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[RP] Affaire G.Rom, annonce de la noblesse et réactions

Elisel
Citation:
Au Gouverneur d'Orléans,
Aux membres de la Chambre des Elus,

Suite aux perturbations du Sieur G.Rom quant à nos relations avec le Bourbonnais-Auvergne,
Suite à ses affirmations et ses menaces infondées au nom du Duché d'Orléans,

Réclamons contre le dit Sieur les points suivants, au minimum :
- Une sanction financière
- Le refus d'accoster dans tous les ports de l'Orléanais durant trois mois,
- L'impossibilité d'occuper des postes de Haut Fonctionnaire et de Professeur à l'université durant trois mois.
- Que, s'il ne se conforme pas à cette décision, il soit traîné devant la justice pour Trouble à l'Ordre Public.

Espérons que cette décision sera mise au vote à la Chambre des Elus, et acceptée à l'unanimité.
Souhaitons connaître les éventuels futurs refus et leur raisons.


Elisel d'Andéol,
Baronne douairière de Beaune-en-Gâtinais,
Chancelière d'Orléans.



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Cadom
Cadom revenait d'un épuisant voyage, avec G.rom et la guilde des marchands itinérants, et elle aperçut l'annonce faite par la noblesse orléanaise concernant son ami et collègue de la guilde G.rom. Son sang ne fit qu 'un tour. Ils avaient osé! Elle s'assit près du mur où était placardée l'odieuse annonce, sortit de sa besace un papier et sa plume, et se mit à écrire fébrilement non sans réfléchir et peser chacun de ses mots. Ils allaient voir les gens de la haute ce qu'elle pensait d'eux!

(hrp: petite précision: cette lettre va apparaitre ici demain soir, je n evia spas l'envoyer ailleurs)
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Eliot94
Eliot s'en revenait également d'un long voyage, son premier, qui avait été plutôt mouvementé et s'arrêta, pour une fois, devant un panneau d'affichage des décisions du duché, elle le parcouru en diagonal jusqu'au moment où elle vit le nom de G.rom apparaitre. Elle se mit donc à lire plus attentivement. Elle haussa un sourcil, entre ouvrit la bouche devant ce qui était écrit. Pourtant, les faits elle les connaissait et à vrai dire c'était toujours la même histoire certes, mais peut-être parce que PERSONNE ne prenait la peine d'écouter l'autre. Surtout quand le plaignant était un noble. C'était pathétique.

Elle prit une plume dans son sac, puis un parchemin et se mit à écrire, réfléchissant bien à ses mots, pour qu'ils soient marquant et que les gens comprennent, une bonne fois pour toute, qu'il fallait écouter TOUS les avis avant d'oser prononcer le moindre jugement.




« Je vous prie d'excuser mon audace et ma décision de vous faire perdre un peu de votre temps qui semble si précieux, cependant ces lignes sont de la plus haute importance.

En effet, je vous écrit au sujet du sieur G.rom originaire tout comme moi, de Gien. Je m'étonne que vous portiez tant d'importance à une seule personne, surtout lorsqu'il contredit simplement un noble, mais je vous prie d'écouter la version de l'autre côté, du côté du peuple, de VOTRE peuple.

Tout d'abord, je vous parlerais de mon voyage, avec justement le sire G.rom et surtout de notre retour, nous avons en effet eu du mal à accoster dans notre propre port, pourtant à ce que je sache le sire G.rom n'est pas seul à bord de son navire, il a des employés qu'ils payent et qui l'accompagnent. Donc je trouve cela inadmissible de pénaliser également d'autres personnes qui ne font qu'accompagner ce sire lors de ces déplacements. Surtout lorsque l'on nous empêche d'accoster chez nous.

Ensuite il me faut vous parler d'autre chose que je trouve incohérent. Vous semblez en faire part dans votre annonce. Je me dois de rétablir la vérité puisqu'elle ne semble pas transparaitre dans vos dires. Le sire G.rom, à bord de son foncet, ces MI également à bords, allions faire escale à Moulin, une bourbonnaise voulait faire payer un supplément au sire G.rom pour accoster une journée SEULEMENT à Moulin. Il a effectivement refusé, préférant, et c'est tout à fait normal, accoster plus loin pour ne pas payer un supplément idiot simplement pour une journée. Donc nous n'avons point accosté à Moulin puisqu'il a refusé de payer le port, ce qui, je le répète est normal pour quelqu'un de normalement constitué cérébralement et qui n'y voit pas d'intérêt commercial. Or ce voyage était bel et bien commercial et G.rom reste un commerçant, d'où sa réaction logique et naturelle.

Il est tout aussi normal qu'il ne veuille pas commercer avec des gens qui refusent une place à prix normal à un port, surtout lorsque l'arrêt est d'une journée. Demander un supplément pour UNE journée c'est du VOL. Et puisqu'il était présent sur la demande du surintendant à la couronne, Keur de Thorigni, il est parfaitement normal qu'il décide de faire part de l'incident produit à Moulin.
Donc mes excuses, mais je suis de cet avis :
    1. Il est outrageant d'apprendre qu'il sera impossible de commercer avec le sire G.rom qui est un TRES bon commerçant, qui par ses déplacements fait vivre son village et le duché, puisque sans le sire G.rom il y a pénurie de presque toutes les denrées.
    2. Il est honteux d'interdire à sire G.rom l'accostage dans les ports Orléanais à cause d'une injustice BOURBONNAISE et causé par EUX.
    3. Il est stupide d'interdire à quelqu'un d'enseigner sachant qu'enseigner n'a RIEN à voir avec l'affaire en cours.
    4. Il est véritablement idiot et marque l'oppression exercés à titre injuste et semble-t-il personnel de trainer une personne en justice parce qu'il ne se soumet pas à des décisions irrationnelles, non réfléchies et sans aucune justice puisqu'elles ne concernent point seulement le sire G.rom.
    5. Il est SCANDALEU de prendre une telle décision lorsque l'on reçoit une plainte, sans avoir examiné TOUS les points de vues.


Bien à vous.
Une MI très mécontente qui ne voit pas pourquoi on fait tant de vagues pour une histoire si idiote. »


Une fois sa lettre terminé, elle la relit, puis la roula tranquillement et la cacheta, elle l'envoya ensuite par pigeon à la personne ayant publié une telle annonce.
Fuity
Fruity qui avait appris l'injustice qui était arrivé à son ami G.rom, ne fit qu'un bond et se rendit sur le lieu ou était l'affiche.
L'affiche comprenait plus de calomnies que de phrases et n'était autre qu'un règlement de compte envers son ami.
Fruity qui avait préparé une affiche spécialement pour l'occasion, la placarda sur celle de Dame Elisel.
L'affiche de Fruity était d'une même écriture imitée, avec un tampon recopié grossièrement et avec des phrases pour cette fois fondée.


Citation:

Au Gouverneur d'Orléans,
Aux membres de la Chambre des Elus,

Suite aux services rendus du Sieur G.Rom quant à nos bonnes relations avec nombres de contrés par sa gentillesse et son sens du commerce,
Suite à ses affirmations et ses louanges fondés au nom du Duché d'Orléans,

Réclamons contre le dit Sieur les points suivants, au minimum :
- Une prime financière
- Une place appropriée à son nom dans tous les ports de l'Orléanais,
- L’obligation d'occuper des postes de Haut Fonctionnaire et de Professeur à l'université durant trois mois.
- Que, s'il ne se conforme pas à cette décision, il soit traîné devant la justice pour Trouble à l'Ordre Public.

Espérons que cette décision sera mise au vote à la Chambre des Elus, et acceptée à l'unanimité.
Souhaitons connaître les éventuels futurs refus et leur raisons.


Elisel d'Andéol,
Baronne douairière de Beaune-en-Gâtinais,
Chancelière d'Orléans.




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Keridil
Puisque le tout partait en foire d'empoigne, puisque l'affiche d'Elisel avait été honteusement traitée, puisque le sceau d'un noble avait été lâchement usurpé, le Baron de Montpipeau ne put s'empêcher de jouer de sa flûte.

Paulin, faites brûler cette horreur, c'est de mauvais goût et plein de mensonges. Des services rendus, laissez-moi rire.
Maintenant, je vous dicte, recopiez, et collez moi ça.

Citation:
Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,

A Tous qui savent lire faisons savoir ce qui s'ensuit :

Nous condamnons les actes perpétrés par la valetaille, à savoir salir la Noblesse d'Orléans, qui depuis plusieurs mois déjà se bat pour ses terres et son peuple.
Dénonçons ceux qui, comme le sieur G.Rom, profitent de la situation guerrière pour s'enrichir de façon éhontée.
Décrions la Bourgeoisie, qui se prend pour noblesse et prétend valoir plus que sa condition. Ils ne sont rien de plus que sent-la-pisse.

Rappelons à qui voudra l'entendre que le sus-cité se vante et se fait vanter de services rendus, c'est que ses services sont bien chers et jamais gratuits.
Rappelons aussi que déjà en Touraine, le sieur G.Rom s'était laissé aller à ce qui fait sa roture : vulgarité et non-maîtrise de soi.

Rappelons à ses amis et associés qu'il convient de savoir avec qui l'on voyage, et que de même que l'on profite de ses avantages, il faut savoir se contenter des inconvénients, qui à l'évidence, sont plus importants que le bien que le sus-cité peut apporter.
Comparons cela à la cause bretonne. Pleurerez-vous d'avoir été poutré si vous voyagez avec un félon ou un breton ? Dieu vous garde de le faire, il en va de même ainsi, en ce que les actes du Grand Bourgeois, enrichi et parvenu G.Rom sont pure usurpation de la voix Ducale, et mise à mal des relations diplomatiques du Duché.

Faisons savoir aux culs terreux que l'utilisation d'un sceau noble et que l'usurpation d'identité, production de faux ne méritent qu'un châtiment : pilori, torture, bottage dans les règles de fessiers crasseux.

Trouvons courageuse la défense du sieur sus-cité, en ce qu'il laisse des femmes plaider sa cause.

Rions de votre bêtise et ne saurions avoir pitié d'un homme qui passe pour les plus riches d'Orléans. Pauvre, pauvre riche, pauvre bourgeois, il aura 3 deniers de moins ce soir, c'est à pleurer.
Laissons-le donc enseigner pour 30 écus quand d'autres se battent pour rien, laissons-le donc offrir ses services à l'Etat pour 30 écus, et continuons alors d'appeler ceci des services.

Ah, Ah, Ah oui vraiment, cet homme est à plaindre. Dieu qu'il est injuste de défendre la cause ducale et de refuser de lui sacrifier la richesse et la réussite d'un brave Orléanais, qui n'a de brave que les Demoiselles de Compagnie qui, de crier, ne font que piailler.

En Orléans, le Vingt-et-Unième de Décembre.
Non scellé.


Était-il utile de préciser que les simples mais honnêtes gens qui se battaient aussi aux côtés de la noblesse, sans contrepartie, n'était pas visés ?
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Cadom
Cadom releva la tête juste pour voir que des gens avaient apposé des affiches. Elle se leva, alla les lire et sourit en voyant 'annonce de Fuity. Elle était heureuse que les Giennois aient encore le sens de l'humour, dans cette triste histoire. Elle apposa sa lettre:


Citation:
Aux gens de la noblesse qui ont signé pour cette annonce,

Ici je dépose ma colère contre ce que j’appelle une cabbale contre messire G.rom. De quel droit réclamez-vous à son encontre tout ce que vous avez écrit, notamment ce qui ressemble fort à un bannissement, sans que messire G.rom ait pu une seule fois se défendre et donner son point de vue. Savez-vous que nous étions en voyage pour la mairie de Gien ces derniers jours, et que vous avez placardé cette annonce sans même en informer mon ami ? Même ca vous ne l’avez pas fait. Non vous préférez donner des coups de glaive dans le dos, pendant qu’il travaille pour la mairie de Gien. Vous êtes de ce point de vue des lâches qui s’amusent avec lui comme un enfant s’amuse avec un papillon dont il lui arrache les ailes pour voir s’il volera toujours. Vous me faite pitié, gens de la noblesse, assis dans vos fauteuils bien cossus, à vous régaler des petites histoires du peuple au lieu de servir le duché. N’avez-vous donc rien d’autre à faire que de vous gausser ?
Je me souviens de l’époque où dame Lancelote avait insisté pour m’anoblir. Dieu que j’ai eu raison de refuser : me voir auprès de vous, ne pouvant pas user de mon vocabulaire, de mon langage qui me fait moi et d’entendre vos discours mielleux derrière lesquels se cachent les plus vils projets. Savez- vous seulement, vous qui profitez des frais de bouche à longueur de journée, qui ripaillez entre vous, combien le travail de messire G.rom est difficile, fastidieux. Il s’enrichit peut-être, mais savez-vous les heures passées à organiser les voyages, à contacter les clients, à négocier les prix, à faire de demandes de LP pour toute la guilde, à patienter pour que les ports s’ouvrent à notre foncet, il s’enrichit oui mais honnêtement et c’est normal non ? La guilde s’enrichit, comme n’importe quelle entreprise ; vous auriez peut-être aimé que nous, la guilde des marchands itinérants, restions vos serfs, et travaillions gratuitement pour vous ? Voue rêvez , vous les nobles, Les gens de la guilde méritent salaire, et paient de leur personne pour cela. En faites-vous autant dans vos fauteuils ? G.rom a proposé en temps de guerre de trouver du pain pour les soldats volontaires, il a participé à la solidarité, mais vous, de là où vous êtes, vous ne voyez rien d’autre que les plaintes de vos congénères lointains.
Savez-vous le nombre de gens qu’on rencontre sur les routes qui se montrent discourtois, incompétents, avec qui nous devons négocier et ceux qui ne nous laissent pas accoster sous prétexte qu’il n y a pas de place, qui rechignent à déplacer un foncet, alors qu’on vient pour LES satisfaire ? Je vous dis ca de ce que j’ai vu et je vous jure que j e n ai vu que le centième de ce que voit G.rom dans ses négociations. Moi-même dernièrement j’ai failli clouer une tisserande aux murs d’une taverne, devant son incompétence crade. Nous voyageons, nous commerçons au nom de la guilde, et nous sommes payés par G.rom pour cela, et cela ne nous empêche pas de rendre service aux mairies qui ont besoin de nous comme on vient de le faire pour la mairie de Gien. Vous vous acharnez sur G.rom pour une lettre pas assez diplomatique ? Laissez-moi rire, en d’autres lieux, aucun noble ne se permettrait de se mettre à dos toute une guilde de marchands pour une telle pécadille. Vous condamnez G.rom sans avoir entendu sa version des faits, mais savez-vous seulement ce qu’a dit ou fait la personne que vous défendez pour que G.rom se fâche ? Depuis des mois vous tentez de mettre à terre cet homme qui je le rappelle à votre mémoire a été un excellent CAC le meilleur peut-être, qui a terminé sa mission en ayant fait redorer le blason économique du duché. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs, gens de la noblesse, mais sûrement que votre rang ne vous abaisse pas à vous mettre en cuisine ! Qui ne risque rien n’a rien, et pour une erreur peut-être de langage de G.rom, combien de gens contents de ses services, de son commerce ? Combien de mairies reconnaissantes ? Si la guilde avait dû mourir, elle l’aurait fait par l’incompétence de G.rom, mais non elle est bien vivante, cela fonctionne à la satisfaction de tout le monde, sauf de vous qui tentez de la faire disparaitre. Pourtant quand vous désirez vos produits de luxe, à qui faites-vous appel ? A G.rom et à la guilde. Quel paradoxe ! Quelle hypocrisie !
Alors que tout cela cesse une bonne fois pour toute ! Que cesse la cabbale ! Que cesse l’hypocrisie due à votre rang.
Je n’accepte pas qu’au travers de G.rom vous attaquiez la guilde dont je fais partie. Et je n’accepte pas qu’on bafoue la justice des hommes en condamnant un homme sans procès. Que faites-vous donc des lois, vous vous asseyez dessus oui ! Vous les nobles, qui avez été anoblis par je ne sais quel chemin, rappelez-vous du temps où vous ne l’étiez pas. Je m’adresse ici surtout à ceux d’entre vous qui furent mes amis, quand on jetait des gienlain contre les murs des tavernes, quand on mangeait les pains frais du matin, qu’on rotait à tous vents, ceux que je ne reconnais plus ici. Tout cela me rend triste et en colère, comment la noblesse peut-elle vous changer ainsi ?

Vous allez peut-être me condamner sans procès aussi pour avoir ainsi usé de mon langage de gueuse, mais sachez que mes mots sont pesés ! Alors osez donc ! Continuez dans la mascarade !



Cadom



Elle allait partir quand elle entendit un homme demander à un certain Paulus de brûler l'affiche de Fuity. Elle s'approcha, le retint par le bras et lui chuchota: fais pas ca mon bonhomme, sinon je sors ma canne! Va plutot obéir à ton maitre en écrivant ce qu'il veut te dicter!

Puis elle s'éloigna, attendant d'autres giennois qui, elle l'était persuadée viendraient aussi
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Pomdunor
Pom était assis, se demandant si il était opportun de se présenter à la mairie de Montargis, prendre ces fonctions les derniers jours du mois de décembre alors qu'il avait tant de choses à faire par ailleurs, regardait tous ces gens, plus ou moins riches, plus ou moins nobles, s'agiter en place publique.

Tiens, on parle de G.Rom, un des plus riches bourgeois de l'Orléanais. En plus, il est de Gien.

Pom ne comprenait pas tout. Paraitrait qu'il aurait fait des siennes à l'étranger. Et que ça aurait créé un incident diplomatique ! Quelle importance pour lui, petit montargois d'un village moribond. Le rouquin aurait eu envie d'en rire. Riches et nobles se disputaient, toujours la même rengaine. Mais qui se souciait réellement du peuple qui n'avait plus aucun gout à la vie. La Peste était présente partout, rongeant les corps et les esprits. Le peuple mourrait, la population diminuait, chacun se repliait dans sa demeure, se croyant à l'abri de ce mal innommable.


Quelle tristesse, fit-il en s'approchant des affiches. Elisel et Keridil, j'avais du respect pour eux, tous nobles qu'ils soient. Mais ne sont-ils point en train de bafouer les règles et d'oublier l'art de la noblesse ? Un jugement a-t-il été rendu à l'encontre du sieur G.Rom ? Pourquoi autant mépriser les paroles du peuple et ne le voir que du haut de tant de vanité ?

Puis regardant les soutiens du commerçant.

Vous-même, n'êtes vous pas les premiers à jeter l'opprobre sur ceux qui vous déplaisent ? Peut-être que non ! Mais si un jour vous aviez le pouvoir, comment réagiriez-vous ?

Non, en vérité, mais ce n'est que ma vérité, les nobles doivent rester dans leurs châteaux, les bourgeois dans leurs hôtels et le petit peuple dans la rue, tous leurs intérêts étant si opposés maintenant qu'ils n'ont plus de but commun. Si tout ce monde oublie l'existence des palais de justice, il n'est point surprenant que nos églises soient si vides. Et nous retournerons aux temps barbares. Et le peuple continuera à souffrir. Mais qui sera alors là pour l'entendre ?


Puis il se rassit.

Alors, je me présente ou pas ?
se dit-il, à lui-même cette fois.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP
Cadom
Cadom ,entenant les propos emplis de tristesse et de désabusement du messire qui venait de parler s'approcha de lui:

-savez vous messire, je suis une vieille femme et j 'ai eu il y a longtemps des pouvoirs en ce duché, certes pas ceux de la noblesse, n'ayant jamais voulu en faire partie, mais les pouvoirs honorant les gouvernements, et je peux vous dire qu'à l'époque, s'il y eu des erreurs commises, je ne m'en souviens pas d'une tant ridicule. Nous, nous mettions en procès des gens qui avaient brigandé ou pris des châteaux pour les bannir ou les mettre en geole, nous ne nous trompions pas d'ennemis...
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Pomdunor
Tournant la tête vers Cadom qui l'interpellait, Pom sortit de ses pensées.

Oui, vous avez certainement raison, dame. Mais ce que vous dites, quelle importance ceci a-t-il pour quelqu'un qui vient juste d'arriver au monde ? D'un côté, il voit des nobles emplis de suffisance et de certitudes qui se vantent d'un passé glorieux, de l'autre des bourgeois donneurs de leçons d'économie avec autant de suffisance et certitudes. Tout en se chamaillant, se querellant, s'injuriant parfois. Toujours des reproches pour ceux qui ne sont pas de leurs clans, toujours de la souplesse d'esprit pour leurs amis.

Regardez l'état de nos institutions, la puissance de notre économie et les festivités dans nos communes. Vous, les anciens, regardez votre œuvre. Regardez le monde que vous léguez à votre descendance.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP
Alyosus
Alyosus soupira en lisant les propos fielleux du représentant de la noblesse orléanaise que certaines rumeurs voyaient déjà comme le futur duc , il prit une plume et envoya une missive pour la ville d Orléans


Vole pigeon, vole...



Pour la chambre de la noblesse Orléanaise
Nous, maire de Gien, avons pris connaissance de l' attitude du baron de Montpipeau envers les habitants de notre ville, les traitant de valets , de cul terreux et j 'en passe, propos blessants d'un noble qui passe plus de temps à jouer avec sa rapière et qu'à exercer son cerveau..Nous protestons au nom de la ville et demandons à la chambre de la noblesse Orléanaise de réagir et d'avertir le Baron de Montpipeau que ses propos dépassent les bornes. Que certains habitants sont venus me trouver pour m'encourager à déclarer l' indépendance de la ville tant la colère est grande ...Espérons une réponse rapide de votre part.

A Gien , le 21/12/1459





Alyosus, maire de Gien

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Galdros
Peut être ne voulais vous pas l'avis d'un simple charpentier mais je vais le donner quand même.
Pour les insultes du baron de Montpipeau, un seul mot : inadmissible
Pour ce qui est du sujet principal, a savoir, l'affaire de g.rom, je tiens a dire que je le connais assez bien, que c'est quelqu'un travailleurs, qui donne toujours de bon conseil a ceux qui en on besoin.
Il c'est engueuler avec une noble et alors ? que celui qui ne c'est jamais pris la tête avec quelqu'un jette la première pierre.

Galdros, charpentier giennois
Keridil
Citation:
Nous, Keridil d'Amahir, Baron de Montpipeau, entre autres,

Invitons tous et chacun à relire notre prime annonce,
Invitons le Maire de Gien à demander au sieur G.Rom de lui dispenser des cours de lecture.

En nul endroit de notre affiche ne sont mentionnés les mots "Gien" et "giennois". Nos qualificatifs ne s'appliquent qu'à ceux qui sont dénoncés dans notre parchemin : ces bourgeois colériques qui croient que tout leur est acquis alors qu'ils ne valent rien.

Nous ne nous sommes nullement intéressé à la ville de naissance de ceux que nous décrions lorsque nous avons écrit, ils auraient pu tout aussi bien être Montargois, Blésois, Orléanais, même Cosnois si cela leur chantait. Parmi les giennois vivent des gens de valeur, comme ailleurs. Parmi les giennois vivent des pourris, mais là aussi, il y en a partout, et ceci n'est pas une spécialité giennoise.

Si la bonne ville de Gien cherche un prétexte pour s'affranchir du Duché, qu'elle en trouve un autre, mais qu'elle sache que telles menaces sont trahison, et qu'elle prenne la mesure des conséquences qu'aurait un tel acte.
Assurons une fois de plus, puisqu'il semble que nous n'ayons pas été clair de prime abord, que ceux qui oeuvrent honnêtement dans l'intérêt du Duché, avec bravoure et veillant à ne jamais entacher le prestige de l'Orléanais ont tout notre respect, qu'ils soient simples roturiers ou nobles.

Mandons ainsi justice à la Chambre des Nobles, comme le souhaite le Maire de Gien.

En Orléans, non daté, non scellé.

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Aiguemarine
Puisque tout un chacun y allait de ses missives, Aiguemarine se déplaça jusqu'en gargote afin de prendre connaissance de la teneur des propos échangés.
Certains parlaient vraiment sans savoir...comme d'habitude.

Elle soupira longuement & s'en retourna à l'ambassade rédiger missive.
Une fois qu'elle eût terminée, elle demanda à un Page d'aller l'afficher à la vue de tous.


Citation:
Au dénommé Sieur G.Rom,
A tous ses ami(e)s de Gien,
& à tous ceux qui se feront lire la présente,

D'Aiguemarine De Meyran,
Ex-Déléguée Territoriale pour la france orientale,
Ambassadeur d'Orléans auprès de la Bourgogne,
Dame de Sarliève,


Salut,


Avons pris connaissance de vos différentes missives & souhaitons apporter quelques précisions sur cette affaire.

A l'époque des faits survenus entre Messire G.Rom & le CAMGT du Bourbonnais-Auvergne, j'étais Déléguée Territoriale pour la France Orientale.
L'ambassade a été alertée & nul doûte que si l'affaire en question n'avait pas été considérée comme importante par nos homologues, nous n'en aurions jamais rien su.

Après investigations, à l'époque desdits faits, ledit Sieur n'était mandaté ni par le Dûché, ni par la mairie de Gien.

Je passerai outre les insultes & menaces en tous genres proférées envers une conseillère ducale en exercice, & Prélat de surcroît qui lui aurait valu, à minima, un procès pour Trouble à l'Ordre Public sur le territoire Bourbonnais-Auvergnat si toutefois il avait posé un pied là-bas. Mais non, il a fallu que ce triste Sire en rajoute une couche en s'exprimant au nom du Dûché d'Orléans & en nous mettant à porte-à-faux avec nos voisins.

Car, oui, ne vous en déplaise...de par son attitude & ses propos engageant l'Orléanais, il a délibérément mis le Dûché en position délicate, en particulier les Ambassades, vis à vis de nos voisins Auvergnats.

Il arrive un jour où il faut savoir assumer la responsabilité de ses actes ou paroles !

Je reste, bien entendu, ouverte au dialogue avec ceux qui souhaiteraient que je développe certains points, tant que cela reste dans les limites de la bienséance & que les échanges restent courtois.



Rédigé aux Ambassades, le vingtième & unième jour du douzième mois de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Neuf,


Aiguemarine De Meyran

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Balthazar!
Balthazar! écouta les propos des divers partis.

Les sanctions demandées par la chambre des nobles envers le sieur G.rom ressemblent à s'y méprendre à une condamnation sans procès. Ce qui ne saurait être tolérable et donc toléré.

Une "sanction financière" s'appelle plus communément une "amende".
Une "interdiction d'accoster" en orléans s'apparente à un bannissement.
L'interdiction d'enseigner ou de pouvoir occuper un emploi de fonctionnaire et une ségrégation.

Sauf consentement express de l'intéressé, la chambre des nobles n'a aucun pouvoir juridique pour demander une telle condamnation. Seul le juge pourrait la prononcer à l'issue d'un procès équitable ou chacun pourrait faire entendre sa voix devant le peuple.

Si le BA a des griefs envers messire G.rom au regard de ses lois, j'ai du mal à penser qu'il ne l'ait pas mis en procès pour cela, ou au pire nous ait demandé de le faire dans le cadre de nos coopérations judiciaires.

Si la chambre des nobles ou la chambre des élus orléanais ont des griefs fondés au regard de nos lois envers messire G.rom, rien n'interdit également de le mettre en procès.

Le reste n'est que gesticulation de notables endimanchés.
Islington
L'affaire G.rom enflammait la gargote. La Cde se devait d'intervenir. Un parchemin et quelques mots..... :

Citation:
A vous, Baronne Elisel d’Andéol, Chancelière d’Orléans,
A vous, Membres de la Chambre des Nobles,

Par la présente missive, nous vous confirmons que notre chambre étudie votre demande concernant la condamnation que vous souhaitez voir infliger à Messire G.rom,

Qu’en ce jour, nous permettons de rappeler que Messire G.rom est présumé innocent,

Qu’une éventuelle condamnation ne peut être que l’aboutissement d’une procédure judiciaire informant Messire G.rom, des faits lui étant reprochés et garantissant les moyens de sa défense.

Qu’à juste titre, il déplairait à la noble Assemblée comme à nous, de constater la cassation d’une éventuelle condamnation par imprécision, approximation ou erreur entachant la procédure judiciaire,

Que le respect de ces dispositions fondamentales prend du temps,

Et qu’il nous plait à penser, la noble Assemblée reconnaissante de constater la Chambre des Elus, dire le droit dans de bonnes conditions, frapper durement mais justement ceux qui auront enfreint les lois tout en leur accordant les moyens de leur défense.

Orléans, le 21 décembre 1459.

Islington de la Neustrie
Seigneur de Montbeaufranc
Gouverneur d’Orléans


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