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[RP/IG] Coeur Navré, Ferrailles et Copeaux:249/600

Kayhan
[Dans les écuries de Guéret, toujours]

Incroyable les pigeons comment ça peut descendre les distances quand ça marche à la Vielle Prune, en fait.
Le temps d'une courte sieste en boule au fond du box et déjà, comme souvent, son pigeon la réveille, visiblement de retour.

C'te buse s'est gouré de destinataire !

Première idée qui vient dans les brumes du réveil, qui se fait avec un volatile venant se poser dans la tignasse emmêlée comme s'il comptait en faire son nid.
D'un geste agacé, la brunette s'en saisit et louche sur la bandelette de vélin accroché à sa patte.
Le lien le tenant n'est pas le sien.
Les sourcils se froncent.


Ah...

Elle note dans un coin de sa caboche :

Toujouuuurs refiler de la gnôle aux pigeons voyageurs, avec ça ils dépotent !

Elle déplie la bandelette pour reconnaître immédiatement l'écriture de la môme.




Expéditeur : Marine. de Firenze

Bonjour Kay,

Je vais bien et toi?
Papa ne m'a pas encore envoyé au Collége Saint Louis ! Pour l'instant, je profite de ma liberté.
Après j'aviserais !

Pourquoi vous coupez du bois? Vous voulez faire du rôti de félons?
S'il reste des os, tu pourras m'en envoyer? Roxy aime bien les ronger !

Je te dirais bon courage pour couper le bois !

Vous nous manquez aussi beaucoup et il faut dire que depuis que je suis partie de Tours, j'ai comme un manque. Je ne m'ennuie pas car je m'ennuie jamais mais voilà, il me manque quelque chose... Peu importe, on se reverra.

Marc est allée faire la buse devant la mairie pour voir si le siège du maire est confortable ! Total, il s'est pris deux procès. Deux procès qui ont été lancé le même jour alors que les Loys de Champagne disent qu'il faut regrouper les procès ! Le premier procès, il s'est pris deux jours de prison et 50 écus d'amende. Le deuxième est en cours. Ils ne vont vraiment pas bien en Champagne !
Après ils s'étonnent qu'on les appelle les buses !

Comment ça, il y'a un défilé de crevards à Tours?
Expliques !

Sinon, tu vas jamais le croire...
Papa va se marier ! Et c'est pas des conneries !
Je parie qu'il complote pour m'abandonner !

Voilààà !
Gros bisou !

Marine !


Le début de la missive la faire sourire.
L'épisode concernant Marco, franchement marrer.
La fin estompe rapidement son sourire.


Qu'est-ce qu'il lui pète à celui-ci... ?

Combien de parents, d'origine ou d'adoption, auront abandonné la mioche depuis sa naissance ?
La brunette réfléchit, essaye de se souvenir de ceux dont la gosse lui a causé.
Ceux précédent le Firenze, elle ne les a pas connus ni croisés.
Mais celui-ci, si.

Il avait pourtant l'air si sérieux...


Aussi au bas même de la bandelette qu'elle relit une dernière fois, elle griffonne quelques mots de réponse :



T'es où là ?
K.


Laconique.
Les réponses aux questionnements de la mioche peuvent attendre.

Est-ce que la brunette envisage de mettre les voiles ?
Depuis peu, souvent.
Les tensions en interne ne sont pas sa tisane.

Certes, la môme s'en est longtemps sortie sans elle, et sait de toute façon où la trouver si elle se met en galère.
Mais pour le coup, c'est la brunette qui aurait bien besoin de la rouquine, de sa bonne humeur, et de sa maladroite franchise.
Avec elle, point d’anicroches.
Tout est simple.

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Mumbly
Mumbly comme promis,avait terminé son bois .D'un bon pas il était parti en direction de Furette .La piètre voleuse tapait sans forcer sur l'arbre tombé.

Tu as bien travaillé Furette.J'entame l'autre bout.Nous aurons vite terminé si tu mets du coeur à l'ouvrage.

Il lui sourit et sans tarder tapait par des gestes précis sur le tronc.
Ca lui permettait au moins de ne pas penser à Eden qui avait découché.
Il se demandait où elle avait passé la nuit.Sans doute avec son Pierre.
Mais il ne pouvait lui en vouloir.Il était rarement près d'elle,mais son amour pour elle était immense.Il aimait tout chez l'Ecossaise;son accent qui le faisait sourire,son regard perçant,signe d'une volonté à toute épreuve et son corps à faire damner un saint.
Il ne s'occupait plus de Furette,il tapait,tapait sans cesse.
_________________
Kayhan
[une deuxième hache pétée plus tard, en faisant la queue devant l'échoppe d'un forgeron]

Les haches, ça craint...

Elle est ce qu'on peut appeler un petit gabarit.
A peine cinq pieds un pouce de haut, et se demande comment elle peut arriver à émousser autant de haches...

C'est cher, ça tient que dalle...

La file des éclopés de la hache avance un peu, elle se faufile en essayant de gratter discrètement une place.

En fait les haches, c't'à chier...

Humpf !

La revoilà avec son pigeon voyageur alcoolisé de retour, qui a encore pris sa tignasse pour une piste d'attérissage.
Décidément, la p'tiote a la plume qui la gratouille ces temps ci !
Hache émoussée calée entre les cuisses, elle attaque la lecture du vélin :




Expéditeur : Marine. de Firenze

Nous pouvons nous rejoindre à Lyon.

Il est prévu qu'on aille chercher la future épouse de papa et d'aller directement à Lyon pour se poser quelques jours.

Ah et le sais-tu?
Papa est fier que je porte son nom.
Marc est jaloux, comme d'hab, quoi !
Je te dis pas sa tête !

'Fin, j'ai tout pleins de trucs à te raconter, quoi !

Je t'attend.

Marine.


Oulà !

Tout la mioche ça.
Quand elle disait que pour Marine, tout était simple et vite réglé, en voici un parfait exemple.
A la simple question sur sa localisation géographique exacte, elle répond directement par un rencard à Lyon.

La brunette plisse le nez, décochant négligemment au passage un coup de talon dans les chevilles d'un gugus qui essayait sur elle la technique du grattage de place dans file d'attente.

Foutues haches... Foutu bois... Foutue compagnie !


Elle aurait pu ajouter : foutus caractères, en s'incluant dans le lot, mais l'objectivité et l'introspection ne sont hélas pas son fort.
Aussi elle replie le vélin et prend les choses dans l'ordre.


D'abord, faire réparer cette xxxxxx de hache...

Elle verra plus tard que répondre à l'invitation.

_________________
Kayhan
[Histoire d'H - Dans un boui-boui de Guéret]

Tradition oblige, la brunette se doit de passer une soirée thématique avec un poivrot local afin de prendre la température du patelin.
Comme toujours, elle estime que rien ne vaut pour ça l'autochtone pilier de comptoir, toujours vissé à son godet avec la langue et le cervelet déliés par les tanins.

Aussi après avoir réussi à tenir une journée complète sans émousser sa hache fraîchement aiguisée, ce dont elle tire une grande fierté au passage, et pourvue de sa cotte de maille toute neuve, elle file tout droit vers une auberge dont elle a eu vent qu'elle détenait le record de fréquentation peu classieuse.

Aussi passée la porte, elle repère son pote du soir.
Bien vite, et contre la modique somme d'un godet plein à raz à un écu, elle obtient l'information suivante :
Ce grand dadais rouquin s'appelle Barnabé, mais son cousin qui lui ressemble vachemement beaucoup aussi, alors dans la famille, on l'appelle Babar, pour distinguer...


Oh le bon départ... J'vais passer une soirée impeccable.
Se dit l'échevelée en écoutant la présentation fleuve du dict Babar.

Bien vite, on part sur les banalités, et pas d'bol, elle apprend que le défunt père de Babar, il était bûcheron et en sus forgeron.
Réflexe de la petite brune, qui s'agite sur son banc dans un cliqueti de mailles neuves :


Les haches c't'à chier !

Silence pesant, le rouquin se renfrogne.

Naon, c'est vous qui tapez comme une lope...
Humpf... Les haches c'est bon pour les buses et ces mangeurs d'bois de berrichons. Ça vaut que dalle.
Vous savez pas vous en servir, picétouuut.
Ça tient pas trois jours ! Ça s’émousse d'un rien ! C'est juste bon pour s'la péter en la portant à la ceinture !
C'est beau, ça tranche bien, c'est rustique !
Ça vous pète dans les doigts au moindre combat ! Ça tue même pas les gens !
Vous vous en servez comme un manche, vala tout !
Mais non un manche aussi ça vaut rien ! M'enfin au moins c'est pas cher...
Non mais j'voulais dire... Oh laissez tomber... T'façon vous êtes pas taillée pour faire bûcheron on dirait une souris...
La souris vous dit merd'e...


Et la voilà vexée comme un poux, poux qu'elle collectionne dans ses mèches éparses, soit dit en passant.

Ça m'apprendra à choisir un roux... Changeons un peu l'sujet...

Sinon c'est sympatoche vot' patelin. Y a des habitants ?
Ben ouais.
Combien ?
Ben trois...
Trois ?!
'fin j'crois, vu que la mairie loue trois haches...
Nan mais après, on va dire que c'est moi qui fait une fixation...


* petit soupire *

Misère... J'me suis plantée de candidat...

Rarement, la brunette loupe sa sélection et tombe sur des gugus dont elle ne tire aucune information capitale.
Pas grave, plan B, comme on dit.
Elle hèle mollement le tavernier et lui fait signe de porter à leur tablée deux grands pichets de picrate.
Faudra bien ça pour tenir encore un chouilla dans la forêt.

_________________
Falco.
Son de sabots, silence de cloche


Quand il chante on rêve de Jericho, en se demandant si on est coté choeurs ou coté muraille qui va péter.
Baryton parce que la musique est pauvre en vocabulaire.
Disons que sa voix est grave comme un hurlement dans une tombe ensevelie et cassée comme...Comme celle d'un type qui a eu la gorge traversée par un carreau d'arbalète devant Bourges.
Il ne chante pas fort, ne parle jamais trop fort non plus.Nul besoin.
Pas que son charisme impose un silence respectueux, non.

Mais il part du principe que si on l'entend pas faudra pas se plaindre aprés s'il arrive une bricole.

Chant du haut des murailles miteuses et moussues de Gueret la morne, face à l'Eglise sans curé.
Silence de cloche.

Ces espaces sont fertiles pour les gens de la Réforme.
On leur interdit le prosélytisme.
Comment leur interdire de prendre ce qui est laissé à l'abandon par Rome?

Chez eux pas de Dogme ou de Rites sclérosés.
Pas de répons répétés en bêlant.
N'importe qui peut lire et commenter les Ecritures.
Ou chanter.

Dieu leur à donné la foi, tralala.


Venez, vous dont l'oeil étincelle
Pour entendre une histoire encor
Approchez: je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Or, la belle à peine cloîtrée
Amour en son coeur s'installa
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : "Me voilà!"
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il était laid : les traits austères
La main plus rude que le gant
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

La nonne osa, dit la chronique
Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit
A l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Or quand, dans la nef descendue
La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue
C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des b?ufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers



Paroles d'un type des Flandres ou il ne sait plus d'où.
Un sacré poête en tout cas.

Entende et le prenne pour lui qui voudra.
Une chose est certaine, c'est la dernière fois que la Cavalerie s'adonne à des activités paysannes.
Cela ne leur vaut rien.
En moins de deux jours ils ont été décimés par ces maux de bouseux futiles et superficiels.
Acidité féminine, conflits fessiers, heurts pour des quenelles, chaimailleries de queues de cerises.

Il s'en fout pas.
A ses yeux cela s'intégre à la selection cruel du Premier Galop.
On ne refuse personne.
La première chevauchée trie d'elle même qui peut et qui ne pourra guère.

C'est dimanche.
Ils sont une belle troupe qui ferait bien envie à pas mal de capitaines aux Osts deserts.

En plus ils célébrent Dieu, les enfoirés!

Au loin en Berry Alleaume compte ses soldats aprés avoir écharpé une armée amie.
Il suffit de siffler , parfois, pour rendre dingue les Ponains.

En Touraine par contre il dira à son Duc:

Quand Limousin a des pierres, Berry envoit Lance à Gueret.
Hasard ou persiflage.
Je n'aime pas quand Commerce se place au dessus de tout.
Quand l'argent gouverne les seules valeurs qui survivent sont celles gravées sur les écus.

_________________
Seleina
[Quelques jours plus tôt]


Fais comme l'oiseau **
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dit
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en voit pas la trace, dit
Comment peut on vivre sans lui
Sous quelle étoile, dans quel pays
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu

Fais comme loiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dit
Est-ce que je dois montrer les dents
Est-ce que je dois baisser les bras
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut



Quelques applaudissements de rigueur, le type est doué. Utopique mais doué.

S"essuyant les lèvre à l'encoignure de la nappe elle aura peu mangé, quelques olives, un peu de vin, elle est frugale ces temps ci.

Entre un vassal aussi têtu qu'une mule et un brigand qui se fout ouvertement du Limousin, elle a de quoi faire.

Se tournant vers le CAC.



S'il est Berrichon, tu refuses, ou tu lui balances les parpaings dans sa face...

Meuh non, le type est plus subtil.
C'est un MA indépendant qui, pour éviter procès à répétitions, s'installe où bon lui semble, il est Limousin je crois.


Hum... Je n'aime pas ça, fais lui signer un papier. Qu'il s'engage à utiliser cette pierre à bon escient.
Qu'il s'avise d'en filer n'en serait-ce un caillou aux ponantistes, qu'il ne s'étonne pas s'il est reçu ici à son prochain voyage.



Plus tard elle écrirait missive pour s'assurer de la pleine et entière compréhension de la chose.


Citation:
A vous Harvey, MA indépendant,
De nous, Seleina Romans comtesse du Limousin et de la Marche,


Salut et paix,


Par la présente, nous vous signifions que la pierre que vous acquérez ce jour à votre profit ne saurait être revendue à quelconque province ponantiste.
Qu'il arrive à nos oreilles avisées qu'une quelconque transaction en ce sens s'est effectuée, et vous pourrez considérer une fin de non recevoir définitive sur ces terres d'accueil, vous concernant.

Ca n'est pas parce que vous êtes ami de son altesse royale Arnaut de Malemort qui vous a envoyé à notre bon CAC Zeinar, que vous pouvez estimer être libre des lois qui régissent notre province, fidèle à la couronne.

Que cela soit su de vous,

Qu'Aristote veille sur la trève.

Seleina Romans,
Comtesse du Limousin et de la Marche.




Peut être ferait-elle bien de faire afficher cette lettre en place publique. Les rumeurs les plus folles se propagent si vite.
Et puis non, elle a sa conscience pour elle et sait ce qui est vrai. Cela lui suffit amplement.



(Michel Fugain "fais comme l'oiseau")
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