[RP]Lavoir y es-tu?

--Angele_

Angéle tenait le sceau de cendre que sa maman lui avait confié et elle surveillait comme une grande soeur qu'elle était son petit frère du coin de l'oeil.

Elle sourit aux dames quand sa maman la présenta. Posant son sceau, elle prit place près de sa mère et sourit en entendant la dame lui dire :

Citation:

Alors toi tu es Angelle, mademoiselle...

Faisant son plus beau sourire, elle plongea la main dans sa poche et en sortit une sucrerie que sa maman lui avait donné et la tendit à la dame en lui disant :

"Madame ze vous trouve très zoli et ze voudrais vous z'offrir mon sucre d'orze que maman m'a donné ce matin, vous z'êtes tellement zentille que ze vous le donne"

Tendant la main en direction de la dame elle attendit qu'elle prenne le bien le plus précieux qu'elle possédait.

Alphy

Voyant la petite fouiller dans sa poche, Alphy ne s'imaginait pas ce qui allait suivre... au compliment elle répondit.

Oh merci Angèle, toi aussi tu sais, tu es très jolie et ...

Quand elle vit le précieux cadeau tendu, elle fut surprise et l'émotion la gagna. Plus d'un mois déjà qu'elle n'avait pas de nouvelle de sa nièce Doda et là, cette petite lui faisait penser si fort à elle...

Oh mais tu es adorable mais je ne peux pas accepter ce cadeau.. il est pour toi. Ta maman qui t'aime tant a voulu te récompenser sûrement... Puis voyant la détermination dans les yeux de la petite...

Tu sais ce que l'on va faire ? Je vais croquer un tout petit bout et toi tu garderas le reste.. ainsi ta maman t'aura fait plaisir et toi tu m'auras fait plaisir et comme on mangera la même bonne chose, nous serons comme des soeurs... tu comprends ? Nos idées seront les mêmes.. partagées.. Réfléchissant un peu... Enfin, je serai une grande soeur et parfois, nous pourrons faire des choses ensemble, si ta maman le veut bien.. et toi tu veux ?
_________________

--Angele_

Citation:

Oh merci Angèle, toi aussi tu sais, tu es très jolie et ...

Rougissant devant ce compliment, Angéle lui sourit en faisant une moue sur le coté comme elle aimait le faire.

Citation:

Oh mais tu es adorable mais je ne peux pas accepter ce cadeau.. il est pour toi. Ta maman qui t'aime tant a voulu te récompenser sûrement...

Hochant la tête, car c'était vrai elle avait beaucoup aidé sa maman pour avoir ce sucre d'orge.

Citation:

Tu sais ce que l'on va faire ? Je vais croquer un tout petit bout et toi tu garderas le reste.. ainsi ta maman t'aura fait plaisir et toi tu m'auras fait plaisir et comme on mangera la même bonne chose, nous serons comme des soeurs... tu comprends ? Nos idées seront les mêmes.. partagées.. Réfléchissant un peu... Enfin, je serai une grande soeur et parfois, nous pourrons faire des choses ensemble, si ta maman le veut bien.. et toi tu veux ?

Faisant un grand sourire elle acquiesça en opinant de la tête et dans un murmure répondit :

"Vi ze veux bien, si maman veut bien auzi"

Tournant la tête vers sa maman, Angèle attendait qu'elle accepte.

Cibeline

Cibeline avait regardé sa fille donner donné son sucre d'orge pour lequel elle l'avait grandement aidé. Attendrit par son attitude, elle lui sourit quand elle vit qu'elle tournait son visage vers elle attendant sa décision.

"Hé bien ma chérie à toi de voir, c'est ton sucre d'orge et puis si dame Alphy veut être ton amie comme une grande sœur je ne vois rien à dire à cela.
En tout cas ma chérie j'admire ce que tu viens de faire tu es une petite fille adorable ma puce, ton papa serait fiers de toi si il était là."

Tendant une main, elle lui retira la mèche qui lui tombait sur le front et lui cachait son regard.
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Dragones

Dragones regarde Alphy et rit en l’entendant…
Alphy ne pensait pas que je crois vos paroles et je vois bien votre connivence avec Deirdre.
Et j’avoue que la chanson et belle…
Bien nous vous attendrons en taverne…
Une voix se fait entendre et la Brune se tourne vers Cibeline et ses enfants en souriant, hochement de tête.
Dragones s’incline légèrement pour les saluer également, Deirdre imite sa mère avec un grand sourire.
En effet, je l’ai enfin trouvé et grâce a ma fille et Alphy la tache fut légère et plaisante.
Ses damoiselles ont mit au point une chanson qui plaira bien.
Deirdre et moi, devons y aller...
Bonne journée à vous et Alphy n’oubliait point mon invitation.

Dragones prend son linge et s’éloigne du lavoir avec Deirdre qui continuer la chanson…

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...

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Alphy

Dragones et Deirdre s'étaient retirées. Alphy avait laissé ses deux nouvelles amies partir ce jour là, sans savoir que quelques jours plus tard, elles partiraient définitivement du village. Leur vie était ailleurs, elles avaient été forcées de rester à Niort et elle était contente d'elle, car elle avait su leur faire garder le sourire avant leur départ, c'était ça, une jolie amitié même si éphémère...

Elle avait senti alors le vent reprendre ses droits. Les rires et les chants s'étant tus, le froid revient bien vite sur la petite lavandière du jour en bras de chemise… Elle était restée encore un peu pour jouer avec les enfants pendant que la mairesse lavait le linge, elle avait l’impression alors d’être utile.

Comme promis, elle n’avait croqué qu’un tout petit bout de sucre d’orge de la petite mais ce goût en bouche fut exquis. Il y’a si longtemps que je n’ai pas eu de friandise, merci Angèle, c’est un festin pour moi…

Alphy lui sourit, fit tourner sur elle la petite pour qu’elle joue avec sa robe comme une princesse et tâcha de lui expliquer comment se courber légèrement pour dire bonjour comme elle l’avait appris elle-même de Dragones en taverne et les essais étaient assez comiques… François imitait sa grande sœur en se moquant et en riant et les trois comparses étaient épiés par la petite Nath qui gigotait des mains…

Cibeline, vos enfants sont magnifiques... Si vous avez besoin un jour d’une aide pour les garder, pour aller vous amuser un peu car je sais le prix d’être mère, le sacrifice même si toutes vous dîtes que non, faîtes moi appeler, je viendrai car je les adore… Elle sourit aux trois petits et rajouta.

Bon et bien je vois que votre linge est fini, je vais vous le rapporter car la journée est bien avancée et les petits doivent être fatigués, ensuite je vous laisserai, je vais aller refaire du feu dans ma petite cabane pour y passer une bonne nuit…

Elle ne laissa pas le choix à la mairesse, se saisit du bac contenant le linge propre et mouillé… et comme on rassemble les rangs dans l’armée se mit à dire haut et fort… En route, mauvaise troupe… maman vous donne la main et Alphy porte le linge en chantant…

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...
A vous maintenant…

_________________

Cibeline

Quel bonheur de laver son linge sans avoir à jeter un oeil pour savoir ou sont ses petits. Alphy semblait se plaire à s'en occuper se disait Cibeline tout en frottant fort le linge qu'elle avait porté.

Citation:

Cibeline, vos enfants sont magnifiques... Si vous avez besoin un jour d’une aide pour les garder, pour aller vous amuser un peu car je sais le prix d’être mère, le sacrifice même si toutes vous dîtes que non, faîtes moi appeler, je viendrai car je les adore…

Souriant à Alphy, Cibeline fit oui de la tête tout en se passant l'avant bras sur son front, la journée n'était pas finit. Une fois le linge mit dans son panier, Cibeline se redressa pour le prendre en charge et fut surprise de voir Alphy la devancer et lui dire :

Citation:

Bon et bien je vois que votre linge est fini, je vais vous le rapporter car la journée est bien avancée et les petits doivent être fatigués, ensuite je vous laisserai, je vais aller refaire du feu dans ma petite cabane pour y passer une bonne nuit…

En route, mauvaise troupe… maman vous donne la main et Alphy porte le linge en chantant…

Riant des derniers propos d'Alphy, Cibeline s'essuya les mains sur sa robe et prenant Nath dans ses bras, François par la main et regardant Angéle devancer "La porteuse de linge propre" elle se mit à chanter à la suite de cette dernière :

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...

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Alphy

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...

Se mit-elle à chantonner en souvenir d'une belle journée au lavoir il y a quelques temps... Cela lui paraissait une éternité.

Il faut dire que depuis, elle avait eu bien des misères, certaines, elle pouvait l'avouer, elle en était responsable et son ami devait encore lui en vouloir, il ne lui donnait plus aucun signe de vie mais pour le reste non... Elle avait frôlé la mort pour aller sauver Melchior qui avait eu la drôle d'idée de se laisser aller en plein hiver à une promenade en barque sans boire ni manger. Elle ne voulait pas penser au fait qu'il avait voulu se supprimer et préférait parler de promenade.

En tous les cas, il était bien mal en point encore son miraculé et ce jour, elle avait décidé d'aller laver sa couverture qui lui avait si bien servi pour l'emmener au dispensaire.

Oh ma couverture, tu es dans un piteux état de crasse mais tu es si résistante... je suis fière de toi... fini-t-elle par dire tout haut en riant. Et la voilà qui prend battoir et savon et qui plonge son bien si cher dans l'eau gelée...

"Ouch... va falloir que je m'active, elle est presque pire que les marais." Elle frotte, elle bat puis elle tord au plus fort qu'elle peut et avec une vitesse record. "Voilà... y'a plus qu'à la faire sécher devant un bon feu et elle sera à nouveau toute à moi... " pensa-t-elle. Puis elle repartit très vite, se frottant les mains pour les réchauffer, sa couverture glissée dans un panier.
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Charles5

Charles5 changea l' habituel itinéraire de sa ronde pour passer devant le

lavoir.

Il marchait sereinement puis longea la petite rivière, qui devrait le

mener au petit bâtiment en pierre.

Quand il arriva, il s'apperçut qu'Alphy lavait son linge, il ne préféra pas

trop s'approcher dans un 1er temps, puis s'avanca.

"-Coucou ! C'est ta nouvelle maison ? Elle est en pierre c'est déjà ça."
I
l souriait pour marquer la plaisanterie.

Alphy

La tête dans les épaules, les mains qui s'activaient pour retrouver leur sang, le pas décidé, elle n'avait rien venu venir, et surtout pas entendu le pas de Charles qui surgit devant elle. Un pas de recul, elle relève la tête et se après le petit cri qui fait bien... Oh !!! .... Elle se met à sourire...

Oh Charles c'est toi ? Ben ça alors, ça fait si longtemps que je ne t'ai vu... et te voilà là, à me taquiner déjà... Elle s'approche et lui fait une bise sur la joue... Tu ne changes pas toi hein ? Ma maison.. en pierres, tu as raison, ce serait pratique ici, j'aurai de l'eau et un bon battoir pour me défendre des malandrins qui viennent me surprendre en plein trajet...

Elle se met à rire et rajoute... Au fait Charles, je te souhaite une bonne nouvelle année, elle hésite puis rajoute... qu'elle t'apporte santé et bonheur peut-être de trouver une âme soeur... puis pour ne pas se retrouver gênée, elle enchaine... Fait pas bien chaud, je me rentrais pour faire sécher ma couverture et faire une bonne soupe tu sais ? Pour Melchior... le pauvre l'est mal en point... Tu m'accompagnes ?

Elle ne l'attend pas, passe son bras dans le sien et l'entraîne amicalement vers sa vieille cabane quartier du Donjon. Dis moi... comment vas-tu ? Je suis contente de retrouver mon ami.
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Charles5

"Mais je te souhaite également une très bonne année, et oui j'ai appris que tu avais sauvé melchior d'une hypothermie, c'est courageux de ta part ! Bravo !"

Elle lui prit son bras sans lui demander son avis.

Citation:

Dis moi... comment vas-tu ? Je suis contente de retrouver mon ami.

"Eh bien ecoute, je vais bien, je suis devenu charpentier récemment, et j'ai emménagé au 26 quartier des artisans."
"Et toi comment vas tu ?"

Alphy

22 janvier

L'hiver a fait son travail, l'eau du lavoir est gelée et personne ne venait entamer l'hymne des lavandières alors Alphy, faisant visiter à une jeune niortaise le village, se mit en tête de le lui apprendre.

Voilà... ici, il fait bon vivre... Surtout l'été bien sûr, quand les odeurs de savon embaument l'air, que les draps sèchent au soleil sur les fils tirés entre les arbres, quand le battoir bat son plein et que les femmes papottent et refont le monde.
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Lillybellule

Lilly laissa son esprit vagabonder sur les images que lui décrivaient sa guide improvisée. Images de joie, de vie, éclats de voix et rires. Dans sa tête, le paysage terne reprenait des couleurs chaleureuses, l'air froid de l'hiver devenait une douce brise sous le soleil, l'eau gelée se mouvait à nouveau, ce qui était immobile s'égayait, et les bruits et les odeurs dansaient, chantaient, s'évaporaient...

Elle s'approcha de l'eau et tapota sa surface glacée.
Comme satisfaite de l'expérience, tout sourire, elle déclara enfin :

Hum... Cela me parait être un endroit merveilleux !

Khalan

Ballot de linge contre le flanc, la brune rejoint le lavoir. Le lieu en cette période de l'année de par les gelés fréquentes ne devrait pas être trop fréquenté, mais en arrivant quelle n'est pas sa déception de trouver deux ménagères affairés.

D'instinct elle s'écarte des deux femmes à l'air complice et déballe son maigre paquetage leur tournant le dos. S'armant de savon et de battoir la brune entame sa corvée, l'eau glacée meurtrissant ses mains les tailladant. Arc boutée au dessus du bassin, elle s'affaire, frotte et frappe, plonge les mains suivie des avants bras, les ressorts ruisselant machoire crispé. Une mèche s'échappe de son chignon, machinallement elle la replace derrière l'oreille s'aspergeant le visage d'eau glacée au passage.
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Alphy

Merveilleux.. euh peut-être que c'est un peu fort mais, je pense qu'il est arrivé à plus d'une d'entre nous de voir passer un homme se moquant délibéremment du travail pénible que nous faisions, de vouloir le faire basculer le cul par dessus tête et de lui allonger sur le fessier quelques coups de battoir bien en rythme... et ça... c'est merveilleux. Elle éclate de rire, imaginant la scène.

Ah et nous avons une chanson, inventée depuis peu.. Elle se met à entonnée la ritournelle

"Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ... "

Sa voix haute perchée se taît tout d'un coup, comme si le gel de l'eau venait de lui passer sur les cordes vocales, un fantôme enfin une dame, aux traits fermés et cheveux relevés strictement toute de noir habillée venait de prendre place non loin et se mettait à la tâche sans même leur avoir dit un seul mot... Alphy regarde Lillybellule et lui fait signe d'un petit coup de tête lui murmurant.

Parmi les gens à fréquenter, je pense que cela est difficile avec cette dame que je ne connais d'ailleurs pas mais il est vrai, je fréquente très rarement les tavernes... Hum... elle ne doit pas trop y aller non plus, le tavernier fermerait boutique. Elle étouffe un petit rire mais sa curiosité et son envie toujours de savoir le pourquoi du comment la pousse à en savoir un peu plus. Elle s'approche de la brune et poliment la salue

Bien le bonjour madame... vous voilà bien courageuse mais... ne croyez vous pas qu'un peu d'eau chauffée dans un chaudron pourrait vous rendre la tâche plus aisée ? Au moins pour le lavage, ensuite... On pourrait même s'arranger à le faire à plusieurs, j'ai moi même quelques frusques à laver... Enfin... je veux pas vous incommoder... Puis elle se souvient qu'elle ne s'est pas présentée... Au fait... je suis Alpaïde dict Alphy, cultivatrice de blé et euh... c'est tout... Elle sourit à la nouvelle arrivante, essayant de paraître le plus aimable possible.
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Lavoir y es-tu?

--Rotrude

La brume entourait gentiment les herbes folles autour du lavoir et s'il n'avait pas fait un peu froid, Rotrude se serait bien allongée là, à mettre la main dans l'eau pour essayer d'y attraper les têtards ou grenouilles qu'elle entendaient croasser.

En réponse à ces chants de la nature, elle releva le ton et se mit à chanter haut et fort, battant en cadence le linge, remontant d'une main la mèche de cheveux qui lui tombait dans les yeux.

- Sur l'une et sur l'autre rive
De nos deux jolis cours d'eau,
Les femmes font la lessive,
Que le temps soit laid ou beau !

On n'aperçoit que leur torse,
Devant le linge entassé
Qu'elles tordent avec force,
Après l'avoir bien rincé.

Elle sentait la sueur perler à son front mais ne s'en préoccupa que quelques instants, le temps de se redresser un peu et de s'étirer. Au même moment, elle crût entendre un bruit derrière elle, fit volte face, chercha si elle ne craignait rien et se mit à parler toute seule.

- Oh ma Rotrude, la fatigue te gagne, tu crois entendre des bruits. Bon en même temps, commence à se faire tard... la vieille elle va râler pour sûr...

Elle regarda le tas de linge lavé et rincé et les fils tendus puis reprenant sa chanson, se mit en devoir de tordre au mieux et de pendre tout ça. Après tout, elle ne faisait que son travail, elle pourrait crier la vieille, elle s'en moquait pour l'instant.

- Sans arrêt, sans lassitude,
En hiver, comme en été,
Elles font leur tâche rude,
Avec vaillance et gaieté.

Et comme elles sont contentes
De rendre, quand vient le soir,
A leurs coquettes clientes,
Un linge superbe à voir.

Alphy

Venant du Puits aux souhait où elle avait déposé une piécette et surtout un vœux, Alphy avait remonté le long de la Sèvre en direction du nord du village.

Elle était sortie du Quartier du Donjon par la porte du marché et avait remonté le chemin de terre à l'extérieur des remparts. Elle se voulait discrète, et avait déjà croisé le chemin de Kiki au puits, espérant avoir suffisamment trompé la jeune femme pour qu'elle ne sache trop quoi penser...

Ne sachant encore pas ce qu'allait être son lendemain, elle se dit que moins on la voyait, mieux ce serait, si elle devait disparaître pour se faire oublier.

A l'approche du lavoir, une voix se fit entendre. Elle s'avança doucement et reconnu la jeune fille de la taverne dont elle ne savait toujours pas le nom mais celle-ci avait l'air bien enjoué aujourd'hui. L'absence de la vieille tenancière y étant sans doute pour quelque chose. Elle hésita un instant, arriverait-elle à passer inaperçue derrière la jeune fille prise par son travail ? Elle se fit la plus silencieuse possible, longeant les haies, profitant de la chanson qui masquait le moindre craquement et restant le plus à l'ombre en évitant de peu d'être repérée.

Alphy reprit sa marche doucement dès qu'elle eut tourné le premier virage, fière d'avoir contourné l’ouïe fine d'une si jeune fille. Ce petit plaisir avait fait battre son cœur et elle se servirait de cette expérience peut-être d'ici quelques temps. "Bon allez.. faut te trouver un toit Alphy" se dit-elle intérieurement pour reprendre le cours de ton destin.
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Lillybellule

Khalan a écrit:

Je ne me mélange que très rarement aux autochtones à vrai dire. Mais il est des circonstances qui m’obligent au contraire.

"Autochtones ? C'est quoi ça ?" se demanda Lilly. "Elle parle de nous là ?!"

Khalan a écrit:

- J’en ai terminé ici, peut être aurons nous l’occasion de nous recroiser dans un endroit plus chaud, ne le prenez pas mal mesdames, mais je suis littéralement frigorifié.

"Frigorifiée et frigorifiante" se dit Lilly.

Elle ne sut que répondre. Mais cette femme l'intriguait beaucoup. Elle l'observait sous toutes les coutures. Une inquiétante étrangeté émanait d'elle. Lilly en était à la fois curieuse et fascinée.

Alphy intervint. Elle semblait essayer de ramener la glaciale à la vie, en lui promettant chaleur sous toutes ses formes : "tavernière", liquide et humaine.

Alphy a écrit:

...il y a des gens très sympathiques, d'autres bizarres aussi mais n'ayez crainte, je vous protègerai...

"Dans le genre bizarre, elle doit s'y connaitre" pensa Lilly. Et ses pensées transparurent sur son visage, sans avoir à les prononcer, on pouvait l'y lire.

Elle se laissa "embarquer" par Alphy, tout en adressant à la Khalan un large sourire se voulant engageant.

--Rotrude

Le panier sous le bras, la jeune fille s'apprêtait à faire une tâche bien ingrate par ce temps se radoucissant mais encore bien frais tout de même mais à la voir sourire et chantonner on n'aurait pas pu imaginer le plaisir qu'elle avait de se rendre au lavoir.

C'était l'endroit où la vieille ne venait jamais... elle avait peur de se tordre le cou en glissant sur une plaque gelée en hiver ou un bout de savon en été et la jeune-fille ici pouvait faire ce qu'elle voulait ... ou presque ; elle n'entendait pas les éternels reproches de la vieille "Rotrude fait ci" Rotrude fait ça" "Rotrude nigaude tu vas bouger oui ?"

Elle chantonnait donc ce jour là, le maréchal en taverne lui avait donné une excuse pour sortir et elle allait prendre son temps pour battre le linge.

Elle s'installa donc très tranquillement, prenant son temps pour disposer sa planche, son battoir, son savon et son baquet qu'elle emplit d'eau puis se mit à chanter pour se donner du cœur à l'ouvrage.

- A la Plate,

Les laveuses aux gros bras
Frappent, à grands coups de batte,
Les serviettes et les draps,
Les chemises et les bas.

A la Plate.

Alphy

A la manière de se présenter, Alphy repensa aussitôt à son amie de passage Dragones qui lui avait appris à saluer comme une "gente dame" courbette y compris, elle allait s'y plier en disant qu'elle était enchantée de même quand quelques bribes de phrase l'interpellèrent... de passage probablement....me mélange que très rarement aux autochtones.

"Autochtones ? Autochtones ? Est-ce que j'ai la tête d'une autochtone ? Et qui est cette femme qui dit être de passage probablement" pensa-t-elle. Tout cela ne fit que la pousser un peu plus vers sa passion favorite... discuter et en apprendre plus encore... Elle s'avança donc un peu laissa Khalan ramasser ses affaires et vient lui prendre en ses mains la sienne...

Oh mais oui... vous êtes gelée... mais j'ai un remède, venez avec nous, juste un petit moment, nous allons à La Belle Niortaise la taverne municipale, je vous ferai une boisson revigorante et nous ferons un peu connaissance et puis ainsi, je ferai visiter à Lilly un autre endroit vous le voulez bien ? Il est temps peut-être de connaître un peu les gens qui vous entourent, vous verrez... il y a des gens très sympathiques, d'autres bizarres aussi mais n'ayez crainte, je vous protègerai...

Elle se mit à rire et avait déjà repris le bras de Lily, n'osant prendre le bras de la brune. Alphy aimait voir les gens mordrent la vie et essayait d'apporter sa joie de vivre autour d'elle. Elle fit une petite courbette pour montrer qu'elle avait certaines manières tout de même...
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Khalan

Son affaire ne tarda à se corser davantage quand une autre jeune femme s'adressa à elle. Fichues résolutions! C'est que ça demandait une maîtrise d'elle qu'elle n'avait l'habitude de pratiquer.
La brune se sentait si différente et pourtant les deux femmes s'étaient intéressés à elle, même à ce nom que si peu prononçaient voir plus personne depuis bien longtemps. L'idée de se présenter ne lui était même pas venu en réciproque, c'est dire à quel point elle s'était oublié.

Elle s’était relevé, défroissant le bas de son jupon méthodiquement, recouvrant de ses manches ses avants bras meurtris par le froid. Ses longs doigts fins avaient échangés leur couleur blanchâtre contre une violacé zébré, s’en apercevant elle les cacha au plus vite sous l’épais capuchon qui lui recouvrait le haut du corps.

Connaissant les us qu’elle ne pratiquait point habituellement, elle s’attacha à les utiliser. Sa voix n’avait rien d’enjoué, elle répétait ce qu’elle avait entendu prononcer partout où les gens se présentaient. Bizarrement ils se ravissaient toujours d’une nouvelle rencontre, l’idée de tomber sur quelqu’un de peu recommandable et d’une probable déception ne leur traversant guère l’idée sur le moment.

- Enchanté de faire votre connaissance Mesdames, je me nomme Khalan. Je … non, je ne suis pas d’ici, de passage probablement, enfin cela fait déjà quelques temps que je suis sur Niort. Je ne me mélange que très rarement aux autochtones à vrai dire. Mais il est des circonstances qui m’obligent au contraire.

La brune baisse les yeux sur les maigres effets jonchant la pierre à battre puis reprend.

- J’en ai terminé ici, peut être aurons nous l’occasion de nous recroiser dans un endroit plus chaud, ne le prenez pas mal mesdames, mais je suis littéralement frigorifié.

En effet la brune au sang froid grelotte de tout son corps. Sa mâchoire même en vient à claquer par intermittence, elle se baisse à la hâte secoue une bonne fois pour tout énergiquement ses quelques pièces de linge, et les remballe.
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Alphy

Alphy se sent dévisagée mais elle n'en a pas la moindre gêne, son ancien métier de servante en taverne lui avait appris à savoir tenir le regard, même lorsque les clients pas toujours habiles à part des yeux qui ne se dirigeaient que trop rarement vers les siens, tentaient de la séduire par quelques mots mal choisis ou boutades à la limite du convenable.

Elle n'avait peur de rien Alphy et quand la dame lui rendit le bonjour, en une langue qu'elle ne comprenait pas, mais aux sonorités connues et quelques mots de politesse, elle vit bien qu'elle avait affaire à une femme ne voulant pas vraiment palabrer seulement elle lui avait tendu la perche en ouvrant la discussion par un Autre chose ? ...

Il lui en fallait moins que cela, mais Alphy se fit couper l'herbe sous le pied, c'est Lilly qui s'y colla et souriant, Alphy attendit la réponse ajoutant tout de même un petit quelque chose...

Lilly vient d'arriver à Niort, je lui fais visiter car j'ai moi même découvert cette ville il y a peu et je l'aime bien en fait... et vous ? Je ne vous ai jamais vu, de passage, de retour ? Vous savez, on lave nos guenilles enfin... elle regarda la tenue austère de la dame qui avait l'air néanmoins de bonne qualité, nos vêtements au même endroit, ça crée des liens. Alors n'hésitez pas hein ? Si on peut vous aider, on est jeune et forte nous...

Et un franc sourire désarmant, elle l'espérait toujours, pendant qu'elle redresse le torse mettant en avant toute sa vivacité retrouvée, grâce aux bons soins du médicastre.
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Lillybellule

Alphy a écrit:

"Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ... "

Lilly se laisse bercer par la mélodie. Elle était toujours entourée de chaleur, de couleur, de gaieté... et soudain, tout s'arrête.
Le joli chant d'Alphy, les pigments imaginaires, les rêves d'été. Tout redevient gris, blanc, et l'atmosphère glaciale.
Une silhouette fantomatique apparaît.
Lilly lui présente des grands yeux ronds figés et stupéfaits.

"La dame blanche"pense-t-elle, alors même que l'apparition n'est pas vêtue de blanc. Mais elle lui fait penser à une vieille histoire qu'on lui racontait étant enfant. Une histoire de dame blanche dont il fallait se méfier.

Lilly ne réagit pas vraiment aux petites boutades chuchotées par sa nouvelle amie. Elle la suivit d'ailleurs avec une distance respectable de sécurité.

Khalan a écrit:

- Autre chose?

Elle réfléchit à peu prés une seconde et demie et il lui vient l'idée de répondre à la nouvelle arrivée (juste avant de le regretter dans le même instant) :

Euh oui dame, je me nomme Lilly Bellule. Et vous-même ?

Khalan

Frapper, laver, tordre, rincer et renouveller ainsi de suite. Tête baissé elle ne prête pas attention à ce qui l'entoure se déchargeant au plus vite de sa besogne. Ne rien voir équivaut générallement à passer inapercue, ou du moins ce qu'elle laisse entre voir de son non intêret suffit générallement à écarter les curieux.
Vaguement elle a entendu la voix haut perché fredonner, mais n'a pourtant pas entendu la chanteuse approcher trop absorbé à mettre fin rapidement à cette corvée.

Citation:

Bien le bonjour madame... vous voilà bien courageuse mais... ne croyez vous pas qu'un peu d'eau chauffée dans un chaudron pourrait vous rendre la tâche plus aisée ? Au moins pour le lavage, ensuite... On pourrait même s'arranger à le faire à plusieurs, j'ai moi même quelques frusques à laver... Enfin... je veux pas vous incommoder... Puis elle se souvient qu'elle ne s'est pas présentée... Au fait... je suis Alpaïde dict Alphy, cultivatrice de blé et euh... c'est tout...

La brune s'interrompt, son regard devise la femme, rien ne transcrit jamais au premier abord de ses traits figés. Elle se tâte un instant maitrisant ses instincts s'obligeant à ses nouvelles résolutions. Aussi poliement que possible à son tour, elle tente avec maladresse de répondre.

- Demat deoc'h, je vous remercie mais j'avais très peu d'effets, j'en ai bientôt terminé. Je ... penserais à faire bouillir de l'eau la prochaine fois ... en effet ce serait ... préférable.

S'umectant les levres, ravalant sa salive, la moue toujours fermé la brune pense ne pas s'en être trop mal sortie pour une première approche. Le sourire peut être?
Puis quoi encore! La brune sourit quand elle se brule; là elle se les gele sévère les bras dans le bassin!

Le sourcil enfin relevé elle interroge du regard son interlocutrice tâchant de ne pas se montrer déplaisante.

- Autre chose?
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Alphy

Khalan

Lillybellule

Charles5

Citation:

Dis moi... comment vas-tu ? Je suis contente de retrouver mon ami.

"Eh bien ecoute, je vais bien, je suis devenu charpentier récemment, et j'ai emménagé au 26 quartier des artisans."
"Et toi comment vas tu ?"

Alphy

22 janvier

Charles5

Alphy

Cibeline

Citation:

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...

_________________

Dragones

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...

_________________

Alphy

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir ...
A vous maintenant…

_________________

Cibeline

Alphy

--Angele_

Citation:

Oh merci Angèle, toi aussi tu sais, tu es très jolie et ...

Rougissant devant ce compliment, Angéle lui sourit en faisant une moue sur le coté comme elle aimait le faire.

Citation:

Oh mais tu es adorable mais je ne peux pas accepter ce cadeau.. il est pour toi. Ta maman qui t'aime tant a voulu te récompenser sûrement...

Hochant la tête, car c'était vrai elle avait beaucoup aidé sa maman pour avoir ce sucre d'orge.

Citation:

--Angele_

Citation:

Alors toi tu es Angelle, mademoiselle...

Cibeline

Finissant de s'approcher Cibeline reconnu dame Dragones et la salua de la tête.

Citation:

Je vous présente ma fille, Deirdre et je pense que vous connaissez déjà Alphy

.

Saluant à son tour Deirdre et Alphy, Cibeline leur sourit.

"Bien le bonjour à vous aussi Mesdames.
Je vois que vous avez bientôt finit de laver votre linge, je vais patienter je m'y mettrais ensuite.

Je vous présente mes enfants, la plus grande qui est sagement près de moi se prénomme Angéle elle va sur ses quatre ans, le petit à coté d'elle qui lui tient la main se prénomme François il vient d'avoir deux ans et la petite dernière a neuf mois et elle se prénomme Nath "

Posant le baluchon, Cibeline s'installa confortablement sur l'herbe.
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Alphy

Un léger murmure sorti de la bouche de Dragones et Alphy compris pourquoi elle ne continua pas, ses oreilles lui en étaient gré mais elle dansait vraiment très bien malgré son âge... Heureusement qu'elle n'osa pas lui faire remarquer ce dernier détail, elle se félicita pour une fois d'avoir mordu sa langue avant de parler...

Oh Dragones mais qu'est-ce que vous êtes gracieuse... et ce drap... vous le manipulez avec une telle dextérité, on dirait une princesse lavandière... Elle fit un clin d'oeil à Deirdre et ajouta...

M'invitez à manger ? Oh et bien c'est avec plaisir, il est vrai que depuis que je suis arrivée ici, je n'ai rien mangé de chaud alors une bonne soupe... d'ailleurs j'attends toujours un chaudron que l'on doit me faire en cadeau.. ah les hommes... ils se font toujours attendre quand il n'y a pas un intérêt particulier pour leur propre personne...

Le linge était quasiment fini d'essorer quand des enfants arrivèrent suivis de la mairesse dame Cibeline portant fardeau du linge sale et d'un nourrisson dans ses bras..

Alphy laissa Dragones souhaiter la bienvenue à la nouvelle arrivante et s'approcha des enfants en souriant, tendant les bras à la petite dernière...

Oui Alphy.. c'est bien moi. Bonjour dame Cibeline... bonjour les enfants mais vous êtes magnifiques tous les trois, surtout toi là, la petite coquine... Elle adorait les enfants et en général, ils le lui rendaient bien. Elle s'aperçut alors que sa nièce Doda et le petit Clément que sa cousine gardait lui manquait. Elle n'avait pas encore écrit à ces derniers et se promis de le faire dès le soir même en taverne, si velin et plume lui étaient donnés.

Alors toi tu es Angelle, mademoiselle... toi jeune homme tu m'as l'air bien fort déjà François et toi, la petite princesse Nath... que vous êtes jolis... Alphy leur sourit et s'aperçut que peut-être ils ne seraient pas rassurés de parler à une étrangère.

Se mettant accroupis, tirant sur sa liquette pour se couvrir, elle ajouta... Alors moi je suis Alphy et je viens d'arriver dans votre village, j'habite une petite cabane de bois là bas, derrière le médicastre et je vais faire pousser du blé dans mon champ pour que tout le monde ait du bon pain.Elle leur sourit, et passa délicatement sa main un peu froide sur la joue de Nath
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Dragones

La brune finissait l’essorage quand une voix se fit entendre…
"Bien le bonjour Dames, vous avez trouvé le lavoir à ce que je vois !!!"
Hoooo…Elle se tourne vers la voix…
Bonjour Dame Cibeline, les enfants, et oui j’ai trouvée le lavoir comme vous voyez.
Dragones s’incline légèrement et montre sa fille.
Je vous présente ma fille, Deirdre et je pense que vous connaissez déjà Alphy.
Deirdre fait comme sa mère et s’incline légèrement pour saluer la dame et sourit aux enfants.
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Dragones

Dragones sourit en les entendant chanter à tue tête et dans un premier reflex dit non pour danser.
Mais l’enthousiasme des deux donzelles la fit céder.
Allons y puis vue la chanson autant donner le spectacle avec.
Elle rit de bon et c’est avec grâce que la Brune se met à danser comme Alphy tenant fermement le drap qui lâcher l’eau.
Sachant qu’elle chantait plus que faux, Dragones continu à dansée sans un mot.
Le corps est gracile, souple, les mouvements s’enchainent au son des voix…
Tout le linge fut ainsi lavait et essorait sans que les trois femmes s’en aperçoivent.

Alphy, pour vous remerciez de votre aide.
Nous vous invitons a manger avec nous !
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Cibeline

Ah ben là fallait y aller, Cibeline n'avait plus le choix, elle avait repoussé au maximum son petit tour au lavoir, mais le linge allait commencer à manquer.

Ayant mis sur son dos un grand baluchon dans lequel se trouvait les affaires sales, elle prit Nath dans ses bras. devancée par François et Angéle qui portait les cendres, ils se dirigèrent vers le lavoir.

Riant et chantant sur le chemin, ils s’arrêtèrent en entendant des rires et un chant.

"Hé bien mes enfants, le lavoir est occupé, peut être trouverons nous une petite place pour nous qu'en pensez vous ?"

S'approchant elle sourit en voyant celles qui se trouvaient là.

"Bien le bonjour Dames, vous avez trouvé le lavoir a ce que je vois !!!"
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Alphy

C'était amusant de voir qu'une simple chanson pouvait faire passer une corvée en un rendez-vous plutôt sympathique et surtout revigorant car à taper sur le linge et à chanter à tue-tête, elle n'avait plus froid du tout... reprenant après Deidre, elle changea donc un peu les paroles

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir
C'est moi la lavandière
Qui plonge toute nue dans la rivière
Sous le regard des poissons
Pour attraper des bouts d'savon
J’attrape le linge et le bat de mes mains
Contre le battoir au bord de mon lavoir

Venez, venez
Voir les lavandières battre leurs affaires
Certaines plongent pour le plaisir des poissons
A la recherche de bout de savons, savons….
Criant de joie en le trouvant tout en glissant
Le rire des femmes se porte au loin
Amenant les polissons du coin
A venir les voir s’amuser et rire
A qu’il est bon d’être Lavandière
Venez voir la beauté du labeur…

Danser ? Et bien c'est une bonne idée cela... on va ainsi essorer le linge en même temps, vous voulez Dragones... Prenant d'un côté un grand drap lavé, elle tendit l'autre bout à sa voisine... puis se trémoussa et tourna sur elle même, entraînant le linge avec elle qui se tordant s'égoutait sans problème...

C'est très efficace le lavoir à notre manière hein ? On lave en chantant pour ne pas avoir froid et on danse pour essorer.. on est sûrement les meilleures lavandières du village... se mit-elle à rire reprenant le couplet

A qu’il est bon d’être Lavandière
Venez voir la beauté du labeur…

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--Deirdre.

Deirdre était ravi et son sourire rayonnait tout autant que son regard. Elle s’incline légèrement pour la saluer quand sa mère les présentes.
La Petite Brune frotter les vêtements avec la cendre écoutant Alphy et sa mère.Bien évidement on en vint à parler des paroles de sa chanson.
Elle ne rechigna pas à changer garçon par glaçon et trouvait cela amusant.Mordock aurait été fière d’elle a n’en pas douté.

Puis sa mère enchaina aussi proposant poisson, hochement de tête et la chanson reprit…
Quand Alphy enchaina sur une autre idée, Deirdre reprit à son tour en disant…
Pas mal ! Enchainons…

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir
C'est moi la lavandière
Qui plonge toute nue dans la rivière
Sous le regard des poissons
Pour attraper des bouts d'savon
J’attrape le linge et le bat de mes mains
Contre le battoir au bord de mon lavoir

Venez, venez
Voir les lavandières battre leurs affaires
Certaines plongent pour le plaisir des poissons
A la recherche de bout de savons, savons….
Criant de joie en le trouvant tout en glissant
Le rire des femmes se porte au loin
Amenant les hommes du coin
A venir les voir s’amuser et rire
A qu’il est bon d’être Lavandière
Venez voir la beauté du labeur…

Maman danse ! S’il te plait…
Deirdre reprend la chanson en frappant des mains…

Alphy

Une missive ? Au curé ? Ben non alors... l'est pas chez lui, ou à l'église tant pis... moi je vais pas à nouveau me geler les fes... euh enfin.. là bas...

Poisson oui... poisson c'est bien mieux que glaçon... Eclate de rire et continue à taper du battoir, reprenant le couplet

"Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir
C'est moi la lavandière
Qui plonge toute nue dans la rivière
Sous le regard des poissons
Pour attraper des bouts d'savon
J’attrape le linge et le bat de mes mains
Contre le battoir au bord de mon lavoir "

Bon alors Deirdre qu'en pensez-vous ? Cela vous plaît ? Bon pas de colère contre le linge alors mais de la joie pour chanter...

"Venez, venez
Voir les lavandières battre leurs affaires
Certaines plongent pour le plaisir des poissons
A la recherche de bout de savons, savons….
Criant de joie en le trouvant tout en glissant
Le rire des ..."

Euh.. un poisson ça rit pas.. faut trouver autre chose maintenant... Réfléchit... poltrons... ça va ça non ? Sourit à ses voisines. En plus les garçons sont tous un peu poltrons non ?
_________________

Dragones

La brune sourit en la voyant faire son salue et hoche la tête à la remarque de la belle.
En effet cela félicite l’oublie de dame…
Dragones rit en l’écoutant, trouvant la jeune femme rafraichissante.
A ton besoin de colère pour battre le linge ?
Je n’ai point de colère…hooo vous n’avez pas trouvé le curé…
Il faudrait alors lui envoyé une missive qui sait.

Dragones laisse ensuite sa fille et Alphy discutaient.
Et sourit en les entendant reprendre la chanson…

Et pourquoi pas poisson ?...
Les filles la regardent, Dragones se demande si elle n’a pas dit une énormité.
Oubliez, je ne m’y connais point en chanson.
Elle sourit et reprend le frottage.
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Alphy

Quand Dragones se redressa un moment pour mieux la saluer, Alphy se rappela en taverne le balbutiement de bonnes manières apprises auprès d'elle et se pencha alors à son tour pour répondre d'une courbette en souriant...

Oubliez le dame, bon très bien, si je manipule votre linge sale, je pense que je peux le faire... se mit-elle à rire et moi pas de soucis hein ? je ne suis pas une dame, d'ailleurs.. mais une damoiselle, j'ai le temps de vieillir, nouveaux éclats de rires quand elle attrape non loin une planche de bois...

Attendez, on va lui donner toute notre colère à ce linge... Voilà Alphy qui tape de toutes ses forces avec la plance en guise de battoir sur le tas qu'elle venait de tremper dans l'eau fraiche et savonner. Moi parceque je n'ai pas trouvé le curé pour m'héberger déjà.. mais je n'ai pas dit mon dernier mot... et vous Dragones c'est pour quoi ?

Elle tape, elle tape et écoute la jeune fille. Damoiselle Deirdre vous avez vraiment une jolie voix, suffirait de changer le mot garçon par glaçon déjà, car bientôt nous en aurons et je suis sure que votre mère sera ravie de vous écouter on essaye ?

"Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir
C'est moi la lavandière
Qui plonge toute nue dans la rivière
Sous le regard des glaçons
Pour attraper des bouts d'savon
J’attrape le linge et le bat de mes mains
Contre le battoir au bord de mon lavoir "

Bon il est vrai qu'un glaçon ne regarde pas, mais peu importe, nous tenons la rime... pour la suite je réfléchis, pas facile la virilité d'un glaçon... nouvel éclat de rire... Ah en tout cas, ça réchauffe et ça calme... Fini les bonnes manières pour l'instant, Alphy en chemise ne ménageant pas ses mouvements laissait glisser sur ses épaules nues le peu de tissu la protégeant des regards, se moquant éperdument qu'on la voit ainsi.
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Dragones

Elle ne l’avait point vue en passant non loin d’elle tant sa pensée était fixer sur la cendre.
Tout en suivant le rythme du champ de sa fille, elle frappe et frotte le vêtement imité par sa miniature de fille.
Bonjour dame Dragones mais.. quelle énergie... ce linge a dû vous en faire voir de toutes les couleurs pour que vous le maltraitiez ainsi hein ?
Bonjour dame Alphy, mais je vous pris oubliez le dame.
Elle s’essuie les mains et se redresse pour la saluer comme à son habitude, légère inclinaison du buste pour saluer et la voilà qui se remet en place pour reprendre son geste interrompu…
Oui, de grosse colère de couleur même.
La Brune rit avec Alphy et regarde sa fille.
Voici ma fille Deirdre, Deirdre je te présente Alphy.
Un peu grivoise sur les bords sa chanson mais ma fille se refuse dans modifier les paroles.
Sourire d’excuse pour les mots et regard sur sa fille qui parle à l’arrivante…
Puis hochement de tête pour l’aide proposé…
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--Deirdre.

Deirdre la regarde partir se ruer dans la taverne chercher la cendre et la regardez réalisant les paroles de la chanson.
De la un bras de fer verbale se fit, mère et fille aussi têtue l’une que l’autre.
Laquelle allaient avoir gain de cause ?...
Bonjour dame Dragones mais.. quelle énergie...
Regard de la Petite Brune vers l’inconnu, imitation de sa mère pour la saluer, écouté tout en fredonnant doucement la chanson.
Sourire ravi du compliment.
Oui la voix et a moi…se tourne vers sa mère…tu vois la chanson plaie.
Et la voilà reprenant la dite chanson avec plus de ferveur…

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir
C'est un charmant lavoir
C'est moi la lavandière
Qui plonge toute nue dans la rivière
Sous le regard des garçons
Pour attraper des bouts d'savon
J’attrape le linge et le bat de mes mains
Contre le battoir au bord de mon lavoir

Venez, venez
Voir les lavandières battre leurs affaires
Certaines plongent pour le plaisir des garçons
A la recherche de bout de savons, savons….
Criant de joie en le trouvant tout en glissant
Le rire des garçons du coup se fait bruyant
Les lavandières rirent de bon cœur à l’unisson
Invitant les garçons à les aider à essorer
Tout content de montrer leur virilité
Les garçons devenaient aussi des lavandières…

Venez, venez
C'est le plus grand, c'est le plus beau
Il fait vraiment plaisir à voir…

Reprenez avec moi…

Alphy

Du presbytère en passant par l'auberge où elle s'était sustentée et surtout réchauffée tant l'âme que le corps, Alphy continua sa visite du village, cherchant les endroits utiles, cherchant à tout connaître des secrets des lieux mais aussi des gens qui y vivaient.

Elle entendit en premier une voix de jeune fille chanter assez fort une chanson qui aurait pu faire rougir quelques mères un peu prudes mais Alphy, elle en avait entendu d'autres déjà et attirée par cette voix, elle vit sans trop comprendre passer rapidement la dame rencontrée un peu plus tôt en taverne, dame Dragones

Euh.... Elle ne l'avait pas remarquée... elle courait si vite... puis revient et se dirige aussitôt vers la voix sans la voir encore.. faut dire qu'avec ce petit vent frais, elle rasait les murs pour ne pas grelotter... mais elles avaient si bien discuté en taverne qu'elle aurait plaisir à en savoir un peu plus...

Bonjour dame Dragones mais.. quelle énergie... ce linge a dû vous en faire voir de toutes les couleurs pour que vous le maltraitiez ainsi hein ? Elle se mit à rire et regarda la jeune fille... Oh c'est vous qui avez ce si joli brin de voix ? Très réussie la chanson...

Vous voulez un coup de main ? Si je tape sur ce linge, ça va me réchauffer je pense...
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Dragones

Elle avait demandé si un lavoir existé dans le village, les réponses étaient oui mais elles allaient à la rivière…
La Brune accompagnée de sa fille, fit le tour de la place du village, grimace à la vue du bureau de la maréchaussée, sourit en voyant le bureau du Tribun, soupire devant le dispensaire…

Dragones et Deirdre poursuivent et voient enfin ce qui ressemble a un lavoir, effectivement peu de personne l’utiliser.
Elle avance et vérifie l’eau, celle-ci semblait pur.
Son baluchon posait, elle fait le tour pour vérifier s’il y avait ce dont elle aurait besoin pour laver ses affaires.
Aucun sceau de cendre et encore moins de matériel aidant à la tache.
Reste là, je reviens.
Elle court à la taverne la plus proche et récupère de la cendre, Dragones revient et met a trempé ses effets avant de prendre la bonne cendre.
La Brune aidé de sa fille commencent le dur labeur secouant la tête de l’entendre ainsi chanté…
Mordock tu lui as donné de ses idées pour ses chansons…
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--Deirdre.

Deirdre ne comprenait pas pourquoi sa mère voulait aller laver ses effets au village, vue l’accueil qu’elle a eu de la maréchaussée et de son séjour en prison.
Maman, au Monastère nous pouvons très bien laver tes affaires ?!
Je sais…
Alors pourquoi t’obstines-tu à le faire ici ?...Deirdre regarde autour d’elle en soupirant.
Parce que même si j’ai été mise en prison est accusé d’espionnage et de votre non existence en plus de l’absence d’autorisation. Certains villageois et voyageurs mon bien accueillie et j’ai demandée en taverne ou était ce lieu…
La jeune fille soupire, elle avait eut cette conversation plusieurs fois ce jour et sa mère lui répondait toujours de la même manière…
La petite Brune se mit en devoir d’aider sa mère et se mit à chanter…

Deirdre rit en voyant l'expression de sa mère...

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