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[RP-PRivé] sans foi, ni foie, l'âme alcoolique s'en ira...

Abondance.
    "Toutes les bonnes choses ont une fin"

[Vaudémont Mi-Janvier 1460 ]

Elle était revenue depuis quelques semaines en Empire la baronne,
faisant une longue halte chez les comtois, obéissant à une levée de ban,
l'ex guerrière était des moins enthousiaste à devoir porter à nouveau les armes, elle qui s'était battue durant plusieurs mois successifs, dans une guerre sans fin au Royaume de France, elle revenait avec des souvenirs , gravés dans sa peau, mais aussi dans sa caboche. On dit que la guerre "c'est mal" c'est "moche", on dit que la paix c'est "mieux", la Zahra ne savait pas quoi penser elle, elle était accroc à l'aventure, la baston, une source de montée d'adrénaline sûre, accompagnée de ses autres passe temps comme la "beuverie", on pouvait dire qu'elle avait été servi à l'opposé de cet Est , à l'Ouest oui, elle s'était éclatée au sens propre comme figuré.

Malheureusement, toute bonne chose a une fin, depuis quelques mois elle avait pris conscience des conséquences de ses batailles, ses bras et son ventre encore écorchés étaient là pour le lui rappeler, elle qui pensait avoir fait un saut d'entre les morts, elle qui espérait que le Très Haut l'avait ramené de son coma non éthylique pour une fois, afin de pouvoir profiter pleinement du temps qu'il lui restait dans ce bas monde.

La Zahra souffrait de "ses "excès , elle avait hérité d'une chose qui arrive bien souvent à ces êtres qui ne connaissent pas ce qu'est le mot modération, elle était dans le temps fraîche comme une rose, mais une rose qui ne carburait qu'à l'eau de vie, la brune n'a jamais su ce qu'était le gout de l'eau depuis ses 12 ans,elle pouvait compter sur les doigts de sa main les tentatives de "sevrages" échouées.

Une déception qu'elle gardait secrètement dans sa mémoire, rien à y faire, malgré les retraites spirituelles qu'elle se forçait de faire depuis quelques temps, elle s'accrochait à la foi, en priant le bon dieu, peut-être que sa soif s'apaisera, malheureusement rien à faire, la baronne pouvait rester sobre une vingtaine de jours, puis faire une rechute du jours au lendemain pouvant ingurgiter des litres et des litres de boisson alcoolisée, comme si elle voulait rattraper le temps perdu, comme si elle voulait se faire pardonner par son corps de l'avoir priver de sa principale addiction.

Elle en avait fait rire plus d'un et plus d'une, avec ses crises de délire éthylique en taverne, que se soit en Lorraine ou à l'autre bout du Royaume, elle en avait fait même pleurer des gens.

Aujourd'hui elle était là, planter sur son pieux, devant le visage d'un homme, qui affichait un air sévère, elle le regardait les yeux plein d'espoir, refermant sa chemise d'une main, puis s'essuyant le front trempé d'une sueur froide.


"- je viens de rentrer ici à Vaud", je me sens fébrile, si je vous ai appelé c'est pour cela.
Je ne vous ai pas fait venir pour me dicter ce que je dois faire, ou ce que je ne devrais pas faire.


Elle ferme les yeux pour fuir son regard, pis soupire profondément.


- ça a commencé il y a quelques jours, ou mois, je ne sais plus.
Je me fatigue beaucoup, sans rien avoir fait, ce n'est pas dans mes habitudes.


Pendant qu'elle parle nerveusement à son interlocuteur, il profite de balayer du regard la chambre de la baronne, pour une noble , elle paraissait bien modeste sa demeure, visiblement Zahra s'était absentée depuis longtemps des lieux, la propriété était pas très grande, mais il pouvait voir facilement le désordre, puis reconnaître le profil d'une alcoolique, les bouteilles vides à son chevet, un tas de flasques vidées , ou renversées à même le sol, sa couche était parfumée par l'alcool.

La brune qui se tenait en face, le blanc des yeux qu'il pouvait qualifié pour le moment de "jaune d’œil", son visage était pâle. Il profite de son moment d'inattention pour s'approcher d'elle puis redécouvre ses plaies, ré-ouvrant sa chemise.

Elle râle, puis lui retire sa main,


- décidément, vous ne servez à rien! Vous pensez qu'en fixant niaisement ma bedaine vous allez découvrir ce que je peux avoir.... vous faites dans le charlatanisme un point c'est tout.
Je me demande à quoi vous servent ces années d'études universitaire , ces tas d'années passaient à lire des bouquins, pour me gerber ici en une fois, que MON SEUL REMÈDE EST LE SEVRAGE!


Elle s'assoit doucement, puis tente de se relever,

- FOUTEZ LE CAMP!


- mais baronne vous...


- taisez vous, j'ai deviné mon gland!

Elle fouille dans son corsage, en sort une flasque, pis la jette sur le visage de l'homme, avant de refouiller à nouveau pour en sortir une bourse, elle l'ouvre, puis en sort une cinquantaine d'écus, elle grimace de douleur, mais aussi de haine, elle radine la baronne, elle trime pour trouver les écus, puis a souvent à faire la manche indirecte au près de ses camarades généreux.

Elle rit nerveusement, laissant en même temps quelques larmes coulées.
Zahra douille, si elle a contacté ce type, c'était pour qu'il l'aide tout simplement, mais au contraire lui s'acharnait sur elle, elle s'attendait à avoir quelque chose de solide, pourquoi pas de l'opium? Une fois défoncée elle ne sentira plus rien, mais non, il lui offre une seule solution miracle "la sobriété" forcée .


- J'imagine que vous voulez ça !

Lui tend ses pièces à contre coeur.
Il est plutôt patient avec ses "patients", il s'en est pris des bouteilles, puis des crachats depuis son entrée, malgré cela il restait là.


- 50 ÉCUS et MON CUL pour votre p****** de consultation, pis ZERO solution, je n'attendais pas moins d'un "médicastre" ....

Le plus terrible pour un médecin devait être certainement le manque de coopération et de bonne foi des patients parfois, à croire qu'ils étaient suicidaires, se prendre des noms d'oiseau, pis même des coups à quelque occasion, n'étaient rien comparé à ce qui se préparait pour l'alcoolique.

- Vos blessures ont été correctement pansées par ce médecin maure que vous m'avez décrit, mais aussi par votre amie "la fumeuse de joint" ou Cerdanne. Vos maux ne viennent pas de la guerre baronne Zahra.


Il dit cela en se dirigeant vers la porte ouverte de la chambre,
puis dépose les écus avant de sortir en claquant la porte.
Abondance.
Le temps pour elle de réaliser que le bonhomme s'est barré, laissant ses écus sur place, la Zahra reste figée, un mal de chien, les entrailles en feu, puis un gout de sang dans la bouche, pour retirer ce gout elle a recours à son unique remède, l'alcool sous toutes ses formes, tant que le gout est prononcé, que l'ivresse est au rendez vous.

Malheureusement, ses réserves se faisaient des plus rare, puis ses écus, de moins en moins trébuchants, jusqu'à quand elle taxera Sabifax ou bien même Zution, juste à penser au moinillon elle a un sourire de joie qui se dessine sur son visage.

Elle se relève avec beaucoup de mal, dégoutée de ne plus avoir personne pour l'aider, regrettant amèrement de ne pas avoir embarquer sa coupeuse de joint Cerdanne ici, elle aurait là, peut-être qu'elle aurait pu la soigner elle, juste avec son sourire, juste avec son visage et son air de fille rebelle.

Elle s'habille, puis regarde autour d'elle, le chantier,


- tss tss, pis mince alors c'est à moi de ranger?


Elle hausse les épaules, puis tente de se déplacer de sa chambre à son entrée, sa propriété n'était pas trop grande à Vaudemont, une bicoque retapée, qu'elle aimait squatter, elle fouille dans ses rangements à la recherche de quelque chose à grignoter , pis surtout à boire.

Si ce n'était pas la guerre, alors qu'est ce qui l'avait rendu aussi mal en point?
Si ce n'était pas ce long voyage d'Anjou à ici, qu'est ce qui lui causait autant de maux?

Elle préférait de loin associer tous ses malaises avec son retour en Lorraine, en Empire , elle préférait rallier ce mal avec son manque d'affection, elle qui venait de tisser des liens de mère à fille avec Calyce, elle l'avait à nouveau abandonné; que de devoir s'avouer vaincue par la bouteille elle aimait à marier ses maux à ce duché, pis à ses blessures encore trop fraiches.

Elle abandonne l'idée de manger, puis aussi de boire , trouvant un vélin vierge , puis de l'encre, elle fait un petit parcours de combattante avant de trouver une plume, la buse cloitrée dans une grande cage fera l'affaire,


- bon bon, la buse, t'y vas retourner en Anjou sous peu, je te pique une plume, je te la rendrais une fois aux cieux.




A ma dégénérée Calyce, fille de mon coeur,

Le Salut,

J'ai soif, j'ai faim, t'aurai pas quelques milliers d'écus à m'expédier,
du jambon de Parme, pis du vin d'Anjou, du fromage de chèvre, ou de brebis peu importe, pis du lait de vache , et surtout du poisson pas frais de la belle Saumur, notre Loire ...

J'espère que tu vas bien Prinzessin, je suis bien arrivée en Lorraine,
il fait froid, l'ambiance est calme, les oiseaux ne chantent pas.
Quelques ivrognes se battent par ici et par là, devant mon portillon, je les entends se bastonner pour quelques goutes de liqueur, que je me fais un plaisir de leur chaparder, ta mère est devenue une Taxe ambulante, je taxe un peu tout, j'en ai un peu pas honte dans le fond.

Si non la levée de ban , c'est un peu du vent, mais j'avoue que je me porte mieux ainsi, je ne veux plus reprendre les armes, je suis encore choquée par les multiples branlées que j'ai eu à encaisser au Royaume de France.
Pis le comble c'est que je n'ai qu'un bâton offert par mon frère d'arme Sabifax pour me défendre, la HONTE, tu me vois moi manier un bâton comme ça , comme une bergère.... enfin, Zution, me prépare une magnifique épée , digne de moi je pense...

Toi tu vas bien?
T'es sage?
Tu es avec Tiss et Cerdanne?
T'es en Anjou?

J'ai mille questions ma belle, mais je suis un peu sur "les rotules", ou sur le cul....

Calyce, j'aurai aimé que tu te ramènes avec moi ma fille,
1460 je la sens mal cette année.

Je te souhaite mes meilleurs voeux en même temps, je n'ai pas eu de moment de libre pour te le souhaiter, ...

Calyce ...ma fleurs de Lys, mon petit Délice,

J'ai besoin de toi.
Je ne veux pas de tout ce que j'ai pu te demander,
j'ai aucun appétit, je ne sais plus manger de peur de voir mes entrailles prendre feu..

Caly, on m'a demandé de ne plus boire, ... pas même une goutte d'eau de vie, on m'a demandé de me pendre haut et cours voila tout puisque c'est mon seul remède.

Mais je suis une battante, une guerrière un peu pleutre, je survivrais , pis je tuerais ces médicastres qui se font diseurs de bonnes aventures, m’annonçant déjà une mort en fanfare, une noyade dans ma bière.

Fille , je ne fais confiance en personne quand il s'agit de boisson, je me fie de tout le monde quand je bois, il ne faut pas me retirer mon verre, si non je me perds!

Viens me défendre, viens me protéger, imagine toi, c'est comme si on m'arrachait au sein de ma catin de mère que t'as pas eu le déplaisir de connaître, ou au sein de Manon notre nourrice, priver de lait un nourrisson c'est comme le vouer à une mort directe, me priver de mon unique plaisir c'est identique.

Je ne me modérerais pas Caly, je suis pour le moment sobre comme TOUJOURS, je suis juste un peu joyeuse certainement car je t'écris ces longues lignes.

Si tu ne peux pas venir, envoie moi une suivante, j'ai horreur de faire appel aux soubrettes, j'en ai jamais eu besoin, mais là c'est une porcherie à Vaudémont, pis j'ose même pas imaginer ce que sera Beaulieu-en-Argonne.

Hum pis moi, on dirait une crasseuse, pouilleuse, j'sens que je vais couper ma tignasse, j'ai plus l'envie de la coiffer, quant à mes frusques j'arrive plus à les nettoyer, j'ai pas de sous pour me payer le luxe d'avoir des servantes ma fille, pis bon j'ai parfois pas envie de me lever de mon lit, elle pourra me filer à boire comme ça.

Prends soins de toi Caly, j'ai plus assez d'encre, pis j'ai soif,
embrasse Cerdanne pour moi, mes amitiés à Tiss puis à tout ce que je peux oublier , qui pensent à moi ou pas.

Ta mère la pas alcoolique (c'est ce que je me tue à dire à ces bougres qui me chatouille la bedaine !)

Zah_

à Vaud" , un jour de Janvier, je sais plus lequel.





Une succession de mots qui couchent sur le vélin,
elle se frotte les mirettes visiblement fatiguée, elle roule sans se relire le dit parchemin, pis regarde la buse.


Chose promise, chose due la bête à bec, volatilise toi ...
En espérant que la miss te trouve ou que tu la trouves.


Elle regarde sa prisonnière s'éloigner, pis se décide de sortir de chez elle, suivant la buse dans le ciel, bâton en main, une arme bien primitive, qui lui sert plus de canne qu'autre chose.

Haut les coeurs, il ne fallait pas qu'elle se laisse aller, faire le tour des auberges, se souler, voir des visages familiers, rire, pour oublier la douleur qui ne la quittait plus.


Songeant aux noms de médecins qu'elle pourraient contacter, elle espère pouvoir avancer, juste un peu d'opium , juste cela, voila à quoi elle songeait, tandis que son destin se jouait dans une autre sphère, on dit souvent que l'espoir fait vivre.
Abondance.
[Quelques jours plus tard à Beaulieu en Argonne]

Elle était enfin de retour chez elle,
elle avait quitté Vaud", avec le cœur lourd, après tout elle était plutôt bien entourée là bas, Shillia toujours disponible , la Louve, pis Sabifax et Zution sans compter les autres aussi, mais elle avait le devoir de se pointer dans son fief, après tout elle était la baronne et devait gérer ses terres seule.

Une fois arrivée dans son petit domaine , elle salua ses gens, il faisait déjà nuit, elle avait fait exprès d'arriver tardivement, ne souhaitant pas à avoir à entendre les plaintes ; entre la famine, pis autres problèmes de gueux, la guerrière en avait pas le courage , elle avait déjà assez de soucis.


- dis donc, mes mariachis ils sont passés où?
je trouve le coin coin bien triste, on dirait que ça sent la MORT.

- baronne, nous sommes heureux de vous revoir enfin,
Rodrigue et Mickaël vous ont rejoint au Royaume de France, il me semble qu'ils se sont perdu en route, il se sont retrouvés à Porto, au lieu d'Angers.

- la saleté de Mickaël j'savais qu'il allait me laisser en plan un de ces quatre pour s'en retourner chez ses aïeux au Portugal , pfff l'a jamais supporté de bosser avec les trois autres, entre nous chanter de l'espagnol pour une femme comme moi, au lieu de chantonner en portugais ça a du lui les briser légèrement, saleté d'ibérique on ne peut pas leur faire confiance !
- en même temps, baronne, vous avez toujours repoussé leurs avances à vos gus, sont chaud les méditerranéens !

- ... si je n'étais pas aussi crevée, je vous aurais bien mis mon poing dans la tronche , vous... mais il me semble que depuis la mort de Manon, je n'ai plus personne sur qui compter ici pour me rendre quelques services.
Je vais me passer des services des mariachis, bien qu'il me manque un peu de gaieté en ce moment, mais vous ... elles sont terminées vos vacances, je suis de retour ; allez donc voir du côté des caves, si j'ai quelque chose à boire ou pas.


Il fixe pendant longtemps la baronne, il ne l'avait que peu rencontré,
la plupart du temps Zahra était bloquée à Nancy ou Vaudémont,
on ne pouvait pas dire qu'elle était une femme très proche de ses gens, connue pour ses excès , elle aimait les festivités surtout arrosée, ayant un profil militaire, ses gens avaient souvent peur de lui présenter leurs enfants, sans doute qu'ils craignaient que la baronne les enrôle dans une armée ou les entraine dans ses aventures musclées.


- Je souhaite, que le salon d'accueil soit assez propre pour demain,
j'attends de la visite, la baronne d'Ottange devrait venir certainement accompagnée, je compte sur vous pour que le domaine soit un minimum présentable ... on dirait une ruine, mais je n'ai pas assez d'écu pour le faire retaper.


Elle s'approche de lui, pis lui tend un coffre en bois
- humpf , ce n'est pas grand chose, mais se sont les étrennes, avec un peu de retard si vous pouvez partager avec les autres.
Elle lui donne un autre coffre.
- pis ceci vous le ramènerez dans la zone "peste" ou " lépreux" , débrouillez vous pour que se soit dispatché pour ces misérables un peu abandonnés de Dieu, j'coompte sur vous , peut-être que ceci éloignera les mauvais esprits pis mes maux en même temps.

Il est tout content le Robert, par contre tout cet élan de générosité de la baronne sentait le cadeau empoisonné, après tout lui demandait d'aller au quartier "grands malades", c'était comme lui demander de se pendre, mais il ne peut pas refuser, il se contente de hocher la tête, puis souffle timidement:

- z'êtes bien bonne ma baronne... tout sera comme vous voulez.



Elle lui sourit, pis monte à l'étage, claquant la porte de sa chambre,
elle regarde autour d'elle, c'est sûr que comparé à Vaudémont, cette chambre était plus spacieuse, pis sa couche plus douillette, tant pis, s'il manque de l'animation, tant pis si ça manque de coquetterie, elle n'est pas en position de faire la fête, tout juste la force de voir sur son chevet une bouteille déjà entamée, qu'elle se dépêche de boire à même la bouteille, assoiffée , le voyage fut long , elle se débarrasse de ses frusques, légèrement réchauffée par l'alcool; pis défait son lit pour se couvrir de ses draps, bouteille en main bientôt vide, elle la jette au sol, pis cherche des yeux une autre.


- bluuuuuuurp! MANON! MA BOUTEILLE *hips* j'ai SOIFFFFFFFFFFFFFF!


Constatant que personne ne se déplace pour lui tendre à boire, elle s'énerve un peu,


- comme t'es vilaine ma vielle Manon,*hips* même quand je suis pas bien dans ma peau tu me fous des vents, j'ai si soif ma Manon*hips*

Elle ferme ses mirettes, recherchant un peu sa lucidité,
pourquoi parle-t-elle des morts?
Réalisant que la vielle et morte il y a bien des lunes, pis que Beaulieu-en Argonne, cette chambre même lui rappelait que c'est ici qu'elle se confiait à elle ces dernières années, elle se met à à injurier un peu tout, déjà de nature vulgaire, elle n'a plus de limite une fois bourrée.
Dans le domaine, les quelques personnes qui sont présentes s'inquiètent.

Elle gesticule dans son lit, pis s'enchaine très rapidement une succession de spasmes lui arrachant des hurlements, elle n'en peut plus , voila ce qui lui faisait peur depuis quelques semaines, ces douleurs abdominales, à croire que ses entrailles faisaient la guerre.


- AU SECOURS!*hips* AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


Dans les escaliers ça se bouscule, juste le bruit de pas pressé, pis la porte de sa chambre s'ouvre, sous le regard effrayé de Robert, se trouve la brune baronne, en transe? En souffrance, à moitié découverte sur son lit, trempée de la tête au pied, elle sue à grosse goutte.. se tenant le ventre recroquevillé sur elle...

- NE VOUS APPROCHEZ PAS*hips* restez là où vous êtes*hips* ça se calme ; ça va aller !*hips* ça passe , ça va passer*hips*

qu'elle enchaine, visiblement au bout du rouleau, elle s'essuie les mirettes encore pleine de larmes, ...


- faut me changer tout ça*hips* ça sent mauvais*hips* j'ai renversé ma bouteille de vin rouge partout*hips*


Paradoxale comme souvent, elle lui demande de ne pas s'approcher et en même temps elle lui ordonne de lui changer sa literie, il vient à elle les pas hésitant, elle peut être imprévisible quand elle est dans cet état, il regarde avec horreur ce qu'elle décrit comme étant du vin rouge, du sang.



- C'est dégueulasse, c'est à cause de ma Manon*hips* elle me fait faire que des bêtises*hips*

Elle passe sa main sur le peu de vêtement qu'elle porte, pis grimace légèrement en voyant les dégâts,


- si j'avais été coquine ces derniers mois, j'aurais*hips* pu penser que je suis sur le point d'accoucher*hips* mais visiblement, la chose ne sort pas de mon jardin paradisiaque *hips* ROBERT jurez sur votre vie et celle de ceux qui vous sont cher à votre coeur*hips* de ne rien dire *hips* de ne pas me juger*hips* le vin rouge tâche de partout, et pourtant Dieu sait que dans cette foutue bouteille c'est de l'eau de vie clair que j'ai bu, elle était un peu jaune , plus foncée je dirais peut-être dorée comme l'or*blurp* OUPS pardon*hips* mais tout juste bu cette élixir de la mort qui tue, que déjà ça ressort de partout!

Elle s'agrippe à lui, le suppliant ainsi pendant des heures,
il fait appel à son épouse, une jeune fille d'à peine quelques printemps,
Zahra se braque, refusant qu'ils se mettent tout les deux à l'aider.
Très rapidement, elle se laisse faire, la literie est changée, pis la baronne est toilettée et remis au lit,
bordée comme une enfant, quelques prières sont récitées à son chevet le reste de la nuit, tantôt ronflant et gémissant de douleur pendant son sommeil.
Pourtant le petit matin sera un autre jour, elle se relèvera certainement avec l'air de rien comme tant de lendemain de nuit d'enfer.

Le soleil se lève, pis la matinée s'est déjà écoulée,
elle est toujours sur son lit,


- bonjour.
Merci, je vous remercie.
Dans quelques jours il me faudra me déplacer à Nancy, certainement pour me distraire.... mais surtout pour y rencontrer un médecin,
notez moi son nom dans un coin s'il vous plaît, afin que je me souviens.
Forcejaune, je vais remettre ma vie entre les mains de cette hérétique , vu que dieu me fout la mort aux trousses.


Elle éclate de rire nerveusement,

- z'avez vu de vos propres mirettes Robert, mes trousses en sang ! Je me dis depuis quelques jours que c'est une illusion, pourtant je me purge , mes entrailles sont en train de se barrer tout doucement mais sûrement.

Gueule de bois , pis crue , sa façon de causer si naturelle,
familière à tout casser, elle se confiait à lui, sans gène, sans honte.

- baronne Zahra, vous allez vous en remettre, nous sommes là.
Dieu est grand et dans sa miséricorde il vous sortira de là.


Elle se relève avec son aide, sans plus rien dire, comme si le fait de causer du Très Haut, la plonge dans une méditation, elle devrait y croire, mais pourtant elle n'y arrive pas, recevoir des coups d'épées, pis se faire taper avec des coups de bâton, se faire fouetter par les mains d'ennemis elle pouvait le supporter, elle pouvait justifier ses douleurs, ses blessures, par contre voir ces chutes de sang, pis ressentir ces douleurs sans avoir reçu de coup, elle ne le supportait pas, depuis sa tendre enfance, elle n'a jamais eu le souvenir d'être rester au lit pour une quelconque maladie, elle ne savait pas ce qu'était la maladie, la fatigue même, pis aujourd'hui elle était là, lasse de cette bataille avec elle même.

Elle s'habille toujours avec leur aide, n'ayant pas une très grande autonomie de ses mouvements, fébrile, teint pâlichon...


- j'ai faim, allons donc manger, en attendant ma chemise, Mélodie ...
faut bien que je le dis à quelqu'un ... que ça ne tourne pas rond à Beaulieu, que ça ne tourne pas rond chez moi... vous n'avez pas reçu de missives?
J'attends Calyce... je l'attends.


Tout en disant ceci, elle descend doucement, une nouvelle journée débutait, soif arrosée, douleurs lancinantes , pis survie à n'importe quel prix.
--Aurore_
L'idée de voyager, d'aller loin de ma jeune maitresse m'enchantait grandement. Loin de ses jérémiades, de ses histoires qui ne me regardent pas et dont je me soucie comme de la dernière chopine que j'ai bu. A la base on m'avait engagée comme servante et si j'avais su qu'une promotion en tant que confidente m'attendait, j'aurai dit non ! C'est vrai quoi, qu'est ce que j'en ai à faire de ses histoires...Mais elle a bon argument : Elle paye grassement la petite et elle m'a proposé le double si j'allais m'occuper de sa mère en Lorraine. J'ai dit oui !

La route est longue est calme. Merci la trêve, pourvu que ça dure.
Lorraine me voilà ! Bonjour les quiches et l'haleine mirabellisée. A moi les vacances...ou pas.

Beaulieu en Argonne et sa baronne.

Le petit château se dresse bientôt devant ma paire de mirettes déçues. Je m'attendais à mieux que ça et déjà j'ai envie de faire demi tour. S'occuper d'une malade c'est pas top de base et si en plus je dois le faire dans un vieux truc délabré...je préfère rentrer en Anjou ! Mais la grasse paye promise par la Dénérée me revient en tête et c'est elle qui me pousse jusque l'entrée de la bâtisse. C'est aussi dans cette pensée d'une bonne bourse pleine d'écus sonnants et trébuchants que je puise ma force pour crier à ce qui doit servir de garde :


Ohéééé du château ! J'viens voir m'dame la baronne Zah', j'ai du courrier pour elle !


______________________
Abondance.
- Baronne, vous avez de la visite, ça doit être la baronne d'Ottange, elle a du courrier pour vous.
- faites la donc rentrer NOM DE DIEU! vous n'allez pas la laisser à l'entrée tss tss.
Une silhouette apparaît, Aurore fait son entrée dans la pièce, la brune écarquille les mirettes en découvrant la rouquine, pis dévisage le Robert, l'air légèrement désabusé.

- si c'te gueuse c'est ma Mélodie, moi je veux bien être la duchesse de Lorraine, namého! ou pourquoi pas l'impératrice, je vais vous refaire un cours d'étiquette , z'allez comprendre ce que c'est la noblesse vous!

- bonjour à toi, demoiselle, puis-je donc avoir le dit courrier, c'est une sacré méprise que voila, on t'as pris pour une baronne.


Elle l'invite à s'assoir, pis déroule le parchemin, sans trop la questionner, elle lit le courrier,




A la Baronne de Beaulieu en Argonne,
A la Lorraine mirabellisée qui me sert de mère

Le bonjour,

Que veut dire ta dernière lettre ? Quel est ce mal qui te ronge ? Te ronge t-il vraiment ou est-ce une nouvelle machination de ta part pour me faire venir en Lorraine ?

Les médecin peuvent raconter ce que bon leur semble, je n'y crois pas et Tiss aussi. Tu ne fais pas partie de cette catégorie de personnes enclines à se laisser séduire par la danse de la faucheuse ou alors lui céderas-tu rien que pour m'embêter encore une fois ? L'abandon de Clélie et Gawam ne suffit pas, il faut que tu en rajoutes une couche ? Je te l'interdis. Je t'avais dit de rester ici en Anjou, près de moi !

Mon poste de capitaine m'interdit de venir te rejoindre rapidement c'est pourquoi je t'envoie Aurore, une rouquine tout à fait charmante qui aura pour mission de tenir éloignée de toute boisson alcoolisée et te forcer à manger. Tu n'auras rien à lui donner, je m'en charge.

Ne t'en fais pas pour moi, je vais très bien et oui je suis sage, Tiss et Cerdanne y veillent et tu sais à quel point tu peux leur faire confiance. Mais tu devras te rentrer dans la tête que j'ai grandi et que je suis en âge de faire mes choix et que si ça t'inquiétait vraiment, t'avais qu'à t'occuper de moi au lieu de passer ton temps à vider les bouteilles en Lorraine ou t'user pour ce morne duché !

Tu culpabilises, là ? Dis toi que ce n'est rien comparé à ce que je te réserve si tu passes l'arme à gauche. Je ne te le pardonnerai pas, jamais ! Personne ne te le pardonnera... J'ai encore besoin de toi, nous avons encore des tas de choses à partager (non je ne parle pas de mes écus).

Prends soin de toi, profite de la présence d'Aurore et embrasse le parrain si il traine dans tes parages.

A très vite-il y a intérêt-

Ta fille.


Elle sert la missive dans ses bras, comme si c'était une personne, pis regarde la rouquine.


- Ma prinzessin, elle est capitaine, je suis si fière d'elle*hips*
Aurore, la bienvenue à Beaulieu, j'espère que tu t'y plairas... tu vas me suivre on va visiter les caves...
je vais tester ta faculté à porter les tonnelets, j'en ai un bon de cidre... en fait t'as pas ramené du bon vin comme on fait par chez nous?


Pose le verre qu'elle dans ses mains, toujours aussi fébrile, elle tente de se relever de sa chair , sans pouvoir.


- on laisse tomber la visite*hips* je ne suis pas trop d'humeur là...pis tu dois être fatiguée... merci pour le courrier.


Lors de sa lecture, elle s'est attachée surtout à la signature, le contenu la secoue un peu, la gamine n'y croit pas , elle aussi dans le fond mais pourtant elle n'allait pas bien.


- Aurore tu écriras à Caly, comme quoi tu es bien arrivée , tu noteras que je me porte bien, vu qu'elle ne supporte pas la réalité.
'fin si tu ne sais ni lire, ni écrire ce n'est pas un souci au contraire, t'auras pas fouiné dans cette missive, qui indique que tu dois me donner à boire pis veiller à ce que mes bouteilles soient toujours pleines.


Sourire amusée qu'elle lui adresse,elle fait un signe à Robert pour qu'il la conduit à sa chambre.
Abondance.
[Toujours à Beaulieu]

Suivant des yeux la jeune Aurore pis le Robert,
la Zahra soupire légèrement en serrant toujours sa missive contre sa poitrine,
curieux hein, quand elle était en Anjou, pas une seule fois elle a serré sa fille dans ses bras, et là, à cette minute présente, elle le regrettait amèrement,
bien, Calyce tenait un peu d'elle, dans le fond elle n'était pas non plus très câline, pis surtout, elle n'allait pas mettre en priorité sa vie de famille, alors que son duché avait besoin d'elle, après tout la Zahra avait fait exactement la même chose durant des années, lui en voudrait-elle? Peut-être que oui, peut-être que non, le dicton "on ne récolte que ce que l'on sème" était si réaliste parfois, elle resta quelques minutes comme ça, les bras croisés avec le parchemin contre elle, elle se décida à réagir quand elle voit son sablier, le temps s’écoule , pis la Louve n'est pas encore là.

Elle se lève doucement de sa place, pis se dirige vers un coffre scellé, qu'elle ouvre de sa clés, pis range le parchemin, et en sort un autre,
son rendez-vous "d'affaire privée" se faisait attendre, après tout ce n'était qu'une histoire de quelques minutes, juste une lecture du testament pis une remise en main propre à son exécutrice testamentaire, un sujet fort délicat, qu'elle aurait préféré ne pas abordé si tôt, mais elle avait mûrit la baronne, pis elle savait que nul n'était éternel, pis que la faucheuse faisait ses petites offices dans les environs, pis que même elle, Zahra , l'éternelle alcoolique, connaîtra une fin, en attendant elle espère comme toutes les personnes, elle remet son âme entre les mains des médecins, et de toute personnes pouvant l'aider à sortir de sa "panade ".

Elle devait poursuivre ses efforts d'auto-guérison, bien facile à dire, mais à faire, c'est tout autre chose,
le plus compliqué a été certainement de l'annoncer à son ami, et futur vassal, oser dire que tout ne va plus si bien à ses proches, c'était si difficile,
elle a juste signifié que son "foie était si rose", que les médecins lui avaient interdit de picoler, chose qu'elle refuse de faire, comment pourrait-elle supporter la vie et les jours sans boire?

Tel était le destin de la brune, elle était alcoolique, certains dans ce bas monde était si fier de ce "titre", mais là elle flirtait avec le côté pas du tout glamour de cette maladie, terminée l'euphorie mesdames , messieurs, terminé les délires et compagnies, maintenant c'était vomito party toujours, pis les boyaux en feu, le teint plus si empourpré qu'il l'était dans le temps, maintenant c'est pâlot 24 heure sur 24, le blanc des yeux n'est plus si blanc , il est injecté de sang, on peut apercevoir de temps en temps une lueur jaune, ce n'est certainement pas le soleil qui brille dans ses mirettes à la Zahra, mais simplement la couleur de son âme ternie, qui veut se libérer de ce corps devenu trop toxique.

Elle a pris soin de briser tout ses miroirs, pis ceux qui étaient un peu trop grand, pis trop beau et cher, elle a demandé à ce qu'ils soient voilés par des draps, des fois qu'elle retrouve un peu de poigne, pis une jolie couleur, qu'elle puisse un jour se voir guillerette et fraiche comme une rose.
Z, n'a jamais été très à cheval avec son apparence, de nature je m'en foutiste, elle préférait prendre soin de sa soif, aucune coquetterie et encore moins de froufrous, habillée en mode "garçon", depuis toujours, des braies , plus simple à être une cavalière en braies, qu'en houppelande,
elle songeait à revoir ses choix vestimentaires, les braies c'est sympa quand on a un arrière train qui rempli le tout, en mode sac d'os, une large houppelande cachera amplement la misère. Pis hors de question d'avoir à croisé son propre regard actuellement, il lui fout la pétoche, ne pas voir son apparence pour mieux survivre psychologiquement, pourtant dans sa caboche à la brune ça ne tourne plus rond depuis bien longtemps, légèrement schizophrène, tantôt dynamique et gaie, pis tantôt colérique voir suicidaire, pensant causer avec des morts, elle voit tout ceux qui sont partis trop tôt, tout une pagaille dans sa tête, certainement une conséquence de son remède à ses maux, un mélange d'opium, pis d'alcool, avec un dosage hasardeux, qui font qu'elle danse sur une lame de rasoir, pis que la vie a tendance à lui sourire dans le bon sens paradoxalement, elle ne s'est pas encore tuée d'une overdose.

Lucide pour le moment, elle flotte sur un nuage "maternelle", elle pense à sa fille à sa missive, elle ne la décevra pas non,
elle survivra, voila à quoi elle pense en cherchant de quoi écrire une missive.










Beaulieu-en-Argonne, un jour d'hiver 1460 (janvier?)


A notre ex recteur ducal,
Au très respectable *vieux* rature* et immortel Forcejaune,


Le salut,

J'espère que vous ne vous arrêterez pas à la lecture de ce début de missive ô FJ,
vous l'homme polyvalent, vous le richissime intellectuel de notre bon vieux duché,
vous qui avait seul cette faculté à changer de métier comme de chemise,
de recteur, à marchand d'esclaves, à trafiquant d'armes, à proxénète à conseiller ducal , à rebelle ,
vous Forcejaune, la Légende "urbaine" et "vivante " de Nancy la Morte,
je souhaite de tout mon coeur que vous êtes encore en vie (toute façon si vous l'êtes mort je suis morte aussi );

Mon cher recteur préféré , celui que j'ai toujours rêvé d'avoir en enseignant,
notre hérétique vénéré officiel, et officieux, que j'adore, s'il vous plaît poursuivez la lecture ô FJ ne vous arrêtez pas là,

Ces quelques lignes d'introduction improvisée, par la plume la plus en détresse de Lorraine, sont des lignes d'appel ,
"au secours" mon cher Forcejaune, voila, il y a fort longtemps, lors d'une discussion alcoolisée en taverne, vous m'avez dit que vous
étiez un médecin, que c'était la voie de vos études, pis que vous étiez le meilleur du duché et sans doute de tout un Royaume.

Il y a quelques semaines j'ai été prise de quelques maux atroces, j'ai cru voir la mort messire FJ,
mais elle m'a relâché, depuis elle vient m'importuner dans mon sommeil, dans mes rêves, dans mes temps de lucidité aussi,
j'ai donc rencontré un médecin qui s'est avéré être un médicastre en fait, l'homme m'a demandé de me déshabiller, ce que j'ai fait vite fait ,
ce que je ferais aussi avec vous si vous voulez bien poursuivre la lecture ô mon cher sauveur,

donc, je me suis mis en tenue d'Adan et Eve, pis le médicastre m'a "ausculté " , de manière très rapide,
pis m'a dit sur un ton sévère " SI ROSE du foie, baronne faut cesser de boire!".

Que dire de plus, je l'ai foutu à la porte sans trop saisir ce qu'il m'avait baragouiné, pis s'en est suivi d'autres visites de charlatans,
certains m'ont demandé de coucher pour "réussir", j'ai pas compris le sens, mais c'est qu'après avoir "fait la petite affaire", que j'ai réalisé que le bonhomme pensait que mes maux venaient d'une envie de "plaisir charnel", un pervers mon cher FJ!

Pis le dernier en date, il m'a dit comme les autres, je dois cesser la picole, or, mon foie a beau être rose, je ne cesserais pas la picole ,
ainsi je m'en remets à vous Forcejaune, si vous avez pu suivre mes lignes précédentes, je rentre maintenant dans le vif du sujet,
je souhaiterais vous rencontrer, où vous voulez, quand vous voulez ( le plus tôt possible me semble que la Faucheuse est en train de me fouetter à petit feu, la bougresse!), Nancy, Vaudemont ou Beaulieu en Argonne, je vous indiquerais le chemin (si je m'en souviens , hum au pire rendez vous en place publique en Gargote hein, comme le bon vieux temps , vous, moi ...mmm ).

Mon cher Forcejaune, puissiez vous avoir "pitié " de moi,
puissiez vous vouloir m'aider dans la voie de la guérison,
si vous arrivez à me sauver ou à m'achever dieu sait que vous serez un héros dans le duché,

Il m'arrive de savoir encore lire et écrire (quand je suis lucide, mais j'ai jamais compris ce qu'était la lucidité, vous êtes toubib vous m'expliquerez...),

Au plaisir de vous lire, ou plutôt de vous rencontrer mon cher docteur.

Salutations mirabellisées,

Zahra,
Baronne de Beaulieu en Argonne ( un fief que je pourrais vous donner si vous me sauvez quoi, je suis vraiment prête à tout TOUT!)


Hop, elle ose lui demander son aide au vieux.
Reinhart_manausen
Le baptême s'était terminer et tous était rentré chez eux après avoir fêter cela comme il se devait. Pourtant, ma marraine avait eut l'air triste, et ailleurs une partie du temps.

Je vivais à Ottange depuis mon arrivée en Lorraine, et bien que la baronne Mélodie et moi même faisions chambre a part nos journées se passaient entre les parties de chasse et de discutions diverses et variée. Nous y devisions de moult sujet, tel que mon pays d'origine, elle se montrait d'ailleurs fort curieuse sur ce point, mais nous parlions aussi de politique de commerce et de toute sorte de chose. L'un des fameux sujet était la santé de ma marraine. Car bien que celle ci ne m’ait rien dévoilé, dame Mélodie m'avait avisé que dame Zahra n'était point au mieux de sa forme. Elle ne m'avait pas dit les raison de cette découvert et de ses soupçons. Mais il est vrai que j'avais trouver celle ci bien pale le jour de mon baptême.

Lorsque nous reçûmes sa demande de nous présenter en son domaine. La curiosité nous piqua au vif. Et prenant les devants, je scellais un cheval et partis rejoindre dame Zahra chez elle.

Après une longue chevauchée j'arrivais en vue des porte de son domaine. Je mis pied a terre et me rendit auprès des homme d'arme qui montait la garde.

Bonjour mon brave veuillez annoncez a la baronne de Baulieu, que son filleul Reinhart Manausen se trouve a la porte de chez elle.
Melodie871
J'avais laissé mon bel et doux aimé partir devant moi, il chevauchait le bel étalon Azur moi Radieuse , Radieuse...... , elle avait toute une histoire cette jument de toute beauté........
Reinhart avait repris ses habitudes de cavalier, et il montait maintenant comme le meilleurs des chevalier , je lui avais fait part de mes inquiétudes au sujet de mon amie et comparses, complice de toutes les frasques possibles et inimaginables que nous faisions en taverne .

Zaza était revenue depuis peu en Lorraine , nous nous étions croisée en Franche Comté durant la dernière levée de ban , et enfin retrouvée à Vaudemont , là ou nous avions fait connaissance il y a quelques années , plusieurs jours après son retour je l'ai trouvée fatiguée et déprimée , il faut dire qu'on en serai à moins quand on voie l'état actuel de Duché et surtout quand on en connait les raisons
Nous avons donc décidé de lui rendre visite après avoir reçu une missive afin de lui remonter le moral , surtout qu'elle était désormais marraine de celui qui avait ravis mon cœur

Après deux bonnes heures de chevauchée à travers la campagne Lorraine, je fini par rattraper mon bel aimé , il arrivait juste devant moi aux portes du poste de garde du domaine de Beaulieu

Je m’arrête à mon tour à hauteur de mon aimé et je lui sourit


Je suis la mon doux ami , remonte à cheval

Je reprends alors derrière lui en m'adressant aux gardes d'un ton qui n'incitait pas réplique

Je suis la Baronne d'Ottange, cet homme et moi sommes attendu , veuillez nous faire annoncer et que cela ne traine pas , je suis pas du genre patiente

Je grogne un peu et je regarde mon doux ami et lui murmure

Tu croie pas qu'on va marcher jusque devant la porte , on est pas des domestiques, un garçon d'écurie viendra chercher nos montures, et s'en occupera , pi Zaza serai pas contente en plus , si on doit traverser toute la cour à pied
_________________
Abondance.
[... de la visite chez Z.]

"- bonjour messire, la baronne vous attendez, la baronne d'Ottange n'est point avec vous?"


Juste le temps d'accueillir l'homme, qu'une cavalière s'approche, pis s'adresse à lui directement.

Le garde n'est pas de ceux qui insiste, il a vite fait de remarquer que la baronne d'Ottange n'est pas des plus patiente, il s'applique donc à les faire entrer,
c'est que les visites étaient rares à Beaulieu, il s'était habitué au calme, et de loin pensait que toutes les nobles étaient aussi "barges" que leur maîtresse.
Zahra était loin d'être trop exigeante avec eux, au contraire, elle était assez autonome, ces derniers jours elle était d'humeur changeante, il respectait ses sauts d'humeur, sachant qu'elle n'était pas dans son état normal, chaque personne dans le domaine s'appliquait à être au petit soins de la baronne.

C'est ainsi qu'il guida le couple d'Ottange, se demandant si la baronne d'Ottange avait les même maux que Zahra, c'est qu'elle avait grogné assez fort pour le faire trembler, ( et oui Z. n'embauche que des pleutres qu'on se le dit!), décidément ces nobles sont tous alcoolique de nos jours voila ce qu'il se disait, mais se retenant de le dire à voix haute, il leur montra l'entrée du domaine, pis s'adressa doucement à la baronne :


- Puis-je guider vos montures aux écuries, je suis seul à monter la garde ici lieu, notre maîtresse n'ayant pas les moyens d'avoir plus de personnel. Il m'arrive d'être polyvalent.

La bienvenue à vous à Beaulieu, et bonne visite à vous.


Il s'incline avant de se mettre au boulot de "vieux " d'écurie, c'est qu'il n'était pas très jeune le gaillard.

Tandis qu'à l'étage le Robert entend les pas des chevaux, ainsi que la voix du vieillard, il se dépêche de descendre faire l'accueil,profitant de son passage pour faire part de l'arrivée de la baronne d'Ottange dont les armes sont visibles.


- hum, Robert, vous ferez mieux d'aller chercher à boire, pis à manger ils doivent avoir faim, c'est que la route ouvre l'appétit.


Elle est joyeuse la Beaulieu pour ne pas dire pompette,
elle titube doucement jusqu'à l'entrée, elle veut faire l'accueil en personne ,
elle souffle doucement sur sa main pour jauger son haleine, ça ne sent pas l'haleine de chacal, mais fraichement la gnôle, elle évitera les bises, quoique elle a besoin d'en faire des embrassades, l'est pas bien dans sa peau , l'a bobo .

Elle ouvre la porte avec toute l'énergie dont elle dispose, puis saute au cou de Mélodie, certainement la première fois qu'elle a cet élan d'affection envers sa comparse, elle qui sait pertinemment que la Louve n'apprécie guère les baisers, ou même les accolades, bien que le fait qu'elle surf sur nuage rempli d'amour avec son blondin brun l'ait partiellement changé, en féline une fois avoir serré dans ses bras son amie elle se tourne vers son filleul, qu'elle salut avec modération, respect ou pas !



- bonjour à vous, je suis si heureuse de vous voir !
la bienvenue à vous , j'espère que vous avez fait bon voyage.


Elle s'empresse de les faire entrer, pis agite ses mains en gesticulant, pressant l'épouse au Robert, faudrait pas les faire attendre, il faisait soif".


- j'ai du vin d'Anjou, fraichement arrivé , ça tombe bien on va pouvoir le gouter ensemble.


La baronne est de ceux qui gère leur emploi du temps en fonction de l'apéro,
et comme il n"y avait pas d'heure pour s'en faire un chez elle, elle était généralement bien servi, dans son domaine , ils n'avaient pas encore percuté que tout ses maux venaient de l'emprise qu'avait "la bouteille" sur elle.

Dans le fond, elle ne voulait pas non plus changer ses habitudes, persuadée que l'alcool n'y était pour rien dans sa maladie.

Son apparence ne trahissait pas son état, et la majorité des personnes qui l'avait croisé ces derniers jours avait ressenti sa baisse de régime en tout sauf la bibine.


- Installez vous , faites comme chez vous mes loulous,
Reinhart, je pense que ton arrivée dans la vie de Mélodie a changé beaucoup de chose, la preuve, la Louve n'a jamais mis les pieds dans le coin coin, et t'es l'ange qui l'a mené vers moi dans mon antre.

Je suis si heureuse de vous recevoir,vraiment.


Elle s'assoie pis les regarde, les deux avaient cette lueur que fait briller l'amour dans les yeux, c'était jolie à voir, elle sourit en coin, pis secoue son verre vide quand Robert s'approche pour les servir.


- Robert, c'est un type bien, il est rapide, efficace, pis discret. Il ne se plaint pas trop , hein mon petit bébert !

Il se contente de sourire lui pis de servir, il sait qu'elle fait toujours des compliments la Zahra quand il s'agit d'avoir son verre rempli, elle est si bonne bizarrement.

Pourtant il avait assisté à ses crises, il n'arrivait pas à faire le lien entre l'alcool et cet état de la baronne, une fois la table bien dressée, un repas digne de fête, il était rare que se soit le cas à Beaulieu en Argonne, c'était souvent pain sec et alcool , on dit que ça cale la faim, du moins c'est le dicton de la Zahra " ALCOOL , c'est de la bibine , c'est à boire qu'il nous faut", voila ce qu'elle disait à longueur de journée.


- bon appétit à vous, hum fait plus soif que faim par chez moi et vous?

Elle rit, puis se dépêche de finir son verre , passant sa main sur son ventre, généralement la douleur vient subitement, elle a peur de manger, des fois que se soit la nourriture qui la torture, hors de question de se laisser aller présentement.


- Mélodie, tu me fais un honneur de sortir de tanière,
Reinhart, mon cher filleul, t'es-tu habitué à notre duché?


Z. sourit, songeant à sa nuit passée, elle a une sueur froide qui parcourt son corps, quelques gouttes ruissellent de son front, elle se dépêche de s'essuyait avec un mouchoir qui ne la quitte plus
.

Elle prend la bouteille de vin, remplit leurs chopes pour s'occuper, pour se donner du cran pour pouvoir tout simplement se confier à eux.
Reinhart_manausen
Je venais de me présentez comme il était normal de le faire au gardien du lieu lorsque ma douce amie se montra. elle m'avais suivit de peu. Je lui sourit pendant qu'elle harangue le même homme que moi mais sur un ton plus démonstratif et plus militaire. J'aurais cru voir un chef de cohortes s'adresser a la piétaille de premier rang. Je souris retournant vers ma monture. Ma mie me fit remarquer notre noble statut et que marcher tel des gueux a travers la cour n'était pas digne de notre rang. Pour tout réponse elle reçu un large sourire.

Ma mie sache que je ne faisais que me dégourdir un peu les jambe. Il n'était certes point question pour moi que de m'abaisser a marcher jusqu’à la porte de la demeure. Je suis comme toi je te rappel de la noblesse. Et puis me rabaisser a la hauteur de ces valets... tu me connais bien mal.

Je remonte a cheval et me place a ses cote pour pénétré dans la cour du castel.
Lorsque celui ci nous présenta l'entrée du domicile de ma marraine. Je fis exprès de laisser ma douce Melodie posé pied a terre en premier. Et lorsque ce fut mon tour, je manquais de choir de mon destrier. En effet la baronne de Baulieu avait ouvert la porte avec fracs certes pas autant que Mélodie ou moi même l'aurions fait car elle semblait un peu faible. Mais tout de même. Puis celle ci se jeta au cou de ma promise. J’éclatais de rire. Rire que je réprimait rapidement pour allez chaleureusement saluer ma marraine. Elle est moins démonstrative avec moi, n'empêche que ...

Elle nous entraine a sa suite pressant une bonniche pour nous apporter ripaille mais surtout de quoi nous rafraichir le gosier d'un vin de son domaine. Elle nous mene a une pièce et nous prie de nous instaler. Elle restait des plus enjouée et pourtant je pouvais voir qu'elle n'était, physiquement du moins, pas bien. Mélodie m'avais fait part de son tracas vis à vis de son amie . c'est ainsi que je pouvais percevoir ce mal qui semblait la rongé sans savoir de quoi il retournait.

Elle me complimente alors sur mon intervention sur la vie de Mélodie. Je lui sourit

Je pense que le ciel a guider nos pas lors de cette rencontre. Je ne sais pas trop en quoi je l'ai changée. Mais en tout cas pour ma part elle a fait fondre un élément de moi qui s'était ensevelit sous les glaces depuis bien longtemps.

On nous sert alors a boire et Zahra titille son serviteur. La table est rapidement dressée et nous sommes inviter a faire honneur a celle ci. Moi je suis d'ordinaire gourmand aimant les plaisir de la vie. Mais bien que j'aime cela je sais me tenir alors j'attends que la maitresse de maison commence.

doucement ma chère marraine doucement je m'y installe. J'avoue que les foret et les espace son splendide. Et je découvre que chez vous la religion a un certain degré d'importance. et puis Mélodie est une ravisante guide de ce duché
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Forcejaune
Un matin, on vint toquer à la porte de l'appartement nanceen de FJ. Celui ci, quand il ouvrit, il vit le préposé à la distribution du courier dans Nancy. Il prit la lettre que celui cit lui tendait.
Il regarda la date d'expedition. Puis, il leva les yeux vers le jeune homme, puis lui demanda :


Vous etes pas presser pour distribuer le courier chez vous... C'est quoi l'excuse aujourd'hui...? Il fait froid et le cheval a prit un rhume...? Vous avez ete obligé de sortir popur acheter a manger et que vous en profiter popur distribuer le courier...? Oh et puis zut, je veux meme pas ecouter vos raisons a la noix... aller, fichez le camps, cloporte !!!

FJ claqua la porte au nez du postier. Apres avoir lu la missive, il la jeta au feu. Puis, il se mit à réflechir quelques instants.
Il appela son negre de service. Oui, parceque tout bon bourgeois qui se respecte doit avoir sous ces ordre une personne de couleurs qui le sert. Question de quotas. Il hesitait meme a en changer. A en prendre un qui est aveugle. De ce fait, il aurait une minorité visible non voyante.

Il lui demanda de prendre la plume pour ecrire une missive. Il dicta :


Salut vieille momie.

Si tu veux profiter de mes services, va falloir se deplacer jusqu'a Nancy meme.
Ce point la est non negociable.
Amene toujours de l'argent, a manger et a boire, deux ou trois vierges. On sait jamais.

FJ


FJ demanda à son esclave, hum, pardon, a son humble serviteur d'alle rposter ça, et d'aller chercher ces compatriotes sorciers africains qu'il loge dans sa cave personnelle, en bas de l'immeuble.
Abondance.
[ Quand il faut il sortir les sujets qui fâchent .... mieux vaut être bourré.]

Les verres se vident,
elle se dépêche de les remplir, souriant , son filleul était plein de vie,
elle l'envierait presque la baronne, cette enthousiasme quand il parle de la Lorraine, elle en était presque impressionnée, il avait le coeur pur le Reinhart, il ne savait pas quels maux pouvaient refiler ce duché quand on s'y attardait trop.

La religion est très importante,
on s'y accroche quand on a plus grand chose...
pis se perdre dans des méditations, parfois ça a quelque chose de bien.
Je ne doute pas des capacités de la Louve en matière de "guidage", elle doit assurer un max.


Elle se marre doucement, elle ne veut pas virer dans le second degré, quoique elle serait tentée de mettre mal à l'aise son filleul un peu, amusée elle voit que se bouscule encore devant ses portillons.



- Zah.. z'avez un nouveau message. J'ai trouvé un pigeon à l'entrée.


La baronne relève la tête, c'est que l'Aurore , elle avait pris la confiance à venir comme un cheveux "dans" la soupe, sans saluer, pis les importuner elle et ses convives, quoiqu'ils ne sont pas encore en mode orgie, ils se tiennent bien là.


- Mélodie, Reinhart, je vous présente Aurore, qui va se dépêcher de remplir vos verres... vilaine, la Calyce ne t'a pas appris la politesse tss tss.


3 vierges, de la tune, puis de la bouffe, c'était du FJ quoi, enfin, elle allait pouvoir se rendre à Nancy, ce n'est pas le vieux qui allait faire le déplacement, il serait capable de lui facturer "un duché", si seulement elle avait encore toutes ces capacités, elle aurait fait, pour sa santé, elle aurait été capable de prendre château et autres , s'il le fallait et si elle le pouvait.
Elle soupire légèrement, avant de faire signe au Robert et Aurore, il était temps de débarrasser le tout, pis de sortir vélins, pis encre et se mettre à l'atelier écriture.

- vous me filer le coffre qu'est sur l'étagère, laissez une bouteille, je ne veux pas que mes comparses aient soif.

Elle se lève doucement de sa place, puis s'approche de la Louve.
Elle met sa main sur son épaule, puis sourit, et prend un air sérieux, qu'elle a souvent du mal à garder.



- Je ...vais devoir filer à Nancy quelques jours.
Mélodie, je veux discuter un peu avec vous, je vais oser vider mon sac...
Je ne vais pas faire du tourisme, je ne vais pas défendre le castel, je ne vais pas nettoyer les lustres de la cathédrale, je ne vais pas roucouler là-bas...
Je m'en vais rencontrer un médecin, je vais taire son nom si non tu vas me prendre pour une barge.
Depuis quelques temps, j'ai quelques soucis, il m'arrive d'avoir des maux, que je n'arrive pas à expliquer, je ne sais pas ce que c'est, j'ai d'abord pensé que c'était du à mes multiples blessures de guerres, en Anjou et au Poitou, je m'en suis pris des branlées ... je suis amochée , vraiment amochée Mélodie.... j'ai cru que j'allais perdre mes entrailles... mais un médecin m'a soigné au mieux, et pendant quelques semaines je me suis soignée au mieux, je suis revenue ici, je me sentais bien, du moins mes blessures étaient bien pansées, mais du jour au lendemain, j'ai commencé à avoir quelques troubles, un mal de chien, pis je vois du sang partout... j'ai l'impression que je me vide, j'ai beau boire pour oublier, j'ai beau fermer les yeux , j'ai toujours mal... ça me ronge....


Elle s'assoit, puis prend un verre, le porte à ses lèvres, puis sourit doucement, avant de poursuivre son récit.


- j'ai rencontré une dizaine de médecins, des charlatans pour la plupart, je ne te raconte pas le calvaire, certains m'ont dit que c'était la fatigue, le choc post- guerre , d'autres m'ont dit que fallait que je prenne mon pied, hum, des pervers , dont les visites m'ont coûté plus d'une courbette et résultat des courses, je suis toujours mal, pis la cerise sur le gâteau,
on m'a dit que j'avais 6 roses du "foie", une maladie qu'on ne voit que dans les végétaux je pense, on m'a déjà dit que j'étais belle comme une rose, mais de là à en incarner six.... bref, si mon foie est si rose Mélodie, c'est la faute à la bibine qu'on m'a dit.
Je ne souhaitais pas t'inquiéter , mais je ne sais plus quoi faire, et je ne le cache pas, j'ai peur , et quand cette crise me prend, je me demande si je vais perdre mon âme dans la foulée, ça m'arrache de l’intérieur...
si je pouvais combattre la maladie avec mon épée, je le ferais, je ne redoute pas l'ennemi, je l'attends de pied ferme toujours, et n'avoir rien à combattre m'ennuie au plus haut point , mais la guerre que je mène actuellement me fatigue et si je pouvais signer une trêve je le ferais avec joie.

On m'a demande de cesser la picole Mélodie, imagines-tu, moi Zahra sans bouteille, sans alcool, je ne pourrais pas survivre, je ne serais plus moi, je serais morte tout simplement.


Elle s'énerve en songeant, sa main n'arrive plus à tenir ce verre,
Aurore qui est toujours là, s'empresse de lui retirer le verre de la main,
toujours au petit soins, la Zahra laisse faire, elle capitule un peu de temps en temps, elle lâchait l'affaire, elle avait son compte pour la journée ou pas encore, elle prend le coffre que le Robert lui tend, puis elle l'ouvre.

Elle regarde Reinhart.


- mon fillot j'suis désolée, y'a plus joyeux comme discussion,
mais nos nouveaux liens , l'amitié aristotélicienne c'est un peu ça,
être là pour le meilleurs et le pire. Je prie pour que ça ne dure pas, j'irais mieux si le Très Haut le veut, ok?


Qu'elle lui dit, se voulant rassurante, et en même elle se rassure elle même ainsi, FJ , lui donne de l'espoir, elle le sait médecin, cupide certainement, mais peu importe, la vie n'avait pas de prix, et peu importe, trois vierges, s'il le fallait elle lui en filerait plus de cent , quitte à les enlever une à une.


- BON! Mélodie, t'es ma chemise et je suis ton cul, nous sommes liés par le lien du "cul" quoique bon, ma vulgarité ne saurait choquer mon filleul,
j'ai un peu "vulgarisé" ta belle, mais elle reste toujours une noble que je respecte, une des première à m'avoir accordé une entière confiance en Lorraine, et une des dernières à qui je me confie certainement ouvertement.

Je déteste me plaindre .... mais la Faucheuse est une sacré garce, et vu qu'elle passe son temps à me chatouiller, à flirter avec ma pomme, je vais faire comme les "aristotéliciens" qui sont conscients qu'il y a un instant où on nait , et un instant où on meurt, et qu'il faut accepter la mort comme on accepte la vie.


Elle déglutit, combien de fois elle s'était entrainée à dire cette phrase seule , pour se donner le cran, pour s'encourager oui, elle ne voulait pas mourir, non elle avait encore soif, toujours soif et pourtant elle la sentait venir, elle la voyait chaque nuit, à chaque crise, et la simple vision d'un miroir, lui montrer son apparence, elle avait déjà un pied dans la tombe la baronne et elle le refusait.


- je garde espoir, je m'en remets entre les mains de dieu et ceux de .... hum ... Forcejaune le toubib... Mélodie, si jamais ça tourne pas rond à Nancy, tu sauras que je suis chez lui, je ne voulais pas le dire, mais bon ... pas de secret entre nous!

Elle hésitait longtemps avant de dire le nom de Forcejaune,
c'était un peu un homme à tout faire, la dernière fois qu'elle avait mis "son sort" entre ses mains au vieux la Zahra avait terminé dans un stand , en mode future
esclave, malgré cela, elle avait confiance en lui, certainement sa niaiserie à la baronne, après tout elle a toujours été attirée par les vieux, la richesse, les cadeaux (même empoisonnés), l'expérience, un tas de choses.

Elle déroule un parchemin qu'elle affiche sous le regard de Mélodie,
la Louve paraît choquée par sa révélation, même incrédule,
si Calyce n'y croyait pas, si Mélodie n'y croyait pas non plus?
Qui croirait Zahra?
Son imagination était-elle en train de lui jouer des tours,
elle n'en pouvait plus, en se confiant peut-être que ses douleurs disparaîtront.








Citation:


A Sa Grâce Marjolainne , Poursuivante d'Armes de Lorraine,
à Erine de Sparte-Riddermark, Maréchale d'Armes Impériale,

Le Salut

Moi, Zahra,2, baronne de Beaulieu-en-Argonne-en Lorraine, saine de corps et d'esprit, en ce jour du quatorze septembre mille quatre cent cinquante neuf, sachant qu'il y a la vie et la mort, que le Très Haut est parfois aussi farceur que moi, qu'il peut m'appeler à lui sans prévenir, je préfère prendre mes dispositions, ainsi je m'éclipserais vers les cieux, l'âme en paix,


Que soit reconnue comme mon exécutrice testamentaire, ma chère amie , Melodie Von Strass, de Reaumont Kadoc'h , baronne d'Ottange,
Elle a mon entière confiance, je sais qu'elle saura veiller à l'application de chacun de mes vœux.
Si le Très Haut devait me rappeler à lui, dans les semaines ou années qui arrivent .

Que mon corps, repose en Lorraine, ma terre d'adoption, qu'on m'arrose de liqueur de Mirabelle, par ce que je le vaux bien, avec cette citation « c'est à boire, c'est à boire qu'il me faut! »

Je souhaite léguer ma baronnie de Beaulieu-en-Argonne à ma fille Calyce de Dénéré-Maline si et seulement si elle se plie à cette volonté : « ma chère Calyce, tu n'hériteras que si tu as des enfants légitimes, soit un mariage en bon et du forme, reconnue par notre Sainte Eglise .»


Si ma chère enfant devait disparaître avant,la baronnie reviendra à sa descendance reconnue.


Que cet écrit, soit reconnu tel que mon testament, une copie sera remise à la baronne d'Ottange, une à la hérauderie.


Que le Très-Haut protège ceux qui me sont cher, qu'Il veille toujours sur eux.

Daté et scellé pour ce que ce document ne soit jamais contesté , le 14 septembre mille quatre cent cinquante neuf, à Saumur.




Enregistré le 13 janvier 1460
Par Idril de la Fiole Ebréchée de Sparte
Hérault Impérial ès Généalogie

Validé le 13 janvier 1460
Par Idril de la Fiole Ebréchée de Sparte
Hérault Impérial ès Généalogie


- Je sais que vous avez des choses à faire à Vaudémont , pis à Ottange,
mais si l'envie vous vient de passer à Nancy, je logerais dans le palace en construction d'Hérodia, pis je verrais si j'arrive à mettre la main sur le médecin.

La vie continue ... c'est juste des précautions, hein ma louve, faut pas se laisser abattre , ta sœur travaille d’arrache pied pour trouver le fief à Zution, j'ai fait des promesses, je compte bien les tenir.

- Tu gardes ça au chaud, c'est ton exemplaire, validé par la HI, si je rejoins mes aïeux, et mes amants, au soleil paradisiaques ou l'enfer lunaire, qui sait? Calyce ...mon délice, ma source de joie, et de fierté, je lui dois bien ça après tant d'années d'absence , pis d'irresponsabilité maternelle..

Pis si j'ai de la chance, je serais en pleine forme pour vous épousailles, pourvu que vous vous hâtez un peu.


Elle sifflote doucement, tentant de détendre l'atmosphère.









Melodie871
Je sourit à la réponse de mon tendre ami, il est vraie qu'il n'avait plu trop l'habitude de faire de longues chevauchées comme celle que nous venions de faire afin de rejoindre le domaine de Zaza , la Baronne de Beaulieu,ou nous étions attendue
Je le regarde remonter à cheval une lueur un peu spéciale et inhabituelle dans les yeux et nous traversons la grande cour accompagné par le vieux garde , qui nous guide vers la porte d'entré
Une foi arrivé devant celle ci , je saute de cheval et met pied à terre , Reinhart fait de même mais la porte s'est ouverte dans l'intermédiaire et mon bel amant manque choir de surprise , je ne peu m’empêcher de rire

Je me tourne vers le garde et confie les rennes de ma jument au vieil homme aux fonctions polyvalentes , mon compagnon fait de même

Tenez , et prenez bien soin de nos montures, elle ont fait un long chemin , donnez leur à boire et une ration de foin et posez une couverture de bure sur leurs reins, je ne voudrai pas qu'il prennent froid

Le vieux garde n' a pas l'air de me tenir rancune, je suppose qu'il doit être habitué à tout vu son grand age , il nous souhaite la bienvenue , et je le remercie le gratifiant d'un sourire, il faut dire que je suis plutôt de bonne humeur , la raison en est que j'étais particulièrement heureuse pour plusieurs raison, l'une d'elle étant que je retrouvais mon amie absente de puis fort longtemps, et que j'étais tombée amoureuse depuis peu
Seule ombre au tableau , c'est que j'étais inquiète pour Zaza ,c'était elle qui venait d'ouvrir la porte elle a l'air très joyeuse aussi, elle me saute au cou et me serre dans ses bras, moi qui habituellement déteste toutes marques affectives, je la serre contre moi, et lui donne l'accolade puis dépose un gros baisé sur ses joues , puis je la regarde , elle a le regard brillant, mais je devine que c'est du fait de la fièvre, elle est pale et titube légèrement, elle a beaucoup maigris

Zaza nous invite à entrer , et appelle un valet lui demandant de nous apporter à boire et à manger , je voie les yeux de mon doux amant briller à l'énoncée de faire ripaille, c'est qu'il est gourmand ce beau blond et il a bon appétit ,j'avais pu m'en rendre compte depuis son arrivé à Ottange

Zaza avait l'air toute énervée , elle gesticulait , je me doutais qu'elle n'avait surement pas bu que de l'eau
La Baronne nous fait nous installer , je m'assoie sur un divan qui n'est plus de prime jeunesse , et mon compagnon s'installe près de nous, Zaza quand à elle s'installe face à nous et s'adresse à son filleul , elle à l'air vraiment heureuse du fait de notre visite , et cela faisait plaisir à voir,

Le valet prénommé Robert , nous sert un vin d'Anjou, vin qu'elle venait de faire rentrer, je connais le vin de cette région pour y avoir séjourné pas mal de temps , je souris à la pensé de ses lointains souvenirs

Merci de ton acceuil Zaza , tu sais que j'apprécie ce vin d'Anjoue, j'ai parfois regretté de ne pas t'avoir accompagné avec Sabi et les autres quand tu es parti la bas , mais j'avais fait un choix, défendre la Lorraine, je dois dire que je le regrette un peu, mais ce qui est fait est fait enfin, je suis libre désormais de toutes responsabilités, et je dois dire que ça fait du bien, et puis , comme tu le sais, grâce à la dernière levée de ban , demandé par ma couarde de soeur, j'ai rencontré Reinhart , et comme tu le dit ,c'est un ange, il a changé ma vie ,c'est le Vicomte de Monmouth qui me l'a fait connaitre , sa venue en Lorraine est suite à une longue histoire pas trop drôle pour lui , je te la raconterai , mais pour l'heure c'est toi qui nous importe, c'est vraie que je ne sort pas souvent de ma tanière , mais ton courrier m'a intrigué , et puis j'avais envie de passer un peu de temps avec toi, que tu me comte tes aventures de vive voix
Je t'ai peu vu depuis ton retour, mais je dois te dire que je suis inquiète pour toi, tu ne me semble pas être au mieux de ta forme

La zaza s'adresse tantôt à moi tantôt à mon doux ami , alors que nous discutions , la porte s'ouvre sans prévenir, et une jeune femme entre comme un courant d'air , elle donne une missive a la Baronne , celle ci l'ouvre et la lit , son visage change elle , fait signe a ses gens de maison de tout débarrasser mais de laisser de quoi boire , elle demande un coffre placé sur une étagère et s’approche de moi, son visage est sérieux chose qui arrive rarement ou alors cela ne dure pas
Elle pose sa main sur mon épaule et prend la parole je suis à ce moment saisie par l’inquiétude et je l'écoute avec attention ,
Au fur et à mesure de ses paroles, mon coeur se serre, ma Zaza vidait son sac elle m'explique le mal qui la ronge,me confie sa peur et sa souffrance .

Je la laisse parler sans l’interrompre, ne sachant quoi dire .
En cet instant, j'aimerai la soulager de son mal , le partager avec elle .
Nous avons vécu tant de chose ensemble , combattue, été blessé , nous avons partager tant de choses aussi, moments de bonheur, de tristesse, des moment de délire en taverne , des beuveries ainsi que des des instant de lassitude et de découragement, je ne pouvais partager cette douleur qui ravage son corps .
Je sentais qu'elle hésitait entre le fait de se battre , et celui de céder à la maladie qui la détruisait à petit feu , je me dit à l'instant qu'il va falloir l'aider à se battre et accepter les soins d'un bon médicastre

Je regarde Reinhart ,espérant qu'il comprendrai ce que je pensais
Zaza a du mal à tenir son verre, la jeune domestique le lui enlève des main, pour une fois mon amie ne retient pas le gobelet et laisse faire Aurore , puis elle sort un parchemin du coffret tout en m'annonçant qu'elle avait choisie de se faire soigner par l’ancêtre de Nancy , c'était donc la raison de son départ pour la Capitale , je la regarde , mon visage blanchit.
Aux mots que Zaza prononcent " mort , faucheuse" le froid envahit mon corps , je pose la main sur la cuisse de mon tendre ami cherchant du réconfort, je secoue légèrement la tête comme pour chasser de mon esprit tout ce qu'elle venait de dire ,et qui me font prendre conscience qu'elle pensait à sa fin prochaine , je ne peux accepter cela , il m'est impossible d'imaginer que ma comparse et amie puisse disparaitre , elle c'est battue pour survivre après tant de mauvaises blessures au combat, elle est forte , elle devait se tromper, le médicastre qu'elle avait consulté avait surement du faire un erreur de diagnostic
je garde espoir, je m'en remets entre les mains de dieu et ceux de.......
[i]Je doute de ces paroles la ............je ni croie pas
Je jette un regard sur le document qu'elle me présente, mon sang à nouveau fait un tour dans mes veines, je n'ai pas besoin de tout lire pour comprendre qu'il s'agit de son testament, un testament en bonne et du forme , tout ce qu'il y a de , plus officiel


Zaza , il doit y avoir une erreur,tu ne vas pas mourir !!! , tu dois voir un vraie médecin, pas un charlatan , je veux bien garder ton testament, mais ce n'est pas pour demain qu'il sera ouvert , je ne le croie pas , tu es forte ma zaza , tu as survécu à tant de blessures , tu vaincras encore cette maladie, tu vas aussi écouter les médecins et prendre leur remède , suivre leurs conseils et tu verras dans quelques temps tu redeviendra la vraie Zaza
En plus oui, tu dois être la pour notre mariage , et puis tu as encore plein de choses à faire !! je t'en prie ma Zaza , bat toi !!
Ta fille est elle au courant , va elle venir te voir ?


Je me lève et la serre contre moi comme on serre un enfant que l'on veux rassurer, ou un ami à qui ont veux transmettre force et espoir afin de lui donner envie de se battre
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Reinhart_manausen
Durant la ripaille, je sens ma mie heureuse de voir sa comparse. Et celle ci le lui rend bien. Bien que je devise avec elle, je suis plutôt effacer dans les conversation étant un étranger a leur souvenir. Mais je participe lorsque question met posée.
Les discutions vont bon train. Pourtant je vois bien que quelque chose ne va pas. La baronne de Baulieu, ma marraine, a des sueur froide, elle est livide et bien qu'enjouée et certainement ayant bu un verre de plus que nous, voir plusieurs avant notre arrivée. Je soupçonne que son mal ne vient pas de l'alcool. Ou du moins pas de ce qu'elle a bu aujourd'hui. J'observe donc. tentant de ne rien montrer une certain inquiétude sur le pourquoi de notre visite me gagne.

Je n'ai pas vraiment le temps de me poser d'autre question. Nous sommes soudain interrompu par une jeune suivante. Les manière de celle ci me révulse elle est entrée sans s'annoncer et sans demander a sa maitresse l'autorisation. Elle a de la chance de ne pas être a mon service car elle aurait reçu du fouet pour une tel intrusion. Cette garce m'a fait perdre le fil de mes pensée. Mais en mon fort intérieur je la remercie car ainsi je ne me pose plus de question sur l'état de ma marraine.

Celle ci après lecture fait débarasser la table. Elle fint par s'adresser a ma douce Mélodie. Maois les mot qu'elle choisis et surtout son attitude m’inquiète. Je sens la présence de la main de ma promise sur ma cuisse. Elle ne se veux pas lubrique loin de la au contraire elle cherche réconfort et assurance. Je pose ma main sur la sienne et lui souris espérant que cela serve. Mais j'en doute. Car les propos de Zahar sont inquiétant elle parle d'un mal qui la ronge. Un mal des plus vil la rongerait. Elle parle de rose. elle serait au nombre de six. Je dois dire que je ne vois pas trop le rapport les rose son rouge hors ma marraine a le teint livide et jaune des malade du foie. Mais soit, je la laisse parler. elle se dévoile elle parle beaucoup, se confie. Je ne sais si je suis la bonne personne pour l'écouter mais ma présence au cote de Melodie en ce moment est visiblement nécessaire car a la façon dont elle me serre la main elle a peur pour sa comparse.

Finalement elle s'adresse a moi en ces termes.

Citation:
- mon fillot j'suis désolée, y'a plus joyeux comme discussion,
mais nos nouveaux liens , l'amitié aristotélicienne c'est un peu ça,
être là pour le meilleurs et le pire. Je prie pour que ça ne dure pas, j'irais mieux si le Très Haut le veut, ok?


Je fronce les sourcils. Ne répondant pas mais mon expression doit se lire comme suis : un bloc de glace qui se forme une sévérité qui se marque dans le regard. Et un sérieux qui s'installe. Je me tait ne préférant répondre pour le moment. J’acquiesce cependant de la tête. Ainsi elle sait que je serait la pour elle. J'assumerais mon rôle de Filleul.

Elle reprend ensuite, s'adressant a ma tendre Melodie qui a du mal a se contenir je le sens. elle emploie des mot cru se qualifiant de "cul" de Mélodie. en d'autre circonstance j'aurais rit. Mais pour l'heure je suis tel ses grands bloc de glace qui flottent a la surface des lac de par chez moi. elle sort un parchemin qu'elle donne a son amie. Ces derniere parole sont bien d'elle. Mais alors que je ne la connais encore que trop peu je sens dans le son de sa voie qu'elle ment. elle n'y croit pas. Puis elle assure vouloir rester en vie pour assister a nos épousaille. c'est vari que on a commencer a en parler. Mais de la a passer le cap dans les jour qui vienne il y a un pas.

Je jette un coup d’œil a ma belle baronne d'Ottange. Elle a changée. Sa gaitée de voir son amie n'est plus la. Le rouge de ses joue a laisser place au blanc de stupeur et de peur. Puis il revint mais ce n'est plus l’émoi d'être avec moi c'est le rouge de la colère. elle se lève et attrape Zahra. Elle la serre contre elle. Je Laisse faire et dire. Pour ma part je m'empare du document que je parcoure avec attention.

Puis je me lève et vais ers les deux femmes. C'est alors que je les voies. Ils sont donc revenu. Je sais être le seuls a les voir. Maudit sois le jour ou je les vu la première fois. cette fois ils sont sous le couvert d'un couple, vetu de rouge, un rouge sang, des vêtement noble et pourtant qui tente les homme vers le pèches. leur long cheveux noir Dissimule a peine le petite corne sur leur front. Il se tienne de part et d'autre de ma marraine et me regarde en souriant. Je ferme les yeux. Cela dure a peine le quart d'une seconde. quand je les ré ouvre ils ont disparu. Et je suis toujours de glace.

Je prend enfin la parole.

C'est un document officiel et incontestable que celui ci ô ma marraine. Melodie ne veux pas ta mort. et je la comprend. Mais j'accepte de la forcé a faire en sorte d'appliquer ton testament. a une condition une seule. Tu dois me prouver que tu fais tout pour te soigner et vaincre le mal qui te ronge. et ainsi tenté de faire un pied de nez a cette garce de faucheuse. Car si j'exige de toi ce point. C'est je veux que tu sois la témoin de Melodie le jour ou nous nous unirons et je veux aussi que tu sois présente le jour ou elle me donnera descendance. Jour qui a ton grand malheurs n'est pas encore pour tout de suite.

C'est l'unique condition. S'en quoi je m'en retourne aussi sec d'ou je suis venu. et outre mon départ tu auras sur la conscience le chagrin de ton amie.


Les deux êtres réapparaissent. J'entends la femme dire au son compagnons : "Mais c'est qu'il serait presque impressionnant, le petit. Mais il y va fort de jouer avec les menaces. Il lui manque encore quelque chose pourtant"

Et l'autre de répondre : "Il lui manque l'assurance. Car il sais qu'il ne lâchera pas Melodie même si zahra doit crever et nous rejoindre. Il a beau être de marbre et ne rien laisser percevoir. Ses yeux sont de vrai glaçon froid et sans pitié. il a bien appris sa leçon. Mais sa voie est, bien que a peine, tremblante. en tout cas suffisamment pour que je l'ai remarquer et que cela trahisse son etat d'émoi. Mais je suis curieux de voir ce que va répondre la zaza
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Forcejaune
Un bon moment apres avoir envoyer son serviteur s'occuper de l'envoie du message a l'alcolique, ses sorciers africains qu'il avait demandé arriverent.
En les voyant, il se dit qu'il devrait peut etre les nourir un peu plus, tellement qu'iL les trouvait tout maigre. Pour les amaigrir un peu plus, à ce stade la, il faut qu'ils perdent un os.

Puis, FJ prit la parole et dit :


Bon je vais avoir besoin de vos pouvoir, mes gros. Il faut que vous fabriquiez une petite poupée à l'efigie d'une de mes futures patiente. Une alcolique, ravagée par ses accès liquoureux, et sexuel. Et bien sur, quand je vous le demanderais, votre magie noire pour ensorceller, desensorceler et tout le reste.
Si je suis content de votre travail, je vous donnerais une banane sans os manger. Car c'est bon. Parcequ'il y avait un os dedans, bah sa serait nettement moins bon.


Les sorciers furent remis dans leur antre pour qu'ils commencent, en attendant l'arrivée de la victime, leur basse besogne de confection de poupée et de preparations magique d'envoutement.
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