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[RP] Eglise Saint-Michel-Archange de St Lizier

Mescouillu
Mescouillu entra dans l'église au moment ou Skaski prononçait son discours de départ. Sincèrement heureux pour ses nouvelles fonctions, il s'avança quand ce dernier eut fini de parler, puis lui dit :
merci beaucoup pour ce que vous avez fait pour nous au sein de la communauté, nous n'oublierons pas votre investissement et espèrons que vous reviendrez régulièrement.
Pour ma part, j'ai suivi vos conseils pour ma demande de baptème, je vous tiendrai bien évidemment informé de son évolution.

Que votre séjour à SBC puisse être des plus profitables!
Mescouillu lui sourit, puis rentra chez lui retrouver sa femme.
Skaski
Skaski mit une affiche à l'entrée de l'Eglise :

Citation:
Dimanche 23 Mai, je vous invite à mon ordination à la cathédrale de Tarbes (http://archeveche-auch-rr.forumpro.fr/). Cette cérémonie sera faite par Monseigneur Bushiro, évèque de notre diocèse. Venez nombreux !
Skaski
Avant le départ, Skaski alla à l'église une dernière fois pour prier, sa dernière prière en tant que Diacre :

Merci mon Dieu, Christos, Aristote et tout les autres Saints du Ciel, d'avoir été à mes côtés tout au long de ma charge de Diacre auprès de cette ville. Merci pour tout les instants de bonheurs que j'ai eu, et merci pour votre soutien pendant les moments plus nostalgiques. J'espère que j'ai remplit ma fonction de Diacre de la manière qu'il fallait. En esperant que les gens ont connut ton grand Amour mon Dieu.
Je te prie maintenant pour que ma mission que tu m'a donnée à SBC soit réalisée selon ta volontée. Et puis... Que le chemin pour SBC se passe bien aussi
Isalineardais.
Finalement, au petit matin après avoir annoncé son passage au bureau d’accueil, isaline renonça à passer par la Mairie. Elle dormait debout …
La marchande déplaça son attelage vers la route de Foix sous un bouquet d’arbres écarté proche de la Salat, afin de protéger ses bêtes du rayonnement solaire et leur fournir de l’eau, mais également pour ne pas attirer l’attention, se fit une place entre les marchandises du chariot où elle s’enroula toutefois dans sa couverture de laine car il faisait encore frais et plongea aussitôt dans les bras de Morphée.

Elle fut réveillée à sixte par le bourdon de l’église Saint-Michel-Archange, repoussa sa couverture, changea de côté et se rendormit.
Plus tard dans l’après-midi l’appel au vêpres retentit pendant qu’elle procédait à de rapides ablutions. L’atmosphère du lieu lui donnait envie de ne rien faire aussi la jeune femme choisit de profiter tranquillement de cette fin de journée sans se tracasser d’autre chose.
Elle récupéra dans la rivière la bouteille de vin blanc qu’elle y avait mise à refroidir, la déboucha aussitôt et s’offrit une longue rasade délicieuse prise au goulot …




La nuit tombe ; un chariot fait halte devant le parvis de Saint-Michel-Archange.
Une silhouette aux longs cheveux sombres saute à terre, se dirige vers l’église d’une démarche hésitante.
isaline est grisée ; bien qu’elle ait mangé entre-temps elle n’a plus l’esprit très clair, elle a complètement vidé sa bouteille de vin blanc.
La jeune femme marque le pas avant d’entrer et lève les yeux vers la pointe du clocher qui semble atteindre la voûte du ciel, mais sa tête se met à tourner au point qu’elle se retrouve soudain le cul sur la pierre, mains en retenue derrière elle pour ne pas s’étaler à plat dos sur le sol …
-Bon … ! Dit-elle. C’est pas mon jour.
La marchande se relève avec effort, regarde à nouveau vers le ciel.
-Ecoute, Aristote. Je venais pour prier mais là, j’ai plus le temps … Je te verrai demain, à Foix, d’accord ? …
Chankel
La dernière fois qu'il était venu à St-Lizier, elle était avec lui. Ils étaient heureux. Maintenant, même si l'espoir était revenu, il était seul. Complètement seul. Or dans une église, il se sentait moins seul.

Dans l'atmosphère de paix et de sérénité qui y régnait, il lui semblait toujours ressentir une présence à laquelle il pouvait s'adresser. Ce qu'il faisait régulièrement. Et plus encore maintenant.

Il s'avança doucement dans l'allée centrale, s'inclina devant l'autel, puis s'agenouilla un peu plus loin, Le remerciant pour tout ce qu'il lui avait donné déjà, et implorant longuement le Tout-Puissant de lui rendre son Amour perdu. Il resta longtemps prostré, priant de toutes ses forces.

Il finit par se relever, les yeux embués, mais plus confiant en l'avenir. Il remercia le Tout-Puissant, Aristote et Christos pour la force qu'ils lui avaient donnée, et ressortit doucement dans la chaleur matinale.

_________________
Bobi_rioti
L'imposant bâtiment occupait désormais tout son champ de vision. Les sentiments contradictoires qui l'avaient accompagné depuis son entrée dans le ville et qu'il avait entraperçu les contours de l'église s'étaient renforcés au fur et à mesure qu'il s'approchait des pierres immaculées. L'appréhension et la fascination s'entremêlaient constamment et faisaient résonner un brouhaha incessant dans ses tympans. Après l'apaisement du rêve, Bobi subissait un dur retour à la réalité.

*C'est donc bien ici que je suis venu la nuit dernière, somnambule semi-éveillé que j'étais. A moins que ce n'ait été qu'un rêve … ce qui serait rassurant, car je n'étais plus maître de mes propres mouvements, ces satanés jambes n'en faisaient qu'à leur tête ... mais aurais-je réellement voulu quitter ce chemin, si j'avais su tout de suite quel était cette vision grandiose qui m'attendait au bout ?*

Un rayon de lumière sembla ralentir, puis s'arrêter net, illuminant aussi brièvement qu'intensément la porte de l'église, avant de se désagréger en un flot d'écus aussi brillants que fugaces. Secouant la tête, Bobi tenta de reprendre ses esprits, de chasser de sa vue ces réminiscences oniriques dérangeantes. Il resta ainsi quelques instants, n'osant pas franchir le seuil du lieu sacré alors que sa peur de ce qu'il y trouverait prenait le pas sur sa curiosité exacerbée. Gonflant ses poumons de tout le courage qu'il pouvait, il ferma les yeux et franchit la porte.

*Bien, je suis maintenant a l'intérieur, mais je n'ose pas encore ouvrir les yeux … la dernière fois … c'était bien trop atroce.*

Tandis qu'il tentait de maîtriser son appréhension toujours croissante, la vision lui revint, plus claire encore que la nuit dernière, bien que cette fois ci il fut persuadé d'être complètement éveillé : il traversait la ville, dans des traces de pas qui coïncidaient parfaitement avec ses propres pieds, mais qui semblaient attendre sa venue. Aujourd'hui il pouvait le comprendre puisque c'était déjà la troisième fois qu'il faisait ce chemin (une première fois en rêve la nuit dernière, une deuxième fois quelques minutes plus tôt, et une troisième fois maintenant). Toutefois, il était persuadé de n'être jamais venu ici avant la nuit dernière, et les traces de pas étaient alors déjà présentes. Ces traces de pas, qui étaient de plus en plus distantes les unes des autres, l'obligeaient finalement à courir, et il arrivait hors d'haleine devant l'église. Il avait vu la même église en rêve que celle à l'intérieur de laquelle il se trouvait actuellement, mais alors qu'il revivait son rêve, elle était à nouveau identique mais très différente.

Des fuseaux de lumière dorée jaillissaient de tous les orifices de l'église : fenêtres, embrasures de portes, clocher, etc. Et tandis qu'il se rapprochait, il discernait mieux ce qui constituait les fuseaux, qui étaient en réalité constitués d'écus volants à toute allure, certains paraissaient happés voracement par l'église, d'autres chassés violemment prenaient leur envol vers une destination aussi lointaine qu'inconnue, bien que l'intuition qu'il avait eu hier pendant la nuit, lorsqu'il avait rêvé pour la première fois, qui était encore plus forte maintenant, lui murmurait avec insistance que ces convois magiques d'écus s'arrêteraient à la prochaine église, où ils seraient avalés tout aussi férocement, avant de poursuivre leur périple le long de ce réseau sacré. Bobi, happé par le flot d'écus, était entrée dans l'église, et avait alors cru que c'était là son dernier acte terrestre.

A ce moment là, le rêve éveillé de Bobi changea de nature. Jusqu'alors, il avait revécu le même rêve que la veille une seconde fois, mais désormais il lui semblait qu'il n'était plus dans son propre corps, mais qu'il revoyait la scène qui avait suivi son entrée dans l'église lors de son rêve de la nuit passée. Une lumière aveuglante l'avait transpercé de toute part, comme si elle cherchait à l'immoler par le feu. Il avait sentit son corps entier prendre feu, ses os même s'embrasaient, mais la douleur n'avait duré qu'un instant, et alors que les flammes lui léchaient le cœur même, elles s'étaient tues subitement. Le moment le plus affreux, fascinant, et incompréhensible de son rêve était alors arrivé. Après une brève seconde d'accalmie son cœur s'était embrasé spontanément et une flamme bleu lui avait transpercé la cage thoracique avant de se métamorphoser en un magnifique papillon bleu qui avait à peine eu le temps d'effectuer un battement d'ailes avant que Bobi ne se réveille en sueur, heureux d'être encore vivant. Cette fois-ci, il ne se réveilla pas, n'étant pas endormi la chose aurait été difficile, mais la vision prit tout de même fin, et fut remplacé par le noir plus classique et rassurant de l'arrière de ses paupières.


*Peut-être ne vais-je pas mourir finalement … peut-être que si j'ai refait le même rêve sans cette dernière partie atroce, c'est que je ne vais pas mourir brulé vif dans cet église … ce qui serait logique après tout, puisque le papillon bleu n'est pas mort. Il faut que je parle de cela avec un prêtre, ou quoi que ce soit qu'ils aient ici, il devrait surement pouvoir m'écouter, et peut-être même comprendre … j'espère surtout qu'il comprendra qu'il doit m'aider.*

Il ouvrit les yeux, mais ne vit personne. Excusez-moi, lança-t-il d'une voix qui porta au travers de la nef, est-ce qu'il y a quelqu'un ici ? J'ai besoin de voir un prêtre.
Requins34
Requins arriva dans cette église qu'il cotoiller tout le temps..
Cela faisant énormément longtemps qu'il n'y avait plus mis les pieds, depuis qu'il est partit, et aujourd'hui revenu pour un p'tit temps, tellement de souvenirs malgré la joie et la souffrance et la décéption..

Il alla s'asseoir à un banc et regarda autour de lui elle n'a pas changé depuis..
Il commenca à faire son deuil ce n'était juste que le début du commencement, une larme lui échappa.
Fermant les yeux et respira lentement, il pria en silence..
Godefrey
Godefrey rentra dans l'église et observa ses environs.
Il n'y avait pas grand monde,il en profita donc pour aller s'assoir sur un banc et prier.
Godefrey baissa la tête et ferma les yeux.Il repensa à sa jeunesse,la mort de ses parents,ce qui l'avait anéanti durant toute son adolescence à tel point qu'il ne sortait plus de chez ses parents adoptifs.
Dans un murmure,avec l'espérance que le tous puissant puisse l'entendre.

J'ai été incapable de surmonter ma tristesse pendant toutes ces années,mais dés aujourd'hui,je vais changer.
Je te promet de t'être fidèle,O Aristote,je te promet d'avoir la foi,celle qui guidera mes pas à travers ce monde,en échange mon Dieu,je te demande ta force,donne moi la force d'accomplir mon destin et de punir ceux qui m'ont fait tant de mal.
Que tu puisses m'entendre,je ne souhaite rien d'autre.
Thais
La jeune femme était hagarde quand elle pénétra dans la vieille battisse. La robe froissée et tachée, un parchemin à la main qui l'était tout autant. Ces long cheveux étaient défaits et emmêlaient. Ces joues portaient les traces de larmes ayant coulé. Aucune pensées cohérente ne l'habitait. Elle évoluait d'un pas lourd et saccadé.
S'appuyant sur le chambranle de la lourde porte, elle resta là de longues minutes, le regard perdu dans le vide. Puis sans raison, se remit à avancé, fixant toujours le sol. Elle évolua ainsi jusqu'au cœur de l'église, où elle se laissa tomber à genoux et baissa la tête. Aussitôt ces épaules se secouèrent de nouvelles larmes qu'elle ne tenta pas de contenir.

"Pourquoi mon Dieu? murmura-t-elle d'une voix rauque. PUTIN POURQUOI?"



Ses derniers mots, Thais les avait crié en regardant le vitrail de la nef. A cette heure, il était sombre. Ne dégageant qu'une chaleur, aucun émerveillement comme ça pouvait être le cas habituellement quand la lumière l'illuminait.

"Il est semblable à qu'inspire Dieu en se moment, pensa-t-elle en baissant la tête de nouveau"

Une colère sourde brulait en elle. La jeune femme lui en voulait. Toute les épreuves enduraient jusqu'à présent resurgissait et transformé sa peine en haine.
D'abord sa mère partit lors de ces plus année...Puis Isla, lui aussi foudroyé...Et Ed qui lui avait été enlevé alors qu'il revenait vers elle, laissant une fiancée et une enfant derrière lui...

"Et maintenant Thot...mon ami...celui qui m'a tenu à bout de bras alors que j'étais au plus bas...Lui aussi, il me l'a prit. songea-t-elle."


"QUI VAS-TU ME PRENDRE MAINTENANT? hurla-t-elle encore. HEIN? QUE T-AI-JE FAIS POUR MÉRITER C'LA?"

S'affaissant sur elle même.


"Pourquoi pas moi? demanda-t-elle dans un souffle"

Mais aussitôt eut-elle dites ces paroles qu'elle sut qu'elle ne pouvait pas partir elle aussi. Pas maintenant, pas encore. Elle avait Ambre qu'elle s'était promis d'élever et d'aimer pour deux. Et sa marraine aussi. Elle ne pouvait pas, ne voulait pas les laisser.

Retrouvant un minimum de lucidité à la pensée de sa fille, elle resta à genoux encore quelques minutes, le temps de sécher ses larmes et de calmer les soubresauts qui l'agiter encore. Puis elle se remit debout difficilement. C'est à ce moment là qu'elle se rendit comte qu'elle tenait toujours la missive reçut à peine une heure plutôt. Elle serra la mâchoire en sentant une douleur intense lui envahir la poitrine de nouveau, mais teint bon. Elle savait se qu'elle avait à faire, elle devait aller à Foix, elle devait aller voir Azylys pour comprendre se qui c'était passé...Mais avant tout, elle devait rejoindre sa fille et la serrait fort contre elle.
Levant la tête, elle regarda le plafond.


"Adieux Thot...souffla-t-elle avant de s'enfuir de la vieille batisse, le parchemin toujours en main."

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Cindy
la petite brunette passant à proximité de l'église éprouva le besoin de rentrer et d'aller se recueillir un instant, elle poussa la lourde porte et entra sur la pointe des pieds, alla s'assoir au fond de l'église sur un banc vide puis s'agenouilla et pria à voix basse

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
Chankel
Comme avant chaque voyage il venait se recueillir dans l'église. Même vide de curé, celle-ci, avec son atmosphère calme et sereine, aidait toujours à la réflexion. Il s'avança doucement dans la travée, le bruit de ses bottes claquant dans le silence. Il s'arrêta devant l'autel où peut-être un jour.... Il chassa cette pensée, s'inclina devant le Très-Haut et tenta de réfléchir.

L'heure était venue pour lui de reprendre la route. Dieu savait que le breton n'en avait pas envie. Mais remettre toujours ce départ au lendemain ne lui permettrait pas de l'éviter, et le rendait même chaque jour plus difficile. Il ne savait plus trop où il en était. Il aurait aimé lui donner cette bague avant de partir, mais... l'occasion ne s'était pas présentée. Il lui avait demandé si elle voulait être sa femme. Et elle avait répondu qu'il était breton... Puis ça aurait été un signe de possession, la bague de fiançailles, ou d'appartenance... Et elle semblait pas apprécier ça !

Oui. Breton, il l'était. Mais pas seulement... Elle savait qu'il allait se "convertir" à la France, chose qu'il n'avait jamais envisagée encore. Il l'aimait comme jamais il n'avait aimé. Il savait qu'elle avait traversé, qu'elle traversait toujours, un grand passage à vide depuis le retour de ce maudit fantôme. Il regrettait le temps passé avant ce retour, c'était vrai. Il était frustré, lui avait-elle dit. Il avait rétorqué que non. Mais... peut-être était-ce le cas, réflexion faite ? Il était dans le flou le plus total. Une seule chose était sûre dans son esprit : il reviendrait le plus vite possible. En espérant qu'alors les choses seront claires alors.

En attendant, il allait se préparer pour le voyage le plus long de son existence.

Il se redressa, alla s'assoir un peu plus loin, le visage dans ses mains, tentant de faire le vide en lui, de chasser tous les doutes qui, il le savait bien tout au fond de lui, n'avaient pas de raison d'être. Il savait leur amour solide et profond. Mais ne comprenait pas entièrement son attitude. Cela le rendait inquiet, et, du coup il était parfois moins fort à côté d'elle pour la soutenir. Et elle avait besoin de soutient... Et voilà qu'il partait, lui retirant ce soutient. Comment allait-elle le prendre ? Bien, forcément. Ils en avaient parlé déjà. Ils étaient d'accord. Il fallait y aller. Il était anxieux de nature et là, il n'avait pas grand-chose pour le rassurer. A part bien sûr la confiance absolue qu'il avait en elle.

Il se releva, alla s'incliner une fois encore devant l'autel, puis repartit par où il était venu, écoutant ses pas résonner dans cette église une dernière fois. Il était temps de préparer ses affaires...

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Tslisch
En ce jour, Tili poussa les portes de l'église afin d'y adresser une prière à l'intention du Très Haut. S'asseyant sur un banc près de l'autel, il joignit ses deux mains et entonna sa prière intérieure. Il resta dans cette position durant une heure.
Chankel
Il était parti. Et il était revenu. Le plus long de ses voyages était terminé. Il était épuisé de ne s'être arrêté nulle part. Mais il était soulagé que cela ait été sans encombre. Tout juste un petit brigand qui était reparti en s'excusant... il sourit à ce souvenir alors qu'il poussait la lourde porte.

Tout à ses pensées, il ne fit pas assez attention et la laissa claquer derrière lui. Le bruit résonna longuement dans l'édifice silencieux. Heureusement, il ne s'y trouvait personne pour le réprimander. Il avança doucement entre les travées, ses bottes ne claquant que légèrement, s'arrêtant longuement devant l'autel, rendant grâce au Très-Haut pour tous les bienfaits dont il l'avait comblés.

Certes, il restait beaucoup à faire. Elle n'avait apparemment pas terminé sa période de réflexion et son absence ne l'avait pas aidée à y voir clair. Peut-être même qu'elle pensait qu'il n'avait finalement pas sa place à ses côtés et qu'elle n'osait le lui dire ? Non... Pas son genre ça ! Elle dit les choses clairement en principe. Oui, mais justement, là ce n'était pas très clair pour lui. Ses lèvres s'entrouvrirent et émirent une courte prière :


Toi le Très-Haut, Toi qui lis dans nos âmes comme nous dans un livre, s'il-Te-plaît éclaire-moi, éclaire-La, fais la lumière en nous. Permets-lui de prendre une décision en son âme et conscience, même si celle-ci était douloureuse pour moi. Mais de grâce, chasse cette incertitude qui me mine à nouveau maintenant que je suis de retour après une si longue absence et que rien n'a changé. Je l'aime, Tu le sais, Toi qui sais tout. Elle le sait aussi. Aide-La à mieux voir en Elle. Et... merci pour tout ce que Tu as déjà fait pour moi.

Il se redressa, s'assit un moment pour faire le vide en lui. Il n'y avait aucun doute dans son esprit. C'est vraiment pour Elle qu'il vivait. Il hocha doucement la tête, et regarda la Croix de ses yeux implorants une fois encore. Il finit par se tourner et repartir dans la travée, laissant claquer ses bottes. Arrivé à la lourde porte, il l'ouvrit, passa le seuil et prit garde à la fermer doucement avant de repartir à ses études. Cela devrait lui bourrer la tête en attendant que les choses bougent, se dit-il...
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Toto.dangely
Quand rien de va, quand souvent il se sent mal, alors c'est à ce moment là, qu'auprès d'Aristote il revient.

Vrai que ces derniers moi, que dis-je, depuis son arrivée en Armagnac et Commingues, il n'était point venu se recueillir en l'église, non ne croyez pas qu'il ne priait pas, mais il n'avait nul besoin de ces murs, de ces croix autour de lui, mais aujourd'hui... cela était différent, il espérait que le très Haut l'entende.

Il se mit alors à genoux sur la catéchèse, et récita le crédo


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Une fois la prière achevée, regardant la croix, il ajouta

Ne l'accueillez pas encore auprès de vous,
Je sais que vous aimez voir vos enfants autour de vous,
Mais je vous en prie, laissez la moi
J'ai besoin d'elle,


Il resta encore un long moment, à prier les yeux dans le vide, se raccrochant à l'espoir que rapidement elle se remette. Ils avaient fait tellement de projet, non cela ne pouvait finir ainsi, non, cela il le refusait, le repos et les soins du couvent devait lui rendre la force de continuer, et lui serait là à sortie, cela il en fit le serment

_________________
Zorah
Zorah était sur le point de se rendre à la carrière lorsqu'elle passa devant l'Eglise.
Depuis combien de temps n'était-elle pas entrée dans la maison du Divin?
Certainement depuis son départ du couvent.
Non pas par manque d'envie mais simplement parce qu'elle avait fait un choix et entreprit un long voyage....

Mais son coeur saignait et la culpabilité se faisait grandissante. Aussi se décida t-elle à faire un écart dans la programmation de sa journée pour aller se recueillir.

Elle s'avança jusqu'à l'autel et alla s'assoir sur le premier banc.

Zorah prit une profonde inspiration. Déjà se retrouver en ce lieu l'apaisait, comme toujours... Il lui fallait à présent purifier son âme.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Nouvelle inspiration puis elle reprit

J'implore votre pardon Seigneur ! Je ne pouvais m'engager, vous le savez ! Je sais que j'ai fait beaucoup de mal autour de moi, à la mère supérieure surtout. Mais comment aurais-je pu m'engager avec tout mes doutes ? Je ne sais si j'étais prête à cela... je vous aime oui, et je veux vous servir, mais dois-je pour cela prononcer mes voeux?
J'ai fui... oui... sans un mot, sans une explication mais j'ai agi en fonction de ce que mon coeur me dictait


Quelques larmes perlaient sur ses joues. Elle cherchait le repos de son âme, mais son âme ne cessait d'être torturée.
Certainement la solution était de poursuivre son baptème, ne serait-ce que cela... mais l'engagement non. Ce n'était pas son choix à elle !
Elle s'essuya la joue du revers de sa main avant se s'écrouler à genoux sur le sol froid et de réciter le crédo. Ceci fait elle poursuivit.


Seigneur, bénissez Saint-Liziers et ses habitants, ces gens fabuleux qui apportent leur aide sans attendre en retour...sans poser de questions tout simplement parce que leur coeur est noble. Merci de m'avoir mise sur leur chemin après les épreuves qui m'ont été infligées lors de mon voyage... Amen.

La jeune femme se releva, le coeur apaisé. Elle savait que le Très Haut ne l'abandonnerait pas quoi qu'il advienne.
Il lui fallait à présent retrouver la carrière. Elle quitta l'Eglise alors qu'une sensation de bien être avait pris la place de ses larmes
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