Volkmar
Par contre, si Eusaias ne faisait rien, c'est une taloche sur le haut du crâne qui cueillit Cassian pendant que Volkmar s'apprêtait à parler.
Il faut dire, le Poitevin avait beau s'être rendu compte que le baiser vassalique était l'usage, ce n'était pas pour autant qu'il l'enthousiasmait, tout comme l'idée de recevoir un fief, à laquelle il ne se faisait pas encore.
D'ailleurs, si on lui avait dit un jour qu'il s'inquièterait sur les mots à choisir devant un glaçon, pour accepter quelques terres, il en serait sûrement mort de rire - Glaçon jusqu'ici plutôt civil et pas si polaire que ça, par ailleurs.
Mais le fait est, il avait à nouveau la bouche sèche, et pas la moindre idée des paroles à prononcer.
Heureusement, Cassian avec sa.. verve coutumière et son... sens de l'à-propos, le renseigna obligeamment sur quoi faire et surtout quoi éviter, en prenant la parole en premier.
Du coup, la pique qu'il lâcha au Sénéchal de Digoine fut récompensée d'une réponse, en plus de la taloche.
"Cassian, les paons qui survivent sont ceux qui attendent d'avoir des plumes pour faire la roue !"
Il s'avança, l'épée au flanc et la main sur le pommeau, parce qu'il avait, au bout d'une looongue cogitation, par s'accorder sur l'avis définitif, que si elle l'avait mené ici, en partie, elle avait droit à sa place aussi.
"Eusaias, ma lame est tienne, comme mon bras, et tiens mes conseils tant que Deos me prêtera force et longévité. Loyal et Fidèle, mon Duc, à la mesure de vous même."
Point. A la ligne.
Et sinon, Volkmar n'est pas toujours très fin, mais pour le coup, le "Deos" au milieu de sa tirade, il l'avait glissé en toute connaissance de cause, mais parce qu'un serment qu'il entendait respecter, ne pouvait avoir pour témoin fiable que l'Unique.
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Il faut dire, le Poitevin avait beau s'être rendu compte que le baiser vassalique était l'usage, ce n'était pas pour autant qu'il l'enthousiasmait, tout comme l'idée de recevoir un fief, à laquelle il ne se faisait pas encore.
D'ailleurs, si on lui avait dit un jour qu'il s'inquièterait sur les mots à choisir devant un glaçon, pour accepter quelques terres, il en serait sûrement mort de rire - Glaçon jusqu'ici plutôt civil et pas si polaire que ça, par ailleurs.
Mais le fait est, il avait à nouveau la bouche sèche, et pas la moindre idée des paroles à prononcer.
Heureusement, Cassian avec sa.. verve coutumière et son... sens de l'à-propos, le renseigna obligeamment sur quoi faire et surtout quoi éviter, en prenant la parole en premier.
Du coup, la pique qu'il lâcha au Sénéchal de Digoine fut récompensée d'une réponse, en plus de la taloche.
"Cassian, les paons qui survivent sont ceux qui attendent d'avoir des plumes pour faire la roue !"
Il s'avança, l'épée au flanc et la main sur le pommeau, parce qu'il avait, au bout d'une looongue cogitation, par s'accorder sur l'avis définitif, que si elle l'avait mené ici, en partie, elle avait droit à sa place aussi.
"Eusaias, ma lame est tienne, comme mon bras, et tiens mes conseils tant que Deos me prêtera force et longévité. Loyal et Fidèle, mon Duc, à la mesure de vous même."
Point. A la ligne.
Et sinon, Volkmar n'est pas toujours très fin, mais pour le coup, le "Deos" au milieu de sa tirade, il l'avait glissé en toute connaissance de cause, mais parce qu'un serment qu'il entendait respecter, ne pouvait avoir pour témoin fiable que l'Unique.
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