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[RP-PRivé] sans foi, ni foie, l'âme alcoolique s'en ira...

Abondance.
[ Tandis qu'à Nancy le doc" se prépare à accueillir la grande malade,
elle à Beaulieu tente de faire des promesses....]


Il fallait suivre le fil de la conversation,
la main sur le ventre, ça relance, de plus belle, la mâchoire serrée, pour ne pas crier, ils sont là, il ne faut surtout pas leur foutre les jetons non hors de question!

Elle baisse la tête un instant, Mélodie, vient la prendre dans ses bras,
elle est bien la Zahra dans ses bras à la louve, elle se sent même en sécurité,
alors cherchant la consolation, la force, elle tente d'oublier ce mal qui la ronge et qui lui tord les boyaux.



FJ est un vrai médecin, ce n'est pas un charlatan tu sais,
il est un peu commerçant en dehors de ça, il a étudié longtemps,
il a même été recteur... je m'en remets qu'à lui. Je prendrais les remèdes qu'il me donnera, je suivrais ses conseils promis, juré, sur la tombe de Clélie et de tout ce qui m'ont précédés .... j'espère pouvoir éviter de les rejoindre trop tôt.
Calyce est un peu comme toi...


Elle sourit les yeux larmoyants.

incrédules vous êtes, mais si vous ne me croyez pas, qui pourrait donc me croire?
Elle est bloquée en Anjou, par ses fonctions, elle est capitaine , qui l'eût cru elle qui voulait être une "prêtresse", de Spinoza ou d'Aristote, la voila guerrière un peu comme moi, c'est beau, ça me console un peu.


Elle regarde en coin son filleul, il a l'air tout aussi secoué que sa compagne,
elle lui adresse un sourire , puis se contient pour ne pas se laisser aller, elle est si joyeuse habituellement.
Il prend la parole à son tour, elle reste le fixer, pendant toute son intervention.


- je l'ai dit Reinhart, je ferais de mon mieux pour suivre mes soins une fois que je rencontrerais FJ, je le promets.


Elle éclate de rire, nerveuse qu'elle est elle reste hilare pendant de longues minutes.


Si j'arrive à faire patienter la faucheuse, de votre côté va falloir que vous y mettez du votre, loin de moi l'idée de vous précipiter, mais fixer une date au plus tôt, que je sois dans la capacité de tenir cette promesse qu'est d'être témoin de votre union.

Mais de grâce, ne menace pas le bonheur de ma louve, si tu as l'intention de vouloir te carapater, que je sois vivante ou morte, tu risquerais de le payer chèrement de ta vie.

Au contraire jeune homme, ce que j'attends de toi, c'est que si je disparais,
que tu prie pour mon âme oui, et que tu chérisses Mélodie, puis oui que vous fassiez un tas de gosses, pis que vous entretenez ma mémoire oui dans la votre...

Notre religion c'est cela aussi, oui, c'est d'être fort dans la vie et être fort dans la mort aussi.


Un clin d’œil complice qu'elle lui adresse, en plus d'une accolade,

On se prépare à décamper d'ici, le vieux ne veut pas faire le déplacement jusqu'ici, à moi de le faire pour Nancy, je compte sur vous pour être du voyage.



[...]

[ Nancy quelques jours plus tard ]





Chère Baronne,

Nous sommes sur la route du retour pour Beaulieu,
nous avons appris que vous étiez mal dans votre peau,
ainsi nous nous excusons de notre absence trop longue.

Afin de nous excuser, nous avons une surprise de taille pour vous,
en route nous avons rencontré deux jeunes enfants perdu,
il se trouve que se sont les enfants des Vicomtes d'Hayange.

Nous avons appris par Robert, que votre médecin réclamez,
quelques vierges, faute de pouvoir trouver cela, nous pouvons vous,
suggérez la jeune fille Boucle d'or, Luisa Von Frayner,
magnifique , nous pensons qu'elle fera l'affaire , d'ici quelques printemps ,
le jeune bourgeon deviendra une jolie fleurs que le médecin se fera un plaisir de cueillir.

Il y aussi le jeune Lothar, nous pensons qu'il pourra satisfaire aussi quelques envies de messire Forcejaune, imaginez la joie qu'il aurait d'être servi par le jeune Von Frayner.

Ainsi, ô notre baronne adorée, votre vie serait sauvée,
dans l'attente du plaisir de vous revoir,

nous vous préparons une chanson,

mille baiser de vos mariachis dévoués.
Mickaël, (les autres savent pas écrire!).






Au couillons, qui brillent par leur absence par chez moi,
à vous qui m'avez posé lapin en Anjou,
vous qui n'avez pas pris le soins de demander de mes nouvelles,
alors que j'étais laissée pour morte dans un champ tourangeaux,

à vous mes saltimbanques débranchés, je ne vous salue pas!

Rendez-vous à Nancy, là où je me ferais un plaisir d'accueillir les deux offrandes pour docteur FJ.

J'espère que les deux mioches, ne chialent pas, qu'ils ne mangent pas trop,
qu'ils sont en bonne santé!

J'espère aussi que la petite n'est pas chieuse, j'ai horreur des petites chipies , j'espère que vous n'avez pas informer ces jeunes gens de vos ambitions,
je ne veux pas avoir de souci avec la famille Von Frayner.

J'espère que le garçon est sympa, j'ai toujours rêvé d'avoir un fils.

J'espère que vous avez la peau dur car je vais vous fouetter...je le jure!

Z.

ps: Myk ...j'espère au moins que t'as ramené du Porto .... il fait soif à Nancy!





Nancy, en février mois des amoureux 1460,

Le salut à mon sauveur futur, la légende de Nancy,

J'ai bien pris note de votre prix,
trois vierges, je vous en livrerais une avant le début des soins,
pis les deux autres une fois guérie.

La jeune fille est magnifique,
elle a des atouts qui vous feront chavirer tous les membres de votre corps,
elle est brune, en très bonne santé.

Jusqu'ici elle est protégée par le Vicomte Sabifax,
qui la préserve de tout mâles lorrains,
jusqu'à pouvoir vous l'offrir à vous mon légendaire sauveur.

Voyez vous, que tout un monde s'active pour pouvoir m'aider dans la voie de la "guérison".

Le nom de la vierge est Désie, comme désir, Désirabelle, car elle est belle.

Je vous garde aussi une petite entrée en matière de stimulant pour ouvrir vos sens de médecin, que direz vous, de deux enfants nobles ?

en bonne santé, riches et tout et tout!

J'espère que ça vous motivera pour mieux vous occuper de mon cas.

Salutations mirabellisées.

Z.

ps: Nancy est toujours aussi mortelle, il me tarde de voir la légende afin que je puisse reprendre totalement vie...
Forcejaune
FJ reçut une nouvelle missive. Une nouvelle fois de cette vieille pouilleusse d'alcoolique. En ouvrant cette lettre et avant d'y lire ce qui y était ecrit, il reconnut la signature de Zahra. Il ne pu s'empecher de penser ceci :

Toujours vivante celle là ...!!!

Il lu rapidement la missive. Une fois lue, il possa la lettre sur la table. Il se demandait bien pourquoi cette gueuse voullait lui refiler des mome, comme "amuse-gueule"... et qu'elle devait vraiment avoir besoin d'aide pour qu'elle vienne se deplace rjusqu'à lui, en acceptant le prix à payer qu'il lui avait precedement demander.
Et puis, en ayant lu le nom de Sabifax, il se dit qu'il ne devait pas faire dans la demi-mesure. Soit il reussirait à sauver la... poche à biere ou bien il abregera ses souffrance. Pas de mesure qui se situe entre ses deux issues.

Il passa dans la piece de son appartement où il entreposait ses livres. Il choisit quelques volume qui traitaient de la medecine qu'il apprit a l'université, d'autre de medecine orientale. D'autres sur des civilisations eloignées. Il fallait qu'il potasse un certains nombre de choses, et qu'il depoussierent certaines de ses connaissances.

Il griffona quelques mots qu'il fit envoyé a Zahra. Ceux ci lui demanderent de passer à son "cabinet medical". Celui-ci n'etait pas autre chose que sa taverne qu'il avait ouverte il ya quelques années, dans laquelle il avait stoqué une partie de son trafic d'armes àau sous-sol.
Comme sa taverne avait été ravagé, il avait decider de le reaménager en salle d'experiences medicales. Il n'avait point changer d elieu, car il etait au calme, dans une petite ruelle, sombre avec peu de passage...
Abondance.
[ Nancy devant la porte du "cabinet médical" ]

Quoi de bon que de venir dans une ex taverne , pour espérer se faire soigner,
le vieux s'était fait quelque peu désiré, et elle aussi après tout, elle en avait mis du temps à venir retrouver son futur sauveur , une chose est sûre c'est soit il la guérira, soit il l'aidera à s'en aller, la brune en avait plus qu'assez de trainer ses maux, l'espoir de se relever en forme un jour se voyait diminuer jour après jours.

Elle avait beaucoup changé, physiquement, un sac d'os, au visage pâle,
des cernes qui pouvaient foutre les jetons, pis ce regard qui ne la quittait plus, vitreux, les pupilles toujours dilatées, et le blanc injecté de sang, pour cacher la misère, elle se trimbalait avec un voile quasi transparent sur le visage, afin d'éviter les remarques cinglantes sur son apparence.

Elle met du temps à pousser la porte de l'ancienne taverne, qu'elle avait connu un peu, le vieux à l'époque était soupçonné de faire quelques trafics d'armes, mais cela n'avait jamais été véritablement prouvé.

Ce type avait une réputation peu commune dans le duché,
mauvaise pour beaucoup, mais elle, la baronne, depuis des temps avait un peu encore sa naïveté, et ne voyait que le bon côté des choses et des personnes, alors même si à une époque il avait voulu la rouler "dans la farine", la mettre sur la case esclave, aujourd'hui elle revenait à lui avec juste une seule envie, qu'il lui dit qu'il y a de l'espoir, qu'elle vivra encore et encore.

Elle rentre, pis balaye du regard la pièce, fichtre, elle était loin d'être dans une taverne lambda, pas de pièce pour attendre, l'alcoolique en profite pour faire le tour de la pièce, l'odeur de renfermé, pis de l'alcool encore présente, elle grimace s'approchant d'une fenêtre qu'elle tente d’ouvrir,


- Il y 'a quelqu'un?

Qu'elle demande, après avoir pris un peu d'air par la fenêtre,
elle regarde encore autour d'elle, un tas de poussière, pis des outils quelque peu curieux, de la ferraille pour beaucoup, des couteaux , de différentes formes, des bocaux, pis quelques bouquins, elle en prend un au hasard pour faire passer le temps, qu'elle ouvre, pis feuillette un peu, aucune image pour illustrer ces longues lignes d'écriture, qu'elle n'arrive pas du tout à lire...


- ces barbares de toubibs, comme les gens de l'église, c'est soit du latin et du grec , j'y comprends que dalle à leur script ! j'me demande comment ils font pour tout comprendre, les pauvres.

Elle lâche le bouquin, pis cherche une chair pour se poser tranquillement,
jusqu'ici elle ne s'était rarement déplacée pour aller rencontrer des médecins, c'était eux qui venaient chez elle, alors se trouvait dans un lieu aussi louche, ne la mettait pas à l'aise, à sa menotte d'aller fouiller dans son corsage, pour en sortir sa flasque, qu'elle ouvre , pis qu'elle renifle longuement avant de soupirer , son odeur soulage, pis hop, elle en boit quelques gorgées ni vu ni connu..


- FJ ? messiiiiiiiiiiire Forcejaune, docteur? ô cher ex recteur?
je vous trouverais bien une secrétaire , on dirait que le manque de foule dans votre cabinet , vous a appris à prendre votre temps "jeune "homme!
Forcejaune
FJ n'était pas dans son cabinet quand Zahra arriva. Il etait passer au cadastre et à la mairie de Nancy pour y fair eenregistrer son nouveau commerce. Un bordel avec uniquement des travailleurs du sexe masculin.
Une fois les formalités faites, il se rendit dans ce qui était maintenant son cabinet médical.

Quand il entra, il vit Zahra au milieu de la piece. Il avait eue beaucoup de mal a la reconnaitre. Il resta quelques instants, debout, immoblie, face à elle. Sans dire un seul mot.
Pour etre honnete, il ne s'attendais pas que de la voir dans un etat, aussi, "délabrer" puisse lui faire un choc à se point là...

Il s'approcha d'elle. Puis il lui dit :


Je vois que le temps ne t'as pas epargner. Si tu es venue demander de mon aide, c'est que ça doit etre vraiment important.

Il resta de nouveaux quelques instants silencieux, face à elle. Puis, il reprit :

Que veux tu que je fasse...? Que je fasses tout pour te sauver ou que je te rende meilleur la...

FJ ne finit pas sa phrase...
Abondance.
Elle avait le regard fixé sur la porte, elle l'attendait, elle qui avait toujours été impatiente avait appris ces derniers temps à le devenir "patiente", alors elle tentait de déchiffrer les notations dans ces livres, déchiffrable le jargon de ces grecs et ces latins, elle en avait même mal au crane et pas même cette liqueur qu'elle buvait de temps en temps ne lui retirait ce mal ...

Elle laissait tomber les livres , puis se concentrait encore et encore à cette porte, il prenait un peu son temps le toubib, d'où le nom de "patiente" , pour fuir l'image commercial, car tout de suite "patient" ça fait mieux que "client".

La porte s'ouvre enfin, qui voila ? FJ fidèle à lui même, comme tout bon médecin, il ne perd pas de temps aux salutations , les salamalec on les laisse pour les entretiens de taverne, non, il rentre dans le vif du sujet et cela fait du bien, aucune hypocrisie, c'est parfait.


le ..salut à vous, le temps, me fatigue FJ, il ne m'épargne guère...
vous êtes le médecin oui ou non?

Alors, c'est simple , je m'attends à deux choses , soit vous mettez le doigt là où ça fait mal et vous me trouvez un remède miracle, qui calmerait mes maux....


Elle déglutit, avant de laisser s'échapper son voile , découvrant entièrement son visage effrayant, tant la maladie avait travaillé son corps, la baronne souffrait le martyr, elle ne dormait plus, elle restait éveiller, tentant de fuir ses maux, cette malédiction qui jour après jours lui torturait les boyaux, la Zahra se vidait de sa vie lentement mais surement.


enfin faites tout pour me sauver...Forcejaune, je m'en remets à vous.

Elle se lève doucement de sa chair, puis tente de s'appuyer sur une table, afin de garder son équilibre.


Je ne sais plus si je vous ai un peu décrit ce qui m'arrive depuis quelques mois dans les différents courriers que j'ai pu vous faire
.

Elle le regarde,

pas besoin de me dévêtir, mon visage en dit long? non...



Qu'elle lui dit, esquissant un sourire forcé, elle n'avait pas perdu de son humour, mais depuis quelque temps, elle n'avait pas le coeur à la grande rigolade, surtout quand elle devait abordé ce sujet fâcheux qu'était cette "foutue maladie"


je vais vous la faire courte FJ, c'est simple, d'après plusieurs médecins, du moins charlatans, le diagnostique est sûr, il se trouve qu'à force de trop picoler, mon foie s'est retrouvé bizarrement décoré par 6 roses, oui je ne sais pas comment ils ont pu les compter ces roses, mais voila, six roses au combien épineuse qui m'arrache la tronche , et à chaque poussée, j'ai le droit à une crise abdominale, qui ....me vide un peu ... désagréablement d'un nombre incalculable de litre de sang et autres matières dont je ne vous ferais pas la description.


Elle baisse le regard un instant, pis pousuit.

docteur c'est grave?
à vous de me filer les remèdes, et je vous le jure que je respecterais ma part de marché, vous aurez vos vierges.


Elle s'assoit à nouveau, trop crevée d'avoir parler de ces roses.
La cirrhose est une maladie, et un nom que la baronne n'arrive pas à cerner, aussi elle s'attache à cette description de son mal, car les roses sont belles et c'est plus facile de s'imaginer qu'elle cultive des roses qu'autre chose dans son corps.
Forcejaune
FJ ecouta sa patiente, attentivement. Et, que s'il y avait une petite chance pour qu'elle s'en sorte, infime soit elle, ce ne serait surement pas avec la medecine conventionnelle.
Il lui dit :


Vous etes mal. Je dirais meme que vous etes dans la défection. Et jusqu'au cou. Les connaissances médicales actuelles pour soigner votre...cas, sont plustot limités, dirais-je.


FJ s'arreta de parler un petit instant, et resta penseif. Puis il reprit :

Voyez, je pense que dans un peu plus de 500 ans certains medecins vous auraient enlevé votre foie et l'auraient remplacé par le foie sain de quelqu'un d'autre.


FJ commença a se diriger vers ses livres il en prit deux. Il les amena vers son bureau. Il les feuilleta successivement les deux pour les laisser opuvert à une certaine page.
Tout en faisant ses recherches, il parla a Zahra :


Ceci etant j'ai une petite idée derriere la tete. Je peux pas vous promettre de vous guerrir. Mais, il faudrait que votre foie puisse se reposser durablement et definitvement de l'alcool. Mais il faudrait aussi tout un travail physiologique, psychologique et...


FJ etait entrain de rentrer dans des détails, avec l'utilisations d'innombrables termes medicaux, de noms de substances, de procédés. Bref, au bout d equelques minutes d'explications erintantes, il dit :

La premiere phase du traitement que je vous proposerais se serait un travail sur votre inconscient, ensuite je vous passerais un traitement de substitution et advienne que pourra...


FJ se dirigea vers sa remise. Il avait ses deux assistants qui s'y trouvait. Il dit :

Amaury, toi et ton copain aller me chercher à la cave la mandragore que les bocaux que les Maories m'ont ramenes.


Si les murs de l'escalier qui menait à la cave avaient des oreilles, ils auraient entendu ceci entre les deux assistants :

-Je ne savait pas que tu t'appellais Amaury

-Moi non plus je ne savais pas



Pendant ce temps, FJ etait revenu vers Zahra et lui demandait :

Si vous ne souhaitez pas recevoir mon traitement, vous pouvez encore refuser, et je ne vous en tiendrais pas rigueur.
Abondance.
Vous etes mal. Je dirais même que vous êtes dans la défection. Et jusqu'au cou. Les connaissances médicales actuelles pour soigner votre...cas, sont plustot limités, dirais-je.


C'est toujours agréable de savoir qu'elle est dans le purin,
Elle reste muette devant lui , l'écoute avec attention, le cœur battant la chamade, elle a la trouille, puis EURÊKA une idée de génie lui traverse l'esprit.


Voyez, je pense que dans un peu plus de 500 ans certains medecins vous auraient enlevé votre foie et l'auraient remplacé par le foie sain de quelqu'un d'autre.


Ceci étant j'ai une petite idée derriere la tete. Je peux pas vous promettre de vous guerrir. Mais, il faudrait que votre foie puisse se reposer durablement et définitivement de l'alcool. Mais il faudrait aussi tout un travail physiologique, psychologique et...
Si vous ne souhaitez pas recevoir mon traitement, vous pouvez encore refuser, et je ne vous en tiendrais pas rigueur.



Elle reste longtemps silencieuse, s'imaginant les pires scénarios possibles quand soudain, elle lui suggère cela.


Pourquoi attendre 500 ans pour faire cette découverte, FJ, pourquoi vous ne testerez pas, j'offre mon corps à votre science, puisse-t-il vous servir, pour approfondir vos connaissances pis me donner plus de temps à vivre.


Elle se relève doucement à nouveau, passe derrière lui, pour voir ses ouvrages,


je dois juste me trouver une victime quoi, quelqu'un en bonne santé, qui n'a jamais bu ! Pendant ce temps là, si vous voulez je ferais le travail sur ma psychologie et ma physiologie, en buvant, car mon foie est déjà foutu de toute façon.

Bien entendu ForceJaune, j'accepte votre traitement, j'avoue que je bois un peu moins que d'habitude, j'ai tenté plusieurs fois de me sevrer , mais c'est toujours un échec cuisant .


Elle passe sa main sur sa tête, songeuse, puis lui souffle ...

FJ... je souffre vraiment... si jamais rien ne m'aide, je... enfin, je voudrais...partir sans trop souffrir. Si vous avez des plantes ou autres, pas de coup de poignard dans le coeur, rien de trop cruel non... car j'avoue, que je n'oserais pas arracher le foie d'un ou une innocent'e , ça serait un crime odieux...et si je crève , j'serais loin d'être pardonnée.


Voila la supplique de la baronne, juste lui pouvait le savoir,
elle lui demandait une fin de vie, quoi de plus normal, si les 6 roses restaient jusqu'au bout, pendant des années, elle ne le supporterait pas, alors elle avait opté pour la lâcheté ou le crime, elle débordait aussi d'idée, puis FJ avec ses prédictions d'avenir lui rendait son imagination un peu plus fertile qu'elle ne l'était.
Pourquoi attendre 500 ans pour faire de telles expériences ?
Elle l'entend qui donne des ordres, toujours des manœuvres le vieux, était toujours bien servi , le typique riche bourgeois, mafieux.
Forcejaune
FJ comprenait qu'il allait pouvoir travailler les mains libres, les "free-hands" comme qui dirait un groupe d'Inconnus un peu plus tard. Il allait pouvoir faire avancer la Science grace à ces experiences revolutionnaires.
Et peut etre recevoir le prix nobel de medecine.

Il s'approcha de Zahra et lu dit :


Tout d'abord, il faut que vous sachiez que les breuvages alcooliques etaient vos images d'Aristote. Et ils vous ont abandonné. Et s'ils vous ont abandonné qu'en déduisez vous a propose d'Aristote...?


Zahra commençait à regarder à droite, à gauche. FJ reprit d'une voix un petit peu plus autoritaire :

Ecoutez moi, vous devez admettre qu'il est possible qu'Aristote ne vous aimes pas du tout? Il ne vous a jamais voulu. En toute probabilité, il vous déteste, et c e n'est pas ce qu'il peut vous arrivez de pire.
Nous n'avons pas besoin de lui. Nous sommes les enfants non désiré d'Aristote. Il faut que vous sachiez que vous allez mourir un jour. Et c'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu el'on veut...



A ce moment la les deux assistants revinrent avec les plantes et les poserent sur la table. FJ leur demanda, alors, avant qu'ils ne se retirent trop vite :

Aller me chercher mon sorcier negro. J'espere qu'il a fini la confection...


FJ alla vers la table et commença a preparer une mixture avec les plantes apportées. Il semblait presque avoir oublier la presence de Zahra.
Abondance.
Bien qu'alcoolique, bien qu'elle vivait parfois dans l'excès du péché tout ça, la baronne avait gardé la foi jusqu'ici, en fait elle s'accrochait un peu à elle,
alors oui il lui arrivait encore de filer à la messe, puis de fermer les yeux fort et de prier de tout son cœur pour son salut et celui de ceux qu'elles aiment, alors lorsque le toubib ouvrit la bouche pour lui annonçait ce qu'elle commençait à croire elle même, que le Très Haut l'avait lâchement abandonné!

Elle se mit à regarder autour d'elle, un peu perdu, complètement désorientée, qu'allait-elle donc pouvoir faire, si son foie et sa foi partaient en vrille en même temps, d'une manière bien synchronisée.

Libre qu'il disait de faire tout ce qu'il voulait une fois sans foi, pourtant elle avait du mal à le croire.

Elle observait la scène, le Forcejaune concentré comme jamais sur ses petites affaires, des plantes, en ce moment la baronne avait un peu de mal à voir les plantes et même à se réjouir du printemps qui arrivait tout doucement, toutes ces fleurs qui commencent à fleurir , c'est tout simplement "gerbant" qu'elle se disait, en plus de ses 6 roses elle devait s'enthousiasmer de la beauté de la naissance de ces fleurs !



sorcier nez gros ?

Vous en avez pas un plutôt beau, tant qu' à être complètement libre,
si je dois prendre mon pied, sait-on jamais avec votre sorcier, il ne pourrait pas avoir un beau nez?

pis il fait des confections de chiffons, je suis pas très accroc à la mode, surtout s'il fait les robes bleues, tout le monde les portes! Pis je doute que ça va me remettre sur pied là..


Elle se signe, puis porte sa main sur son médaillon, "vomitif", elle le portait toujours avec elle, un souvenir de la Sainte Vomitout, une cardinale rouquine qui avait marqué son esprit de débauchée, puis qu'il l'avait entrainé sans le savoir dans la voie de l'église, pis à entrer dans cette communauté un peu sectaire sur les bords.

Si elle la voyait aujourd'hui la Zahra, Ecaterina, en compagnie de son pire ennemi : l'hérétique de Lorraine le plus réputé FJ, en train de apprêter à recevoir les soins d'un sorcier au gros nez , elle serait certainement en train de se retourner dans sa tombe.

L'hérétique médecin semblait dans sa bulle, il s'affairait à préparer une décoction qu'elle tentait déjà de renifler au loin, mais difficile pour elle de pouvoir avoir une idée correcte de l'odeur de la chose, tant la pièce sentait le renfermée.
Forcejaune
Le sorcier arriva alors que cela faisait deja un petit moment qu'FJ était plongé dans ses preparations, laissant Zahra... poireauter comme un poivrot... Le sorcier toussa un gros coup.
FJ releva la tete, et lui fit signe de venir à lui. Le corcier lui passa une petite poupée. FJ la pris dans ses mains et pousa un petit rire de satisfaction, puis il dit :


C'est parfait, elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Plutot comme deux gouttes d'eau de vie


Il prit l'une des mixtures qu'il avait fini. Celle ci avait un pouvoir de transe hallucinatoire. Il voullait essayer dans un premier temps, suite à une manipulation psychologique mélé à la magie "noire", durant une transe de sa patiente de lui faire prendre en horreur l'idée meme d'ingurgité de l'alcool.
Apres, il s'occuperait de voir ce qu'il pourrait faire de ses rosés...hum... pardon, de son foie.
Bien sur cela n'etait pas sans risque... elle pouvait resté percher, dans un etat second, dans un etat de delirium permanent... et cela n'etait pas sans risque pour les autres...
Mais que diantre... On ne fait pas d'omellette sans casser des oeufs...

Il se dirigea vers Zahra, avec la mixture et avec la poupée. Il lui adressa la parole :


Ma chere, je vous presente votre double miniature, une petite poupée. Elle sera votre compagne durant votre traitement. Et ceci un relaxant, si vous voulez bien le boire...
Abondance.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh!

Le cri de frayeur quand la baronne voit débarquer le sorcier qui devait avoir un gros nez, certes mais pas la peau enduit d'encre noir, attention on est en 1460 , puis en Lorraine, à cette époque là, c'était pas comme au 21ème siècle non, alors oui Zahra hurle , la surprise, le choque, elle pensait se trouver face au Sans Nom, elle va en mettre du temps avant de se calmer.


c'est à cause des six roses qu'il est devenu aussi noir!

Elle s'approche doucement de la poupée, puis la regarde un peu perplexe, tente en même temps de retrouver son calme, difficile quand même , aujourd'hui elle découvre qu'il n'y a pas que le blanc comme couleur, puis ensuite, elle doit rechercher sa ressemblance avec l'espèce de chiffon que lui tend FJ, une "poupée", si elle avait dix ans, ou 5 elle serait aux anges la baronne , ah oui, qu'elle le serait, mais là, complètement abasourdie.

FJ quitte à choisir, je pourrais pas prendre le sorcier comme compagnon?
je découvrirais des choses avec lui , ça se trouve il pourrait m'en faire voir de toutes les couleurs*hips*


Elle prend la poupée la tourne dans tous les sens, puis regarde la tête, puis grimace légèrement, elle est était où la ressemblance? sérieux!

Elle prend le relaxant, que lui tend le toubib, qu'elle ne boit pas cul sec, ah non, c'est écœurant le goût; alors après plusieurs grimaces, puis "beurk beurk bouaaaaaa" elle termine la dégustation de mixture médicale.

Un léger frisson parcourt son corps, puis une bouffée de chaleur, pis une sueur froide qui ne met pas longtemps à la tremper la Zahra, va pour la transe alors, elle commence à délirer un peu, pis tremble... sous le regard d'un toubib bien satisfait de son coup, puis d'un sorcier qui reste plus ou moins stoïque à ce spectacle...


FJ.......... qu'est ce que j'ai...je....c'est si trouble soudain....! gné pa potib!
Forcejaune
Quand Zahra poussa son hurlement primaire à la vue du moricaud, comme si on s'appretait à la violer pui à lui trancher la gorge, ne put s'empecher de se dire à lui meme :

Faut toujours qu'elle se fasse remarquer celle la


Elle se mit, apres avoir bu la mixture, à se plaindre. FJ commença à s'ennerver. Et il lui fit savoir, ouvertement et sans menagement.

Mais ça suffit oui de se plaindre... qu'est ce que ça va etre quand je vais vous ouvrir le ventre, vous triffouiller votre saloperie de foie pour essayer de vous soigner. Vous meriteriez que je vous donner à manger aux loups, tiens...
Ca m'apprendra tiens à vouloir etre moderne, à faire du sociale... rattraper les loques de ce putain de duché... hein... et qu'est ce que j'aurais en echange...? Rien... Peau de zobe...



Pendant que FJ continuait à dire des horreurs sur Zahra, le duché, les dirigeant du duché, la mixture faisait effet.
Zahra s'etait mise debout, avait fait quelques pas en titubant. Elle tomba à terre, avec un filet de bave. Elle suait, puis grelottait de plus en plus. Elle n'allait pas tarder à voir des "choses".

A ce moment la sorcier s'approcha d'elle, e tlui coupa une petite meche de cheveux. Il mit celle ci autour du coup de la poupée a l'efigie de la malade. Il commença à marmonner dans une langue incomprehensible.
Pendant ce temps, Zahra sentait petit à petit ses sens se calmer.
Elle tremblait et suait de moins en moins... Elle commençait à bouger normalement... comme ce gratter la tete, etendre les jambes... mais ce n'est pas sa tete qui lui ordonnait de faire ça...
FJ voyait le changement d'etat de sa patiente, et jeta un oeil sur le sorcier. Celui ci bougeait la poupée.


Hum... je ne sais pas si le sorcier controle vraiment Zahra via la poupée... ou si c'est la mixture qui fait son effet et qui la detendu...


FJ alla chercher une boisson à base de prune non alcolisé contenant de shallucinogene. Il fit boire a Zahra...et commença son manipulement psychologique en lui disant, a nouveau plein d'horreur. Comme par exemple :

Zahra... ecoutez moi... vous avez ratez votre vie... à cause de l'alcool... en faites vous vous etes mis à boire pour oublier tous vos mauvais cotés, et Aristote sait combien il sontnombreux. Vous avez etez corrompu par l'alcool... vous avez ruinez l'economie lorraine en gerant comme une demeurée les mines... on en paye encore le prix..


FJ esperait creer un electrochoc inconscient de degout de l'alcool, qui s'aojouterait aux hallucinations, qu'elle pensera du au brevage a la prune...
Abondance.
L'avenir , il est impossible de le connaître, et pour sûr que si la baronne savait ce que lui cachait le toubib, pour faire ses soins, elle n'aurait certainement jamais poussé la porte de "ce cabinet taverne" , alors oui, elle était en transe, en plus d'avoir sa cirrhose du foie, elle avait le droit en plus à un traitement de choc, et bien que la douleur physique qu'elle avait depuis quelques temps était intense, ce n'était rien comparé à ce que lui réservait Forcejaune et le sorcier, ils allaient attaquer là où ça fait vraiment mal, le moral, oui la psychologie, déjà que la brune alcoolique a quelque case en moins, là ayez s'en était terminée !

Alors entre sa danse ; car ça ressemblait à une danse de loin et même de près, tantôt couchée, tantôt debout, tantôt qu'elle lève les bras, tantôt qu'elle lève les jambes, une danse synchronisée avec la poupée que le sorcier est en train de manier de ses noires mains qui laisse l'alcoolique complètement effarée, mais impossible d'ouvrir la bouche pendant sa transe, à part pour baver, ( oui on est vraiment loin d'une scène sexy c'est bien crade!), alors qu'elle tente toujours de supplier le toubib de cesser le délire, ça suffit elle en a déjà assez la baronne de ce qu'il lui arrive, le FJ prend la mouche , ah oui c'était ça le malaise , c'est que le vieux n'avait mais alors aucune patience et surtout aucun tact, et cela la Zahra elle le savait lorsqu'elle lui avait demandé son aide, ce n'était pas la première fois qu'elle avait à faire à lui, et pourtant c'est avec surprise ou sans surprise qu'elle l'entend en train de la gronder ....


Mais ça suffit oui de se plaindre... qu'est ce que ça va etre quand je vais vous ouvrir le ventre, vous triffouiller votre saloperie de foie pour essayer de vous soigner. Vous meriteriez que je vous donner à manger aux loups, tiens...
Ca m'apprendra tiens à vouloir etre moderne, à faire du sociale... rattraper les loques de ce putain de duché... hein... et qu'est ce que j'aurais en echange...? Rien... Peau de zobe...


Elle a l'impression qu'il lui parle de très loin, elle a du mal à suivre, tant ses gestes au sorcier sont de plus en plus rapide, le marabout s'éclatait avec la poupée, jouant avec la souplesse de l'ex guerrière, pleure et éclats de rire se font en suite entendre dans la petite pièce, la baronne est complètement instable tandis que le toubib poursuit son sermon.

C'est alors qu'il s'approche à nouveau d'elle, lui tendant une nouvelle boisson, qu'elle boit, puis s'en suit à nouveau un monologue long et rempli de reproches , le Forcejaune était entrain de lui rappeler à quel point elle était minable sa vie, un désastre, une pure défection la Zahra, alors elle restait muette à l'écoute, et sans pouvoir réagir , vrai qu'à 99% de son temps elle était déchirée, qu'à chaque fois qu'elle avait une fonction importante au duché, elle se noyait dans l'alcool pensant qu'une fois bien "torchée" elle serait parfaite, que même si elle ferait quelques erreurs de parcours, l'ivresse ne lui permettrait pas de le réaliser , alors, le vieux poursuivait son débit de paroles , en gros si la Lorraine va mal c'est sa faute à la baronne, même pas que c'est sa faute en fait c'est la faute à l'ALCOOL!

Ou bien non, en fait elle est tellement mauvaise dans le fond, qu'elle s'est aidée de ce breuvage qui a ponctué sa vie de délires, et d'oubli aussi, alors pour cacher sa mauvaiseté elle a bu , ..... un cercle bien vicieux que voila et il a fallut que ce soit ce vieux qu'il lui explique le "pourquoi du comment" ...

Aujourd'hui l'alcool était devenu "son tord boyaux" mais alors au sens propre que la vilaine brune se vidait de toute sa vie, sous toutes les formes possibles, et cette idée de "rose" c'était juste pour rendre cette maladie moins pénible à imaginer, et surtout à vivre...

Elle s'imaginait, après tout la prune est un laxatif? non, alors elle en avait tellement abusé que , toute ses immondices avait finalement sombré la Lorraine dans le chaos ..........responsable de tout un désastre humain et matériel, vrai que la baronne en avait influencé des gens dans le levée de coude, alors qu'elle venait de débarquer en Lorraine dans les conseils ducaux, jamais il n'y avait vraiment eu de gros délit causés par l'état d'ébriété ........ jusqu'à son arrivée à la Zahra?

Alors le breuvage hallucinogène était en train de travailler, et le toubib en rajoutait des couches, histoire qu'elle soit écœuré par sa personne et surtout par l'alcool...

Le sorcier derrière, marmonnait encore quelque chose dans son jargon,
la poupée Zahra semblait être moins agitée, comme si elle avait un moment de répit, de récupération après cette transe et ce choc ...physique et surtout psychologique , c'est alors que la poupée s'adresse à la Zahra:


- t'as vu par ta faute ce qu'ils me font !
et c'est la MORT QUI VA T'ASSASSINER ZAHRA!
c'est l'Alcool que tu bois et que tu as bu qui m'a eu !


Elle écarquille les mirettes incrédule, complètement choquée,
elle tente de reculer, fixant l'objet du sans nom, avec dégout, avec cette envie de hurler "mais ta BOUCHE!", mais elle est cousue sa bouche ?
La baronne n'arrive pas à articuler un mot, pas une syllabe, les yeux embuées encore par les larmes de douleur, de tristesse , elle avait tout pris pour la légère , même en venant ici, elle pensait à une partie de rigolade, et c'était l'inverse, une prise de conscience, même sa propre poupée lui en voulait?

Elle porte sa main à sa bouche tentant de vérifier si elle est bien là, si ses lèvres ne sont pas cousues, ses hallucinations ont de plus en plus l'air d'être une réalité, tandis que l'autre main se dirige vers son corsage pour en sortir sa flasque, elle la secoue, tente de l'ouvrir, respire l'odeur de sa liqueur puis grimace et hurle avant de la jeter en direction du sorcier .... et de la poupée , si tout va mal c'est pas sa faute à elle, mais celle de cette flasque !
Forcejaune
L'effet psychotrope commençait à se dissiper peu à peu. FJ fit signe au sorcier, pour l'instant, de ne plus rien faire. Il alla chercher un seau d'eau fraiche. Il le posa devant Zahra.
Celle ci, d'ailleur, n'etait pas a son avantage. Par terre, encore un peu dansles vappes, a coté d'une marre de vomi encore tout fumant et bien odorant.

FJ prit Zahra par les cheveux et lui fourra la tete de force dans le seau d'eau. Il lui la laissa de longues secondes. Presque au point de la noyade. Il le lui la sortit au tout derniere moment.
Puis, il l'a pri par le col, la souleva et la mis sur la chaise. Il la regarda reprendre son soufle, coute que coute. Elle n'avait pas tout à faite retrouvé sa respiration normal, qu'il lui decocha un monumental aller retour de claque en pleine figure.
Zahra, de nouveau, se retrouva à terre.

FJ prit la parole :


Voila, c'est bon...? bien redescendu du petit nuage...? Qu'est ce que je vous fais maintenant...? On continue a se mettre des plumes dans le cul pour joueur au coq et je vous file une nouvelle potion, ou je vous ouvre le ventre pour enlever le mal qui vous gangrenne...?


FJ se dirigea vers son atelier et revint avec ciseaux, couteau, tenaile et tout un atirail girurchicale...
Abondance.
Après avoir longtemps écouté les reproches de la poupée,
après s'être rendue bien minable, entre rire et pleure, puis son estomac qui part en vrille, la baronne s'était soulagée , ah ça oui, tout ce mal de coeur, tout cette douleur physique et morale, expédiée dans un tas de liquide nauséabond gisant près d'elle, elle en avait perdu connaissance l'ex guerrière, si elle avait su, elle ne serait pas venue c'est sûr et certains!

Si seulement c'était un sommeil paisible, si seulement ce n'était qu'un mauvais rêve qu'elle faisait, elle se serait réveillée dans son plumard certainement en sueur, et soulagée que toutes ces scènes, ce sorcier noir, FJ et ses tas de reproches, ses conseils hasardeux sur sa consommation d'alcool excessive , puis pour clôturer le délire, une poupée qui lui en veut aussi...

Elle aurait aimé ouvrir ses yeux ailleurs que dans cette pièce malodorante,
c'est alors qu'elle se voyait dans une rivière en train de nager! Un comble, la baronne ne sait pas nager, alors encore un délire? Elle profitait de l'eau clair, pour se dégourdir les muscles, se détendre, lorsque soudain elle fut bousculer par quelques vagues , elle est en train de se noyer, elle tente de regagner la surface, essoufflée , une fois la tête sortie de cette foutue rivière , la voila victime de quelques coups de fouets en plein visage, de gauche à droite, ses joues vont s'arracher, elle est en pleure la brune décalée, elle n'en peut plus de souffrir même dans ses rêves, une fois les mirettes ouvertes, la voila qui émerge de son trop plein de délires , assise sur une chaise, la tête trempée , la bouche pâteuse... elle entend quelqu'un qui sanglote, elle se demande qui peut bien chialer ? C'est elle, ce son qui sort , ces jérémiades c'est elle qui se plaint?
Voila qu'elle se reprend quelques coups de fouets en pleine tronche, elle n'a pas le temps de réaliser que c'est la paume du toubib qui est en train de la gifler, le vieux n'y allait pas du tout de main morte, à croire que ce sadique y prenait du plaisir, elle se retrouve encore à terre , non loin de sa flaque de vomis, l'odeur lui arrache le coeur , elle n'en peut plus ...


Voila, c'est bon...? bien redescendu du petit nuage...? Qu'est ce que je vous fais maintenant...? On continue a se mettre des plumes dans le cul pour joueur au coq et je vous file une nouvelle potion, ou je vous ouvre le ventre pour enlever le mal qui vous gangrenne...?



Sa voix est lointaine au vieux, mais il s'adresse à elle, elle aurait voulu lui répondre sur le champ, mais elle en avait pas la force... il s'absente quelques instants, il lui demandait son avis ?
Il lui demandait qu'elle voulait? mais est-elle en mesure de choisir quoique se soit? Il revient les mains chargées, la baronne était tisserande fut un temps, couturière des gueux, alors elle reconnu rapidement une pair de ciseaux, puis des outils de boucher ! Que dire de Zahra à ce moment là? Elle ne peut pas se lever, elle en a pas le courage, elle ne peut pas courir, puisqu'elle ne peut pas se lever , bien elle rampe!

Elle tente de se carapater en catimini, passant sur sa marre "nauséabonde" , son geste était en quelque sorte une réponse , mais à peine arrivée au niveau de la porte , qu'elle voit le colosse noire sorcier se dressait devant elle, comme un cerbère, elle roule des yeux , puis balbutie quelque chose avant de se tourner franchement vers FJ.


- je...je... veux prendre de l'air ...je peux plus respirer! c'te odeur , va me buter avant l'heure docteur... dites à ce gland noir de me foutre la paix ou j'lui gerbe dessus!

Elle s'accroche à la poignée de la porte, pour se relever, une fois debout, elle titube un peu.


FJ, donnez moi quelques heures ou quelques jours, la prochaine crise ..
je viens en urgence, et promis....que je m'offrirais à vos couteaux et ciseaux... je vous laisse ma poupée , si je viens pas suffira de lui planter un couteau là où il faut ...pour que je réagisse ..


Une bonne manière de fuir? Ou juste une façon de ne plus voir la poupée Chucky Zahra 1460. C'est que ça foutait les jetons, que la journée de Zahra n'était pas du tout normale, et ce qu'elle avait vu en l'espace de quelques heures l'avait dégouté de l'alcool, de tout en fait... pourtant elle savait qu'il n'y avait que FJ pour la sortir de cet état.
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