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[RP/IG] Coeur Navré, Ferrailles et Copeaux:249/600

Falco.
RP ouvert à tous, comme d'hab, dans le respect mutuel et la concordance de contexte, toussa


Gueret

A vos haches! Gardez les chevaux sellés jusqu'à ce que les autorités du coin viennent prendre langue.
On a 600 stères à charger sur le fardier!
On reste poli et si un andouille vous cherche défiez le en Lice, pas de bagarre, pas de saccage...



Une purée d'équipe de tailleurs d'arbres entre dans la ville engourdie.
Armures, brigandines, montures de guerre et lames ternes, ils n'ont pas une allure de bucherons, pour sûr!

Falco de Cartel soupèse sa hache logée dans sa main gauche, se demandant comment abbattre des chênes d'un seul bras.
Haussement d'épaules.
Ca devrait ressembler à "comment se frayer un chemin à travers les Ponains".

Un superbe panneau est posé pour tenir les comptes de stères.

Il égrène dans son crane chauve et cabossé les secondes.
Normalement ça tarde pas avant qu'un douanier, sergent ou adjoint du maire vienne brandir des lois variées et son haleine de plouc.

_________________
Lady_eden
De bon matin dans la brume humide et glaciale que le soleil semble hésiter à chasser, a peine son traditionnel vin chaud pris, l’Écossaise se dirige vers la foret, chaudement enroulée dans son tartan.

Des bruits de haches se font déjà entendre, ses camarades tous à leur mission de déforestation massive,elle regarde les arbres, hésite.

Le chef à dit des chênes...mais pour une filles des Highlands certains mots françois n'ont point de sens, chênes, chaines??? Comment savoir?

Elle a pourtant fait mine d'avoir bien compris, comptant un peu sur l'aide de Mum pour l'aiguiller, mais Mum dort encore et la voila dans le bois examinant la diversité de la flore locale.

Certains ressemblent a des petits hommes chétifs..non ça doit pas être ça...là un buisson qui pique avec des boules rouges, ça elle connait depuis peu, c'est du OUUUUUUU et pas un arbre, un peu plus loin un autre tronc semble de taille moyenne et va haut vers le ciel.

La brune se dit qu'il ferra bien l'affaire, puis elle en a assez de crapahuter dans les ronciers, pour débuter sa journée ça ira bien.

Tartan ôté, hache bien en main, la voila qui s'attaque au tronc comme si elle décapitait un Anglois.

Han!

Fichtre pas simple ce travail....
Pour se donner du cœur à l'ouvrage et des fois que le chef passerait, elle se met à chanter!

Sifflez en travaillant,
Et la hache parait légère si vous pouvez siffler
Couper en fredonnant
Le temps va vite quand la musique vous aide à travailler

_________________
Kayhan
L'écorcheuse n'est décidément pas du matin.
Pourtant, c'est bien à l'aube qu'il convient de pointer son nez en forêt pour éviter de se cogner les arbres dont personne ne veut.
Alors, elle a fait un effort... et ça se voit.

C'est une Kay encore plus échevelée qu'à son habitude, en tenue débraillée et avec la figure parée d'un air morne qui déboule hache sur l'épaule.
Scène qui n'a rien d'impressionnant, au passage, vu la taille de la brunette dont on peut se demander si c'est pas la hache qui la porte.

Pour autant, l'humeur est sombre, et les soirées enchaînées à écouter les vindictes et insultes qu'un d'eux s'acharnait à distribuer à tout va n'avaient rien arrangé.
De fait, il valait mieux coller des coups de hache dans un tronc que d'aller la lui planter en travers de la trogne.

Elle repère en rodant sur le sentier le Chef, manchot, qui va pas tarder à commencer à débiter du tronc, et se demande si du coup, lui il ramènera moitié moins de stères.
La brunette et la logique bête.

Moitié moins de bras, moitié moins de bois ? Hmm... En même temps comme il tue pas moitié moins... Pas dit...

Et dépasse une Eden qui a pour sa part opté pour la technique de l’abattage musical, la salue d'un vague sourire, pour se diriger sur un chêne pas très loin.

Prestement, les manches de la tunique sont remontées, les mains essuyées de leur moiteur sur les braies, et la hache empoignée à deux mains.

Là, j'vais passer mes nerfs au moins...


VLAM

Une pour celui qu'est pas foutu d'bosser correctement en équipe et qu'a décidé d'pourrir tout l'monde.

VLAM

Une pour celui qu'a pas suivi l'mouvement depuis le départ.

VLAM

Une pour celui qu'a déjà oublié deux fois d'monter en selle.

VLAM

Une pour cette morte qui fait que renaître pour emmerder le monde et le Coeur Navré.

VLAM

Une pour cette famille qu'on nous laisse pas décaniller de Touraine.

VLAM

Une pour celui qui change d’avis comme certains changent de paire d'chausses et mange à tous les râteliers.

VLAM

Une pour celle qui s'est barrée voyager bêtement en famille plutôt que d'se joindre à nous.

VLAM

Une parc'que j'ai mauvais caractère et qu'j'aime râler.

VLAM

Ah... Celle là c'était gratos...

Et la brunette de poser la tête de sa hache au sol quelques instants, essoufflée, en nage et les joues rouges.
Temps d'une brève pause.
Elle hèle son amie Eden pour lui lancer :


Y a pas à dire, bûcheronner ça calme vach'ment plus que la cueillette !

EDIT : précision de style : en italique indigo: Kay pense. En gras indigo : elle parle.

_________________
Lady_eden
Une trollette la mèche en bataille, l'air aimable d'un molosse a qui on a piqué son os, lui fait une vague grimace en passant.

Eden avait pas entendu sa copine Kay arriver, si occupée a s'acharner sur le tronc qui semblait ne rien vouloir savoir, ils avaient des arbres en acier par ici ou quoi?

La brune savait son équipière favorite pas du matin, des fois même pas de l'après midi, précautionneusement elle lui fit un signe évitant de lui causer, la suivant des yeux et ayant déjà pitié du tronc qui allait affronter la hargne matinale de la jeune femme.

Sans surprise, l’Écossaise la vit souler la lourde hache, et se mettre a taper comme une sourde sur l'arbre victime.

A ce train là il ne resterait plus de buches mais que les copeaux ce soir.

Faisant comme si de rien n'était, Eden observait son arbre à elle, a peine entamé, comme si il allait lui délivrer un message mystique, s’efforçant à ne pas rire, ce qui risquait d’énerver plus encore la Lodévoise qui une hache dans les mains pouvait se révéler extrêmement dangereuse.

Prudence est mère de sureté disait on.

Toujours à examiner son nouvel ami sans savoir si c'était un chêne ou un cousin, n'osant pas demander à Kay, elle sursauta quand:

Y a pas à dire, bûcheronner ça calme vach'ment plus que la cueillette !

Voilaaa suffisait d'attendre, elle retrouvait peu à peu la parole, surtout pas la contrarier en exposant les bien fait des fruits sur la santé, ne point causer du vertige et des échelles,encore moins de Tours et son verger, ce qui risquerait de la faire penser aux Auditore et Cie et la on allait en prendre pour la journée.
Vite trouver un truc banal à dire.

-Oui Kay, *ça facile* heu tu as vu il y a du OUUUU ici aussi, tu penses qu'Esta en voudrait?

Maintenant faire mine de rien.
_________________
Kartouche
Pendant ce temps, à Limoges.

« À Guéret ? »

Exclamation de surprise du magnifique Kartouche, interrompu en plein comptage d'écus et autres pistoles, dans sa cave.

« À Guéret, là, en Marche ? »

Non, à Limoges, en Limousin.

Enfin, l'histoire à Limoges, les Tourangeaux à Guéret. On se comprend.


« Vous savez... comme vous m'aviez dit que... je pensais. 
— Incroyable. J'espère au moins qu'ils ont pris le Vieux avec... Bon du, coup, je n'ai plus d'excuse pour ne pas écrire à Cartel, ça fait une semaine que j'y songe. »

Moue benoîte en direction de celui qui vient de l'interrompre. Il remonte un étage, et s'empare du parchemin de rigueur. Debout à sa haute table, il griffonne joyeusement.

Citation:
À Falco de Cartel, sire d'Oserez, quelque part à Guéret,
Kartouche, réformé, de Limoges.

Salut !

Monsieur Falco, tenez-vous beaucoup à votre virginité ? Il paraît que vous êtes en Limousin (oui, les frontières sont veillées, et pas une information n'échappe à un vieux juge). Je suis certain que vos desseins sont louables, on n'ennuie pas ses alliés, et l'ennemi est à l'est ; je gage que vous en venez, d'ailleurs.

Cela fait quelques jours que je voulais vous poser cette question, je profite de votre présence par ici pour économiser en frais de courrier. On cause, en Cour d'Appel, révision du procès Falco vs. Touraine, qui concerne une petite escarmouche aux marches du Berry. Il est dommage que vous n'ayez pas plus appuyé le fait que la chose se soit déroulée en Berry ; il n'aurait alors pas été bien difficile de confirmer le verdict de la cour tourangelle. Là, les discussions sont âpres ; si l'affaire ne vous importe pas, dites-le moi, ça m'évitera d'essayer d'abattre ces quelques moulins.

Autre chose. Un vieil ami à moi s'appelle Izaac. Le connaissez-vous ? Les dernières nouvelles que j'ai eues de lui me laissaient penser qu'il partait guerroyer avec vous contre le berrichon et le poitevin. Est-il toujours dans votre troupe ?

Fraternellement, ce vendredi 20 janvier, jour des humbles.
>

P.-S. Vous pouvez faire confiance au messager. Si néanmoins sa face de Tulliste ne vous revient pas, venez me voir à Limoges, dans la cité, au bord de la place de la cathédrale.


Lettre pliée en quatre. Une charge à la cour d'appel n'est, paraît-il, pas suffisant pour prétendre au droit de scel (qui n'a rien à voir avec la gabelle). Le journaliste la tend à celui qui l'a suivi depuis la cave. La foi d'un réformé, confier à un quelconque un papier compromettant. De toute manière, c'est jour des humbles.

« Tu n'as rien à faire, alors tu iras à Guéret, chercher un manchot, style seigneur de guerre armé de pied en cap avec petite compagnie, et tu lui donneras ça. À lui seul. Ils ont l'accent du nord, sans doute, tu ne te tromperas pas. »

Sur le pas de la porte, pointe la direction de La Trémouille. Poitevin, Angevin, Tourangeau, même affaire. Pour un Limousin du Sud, ça sonne le Nord.
Estainoise
Coupe du bois dans la forêt de Guéret:

Bucheronner! Ce n’était pas son activité favorite même si elle connaissait cela du temps où elle résidait à Castillon.
En fait, Esta détestait cela!
Elle avait toujours peur que sa hache s’émousse ou au pire qu’il ne lui reste plus que le bâton entre les mains.
Elle avait peur de se perdre dans la forêt.
Elle avait peur de croiser un sanglier déchainé.
Bref, depuis qu’elle ne partageait plus sa vie avec Arthanagor, depuis qu’elle l’avait quitté et cela faisait maintenant des siècles de cela, c’est du moins ce qu’il lui semblait, elle n’aimait plus aller en forêt.

C’est-ce à quoi pensait Esta lorsque leur petite troupe de bûcherons arriva à Guéret.
Tous posèrent pied à terre, s’occupèrent de leur monture et charrettes et établirent le campement. Un peu de repos puis…..alors que la matinée était déjà bien avancée, Esta ouvrit un oeil, puis un autre….
Elle se leva….
Semblait que beaucoup dormait encore….et que les autres étaient déjà partis à la chasse à l’arbre.
Elle s’approcha de la chariote d’harpa….
Pssss, Harpa….on va ensemble couper du bois? Harpa? Mais tu ronfles!

Enfin, quand il faut y aller, faut y aller!
Esta laissa Harpa à ses rêves …. et c’est la hache sur l’épaule qu’elle entra dans la forêt. Tout en fredonnant…


….auprès de mon arbre je vivais heureuse
J’aurais jamais du m’éloigner de mon arbre
auprès de mon arbre je vivais heureuse
J’aurais jamais du le quitter des yeux…


Ca cognait déjà fort dans la forêt…..les bucherons improvisés étaient pour beaucoup déjà à la tache.
Elle avançait prudemment.
Elle avait peur qu’un arbre lui tombe dessus….c’est que leur équipe n’était pas des spécialistes du débitage d’arbre. Ils maniaient plus facilement l’épée.

Avancer prudemment, oui encore et toujours. Etre aux aguets!
Elle passe son chemin vite fait quand elle voit Falco manier sa hache de sa seule main valide. Houla, pas envie de me recevoir une hache volante ….
Elle continue d’avancer encore….
Et un peu plus loin, elle aperçoit Eden devant un arbre ridiculement petit….Elle semble en plus en pleine discussion avec.
Peut être une nouvelle technique pour le faire ployer.
Esta esquisse un sourire. Faudra qu’elle y pense!

Puis, des coups de haches énormes se font entendre juste là, à peine plus loin.
Et Esta aperçoit Kay….force rageuse, quand tu nous tiens….Elle s’attaque à un sacré chêne, elle n’a pas froid aux yeux comme d’habitude.

Esta continue donc son chemin à la recherche de son arbre à elle….et c’est alors qu’elle le vit…Majestueux chêne…
Deos aide moi à mener à bien et sans embuche cette difficile mission buche!

Elle crache dans ses mains et se met au travail.
_________________
Mumbly
Le teint frais,la mine reposée,Mumbly arriva en milieu de matinée dans la forêt.Au loin le bruit des haches se faisait entendre.Il marchait d'un bon pas vers l'objectif qu'il s'était fixé.Un beau chêne faisait voir son immense ramure.
Bizarrement,personne ne l'avait attaqué.Il s'approcha de l'arbre et caressa son écorce.
Mon ami,tu vas me donner au moins cinq beaux stères.
Il regarda autour de lui et se décida à le faire tomber dans une zone claire.
Au moins il aurait facile à travailler.
Il cracha dans ses mains et saisit sa hache.Modérant ses coups ,mais visant juste,de grosses lames de bois giclaient.
Une heure plus tard,l'arbre vacillait et touchait le sol dans un grand bruit.
Content de lui,Mum saisit son outre et but une grande rasade d'eau fraiche.
Il continua son travail à grands coups de hâche.Il avançait vite,transpirait à grosses gouttes.
Il entendait ses compagnons frapper dans le bois.
Dans la soirée,il eut fini .Il fit le tour de ses compagnon pour voir où en était leur travail.
Kay et estainoise empilaient ,tandis qu'un peu plus loin,Eden avait terminé.
Alors mon coeur,tu as fini.
Mumbly sourit en voyant l'arbre .
Il est beau ton arbre,mais c'est un hêtre et non un chêne
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--Frimousse.
[Dans les ruelles de Guéret]

« Scusez-moi, beau sire, je cherche un seigneur de guerre tourangeau manchot. Vous sauriez pas où...
— J'sais pas... Une troupe de zouave enarmurés comme s'ils allaient occire du Berrichon, par contre, j'dis pas non.
— Ça doit être ça, mon maitre n'était pas trop sûr. Ils...
— C'est qui, ton maître.
— Le pape... Ils sont où ?
— Dans la forêt. Grmbl. »


[Un peu plus tard, dans la forêt de Guéret]

L'homme s'approche du premier bûcheron venu. A priori, la probabilité est forte pour qu'il tombe sur un représentant de la gent féminine. Il sort un papier de sa chemise, déchiffre péniblement l'adresse.

« Scusez-moi, gente damoiselle... »

Les formules d'usage inculquées par Kartouche à coup de marteaux de juge dans le crâne. Rien à redire sur la prononciation, mais ça manque encore un peu de spontanéité.

« ... je cherche un certain Monsieur du Cartel, sire d'Oserez. Vous n'avez pas intérêt à l'avoir enlevé, ce noble sire, autrement mon maître pourrait bien venir vous escamoter une ou deux oreilles. »

Un peu simplet, quand même. Il faudra lui pardonner ce dernier dérapage, produit d'une preuse imagination juvénile.
Lady_eden
Il est beau ton arbre,mais c'est un hêtre et non un chêne

Se retournant d'un mouvement brusque, hache à la main, la brune manqua de peu d’étêter pour de bon Mumbly.

Certes un peu confuse, elle se recula d'un pas, la hache lui glissant des mains, et évidement son mauvais caractère reprit de suite le dessus.

Ca va pas non Mum? Tu veux me faire mourir de peur à te pointer en douce comme ça???
Et t'en sais quoi toi de ce que c'est? Il t'a causé p'être le bout de bois???
Pis j'en ai mare moi, j'ai écouté Esta qui m'a dit de regarder Les Corses, j'en ai pas vu un seul ici, que un guéridon provençal en taverne, mais des Corsicos nada!!!
Pas la queue d'un!


Les poings sur les hanches, le yeux étincelants, elle l'apostrophait furieuse.

Tu crois peut être que j'ai que ça a fiche moi chercher des arbres qui ont même pas de feuilles de surcroit???
Ou alors tu penses que j'ai l'intention de m'inscrire au futur tournoi du meilleur bucheron??


Faut dire qu'une fois lancée la machine Écossaise, bah c'était pas du haggis hein.
Mauvaise foi made in Scotland!
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Mumbly
Mumbly n'eut que le temps d'éviter la hache qui le frola quand Eden se retourna.
Aussitôt,fidèle à elle-même,Eden vociféra quelques belles paroles.

Ca va pas non Mum? Tu veux me faire mourir de peur à te pointer en douce comme ça???
Et t'en sais quoi toi de ce que c'est? Il t'a causé p'être le bout de bois???
Pis j'en ai mare moi, j'ai écouté Esta qui m'a dit de regarder Les Corses, j'en ai pas vu un seul ici, que un guéridon provençal en taverne, mais des Corsicos nada!!!
Pas la queue d'un!

Une fois toutes ces belles paroles débitées,Mumbly sourit.

Tu sais que tu es belle quand tu te mets en colère.Viens dans mes bras trésor,je vais te montrer.

Mumbly lui prit tendrement la main et lui montra les différents arbres.

Ici,c'est un chêne,touche le ,tu vois c'est son écorce elle est rugueuse et craquelée,comme la peau d'une vieille femme.Là ,c'est un hêtre,son écorce est lisse,il est plus fin que le chêne ,mais plus grand.
Là-bas,c'est un peuplier,ses branches suivent bien le tronc et il y en a beaucoup.Et là,c'est un sapin,ses branches touchent le sol et il n'a pas de feuilles,mais des aiguilles.Il reste toujours vert,même en hiver.


Une fois toutes les essences d'arbre montrées,Mum la regarde inquiet ,espérant néanmoins qu'elle ai tout compris.
_________________
Lady_eden
Eden avait déjà décroché depuis un bail aux explications techniques de Mum, franchement la botanique ça l'avait jamais bottée l’Écossaise, aller voir le lancé de troncs dans ses chers Highlands ça oui, de beaux mâles en kilt, muscles saillant, veines gonflées, virils, c'était autre chose quand même que de savoir l'acte de naissance des bouts de bois.

M'enfin après son éclat injustifié, ce qu'elle ne reconnaitrait d'ailleurs jamais, préférant se couper la main plutôt que d'avouer, elle faisait mine de l'écouter.

Un bruit de pas la fit se retourner, pensant voir Kay.

A la place de la tignasse rebelle, elle vit se matérialiser un drôle de bonhomme, avec une drôle de voix, enfin a classer dans les bizarres quoi!

« Scusez-moi, gente damoiselle... »

Elle le toisa de toute sa hauteur pas fort impressionnante mais la hache y était pour beaucoup.

« ... je cherche un certain Monsieur du Cartel, sire d'Oserez. Vous n'avez pas intérêt à l'avoir enlevé, ce noble sire, autrement mon maître pourrait bien venir vous escamoter une ou deux oreilles. »

]What????

Regard jade virant au noir, mauvais signe!

Dites donc vous, on a omis de vous dire qu'on parle pas ainsi a une dame qui pourrait par mégarde s'en froisser et de ce fait vous raccourcir un brin??

*Se tourne vers Mum*

Tu savais toi que blanche neige avait paumé simplet dans ce bois??
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Mumbly
Mumbly éclata de rire en voyant un étrange sire s'adresser à Eden.
En silence ,il écouta la réponse de son Ecossaise.
Tu savais toi que blanche neige avait paumé simplet dans ce bois??
Tu sais mon ange,je ne m'étonne plus de rien,voir un messire ainsi vêtu se promener dans les bois,ça dépasse tout entendement.
Mum toisa le messire .
Vous êtes qui d'abord ?Vous posez trop de questions à notre goût.Mon amie ici présente se contient,mais elle pourrait vous découper si vous manquez encore de respect.
_________________
--Frimousse.
Révérence très basse.

« Ma dame, soyez assurée qu'il n'était pas dans mes intentions de vous froisser. »

Se tournant vers l'homme.

« Qui je suis, messer, on s'en fiche. Mon maître écrit à Monsieur Falco, et c'est pourquoi je le cherche. Et à vous entendre, vous devez en savoir un petit peu à son propos. »

Simplet, oui, mais pas stupide.
Lady_eden
L'homme semblait obséquieux..trop peut être...la brune le regardait ne sachant si elle devait vraiment lui indiquer où était Falco.

Dites donc vous, vot'maître il avait plus de pigeons pour vous envoyer à pattes ?
Et qui est donc ce maître? La bonne marraine??


*Air suspicieux suivi d’une longue inspection visuelle*


Bref, j'vais vous indiquer le plus court chemin, mais un conseil, arrivez pas par surprise, le manchot est assez vif du couperet.J'dis ça j'dis rien hein,mais si il lui prend l'envie de répondre a v'tre maître il serait utile que vous finissiez pas cul de jatte.


*Un vague sourire*

Donc, vous faites la bas left puis left et encore right et hop vous y arrivez comme une fleur.
You understand??

_________________
--Frimousse.
« Hein !?! »

Mine perplexe. Et c'est peu dire.

« C'est gentil d'm'indiquer l'chemin, mais je ne suis pas sûr d'avoir tout compris... Donc d'abord, je vais là-bas... »


Pointe du doigt une direction un peu au hasard. Sûrement pas celle d'où il vient, en tous les cas.

« ... et ensuite, je fais l'oeuf, je crie *aie !* et je trouve le sire de Cartel. En fait, c'est une sorte de mage-chevalier, et il faut l'invoquer avec les bonnes formules. J'commence à comprendre... »

Images qui se bousculent dans la tête du jeune page. Images d'Épinal.

« ... Mais quand même, mon maître, il aurait pu le dire tout de suite qu'il y avait une quête à accomplir. Est-ce qu'il y a un dragon et une jolie princesse à la fin ? »
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