[RP] Un campement peu ordinaire

Louis, je te rends cela aussi quitte à moitié nous sommes donc... Je ne te demanderai qu'une chose fait baptiser Nicolas...

En voilà un qui rêvait éveillé ! Mais bon, Le Gaucher avait donné sa parole, il allait pas changer d'avis. De là à faire baptiser Nicolas, il y avait une marge ! Déjà que sa belle envisageait de devenir curé ou un truc du genre, imaginez la tronche du Gaucher en cet instant ! nan mais pourquoi pas devenir un mouton aussi hein ? Bon, l'est pas folichon là, à le voir, on dirait plutôt un brin d'herbe, un moucheron à écraser, c'est déjà à moitié fait, le travail serait pas compliqué, mais quand même ! Il reprend la parole après avoir remis sa chevalière à son doigt, toujours allongé, la tête finalement sur les genoux de La Colombe, parce qu'il le vaut bien, et que c'est plus agréable.

Sans invitation, évitez de vous approcher du campement, quoique vous connaissez mon nom... Ca devrait aider à pas vous faire tuer, si tant est que vous ayez le temps d'informer les guetteurs.

Damoiselle Aly ? Vous avez partagé notre vie, jeune fille. Vous qui trouviez que nous pouvions avoir de la chance, c'est vrai qu'on est libres, sauvages, et qu'on profite de la vie. Ca nous porte pas toujours chance.

Il esquisse un sourire amusé, songeant à toutes leurs conversations à tous les trois en taverne, et regarde Arthur.

Frère Arthur, je crois toujours pas en votre Très-Haut.

Le Gaucher a cependant retenu un mot, l'ost... l'armée... avec un froncement de sourcils, il fait un signe de tête à un des guetteurs qui lui confirme à l'affirmative et s'approche pour poser une main sur l'épaule du Gaucher. Il le sait, l'armée n'est pas loin, même certainement tout près. Il se demande d'ailleurs s'ils sont pas déjà à portée de voix, vu ce que la Capitaine lui a fait subir, même s'il n'a pas parlé, elle l'a certainement fait suivre, et le temps des soins leur a fait perdre du temps, mais il pouvait pas faire autrement.

Track, faut qu'on se casse, les autres sont partis devant, reste que nous. Sont proches.

Le Gaucher fait oui de la tête et donne ses instructions se mettant assis, au prix de quelques efforts.

Ecoutez, pas la peine de rester et tous se faire prendre. Filez devant, laissez moi Hadès et ma roulotte. Cassez-vous et rendez-vous comme on avait dit. On a juste deux jours de retard sur le programme. Allez rejoindre les autres où vous savez. Je ferai que vous ralentir dans mon état. C'est un ordre ! Pour une fois, je vous demande pas votre avis.

Reposant sa tête, il reprend son souffle, regardant La Colombe, et lui murmure : tu prends Nicolas, ou je le garde ?

Oui parce qu'en prime, ils sont en pleine séparation... Ca aide pas vraiment à faire les choses comme il faut. Mais là, il n'a pas le choix. Il a décidé de mettre un terme à leurs relations, elle n'a plus ses entrées libres à certaines parties du campement... Il soupire, et se rassoit, et se relève péniblement, se dirigeant vers sa roulotte pour prendre ses armes qu'il a planquées dessous, dans un faux plancher, héhé, l'avantage de l'avoir construite lui-même cette roulotte, c'est qu'il la connait comme sa poche. S'en suit une conversation entre le couple d'amants terribles, en pleine rupture, à voix basse pour ne pas donner à entendre à tout le campement. Pour une fois, ils sont discrets et donnent pas à entendre ! Vous y croyez vous ? Après avoir empêché les autres de dormir pendant des nuits avec leurs ébats, leurs soupirs et le reste, pour une fois qu'ils ne font que parler, bah, ils font en sorte de pas être entendus.

Le Gaucher désigne le guetteur d'un signe de tête à la fin de la conversation, pour que ce dernier aide La Colombe à passer les lignes ennemies.

Appuyé contre la roulotte, il se retourne vers le campement et voit que les écumeurs sont à le nettoyer. Non mais pisse dans une vielle, tu feras plus d'effet qu'il se dit le gaucher là.

Vous faites quoi là, sérieux ?
On te laisse pas, Le Gaucher.
Non, tu nous as jamais laissé toi.
Et puis en plus, on est une famille.


Qu'est-ce qu'il peut répondre à ça ??? Bah rien, il les regarde, même pas en état d'aider, et se rassoit sur les marches de sa roulotte...
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Lors qu’Aly se réveilla, elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait être. Depuis qu’elle était au campement elle avait perdu la notion du temps. Ses journée si chargé d’habitude entre le port, ses moutons, les mines et les longues heures passé au château lui semblait bien loin. Elle qui normalement suivait la courses du soleil comme une menace de perdre du temps, en avait perdu le court. Peut importer ici qu’il soit tôt, ou déjà tard, elle n’attendait rien.

La femme elle par contre semblait attendre, plus la journée s’écoula, plus en semblait inquiète. Le gaucher n’était pas rentré, peut-être ? Oui peut être qu’Aly devait y voir un espoir. Ou pas, elle ne savait plus trop, puis l’ennuie pris le dessus, la fatigue aussi, Aly se rendormi surement.

Oui elle avait dû s’endormir, vu qu’elle fut réveillée par la femme, secoué même. Avant même de pouvoir réagir, Aly se retrouva avec le petit Nicolas dans les bras. D’instinct elle entoura ses bras autour du petit, c’était le fils du brigand mais c’était surtout un bébé innocent. Mais que se passait-il ? Aly ne compris pas. La femme s’approcha de nouveau d’elle, tout près d’elle et avec une dague, encore… Aly ne se senti pas menacer pourtant, si la femme avait l’intention de la tuer elle ne lui aurait surement pas collé son propre fils dans les bras.

Il semblerait qu'enfin quelqu'un s'inquiète de ta disparition... Fait pas la conne et tout s'passera bien.

On venait la délivré ? Aly aurait aimé sauter sur place, sortir à la rencontre de sa liberté. Mais bon avec une bague qui la menacer il valait mieux rester sage. Elle ne fit donc pas un geste, ne dit pas un mot. Les yeux posés sur le bébé elle attendit, priant que ce cauchemar prenne bientôt fin.

Les sens en éveille, elle écoutait, elle attendait les minutes, les heures peut être s’écoula. Mais bientôt il y eu du mouvement dans le camp, des bruits, puis des voix, les hommes qui était dehors, qu’elle entendait parfois, mais aussi une autre voix, Arthur ? Arthur était là ?

D’autre mots échangé, Aly n’entendit pas tous, la femme se leva, quelqu’un l’appela et elle sorti. Aly resta donc avec le bébé, priant toujours, pour elle-même, mais aussi pour Arthur, qu’il ne lui arrive rien, pourvu qu’ils ne lui fassent rien, pas Arthur.

Puis tous ce passa rapidement, un homme entra, un des brigands le plus jeune, il prit le bébé qu’il posé dans son couffin et vient la détacher. Il lui dit de sortir, elle se leva lentement, engourdit, légèrement blessé par les cordes qui l’avait retenu, avec lesquels elle avait tentait de se battre.
Elle se mit donc debout, avança d’un pas peut être, puis resta là, n’osant pas aller trop vite, n’osant pas vraiment bouger. L’homme avait une dague aussi, elle l’avait bien vue, il lui demander de sortir, mais…

Dehors. Parait qu'on t'lâche

Malgré ses mots, le regard toujours posé sur la dague Aly ne bougea pas. Il lui attrapa alors le bras et la poussé dehors.

Allez, fais pas attendre.

Dehors, le froid, la nuit, le feu qui brulé, la femme était là, penché sur le gaucher, les deux autre brigands était là aussi et Arthur…Oui elle n’avait pas rêvé, c’était bien sa voix qu’elle avait entendu plus tôt, Arthur était bien là, elle courut se réfugier dans ses bras.

La d’autre personnes arrivèrent, des brigands encore, et Aly avait peur. Elle n’avait plus peur pour elle, Arthur était là et c’est pour lui qu’elle avait peur. Il n’était que tous les deux, et les brigands eux devenait de plus en plus nombreux. Aly regarda enfin ce qu’il se passait, le gaucher était blessé. Un des brigands qui venait d’arrivé se pencha vers lui pour le soigné, ce n’était pas beau à voir, Aly se tourna, refugiant son visage contre Arthur. De l’échange entre les brigands elle comprit quelques phrases, le gaucher avait été torturé, il était gravement blessé, mais par qui ? Pas Arthur quand même, non une femme apparemment, mais pourquoi Arthur était là elle ne le compris pas, cela ne comptait pas beaucoup, il était là cela seul comptait.
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Dans ces cas là, le temps semble devenir l'éternité... Le gaucher au sol était dans un état des plus vulnérables et vu ses blessures pas sur qu'il ne survive à la nuit...

Si Arthur avait vécu une torture morale de ne pas savoir ce qu'il advenait de sa belle, Le Gaucher avait lui vécu une torture que seule une âme du sans nom pouvait avoir commis...

Le vieux se fait menaçant...
T'as d'jà d'la peau d'pas être mort, en rajoute pas !

Arthur à cet instant compris qu'il était bien vulnérable... Armé d'un seul baton de pélerin seule sa foy et son amour pouvait lui avoir dicter ses choix... Son amour justement...
Le jeune ça faisait bien longtemps qu'il était entrée la dedans... Tels le bon la brute et le truand, chacun se dévisageaient ...

Alors que le gaucher se faisait découdre recoudre par des mains aussi expertes dans l'art de la médecine que celles dont il avait eu à subir tortures extrêmes dignes d'un sadisme particulier... Sa belle sortait une dague la menaçant... Enfin, enfin le calvaire touché à sa fin... Pas un mot ne sortait de sa bouche, traumatisée sans doute de ces terribles longues journées qu'elle venait de vivre... Ses bras lui tendit... Contre son coeur la pressa...
Ta vie contre sa vie ?

A petit pas il recula avec sa douce attendant que Louis ne prenne parole... Quelques secondes encore qui firent passer le temps pour une éternité... Quelle folie que d'avoir braver monts et merveilles, mais seuls qui connaissent le Sens de la Vie savent ce que l'Amour a de fort, de beau et de puissant... Comment alors rester bras ballant pendant que l'OST ne donnait aucunes nouvelles de leurs entreprises au comte et à la comtesse consort, ses parents... Rare sont ceux qui connaissaient ses sentiments à l'égard d'Aly l'ingénue alors qu'on l'oublie lui ... Passe encore... Mais...

Mais après une nuit à prier le Très Haut qu'un miracle n'advienne, sa décision n'était que limpide entre vivre dans la crainte ou mourir en sauvant son aimée... Le choix avait été fait : simple et cornélien, la retrouver coûte que coûte et sans attendre plus avant que quelques uns ne daignent prendre cette menace au sérieux... L'organisation récente qu'il avait mené contre des Lionceaux lui avait laissé à penser qu'il valait mieux faire quelque chose seul que de prendre le risque de retrouver un corps sans vie... Et vu comment le gaucher était... Une intervention aurait précipité sans aucuns doutes des dommages collatéraux Agir d'abord réfléchir après... Tel était sans doute la devise de certains, là ou sienne était Occitania Per Totjorn, Loyale jusqu'à son dernier souffle... Dernier souffle qu'il espérait ne serait pas rendu ce soir...

Une seule parole suffit à faire s'envoler quelques craintes...
Vous êtes libres de partir, ou d'rester manger avec nous si vous voulez.

La remarque finit presque de l'achever... Il se retint de rire...
Mais non le gaucher, impossible cela est... Ta vie contre la sienne... Nous sommes donc quitte puisque Liberté tu rends à ma douce et libres nous pouvons partir ...

Une pause ... pensant à la chevalière...
Mais en ces terres du Languedoc que je ne vous y retrouve en d'autres circonstances aussi nauséabondes car si ma bonté d'homme du Très Haut me laisse à vous pardonner cette erreur car erreur c'est d'avoir tenter de profiter du côté Candide de la douce Aly... En d'autres circonstances, ma clémence vous n'auriez pas une seconde fois... Souviens toi Louis le Gaucher... Les marches... Deux ont été franchies déjà...La troisième un jour le sera... Le Très Haut seul sait quel est ton chemin... Je t'ai montré quel chemin il fallait suivre pour retrouver celui de la vertu... D'autres que moi arriveront sous peu et feront leur loi... L'OST ne devrait plus tarder...

Un avertissement parfois aide à prendre aussi les bonnes décisions... Il mit ensuite la main dans sa poche... et ... La chevalière...
Louis, je te rends cela aussi quitte à moitié nous sommes donc... Je ne te demanderai qu'une chose fait baptiser Nicolas...

Il lui donna alors la chevalière et avec sa douce s'en alla... Il fit monter Aly en selle, enleva sur chacun des sabots de sa jument les morceaux de toiles de jutes et ... A son tour monta en selle, pris les brides d'Eclairvie passant ses bras autour de la t'aille d'Aly non sans lui embrasser le cou... Puis tous deux bien caler... S'en allèrent rejoindre Minerve...
Prête mon amour ? On se rentre...

Pas de salut ni d'au revoir mais un espoir que les marches continuent de progresser...

Au petit pas quittèrent la forêt, puis arrivant à la clairière c'est au galop qu'ils partirent pour Minerve... A une distance déjà établi, ils virent la capitaine et ce qui semblait être une escouade tenue par Bentich...
Un murmure dans le cou de sa douce, je ne m'arrête pas accroche toi bien et pardon pour tes oreilles...

Au galop, ils passèrent la troupe... A la capitaine et au sénéchal en passant...
CAPITAINE CRICRI... ALY SAUVE.... BRIGANDS DANS LA FORET.... MIEUX VAUX TARD QUE JAMAIS...

Plus aucuns sons, que les sabots de sa jument lancée au galop pour un retour vers Minerve... La nuit promettait d'être longue encore... Le comte et la comtesse consort devaient être soit à faire les cents pas, soit à observer dans cette nuit étoilée la longue plaine qui défilait sous Minerve avec l'espoir d'un retour...
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A décuver dans au coin du feu
Ou à roupiller avant le départ
Deux hommes fuient la furie
La Colombe est sur les nerfs
Le Gaucher n'est pas rentré.

Deux scélérats, aventureux
rêvent de rancart sous rempart
Après leur jolie beuverie
entendent du bruit, un cerf ?
mains aux dagues de lancer.

Qui va là ? Si tu veux pas te faire tuer, parle !
Oui parle d'abord !
Tais-toi, toi !
...

OH La, bougres de brigands ... Je suis avec Louis pas d'anneries et tout ira pour le mieux!

Le plus vieux fait signe au plus jeune d'aller voir l'anneau tendu, tout en se mettant en position pour surveiller le campement, émettant un sifflement pour prévenir les autres personnes des environs.

C'est la chevalière de Track.

Il regarde le patron, et recule d'un pas, pour ne pas rester dans le champs de tir d'une part, ce qui gênerait l'ancien, et pour ne pas que celui qui tient la chevalière puisse le toucher. Il contourne le cheval pour prendre Le Gaucher et l'amener près de la roulotte.

Dégage maintenant. On s'occupe de lui. Rend sa chevalière.

Posé au sol près de sa roulotte, Le Gaucher ouvre les yeux, haletant, toujours aussi mal en point, et murmure à celui qui l'a porté :

Dis à La Colombe de sortir. Il est invité, lui faites pas de mal.

T'es malade Le Gaucher, inviter un...

Le vieux brigand crache au sol, avant d'aller chercher la colombe.

T'peux sortir, La Colombe, ton homme est là.
Frère... Arthur... Ma chevalière...

Le Gaucher tend la main pour la récupérer, et la laisse retomber au sol trop fatigué.

L'ancien... Donne-lui ... la nobliote... Dette... payer...

Il n'en peux plus, et porte sa main sur sa cuisse, en sueur malgré le froid extérieur.

Encore tes p'tains d'principes à la con l'Gaucher ! T'm'auras fait faire n'import'quoi...

L'ancien soupire et fait signe au gamin d'y aller, pour laisser la colombe pouvoir agir si besoin.

J'vais.

Le jeunot entre dans la roulotte, prend Nicolas pour le mettre dans le berceau. Rentre pas souvent dans la roulotte du chef, et regarde autour de lui, puis détache la jeune femme.

Dehors. Avance.

En mode pas content ! Il va chercher la colombe et l'accompagne près du Gaucher, sans cesser d'avoir la main sur sa dague, un regard mauvais pour l'étranger. D'ailleurs, il a de la chance, Le Gaucher a dit de pas toucher, mais lorsque l'étranger se permet de donner des ordres, il fronce les sourcils.

T'es qui toi pour donner des ordres ici ? T'as d'jà d'la peau d'pas être mort, en rajoute pas !

Vaut mieux pas le chercher là, le chef en piteux état, vont l'aider, mais après ? Il esquisse un sale sourire, prêt à prendre la place s'il s'en sortait pas, Le Gaucher. Pour le moment, pas question de faire le mariole, s'méfie toujours. Il a appris à se méfier de la bestiole. Et puis avec une Souris qui doit s'amener, bah ouais, les pigeons, c'est pas que pour bouffer, n'en déplaise à certaines. Suivez mon regard. Vous voyez pas ? rhooo allez quoi un petit effort !

Il grommelle et va chercher la gnole pour Louis, parce qu'il manquerait plus que l'étranger vienne foutre le berdol au campement.

L'ancien s'ramène, relève la tête du Gaucher et le fait boire, avant de cracher plus loin au sol.

La Souris arrive, tiens bon. P'tain Track, qui t'as mis dans c't'état qu'on lui fasse la peau !

Un peu de tension au campement ? rhoo si peu...

[Dans la nuit du 20... Vers 1h du matin...]
Mal en point il tenait une chance sa monnaie... Louis venait de donner parole que rien ne lui arriverait et bon vu l'état toute façon parola de brigand vaut ce qu'elle vaut mais en l’occurrence, il était quasi prêt à parier qu'il ne tenterait rien envers lui et l'urgence maintenant était de retrouver Aly la douce en espérant qu'elle ne soit pas dans le même état que le gaucher...

La gaucher qui lui tendit une alliance...
Eh ben, ils t'ont salement amocher au point de perdre la tête et de me donner tes bourses contre ta vie... Je ne suis point brigand garde là donc...

Mais à peine finissait il sa phrase que l'explication lui fut donnée... Prenez vous toucherons pas... Sur le coup il ne comprenait pas trop mais c'était pas l'heure de réfléchir non plus alors Alliance il prit et brides dans la main marchant au côté du flanc d'éclairvie, se dirigèrent vers le campement aperçu plutôt...

Un murmure à Louis... C'est bien là bas ?

Pas le temps de finir sa phrase que arrivés ils étaient... La mine de rien pour un sacristain ca fait comme un coup de trouille de rentrer dans un camps de brigands... Du feu dehors, une roulotte dont rien ne rester que des cendres... Ca sentait le cochon... La date fatidique du 19 et de la libération était passée... Et sachant pertinemment que la justice foi d'Arthur ne cédera pas au chantage, une angoisse profonde se fit en lui et si dans leur désespoir de voir leur plan échoué, ils avaient laissé sa belle prendre un bain de soleil dans la roulotte... Ne surtout pas penser à cela... Trop tard... Avec 1 olive il en aurait des litres d'huiles alors les gouttes qui perlaient sur son front c'était presque comme de l'écume se projetant des vagues sur la plage...

L'instant fatidique était arrivé, cela serait le tout pour le tout... Vaille que vaille à coeur vaillant rien d'impossible...
Aly contre Louis, Louis contre Aly ... Et ... Comme un voulant se donner du courage frappa sur le flanc d'Eclair...
ARHHHHHHHHHHHHH

Ah ben non l'aurait du regarder c'était la cuisse du Gaucher... Au moins plus besoin de tergiverse, si personne n'était encore dehors... Là forcément il fallait être prêt...

Il mit la main sur la bouche du gaucher pour le faire taire un peu et poing brandit vers l'avant et Anneau en avant...

OH La, bougres de brigands ... Je suis avec Louis pas d'anneries et tout ira pour le mieux!

Ou pas pensa t il mais fallait mieux avoir une voix de ténor confiant qu'une voix de brebis galeuse....
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Voilà deux jours déjà qu’Aly « vivait » au campement, elle ne songeait qu’à s’échapper, mais elle était bien attaché, et jamais seule. Alors Aly était toujours là. Elle observait cette vie si différente de la sienne, si différente de ce qu’elle avait pu connaitre jusqu’à présent. Elle n’arrivait pas à les détesté, quand elles les voyaient avec le petit Nicolas, elle avait envie de leur expliqué. Mais elle n’osait pas, mieux valait rester silencieuse. Sinon elle se serait effondrait en larme tout d’abords, puis les menacés, insulté sans doute.

Mais voilà les jours passaient, Elle c’était bien calmé, ou résigné peut être. Deux jours et elle vivait encore, deux jours et elle n’était pas blessé, enfin sauf sa fierté qui elle était bien mal en point, mais pour le reste ça allait.

L’ennui commencer a ce faire sentir, elle n’avait plus vraiment peur, plus vraiment d’espoir de se sauvé, alors pour une fois ce soir-là elle écoutait un peu ce qui se passait. Le gaucher partait ? Ah enfin une bonne nouvelle, peut être que ce soir elle avait une petite chance.

Apres un repas frugal, la femme sembla vouloir faire la conversation. Pourquoi pas mais il allait falloir lui expliquer certaine chose.

-Alors déjà ce n’est pas Blondie, mais Aly-Anne. Vous voulez parler de quoi ? Du sort de votre fils quand vous serez pendu tous les deux ? Vous devriez me laisser partir, de toute façon personne ne cèdera à vos menaces. J’ai voulu vous aidez, votre époux et votre fils et me voilà prisonnière.

Aly soupira, elle savait bien que ses mots ne servirait à rien, mais peut être qu’en touchant le cœur de la mère elle pourrait atteindre la femme.
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[A la tombée de la nuit du 20 de janvier...]

L'heure approchée, son estomac jouait l'étalon et ... son sang bouillait... Bâton de pellerin à la main, sa jument en bride, il prit les toiles de jutes et avec son couteau en découpa quelques morceaux pour en équiper les sabots de sa jument...

Sortir de la ville sans se faire repérer par les gardes et autres douaniers pour commencer serait un bon exercice... L'OST des années auparavant... Finalement c'est comme si on n'oubliait pas tout... Quoique... Serait capable de se mettre un coup de bâton sur la tête s'il devait s'en servir...

De sa poche, il sortit alors un précieux document... Celui qu'un individu qu'il espérait sur le chemin de la rédemption lui avait donné... L'écriture ne faisait aucun doute... Louis... Eh oui, il a un nom et même un prénom mais ça c'est la surprise !!

Ils quittèrent Narbonne sans un bruit et arrivant suffisamment loin pour ne pas être vu, il enfourcha sa jument transformée le temps d'un soir en un fidèle destrier... Chuchotis à ses oreilles, ma belle faudra être forte et silencieuse... Pas de hennissement inutile... C'est alors qu'il toussa... Erf ... Toi non plus bougre d'âne...

Le campement lui avait été indiqué vers l'Ouest de Narbonne... La fumée d'une roulotte en feu... Une aide finalement assez précieuse... Au pas du cheval à défaut d'être aux pas des chevaux... Ils se rendirent par des chemins détournés, éviter les axes principaux, des guetteurs autrement appelés brigands novices ou la bleusaille étaient sans doute en poste, quoique la finesse d'un brigand parfois laisse à désirer et vu le barouf dans la cuisine... Devaient pas être si finauds que ça... Mais le nombre pouvait faire peur se rappelant du stock de provisions préparés.. Un jambon et des tartes sur qu'il ne devait pas être seul le vilain... Sinon il serait dans un état physique proche d'une corpulence qui empêcherait la course mais non... Pas Louis... Il était pas gros un brin assoupis parfois mais pas gros...
Arrêter de trop penser, se concentrer il fallait faire... Trois bonnes heures déjà qu'il cherchait.. Ou moins la notion du temps quand en quête vous êtes parait bien différente de la réalité...

Trois bonnes heures et... fronçant les sourcils, fixant un peu plus au loin vers une forêt, il semblait lui voir les dernières volutes de fumée de ce que devait être un reste de roulotte grillée ? Un campement et si ...

Il descendit alors de sa jument, à bride ramener dans sa main, ils avançèrent aussi lentement que possible... Trop près sa jument se ferait repérer alors il la laissa en lisière et c'est seul qu'il continua, son baton dans la main et un couteau à la ceinture...

Plus il approchait, plus son coeur battait... Calme toi donc... A pas de loups, a pas feutrés... Presque à plat dans les fourrés... Il pouvait presque deviner... La silhouette d'une roulotte... et une autre un peu plus loin mais impossible de voir si c'était la dite roulotte grillée... Un espoir que ce soit bien là...

Il allait s'avancer plus encore quand ... Des bruits, un souffle, en fait comme un gros ver qui se dandinait au sol... Une je ne sais quelle bestiole ... Un croisement entre la bête du Gevaudan et un lézard... Comme quoi dans un instant comme celui là, on a beau croire au Très Haut, il arrive encore que le fessier fasse clac clac comme des mains qui applaudissent...

Il se reprend vite quand même et vu la vitesse de rampe... ça pouvait pas être bien dangereux... Regard vers la roulotte, regard vers la bestiole... Bon sacristain dans l'âme avant tout alors si les brigands avaient occis quelqu'un ou si ... Il se dirigea à pas de Loups, vers la chose difforme... Le bâton bien en main parait à frapper... Enfin la crosse de St Nicolas en main...

Plus il s'approchait, plus une odeur de vieux sel s'échappait... Cette chose avait du baigner dedans longtemps... Plus il s'approchait plus les traits apparaissaient... A pas de loups a pas feutrés... Sous les traits... Une forme non plus de bêtes mais presque humaine...
Presque humaine car rien d'humain, ce corps avait subi des outrages ceux de brigands ? Vu les traces, en tout cas d'une experte de la torture... Laissant alors son bâton tomber au sol... Il la rejoignit d'un pas plus pressé... Charitable il était ? Aristotélicien par dessus tout et si vit craignais, aider il ferait... A quelques encablures, il ralentit le pas... La chose, la bête, la forme presque humaine poussait quelques râles... La fin ? Il accourut pour de bon... S'agenouillant au sol... Le chose est un homme... Il pose une main sur son épaule... et l'aide, l'aide a simplement reprendre souffle ... Sur le visage le reflet de la lune... De ses traits... Il le reconnu... Louis...
En lui deux sentiments qui s'entrechoquent... Le finir car il sait ou... Aucun homme ne mérite de se voir mis en pièce comme cela était le cas sous ses yeux... D'autres brigands ? Il jeta un rapide coup d'oeil, puis d'entre ses doigts siffla sa jument...

Tout en murmure... Louis ne bouge pas... Faut dire belle réplique... Risque pas de bouger beaucoup là... Sa jument arrivant...
Il prit le pauvre par les épaules et le posa tel un baluchon en travers de la selle... Pour une fois, le Louis ca devait bien être la première fois qu'il se trouvait dans la position de l'arroseur arrosé...

Il fit le contour d'Eclairvie et ... devant le visage de Louis lui souffla...
Deux options Louis... Le campement, et une nouvelle marche... Ou... ou le chemin s'arrête ici pour toi ?

Il lui laissa quoi hum vingt bonne seconde pour se décider...
Où non seulement le chemin s’arrêtera là pour toi mais demain au plus tard ce qu'il restera du campement te ressemblera surement... Guide nous jusqu'au camp que les tiens puissent s'occuper de toi... Pendant qu'en échange ils libererons Aly...

Vaste supercherie ... Il pourrait tout aussi bien se retrouver une fois sur place dans la même position que sa douce mais rappelez vous... Quoiqu'il advienne !!

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[Le 20 de janvier entre petit Matin et après midi...]
Dans la nuit du 19 au 20, Arthur n'avait pas fermé l'oeil de la nuit priant le Très Haut que sa douce puisse aller pour le mieux en pareille situation... Il connaissait trop bien les brigands et pareilles bassesses qu'ils pouvaient infliger à une jeune damoiselle...
Le Très Haut ne lui avait pas parlé, mais souffrance il avait enduré que d'avoir prier toute la nuit à genoux.

Aussi au petit matin, alors que l'Aube pointait son nez, avec douleur ses genoux craquèrent quant se levait il fit... Il fallait agir et vite, car le Très Haut a lui seul ne suffira pas à lui ramener sa douce...

Il prit alors son bâton de pellerin et quitta prestement la chapelle pour aller jusque Minerve et récupérer sa fidèle jument... Lui massant l'encolure, il lui murmura je vais t'en faire voire ce jour ma belle... Non pas une promenade de santé mais... A deux nous y arriverons peut être...

Il récupéra quelques toiles de jutes et de la ficelle qu'il mit sur la selle, puis repartant aussi vite qu'il était venu passa au marché pour récupérer un couteau... Entravée elle était surement... Couper des liens il faudrait sans doute...

La description de la capitaine était claire comme de l'eau de roche un campement à l'extérieur de Narbonne, une roulotte qui brule... Un feu de joie ca devait se voir à des kilomètres...

Il passa ensuite par les locaux de l'OST de Narbonne pour trouver la capitaine et savoir si tout était en route, en ordre de marche... Informations prises, elle avait eu à faire avec le Gaucher la veille au soir mais la torture n'avait pas eu d'effet et libre elle l'avait laisser aller... Sans doute une ruse de scouts pour le faire suivre qui sait...
Au moins il avait eu connaissance de l'emplacement approximatif du campement, une fumée noire épaisse avait été repérée et c'est donc vers cet endroit qu'il faudrait aller fouiller...

Bon, pour l'instant et à découvert cela ne servirait personne que de se faire repérer, attendre la tombée de la nuit se préparer et ... Et y aller... L'amour coulait dans ses veines et quelqu'en soit le prix... Il irait la retrouver...
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Le soldat Saliva arriva en courant,aprés avoir appris la nouvelle:

remarqua son supérieur le maréchal Bentinch qui demander des volontaires:
se mit au garde a vue et lui cria:

A vos ordres,si vous avez besoin de volontaire pour aller sauver la fille de comte,je suis a votre disposition

Le soldat Saliva attendit les ordres.

[ soirée du 19 janvier ]


C'est un petit garçon repu que la Colombe a dans les bras. Le fiston, digne descendant des amants aime manger. Un petit peu rondelet, le poupon, personne au moins ne les accuserait de pas l'nourir.

Le repas s'était déroulé normalement, Aly avait pu manger à sa faim sous l'oeil comment dire... sous l'oeil avisé de la Colombe qui quand même, regardait que la petite ne mange pas plus que sa part.


La belle avait bien pensé à lui faire un gateau mais la journée était passée trop rapidement. Mais puisqu'on n'a pas tous les jours dix huit piges...


Louis s'était éclipsé peu après le repas. " J'vais voir si j'trouve le pirate" qu'il a dit. Et la Colombe se retrouve en plein " bas bi site ingue", le bon qui roupille, la blonde qui jacasse pas et Nicolas qui baille tant qu'il peut.

La chiasse n'avait pas laissé partir son brun de gaieté d'coeur. Sortir seul - même lui-, pas totalement remis de ses blessures, la nuit et accessoirement dans une ville où il est recherché, ça la rassurait pas.


Un dernier baiser volé pour la route, une promesse de revenir bien vite et la colombe rentre au chaud dans la roulotte. Le petit Nicolas maintenant endormi est posé dans son couffin, et la petite chataîne regarde la blonde.


Bon la Blondie, j'sais qu't'es pas à ton aise, mais t'es ici quand même. Alors soit tu m'ignores et j'te f'rais suer jusqu'à ce que tu cèdes, soit on peut tenter dès maintenant d'parloter l'temps que j'cuisine.


Hahin, pour ceux qui suive, une coquille s'est glissée, Aly n'en sait rien mais la Colombe inove! Elle soupire et se met sur la table... Mon mais c'est vrai berdol, c'pas drôle d'être autant dans une roulotte alors si en plus elle roupille...
Pis ses ch'veux... les noblichonnes ça s'fait bien brosser les ch'veux souvent non? Commence a y'avoir des noeuds là, la Colombe elle pourrait s'en charger, elle aime les ch'veux...

Mais c'est pas l'heure du brossage. La Colombe cherche rapidement ce dont elle a besoin... Farine de blé, 4 oeufs, lait, huile d'olive, et d'autres trucs dont elle ne se souvient pas.

Le tout est mélangé dans une sorte d'écuelle profonde, bon tout ne se passe pas comme prévu, la farine de blé est remplacée par du maïs, les 4 oeufs de poule par 12 de cailles, l'huile d'olive par contre c'est d'la vraie, d'la vraie "m'aide in Louisdeblois même", mais c'est l'intention qui compte alors...

Le mélange est posé sur le feu dehors, normalement, si les souvenirs de la Colombe sont bons, d'ici une heure ça f'rait un gateau ! Et bien meilleur que le dernier, elle en est sûre - ceux qui doutent... dehors !

La belle soupire en regardant la jolie toujours silencieuse...

Alors ? t'as choisi ? on a toute la nuit, Lou' a du tomber en embuscade tavernesque.

Et la Colombe espérait très fort qu'il n'était pas avec une femme, namého !
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[Montpellier, Bureau du Sénéchal de Zone Centre]

Occupé sur les dossiers de défense et sur l'organisation des casernes, car une idée lui avait été suggérée, la mobilité mais il fallait bien sur tout bien organiser et tenir de beaucoup de facteur.

Un des gardes lui apporta un message qu'il lut avec attention

Il remercia le gardes et fit appeler son intendant

C'est quoi encore que cette histoire. Elle a disparu comme par hasard le jour de ses 18 ans. Ca sent le coup monté ça. Mais bon il va quand même falloir agir.

Après quelques minutes l'intendant de la caserne arriva dans le bureau du Sénéchal

Bon voici mes ordres, vous me préparez mon cheval, des vivres pour allez jusque Narbonne, je passerai a l'armurerie dans une demi heure, faites préparer mon arbalète et mes deux dagues. Pour le reste je m'en occuperai.

Faites également prévenir les soldats qu'ils me faut au moins un ou deux soldats pour m'accompagner, je me fou d'ou ils viennent, les volontaires sont les bienvenu, si ils viennent de Lodève, alais, Montpellier on se rejoindra aux croisements des chemins
Des questions ????

Très bien exécution moi je vais me renseigner plus en détails.

Le sénéchal parti vers ses quartiers pour se préparer. Il prit un parchemin et ecrivit au Capitaine

Une fois cela fait il le fit envoyer par pigeon à la Capitaine. Une fois prêt il se rendit a l'armurerie, pris ses deux dagues et les mit dans leurs fourreaux, pris son arbalète et plusieurs carreaux. Une fois pres il se dirigea vers les écuries ou il trouva son cheval et la sacoche de ravitaillent .

Il enfourcha son destrier et se mis en route vers le croisement des routes ou devait se trouver quelques soldats
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Sujet déplacé exceptionnellement de la halle de Narbonne par {C_M} Bon rps en gargotte {C_c}
Habituellement, le Gaucher était ours le matin, mais les soirées raisonnaient de rires, de chants, sauf depuis quelques temps. Dans l'ordre ? pffff, vous allez sortir les mouchoirs, je vous connais ! Bon, déjà l'est brigand, mais ça vous vous en doutiez non ? Sauf que vous n'avez pas la moindre idée de comment il en est arrivé là je parie !

Commençons par le commencement.... et faisons pleurer dans les chaumières ? Ben non ! Na ! J'ai pas envie de vous dire, faudra l'interroger si vous voulez savoir !

En attendant, ce matin du 12 janvier 1460, c'est une roulotte vide qui arrive et est installée par un gaucher plutôt maladroit. Mouais, elle est facile celle-là, je vous l'accorde.

J'aimerais vous y voir vous ! A installer une roulotte sans votre bras le plus habile. Bah oui, on l'appelle pas Le Gaucher pour rien ! En attendant, il est bien obligé d'apprendre à faire de la main droite.

Ce qui lui aurait pris tout au plus une petite heure en temps ordinaire, lui prenait aujourd'hui plus de trois heures ! Il peste, bougonne, et se prend une pause pour aller en taverne.

Il y rencontre la femme du bourgmestre, prend les informations nécessaire, joue le misérable, et revient à sa roulotte vide après avoir été faire un tour en mairie.

Il boite bas, et repousse la petite, voulant être seul. Il s'allonge pour se reposer, harassé par ce qui lui a pris tellement de temps, déçu de lui même pour le coup. Sa seule petite consolation ? Sa petite est indemne, et Dja aussi. Ca, c'est pour le PLUS. Les moins, il y en a beaucoup... Il soupire refusant de se laisser aller, et envoie une missive à la mère de Nicolas. Leur fils va avoir besoin d'elle. Vu qu'il écrit de la main droite, il signe comme il le faisait avec les petites Piratesse et Etoile de Saint-Liziers. Il avait promis de leur présenter Nicolas, il irait... Dès qu'il serait remis de ses blessures.

Son bras gauche est touché, une belle estafilade, et le coup qui lui a été porté à la cuisse ne vaut guère mieux. Il peste, rage, mais rien n'y fait. Ils s'y sont mis à deux alors qu'il couvrait les arrières des filles.
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WOUUUHHHAAAAHHHHOOOUUUUU elle s'envole !! si si .. vrai de vrai !! même pas feinté et tout .. elle s'envole .. j'sais pas ce que les nobliots mettent dans leurs bouteilles mais ça vaut p't'être le coup d'y r'venir .. non parce que la mirabelle . y a pas mieux .. mais ça vous met plutôt en mode "sous marre hein" voyez ?! alors que ça !!!!

ouais .. atterrissage dur quand même .. elle vole pôs !! nan nan nan .. on la tire .. pfffff comme quoi hein ?! on peut s'fier à rien .. attendez .. faisons un arrêt sur image là .. stop !! STOP , j'ai dit !! ho !! bien .. ah oui .. la scène est drôlement bien décrite .. j'dois r'connaitre que .. ouep !! ça l'fait .. je s'rais tenté de dire que c'est l'observation qui aide .. et elle est reine en observation !! si si .. elle rajouterais même , pour une certaine personne qui pensait la bloquer à un jeu en taverne "la précision" mais elle peut pas l'dire .. vu qu'elle est sur "arrêt image" en plein vol hein ?! tout l'monde me suit là ?? oui , sur ? pas de retardataire ?? bien on poursuit !! elle est assise presque de force sur les marches de la roulotte amantesque !! ah non re stop là !!! comment ?? que vois je ?? rrhhooo ... on la touche ??? euh .. mais qui est le courageux qui non seulement l'arrache à se réserve mais en plus ose la toucher ??? y en a qui tienne pas à leur vie moi j'dis !! surtout en mode "quoi y 6 bouteille vides ?? et alors ?"reprise de continuation !!

c'est instinctif maintenant .. on la touche .. on morfle !! elle est froide et morte à l'intérieur .. ooohhh elle donne le change en face .. ça elle sait bien faire !! y a pas mieux qu'elle même pour parler calmement .. rattraper les gens pour arriver à leur parler .. tenter de les aider comme elle peut .. et avec le sourire en plus .. personne ne se rend compte de la mort intérieur .. on passe la main .. et tout s'efface .. seulement , elle , ses mains .. ben comme elle est assise hein ?! ben elles vont vers les bottes .. et hop sous la gorge du maraud qui ose la toucher .. vous m'direz .. avec tout ce qu'elle a bu elle peut faire ça aussi vite et sans se crever un oeil ????? aaahhh mais oui elle peut .. et l' instinct de survie , vous en faites quoi ?? celui qu'on acquière sur les routes en voyageant seule ??des fois .. même quand l'esprit est hors service .. les mouvements restent sûr et précis .. bon .. j'vais pas vous décrire le tout .. après les autres glandent plus rien hein ?! bref ..un Gaucher avec deux dagues sous la gorge .. et un regard avec un oeil vide et un oeil à la lueur mauvaise posé sur lui , un !!!! allez ..j'vous décris tout d'même un tout p'tit peu .. parce que personne peut savoir autrement ..

donc une lueur mauvaise dans l'oeil .. la lèvre supérieur qui se retrousse d'un coté , pour montrer quelque quenottes ma foi .. blanches et prêtes à gnaquer .. le teint un peu livide .. manque de nourriture , de sommeil et abus d'alcool .. bref .. un tout ptit fauve sombre !! et c'est d'une voix rauque et .. bon , j'le reconnais , un peu pâteuse ..

"on .. me .. touche .. pas !"

elle surveille les geste du "toucheur" .. bien .. il se tient tranquille .. il a pas bougé .. elle relâche doucement les lames de la gorge .. et les recule lentement .. un petit hochement de tête entendu .. décalage pour pas toucher la personne .. mais pas remise de dagues en bottes .. faut pas pousser hein ?!

ah .. euh .. m*rde .. c'est l'chef !! arff .. ouais ben même lui .. surtout lui même .. il a trahi sa parole envers elle .. elle a été la passade .. elle a ravalé sa fierté .. rien dit .. et est toujours là .. active même .. même si elle ne doit rien dire .. surtout pas poser de question .. doit rester seule des heures en taverne parce que , comme elle l'a expliqué à la Colombe .. il reste pour discuter avec un des deux .. mais jamais avec les deux ensemble .. s'ils comprennent pas pourquoi .. c'est pas d'sa faute non plus hein ?! bref .. les dagues se posent sur les genoux ..

aaahh la question ... ouep .. celle que tout l'monde pose sans même se demander ce que l'autre va dire .. si si .. lorsqu'on pose cette question on attend pas la réponse puisque , habituellement on répond toujours la même chose .. certes avec certaines nuances .. mais dans le fond .. c'est la même chose ..

"nan , ça va pas !"

ah .. elle nous fait dans la nouveauté .. pas si mal après tout ..

"la roulotte ?? la roulotte vide pour moi ?? tu t'fous d'moi là Louis ?? ma place est dehors près du feu .. comme elle l'a toujours été depuis que je voyage !"

depuis quand elle dort dans une roulotte elle ?? hein ?! bon .. il l'a accepté dans la sienne .. toléré .. mais guère plus .. ça n'a ,malgré ce qu'il disait , jamais été chez elle .. impressionnant le peu de mémoire masculine tout de même ..

elle rajouterais bien deux trois trucs .. du style .. il est question de quoi déjà entre toi et moi ?! vous regarder vivre pendant que je meurs ? mais comme d'hab .. elle dit rien .. elle observe .. écoute .. voit tellement de chose se passer .. mais dit rien .. ça servirait à quoi .. on la croirait pas

"tu m'excuses hein ?! toi t'as du monde à rejoindre .. et moi aussi !"

d'un ptit mouvement du menton elle lui montre ses besaces et les bouteilles encore abandonnées .. se lève .. euh .. non s'affale .. donc hop .. quatre pattes lents et douloureux .. et écrasage contre ses réserves .. toujours dagues en mains .. juste un éclair de conscience pour repenser à une discution récente au sujet des mots .. c'est pourtant vrai qu'elle en a plus .. plus aucun mot rimé .. elle est donc vraiment morte ..

Une roulotte qui crame ? Virez le carré blanc... Mouais bon d'accord, il est en sueur, et pas pour rien d'ailleurs ! Hummm, mais on dira rien. Cela dit, la petite damoiselle si elle n'a pas fermé les yeux n'a rien du rater de la scène, entre râles rauques et petits cris de plaisir... Toute la gamme, ils l'ont réinventée.

Seulement, le feu, la fumée et tout ça quoi, bah, un jongleur de feu, ça connait. C'est donc en petite tenue, vu qu'il vient d'y avoir du sport dans la roulotte, suivez un peu ! Il peut même pas s'endormir comme il aurait du le faire !

Il va pour s'endormir, mais une odeur vient lui chatouiller les narines.

Chiabrena !! C'est quoi encore ce Berdol ! Reste là, j'y vais, ma belle.

Enfilage de braies, réajustage de chemise comme il peut, et il sort après avoir mis ses pieds dans ses bottes.

Ryx !!! Gaffe la lorraine !

Il la retire de là où elle est. Pas besoin de décrire la scène, elle l'a déjà fait, si si... Bah en attendant, ça fait une roulotte en moins, bon ça encore ça passe, mais surtout, ça fait la lorraine qui risque sa vie, et ça, il veut pas. Il la ceint et la tire vers la roulotte pour la foutre à l'abri des flammes, s'asseyant près d'elle.

Ca va ?

La question à la c*n par excellence. A votre avis, il se mange un taquet là ? Il la regarde sa petite, celle qui a partagé sa vie un instant, puis contemple le feu qui termine de brûler la roulotte. Ca risque de les retarder, mais au moins, elle est en vie.

Je voulais juste que tu prennes pas froid, et que tu ailles dans la roulotte La Lorraine, elle était pour toi. Et va pas dire que je t'achète, t'es largement au dessus de ça, et entre toi et moi, il est pas question de ça.

Bon, maintenant, allez savoir ce qu'elle aura compris vu son état d'alcoolémie avancé...
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Arf .. elle galope vite la Colombe avec les bras chargés .. faut dire qu’il a du monde qui l’attend au campement .. ouep .. dans la roulotte même .. alors qu’elle , elle devra se contenter de se rouler en boule près du feu .. sous sa couverture .. alors forcément .. elle est moins pressée du coup , la lorraine .. pis c’est pas pratique les bras chargés non plus hein ?! les besaces alourdies et tout et tout .. tiens .. si elle était chef .. y en aurait toujours un pour lui porter ses trouvailles .. pis c’est tout .. pis que ça moufte pas ou c’est le taquet assuré !! non mais oh !! c’est qui l’chef ??

Bref .. elle sait plus où elle est .. plus où elle doit aller .. plus où se trouve le campement .. pfffff .. pourrait flécher le parcours quand même .. moi j’dis !!! et vas y que j’te râle .. que j’te peste .. que je frappe tout se qui passe à portée de bottes .. aïeeeeee .. ça fait mal quand c’est fixé au sol !!! pffff .. elle s’assoie au pied d’un arbre .. dans la neige .. le souffle un peu court .. le front humide de transpiration .. qui réchauffe pas du coup si elle bouge pas .. elle pose les bouteilles au sol et les observe .. ouep !! c’est la reine de l’observation !! bon .. si y en avait une de moins .. ben ça serait plus léger non ?! c’est de la logique !! mais laquelle choisir ?? celle là ? oui , bonne idée .. quoi que .. celle là à l’air bien aussi .. oui oui oui .. mais celle là la tente bien quand même .. et le temps s’étire doucement sous les interrogations alcooliques lorraine ..

Bon .. faut y aller là .. parce que .. ben ils vont pas l’attendre .. vont l’oublier même .. elle se redresse .. et repart .. ouep .. étrangement elle se sent plus légère .. mais de partout , voyez ? dans sa tête .. dans son corps .. dans ses bras .. DANS SES BRAS ???? euh .. manque pas quéque chose là ??? rapide demi tours .. houlàààààà .. ça l’emporte même .. et ça la fait rire en plus .. mouais .. elle nous cache quelque la sombre lorraine .. moi j’vous l’dis .. elle s’affale au sol en riant de plus belle .. et rampe vers les bouteilles oubliées .. se redressant un peu .. elle accommode sa vision .. hhhhaaaannnnnnn .. elles sont vident , les bouteilles !!! pas toutes mais plus de la moitié !!! hhhhhaaaannnnnn qui c’est y qui est venu lui boire ses bouteilles quand elle regardait pas ??? ah ben ça … va falloir voir à se que ça se reproduise pas hein ?! non mais c’est vrai quoi ?! des bouteilles gagnées à la sueur et au ramassage du Bon .. ça s’fait pas d’les boire dans l’dos d’la p’tite brune !! nan nan nan !!! mais elle a pas l’temps s’appesantir là .. elle ramasse donc les quelques bouteilles qui restent .. et en titubant reprend son chemin ..

Et oooohhhh miracle .. quand j’vous dis que y a rien de mieux que le flair lorrain .. elle retrouve le campement .. ouep … trop forte elle .. moi j’vous l’dis !! elle se laisse tomber au sol près du feu .. faisant attention à ses précieuses besaces pleines !! attise les braises et y jette un peu de bois .. pas qu’elle est froid .. d’ailleurs c’est assez étrange .. dehors .. en pleine nuit ..assise dans la neige .. même pas froid .. hhmm.. j’me d’mande si .. elle pose ses besaces et s’en sert comme oreiller .. pas des plus confortable avec toutes les bouteilles dedans .. mais personne viendra lui piquer là .. elle enlace les pauvres rescapées .. les tient bien serré contre elle .. elle plonge dans un sommeil sans rêve !! l’est elle pas mignonne ???
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Celle-là, il l'avait pas volée. Bon, rembobinage arrière ? Et ben non ! Z'avez qu'à suivre, et vlam, dans vos dents ! Ouaip, parce que tout réexpliquer, faudrait au moins trois pages ? Même plus, il faudrait parler de Blaye, de Saint-Liziers, de Nîmes... et enfin de Narbonne. Bref, s'il y a d'un truc qu'il est pas fier, le Gaucher, c'est de l'état de sa petite lorraine et là, il est le seul fautif, il peut même pas remettre ça sur le dos de quelqu'un d'autre, c'est ballot hein ?

Il esquisse un sourire et regarde sa belle, puis la petite damoiselle.

Bah, je partage toujours pas. Je me vois mal la violer, surtout que je préfère croquer de la colombe.

Que pouvait-il donc se passer alors ? Regardage ambré brûlant ardent, puis enlaçage en règle de sa femme, volage de baiser, croquage de lèvres, et plaquage contre le mur de la roulotte pour terminer par un caressage de plumes, embrassage sauvage et enfin, glissage de mains dans le corset.

Le premier qui dit que les mots en age sont pas des vrais et qu'il les trouve pas dans le dico se prend une taloche, z'êtes prévenus ! D'abord, c'est moi qui écrit, alors j'fais c'que j'veux, hein la marmotte ?

Sa colombe-mûle entre ses bras, Le Gaucher penché pour se délecter de sa belle, avant de réaliser qu'ils sont pas seuls.

Hum, on lui donne un cours ? J'parie qu'elle est vierge.

Bon, on va passer les détails rapidement, il file ramasser ce qui traîne dehors, pas envie d'attirer les soupçons, propose à la Lorraine de dormir dans la roulotte vide plutôt que dehors, elle aurait quand même moins froid, remet l'équivalent d'un demi tronc d'arbre sur le feu, avec des branchages secs qu'il sort de sous sa roulotte.

La lorraine ? Tu peux aller dans la roulotte qui est là si tu veux, et pour le feu, il y a des branches sèches sous la mienne.

La laissant tranquille parce qu'il sait qu'il a fait le con et qu'elle doit pas être trop en forme quoi, il retourne dans la roulotte près de son fils, sa femme et leur captive.
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Ils l'avaient dit ? Bah ils l'ont fait !

Mouais, des barges ! Sont terribles les deux ensemble ! Rajoutez y une autre personne, et vous avez un trio de dingues !

Comment ça, vous n'êtes pas d'accord ? Bah si, c'est moi qui vous le dit ! Un gaucher, une colombe et une lorraine, ça peut faire beaucoup !

Ca peut même enlever la fille du Comte du Languedoc ! ! !

Vous me croyez pas ? Bah pourtant, c'est vrai, ils l'ont fait !

D'ailleurs, ce 17 janvier tard dans la nuit, ou le 18 au petit matin, comme vous voulez, le gaucher revient sur le campement avec quelques personnes, et surtout un sac étrange sur l'épaule... Regardons-vous ce sac ? Oh ! Mais sa bouge !!!

Bah normal, vous avez là, une jeune femme ligotée, bâillonnée, échevelée, et qui n'a pas du tout comprendre. Ils entre dans la roulote du Gaucher. Le sac est posé sur la paillasse, et le gaucher l'attache et lui approche sa main de son visage.

Tu cries, je le remet, c'est clair ?
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Qu'est-ce qui peut rendre le sourire à un homme ?

Non, pas ce que vous croyez ! Mais son fils dans ses bras ! Simplement ça, ça le rend de bonne humeur. Pour une fois, rien ne pourra salir ce bonheur. Pas même sa petite, la lorraine, pas même des retrouvailles attendues/redoutées avec la mère de l'enfant.

Il est simplement heureux.

Un corbeau lui a dit : elle était ta force.

Sur le coup, il n'avait pas voulu l'entendre, pas voulu le croire, et quelques heures plus tard, il avait pourtant pris la décision qui lui semblait la plus juste.

Il avait trompé sa femme, trompé sa petite, et s'était trompé lui-même. Un sage a dit : on apprend de ses erreurs. Vu les claques qu'il a reçues à Narbonne, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a du en apprendre des choses non ? Hein que vous êtes d'accord avec moi ?

Et pis c'est pas fini ! Nan nan, il y a pire/mieux/pareil, au choix, rayer les mentions inutiles comme dirait la colombe. Ils vont se revoir, dans quelques heures, quelques jours, il n'en sait fichtre rien, et ça lui met les nerfs à vif, mais pour Nicolas, il le faut. Il le doit à son fils.

Le gaucher sait aujourd'hui ce que c'est d'être séparé de son fils, de craindre ne plus le revoir, il l'a vécu. Il songe que la colombe le vit depuis près de trois mois. Sa chiasse, sa chieuse, celle qui le fait enrager, et la seule qui le supporte tel qu'il est, sans vouloir le changer.

Comment est-il ? Bah, chiant, râleur, bosseur pour ce qui l'intéresse, faut pas trop en demander non plus, doutant toujours, si si, faudrait pas croire, sous ses airs de s'en foutre, d'hurler à la lune, ou de réclamer vengeance, il n'en reste pas moins qu'il se pose plein de questions.

Donnant du lait à son fils, lavant le linge, regardant la roulotte où il fait le ménage, quoi que des italiens se sont chargés de bien l'aider dans l'affaire héhé, il ne reste plus grand chose. Ils ont même trouvé la sacoche sous le matelas ces lièvres.

Mais bon, il ne regrette pas, la petite, il a tout perdu pour elle, mais sans regret, il le referait si c'était à refaire. C'est juste que sa fierté en a pris un coup, mais ça, elle ne peut pas le comprendre, elle qui découvre sa vie, sa face cachée. Il lit le mot, et le brûle. Pas envie que la mère de son fils tombe sur ça en prime.

Il avait dit au corbeau, sans y réfléchir, et c'est seulement plusieurs heures plus tard, qu'il aura fait le ménage, dans sa roulotte, dans sa vie.

Depuis qu'elle est partie, je fais que des c*nneries.

Bah clairement, il en avait fait. Il avait perdu sa soeur dans l'histoire, elle le haïssait, alors qu'il l'aimait. Tant pis, il a l'habitude. La jolie lui a fait pareil. Elle a refusé de voir, d'entendre. Il reste songeur, les discussions avec le frère Arthur l'ont carrément perturbé. Celles avec le Seigneur Skip l'avait déjà bien entammé, et celles avec Damoiselle Aly l'ont troublé également.

Bande de p'tits br*nleurs ! Il parle pas de troublé dans le sens que son vit s'rait tendu ! Tsssssss, Vous comprenez ce que vous voulez vous hein ! Bah non, c'est encore pire que ce que vous pensez ! Mouais, accrochez-vous bien : il envisage de se confesser !

Ce serait une grande première ça ! Mais bon, faudrait prévoir au moins.... trois jours ? Mouais, faudra prévoir de la bouffe et à boire hein ! Parce que pfiou ! Il est pas l'agneau de l'année quoi ! Comment ça, vous vous en doutiez !Z'êtes marrant vous !

Sur ce, laissons-le donc siester, après une nuit sur les remparts de Narbonne.... en attendant que les deux femmes de sa vie lui reparle un jour peut-être.
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une brève explication .. une demande pour aider .. un refus .. elle comprenait ..

cette région était le symbole de la joie et de la tristesse .. savant mélange .. douche chaude .. douche froide .. elle ne s'y habituait pas .. alors toujours silencieuse .. elle ne fait que suivre ..

le voyant partir .. elle l'observe de dos .. boitant bas .. mais résolu .. elle prend le temps de réfléchir .. puis prend , elle même , le chemin des tavernes ..

il est en compagnie de personnes connues de lui .. discutions .. son ange s'endort .. et une phrase .. une toute petite phrase .. elle écoute .. croit on qu'elle n'écoute pas ? on ne le saura jamais .. mais maintenant elle sait .. elle sait qu'il lui ment .. qu'il lui cache des choses .. pourquoi ? son esprit trop occupé par son fils lui aurait il fait oublié ? elle en doute .. une fois la conversation avait dévié sur le sujet .. et il n'avait rien dit .. alors qu'il aurait pu ..

elle lui avait dit déjà .. elle pouvait tout pardonner .. mais pas le mensonge !! et de part ce mensonge elle sait maintenant qu'il a trahi sa parole envers elle ..

elle retourne au campement .. espérant qu'il n'y soit pas .. entre dans la roulotte .. ne le voyant pas elle soupire de soulagement .. fouillant dans sa besace .. elle en sort son propre matériel d'écriture .. elle ne se servira pas de celui fait pour écrire à l'Oiselle .. prenant un vélin .. elle commence à écrire ..



elle pose le vélin bien en vue .. puis soupire et regardant autours d'elle .. puis serre les poings .. la trahira t on donc toujours ? même lui ? puis baissant la tête .. que peut on attendre de plus lorsqu'on est tueuse d'enfant .. sombre .. elle sort de la roulotte .. et file se planquer quelque part .. elle veut du silence .. du calme .. plus de mots dit sans les penser .. plus de mots non dit .. elle ne dira rien .. il ne saura rien .. leur lien serait il basé sur ça ??
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Pendant que Cricri donnait les ordres, Ben vit passer un cheval à une vitesse impressionnante, avec Arthur et Aly. Il hurla de mots que Ben compris mais le Sénéchal se posa une question qu'il posa au Capitaine

Bien compris pour les ordres mon Capitaine, mais il y a un truc qui me chipote, comment se fait il que je vienne de voir passer Arthur et Aly sur un cheval, notre Connétable était il retenu aussi par ses brigands??? Ou aurait il joué au héros au risque de sa vie, alors que nous étions la.

Ben réfléchi quelques secondes et en voyant la tête de Cricri ajouta

Heu je suppose qu'il a fait cavalier seul en plus. Sur un ton rageur il ajouta. Comment voulez vous que j'assure la sécurité des Conseillers si ils jouent aux héros sans peurs et sans reproches. Bien le genre de truc qui me gonfle au plus au point et j’espère que les choses seront mises au point le plus vite possible.

Se tournant vers les hommes.

Vous avez entendu les ordres ont se magne bon dieu, qu'on ne soit pas venus pour rien non plus.

Une fois les hommes placés Ben pénétra dans le campement avec Evanne et Saliva et le fameux docteur que le Sénéchal n'avait jamais vu de sa vie.

Heu mon capitaine vous l'avez dégoté ou ce rebouteux, je ne connais pas Narbonne comme vous, mais je ne l'ai jamais vu dans les salles de la Médecine d'Oc.

Arrivé prés de la roulotte, Ben aperçut le Gaucher et sourit

Tiens ba j'aurais du m'en douter, ça ne pouvait être que toi et ta bande.

Bon allez vous faites comme le capitaine vous à dis et qu'on ne vous revoit plus dans le coin. J'ai d'autres chats à fouetter que de chasser des brigands de bas étages dans votre genre.

Se tournant vers la Capitaine.

Une fois qu'on a fini ici je vous demande l'autorisation d'aller nettoyer un autre coin plus à l'Est et la sans quartier, mon épée et celle de beaucoup d'habitants de cette ville portuaire réclame sa dose de sang ........Au fait connaîtriez vous un taxidermiste, j'ai envie de mettre la tête de quelqu'un au dessus de la cheminée de la grande salle du conseil et il faudrait que ce soit proprement fait
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[A quelques temps de là...]

Bon, il était de retour dans le coin... Et visiblement, il allait mieux, le Gaucher. Sa Reine Sombre près de lui, ils ont réinstallé un campement provisoire, juste posé les roulottes pour la nuit quoi. Et pourquoi ? Bah, déjà, faut croire qu'ils aiment venir ici...

Non, mais plus sérieusement, ils ont à faire en Languedoc. Rien de bien méchant... comme d'hab quoi. Il esquisse un sourire, prenant la main de sa belle, jetant un regard vers Le Bon et La Nordique...

Hey, les z'amoureux, vous arrivez ?

Bon heu, en fait, ils sont pas amoureux c'est deux-là, mais ça, faut pas le dire, il adore les taquiner ! Surtout le gamin ! Même qu'il lui ébouriffe les cheveux régulièrement, le traitant comme un bouffon, mais ça, normal, il en faut un dans chaque troupe ! Ils ont donc le leur.

Aux abord d'une cité, ils s'arrêtent pour manger un morceau, et là, ils entendent des pas. Le Gaucher fait signe et ils se mettent en mouvement, en silence, laissant le petit Nicolas dans la roulotte, sous la surveillance d'Hadès, alors qu'eux, ils vont s'amuser.

Une petite dame de rouge vêtue, avec un bonnet à pompons sur la tête, voilà leur cible.

Le Gaucher et la Sombre miment un couple en difficulté, et lorsque la personne approche, Le Bon et La Nordique lui coupe une éventuelle retraite. Ils s'emparent d'elle, la menace, les dagues sont de sortie, et l'une vient même se ficher au pied de la donzelle. Le Gaucher se met face à elle, et esquisse un sourire carnassier, son regard ambré sur elle. Lentement, ils s'approchent, l'entourent, elle ne peut pas fuir, la petite biche.

Arrête-toi, inutile de fuir, tu ne ferais que te blesser.

Faisant luire sa lame sous un éclat de lune, il la lui met sur la gorge, toujours face à elle, alors que les autres lui bloquent toute fuite. Du bras droit, il attrape le poignet de la jeune femme, et lui tord le bras pour le lui faire mettre dans le dos. Pendant ce temps, les autres s'occupent de couper les liens qui retiennent la bourse.

Inutile de crier, il n'y a personne d'autre sur la route. Et tu nous intéresses pas. Seule ta bourse nous intéresse.

Rapidement, ils s'éloignent, après l'avoir juste jetée au sol dans la boue, sans même l'avoir blessée. Pas une goutte de sang versé, et les écumeurs filent, repartent rapidement, la laissant se relever et frotter son fessier, Le Gaucher la regardant de loin, laissant les autres prendre de l'avance. Limite, il lui balancerait bien une boule de neige, histoire de la retarder et qu'ils se donnent un peu de marge pour repartir.

Le partage du butin est vite fait, la petite dame n'avait pas grand chose sur elle... Dommage.

Retour aux roulottes, et en avant. Pas envie de trainer dans le coin, trop hydrique à son goût, alors que l'Armagnac est devenu trop lycan à son goût aussi. Quelle m*rde ces armées de mercenaires qui tuent. Même plus l'art du métier.

Tout s'perd, ils ont même plus le goût du travail en finesse, de la cambriole honorable, sans verser le sang. Des tueurs, voilà ce qu'il y a dans le coin, et ce qu'il veut pas devenir.

Seulement 40 écus... Il enrage ! Tout ça pour ça ? P'tain, ils feraient mieux de bosser à la mine, ça paye plus ! Grrrrrrrrrr, De mauvais poil le gaucher. Dans la roulotte, il faudra toute la passion de sa sombre pour réussir à le calmer.

Et là, un joli, énorme, monstrueux carré blanc apparaît ! si si ! Parce que bon, on voudrait pas choquer quoi... On n'est pas aux arpenteurs héhé.




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[Pas loin, en bas à gauche... heu non droite... Bref ! Plus bas on a dit ! ]

Et puis on s'en fout d'où c'est non ? Dans la campagne languedocienne ! na ! Et si ça vous suffit pas, bah, c'est du pareil au même. C'est donc après une courte nuit, bah oui, faut bien travailler pour... heu trouver des bourses sur les chemins ? Quoi, vous voulez dire qu'il est voleur ? Nan ?! Vrai ? Arf, vous m'en direz tant, c'est pourtant pas écrit sur sa tête...

Donc dans la journée, on sait même pas trop quand en fait... Une femme se présente au campement. Une inconsciente ? Heu... Pouce ? Nan parce que si elle est pas inconsciente, c'est qu'elle est attendue...

Voilà donc Le Gaucher qui sort de sa roulotte, suivi de près par quelques amis... Etrange hein ? Bah vi, ils se baladent en groupe.

Bonjorn Lara. Pas b'soin d'rameuter l'armée hein... Ca va depuis la Gascogne ? C'était y'a presque un an mais quand même...

Il l'observe et esquisse un sourire amusé. Il semblerait qu'elle le remette pas on dirait, pourtant ils se sont déjà rencontrés. Ah ouais ? Bah, il va jouer le jeu alors... Déjà, il baille ostensiblement. Pas idée de réveiller les gens aux aurores... l'est à peine midi là ! Et puis z'ont bossé cette nuit Bord*l ! Essayez de suivre, nuit dans le froid, attente, partage du butin, tout ça tout ça, et puis aussi, le carré blanc ! Z'aviez pas suivi je parie !

C'est moi qu'on appelle Le Gaucher, tu peux approcher du feu, au moins, tu vas pas te geler les pieds.

Il informe les autres près de lui.

C'est la personne dont je vous ai parlé, celle qu'on doit escorter pour la ramener près de Messire E.

Sortant des planches de dessous sa roulotte, il les pose sur des souches. Vi, un peu l'habitude du campement à la va-comme-j'te-pousse, et au moins, ils pourront s'asseoir près du feu, la donzelle étant sans doute pas une habituée à dormir à la belle étoile en plein hiver.

C'est quoi ton embrouille dans ta dernière missive. C'était pas convenu le détour que tu demandes.

Il imagine déjà la missive qu'il va envoyer à Ersinn, du genre : E., T'abuse ! J'suis pas ton larbin... etc etc... Mouais, le "petit" détour de la donzelle était pas dans ses tablettes quoi.
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[Toujours là, devant une roulotte]

Mes yeux roulèrent dans leurs orbites lorsque je vis l'homme en question sortir de la roulotte. Bon, c'est déjà ça, je me trouve au bon endroit. Hein quoi? Qu'est-ce qu'y dit??? Mon front se plisse un peu, je tente de me remémorer. Ah oui... la Gascogne... C'est vrai qu'on s'connaît? Réflexion, réflexion... Des hommes,j'en voyais pas mal défiler, pitêtre un peu trop quand on y pensait sérieusement, quoique la notion du nombre soit quelque chose de très aléatoire. Le Gaucher... Gascogne... ah oui!! mais pas dans mon lit!

Heureusement, je me gardais de lui envoyer ça en pleine face. Qui a dit que je n'étais pas diplomate? Bref, le feu a toujours tendance à dégeler les relations, je m'en approche donc vu qu'il m'a courtoisement invité. Le regard en coin, je le détaille entre mes deux mèches mordorées. Bien que gaucher, il est plutôt bel homme. Mes sourcils s'arquent, mon nez se plisse. Une moue boudeuse s'affiche sur le bord de mes lèvres. Peut-être bel homme, mais bien trop soupe au lait pour moi, c'est un fait.

Hum... mon futur époux m'attend là-bas et je comptais y déposer mon fils.

Pour qu'il y fricote avec une gueuse que je n'aime pas du tout, du haut de ses dix ans! Si après ça on dit qu'il n'est pas mon fils!! Je lâche un grognement de mécontentement à l'idée de laisser mon tout petit entre les mains de cette greluche.

Mais bon, en y réfléchissant, je peux me débrouiller autrement.

Et éviter que mon bébé se fassse dépuceler par une idiote. Ah oui... ça c'est intéressant!

Puis, mon regard se pose sur une femme, tout à fait charmante d'apparence mais qui semble un peu renfrognée, d'un naturel plutôt jovial, je lui fais un grand sourire.
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la sombre observe la scène .. et v'la t y pas que la blonde la regarde avec un beau grand sourire .. même pas obligé ni rien .. juste comme ça .. essairait de l'amadouer pour obtenir ses faveurs ??? aaaaaahhhhh .. mais c'est que les faveurs de la sombre .. on les obtient pas comme ça !! faut pas croire .. faut passer par tout un tas de froideur d'abord .. froideur du regard en premier lieu .. bon , ça .. elle a déjà eu .. froideur de la lame .. hhmm .. pas sure que ça soit pris pour un geste de bienvenu ça .. alors froideur du sourire ensuite .. et hop .. aussitôt pensé .. aussitôt sur les lèvres .. le sourire qui laisse les yeux froids !! voyez l'quel ? allons .. j'vous laisse imaginer !!

bref la sombre tout ce qu'il y a de plus .. sociable .. communicative et tout !! elle quoi !! ah mais .. c'est qu'elle parle en plus .. ooohhhh .. mais ça en serait presque beau .. ouep .. c'est étrange quand même comme certaines personnes qui disent s'aimer sont pas capable de se déplacer pour se retrouver .. elle secoue doucement la tête un peu affligée de tout ça .. décidément .. les gens n'ont aucun sens pratique ..

et son ange se déchaine en courbettes et petits mots attentionnés .. là .. le sourire .. le vrai .. celui qui fait rire les yeux .. ben il étire agréablement ses lèvres .. ça la transformerait presque en jolie .. c'est pour dire !!

mais qu'est ce qu'elle l'aime .. il est vraiment le roi de la diplomatie .. même qu'il lui propose de lui ouvrir la route .. c'est y pas gentil tout plein ?! son bon cœur le perdra un jour .. vous verrez !!

petit regard vers les guetteurs qui rappliquent se réchauffer .. se prendre une chope .. échanger deux trois mots .. y en a même un qui vient lui apprendre la bonne nouvelle .. le Ptit Bouchon a pas suivi !!! hein ?! quoi ?! c'est un blague là ???? et étrangement .. ça fait le vide autours d'elle !! aucun grand gaillard ne s'avise de trainasser près d'elle .. allez comprendre .. elle est grande comme rien .. épaisse comme du papier à musique .. mais l’œil sombre qui lance des lueurs mauvaises à tout ce qui s'approche .. elle va le tuer !! c'est décidé !!! mais il est pas là ... et c'est maintenant qu'elle est en colère !!!

se parlant à elle même de dedans sa tête .. "respire!!!!!" oui , ça vous pouvez pas comprendre .. mais c'est drôlement important !! et ça marche !! elle respire à fond .. expire doucement .. inspire .... expire .... aaahhhh tout de suite on se sent mieux !!

jetant un coup d’œil à la blonde .. elle est encore là d'ailleurs ??? bizarre autant qu'étrange !!! aimerait elle les politesses comme celle qu'elle vient de prendre ?? ah mais ça .. elle peut lui en donner .. là tout d'suite .. elle en ouvre même la bouche pour en sortir une ou deux bien senties .. mais ooooohhhhh .. son ange lui apporte un épi de maïs .. elle lui vole un baiser au passage .. non parce que mine de rien .. ça fait bien .. euh .. ah oui quand même .. ben depuis le fameux carré blanc qu'ils se sont pas embrassés ..

elle pose l’épi à coté d'elle .. parce que d'une .. elle a pas faim .. et de deux .. elle sait très bien où elle va tenté de l'enfourner dans le Ptit Bouchon !! il va voir maman en colère !!
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Grrrrrrrrrrr ! Ce qu'elle l'agaçait !!!! Pour une fois, il était à deux doigts de frapper une femme ! Bon, non, en fait, il y avait la cricri aussi, mais ça, ça compte pas, si ? Bah entre lui et Cricri, c'est je t'aime moi non plus. Il préfère sa brune, et l'autre, elle lui saute au cou pour l'embrasser dès qu'il dort en taverne ! Nan mais sérieux, on peut même plus piquer un roupillon tranquille , avachi sur un tas de parchemins, que l'autre, elle vient, virant même parfois carrément sa sombre de ses genoux pour l'embrasser. Beurk ! Il avait craché au sol. Bref, Narbonne, ville maudite ! En tout cas, pour lui. Le seul point positif ? Quelques personnes qu'il y avait rencontrées, et qu'il apprécierait de revoir, une curiosité inassouvie pour un nouveau sujet pour lui : la religion. Il y croyait toujours pas à leur Très-Haut, mais quelques discussions avec Frère Arthur, disons... lui avait un peu ouvert une fenêtre... Il avait pu entrapercevoir un autre monde.

Humm, ché pô grave on vouch attendrach, on va pach partir humm... sans vouch.

Non, mais vous croyez sincèrement que vous me faites une fleur ?

Positivement vert de rage ! Voilà l'état dans lequel elle le met.

Par le Sans-Nom ! Dis, Vieille, tu penses sérieusement que j'en ai quelque chose à caguer de ta tronche ? J'crois qu'Ersinn a omis de te donner quelques détails sur moi hein ! J'suis pas un gentil toutou à son pépère qui fait ça par bondieuserie.

Vu qu'elle change de sujet, c'est bien une femme té ! Il tente de respirer une nouvelle fois un bon coup ! Sérieux Ersinn va le payer ! C'est quoi sa servante qu'il lui a foutu entre les pattes là ? Grrrrrr ! Souffler, inspirer, expirer, et même un sourire, bon forcé le sourire, mais il est là quand même. Comme quoi, il fait des efforts hein ? Quoi, vous n'êtes pas d'accord ? Bah pourtant, il en fait ! Croyez-moi !

Mon fils dort dans la roulotte. Une nobliotte de Narbonne m'a parlé de fleur d'oranger, du coup, bah, il a plus d'armagnac dans son lait, mais un truc que j'ai trouvé sur un étalage du marché. Avec ça, j'peux bosser tranquille la nuit.
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Je continuais de grignoter mon épi, le regardant s'énerver et j'avais furieusement envie de rire. Je le trouvais tellement ridicule à se mettre en pétard pour rien. Je retins néanmoins mon envie de rire, pour Ersinn et me souvint de ce que mon maître m'avait dit: "Sois gentille et surtout, ne le provoque pas!" C'est pourtant ce que j'avais essayé de faire, mais avec un énergumène aussi soupe-au-lait en face de soi, c'était peine perdu.

Je m'étirais et balançait le cadavre de mon maïs mangé dans le feu. S'il croyait que je pensais qu'il me faisait une fleur, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Cela dit, le petit passage auprès d'eux m'avait comprendre une chose: il était tout à fait impossible que je voyage avec ces guignols, Ersinn ou pas Ersinn.

J'avais l'envie de lui rétorquer que je me foutais pas mal qu'il nous accompagne par bondieuserie, par opportunisme ou pour je ne sais quel dessein obscur, mais je me dis qu'il n'en valait pas la peine, il était fidèle à la réputation qu'il avait et j'eu beaucoup de mal à retenir la nouvelle envie de rire que j'avais. Je le fis pourtant, je ne sais pas trop par quel miracle. J'ignorai totalement la brune pour le coup, j'étais un peu lasse d'user de tout le tact et la diplomatie dont j'étais capable pour un petit brigand incapable de se contrôler. Non mais franchement, pourquoi s'embêter pour si peu!

Je plantais donc mon regard dans celui du Gaucher et je souris, plus amusée qu'énervée.

Bon et bien, profitez bien du Languedoc! Je vais vous laisser entre vous, tout à tes bondieuseries.

Là pour le coup je me mis à rigoler, imaginant le Gaucher à prier, chose tout à fait improbable.

On va faire comme si on s'connaissait pas, hein? Parce que supporter ton humeur de bouledogue, merci bien...

Du coup, je ne riais plus. Je finis par le toiser et me levais.

Allez la bonne journée, merci pour votre si charmante hospitalité, j'vais pas vous faire perdre vot' temps plus longtemps.

Ou plutôt le mien, mais ça, je ne vais pas le dire! Pas provoquer il a dit le maître. Sans un mot de plus je tournais les talons et prenait le chemin de la ville et de mon fils qui m'y attendait. Enfin tranquille.
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alors là .. ça se fête !!!!! la servile est enfin partie !!!! essayant de trouver quelques réparties cinglantes .. mais quand on a pas l'niveau hein ?! c'est que les deux là .. l'ours et la sombre .. ben question d'ça .. ils ont , comme qui dirait , un don !! à croire qu'ils sont tomber dedans quand ils étaient petits !! ouep .. mais elle part la tête haute la donzelle .. ou plutôt .. la tête encore sur les épaules .. ce qui somme toute .. n'est pas négligeable !! mais comme tout bon servile qui se croit au dessus de tout et tous .. ben elle s'en rend pas compte la blonde .. elle aurait pu se retrouver avec une coupe au carré !!

tout en regardant l'encapuchonné "raccompagner" la pauvre fille imbue d'elle même .. elle chuchote au guetteur ..

"celle là .. tu m'la laisse plus passer !! sinon le maïs .. c'est pour toi , vu ?!"

la ptite brune aime pas donner des ordres .. pis elle est pas chef d'abord .. mais là ... même pas en rêve !!

se tournant vers son tendre elle lui sourit avec malice ..

"tu sais qu't'es trop beau , toi , quand tu fâches !!"

elle aurait bien rajouté .. "sur les autres hein ?!" mais ça fait moins malicieux tout d'suite ..

[où? .. ici tiens ! .. quand ? .. plus tard !!]

planquait sous les couvertures jusqu'à la racine des cheveux .. elle ouvre doucement des yeux embués de sommeil en entendant la plus douce voix au monde .. celle de son amour .. elle tire sur les couvertures pour sortir le visage clignant des yeux sous la lumière .. yeux qui se ferment bien vite savourant le baiser et y répondant en enlaçant son cou .. hhhmmm .. le plus merveilleux des réveils !!

la petite main posée contre la poitrine large elle la caresse doucement du pouce .. ressentant la chaleur de la peau sous le tissu ..

"bonjour , amour, je t'aime"

oui , elle a décidé de lui dire dès son réveil .. et tout plein de fois dans la journée .. les mots ne sont rien , certes , s'ils ne sont pas pensés .. mais elle , c'est plus que de la pensé .. c'est sa vie .. alors .. ben voilà quoi !!

elle s'étire doucement .. puis lui sourit ..

"mon ange .. rien ne me dérange du moment que je suis avec toi . pis .. cette ville .. j'aimerais bien y prendre un peu de repos , des vacances quoi ?!"

elle pense à son amie .. elle ne la laissera pas .. elle restera près d'elle .. "comme la poisse" !! et puis .. elle est certaine que rien quand lisant la flamme au fond de ses yeux de jais .. son ange saura aussi de quoi elle parle ..

"je sais que tu tiendras ta promesse .. j'ai confiance en toi .. comme toujours . te voir heureux me suffit . nous soutiendrons nos amis de Saint-Liziers , mais il est peut être bon qu'ils se rendent compte seuls de certaines chose . la trahison fait mal , je le sais , mais elle est parfois utile pour ouvrir les yeux . "

oui , elle avait dit "NOS" amis .. parce qu'elle en avait aussi maintenant .. et vous saurez pas qui parce que .. ben j'ai pas envie !! voilààà !!

se redressant .. la crinière en bataille .. se qui ne change guère de la journée d'ailleurs .. elle prend délicatement la rose rouge offerte la veille .. elle l'avait posé dans un godet rempli d'eau , pour ne pas la voir flétrir et pour ne pas l'abimer durant son sommeil .. et elle la glisse dans ses cheveux .. parfum d'éternité ..

s'enroulant dans la couverture elle s'assied en tailleur sur la paillasse l'écoutant faire le détail de ce qu'il a à faire de sa journée .. elle est d'abord un peu surprise .. lui si .. sérieux dans ses activités .. il semble avoir prévu quelques petites entorses .. elle sourit .. puis rit doucement ..

redevenant sérieuse .. très sérieuse même ..

"hhmm .. oui , je suis assez d'accord avec tout ça .. mais .. hhmm.. je crois que tu as oublié quelques chose "

le regardant droit dans les yeux ..

"si tu veux dire à ta sombre que tu veux lui faire un enfant .. hhmm .. faudrait p't'être penser à te caler un moment pour .. comment dire .. hhmm .. ben commencer à lui faire , non ?! 'fin moi .. c'que j'en dis hein ?!"

ben .. je prépare le super carré blanc qu'j'ai dégoté .. non parce que le DIEU de l'image .. y a jamais pensé lui à ça hein ?! quoi vous comprenez pas !! ben euh .. cherchez pas .. faudrait qu'vous soyez dans certains délires .. dans un atelier .. avec un DIEU des pinceaux et un DIEU des images .. même qu'elle se sent un peu seule entre deux DIEUX !!! mais bon .. entre un lapin et une main qui parle .. mouais .. impossible que vous compreniez !!

elle le regarde activer sa plume .. sa plume de gaucher .. elle aime bien le regarder écrire .. la plume danse pas pareil .. silencieusement elle se lève et s'approche de lui .. restant dans son dos .. ouvrant la couverture pour envelopper ses épaules et le sentir tout contre elle .. elle l'embrasse dans le cou .. respirant son odeur avec délice .. pis .. oooohhhhhh !!! une ptite faim !! ben ça .. c'est pas courant chez elle .. rare même dirons nous . alors elle se décale de lui pour le laisser travailler et sort pain et miel pour s'en faire une ptite tartine qu'elle mord à belles dents .. y a pas .. être amoureuse et heureuse .. ça vous change les habitudes !!
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j'voudrais pas rabaisser le DIEU des images hein ?! loin de moi cette idée !!mais quelqu'un pourrait il lui dire qu'il c'est un tantinet gouré ?! la sombre se retrouve avec un demi dieu et ça l'embête un peu .. parce qu'elle a besoin de lui pour embêter le DIEU des pinceaux "et les que trop" !!

bon une ptite prière s'impose ..

"ôôôôôô DIEU des images !!
toi qui me donne toujours tellement de choix ,
toi qui dans ta grand mansuétude partage délires et "K fée"
daigne abaisser ton regard sur nous et nous offrir le "parle à ma main" en clair ?"

avec ça .. si ça marche pas .. j'fais nonne la ptite sombre moi !!

mais avant de la faire nonne .. laissons la profiter de son amour .. parce que oui .. elle l'aime !! j'vous passe sa vie .. ça n'a plus aucune importance maintenant .. pourquoi ? ben d'une ça vous r"garde pas , et de deux .. ben plus rien ne compte que lui !! y a plus d'avant !! y a que du maintenant et du demain .. vous y croyez vous ? ben elle , elle a eu du mal .. mais maintenant .. elle y croit !! ouep ..

elle sourit de le voir afficher sa merveille qu'il a écrit pour elle .. elle n'en fini plus de le lire , ce poème .. son homme .. y a pas .. c'est quand même quelqu'un .. poète et tout et tout !! n'en déplaise à tous y comprit les arbitres arbitraires !! mais le noir de la noblesse n’entache pas la blanche écume !! qu'on se le dise !!

mais .. mais .. mais .. elle en est à combien de tartine là , la sombre ?? ben elle sait pas trop .. elle a pas compté .. mais dès qu'il y a du miel quelque part .. ben elle s'oublie un peu quoi .. elle vole des baiser collants à son homme qui rentre de la chasse aux infos .. l'admirant .. on a déjà dit qu'elle l'aimait ? oui ? vous êtes surs ? ah ? ben on va le redire quand même !! parce qu'on le dira jamais assez !!

"ben non j'connais personne . me dis pas qu'tu veux que j'aille à la mine hein ?! me l'dis pas !! non non !! me l'dis pas !!"

de toute façon elle a décidé qu'aujourd'hui elle ferait rien !! elle restera dans la roulotte .. elle ne veut rien faire d'autre que trainasser .. s'occuper du petit homme .. et de son tendre .. ouep .. c'est ça qu'elle a décidé pour aujourd'hui !! tiens .. étrange .. ça lui ressemble pas trop non plus ça !! euh ... faudrait pas m'la changer trop quand même hein ?!

elle savoure les baisers langoureux les prolongeant sensuellement .. se blottissant contre lui .. se réchauffant à sa chaleur .. et le bout d'nez qui se plisse en l'écoutant .. la pauvre enfant avait morflé .. durement même .. elle le savait .. elle savait ce que la petite avait ressenti .. ça lui avait fait beaucoup de peine ..

"mon ange , elle ne sera jamais froide et sèche , tout simplement parce qu'elle peut se tourner vers toi . elle a , avec toi , la douceur dont elle manque dans ces moments là . tu peux me croire , c'est important . avoir quelqu'un vers qui se tourner pour combler le vide ."

et elle sait de quoi elle parle .. elle qui fut la froide , la sèche .. restant toujours la méfiante .. mais elle apprendra ..

"oui , il faut qu'elle apprenne que certaines personnes tiennent toujours leurs promesses et que toujours elle pourra se tourner vers ces personnes ."

elle repense aux mots qu'il avait dit hier soir .. son aveux sur sa parole rompue .. mais elle avait tenu bon .. ne reniant rien de ce qu'elle avait promis .. elle lui sourit tendrement en lui caressant doucement la joue ..

"au fait ... je t'ai dit que je t'aimais toi ?"

hop .. un baiser volé .. et elle suit son regard .. attendrie par le spectacle de la petite dormant dans son hamac .. les enfants ont cette faculté d'avoir l'air tellement confiant lors de leur sommeil ..

frissonnant sous ses mains .. aaahhh on va le sortir le carré blanc !! ah ben non .. on va attendre encore un peu .. la plume gauchère danse .. les yeux noirs la regarde faire .. se levant pour caresser sa nuque puissante du bout des doigts en passant .. remonter un peu les couvertures sur Nicolas qui bouge beaucoup durant son sommeil en ce moment .. elle se retourne pour se placer derrière lui et enlacer son cou posant son menton sur l'épaule rassurante .. elle lit la missive et sourit ..

"tu devrais rajouter qu'on va la nourrir , ne pas lui faire prendre froid , l'aider à se laver aussi .. et euh .. j'crois qu'ça sera bon !"

elle lui mordille le lobe de l'oreille taquine et lui souffle ..

"non , amour, c'est très bien .. dame Thaïs c'est qui tu es là !"

sa main glisse de l'épaule vers la poitrine s'arrêtant au niveau du cœur .. fait tapoter ses doigts deux ou trois fois avant de descendre taquiner le ventre plat et musclé ..
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bon tout l'monde comprend le système là ?! tout l'monde c'est c'que c'est ?! on va pas r'venir dessus ! 'fin , comme ça , juste en passant , je trouve qu'il y en a qui se débrouille mieux que d'autre .. mais bon .. nous allons donc réfléchir au noviciat de la sombre .. mais pour l'instant .. la future novice .. elle a encore le cœur qui bat la chamade .. la crinière collée de sueur .. le souffle court .. et tout et tout .. mais qu'est ce qu'elle se sent bien !!

oups .. ça commence à remuer en bas .. et ce n'est pas le genre de personne que l'on peut faire attendre indéfiniment .. son tendre se lève .. torse nu .. hhmmm .. elle l'observe .. elle soupire de contentement ..

elle enfile sa houppelande sans col ni ceinture .. pieds nus .. et file embrasser le dos massif avant d'aider la petite à sortir de son filet .. l'embrassant alors qu'elle sent encore le sommeil et la portant jusqu'au Gaussé .. elle la dépose sur un tabouret .. la petite suce encore son pouce .. lui caressant doucement les cheveux elle va chercher le petit homme qui s'agite et commence à râler .. se retournant avec le petit accroché à sa crinière .. elle regarde le spectacle qui lui est offert .. mais elle n'a pas le temps de s’appesantir ..

AÏEEEEEEEEEEEEEEE le petit vient de lui planté ses jolies quenottes toutes neuve dans la clavicule !! elle le regarde .. le décalant d'elle .. hhhhaaannnn .. il lui sourit !!! et elle ? la sombre ? la froide ? qu'est ce qu'elle fait ? hein ?! ben vous l'croirez jamais !! ben elle fond devant ce sourire !!! pppfffffff !!! quand j'disais qu'les enfants c'étaient retords hein ?! quoi , j'l'ai pas dit ?! si j'l'ai dit !! mais pas ici !! hop hop !! direction l'Armagnac !!

donc .. trace de morsure du petit .. mais sourire angélique .. elle rit , lui embrasse le front et va s'installer pour lui donner son lait à l'aide de la corne évidée .. pas qu'elle veut pas que le père lui donne .. mais la petite piratesse en est au câlin matinal sur les genoux .. alors chacun sa place ..
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