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[RP] Un campement peu ordinaire

--Ancien


En mode pas content ! Il va chercher la colombe et l'accompagne près du Gaucher, sans cesser d'avoir la main sur sa dague, un regard mauvais pour l'étranger. D'ailleurs, il a de la chance, Le Gaucher a dit de pas toucher, mais lorsque l'étranger se permet de donner des ordres, il fronce les sourcils.

T'es qui toi pour donner des ordres ici ? T'as d'jà d'la peau d'pas être mort, en rajoute pas !

Vaut mieux pas le chercher là, le chef en piteux état, vont l'aider, mais après ? Il esquisse un sale sourire, prêt à prendre la place s'il s'en sortait pas, Le Gaucher. Pour le moment, pas question de faire le mariole, s'méfie toujours. Il a appris à se méfier de la bestiole. Et puis avec une Souris qui doit s'amener, bah ouais, les pigeons, c'est pas que pour bouffer, n'en déplaise à certaines. Suivez mon regard. Vous voyez pas ? rhooo allez quoi un petit effort !

Il grommelle et va chercher la gnole pour Louis, parce qu'il manquerait plus que l'étranger vienne foutre le berdol au campement.

L'ancien s'ramène, relève la tête du Gaucher et le fait boire, avant de cracher plus loin au sol.


La Souris arrive, tiens bon. P'tain Track, qui t'as mis dans c't'état qu'on lui fasse la peau !


Un peu de tension au campement ? rhoo si peu...
--Jeune


Après avoir posé le p'tit dans l'berceau, l'gamin ressort avec la donzelle, non sans avoir montré sa dague. Les ordres sont clairs, pas d'sang, mais faudrait pas qu'elle cherche à lui jouer un tour de con.

Dehors. Parait qu'on t'lâche.

Alors lui, il a tout compris ! Bravo hein ? Nan mais bon, parce qu'un petit jeunot, ça suit pas toujours tout, mais là, pour une fois, cui-ci là, il semblerait qu'il ait tout compris.

Il emmène la gamine dehors, et jette un coup d'oeil, la roulotte est vide, reste qu'Nico qui remue un peu dans l'panier qui lui sert de lit. Le jeune soupire, il va encore s'faire tirer les oreilles par l'ancien s'il se magne pas l'fion. C'est qu'il doit encore faire ses preuves lui, vis-à-vis des écumeurs.


Allez, fais pas attendre.
Le_g.
Pas dans les pommes ? Nan, mais pas loin on dirait... La douleur lui ronge les sangs, vous m'en direz tant ! C'est qu'il est quand même salement amoché. Il arrive encore à se tenir assis mais ses forces le quittent.

Les mots d'Arthur ne sont que pour lui, et en ce moment, c'est pas comme s'il avait besoin qu'on lui remonte le moral, mais pas loin. Comme tout homme, la douleur, il aime pas quoi. Supporter sur le moment, il fait, mais sur le long terme, il faiblit. Heureusement que la séance de torture a pris fin la veille assez rapidement, il aurait peut-être fini par parler, et tout balancer. Il serre les dents, haletant, et en sueur, pour éviter de trop geindre. Faire face, ne pas détourner le regard. Il sait. Arthur sait. Le campement sait. L'homme, bien que jeune, malmené, aux abois, ne peut plus tenir très longtemps sans soins.

Il hoche la tête aux dires de l'ancien. La Souris, pour le soigner, pas qu'il a pas confiance en la colombe au contraire, mais il y a pas mal de trucs et de bidules à faire quoi. Du coup, bah elle va avoir de quoi s'occuper, il a demandé... contraint et forcé par les circonstances, l'aide d'une souris. Il entend d'ailleurs approcher et esquisse un sourire en demi teinte.

Buvant l'Armagnac que La Colombe lui fait boire avec l'aide de l'ancien, il ne dit rien. Seule sa tête fonctionne encore, à peu près... D'abord les soins, après le reste... Il avise sous un arbre de la mousse et demande à l'ancien de l'y poser.

Lorsque la souris arrive, il en ramasse pour son grade, se fait engueuler tel un nouveau né.


arg Track!
allez braies et chemise à terre, je veux voir

tsssssss
je veux voir tes blessures Track...

La voilà qui s'accroupit et lui ordonne de terminer de retirer ses vêtements. Bah voyons ! Et après ça, l'en connait un qui va vouloir lui faire la peau pour s'être foutu à poil devant sa gonzesse ! Il maugrée, bouge lentement, serrant les dents et prend sa ceinture de sa main droite, restant en pagne.

Elle commence par regarder l'estafilade sur son biceps


hum, pas du joli ça...et tu attendais quoi pour te faire soigner? de perdre ton bras?
Mouais, c'est bon rhooo... j'tiens pas à perdre mon bras gauche... J'ai pas eu l'temps, c'est tout. B'soir au fait.

Dans le genre, il y a pas plus con qu'un gaucher, il fait des mondanités. Respect pour la souris, il s'allonge de tout son long et la regarde faire... P'tain, elle gaspille de l'alcool ! Des litres qu'elle verse sur son bras, sa cuisses et ses mains de médicastres. Elle fouille dans sa besace et sort le nécessaire, bandage, alcool, crin de cheval, aiguille et onguent. Elle trainait toujours ces trucs dans sa besace, on ne sait jamais.

Tu veux d'la mandragore ?

Il fait oui de la tête, et mâche avec application.

Ca brûle...La cap'taine m'a foutu du gros sel dessus. Elle a tenté d'me faire parler.
elle est folle! putain!
L'aurait pu m'tuer sur place j'aurais pas parlé.
tu auras remis sur pied tu verras, je vais te soigner. Prêt ?
Prêt.

Elle prépare la nouvelle séance de torture, sauf que cette fois, j'vais vous surprendre, il est volontaire. Elle sort un linge, y déverse de l'alcool et nettoie la plaie en profondeur, alors qu'il mord dans sa ceinture de cuir toute neuve pour pas hurler.

fait longtemps que tu es comme ça?
J'sais plus.
la prochaine fois Track, vient me voir tout de suite...

La souris prend le crin et non l'fromage... et y'a bien un chat, c'lui d'l'aiguille.

je vais commencer à suturer...

Elle perce la peau, fait passer le crin, pendant qu'il serre les dents, en sueur de nouveau, fermant les yeux, tendu et crispé, râlant sous la douleur. Elle fouille à nouveau dans sa besace et sort un petit pot de graisse, l'ouvre et en applique une très mince couche sur les sutures


je met ça pour pas que les bandages collent dans les points

J'attendrais pas la prochaine fois.
merci...
le pire est fait...tu peux respirer

Il esquisse un demi sourire, et passe sa main droite sur son front.

Merci Souris.

De nouveau, elle fouille dans sa besace cherchant...ah voilà! sort une bouteille de vin et lui tend.

prend ça...tu l'as mérité
Désolé de t'filer du boulot, La Souris.

La souris prend la bouteille, en prenant une bonne rasade à son tour et la pose sur l'herbe, avant de prendre un bout de bandelette et la placer sur la plaie refermée.

sois pas ridicule, je préfère faire ça que te voir un bras et une jambe en moins car tu n'as rien fais pour te faire soigner. ça me fait plaisir de te soigner Track.

Elle applique une épaisse couche d'onguent sur le fin tissus et fini par enrouler un bandage autour de son biceps pour tout bien faire tenir.


voilà, le bras c'est fait

Le Gaucher hoche la tête, et bouge les doigts de sa main gauche, ferme sa main et la rouvre, puis soupire de soulagement.

Me faudra quelques jours pour m'en remettre, mais ça va aller, grâce à toi.
oui et dans dix jours, je viendrai retirer les points
tu sais que tu es chanceux de ne pas fait plus d'infection que ça?
c'est rouge un peu mais sans plus..

Je... j'suis aller dans l'eau d'mer.
tu as du crier au meurtre mais ça surement aidé
Ca pique, mais au moins, ça nettoie, nan ?
ouais mais faut refermer, c'est profond quand même
tu es prêt ou tu veux prendre quelques rasades avant que je reprenne?
Mouais, je vais te la finir ta bouteille...

Il boit de longues gorgées, parce qu'il devine à quoi il doit s'attendre, et bon, ça commence à faire beaucoup depuis quelques jours quoi. Elle ricane de le voir faire, et s'installe pour lui coudre la cuisse.

tu me dis quand tu es prêt
Mouais, ça tourne là... P'tain... J'suis comme un nourrisson là.

Elle explose de rire en entendant les délires du Gaucher.

Je ne te change pas tes langes
M'en occupe tout seul de ça.
M'a bien amoché la catin.

ouais, elle t'a pas loupé..
mais ça ira, tu vas survivre, bon avec de bonnes cicatrices...
vaut mieux des cicatrices que de perdre un membre
Mouais, clair.

La, c'est la médicastre qui prend la deuxième bouteille dans sa besace et en prend une gorgée. Il lui fait signe qu'elle peut y aller, mettant sa ceinture dans sa bouche. Elle s'avance, agrippe la bouteille d'alcool et recommence l'opération, versant le liquide à même la plaie. Le Gaucher serre les dents dans un gémissement. Celle la est moins belle comme plaie plus longue et plus profonde. Il souffle lorsqu'elle lui offre une pause, reprenant son souffle.


ça va? souffle un peu avant que je suture, sinon tu vas tomber dans les pommes.
Mouais, faut c'qu'il faut. Ma jambe... j'vais pas la perdre hein ?
Elle lui met un linge empli de neige sur le front, et reprend place et prépare crin et aiguille, ça sera pas une partie d'amusement suturer cette plaie.
si tu prends bien soin à appliquer l'onguent chaque jour, ça va aller, l'eau de mer a aider à ce que l'infection s'infiltre pas. Faudra faire gaffe à ne pas faire trop d'effort, pour pas faire sauter les points.
Mouais, j'vais être sage quelques jours.
tu es mieux, sinon je te donne un coup de pied au cul !
ordre de ton médicastre personnel! c'est classe!

ouaip, très.
bon allez, on se lance?

Il fait oui de la tête, et remet sa ceinture dans sa bouche de la main droite.

dans quelques minutes ça sera fini et la mandragore a surement engourdi le mal, se sera pas si pire

La Souris prend l'aiguille et commence à suturer, s'assurant régulièrement que Track tient le coup.

si tu veux prendre une pause, tu dis hein, j'ai toute la journée

Le Gaucher déglutit, souffle, et respire fortement, mais tient bon, entre deux râles, les yeux fermés, tendu et les mains crispées. La souris fait, enfin, la dernière suture après un bon moment de souffrance et coupe le crin. Elle lui relève la tête, alors qu'il lui répond en hochant la tête à l'affirmative à la question, pas beaucoup mieux que lui : ça va ? Mouais, elle en a de bonnes ! Lui aussi, remarquez, il en sort des comme celles-là, et régulier en prime ! Il souffle, retire la ceinture de sa bouche et se redresse, appuyé sur son coude droit pour regarder le travail.

Ca va, Merci Souris. Mouais, vais devoir rester sage...
ouais très sage. et chaque jour, matin et soir, tu changes les bandages. tu appliques la graisse, bande de tissus, onguent sur le tissus et bandage. S'il y a quoique se soit Track, tu m'envoies une mésange.
promet le moi que tu le feras


Tu as ma parole, Souris.


Elle lui laisse suffisamment de bandelettes, de bandage, onguent et graisse. Nettoie avec minutie l'aiguille avant de l'enrouler dans un bout de tissus propre et la range avec délicatesse dans sa besace. Il se rhabille avec l'aide de la médicastre, et soupire, regardant le feu de camps, puis se fait aider pour le rejoindre. Il a moins mal, le sel est entièrement retiré, la mandragore mâchée, et l'alcool engloutit lui embrume un peu les sens, mais il va mieux.


bon voilà, repose toi et si tu as besoin de quoique se soit et je dis bien quoique se soit, tu sais où me trouver. A bientot l'ami et hésite surtout pas!

Il hoche la tête pour la saluer, l'inclinant en signe de respect.

Merci encore. Je te dois une fière chandelle.

On vous passera les détails du genre les amis c'est fait pour ça hein ! Vous l'avez bien compris. La médicastre repart comme elle était venue, rapidement, entourée de ses propres hommes qui ont pu encercler le campement du Gaucher, et s'occuper de la sécurité de leur cheffe. Joli baptême du feu pour la fille du Comte et le fiancé, ils ont pu côtoyer deux bandes de brigands dans la même soirée. Le Gaucher regarde Arthur, puis Aly.

Vous êtes libres de partir, ou d'rester manger avec nous si vous voulez.

Il sait pas trop quoi dire d'autre, et s'allonge près du feu, la tête et les épaules redressées contre un morceau de bois, avec l'aide de La Colombe.



Dialogue recopié d'une conversation msn avec accord de la jd souris en question

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Aly_anne_d_acier
Lors qu’Aly se réveilla, elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait être. Depuis qu’elle était au campement elle avait perdu la notion du temps. Ses journée si chargé d’habitude entre le port, ses moutons, les mines et les longues heures passé au château lui semblait bien loin. Elle qui normalement suivait la courses du soleil comme une menace de perdre du temps, en avait perdu le court. Peut importer ici qu’il soit tôt, ou déjà tard, elle n’attendait rien.

La femme elle par contre semblait attendre, plus la journée s’écoula, plus en semblait inquiète. Le gaucher n’était pas rentré, peut-être ? Oui peut être qu’Aly devait y voir un espoir. Ou pas, elle ne savait plus trop, puis l’ennuie pris le dessus, la fatigue aussi, Aly se rendormi surement.

Oui elle avait dû s’endormir, vu qu’elle fut réveillée par la femme, secoué même. Avant même de pouvoir réagir, Aly se retrouva avec le petit Nicolas dans les bras. D’instinct elle entoura ses bras autour du petit, c’était le fils du brigand mais c’était surtout un bébé innocent. Mais que se passait-il ? Aly ne compris pas. La femme s’approcha de nouveau d’elle, tout près d’elle et avec une dague, encore… Aly ne se senti pas menacer pourtant, si la femme avait l’intention de la tuer elle ne lui aurait surement pas collé son propre fils dans les bras.


Il semblerait qu'enfin quelqu'un s'inquiète de ta disparition... Fait pas la conne et tout s'passera bien.

On venait la délivré ? Aly aurait aimé sauter sur place, sortir à la rencontre de sa liberté. Mais bon avec une bague qui la menacer il valait mieux rester sage. Elle ne fit donc pas un geste, ne dit pas un mot. Les yeux posés sur le bébé elle attendit, priant que ce cauchemar prenne bientôt fin.

Les sens en éveille, elle écoutait, elle attendait les minutes, les heures peut être s’écoula. Mais bientôt il y eu du mouvement dans le camp, des bruits, puis des voix, les hommes qui était dehors, qu’elle entendait parfois, mais aussi une autre voix, Arthur ? Arthur était là ?

D’autre mots échangé, Aly n’entendit pas tous, la femme se leva, quelqu’un l’appela et elle sorti. Aly resta donc avec le bébé, priant toujours, pour elle-même, mais aussi pour Arthur, qu’il ne lui arrive rien, pourvu qu’ils ne lui fassent rien, pas Arthur.

Puis tous ce passa rapidement, un homme entra, un des brigands le plus jeune, il prit le bébé qu’il posé dans son couffin et vient la détacher. Il lui dit de sortir, elle se leva lentement, engourdit, légèrement blessé par les cordes qui l’avait retenu, avec lesquels elle avait tentait de se battre.
Elle se mit donc debout, avança d’un pas peut être, puis resta là, n’osant pas aller trop vite, n’osant pas vraiment bouger. L’homme avait une dague aussi, elle l’avait bien vue, il lui demander de sortir, mais…


Dehors. Parait qu'on t'lâche


Malgré ses mots, le regard toujours posé sur la dague Aly ne bougea pas. Il lui attrapa alors le bras et la poussé dehors.


Allez, fais pas attendre.

Dehors, le froid, la nuit, le feu qui brulé, la femme était là, penché sur le gaucher, les deux autre brigands était là aussi et Arthur…Oui elle n’avait pas rêvé, c’était bien sa voix qu’elle avait entendu plus tôt, Arthur était bien là, elle courut se réfugier dans ses bras.

La d’autre personnes arrivèrent, des brigands encore, et Aly avait peur. Elle n’avait plus peur pour elle, Arthur était là et c’est pour lui qu’elle avait peur. Il n’était que tous les deux, et les brigands eux devenait de plus en plus nombreux. Aly regarda enfin ce qu’il se passait, le gaucher était blessé. Un des brigands qui venait d’arrivé se pencha vers lui pour le soigné, ce n’était pas beau à voir, Aly se tourna, refugiant son visage contre Arthur. De l’échange entre les brigands elle comprit quelques phrases, le gaucher avait été torturé, il était gravement blessé, mais par qui ? Pas Arthur quand même, non une femme apparemment, mais pourquoi Arthur était là elle ne le compris pas, cela ne comptait pas beaucoup, il était là cela seul comptait.

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Cricri2
Le Capitaine après avoir capturé Hadès, avait réussi à lui faire une marque discrète mais visible dans le noir pour le suivre et l'avait donc relâché.

Les troupes avec Bentich à leur tête n'attendaient plus que l'ordre de mise en marche pour encercler le campement des brigands et libérer Aly.

Cricri suivit donc le loup de loin avec l'aide des ces chiens et dés qu'elle fut en vue du campement en envoya un avec l'ordre de mise en route à Bentich, ils avaient juste à suivre le molosse.

Pendant ce temps le Capitaine bien caché dans des fourrés, observait ce qui se passait et vit Arthur arriver à son tour, secourir le Gaucher, qui avait réussit miraculeusement à regagner le campement, mais semblait très mal en point, puis elle entendit du bruit et se faisant toute petite aperçu une autre bande de brigands encercler le clan, pendant qu'une femme aller soigner semble t'il le Gaucher.

Ce qui l'étonna le plus c'est que Arthur semblait bien s'entendre avec le brigand, à se demander s'il n'avait pas été complice de l'enlèvement de la jeune Aly, pour venir la délivrer et se faire bien voir de son père, de plus comment avait il trouvé le campement ?

Il semblait avoir caché des informations importantes aux autorités.

Cricri entendit ensuite le Gaucher proposer de manger avec eux et que Aly était libre, ne voulant pas prendre de risques inutiles pour les deux jeunes gens elle s'éloigna discrètement pour arrêter l'escouade qui arrivait et leurs dire d'attendre à distance voir ce qui allait se passer.


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Bentich
Après plusieurs heures de chevauchée en compagnie de Saliva, d'Evanne, de Godefroy et de quelques soldats, Ben arriva enfin au lieu de rendez vous donnez par la capitaine ou se trouvait un de ses horribles chiens.

Bon dieu c'est le plus laid en plus qu'elle nous a laissé, dit il à la sergent de Lodève. Il eclata de rire et descendit de cheval pour se diriger vers le molosse.

Salut mon beau, tu as l'air de savoir ou on doit aller alors on te suit.

Le sénéchal repartit vers son cheval mais remarqua que le chien le regardait avec un air de se faire prier.

Ben sortit un morceau de bidoche et le lança au chien


Bon t'es aussi vénal qu'un brigand toi, ça va tu vas nous conduire ou il faut maintenant

Une fois la bidoche avalée a la vitesse grand V, le chine aboya et se mit a filer vers la foret.

Heureusement Ben était remonte sur son cheval pendant que l'animal se goinfrait de viande.


Ha be lui la viande ça le rend plus rapide que l'éclair. Allez on le suit les filles...............heu les hommes aussi bien sur.

La troupe suivit le molosse, au trot rapide, l'animal avait beau être costaud, il ne pouvait en vitesse pure, lutter avec les chevaux.

Après une bonne vingtaine de minutes, la troupe arriva non loin d'ou le capitaine devait se trouver. Ben entendait bien des voix mais pas assez distinctement pour savoir d'ou elle venait.


Bon On va s’arrêter ici, descendez de cheval et prenez place en défensive. Evanne tu couvres le coté droit, Saliva tu vas a gauche, Godefroy tu prends l'arrière, vous prenez trois hommes avec vous. les autres vous gardez les chevaux

A peine avait il donne ses ordres que la silhouette de la capitaine se détacha de l'horizon

Le Sénéchal s'adressa a son supérieur


On fait quoi mon capitaine,car a mon avis il ne vont pas rester longtemps ou ils sont. enfin ce n'est que mon avis
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Arthurcano
Dans ces cas là, le temps semble devenir l'éternité... Le gaucher au sol était dans un état des plus vulnérables et vu ses blessures pas sur qu'il ne survive à la nuit...

Si Arthur avait vécu une torture morale de ne pas savoir ce qu'il advenait de sa belle, Le Gaucher avait lui vécu une torture que seule une âme du sans nom pouvait avoir commis...

Le vieux se fait menaçant...

T'as d'jà d'la peau d'pas être mort, en rajoute pas !

Arthur à cet instant compris qu'il était bien vulnérable... Armé d'un seul baton de pélerin seule sa foy et son amour pouvait lui avoir dicter ses choix... Son amour justement...
Le jeune ça faisait bien longtemps qu'il était entrée la dedans... Tels le bon la brute et le truand, chacun se dévisageaient ...

Alors que le gaucher se faisait découdre recoudre par des mains aussi expertes dans l'art de la médecine que celles dont il avait eu à subir tortures extrêmes dignes d'un sadisme particulier... Sa belle sortait une dague la menaçant... Enfin, enfin le calvaire touché à sa fin... Pas un mot ne sortait de sa bouche, traumatisée sans doute de ces terribles longues journées qu'elle venait de vivre... Ses bras lui tendit... Contre son coeur la pressa...
Ta vie contre sa vie ?

A petit pas il recula avec sa douce attendant que Louis ne prenne parole... Quelques secondes encore qui firent passer le temps pour une éternité... Quelle folie que d'avoir braver monts et merveilles, mais seuls qui connaissent le Sens de la Vie savent ce que l'Amour a de fort, de beau et de puissant... Comment alors rester bras ballant pendant que l'OST ne donnait aucunes nouvelles de leurs entreprises au comte et à la comtesse consort, ses parents... Rare sont ceux qui connaissaient ses sentiments à l'égard d'Aly l'ingénue alors qu'on l'oublie lui ... Passe encore... Mais...

Mais après une nuit à prier le Très Haut qu'un miracle n'advienne, sa décision n'était que limpide entre vivre dans la crainte ou mourir en sauvant son aimée... Le choix avait été fait : simple et cornélien, la retrouver coûte que coûte et sans attendre plus avant que quelques uns ne daignent prendre cette menace au sérieux... L'organisation récente qu'il avait mené contre des Lionceaux lui avait laissé à penser qu'il valait mieux faire quelque chose seul que de prendre le risque de retrouver un corps sans vie... Et vu comment le gaucher était... Une intervention aurait précipité sans aucuns doutes des dommages collatéraux Agir d'abord réfléchir après... Tel était sans doute la devise de certains, là ou sienne était Occitania Per Totjorn, Loyale jusqu'à son dernier souffle... Dernier souffle qu'il espérait ne serait pas rendu ce soir...

Une seule parole suffit à faire s'envoler quelques craintes...

Vous êtes libres de partir, ou d'rester manger avec nous si vous voulez.

La remarque finit presque de l'achever... Il se retint de rire...
Mais non le gaucher, impossible cela est... Ta vie contre la sienne... Nous sommes donc quitte puisque Liberté tu rends à ma douce et libres nous pouvons partir ...

Une pause ... pensant à la chevalière...
Mais en ces terres du Languedoc que je ne vous y retrouve en d'autres circonstances aussi nauséabondes car si ma bonté d'homme du Très Haut me laisse à vous pardonner cette erreur car erreur c'est d'avoir tenter de profiter du côté Candide de la douce Aly... En d'autres circonstances, ma clémence vous n'auriez pas une seconde fois... Souviens toi Louis le Gaucher... Les marches... Deux ont été franchies déjà...La troisième un jour le sera... Le Très Haut seul sait quel est ton chemin... Je t'ai montré quel chemin il fallait suivre pour retrouver celui de la vertu... D'autres que moi arriveront sous peu et feront leur loi... L'OST ne devrait plus tarder...

Un avertissement parfois aide à prendre aussi les bonnes décisions... Il mit ensuite la main dans sa poche... et ... La chevalière...
Louis, je te rends cela aussi quitte à moitié nous sommes donc... Je ne te demanderai qu'une chose fait baptiser Nicolas...

Il lui donna alors la chevalière et avec sa douce s'en alla... Il fit monter Aly en selle, enleva sur chacun des sabots de sa jument les morceaux de toiles de jutes et ... A son tour monta en selle, pris les brides d'Eclairvie passant ses bras autour de la t'aille d'Aly non sans lui embrasser le cou... Puis tous deux bien caler... S'en allèrent rejoindre Minerve...
Prête mon amour ? On se rentre...

Pas de salut ni d'au revoir mais un espoir que les marches continuent de progresser...

Au petit pas quittèrent la forêt, puis arrivant à la clairière c'est au galop qu'ils partirent pour Minerve... A une distance déjà établi, ils virent la capitaine et ce qui semblait être une escouade tenue par Bentich...

Un murmure dans le cou de sa douce, je ne m'arrête pas accroche toi bien et pardon pour tes oreilles...

Au galop, ils passèrent la troupe... A la capitaine et au sénéchal en passant...
CAPITAINE CRICRI... ALY SAUVE.... BRIGANDS DANS LA FORET.... MIEUX VAUX TARD QUE JAMAIS...

Plus aucuns sons, que les sabots de sa jument lancée au galop pour un retour vers Minerve... La nuit promettait d'être longue encore... Le comte et la comtesse consort devaient être soit à faire les cents pas, soit à observer dans cette nuit étoilée la longue plaine qui défilait sous Minerve avec l'espoir d'un retour...
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Le_g.
Louis, je te rends cela aussi quitte à moitié nous sommes donc... Je ne te demanderai qu'une chose fait baptiser Nicolas...

En voilà un qui rêvait éveillé ! Mais bon, Le Gaucher avait donné sa parole, il allait pas changer d'avis. De là à faire baptiser Nicolas, il y avait une marge ! Déjà que sa belle envisageait de devenir curé ou un truc du genre, imaginez la tronche du Gaucher en cet instant ! nan mais pourquoi pas devenir un mouton aussi hein ? Bon, l'est pas folichon là, à le voir, on dirait plutôt un brin d'herbe, un moucheron à écraser, c'est déjà à moitié fait, le travail serait pas compliqué, mais quand même ! Il reprend la parole après avoir remis sa chevalière à son doigt, toujours allongé, la tête finalement sur les genoux de La Colombe, parce qu'il le vaut bien, et que c'est plus agréable.

Sans invitation, évitez de vous approcher du campement, quoique vous connaissez mon nom... Ca devrait aider à pas vous faire tuer, si tant est que vous ayez le temps d'informer les guetteurs.

Damoiselle Aly ? Vous avez partagé notre vie, jeune fille. Vous qui trouviez que nous pouvions avoir de la chance, c'est vrai qu'on est libres, sauvages, et qu'on profite de la vie. Ca nous porte pas toujours chance.


Il esquisse un sourire amusé, songeant à toutes leurs conversations à tous les trois en taverne, et regarde Arthur.

Frère Arthur, je crois toujours pas en votre Très-Haut.

Le Gaucher a cependant retenu un mot, l'ost... l'armée... avec un froncement de sourcils, il fait un signe de tête à un des guetteurs qui lui confirme à l'affirmative et s'approche pour poser une main sur l'épaule du Gaucher. Il le sait, l'armée n'est pas loin, même certainement tout près. Il se demande d'ailleurs s'ils sont pas déjà à portée de voix, vu ce que la Capitaine lui a fait subir, même s'il n'a pas parlé, elle l'a certainement fait suivre, et le temps des soins leur a fait perdre du temps, mais il pouvait pas faire autrement.

Track, faut qu'on se casse, les autres sont partis devant, reste que nous. Sont proches.

Le Gaucher fait oui de la tête et donne ses instructions se mettant assis, au prix de quelques efforts.

Ecoutez, pas la peine de rester et tous se faire prendre. Filez devant, laissez moi Hadès et ma roulotte. Cassez-vous et rendez-vous comme on avait dit. On a juste deux jours de retard sur le programme. Allez rejoindre les autres où vous savez. Je ferai que vous ralentir dans mon état. C'est un ordre ! Pour une fois, je vous demande pas votre avis.

Reposant sa tête, il reprend son souffle, regardant La Colombe, et lui murmure : tu prends Nicolas, ou je le garde ?

Oui parce qu'en prime, ils sont en pleine séparation... Ca aide pas vraiment à faire les choses comme il faut. Mais là, il n'a pas le choix. Il a décidé de mettre un terme à leurs relations, elle n'a plus ses entrées libres à certaines parties du campement... Il soupire, et se rassoit, et se relève péniblement, se dirigeant vers sa roulotte pour prendre ses armes qu'il a planquées dessous, dans un faux plancher, héhé, l'avantage de l'avoir construite lui-même cette roulotte, c'est qu'il la connait comme sa poche. S'en suit une conversation entre le couple d'amants terribles, en pleine rupture, à voix basse pour ne pas donner à entendre à tout le campement. Pour une fois, ils sont discrets et donnent pas à entendre ! Vous y croyez vous ? Après avoir empêché les autres de dormir pendant des nuits avec leurs ébats, leurs soupirs et le reste, pour une fois qu'ils ne font que parler, bah, ils font en sorte de pas être entendus.

Le Gaucher désigne le guetteur d'un signe de tête à la fin de la conversation, pour que ce dernier aide La Colombe à passer les lignes ennemies.

Appuyé contre la roulotte, il se retourne vers le campement et voit que les écumeurs sont à le nettoyer. Non mais pisse dans une vielle, tu feras plus d'effet qu'il se dit le gaucher là.


Vous faites quoi là, sérieux ?
On te laisse pas, Le Gaucher.
Non, tu nous as jamais laissé toi.
Et puis en plus, on est une famille.


Qu'est-ce qu'il peut répondre à ça ??? Bah rien, il les regarde, même pas en état d'aider, et se rassoit sur les marches de sa roulotte...
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Cricri2
Le Capitaine attendait patiemment la suite des événements, quand elle vit passer Arthur comme une flèche sur sa jument tenant Aly dans ses bras, en entendant ce qu'il disait elle se dit qu'elle lui dirait sa façon de penser plus tard, là il fallait agir très vite avant que les brigands prennent la fuite , car elle se doutait qu'ils avaient déjà été repéré, elle donna ses ordres de suite.

Soldats nous allons encercler le campement, mais je ne veux pas de violence, notre nombre suffit est ce bien clair ?

Soldats en avant et en silence si possible.

Docteur sur place vous verrez un homme pas mal amoché, vous irez le voir et vous vérifierez que la personne qui l'a soigné l'a fait correctement.

Il y a un bébé aussi vous l'examinerez, voir s'il va bien, vu les conditions de vie de ses gens.

Les soldats s'avancèrent et encerclèrent le campement comme prévu, épées sorties quand même si jamais.

Cricri arrivant au milieu du campement vit de suite Le Gaucher et lui dit :


J'avais raison, c'est bien vous qui aviez enlevé la fille du Comte de Minerve, ne résistez pas, nous allons simplement vous reconduire aux limites du comté.

Je ne veux plus vous voir en Languedoc.

Docteur veuillez vous occuper de lui s'il vous plait et voir l'enfant.

Soldats surveillez qu'ils nettoient leur campement et ne laisse rien sur place.


Puis elle tendit une bouteille de rhum au Gaucher et fit distribuer de la nourriture pour le voyage.

Bois cela Le Gaucher, tu vas en avoir besoin avec la cahots de la route, je suis désolée de t'avoir mis dans cet état mais ma fonctions voulait que je te fasse parler.

Quand elle vit que tout était propre et Le Gaucher au chaud dans une roulotte attelée et prête à partir elle donna le signal du départ les soldats encadrant les brigands.
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Le_g.
Les bruits changent, la brume arrive sur le campement, glaçant tout, vu le froid hivernal. Le feu est entretenu, le temps de se préparer, les vestiges du campement sont ramassés, et pendant que ses hommes finissent de ranger pour ne pas laisser d'autre trace que la roulotte calcinée, Le Gaucher, pour s'occuper, son épée à porter de main, oui, parce que bon, sont pas idiots quand même, ils savent qu'ils vont pas tarder à recevoir de la visite, fuir ne servant à rien autant les attendre en terrain connu quoi, prépare un repas. Ce sera frugal, quelques morceaux de viande séchée, réparties sur des petites planches de bois. Il avale quelques bouchées, comme les autres entre deux allers retour pour ramasser les pièges qui servent à braconner, et les signes mis pour se repérer entre eux.

Il entend du bruit, et se met debout, son épée à la main, même s'il sait que s'il doit se battre ce sera sa fin. Il serre les dents, en voyant arriver la capitaine, lui jetant un regard froid.


J'avais raison, c'est bien vous qui aviez enlevé la fille du Comte de Minerve, ne résistez pas, nous allons simplement vous reconduire aux limites du comté.

Il morfle de devoir rester debout, mais ne vacille pas.

Bonsoir Capitaine, on vous attendait. Je ne vois toujours pas de quoi vous voulez parler, il n'y a personne, vous pouvez fouiller.

Je ne veux plus vous voir en Languedoc.

Pourtant, je repasserai, même si vous n'avez pas envie, rien que pour vous saluer, Jolie Capitaine.


Un sourire ironique sur les lèvres, il pose son regard ambré sur elle, cette femme qu'il ne supporte pas, et dont les manières laissent à désirer.

Docteur veuillez vous occuper de lui s'il vous plait et voir l'enfant.

Ne bougez pas Docteur, vous n'êtes pas le bienvenu. Laissez mon fils tranquille, pas question que vous le touchiez.

Disant cela, toujours l'épée à la main, il marche, ou plutôt se déplace vers sa roulotte, traînant sa jambe, et prend appui de son épaule contre la roulotte, se mettant devant la porte.

Soldats surveillez qu'ils nettoient leur campement et ne laisse rien sur place. Bois cela Le Gaucher, tu vas en avoir besoin avec la cahots de la route, je suis désolée de t'avoir mis dans cet état mais ma fonctions voulait que je te fasse parler.

Il regarde de nouveau la capitaine, refusant de boire ce qu'elle lui propose.

Pour qui vous vous prenez pour donner des ordres à mes hommes ? Ouvrez les yeux avant de raconter des conneries, ça vous changera. Le campement est propre.


C'était pas faux, ils avaient fini de tout ranger, et la capitaine, elle arrivait un peu tard avec ses grands airs de dame-je-sais-tout, alors qu'elle savait rien.

Haletant, il regarde ses hommes, prêts eux aussi, mais que pourraient-ils faire à quatre contre une armée ? Il fait signe à l'ancien d'approcher de lui, pour lui murmurer quelque chose.


Si un soldat entre la-dedans, tu le suis, et tu protèges Nicolas.

Visiblement la petite capitaine anticipait un peu sur les évènements, et les réactions des écumeurs étaient pas vraiment celles qu'elle escomptait. Toujours est-il que Le Gaucher, dans son état, ne peut pas leur faire grand mal, et d'ailleurs, il se rassoit sur les marches de sa roulotte, pour reprendre son souffle, sans lâcher son épée pour autant.
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Bentich
Pendant que Cricri donnait les ordres, Ben vit passer un cheval à une vitesse impressionnante, avec Arthur et Aly. Il hurla de mots que Ben compris mais le Sénéchal se posa une question qu'il posa au Capitaine

Bien compris pour les ordres mon Capitaine, mais il y a un truc qui me chipote, comment se fait il que je vienne de voir passer Arthur et Aly sur un cheval, notre Connétable était il retenu aussi par ses brigands??? Ou aurait il joué au héros au risque de sa vie, alors que nous étions la.

Ben réfléchi quelques secondes et en voyant la tête de Cricri ajouta

Heu je suppose qu'il a fait cavalier seul en plus. Sur un ton rageur il ajouta. Comment voulez vous que j'assure la sécurité des Conseillers si ils jouent aux héros sans peurs et sans reproches. Bien le genre de truc qui me gonfle au plus au point et j’espère que les choses seront mises au point le plus vite possible.

Se tournant vers les hommes.

Vous avez entendu les ordres ont se magne bon dieu, qu'on ne soit pas venus pour rien non plus.

Une fois les hommes placés Ben pénétra dans le campement avec Evanne et Saliva et le fameux docteur que le Sénéchal n'avait jamais vu de sa vie.

Heu mon capitaine vous l'avez dégoté ou ce rebouteux, je ne connais pas Narbonne comme vous, mais je ne l'ai jamais vu dans les salles de la Médecine d'Oc.

Arrivé prés de la roulotte, Ben aperçut le Gaucher et sourit

Tiens ba j'aurais du m'en douter, ça ne pouvait être que toi et ta bande.

Bon allez vous faites comme le capitaine vous à dis et qu'on ne vous revoit plus dans le coin. J'ai d'autres chats à fouetter que de chasser des brigands de bas étages dans votre genre.


Se tournant vers la Capitaine.

Une fois qu'on a fini ici je vous demande l'autorisation d'aller nettoyer un autre coin plus à l'Est et la sans quartier, mon épée et celle de beaucoup d'habitants de cette ville portuaire réclame sa dose de sang ........Au fait connaîtriez vous un taxidermiste, j'ai envie de mettre la tête de quelqu'un au dessus de la cheminée de la grande salle du conseil et il faudrait que ce soit proprement fait
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--Le_g
Le Gaucher regarde Le Boucher, ironique et amusé.

Comme on se retrouve...

Il sourit à la remarque du Boucher qui se veut blessante, et regarde l'ancien, inclinant la tête avant de la relever.

Il se trouve que nous aussi, avons mieux à faire que de rester en Languedoc.

Remettant son épée au côté, vu qu'il semblerait qu'ils n'aient pas à se battre, et tant mieux parce qu'ils ne s'en seraient pas sortis vivant, Le Gaucher regagne l'avant de la roulotte pour y atteler son percheron que le jeune lui amène, puis il appèle Hadès, tapant de la main droite contre sa cuisse.


Les brigands de bas étage vous saluent, et je ne manquerai pas de venir vous saluer quand je passerai par votre capitale. J'envisage de m'y installer.

Son rire fuse, même s'il est mal en point et qu'il voyagera dans la roulotte pendant que l'ancien la mènera, et qu'il se tient en équilibre sur une seule jambe, l'autre faisant mine de, mais n'appuyant pas au sol, il ne montre pas ce qui lui tenaille le ventre, et continue de jouer les troubadours un peu bêta, lourdeau, voire idiot. Tant qu'on le prend pour ça, ça lui va bien.

Ca doit être pénible de faire de la route depuis Montpellier pour rien du tout, surtout pour venir visiter un campement déjà nettoyé. A la revoyure, Messire.

Il incline la tête, mimant tel le troubadour qu'il est, un salut à un nobliot, puis se tourne vers leur guetteur qui revient après avoir déposé La Colombe en ville.

On y va.


Il contourne de nouveau sa roulotte pour y entrer par l'arrière, montant les marches en se hissant quasiment à la force de son bras droit contre le chambranle de la porte, avant de s'allonger sur sa paillasse. L'odeur de La Colombe flotte dans la pièce et celle d'une inconnue, il met un temps à réaliser qu'il s'agit de la nobliote, la fiancé de celui qui tente de devenir son directeur de conscience. Le Gaucher caresse le front de son fils et s'allonge, ne pouvant rien faire de plus que se laisser extraire du Languedoc par ses hommes, l'armée étant en surnombre.
Le_g.
[A quelques temps de là...]

Bon, il était de retour dans le coin... Et visiblement, il allait mieux, le Gaucher. Sa Reine Sombre près de lui, ils ont réinstallé un campement provisoire, juste posé les roulottes pour la nuit quoi. Et pourquoi ? Bah, déjà, faut croire qu'ils aiment venir ici...

Non, mais plus sérieusement, ils ont à faire en Languedoc. Rien de bien méchant... comme d'hab quoi. Il esquisse un sourire, prenant la main de sa belle, jetant un regard vers Le Bon et La Nordique...


Hey, les z'amoureux, vous arrivez ?

Bon heu, en fait, ils sont pas amoureux c'est deux-là, mais ça, faut pas le dire, il adore les taquiner ! Surtout le gamin ! Même qu'il lui ébouriffe les cheveux régulièrement, le traitant comme un bouffon, mais ça, normal, il en faut un dans chaque troupe ! Ils ont donc le leur.

Aux abord d'une cité, ils s'arrêtent pour manger un morceau, et là, ils entendent des pas. Le Gaucher fait signe et ils se mettent en mouvement, en silence, laissant le petit Nicolas dans la roulotte, sous la surveillance d'Hadès, alors qu'eux, ils vont s'amuser.

Une petite dame de rouge vêtue, avec un bonnet à pompons sur la tête, voilà leur cible.

Le Gaucher et la Sombre miment un couple en difficulté, et lorsque la personne approche, Le Bon et La Nordique lui coupe une éventuelle retraite. Ils s'emparent d'elle, la menace, les dagues sont de sortie, et l'une vient même se ficher au pied de la donzelle. Le Gaucher se met face à elle, et esquisse un sourire carnassier, son regard ambré sur elle. Lentement, ils s'approchent, l'entourent, elle ne peut pas fuir, la petite biche.


Arrête-toi, inutile de fuir, tu ne ferais que te blesser.

Faisant luire sa lame sous un éclat de lune, il la lui met sur la gorge, toujours face à elle, alors que les autres lui bloquent toute fuite. Du bras droit, il attrape le poignet de la jeune femme, et lui tord le bras pour le lui faire mettre dans le dos. Pendant ce temps, les autres s'occupent de couper les liens qui retiennent la bourse.

Inutile de crier, il n'y a personne d'autre sur la route. Et tu nous intéresses pas. Seule ta bourse nous intéresse.


Rapidement, ils s'éloignent, après l'avoir juste jetée au sol dans la boue, sans même l'avoir blessée. Pas une goutte de sang versé, et les écumeurs filent, repartent rapidement, la laissant se relever et frotter son fessier, Le Gaucher la regardant de loin, laissant les autres prendre de l'avance. Limite, il lui balancerait bien une boule de neige, histoire de la retarder et qu'ils se donnent un peu de marge pour repartir.

Le partage du butin est vite fait, la petite dame n'avait pas grand chose sur elle... Dommage.

Retour aux roulottes, et en avant. Pas envie de trainer dans le coin, trop hydrique à son goût, alors que l'Armagnac est devenu trop lycan à son goût aussi. Quelle m*rde ces armées de mercenaires qui tuent. Même plus l'art du métier.

Tout s'perd, ils ont même plus le goût du travail en finesse, de la cambriole honorable, sans verser le sang. Des tueurs, voilà ce qu'il y a dans le coin, et ce qu'il veut pas devenir.

Seulement 40 écus... Il enrage ! Tout ça pour ça ? P'tain, ils feraient mieux de bosser à la mine, ça paye plus ! Grrrrrrrrrr, De mauvais poil le gaucher. Dans la roulotte, il faudra toute la passion de sa sombre pour réussir à le calmer.

Et là, un joli, énorme, monstrueux carré blanc apparaît ! si si ! Parce que bon, on voudrait pas choquer quoi... On n'est pas aux arpenteurs héhé.




09-02-2012 04:05 : Vous avez racketté Vassilissa qui possédait 44,87 écus et des objets.
09-02-2012 04:05 : Vous vous êtes battu avec Vassilissa (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.

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Larouchka
[Tout près, quelque part par là]

Ersinn et ses plans foireux. Pourtant, j'y tenais à mon Senher, je me serais même coupé les deux mains pour lui s'il avait fallu! Mais il avait souvent des plans foireux, il fallait le reconnaître, ou du moins, des plans qui usaient ma patience!

Trouver un Gaucher qu'il disait! Et il t'escortera jusqu'à moi! Foutrecul oui... et en plus je n'avais même plus ma chère hache pour me défendre. C'était la bérésina!

Grosse - même si ça ne se voyait pas encore -, flanquée de mon fils de dix ans et seule, sans une arme. La grosse loose.

Bref, je maugréais dans la barbe que je n'avais pas. L'échange de lettre que j'avais eu avec mon... "escorte" ne me disait rien qui vaille. Ce gaucher ne semblait pas des plus aimables et j'avais beau avoir la cuisse légère, je n'étais pas du genre à sourire niaisement pour un oui ou pour un non.

La seule chose que je savais, c'était que je devais trouver une roulotte. Elle était bien bonne celle-là! Bref, laissant Sylphael dans la ville la plus proche, je m'approchais de ce qui pouvait ressembler à une roulotte. Mais... Etait-ce la bonne!

Prenant mon courage à deux mains, je me mis dans l'idée de faire un peu de raffut pour réveiller la compagnie.


Ohé!! Ya quelqu'un?? Le GAUCHER!!!!???

Ce Gaucher était bien aimable d'accepter de nous escorter, mais je devais faire vite, Gabriel m'attendait à Genève et notre mariage devait avoir lieu. J'étais donc joviale, mais point trop!

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Le_g.
[Pas loin, en bas à gauche... heu non droite... Bref ! Plus bas on a dit ! ]

Et puis on s'en fout d'où c'est non ? Dans la campagne languedocienne ! na ! Et si ça vous suffit pas, bah, c'est du pareil au même. C'est donc après une courte nuit, bah oui, faut bien travailler pour... heu trouver des bourses sur les chemins ? Quoi, vous voulez dire qu'il est voleur ? Nan ?! Vrai ? Arf, vous m'en direz tant, c'est pourtant pas écrit sur sa tête...

Donc dans la journée, on sait même pas trop quand en fait... Une femme se présente au campement. Une inconsciente ? Heu... Pouce ? Nan parce que si elle est pas inconsciente, c'est qu'elle est attendue...

Voilà donc Le Gaucher qui sort de sa roulotte, suivi de près par quelques amis... Etrange hein ? Bah vi, ils se baladent en groupe.


Bonjorn Lara. Pas b'soin d'rameuter l'armée hein... Ca va depuis la Gascogne ? C'était y'a presque un an mais quand même...


Il l'observe et esquisse un sourire amusé. Il semblerait qu'elle le remette pas on dirait, pourtant ils se sont déjà rencontrés. Ah ouais ? Bah, il va jouer le jeu alors... Déjà, il baille ostensiblement. Pas idée de réveiller les gens aux aurores... l'est à peine midi là ! Et puis z'ont bossé cette nuit Bord*l ! Essayez de suivre, nuit dans le froid, attente, partage du butin, tout ça tout ça, et puis aussi, le carré blanc ! Z'aviez pas suivi je parie !

C'est moi qu'on appelle Le Gaucher, tu peux approcher du feu, au moins, tu vas pas te geler les pieds.


Il informe les autres près de lui.

C'est la personne dont je vous ai parlé, celle qu'on doit escorter pour la ramener près de Messire E.

Sortant des planches de dessous sa roulotte, il les pose sur des souches. Vi, un peu l'habitude du campement à la va-comme-j'te-pousse, et au moins, ils pourront s'asseoir près du feu, la donzelle étant sans doute pas une habituée à dormir à la belle étoile en plein hiver.

C'est quoi ton embrouille dans ta dernière missive. C'était pas convenu le détour que tu demandes.

Il imagine déjà la missive qu'il va envoyer à Ersinn, du genre : E., T'abuse ! J'suis pas ton larbin... etc etc... Mouais, le "petit" détour de la donzelle était pas dans ses tablettes quoi.
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