Eusaias
Les marécages palinginois avaient été dépassés depuis quelques temps et quittant enfin le sous-bois le château de Digoine se dessinait. Lune des plus belles forteresses Bourguignonne, un des joyaux appartenant à la famille Blanc Combaz, se dressait dans la plaine devant eux. Les sabots de sa monture créaient, à chaque pas dans la boue, un bruit désagréable de succion.
Eusaias fit faire demi-tour à Créstien son destrier et alla rejoindre le coche aux armes des Blanc Combaz ? Il le menait dune main, lautre reposant sur sa cuisse. Arrivée à hauteur du coche la main gantée frappa contre la cloison à laide de la chevalière frappée dun corbeau.
Lionel, mon fils, regardez devant vous se dresser le magnifique bastion. Mon fils, ma Vie, aimez chacune de ses pierres, aimez ses vastes forêts et même les marécages car ce domaine mon Parfait, sera votre bien assez vite.
Le nez aquilin restait tendu en direction du bastion. Les éperons talonnèrent les flancs de la monture et celle-ci sélança en direction de la grille, comme sil chargeait en pleine bataille. La dite grille se dressa bien assez vite, les gardes préférant éviter les coups de sang du duc. Déjà un garde accourait pour aider le cocher à sarrêter sans brusqueries.
Sautant du cheval il le confia à un valet décurie avant de rejoindre le coche. La porte souvrit à la volée.
Mon sang ! Mon héritier ! Sois le bien venu dans le plus beau domaine de linfinie Bourgogne !
Et au paternel de tendre des bras accueillants à son fils.
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Eusaias fit faire demi-tour à Créstien son destrier et alla rejoindre le coche aux armes des Blanc Combaz ? Il le menait dune main, lautre reposant sur sa cuisse. Arrivée à hauteur du coche la main gantée frappa contre la cloison à laide de la chevalière frappée dun corbeau.
Lionel, mon fils, regardez devant vous se dresser le magnifique bastion. Mon fils, ma Vie, aimez chacune de ses pierres, aimez ses vastes forêts et même les marécages car ce domaine mon Parfait, sera votre bien assez vite.
Le nez aquilin restait tendu en direction du bastion. Les éperons talonnèrent les flancs de la monture et celle-ci sélança en direction de la grille, comme sil chargeait en pleine bataille. La dite grille se dressa bien assez vite, les gardes préférant éviter les coups de sang du duc. Déjà un garde accourait pour aider le cocher à sarrêter sans brusqueries.
Sautant du cheval il le confia à un valet décurie avant de rejoindre le coche. La porte souvrit à la volée.
Mon sang ! Mon héritier ! Sois le bien venu dans le plus beau domaine de linfinie Bourgogne !
Et au paternel de tendre des bras accueillants à son fils.
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