestes pour tenter d'avancer encore un peu.

Soudain, une voix... Il ouvre les yeux, entre deux râles de douleurs et met un temps inouï à réaliser de qui il s'agit.


Deux options Louis... Le campement, et une nouvelle marche... Ou... ou le chemin s'arrête ici pour toi ?


Il se tord sous la douleur, cherchant même plus un semblant de dignité, il est à terre, allongé, et sait qu'il n'en a sans doute plus pour longtemps sans soins.


Frère... Arthur...

Sa voix est hachée, méconnaissable, tellement la douleur est présente, et il n'a plus le choix, s'il ne veut pas mourir, et il ne le veut pas.


Où non seulement le chemin s’arrêtera là pour toi mais demain au plus tard ce qu'il restera du campement te ressemblera surement... Guide nous jusqu'au camp que les tiens puissent s'occuper de toi... Pendant qu'en échange ils libererons Aly...


Le Gaucher incline la tête et murmure dans un souffle, reprenant sa respiration presque entre chaque mot.

Oui... z'avez ma parole.

Disant cela, il tend la main où se trouve sa chevalière vers Arthur.

Prenez... vous ...toucheront... pas... odeur... feu....

La chevalière en question représente une colombe. Une sorte de symbole que lui et la colombe se sont choisis sous la lune un soir d'octobre à Saint Liziers... Mais ça, c'est une autre histoire.

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Andrea_
[ 19 Janvier ]


Un regard et un soupir vers l'insolente alors qu'elle tente un chantage en parlant de Nicolas


Ah princesse daigne enfin parler, c'est qu'ton prénom, j'peux pas l'deviner. Quant à mon fils ... Le visage de la belle s'assombrit et un frisson lui parcourt l'échine, avant de dévisager Aly Anne, le regard des plus neutres S'tu crois qu'on l'abandonnera comme ça, l'un ET l'autre, tu t'gourres sérieusement.


On ne touche pas à lui. Question de principe, le simple fait qu'il sorte de la bouche de la gamine énerve profondément la belle.
La Colombe se pose à côté d'elle sur la couche, prenant au passage sa brosse - bah elle allait pas lâcher l'affaire comme ça !- et lui un brossage assidue -mais pas violent- le tout en grommellant combien c'était inhumain d'avoir attendu plusieurs jours pour le faire.
La noble s'endort et la Colombe n'y parvient pas.

Louis est partie depuis plusieurs heures déjà et les tours dans la roulotte - même que c'ets petit une roulotte- ne font pas passer le temps plus vite, et le font encore moins revenir.

La Colombe finit par aller près du feu, à l'extérieur, pour sortir ce fichu gâteau de là, et se pose, en marmonnant ... Arf, j'vous l'dit ? hum... En fait elle s'entraine pour engueuler son Lou' à son retour, sisi!, parce que son instinct la trompe rarement... et qu'elle en est persuadée, il était avec une fille ! - Et avouez qu'elle s'est pas trompé !-
Donc elle est là, et marmonne, montant parfois dans les aigus, faisant le tour du feu et rajoutant même des gestes très... Elle s'entraîne quoi, ah il peut se préparer il va manger. Et pas l'gâteau !




[ 20 Janvier ]

Et tout s'enchaîne très vite, faut dire que La Colombe voit pas vraiment le temps passer quand elle se monte le bourrichon.
Elle voit Hadès arriver... Foulard noir autour du coup et la Colombe déglutit.
L'angoisse, la peur prend le pas sur la colère. Oublié l'engueulade, elle veut juste le revoir, elle décroche fébrilement le mot autour du cou de l'animal et le lit...




Ma Colombe,

rose noire
vain espoir
apercevoir ?
Rien savoir
fumeux
fleur bleu
écumeux
silencieux



Vous n'comprenez rien ? Elle si, c'est le principal vous avouerez, ça s'rait bête que quelqu'un tombe dessus et comprenne, z'ont la poisse nos gugus' mais faut pas pousser !
Mais la belle, elle aurait préféré ne pas comprendre, ou ne pas voir... Son sang ne fait qu'un tour, Louis est amôché, il va revenir - oh hey, j'vais pas non plus tout vous dire !- ... Elle débarque dans la roulotte comme une furie. Désolé pour la princesse mais elle est réveillée sans ménagement et la Colombe - instinct de suvrie oblige - lui colle le bébé dans les bras, bah c'est qu'ça va vite dans la tête de la Colombe, ils ne f'ront pas d'mal à Aly, et elle ne s'attaquera pas à un enfant donc...

La belle maudit le Bon et l'Pirate qui sont on ne sait où et s'promet si Dieu -pinaize elle se met à croire, pour dire le coté dramatique de la situation- d'leur coller un taquet dont ils se souviendront toute leur vie.

La dague est sortie de sous son jupon et la belle se rapproche d'Aly, pas menaçante, juste pour... bah c'est qu'c'est un peu son assurance vie sur ce coup...



Il semblerait qu'enfin quelqu'un s'inquiète de ta disparition... Fait pas la conne et tout s'passera bien.

Bah quoi ?! Elle va quand même pas lui montrer qu'elle est flippée ! Le regard vers l'extérieur mais la dague contre la cuisse de la gamine... Attendre, toujours, Berdol, elle aura appris la patience avec son Lou' !
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Arthurcano
[Dans la nuit du 20... Vers 1h du matin...]
Mal en point il tenait une chance sa monnaie... Louis venait de donner parole que rien ne lui arriverait et bon vu l'état toute façon parola de brigand vaut ce qu'elle vaut mais en l’occurrence, il était quasi prêt à parier qu'il ne tenterait rien envers lui et l'urgence maintenant était de retrouver Aly la douce en espérant qu'elle ne soit pas dans le même état que le gaucher...

La gaucher qui lui tendit une alliance...

Eh ben, ils t'ont salement amocher au point de perdre la tête et de me donner tes bourses contre ta vie... Je ne suis point brigand garde là donc...

Mais à peine finissait il sa phrase que l'explication lui fut donnée... Prenez vous toucherons pas... Sur le coup il ne comprenait pas trop mais c'était pas l'heure de réfléchir non plus alors Alliance il prit et brides dans la main marchant au côté du flanc d'éclairvie, se dirigèrent vers le campement aperçu plutôt...

Un murmure à Louis... C'est bien là bas ?

Pas le temps de finir sa phrase que arrivés ils étaient... La mine de rien pour un sacristain ca fait comme un coup de trouille de rentrer dans un camps de brigands... Du feu dehors, une roulotte dont rien ne rester que des cendres... Ca sentait le cochon... La date fatidique du 19 et de la libération était passée... Et sachant pertinemment que la justice foi d'Arthur ne cédera pas au chantage, une angoisse profonde se fit en lui et si dans leur désespoir de voir leur plan échoué, ils avaient laissé sa belle prendre un bain de soleil dans la roulotte... Ne surtout pas penser à cela... Trop tard... Avec 1 olive il en aurait des litres d'huiles alors les gouttes qui perlaient sur son front c'était presque comme de l'écume se projetant des vagues sur la plage...

L'instant fatidique était arrivé, cela serait le tout pour le tout... Vaille que vaille à coeur vaillant rien d'impossible...
Aly contre Louis, Louis contre Aly ... Et ... Comme un voulant se donner du courage frappa sur le flanc d'Eclair...

ARHHHHHHHHHHHHH

Ah ben non l'aurait du regarder c'était la cuisse du Gaucher... Au moins plus besoin de tergiverse, si personne n'était encore dehors... Là forcément il fallait être prêt...

Il mit la main sur la bouche du gaucher pour le faire taire un peu et poing brandit vers l'avant et Anneau en avant...


OH La, bougres de brigands ... Je suis avec Louis pas d'anneries et tout ira pour le mieux!

Ou pas pensa t il mais fallait mieux avoir une voix de ténor confiant qu'une voix de brebis galeuse....
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Des éumeurs, incarné par Le_g.
A décuver dans au coin du feu
Ou à roupiller avant le départ
Deux hommes fuient la furie
La Colombe est sur les nerfs
Le Gaucher n'est pas rentré.

Deux scélérats, aventureux
rêvent de rancart sous rempart
Après leur jolie beuverie
entendent du bruit, un cerf ?
mains aux dagues de lancer.

Qui va là ? Si tu veux pas te faire tuer, parle !
Oui parle d'abord !
Tais-toi, toi !
...

OH La, bougres de brigands ... Je suis avec Louis pas d'anneries et tout ira pour le mieux!


Le plus vieux fait signe au plus jeune d'aller voir l'anneau tendu, tout en se mettant en position pour surveiller le campement, émettant un sifflement pour prévenir les autres personnes des environs.

C'est la chevalière de Track.

Il regarde le patron, et recule d'un pas, pour ne pas rester dans le champs de tir d'une part, ce qui gênerait l'ancien, et pour ne pas que celui qui tient la chevalière puisse le toucher. Il contourne le cheval pour prendre Le Gaucher et l'amener près de la roulotte.

Dégage maintenant. On s'occupe de lui. Rend sa chevalière.

Posé au sol près de sa roulotte, Le Gaucher ouvre les yeux, haletant, toujours aussi mal en point, et murmure à celui qui l'a porté :

Dis à La Colombe de sortir. Il est invité, lui faites pas de mal.

T'es malade Le Gaucher, inviter un...

Le vieux brigand crache au sol, avant d'aller chercher la colombe.

T'peux sortir, La Colombe, ton homme est là.
Frère... Arthur... Ma chevalière...

Le Gaucher tend la main pour la récupérer, et la laisse retomber au sol trop fatigué.


L'ancien... Donne-lui ... la nobliote... Dette... payer...


Il n'en peux plus, et porte sa main sur sa cuisse, en sueur malgré le froid extérieur.


Encore tes p'tains d'principes à la con l'Gaucher ! T'm'auras fait faire n'import'quoi...


L'ancien soupire et fait signe au gamin d'y aller, pour laisser la colombe pouvoir agir si besoin.

J'vais.

Le jeunot entre dans la roulotte, prend Nicolas pour le mettre dans le berceau. Rentre pas souvent dans la roulotte du chef, et regarde autour de lui, puis détache la jeune femme.

Dehors. Avance.
Arthurcano
Un, deux, trois nous irons au bois...

Bon c'est pas vraiment ça mais déjà deux brigands en ligne et armés... Avec son baton il a l'air Malin mais qu'un s'avise et la calebasse aura mal pendant au moins une semaine...

Déjà un s'approche... L'air patibulaire mais pourrait il en être autrement... Mal rasé, mal lavé... Une infection à lui seul... Regard de dédain? Non regard qui essaye juste de dire... Je bougerai pas... Ca ruisselait dans son dos, ca ruisselait... Sur qu'après cette nuit il serait aussi odoriférant que le jeunot...

L'ancien dans le fond, il semblait à son affaire... Pas bête... Si un doit se faire crever autant la bleusaille...

Le brigand s'empara de leur chef a vrai dire sans grand ménagement... Pressés que lui quitte le campement... Mais là n'était pas encore question enfin pas maintenant...

Le gaucher semblait donner quelques consignes et ...

Frère... Arthur... Ma chevalière...

Alors que Louis lui mandait sa chevalière... Sa hein euh une colombe était appelée...

S'accroupissant au côté du Gaucher... Sa chevalière lui tendit non sans à l'oreille lui dire... Homme de parole tu es, une erreur tu as fait de vouloir t'en prendre à ma moitié, j'espère pour toi et tes amis qu'elle n'est point d'une ressemblance aussi ... hum... équivalente à la tienne...

L'ancien monte dans la roulotte... La dite Colombe les surveilles, un œil au gaucher il a ... ben oui une sale mine... Sa main calanche... L'alliance tombe...


Nan mais Oh passe pas l'arme à gauche maintenant...


Pas qu'il donne des ordres habituellement mais là...
La Colombe ?? Du remontant pour ton chef... Tu dois bien avoir un coup de gnôle quelque part... Fais vite... Le temps presse...

Il ramassa l'alliance qu'il mit dans sa poche le temps qu'on s'occupe de lui... Là ne serait pas perdue... Il lui redonnerait tout à l'heure...

Des pas dans la roulotte... au moins elle marche... Son visage tendu se tourne tour à tour du gaucher à la colombe, de la colombe à la porte de la Roulotte....
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