Abondance.
[ Tandis qu'à Nancy le doc" se prépare à accueillir la grande malade,
elle à Beaulieu tente de faire des promesses....]
Il fallait suivre le fil de la conversation,
la main sur le ventre, ça relance, de plus belle, la mâchoire serrée, pour ne pas crier, ils sont là, il ne faut surtout pas leur foutre les jetons non hors de question!
Elle baisse la tête un instant, Mélodie, vient la prendre dans ses bras,
elle est bien la Zahra dans ses bras à la louve, elle se sent même en sécurité,
alors cherchant la consolation, la force, elle tente d'oublier ce mal qui la ronge et qui lui tord les boyaux.
FJ est un vrai médecin, ce n'est pas un charlatan tu sais,
il est un peu commerçant en dehors de ça, il a étudié longtemps,
il a même été recteur... je m'en remets qu'à lui. Je prendrais les remèdes qu'il me donnera, je suivrais ses conseils promis, juré, sur la tombe de Clélie et de tout ce qui m'ont précédés .... j'espère pouvoir éviter de les rejoindre trop tôt.
Calyce est un peu comme toi...
Elle sourit les yeux larmoyants.
incrédules vous êtes, mais si vous ne me croyez pas, qui pourrait donc me croire?
Elle est bloquée en Anjou, par ses fonctions, elle est capitaine , qui l'eût cru elle qui voulait être une "prêtresse", de Spinoza ou d'Aristote, la voila guerrière un peu comme moi, c'est beau, ça me console un peu.
Elle regarde en coin son filleul, il a l'air tout aussi secoué que sa compagne,
elle lui adresse un sourire , puis se contient pour ne pas se laisser aller, elle est si joyeuse habituellement.
Il prend la parole à son tour, elle reste le fixer, pendant toute son intervention.
- je l'ai dit Reinhart, je ferais de mon mieux pour suivre mes soins une fois que je rencontrerais FJ, je le promets.
Elle éclate de rire, nerveuse qu'elle est elle reste hilare pendant de longues minutes.
Si j'arrive à faire patienter la faucheuse, de votre côté va falloir que vous y mettez du votre, loin de moi l'idée de vous précipiter, mais fixer une date au plus tôt, que je sois dans la capacité de tenir cette promesse qu'est d'être témoin de votre union.
Mais de grâce, ne menace pas le bonheur de ma louve, si tu as l'intention de vouloir te carapater, que je sois vivante ou morte, tu risquerais de le payer chèrement de ta vie.
Au contraire jeune homme, ce que j'attends de toi, c'est que si je disparais,
que tu prie pour mon âme oui, et que tu chérisses Mélodie, puis oui que vous fassiez un tas de gosses, pis que vous entretenez ma mémoire oui dans la votre...
Notre religion c'est cela aussi, oui, c'est d'être fort dans la vie et être fort dans la mort aussi.
Un clin dil complice qu'elle lui adresse, en plus d'une accolade,
On se prépare à décamper d'ici, le vieux ne veut pas faire le déplacement jusqu'ici, à moi de le faire pour Nancy, je compte sur vous pour être du voyage.
[...]
[ Nancy quelques jours plus tard ]
Chère Baronne,
Nous sommes sur la route du retour pour Beaulieu,
nous avons appris que vous étiez mal dans votre peau,
ainsi nous nous excusons de notre absence trop longue.
Afin de nous excuser, nous avons une surprise de taille pour vous,
en route nous avons rencontré deux jeunes enfants perdu,
il se trouve que se sont les enfants des Vicomtes d'Hayange.
Nous avons appris par Robert, que votre médecin réclamez,
quelques vierges, faute de pouvoir trouver cela, nous pouvons vous,
suggérez la jeune fille Boucle d'or, Luisa Von Frayner,
magnifique , nous pensons qu'elle fera l'affaire , d'ici quelques printemps ,
le jeune bourgeon deviendra une jolie fleurs que le médecin se fera un plaisir de cueillir.
Il y aussi le jeune Lothar, nous pensons qu'il pourra satisfaire aussi quelques envies de messire Forcejaune, imaginez la joie qu'il aurait d'être servi par le jeune Von Frayner.
Ainsi, ô notre baronne adorée, votre vie serait sauvée,
dans l'attente du plaisir de vous revoir,
nous vous préparons une chanson,
mille baiser de vos mariachis dévoués.
Mickaël, (les autres savent pas écrire!).
Au couillons, qui brillent par leur absence par chez moi,
à vous qui m'avez posé lapin en Anjou,
vous qui n'avez pas pris le soins de demander de mes nouvelles,
alors que j'étais laissée pour morte dans un champ tourangeaux,
à vous mes saltimbanques débranchés, je ne vous salue pas!
Rendez-vous à Nancy, là où je me ferais un plaisir d'accueillir les deux offrandes pour docteur FJ.
J'espère que les deux mioches, ne chialent pas, qu'ils ne mangent pas trop,
qu'ils sont en bonne santé!
J'espère aussi que la petite n'est pas chieuse, j'ai horreur des petites chipies , j'espère que vous n'avez pas informer ces jeunes gens de vos ambitions,
je ne veux pas avoir de souci avec la famille Von Frayner.
J'espère que le garçon est sympa, j'ai toujours rêvé d'avoir un fils.
J'espère que vous avez la peau dur car je vais vous fouetter...je le jure!
Z.
ps: Myk ...j'espère au moins que t'as ramené du Porto .... il fait soif à Nancy!
Nancy, en février mois des amoureux 1460,
Le salut à mon sauveur futur, la légende de Nancy,
J'ai bien pris note de votre prix,
trois vierges, je vous en livrerais une avant le début des soins,
pis les deux autres une fois guérie.
La jeune fille est magnifique,
elle a des atouts qui vous feront chavirer tous les membres de votre corps,
elle est brune, en très bonne santé.
Jusqu'ici elle est protégée par le Vicomte Sabifax,
qui la préserve de tout mâles lorrains,
jusqu'à pouvoir vous l'offrir à vous mon légendaire sauveur.
Voyez vous, que tout un monde s'active pour pouvoir m'aider dans la voie de la "guérison".
Le nom de la vierge est Désie, comme désir, Désirabelle, car elle est belle.
Je vous garde aussi une petite entrée en matière de stimulant pour ouvrir vos sens de médecin, que direz vous, de deux enfants nobles ?
en bonne santé, riches et tout et tout!
J'espère que ça vous motivera pour mieux vous occuper de mon cas.
Salutations mirabellisées.
Z.
ps: Nancy est toujours aussi mortelle, il me tarde de voir la légende afin que je puisse reprendre totalement vie...
elle à Beaulieu tente de faire des promesses....]
Il fallait suivre le fil de la conversation,
la main sur le ventre, ça relance, de plus belle, la mâchoire serrée, pour ne pas crier, ils sont là, il ne faut surtout pas leur foutre les jetons non hors de question!
Elle baisse la tête un instant, Mélodie, vient la prendre dans ses bras,
elle est bien la Zahra dans ses bras à la louve, elle se sent même en sécurité,
alors cherchant la consolation, la force, elle tente d'oublier ce mal qui la ronge et qui lui tord les boyaux.
FJ est un vrai médecin, ce n'est pas un charlatan tu sais,
il est un peu commerçant en dehors de ça, il a étudié longtemps,
il a même été recteur... je m'en remets qu'à lui. Je prendrais les remèdes qu'il me donnera, je suivrais ses conseils promis, juré, sur la tombe de Clélie et de tout ce qui m'ont précédés .... j'espère pouvoir éviter de les rejoindre trop tôt.
Calyce est un peu comme toi...
Elle sourit les yeux larmoyants.
incrédules vous êtes, mais si vous ne me croyez pas, qui pourrait donc me croire?
Elle est bloquée en Anjou, par ses fonctions, elle est capitaine , qui l'eût cru elle qui voulait être une "prêtresse", de Spinoza ou d'Aristote, la voila guerrière un peu comme moi, c'est beau, ça me console un peu.
Elle regarde en coin son filleul, il a l'air tout aussi secoué que sa compagne,
elle lui adresse un sourire , puis se contient pour ne pas se laisser aller, elle est si joyeuse habituellement.
Il prend la parole à son tour, elle reste le fixer, pendant toute son intervention.
- je l'ai dit Reinhart, je ferais de mon mieux pour suivre mes soins une fois que je rencontrerais FJ, je le promets.
Elle éclate de rire, nerveuse qu'elle est elle reste hilare pendant de longues minutes.
Si j'arrive à faire patienter la faucheuse, de votre côté va falloir que vous y mettez du votre, loin de moi l'idée de vous précipiter, mais fixer une date au plus tôt, que je sois dans la capacité de tenir cette promesse qu'est d'être témoin de votre union.
Mais de grâce, ne menace pas le bonheur de ma louve, si tu as l'intention de vouloir te carapater, que je sois vivante ou morte, tu risquerais de le payer chèrement de ta vie.
Au contraire jeune homme, ce que j'attends de toi, c'est que si je disparais,
que tu prie pour mon âme oui, et que tu chérisses Mélodie, puis oui que vous fassiez un tas de gosses, pis que vous entretenez ma mémoire oui dans la votre...
Notre religion c'est cela aussi, oui, c'est d'être fort dans la vie et être fort dans la mort aussi.
Un clin dil complice qu'elle lui adresse, en plus d'une accolade,
On se prépare à décamper d'ici, le vieux ne veut pas faire le déplacement jusqu'ici, à moi de le faire pour Nancy, je compte sur vous pour être du voyage.
[...]
[ Nancy quelques jours plus tard ]
Chère Baronne,
Nous sommes sur la route du retour pour Beaulieu,
nous avons appris que vous étiez mal dans votre peau,
ainsi nous nous excusons de notre absence trop longue.
Afin de nous excuser, nous avons une surprise de taille pour vous,
en route nous avons rencontré deux jeunes enfants perdu,
il se trouve que se sont les enfants des Vicomtes d'Hayange.
Nous avons appris par Robert, que votre médecin réclamez,
quelques vierges, faute de pouvoir trouver cela, nous pouvons vous,
suggérez la jeune fille Boucle d'or, Luisa Von Frayner,
magnifique , nous pensons qu'elle fera l'affaire , d'ici quelques printemps ,
le jeune bourgeon deviendra une jolie fleurs que le médecin se fera un plaisir de cueillir.
Il y aussi le jeune Lothar, nous pensons qu'il pourra satisfaire aussi quelques envies de messire Forcejaune, imaginez la joie qu'il aurait d'être servi par le jeune Von Frayner.
Ainsi, ô notre baronne adorée, votre vie serait sauvée,
dans l'attente du plaisir de vous revoir,
nous vous préparons une chanson,
mille baiser de vos mariachis dévoués.
Mickaël, (les autres savent pas écrire!).
Au couillons, qui brillent par leur absence par chez moi,
à vous qui m'avez posé lapin en Anjou,
vous qui n'avez pas pris le soins de demander de mes nouvelles,
alors que j'étais laissée pour morte dans un champ tourangeaux,
à vous mes saltimbanques débranchés, je ne vous salue pas!
Rendez-vous à Nancy, là où je me ferais un plaisir d'accueillir les deux offrandes pour docteur FJ.
J'espère que les deux mioches, ne chialent pas, qu'ils ne mangent pas trop,
qu'ils sont en bonne santé!
J'espère aussi que la petite n'est pas chieuse, j'ai horreur des petites chipies , j'espère que vous n'avez pas informer ces jeunes gens de vos ambitions,
je ne veux pas avoir de souci avec la famille Von Frayner.
J'espère que le garçon est sympa, j'ai toujours rêvé d'avoir un fils.
J'espère que vous avez la peau dur car je vais vous fouetter...je le jure!
Z.
ps: Myk ...j'espère au moins que t'as ramené du Porto .... il fait soif à Nancy!
Nancy, en février mois des amoureux 1460,
Le salut à mon sauveur futur, la légende de Nancy,
J'ai bien pris note de votre prix,
trois vierges, je vous en livrerais une avant le début des soins,
pis les deux autres une fois guérie.
La jeune fille est magnifique,
elle a des atouts qui vous feront chavirer tous les membres de votre corps,
elle est brune, en très bonne santé.
Jusqu'ici elle est protégée par le Vicomte Sabifax,
qui la préserve de tout mâles lorrains,
jusqu'à pouvoir vous l'offrir à vous mon légendaire sauveur.
Voyez vous, que tout un monde s'active pour pouvoir m'aider dans la voie de la "guérison".
Le nom de la vierge est Désie, comme désir, Désirabelle, car elle est belle.
Je vous garde aussi une petite entrée en matière de stimulant pour ouvrir vos sens de médecin, que direz vous, de deux enfants nobles ?
en bonne santé, riches et tout et tout!
J'espère que ça vous motivera pour mieux vous occuper de mon cas.
Salutations mirabellisées.
Z.
ps: Nancy est toujours aussi mortelle, il me tarde de voir la légende afin que je puisse reprendre totalement vie...