Bossuet
Fichtrecul d'bandoulière en berne, il caille à faire geler un feu d'camp!
C'est vrai ça! Faut pas croire, servir à l'équilibre morale de l'humanité et combattre la stagnation du capitale monétaire, c'est un travail pénible! Je suis assis sur une souche si froide que j'aurais peur d'y rester coller. J'ai eu beau m'emmitoufler dans une épaisse couverture, le vent à les dents longues et acérés.
Heureusement pour nous, une bonne âme à eu la grande idée de construire sur ce bord de chemin une baraque en bois et pierres, qui fut certainement une taverne en son temps. En quelques coups de lame bien placés, un tabouret perd son usage, réduit à l'état de petit bois dans la cheminée. La pauvre n'avait pas de vrai nom...Appelons la...la Demi Nébuleuse? ou le trou ...le Trou Normand tiens! ça lui donnera un petit coté exotique.
Une vielle bâtisse aussi poussiéreuse que désormais chaleureuse, l'excitation de partir chasser la bourse en vadrouille, il y a là de quoi enflammé plus d'une imagination. Et Aristote sait à quel point mon imagination déborde. Les voyages réservent de merveilles surprises, c'est un fait, et tout à commencé dans ce sens.
Mais pour l'heure, le soir est tombé, et il est temps de guetter le chemin. Je m'y colle, camouflé derrière quelques arbres, attentifs à chaque sons qui briseraient la symphonie monotone du vent, et des quelques courageux oiseaux ou rongeurs en maraude.
Faire circuler les flux monétaires. Se sacrifier pour l'équilibre morale du monde...Mais si c'est vrai!
Qu'est ce que le bien, sinon l'état contraire du mal ? Et dans ce cas, comment pourrions définir le bon, le beau, le bien...sans le mauvais, le laid, ou le mal? Comment les gentils sédentaires, les fichtre-pattes de noblaillons ou innocents fermiers pourrez se sentir en sécurité, si le sentiment de danger n'existait pas ? Un monde ou tout irait bien...non impossible...tout ne serait qu'existence morne. Un festin chaque soir nous paraitrait rapidement fade, alors qu'un crouton de pain sec après un long jeun serait le plus grand moment gustatif du vie entière!
Ceci étant, il y a plus. L'argent à une forte tendance à la stagnation. Voler, et dépenser est une manière de dynamiser l'économie. C'est un fait. Et je ne parle pas de voler au riche...mais de voler tout simplement. Cela nous ramène à ma première idée. C'est le fait d'être parfois rendu pauvre, et le danger de perdre qui donne sa saveur à la richesse.
Les innocents devraient nous remercier, chaudement.
Je ris de mes propres pensés, soufflant de petits nuages de vapeur dans l'air glacial.
Un coup d'oeil vers le chemin, maigrement éclairé par la blafarde clarté lunaire et je me lève pour aller soulager une envie pressante. Je laisse la couverture sur la souche et m'éloigne de quelques pas.
Le jet d'urine fume tant le froid est mordant.
J'entends comme une voix, d'abord lointaine et étouffée, puis plus distincte.
Et fichtre! Jamais au bon moment hein ... lâche-je dans un souffle.
Je termine mon affaire, hâtivement, sentant une bouffée d'adrénaline me saisir les entrailles. Je cours , le plus silencieusement possible pour rejoindre la petite taverne, prévenir mes deux compagnes, le sourire aux lèvres.
C'est vrai ça! Faut pas croire, servir à l'équilibre morale de l'humanité et combattre la stagnation du capitale monétaire, c'est un travail pénible! Je suis assis sur une souche si froide que j'aurais peur d'y rester coller. J'ai eu beau m'emmitoufler dans une épaisse couverture, le vent à les dents longues et acérés.
Heureusement pour nous, une bonne âme à eu la grande idée de construire sur ce bord de chemin une baraque en bois et pierres, qui fut certainement une taverne en son temps. En quelques coups de lame bien placés, un tabouret perd son usage, réduit à l'état de petit bois dans la cheminée. La pauvre n'avait pas de vrai nom...Appelons la...la Demi Nébuleuse? ou le trou ...le Trou Normand tiens! ça lui donnera un petit coté exotique.
Une vielle bâtisse aussi poussiéreuse que désormais chaleureuse, l'excitation de partir chasser la bourse en vadrouille, il y a là de quoi enflammé plus d'une imagination. Et Aristote sait à quel point mon imagination déborde. Les voyages réservent de merveilles surprises, c'est un fait, et tout à commencé dans ce sens.
Mais pour l'heure, le soir est tombé, et il est temps de guetter le chemin. Je m'y colle, camouflé derrière quelques arbres, attentifs à chaque sons qui briseraient la symphonie monotone du vent, et des quelques courageux oiseaux ou rongeurs en maraude.
Faire circuler les flux monétaires. Se sacrifier pour l'équilibre morale du monde...Mais si c'est vrai!
Qu'est ce que le bien, sinon l'état contraire du mal ? Et dans ce cas, comment pourrions définir le bon, le beau, le bien...sans le mauvais, le laid, ou le mal? Comment les gentils sédentaires, les fichtre-pattes de noblaillons ou innocents fermiers pourrez se sentir en sécurité, si le sentiment de danger n'existait pas ? Un monde ou tout irait bien...non impossible...tout ne serait qu'existence morne. Un festin chaque soir nous paraitrait rapidement fade, alors qu'un crouton de pain sec après un long jeun serait le plus grand moment gustatif du vie entière!
Ceci étant, il y a plus. L'argent à une forte tendance à la stagnation. Voler, et dépenser est une manière de dynamiser l'économie. C'est un fait. Et je ne parle pas de voler au riche...mais de voler tout simplement. Cela nous ramène à ma première idée. C'est le fait d'être parfois rendu pauvre, et le danger de perdre qui donne sa saveur à la richesse.
Les innocents devraient nous remercier, chaudement.
Je ris de mes propres pensés, soufflant de petits nuages de vapeur dans l'air glacial.
Un coup d'oeil vers le chemin, maigrement éclairé par la blafarde clarté lunaire et je me lève pour aller soulager une envie pressante. Je laisse la couverture sur la souche et m'éloigne de quelques pas.
Le jet d'urine fume tant le froid est mordant.
J'entends comme une voix, d'abord lointaine et étouffée, puis plus distincte.
Et fichtre! Jamais au bon moment hein ... lâche-je dans un souffle.
Je termine mon affaire, hâtivement, sentant une bouffée d'adrénaline me saisir les entrailles. Je cours , le plus silencieusement possible pour rejoindre la petite taverne, prévenir mes deux compagnes, le sourire aux lèvres.