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[RP] Qui suis-je?

Christyl
Christyl était en train de siroter une bonne chopine avec sa fille Pestouille et son tit mari quand elle entendit une voix hurler

Citation:
Hé la Maire d'mes fesses !
On déssaoule et on magne son cul !
Y'a comme qui dirait une blondasse en train d'crever qu'aurait b'soin d'ta compagnie !


Elle sursauta et fronça les sourcils. Non pas qu'elle était TTCC la Chris (TTCC = Tasse de thé et cul coincé) mais dès qu'elle avait l'impression qu'on s'en prenait à un de ses rejetons elle devenait lionne. Elle bondit sur ses pieds et s'apprêtait à rugir quand son regard se porta sur la blondasse en question et elle se sentir devenir livide. Sa soeur était inconsciente et baignait dans son sang. Elle se précipita et accompagna le gaillard jusqu'à une grande table qu'elle s'empressa de débarrasser pour y allonger le corps inerte de sa jumelle.

Elle n'avait jamais supporté la vue du sang et sentit ses yeux rouler dans leur orbite. Elle commença à entendre comme dans du coton et la pièce se voilà d'un voile sombre, elle sentit le contenu de son estomac menacer de remonter la pente.... Pas bon !!!! C'était pas le moment de virer de l'oeil. Elle attrapa un pichet d'eau et se le versa pour moitié sur le crâne avant de verser l'autre sur celui de sa soeur, espérant la voir réagir.

Ben alors !!! Faites quelque chose vous !!!! vous êtes bien médicastre non ? Vous allez me la remettre sur pieds hein ????

Elle regardait l'homme qui s'activait au dessus de sa frangine. Il avait l'air aussi paniqué qu'elle et elle fronça les sourcils. C'est qu'il serait bien capable de la faire passer plus vite encore celui là !!!!

Elle courut dans l'arrière cuisine et elle revint avec une grande quantité de linges propres et de l'eau bouillie. Elle prit au passage une bouteille de marc de bourgogne. Il parait que ça désinfectait cette chose là. Puis elle se tint tout près du docteur "Mamour" prête à lui donner la main pour soigner sa soeurette
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Pestouille
Citation:
Hé la Maire d'mes fesses !
On déssaoule et on magne son cul !


Mortecouille! la Pestouille tranquillou avec sa blondasse de mère en train de siroter cul-sec la divine liqueur ...bousculée par cette coureuse de remparts avec un timbre de marchande de poiscaille !!!


Pestant , elle se leva pour lui foutre une torgnole quand elle vit le visage de sa mère prendre la couleur du linge propre... elle aperçut derrière la folle furieuse un corps qui semblait sans vie ...sa tante!


Elle s'activa aussitôt pour donner un coup de main tandis que le guignol bellâtre semblait bien empoté ...heureusement mamounette n'avait pas les deux pieds dans lmême sabot...
elle ne put s'empêcher en poussant la criarde de lui pincer de toutes les forces de ses doigts un bout de fesse ... elle crierait pour queque chose la gourgandine!
Seblebeau
Le beau , par cette belle apres midi s'en revenait des ecuries ou il venait de donner son quatre heures à sa mule Marguerite...comema son habitude m'dame la bourrique avait fait son cinema , montrant a tous ces etalons de l'ecurie qui c'est qui portait la culotte entre elle et son maitre...


de c'temps là , y a rien d'mieux qu'une bonne biere pour sur!!!!surtout qu'a c't'heure là y a d'la viande qui rendouille sur l'zinc...du decoleté a mater c'est sur!!


sur l'chemin tout a coup , du rafus ...une charette qu'arrive... un beau mec, presque aussi beau que l'beau .. une bonne femme pas tres habillée qui hurle dans tous les sens ... ils veulent l'maire, pestouille ,qui est je nesais ou..ils deambulent , ils vont par ci , ils vont par là , ils finissent finalement à la taverne municipale, à l'endroit meme ou le beau s'en allait s'boire un coup!!!


S'approchant il apperçoit un bout d'bonne femme qu'à pas l'air en forme dans l'fond d'la charrette ... s'approchant encore il en es t pas sur...mais oui...c'est pas la fille qu'il a croisé voila quelques temps et qu'est partie sans prevenir...ah pour sur c'te fille là , il l'a pas dans son coeur!!! quoique....elle lui plaisait bie nquand meme la donzelle !!!

s'en va vite fait dans la taverne parcequ'il en peut plus d'avoir soif et il veut savoir c'qui se passe



y s'passequoi là? dites moi donc s'u'y s'passe vindiou!!!!!
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--Lulu_la_nantaise


Alors entre l'hystérique qui s'met à motié à chialer, la maire qui lui pince méchamment les fesses qu'ssi yavions point une vie en jeu ess prendrait une torgnole c'te gamine, le bellâtre qu'entrave que dalle... pis t'ajoutes l' Docteur qu'a l'air plus doué pour jouer au docteur avec les gonzesses qu'pour soigner le pov monde...
En v'la une belle brochette tiens !
Pis la Lulu quisse retrouv' dans c'te merdier comme si ça allait ressuciter la blondasse !

M'enfin pour l'enterr'ment, à c'qu'elle voyait, la famille était d'ja sur place, c'tait toujours ça d'gagné !
Pis mine de rien pendant qu'ça s'occupait d'la chère défunte, l'allait p'tête ben pouvoir arrondir son pécule en fin d'compte.
L'dernier arrivé, si c'était point l'mich'ton en puissance, elle connaissait point son métier pis elle s'appelait pus Lulu !

Bonjour Chéri, tu m'offres un verre ?
j'm'en va t'résumer la situation.


Et la Lulu, fine mouche, d'faire signe au tavernier d'mettre deux tournées d'office.
Ca sera pour l'paiement d'sa salive.

Mais assoye toi donc mon mignon !
Pis c'est quoi ton p'tit nom ?
Moi c'est Lulu...

Alors v'là comment ça a commençé...


Et la Lulu d''s'assoir à côté du god'lureau,pis de s'pencher histoire qu'y yeute bien c'qui lui restait d'décoll'té, genre confidence...
Elle l'sentait ben chaud l'gaillard !

Imagine toi une pov'femme su'les ch'mins en train d'aller gagner hônnetement sa croûte en f'sant d'la compagnie à un Colonel ss'te plait !
Déjà l'gars c'est point l' bouseux d'base !
Pis v'là t'y point qu'j'entends un gaillard qui gueule, pis qu' j' voiye un aut' qui regard' l'air nigaud, pis la blondasse là en train d'se vider comme un porc qu'on égorge...
T'vois l'tableau ?


La Lulu d'reprendre son souffle, pis d'faire cul-sec avec ses deux chopines.

Tavernier ! R'met donc une tournée pour le p'tit mignon et moi, fait soif à c'heure !

Tiens une p'tite main sur la cuisse mon gars, ça plait toujours, pis ça t' fras pu penser aux écus qui sortent d'ta bourse...
Et d'continuer l'histoire :

Pis v'là t'y pas l'toubib qui s'ramènne, vu qu'y m'fait du gringue d'pis trois jours, pis qu'y m' suivait à la trace...
Reus'ment pour la poufiasse la Lulu qu'a quêque chose dans l'crâne s'dit qu'ça s'rait point bête d'la transporter, t'as l'beau gosse qu'aqiesse, on la grimpe dans la charette, pis nous v'là à Cosne oussqu y a vot' maire, que j'l'ai cherchée dans tout l'bled et qui vient faire sa méchante avec la pauv' Lulu...

Reus'ment qu'tes là toi, tiens, t'm'as l'air d'ête l'brav' gars !


Allez, la main qui r"monte un peu vers les roubignoles...
Et la Lulu d'se sécher un aut' godet.

Chuis sûr qu't'as envie d'consoler la belle Lulu pour toutç'mal qu' ess' est donnée...vu qu'dans l' coin ss'pas la r'connaissance qui les étouffe tiens !
Pis ça s'rait qu't'es plutôt ben fait d'ta personne !


Un signe au tavernier genre r'met nous ça mon gars, pis la Lulu d's'rapprocher du p'tit mignon histoire qu'y sente bien ses appâts...
Connait son métier la Lulu !
Antoine_de_cosne
Panique "Au petit Cosnois" !

Antoine était quelque peu débordé par les évenements, lui qui avait plutôt l'habitude de rigoler avec la clientèle !
Jusque là tout était normal, Pestouille et sa mère sirotaient tranquillement leurs chopes, il faisait la conversation avec ses deux clientes...la routine du métier de tavernier.

Et soudain, une ribaude à peine habillée qui déboule et se met à hurler, une blessée qu'on amène, Christyl et Pestouille qui palissent, la table qu'on dégage, lui qui donne un coup de main pour tout virer, un bellâtre qui se prétend medicastre et qui n'a pas l'air d'être très dégourdi qui fait son entrée, Christyl qui prend les opérations en main, Seb qui comprend rien, la fille de mauvaise vie qui l'entreprend, les tournées à la chaine à servir sans trop bien savoir qui va les payer, un coup d'oeil à nouveau à la blessée qui a l'air vraiment mal en point...

Et tout ça en même temps !
Bon, c'est pas le moment de flancher...
Les bières servies, il retourne en cuisine, remet de l'eau à bouillir et fait de la charpie avec des torchons.
Il risque d'y en avoir besoin, de toute façon c'est la seule chance qu'il semble rester à la blonde...si tant est qu'elle en ait une de survivre.
Et il est inutile d'être dans les pattes du medicastre et de la famille.

Il met le récipient avec les bandages à côté de Christyl qui semble bien se débrouiller...

Dites moi ce que je peut faire pour vous aider à sauver cette malheureuse...
J'ai de l' eau de vie pour la plaie...
il parait que c'est douloureux...mais si ça peut lui faire reprendre coonnaissance...

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Pestouille
C'est qu'il commençait à yavoir du monde autour de la blondasse inanimée....elle allait manquer d'air ! sa mère, le bellâtre gauche à souhait, la lulu-panar à la fesse meurtrie , le tavernier tribun qui dé-conne toujours, le beaumâle à la mule verte ou rose suivant son humeur...
Pestouille ne sachant trop quoi faire ,laissa les autres soigner les plaies tandis qu'elle baffait les joues de sa tante ... ça frait ptete activer son sang ...
--Docteur_mamour


Les choses avaient avancées. La table était dégagée. Du monde en pagaille pour aider. Et même bien trop de monde.
Ca allait pas être joli à voir, il fallait qu'il fasse sortir les gens et les faire patienter dehors.
Il avisa la blonde, copie presque conforme de celle qu'il allait devoir sauver. Elle était pâle comme un linge mais semblait avoir un sacré sang froid. La soeur sans aucun doute possible...
Le patron du bar lui aussi semblait avoir du sang froid pour deux. Par contre la belle lulu elle, semblait plus se préoccuper du blond un peu perdu que de l'aider finalement.
Foutue nana, gromella-t-il entre ses dents.


Bon dégagez-moi tous les curieux de là!!! Cette femme a besoin de soins urgents! Pas de se transformer en curiosité de foire!!!
Et l'autre là qui s'fait tripoter par la Lulu, comme si c'était l'endroit ou le moment... tssss....


Il attendit que tous les curieux soient partis puis se saisit de ses instruments. Il commença par nettoyer la plaie du ventre à l'aide d'un linge bouillie que la soeur - Christyl, il avait entendu son prénom - lui avait fait préparer.
Il vérifia la longue estafilade qui lui avait été administrée en écartant légèrement les bords de la plaie et s'avoua soulagé en constatant qu'aucun organe ne semblait être touché. Mais ça pissait le sang et il fallait recoudre...
Avant que de rapprocher les bords de la plaie, il prit le marc de bourgogne et en versa une bonne rasade. Puis commença son travail de couture.
Il prit son temps, réclamant de temps à autre qu'on lui éponge le front ou qu'on lui donne un peu d'eau, car il essayait de faire quelque chose de propre et ne pouvait s'interrompre en cours de route.
Une fois le ventre recousu, il prit des linges propres et les appliqua sur toute la largeur de son ventre à la peau nacrée - C'est qu'elle était bien jolie dans l'fond cette poupée. Ce s'rait dommage qu'elle ne survive pas.


Bon, voyons son crâne à présent!

Il procéda plus ou moins pareillement pour sa blessure au crâne. Nettoya, désinfecta, pris une pincette afin de retirer quelques éclats de bois qui s'étaient logés là et là encore... La plaie ne semblait pas si terrifiante que cela.
Si elle avait du cran, la petite s'en sortirait.


Bon, dame Christyl veillez bien sur votre soeur. Elle a besoin de vous. Je repasserais demain vérifier ses pansements si vous savez où je puis trouver le gîte et le couvert... Et donnez lui à boire toutes les deux heures d'ici là ainsi qu'une tisane de sauge pour faire tomber la température et calmer la douleur.
La nuit sera décisive...
Antoine_de_cosne
Post déplaçé.
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Seblebeau
Le beau l'avait pas vue venir c'te dame là... plus pressante qu'une roue qu'ecrase le blé dans l'moulin , la bonne femme se frayait deja un chemin vers ce qui aurait du lui servir autrement,exibant pourtant une tres jolie vue plongeante sur ses attribus ... voyant qu'les bieres arrivaient et qu'il buvait rien , le beau se depecha de se lever pour aller voir de plus pres ce que l'doc faisait... un dernier mot pour la poule :


z'etes ben mignone m'dame mais le lieu est po tres approprié pour ce genre d'discution...y a une dame qui souffre et plein d'gens affolés autour... po qu'ça m'plairait po mais z'enfin voyons ,soyons adultes...



le beau esperant que cela avait suffi pour eloigner la d'moiselle , s'enquit d'la blessée... s'approchant encore il apperçut sa peau bien proprette , son visage endormi etait presque angelique tant elle avait du charme !! bien qu'ayant encore un peu de ressentiement c'te fille là ne pouvait etre detestée par quiconque de toute façon !! il aurait bien l'occasion d'aller lui dire sa façon d'penser mais il l'esperait deja ça s'arrangerait bien, il en ferait en sorte !!

L'medicastre avait l'air plutot confiant, les pansement s qu'il avait fait avaient l'air vraiment top moumoute et ça semblait rassurer la famille autour.....L'pauvre antoine transpirait fort a force de courrir partout...commençait a sentir l'fauve dans c't'endroit rempli d'gens....

Ba Antoine , faut souffler hein...vas pas nous faire une attaque l'ami !!!


Seb se disait qu'il aurait bie n des choses a raconter a sa mule le soir meme ,ça allait papoter dur façon equidés aux ecuries pour sur!!!
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--Lulu_la_nantaise


Bon dégagez-moi tous les curieux de là!!! Cette femme a besoin de soins urgents! Pas de se transformer en curiosité de foire!!!


C't'ait 'y point qu'elle avait l'caractère vif la Lulu, mais là fallait point pousser mémé dans les orties non plus !

Allez, mon choux toi tu jartes pis tu payes les bières, t'es mignon !
On pens'ra à la bagatelle une aut'fois chéri pissque qu'y a la blondasse qu'est en train d'crever pis qu'on peut essayer d'faire en sorte qu'elle avale point son bull'tin d'naissance tout 'suite !


Une oeillade à Seb, histoire d'ss' assurer d'ssa clientèle future passque la charité ça va un peu, mais ça nourrit point sa femme, pis qu'les affaires ça compte aussi.

Pis toi l'toubib , l'beau gosse d'mes fesses là !

Une tape sul' cul pour appuyer l'propos !

C ''pas pour dire, mais t'oublie qu'ssans la Lulu s'rai d'ja crevée su'l' talus la blondasse !
Pis on s'ra point trop d' deux pour faire les pans'ments vu qu'ça pisse le sang pire qu'un cochon qu'on égorge !
Pis vu qu'j'étions cantinière dans l'régiment d'caval'rie pendant la guerre ss'pour t'dire qu'la tripaille ça m'impressionne pu trop t'vois !
Passqu'là copie conforme là, va tourner d'l'oeil si ça continue, n'a bien b'soin de ça à c't heure !

Allez l'tavernier !
Vas y faire bouillir d'l'eau !
J'me charge d'la charpie si t'as queques torchons point trop sales qui trainent ça f'ras l'affaire !


Une tape sul' cul d'l' Antoine histoire d' l' faire presser passque dans l'genre empoté l'a l'air de s'poser là lui aussi !

Pis v'là t'y point la Lulu qui s'met à déchirer tout c'qu'est en tissu pis qu'y lui tombe sous la main, pis d'les amener à la copie conforme qu'avait l'air d's'ête ressaisie, comme quoi sans les bonnes femmes y'aurait point grand chose qui mar'cherait en c'bas monde !
Pis l'taulier qui f'sait bouillir d'l'eau, pis qui s'décidait à s'y mettre pour faire d'la charpie.

Ca avait mis l' temps mais c'tait arrivé au cerveau !
Et tout l'après-midi que ça dure c't' affaire !
Enfin au bout du compte la blondasse l' avait l'air moins amochée qu'à l'arrivé ss'qui veut rien dire, pis au pire la frangine s'ra là pour la veillée funèbre !

Bon dis donc l'Antoine !
Ss'pas qu'ssa m'a donné soif 'ss't'histoire mais presque ss'tu vois ss'que j'veut dire !
Pis ta pisse de chat là ça m'tente moyennement, là m'faut du brutal !
Ben ça ça ss'ras parfait !


Et la Lulu d'choper la bouteille d' "anesthésiant", pis d's'enfiler ss' qui reste.

Pis comme y dit l'docteur, on a les crocs, pis un pieu pour la noye ça s'rait point d'refus même si on doit s'serrer !
Chuis point du genre chichiteuse !


Va point s'laisser crever l'ventre vide la Lulu.
D'jà qu'mine de rien l'es toujours à moitié à poil pour cause d'premiers soins pis couverte de sang, l'a bien méritée sa pitance !
Antoine_de_cosne
Antoine, entendant le médicastre...et heu...la Lulu... chercher couvert et logis pour le soir leur offrit tout aussitôt de partager sa soupe et de les loger à son domicile.
L'offre était modeste, mais cela ferait bien l'affaire...
Et après tout, toute fille de joie qu'elle était, il devait reconnaitre que la Lulu lui avait donnée un bon coup de main et que malgré son franc parler ce n'était point une mauvaise fille.
Et les Montpensier avaient d'autres soucis que de loger des inconnus.

Ils ne s'était point trop mal débrouillé que celà fnalement !
Et la jumelle de Christyl semblait pouvoir s'en tirer, avec un coup de pouce du destin...
Cependant la blessée serait mieux dans un lit ou du moins sur un matelas que sur le dur bois de la table de la taverne !
Il avait ça justement dans l'arrière-cuisine et s'empressa de l"apporter.

Christyl, Pestouille, Docteur, soulevez la doucement...
Elle sera mieux confortablement installée.
Je me sert de ce matelas lorsqu'il m'arrive de passer mes nuits ici...


Tandis qu'ils soulevaient la blessée avec moults précautions, il mit un drap propre qui avait survécu à la charpie sur le matelas puis s'empressa de le placer sous le corps encore entre la vie et la mort de cette belle enfant qu'il fallait sauver.
Puis, enfin il s'épongea le front et offrit une bière bien méritée à tout le monde...excepté Lulu qui s'enfilait les réserves d'eau de vie !
La journée avait été rude !
Et un peu de réconfort ne faisait point de mal.

Docteur, Lulu, suivez moi, je vous amène à mon humble logis !
Vous pourrez vous y restaurer et y prendre quelque repos !


Antoine jeta un dernier coup d'oeil à la blonde, priant-même s'il ne connaissait nulle prière- pour son salut.
Il embrassa Pestouille et souhaita une bonne nuit de veille à Christyl, si tant est que la nuit puisse être bonne lorsque sa soeur est mourante; puis sortit du Petit Cosnois, le médicastre et la fille de joie visiblement épuisés de la journée sur les talons.
Il fallait reconnaître que la journée avait été fertile en émotions, et lui même tombait tout également de fatigue.

Un seul problème se posait...
Il n'avait que son lit et une paillasse où pouvait tenir une personne...
Et dormir avec un autre homme ne le tentait point trop, mais vu les moeurs dissolues de Lulu, il craignait fort ses assauts nocturnes.
Et déjà lui donner une tenue plus décente ne serait point un mal.
Arrivés Rue du Désir - fort heureusement Lulu n'avait point remarquée la plaque ou ne savait point lire - il s'empressa donc de lui tendre quelque loque, mais qui n'était point déchirée et cacherait ce que l'on ne saurait voir et qu'elle exhibait joyeusement depuis le début de l'après-midi !

Puis tandis que ses invités s'asseyaient sur le banc, il leur servit une chope de bière venue du Petit Cosnois, en pris une aussi, et s'affaira à préparer une soupe de pois bien épaisse avec des morceaux de lard et qui leur tiendrait bien au ventre.
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Sunev


Ô douces rives de l'inconscience...
Ô merveilleux instants où l'on se sent flottant...
Pourquoi cela ne dure-t-il qu'un instant?
Pourquoi pour garder la vie, faut-il en passer par de si terribles moments?

Cela commence par des mouvements. Elle sent qu'on la transporte. Puis les cahots du chemin qui la font grimacer tant et tant.
C'est cette chaleur qui s'échappe de son corps par flots discontinus, plus ou moins empêchés par des bandages de fortune.
C'est ce calme avant la tempête!
Silence dans l'espace avant que des instruments glacials viennent renforcer la douleur qui la terrasse.
C'est cette peur indicible.
Cette envie de crier, de supplier qu'on la laisse en paix.
C'est cette incapacité à se relever, à parler ni même à ouvrir les yeux...

Puis enfin, tout redevient immobile.
On la laisse se reposer.
La douleur n'est pourtant pas moins forte. Elle se fait lancinante, pulsatile...
Eau délicate qui force le passage de ses lèvres de temps à autre. Effet apaisant qui aussitôt s'efface. Gorge qui la brûle...
La fièvre monte.
Elle délire...
Elle se trouve sur la route, dans ces bois et voit le visage du mal incarné la pourchasser.
Elle tente de fuir.
Elle court.
Se démène.
L'ombre la poursuit.
L'ombre la rattrape.
Son cerveau tente de trouver une échappatoire, ne veut pas revivre la clotûre de cette course poursuite rapide dont elle sait l'issue tragique.
Son coeur menace d'exploser sous cette terreur sans nom.

Et enfin...au petit matin...elle pousse un cri


AAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!


Seblebeau
le beau remuait le plus d'air possible, croyant aider , il promenait les serviettes mouillées, zyeutait la lulu qui faisait son cinema , suivait la famille tout en ne voulant deranger...quand tout a coup un cri venant apparement de la malade fendit l'air d'un seul coup...arretant chaque personne sur place ...

Citation:

AAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!


Le beau , qui avait failli s'ecraser par terre , se remit de son emotion et vint voir c'qui s'passait du coté de sun..elle etait toujours etendue mais avait incontestablement remué... vin diou c'qu'elle etait belle..le beau en revenait toujours pas d'une donzelle qui avait un visage si angelique..malgré le trouble qui se lisait sur son visage ,ses traits etraient fins , sa forme etait toute menue , pour sur son coeur battait rien qu'à la regarder...


voyant que personne ne semblait s'emouvoir de ce cri il s'approcha encore et lui prit la main histoire de sentir quel etait son etat...



n'ayez crainte m'zelle , on s'occupe bie nde vous ...y a un medicaste qui vous a sauvé la vie et vous serez dorlotée comme un bébé...

Le beau ne s'attendait pas pas a ce qui suivit , il en fut tout chamboulé unefois encore...d'venait emotif en vieillissant l'mossieu mais il en etait bien sur, sa main dans la sienneavait rremué legerement comme pour lui faire comprendre qu'elle lui en etait reconaissant ou je ne sais quoi d'autre....

Il hesita un instant ; allait il enlever sa main , lui qui aux derniers abbords la detestait de s'etre enfuie ou bien reglerait il ce probleme plus tard ... apres tout rien ne comptait plus que son retablissement..il n'allait pas pousser la goujaterie a lui en faire part a son reveil... en plus au fond de lui il ne savait ce qu'i lressentait vraiment pour c'te dame mais c'etait tres fort en lui comme si sa raison voulait lui dire quelque chose , comme si la deraison prenait le dessus , comme si ...


prenez pas attention aux bruits hein... reposez vous m'zelle..
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Sunev


Sun venait de se réveiller haletante, encore en proie à la peur panique qui l'avait saisie.
Son premier instinct fût de se relever sur sa couche. Mais elle comprit bien vite que cela lui était totalement impossible. En effet la douleur lui transperça le corps de part en part, alors elle se rallongea sagement jetant des coups d'oeils inquiets et fiévreux de droite et de gauche.
Sa respiration était saccadée et son visage était déformé par des grimacements de douleurs très rapprochés. Elle ne se sentait pas bien, mal à l'aise... Tourmentée...
Normal se dit-elle après avoir fait un tel cauchemar...
Mais... pourquoi diable avait-elle donc si mal?

Soudain, un mouvement dans la pièce attira son attention.
Un homme, cheveux blonds, taille moyenne, portant le bouc et au regard empli de sollicitude...
Il s'asseoit auprès d'elle et lui prend la main...


n'ayez crainte m'zelle , on s'occupe bie nde vous ...y a un medicaste qui vous a sauvé la vie et vous serez dorlotée comme un bébé...

Elle fronce les sourcils et s'agite de nouveau...
Sau...Sauvé la vie? Que... Euh...???
Trop mal pour poursuivre ses questionnements, elle se tait et se concentre sur ce contact qui s'est établi entre le blond et elle.

Mais les questions se bousculent dans son crâne douloureux.
Que lui est-il arrivé pour qu'elle soit si mal en point? Qui est cet homme? Où est-elle?
Elle ne comprend pas... Se concentre sur ce visage, ce lieu, les sons et les odeurs qui l'entourent...


prenez pas attention aux bruits hein... reposez vous m'zelle..

L'homme l'interromp dans ses réflexions l'espace d'un instant mais elle les reprend bien vite...
Hier... Que s'est-il passé mince de mince! Avec qui était-elle? Que faisait-elle?
La voilà qui tremble de tous ses membres.
Ca n'vient pas! Essayons plus loin...Elle est née euh... Oui, ça forcément mais quand? Papa?Maman? Qui???
Ok...mais enfant: où vivait-elle? Elle avait... une famille?Ou alors pas?
Et puis... Un détail? Une anecdote? Quelque chose? RIEN!!!
Panique!
Elle se rend compte que rien ne lui revient. Rien de rien, pas même un lieu, pas même un nom...

Elle s'agite de plus en plus. Des suées froides lui courant dans le dos mais qui ne sont pas dues à la fièvre, ça c'est sur.
Indescriptible malaise que de n'avoir rien à quoi se raccrocher, pas de repères, juste ce trou noir...


Que... Qui êtes-vous?
Elle le dévisage et cherche à lire une réponse qui n'est pourtant pas inscrite sur sa figure, puis enchaine...
Que s'est-il passé? Et puis d'abord...
Qui...

Qui suis-je???


Christyl
Chris remercia Antoine pour les linges qu'il apporta et elle aida le docteur Mamour du mieux qu'elle put. Elle comprit qu'elle l'avait mal jugé au début et qu'en fait il avait fait un travail remarquable. Elle le regarda en lui souriant aimablement alors qu'il lui disait

Citation:
Bon, dame Christyl veillez bien sur votre soeur. Elle a besoin de vous. Je repasserais demain vérifier ses pansements si vous savez où je puis trouver le gîte et le couvert... Et donnez lui à boire toutes les deux heures d'ici là ainsi qu'une tisane de sauge pour faire tomber la température et calmer la douleur.


N'ayez crainte monsieur le médicastre. Je vais veiller sur elle comme sur la prunelle de mes yeux. Elle est ma soeur jumelle et nous avons déjà perdu notre triplée, alors elle, je ne veux pas la perdre aussi.

Elle le regarda s'éloigner et ignora le tintamarre à côté pour se consacrer à sa soeurette. Elle épongeait son front continuellement, et massait ses mains pour garder ce contact avec elle et lui transmettre sa force. Elle pestait intérieurement d'entendre ces débordements de femelle en chaleur à ses côté. Elle se retenait de hurler pour éviter de déranger le repos réparateur de sa soeurette mais elle avait une envie irrésistible de foutre un grand coup de rouleau à patisserie dans la tronche de cette hurluberlue.

Elle ne put toutefois s'empêcher de lancer furieusement

Ce n'est pas une maison de passe ici. Aller faire ça ailleurs s'il vous plait. Tout ne tourne pas autour de votre petite personne ici. Nous avons charge d'âme et cette femme blessée qui se trouve être ma soeur, est celle qui mérite notre attention. Alors je vous demanderai un peu de respect et si ça ne vous convient pas, alors allez faire vos cochonnerie en portant votre pétard osseux à la place qui lui convient : dans la soue à cochons

Elle lança un regard noir à la "déplumée" et s'apprêtait à se lever pour la prendre par la peau des fesses qu'elle ne demandait pas mieux que de dénuder pour la jeter dehors quand elle sentit sur sa main une légère pression.

Elle sursauta et reporta son attention sur sa soeur, tous ses sens en éveil. C'était-elle trompée ? Pourtant elle était sure d'avoir senti un léger mouvement..... Ouiiiiiiiii un deuxième. Puis un troisième. Ces paupières encore fermées mais qui frémissent doucement....

Elle se pencha sur sa soeur et d'une voie douce pleine d'amour elle appela

Sun, tu m'entends ? Sun je suis là, Christyl. Ouvres les yeux ma belle, s'il te plait, allez, fait un tout petit effort. Ecoutes ma voix, et essaies d'ouvrir les yeux.

Enfin Sun réagit et ses yeux s'ouvrirent. Chris remarqua immédiatement l'expression d'incompréhension et de désarroi. Elle lui sourit pour la rassurer et allait parler quand sa soeur s'adressa à l'homme à côté
Citation:

Que... Qui êtes-vous?
Que s'est-il passé? Et puis d'abord...
Qui...

Qui suis-je???


Chris la regarda sidérée et serrant sa main dans la sienne elle lui parla d'une voix très douce pour ne pas l'effrayer

Sun, regardes-moi, moi non plus tu ne me reconnais pas ? Je suis ta soeur jumelle. Christyl. Et toi tu est ma petite soeur bien aimée, tu es Sun, tu ne te souviens pas ? Sun... Sunev.....
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