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[RP fermé] Apprend-moi à être la Femme d'un autre.

Eliane_
[HRP : Ce RP est reservé à un public averti. Nous veillerons, le LJD Dante et moi-même à imager au mieux.]


"Ce n’est pas le choix que l’homme fait de la Vertu, qui lui fait trouver le bonheur, car la Vertu n’est, comme le Vice, qu’une des manières de se conduire dans le monde." Marquis de Sade.

Sa main empoigne fermement la chevelure brune, sa bouche entrouverte vient récolter son souffle brûlant, soupirer son plaisir au creux de sa nuque et en son sein, la blonde se consume avec audace. Brasier ardent qui la force à découvrir ce corps qu’elle apprécie tant, malgré elle. De sa main libre, ses ongles se perdent sur ses flancs, dans le creux de ses reins pour venir les malmener. Un cri s’échappe, un soupire qu’Eliane vient récolter et qui la plonge dans cette jouissance malsaine. Qu’il est bon de jouir de l’immoral…Plaquée contre le mur d’une alcôve, entre deux bâtisses, elle n’avait pu résister à cette attraction, elle ose, rapproche ce corps et vient en mordre sa chair, lécher la sueur qui perle sur sa peau. Sa bouche emprisonne la sienne pour un baiser sensuel et épicé, lèvre inférieure mordue, langue qui apaise la douleur et les deux corps se consument. Le plaisir est offert, savouré et sous ses iris d’ébènes elle découvre un être à la langue perfide et damnée…
Ce n’est que dans le crime que le plaisir est décuplé, que dans la perversion qu’il fait tressaillir un corps et décuple une imagination que la moralité n’a de cesse de brider.
Les yeux clos, la tête basculée en arrière, l’étreinte affermie, le péché est consumé. Son corps se laisse envahir par les flammes du Malin.
Et voilà que sa fierté renaît brusquement. Elle rejette violement le corps qui a su la faire succomber, le laissant chuter à même le sol putride de la ruelle.

La bourse est lancée au sol avec mépris et aucun écu ne sera rajouté pour panser ses maux, ses morsures, ses griffures qui la marqueront pour quelques jours.
Eliane se rhabille, se donne une apparence présentable, la chevelure est lissée et ses traits à nouveau se figent. Elle les méprise tant, ces raclures du peuple, capables de refiler des maladies tant elles sont fréquentées et pourtant depuis la mort de Sambre et l’approche de ce moment fatidique, elle ne s’accorde que ces êtres pour profiter d’un unique moment de tranquillité.

Plus l’heure de le rencontrer approche, plus son esprit se noie sous toutes ses pensées et il n’y a qu’en déversant sa rage sur une putain qu’elle parvient à retrouver le souffle…Lâcheté ? Non, simple violence gratuite offerte à un être qu’elle déteste pour un moment de répit. Les pas s’enchainent et les tourments viennent l’assaillir à nouveau. Le calme n’est plus. Ivresse qui, finalement s’avouera de courte durée. Elle peste.

"Regarde ces putains qui aguichent ces hommes, regardent combien elles semblent exceller dans cet art, les bourses semblent lourdes d’écus. Vois combien tu ne maîtrises rien de cette nature humaine, de ces plaisirs et pourtant, dans moins d’une semaine tu devras être l’épouse de l’un d’eux, offrir ta pureté à un homme et peut-être même savoir le satisfaire…Avoue…Tu haïs ce que tu ne maîtrises pas…Pourtant, tu as un homme dans ta chambre, ton propre frère...L’inceste tu t’en moques n’est-ce pas...Alors pourquoi hésiter…Demande-lui de t’apprendre…Il te l’avait déjà proposé...Vous avez en plus le vice en commun…A moins que ce ne soit la peur qui t’en empêche simplement ?...C’est ça…hein...Oui, c’est ça…Couarde…"

Les tripes se tordent de rage sous ses pensées qui n’auront de cesse de la hanter. Une main sur une tempe, elle la masse et, inspire en profondeur et doucement pour calmer cette pique qui lui traverse les côtes. Elle subit ces assauts au quotidien et ce depuis qu’ils ont franchis la frontière du Bourbonnais-Auvergne et qu’il sera bientôt devant elle…Plus que l’appréhension, la peur la ronge.

Peur ?...Oui et d’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement alors que toute sa vie n’a été vouée qu’au corps des femmes. Elle le connait par cœur, sait donner ce plaisir qu’elles réclament, se sait quasiment sans faille dans ce domaine qui est le sien. Mais là…C’est un corps qu’elle ne connait pas et qu’elle n’a jamais vu. Comment offrir du plaisir à un mari, être à la hauteur simplement en tant qu’épouse… alors qu’elle ne sait même pas comment est fait un homme ?

Cette crainte elle l’avait partagée une fois à son frère…Se sentant prête à payer un courtisan pour obtenir cette aide et des conseils, mais loin d’être une idée lumineuse, son frère s’empressa de lui proposer un marché tout autre. Un contrat tâché de vices, qu’elle se sent enfin le courage d’honorer. A moins qu’au-delà d’un pseudo courage, il ne soit en réalité question que de sauver sa fierté et son orgueil de Femme.


Elle prend alors la direction de l’auberge, remontant jusqu’à la chambre qu’ils avaient réservé pour la nuit. Son frère n’est pas encore là…Elle sait déjà où il est. A se rapprocher sans conteste, à se murmurer des vices passés, à partager des regards insistants et des gestes plus dangereux, à effleurer leurs lèvres en secret et à dévorer leur chair à coup de morsures sanglantes, il en est venu à un point où par respect pour son côté inverti et son amour pour Sambre, il trainait chez les putains lui aussi, pour ne pas lui nuire, pour calmer ce trop-plein de désir, d’inceste qui démange…

Eliane prépare un bain, mettant de l’eau à chauffer et retire ses habits. Elle fait sa toilette, lavant sa chair de l’empreinte qu’aurait pu laisser la putride, frottant sa peau pour en retirer enfin le parfum de la putain. La nuit est déjà bien présente et elle espérait qu’en cette soirée, il rentrerait plus tôt que d’habitude, car cette audace…Elle ne l’aura pas deux fois. Elle retire l’eau, essuie sa peau, coiffe sa chevelure pour lui rendre le soyeux et l’ordre habituel des grands jours…

Le cœur se serre alors qu’elle entend des pas et sous la lumière des chandeliers, elle reste nue…La porte s’ouvre…Une légère prière pour qu’il ne s’agisse pas de son bras droit, Lupino, et elle inspire…

Eliane avait choisi son chemin, celui du Vice. Un tracé, qu’il serait dangereux de quitter.
Pour Sambre, elle fût Putain.
Pour Dante, elle est Cruelle.
Pour Nicolas, elle sera Instruite.

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Dante.tommaso
Chaque soir la même histoire, immuable, irrésistible, insolente. A la nuit tombée, Dante disparaissait pour laisser sa sœur telle une âme en peine, à ressasser ses souvenirs avec Sambre ou bien à s’imaginer son avenir avec Nicolas et lui, lui, il s’effaçait du décor pour mieux la laisser en paix, ne pas la tourmenter, ne pas la brusquer... Des promesses avaient été échangées, des serments avaient été prononcés mais il lui laissait le temps… Le temps de s’habituer à cette idée, le temps de se préparer à devenir une femme, cette femme dont les hommes se régaleraient de vouloir la posséder, cette femme qui n’appartiendrait qu’à un seul homme, le sien…. Venir à lui n’était guère facile pour une invertie, il s’en doutait alors il lui avait juré qu’elle tiendrait toujours les rênes, que c’était elle qui détenait les clés de cette relation sulfureuse et incestueuse à souhait. Et il patientait jusqu’au jour où elle serait prête.

Et naturellement, leur relation avait pris un nouveau tournant, surprenant, équivoque, malsain. Et il s’en délectait tout autant qu’il le craignait. Sa blonde de sœur lui devenait indispensable et de ça, il n’y était pas préparé. Comment l’aurait-il pu d’ailleurs ? Quelques semaines plus tôt, il ne connaissait même pas son existence et maintenant, il appréciait à lui frôler le bras, caresser son épaule, effleurer ses lèvres dans un baiser volé entre deux tavernes ou dans une ruelle sombre le soir lorsqu’ils faisaient une dernière promenade ensemble, dans la fraîcheur de l’obscurité qui tombe, entre chien et loup, l’instant qu’il affectionnait et ceci afin de refroidir leurs ardeurs qui les dévoraient et leur laisserait passer la nuit au calme… Calme bien qu’apparent car Dante était foudroyé par le désir à l’instant même où il la tenait dans ses bras… Il lui avait promis de ne jamais l’abandonner et cette promesse prenait tout son sens dès lors qu’ils étaient couchés. Eliane venait se blottir contre lui calant sa tête dans le creux de son épaule. Gardien de son sommeil, il veillait à ce que les cauchemars et autres terreurs des profondeurs de l’obscurité s’effacent pour elle.

Alors, pour résister à cette attraction fatale qui était la leur, la plupart du temps, il disparaissait après l’avoir ramené à l’auberge où ils louaient une chambre pour la nuit et revenait à temps pour l’heure du coucher. Satisfait, apaisé pour quelques heures avant que la tourmente ne débute. Il suffisait d’un geste, une main posée sur son ventre, ses ongles qui pénétraient sa peau lorsqu’elle rêvait, un soupir quand elle partait dans ses souvenirs… Peu importe ce qui mettait le feu à son corps, il savait qu’il passait le restant de la nuit à errer dans le confins de ses pensées, torturé et rongé par son âme de pêcheur. Et au petit matin, il savait expier sa faute à coups de fouet, se flagellant le dos pour chasser ce désir qui le tenaillait, lui brûlant les entrailles et provocant mille maux dont il finissait par les savourer un par un. Elle lui avait promis la souffrance, il venait chercher son dû chaque jour dont il voyait le soleil se lever.

Mais ce soir, quelque chose avait été différent lorsqu’ils s’étaient quittés. Un regard glissé à la sauvette, une impression que la fin d’une ère était enfin arrivée, il n’aurait su le dire et s’était dépêché d’aller s’enivrer dans une maison de passes où les filles s’empressaient de lui apporter la jouissance à laquelle il aspirait. Le vin et les femmes faisaient toujours bon ménage chez Dante et il reviendrait plus détendu, plus serein ce soir au vu du cheptel que la maquerelle détenait. Une bourse d’écus jetée négligemment sur la table de la tenancière, un sourire entendu et l’Italien avait pu se repaitre de deux charmantes brebis égarées qui riaient à gorges déployées de cette soirée qui les changeaient de l’ordinaire… il avait commandé le meilleur vin que l’établissement possédait, il ne fallait pas être difficile, mais cela lui suffirait pour oublier un temps ses supplices qui le tenailleraient dès la porte du bordel franchie. Et le retour jusqu’à l’auberge s’était fait dans l’absolu silence de la nuit, son mantel ouvert sur sa chemise débraillée, les cheveux en bataille, la fraicheur lui apportant un semblant d’apaisement alors que son sang, bouillonnant dans ses veines, lui donnait des suées. Les putains avaient mis du cœur à l’ouvrage mais au lieu de calmer ses ardeurs, elles avaient attisé la flamme. Et de sa sœur, il avait un désir grandissant.

Arrivé à l’auberge, il avait hésité devant la porte de la chambre. Aurait-il la force ce soir de résister à s’imposer à elle, aurait-il à cœur de la laisser tranquille malgré les promesses faites, ne reprendrait-il pas sa parole donnée pour mieux dévorer cet ange de la perversité qui lui faisait miroiter tant et tant de bonheurs ? Une profonde inspiration et il était entré dans l’Enfer de plein pied… Le corps d’Eliane drapé de sa fierté et noyé dans sa nudité l’attendait… Surpris, interdit même, Dante mit quelques secondes avant de vraiment réaliser. Il lâcha l’épée qu’il avait à la ceinture, se débarrassa de son mantel d’un geste vif sans la quitter du regard et subjugué par ce tableau qui s’offrait à lui, il claqua la porte de la chambre d’un coup de botte afin de ne pas perturber l’admiration qu’il avait d’elle.


- Dio mio… mia sorella… sei bellissima…*

    Oh oui magnifique créature au visage séraphique, au corps de madonne, tu es la sainte que l’on honorerait juste pour le plaisir de lui faire des offrandes… Mon ange de la perversion… comment résister à cette torture que tu fais naitre en moi… Chaque jour qui passe et ton vice me brûle de mille feux… J’aimerai te prendre à bras le corps et te montrer ce que tu hésites tant à découvrir mais je me suis juré de ne point te rudoyer… Pas toi ma sœur, jamais je ne le pourrais alors inflige-moi toutes les punitions que tu souhaites, je résisterai pour mieux t’offrir l’instant crucial…


Un pas dans sa direction, il cherche dans son regard une approbation, un sentiment que ce soir, il peut enfin donner libre court à leur désir, qu’enfin elle l’accepte, lui, cet homme dont elle ne connait rien, au sens propre comme au figuré. Il se pose une poignée de secondes devant elle et devant la fragilité apparente qu’elle dégage, l’italien hésite à aller plus loin. Il se laisse le temps de se libérer de sa chemise qui va rejoindre son mantel sur le sol pour lui permettre de stopper ce qu’il va se passer mais le silence est d’or et le désir décuplé. La main de Dante glisse sur l’épaule d’Eliane, remonte jusqu’à son cou, frôle la veine qui s’affole du bout de ses doigts bientôt remplacé par ses lèvres. Il goûte le soyeux de sa peau de sa langue tandis que sa main explore sa nuque, s’immisce dans ses cheveux qu’il tire doucement vers l’arrière et là il se noie dans son regard sombre. Pas un mot ne sort de sa bouche, il n’a pas besoin de ça pour connaitre le tumulte qui bat dans l’esprit et le corps de la jeune femme. Alors il lui prend sa main et vient la glisser sur sa peau offerte de son poitrail et enfin sa bouche s’appose sur la sienne, gouteuse, baladeuse, elle désire et provoque jusqu’à croquer la lèvre inférieure avec parcimonie.


*Mon dieu... ma soeur.... tu es magnifique
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Eliane_
Qu’importe le bruit de l’arme qui tombe au sol, le bruit de cette porte qui claque, son compliment qui la touche sans pourtant le lui montrer, n’importe désormais que cette main qui se pose sur son épaule, ce toucher, ce regard envieux, ce silence qui en dit long. Elle sait le désir qui bouillonne en eux, ses efforts quotidien pour maîtriser leurs envies, ce désir d’inceste qui s’invite dans leurs songes et qui les ronge de l’intérieur.
Tout ceci prend fin.

Ses doigts longent son cou et elle le lui offre d’un simple mouvement de tête, les yeux se ferment sous ce désir qu’elle tente de contenir, d’apprivoiser. Ses lèvres se posent enfin sur sa peau et Eliane s’en mord avidement la lèvre inférieure.
Son cœur frappe sa poitrine avec force, la plongeant dans cette atmosphère unique, sensuelle et dévorante.
Appréhension, langueur, envie…Il fut le premier homme à la toucher pour son plaisir qui est le sien. A l’embrasser, à poser ses lèvres dans sa nuque, à savoir comment lui offrir ce plaisir pervers et c’est à lui seul, qu’elle désire s’en remettre.
La limite est fixée telle une infranchissable palissade qui serait dangereux de vouloir surmonter.
Elle sait le Démon qui réside en lui, cet homme qui n’hésite pas à lever la main sur une femme, à obtenir ce qu’il désire de grès ou de force, à répandre sur le corps d’une ignorante son goût pour la douleur et pourtant, elle tenait fièrement les brides de ce trouble. C’était l’unique condition, l’unique moyen de la rassurer, de surpasser ses peurs en douceur.
Il saisit sa chevelure, la faisant légèrement basculer en arrière et un soupir s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Leurs regards se croisent, se dévorent sans aucune retenue et se toisent avec fierté. Il s’empare de sa main, la pose sur son torse et elle vient effleurer sa peau, découvrant enfin ce corps qui lui était restreint. Ses lèvres répondent à son baiser avec toute l’ardeur que provoque en elle cette morsure sur sa lèvre inférieure. Sa main s’attarde sur ses tétons pour les affubler de quelques caresses du bout des ongles, elle les découvre enfin, les malmènent par quelques éraflures, pincements, comme elle tourmenterait les monts de l’une de ses amantes soumise.
Son corps doucement s’embrase alors qu’elle sait ce qui se trame sous leur doigts, sous ses soupirs qui s’échangent et se respirent avec envie.
Sa main libre s’empare de celle qui maintient sa chevelure et elle vient la guider vers le creux de ses reins. Sous ses doigts, il pourra enfin toucher ses cicatrices qui sont siennes, celles qui l’ont conduite à devenir l’être malsain qu’elle est aujourd’hui.
Elle frisonne sous cette étreinte, cette proximité nuisible et simplement damnée. Sa bouche se fait plus envieuse, venant se perdre dans le cou de son frère pour du bout de sa langue en savourer le goût et la douceur. Désireuse, elle remonte pour venir noyer son souffle incestueux dans le creux de son oreille, planter ses dents sur ce lobe innocent pour lui infliger la douleur qu’il aime à recevoir d’elle.
Pour en accentuer le goût amer et la piqure, elle capture entre deux de ses doigts, l’un de ses tétons déjà dressé d’envie pour le pincer. La douleur augmente au fur et à mesure de la pression, elle seule décidera de la souffrance qu’elle estime être digne de lui. Sa main libre se perd sur sa nuque, pour un massage appliqué avant de remonter et s’emparer de sa chevelure. Poigne assurée, emplie de désir qu’elle ne désire plus canaliser. Son visage, elle le fait basculer de force pour s’emparer de ses lèvres, lui voler un baiser et mordre sèchement sa lèvre inférieure. Morsure rendue au quintuple.

Elle découvrait enfin le corps d’un homme, l’effet qu’une main virile peut avoir sur sa peau, le plat de ses monts, la musculature qui contrastait tant avec la douceur d’une femme. Elle savait cela différent mais s’appliquait à être assidue pour devenir la femme que tout homme serait fier d’avoir à ses côtés…et dans sa couche. Elle se sait femme aux yeux de ses amantes mais n’est qu’aux yeux de ces hommes qu’une pucelle attendrissante, une ignorante vertueuse…
Jamais Eliane ne pourra pas renier son amour pour les femmes pour celui d’un mâle mais toutefois, elle désire ne faire entrer dans sa vie que ces deux hommes…son frère et celui qui sera le sien, son mari.

En cette nuit, elle allait enfin lever le voile sur son ignorance.

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Dante.tommaso
Soupirs d’extase tandis que la bouche tendre de sa sœur vient prendre possession de la sienne lui offrant tout ce qu’il espère depuis des jours et des nuits. Elle se libère, il la cueille à peine éclose et un long frisson parcourt son échine pour se perdre dans sa nuque. Il aime cette sensation d’abandon qu’il ressent chez elle tandis que sa main, qu’Eliane a elle-même placé sur le creux de ses reins, voyage le long de ses cicatrices, les palpent, les apprivoisent et les conquièrent. Il les fait sienne comme il lui offre chaque marque sur son dos, vestiges de son passé offert par la main de sa mère qui l’avait condamné au péché dès sa naissance pour avoir été l’enfant de la flétrissure ou celles plus récentes qu’il s’impose lui-même pour contraindre ce désir qu’il a d’elle, le maitriser et en jouir à volonté dans la douleur qu’il affectionne… Mais aujourd’hui, elle lui donnera ce qu’il attend avec impatience et ravissement. Alors ses doigts se perdent dans cette vallée jusqu’à présent inexplorée par la main de l’homme, la faisant se dresser sous la chaleur de sa paume, venir à sa rencontre, s’ouvrir et s’offrir sans vergogne. Les doigts se font précis, glissent jusqu’au rebondi de son fessier et vient en griffer les chairs afin de la sentir se contracter sous cette passion qui prend naissance entre leur deux corps.

Désir de la conquérir mais envie de prendre son temps pour mieux apprécier la douleur qu’ils s’offrent mutuellement. Dante aime à ce que les choses soient bien faites et tel un artiste, il manie ses doigts avec délicatesse et obstination, vagabonde sans relâche sur ce corps qu’il dessine avec lenteur et déférence. Chaque parcelle de peau est visitée, effleurée, griffée… Sa bouche se laisse à glisser dans son cou pour mieux la happer, en mordre la moindre courbe de ses dents acérées pour mieux en lécher les marques qu’elles ont laissées, en apaiser la brûlure de ses crocs indélicats et acharnés.

Gémissements sourds quand elle lui inflige enfin la douleur qui se répand dans son corps, brûlant tout sur son passage, allumant des foyers de désirs dans le creux de ses reins et dans la vallée de son ventre. Il cambre son dos, rejette la tête en arrière, grogne ce plaisir qu’il ressent sous les doigts experts de sa sœur. Rien n’est comparable à cette sensation d’être en vie. Chaque particule de son corps semble s’animer, courir, s’extasier. Son sang bouillonne dans ses veines telle la lave d’un volcan et son plaisir atteint des sommets jusque là insoupçonné.
Mains perverses qui le tenaillent, il sait qu’il a signé son aliénation. Sa sœur a désormais tout pouvoir sur lui, il s’en rend compte désormais et ne peut que se satisfaire de cette affirmation. Dante plonge son regard dans celui d’Eliane, fouille sans vergogne son âme à la recherche de cette satisfaction qu’elle doit ressentir de le tenir ainsi entre ses mains et un sourire en coin vient étirer ses lèvres tandis qu’une lueur noire passe dans ses pupilles. Le regard se fait plus intense, plus profond et le voilà qui lui impose un autre de ses baisers, dur, passionné, dominateur. Quitte à se perdre avec elle, autant lui donner tout ce qu’il possède. Les autres femmes ne comptent pas dans sa vie, il en a toujours été ainsi. Parfait amant pour quelques jours ou quelques mois, il sublime l’autre jusqu’à sentir un attachement particulier. Là il abandonne, reprend ses désirs et s’en va voir ailleurs car la seule chose qui compte à ses yeux c’est cette liberté chèrement acquise.

Une pensée fugace pour les femmes, il les aime toutes sans distinction. Il se repaît de leur candeur, il s’abreuve de leur fantasme, il se nourrit de leur plaisir mais aucune ne saura l’attacher. Aucune sauf une mais il sait qu’elle ne sera jamais complètement à lui… Alors il veut rester libre de ses désirs, de ses envies, de ses besoins… ses besoins qui justement elle détient….Sa sœur en a la garde désormais et cette affirmation lui arrache un autre soupir.
Il quitte sa bouche pour venir se perdre sur son épaule. Sa main libre remonte sur le ventre d’Eliane pour mieux prendre possession de l’un de ses monts qui s’offre à son regard, à sa caresse. La pointe se gorge de désir à peine éraflée de ses ongles. Il serre ses doigts sur ce sein qui, l’effronté, se dresse pour mieux le narguer. Sa bouche remplace alors ses doigts, ses dents œuvrent à le corriger afin de lui montrer qui défie l’autre et arracher une plainte à sa sœur.

C’est si bon de se perdre dans un commun accord, dans cette parfaite harmonie de corps et d’esprit.

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Eliane_
De ses gestes, elle s’enivre. De ce souffle qui s’échappe de ses lèvres, elle attise son désir. De ce gémissement rauque et envieux qui est avoué, elle soupire à son tour jusqu’à s’en brûler le bas ventre. Son corps, il le caresse, le découvre et l’imprègne de ses doigts et de ses ongles ravageurs. Pas un bruit, pas une parole, uniquement des soupirs qui les enveloppent et les encouragent dans cette chute aux Enfers.
Des baisers sont échangés, doux et puissants, sensuels et ardents. Ils étouffent les murmures, les soupires qu’elle n’ose pas avouer aussi facilement. Puis le voilà qui glisse sur sa peau, s’empare de l’un de ses monts et ses ongles font naître en elle le plaisir malsain. Fière, elle laisse la pointe de ses formes se dresser, le narguer. Insolente réponse à ses ongles douloureux, à cette douleur qu’elle réclame avec modération. Aussitôt, c’est sa bouche qui s’empare de ces derniers, spectacle ô combien unique et sensuel qu’il lui offre. Un soupir, un de plus qui est avoué et un frisson longe son échine. Le désir la consume, anime sa perversité naissante…

Sa main s’empare fermement de sa chevelure pour qu’il relève la tête et elle recule de quelques pas jusqu’à sentir contre son propre dos, la rigidité du mur. Les reins se creusent, elle affiche un sourire pervers au coin de ses lèvres, lueur impudente dans ses iris sombres. Sa bouche vient quérir son cou, son lobe pour les affubler d’une morsure sèche et soudaine.
Eliane l'amène tout contre lui, pressant son corps au sien jusqu’à sentir au niveau de son bas ventre, un ressenti étrange. Doucement, elle le recule, observant alors ce renflement qui menace avec dureté le bas de sa propre anatomie.
Le regard devient interrogateur, voici donc sa crainte…Logée sous ses braies, cet inconnu masculin dont elle venait de découvrir un premier aperçu. Pas encore prête…non...
Fuyante, elle se reprend et saisissant la nuque de son frère avec force, elle inverse la position venant plaquer sans délicatesse le ventre de son frère contre le mur…Eloignant ainsi de sa vue ce qui pour le moment, l’intrigue et nui à son excitation. Une main se plaque sur sa nuque, le maintenant ainsi alors que de sa main libre, elle vient effleurer ses cicatrices. Sa bouche se pose, effleure ces dernières, le souffle chaud se dégage sur ses meurtrissures dans l’espoir d’apaiser le feu qu’elle va créer…Ses dents, soudain, emprisonnent sa chair, elle mord… Ses ongles longent l’échine griffant sans une once de compassion l’ensemble de ses imperfections qui se trouvent sur leur sillage. Son corps glisse sur sa peau et doucement elle remonte, soulageant du bout de sa langue ce dos creusé par la douleur et le plaisir.

Elle relâche sa nuque, recule d’un pas et le libère de toute oppression. Sa main se glisse dans sa chevelure pour dégager sa nuque et offrir à ce corps et à cet esprit brûlant, une once de fraîcheur et de réconfort. Ses yeux ne le lâchent pas, elle le dévore simplement. Ses marques de griffures sur sa peau, de dents plantées à même sa chair rougie, ses cicatrices dont la douleur venait d’être ravivée par sa cruauté naturelle…son cœur palpite et ses tempes s’échauffent devant ce plaisir immense qu’elle prend dans la souffrance d’un corps. Doucement, elle laisse glisser sa propre main vers ses fines cuisses et ce bas ventre qui bouillonne, laissant alors voir sur son visage sa surprise. Le bout de ses doigts est trempé sous ce spectacle, sous ce plaisir immoral et impur…Son visage se relève et son corps entier éprit de ce désir regagne celui de son frère, trop longtemps abandonné.

Qu’importe sa peur désormais, elle ne pouvait reculer. Elle réclame corps et âme de brûler à nouveau sous cette passion condamnée…Elle le retourne donc et invite le bout de ses doigts contre ses lèvres, l’un après l’autre, ils s’immiscent dans sa bouche. Son sourire pervers ne fait que grandir alors qu'il semble réaliser le goût sucré de ces derniers.Sa bouche s’approche de ses lèvres, elle brise enfin le silence pour souffler entre deux soupirs avides.

Montre-moi…Ce que j’ignore…Apprend-moi...

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Dante.tommaso
La tension est montée d’un cran, elle devient palpable dans cette chambre et rien ne saurait arrêter ce qu’il va se passer. Rien si ce n’est la peur de la blonde qui hésite encore… Il le sent à ses mouvements, au fait qu’elle le plaque contre le mur mais Dante se laisse faire, musèle ses désirs pour mieux la laisser le conquérir. Elle n’a jamais connu d’hommes et il ne veut pas la brusquer même si l’envie lui brûle les entrailles. Ce soir, c’est elle qui commande, ce soir, c’est elle qui décide du chemin qu’ils prendront pour arriver à l’extase.

La main d’Eliane frôle sa nuque pour mieux l’emprisonner, instinctivement il se raidit une poignée de secondes avant de laisser son corps couler contre la pierre rugueuse, onduler sous le souffle qui le fait frissonner pour mieux le martyriser. Les dents s’ajoutent à son supplice, il cambre les reins, rejette la tête en arrière, exhale un gémissement de plaisir. Ses paupières s’abaissent lentement comme pour mieux saisir la douleur qui l’enchante quand les ongles de sa sœur s’enfoncent dans ses chairs. Sa langue vient alors humidifier ses lèvres lentement tandis que sa main, posée à plat sur le mur se crispe…. Mais elle ne lui laisse aucun répit et vient le retourner pour mieux lui faire face et dans son regard, il y lit tant de désir qu’il doit se faire violence pour ne pas la prendre comme il l’aurait fait avec n’importe quelle autre femme. Mais pas elle… elle son double, son âme sœur, sa princesse… celle qu’il vénère et glorifie parce qu’elle le complète et lui offre une place dans ce monde qui est le leur.

Il bande chaque muscle pour résister à l’attraction qu’elle exerce sur lui et dévore ses doigts un par un, en mordillant la pulpe tout en plongeant son regard dans le sien… Un sourire vient à ses lèvres lorsqu’elle s’approche de sa bouche… Il l’effleure pour capturer ses suppliques en dessine le contour du bout de sa langue avant de glisser son visage vers son oreille murmurant de sa voix devenue rauque et profonde :


- N’aies pas peur ma sœur… pas de moi…. Jamais… Je ne te demande que ta confiance Eliane afin de te conduire dans ce monde inconnu mais n’oublie jamais que tu détiens le pouvoir et qu’un seul mot de toi…


L’une de ses mains se glissent sur la nuque pour mieux remonter dans sa crinière, sentir le soyeux de ses cheveux filer entre ses doigts tandis que sa dextre prend la main qui quelques instants auparavant s’était posée sur ses lèvres et l’emmène à la frontière de l’inconnu, là sur la cordelière de cuir qui lui ceint la taille. Dante contracte les muscles de son ventre et doucement le duo des doigts enchevêtrés glisse sur les braies. L’italien l’emmène vers cet inconnu qui la tétanise et la bouleverse tout à la fois. Alors sa bouche vient prendre la sienne, lui offrant un baiser voluptueux avant que ses dents ne taquinent cette lèvre inférieure qu’il aime tant croquer… Sa main presse celle de sa sœur pour qu’elle appréhende le renflement qui déforme ses braies dans un léger gémissement d’extase. Les pupilles de l’Italien s’assombrissent de désir, sa tête bascule sur le côté humant l’air avec avidité. Ses doigts se crispent sur ceux d’Eliane puis les attire vers le ceinturon afin de leur indiquer l’étape suivante. Dante fait basculer son corps légèrement en avant pour perdre sa bouche dans le cou de sa sœur, sur cette peau qu’il sait tendre à souhait, mordillant ses chairs pour la faire frissonner puis avec une lenteur non feinte il remonte vers son oreille pour continuer à lui parler.


- Touche la peau… caresse la chair… dessine les courbes de ce corps que tu hésites à regarder… imprègne toi des différences, lentement avec la patience qu’il faut… et alors seulement tu pourras ouvrir les yeux sur les formes que tu verras… elles te sembleront familières, moins étrangères…


Tout en parlant, la boucle de la ceinture lâche et les braies glissent d’elles-mêmes sur les cuisses musclées de Dante. Il ne fait aucun geste pour les retenir laissant à sa sœur le choix de continuer ou de s’arrêter. Il est simplement là, dans une nudité parfaite, sa fierté masculine exposée à son regard et à ses attouchements pour mieux la guider vers ce désir qui est le sien.

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Eliane_
"Entraine-moi dans la danse…"

Sa fine bouche s’empare de la sienne après ses murmures, prolongeant ce baiser qu’il vient quérir et par lequel il viendra à nouveau dévorer sa lèvre inférieure.
Elle plonge sa main contre sa nuque et l’enserre avec envie jusqu’à désirer lui briser les cervicales...Il est sien…Son amant, Son frère…
Ses lèvres se perdent dans son cou gracile remontant jusqu’à son oreille et elle exhale son envie, offrant à nouveau sa nuque pour plus de frissons, vile sybarite. Eliane le désire tellement…
Son regard croise le sien après ses paroles rassurantes, ses tripes se tordent sous l’envie. Une main se perd dans sa chevelure blonde et une autre s’empare de la sienne et son souffle se coupe brusquement.
Les tempes s’échauffent jusqu’à brûler son esprit d’appréhension. Impossible de faire marche arrière, aller de l’avant, oser affronter cet inconnu tout en se sachant en sécurité.
Bouche entrouverte, dévorante, réclamant son souffle fiévreux, elle lie ses doigts moites aux siens et se laisse guider.
Danse exaltante où les corps se découvrent, se désirent tout en comprimant cette soif effrénée pour savourer chaque geste et chaque étape franchie.
Le baiser est là, apaise cette peur alors que leurs mains glissent vers ce renflement.
Elle la sent, cette dureté, ce gonflement prisonnier de ce tissu. Vile barrière qui contraint ses envies mais qui soulage sa peine et lui évite une approche trop directe. Il presse ses doigts contre cette entité et elle en devine une forme particulière.
Au-delà de cette approche tout de même étrange, c’est la réaction de son frère qui l’intrigue le plus. Il prend un plaisir certain sous cette compression, sous cette caresse avide.
Son regard se noie dans le sien, gourmand de lui offrir plus de plaisir et sous cette main qui remonte jusqu’à son ceinturon, elle se fait docile, presque empressée.
Le visage de son frère se loge désormais dans son cou, le gratifiant de mordillements qui n’ont de cesse d’échauffer son bas ventre.
Elle entend le bruit du ceinturon qui se défait, de ses braies qui chutent et sa fin est inévitable.

Sa main libre empoigne alors sa gorge pour l’enserrer avec force. Elle oblige son visage à se relever et à se présenter devant le sien.
Son front se pose contre le sien, ses iris jaugeant les siennes, haletante, sa bouche ouverte à quelques centimètres de la sienne ne désire qu’une chose…dévorer ses lèvres jusqu’au sang, mêler sa langue à la sienne à travers un baiser digne de ce feu qui la consume. Maîtresse de ce jeu, de son désir qu’elle enchaine pour ne pas aller trop vite, elle le repousse donc à nouveau. La danse est ainsi…
Sous ses conseils, elle ne dit mot et exerce une pression plus forte sur sa gorge avant de conduire sa main vers l’intérieur de ses cuisses, s’éloignant légèrement de cette source de plaisir.
Elle enserre sa chair, la griffe et remonte doucement. Son regard toujours épris du sien, elle se rassure involontairement dans ce dernier.
Sa gorge est relâchée et sa lèvre inférieure est mordue avec force alors que sa main n’a de cesse de remonter…
La blonde en perdrait presque son souffle tant son cœur frappe sa poitrine avec rage, tant elle désire dévorer encore et encore sa lèvre du bout de ses dents, tant l’angoisse enserre sa gorge.
Un frisson vient alors longer son échine, saisissante audace qui l’amène enfin à caresser cet inconnu. Son souffle se bloque et se retrouve au fur et à mesure de l’exploration, de ce toucher et de sa curiosité enfin récompensée.
Douceur étonnante et délicate, une forme étrange semblable à celle d’un pieu, dont la peau glisse entre ses doigts, nervures ornant le tout apportant alors ce dernier, un caractère intimidant et puissant.
Le regard toujours noyé dans celui de son frère, elle n’ose encore observer directement ce qu’il en est. Sa main lève le voile, sous la respiration saccadée de son frère et caché sous ce membre elle sent sous le bout de ses doigts une douceur tout aussi agréable, une forme néanmoins plus malléable. Eliane loge alors son visage dans le creux de son cou, mordant sa chair, abandonnant quelques soupirs de soulagement, la tension se relâche enfin après des jours de tumultes.
Ce qui créait en elle, tant de mystère se révèle être aussi doux que du velours.

Rassurée, elle relève alors son visage, port de tête fier et sa main emprisonne sèchement cet inconnu pour offrir à son frère la souffrance qu’il désire, quelques gestes du poignet, souples et longs avant de s’interrompre.
Offrant à ce dernier un regard plein de perversité et de désir, elle vient frapper sa joue avec une force et un sadisme méprisable.
La danse reprend…tango du désir…
Son corps vient le chercher avec hâte, son bas ventre se presse contre le sien avec conviction sentant enfin cette menace faite par sa découverte, sa bouche à nouveau se perd contre la sienne pour lui offrir un baiser envieux. Langue délicate contre morsures voraces. Elle le veut, elle désire se brûler avec lui, vibrer de ses soupirs, transpirer de ses gémissements à répétition et de ses soubresauts de plaisir, crier sous ses coups, jouir de cet inceste et de ce besoin déroutant.
Son souffle se perd alors qu’elle saisit le menton de son frère, griffant l’arête de son visage.

Encore

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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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Dante.tommaso
L’étreinte sur sa gorge le comprime et le voilà qui sourit à sa compagne qui vient de sa main fine et douce lui donner la douleur à laquelle il aspire. Elle affermit la prise il sent sa paume sur sa trachée. Sourire carnassier qui se loge sur ses lèvres, L’Italien sent l’extase l’enivrer. Sa respiration se fait saccadée, son cœur s’affole, ses tempes le maltraitent mais son désir en est décuplé. Front contre front, l’air vient à lui manquer alors il se perd dans ses pupilles noirs de fumée, s’accroche à celle qu’il a dans la peau depuis des jours et des nuits. Sa mâchoire se contracte et elle lui offre la délivrance. Baiser maudit qu’il réclame à corps et à cris. Joutes impartiales, de leurs lèvres ils se cherchent, se domptent et se tourmentent. Le sang est versé comme une offrande à leur folie.

Les mains d’Eliane vagabondent sur le corps de l’Italien, il en durcit chaque muscle, tremblant de ce désir qui le domine et dont il ne peut encore assouvir son besoin. Le bout des doigts l’effleure, prennent de l’assurance pour enfin le caresser… Soupirs d’extase, Dante en ferme les paupières en se laissant aller complètement subjugué par sa moitié. Un coup de rein qui répond au coup de main de sa sœur, la tête se renverse d’elle-même sur le côté tandis que son dos se creuse. Mais le répit est de courte durée. Soulevant ses paupières, une gifle le cueille, la tourmente le saisit de plein fouet.

Pupilles qui s’obscurcissent, la rage prend naissance dans son ventre pour se déverser dans chaque veine, allumant un brasier sur son passage. Le désir se mêle à la fureur, son échine se crispe, il redresse le dos sans la lâcher du regard. Et là, le corps souple de la blonde vient se lover contre le sien. Tel un roc, il la reçoit contre lui sans rechigner. Un bras entoure rapidement la taille fine d’Eliane, la retenant prisonnière tandis que sa dextre resserre alors ses doigts dans la chevelure de sa sœur, la tire violemment en arrière et vient gouter le soyeux de sa peau de la pointe de sa langue. Et dans un murmure, elle lâche enfin ce mot qui le saisit et le fait frémir.

Dante plonge son visage dans le cou d’Eliane laissant échapper un grognement profond et sourd du fond de sa poitrine. L’homme se fait animal, ses instincts l’enchaînent à ce désir qu’il a d’elle, sa raison n’est plus qu’une volute de fumée. Frénésie du moment, l’Italien se débarrasse de ses braies glissées à ses pieds et dans un mouvement leste il soulève le corps délié de sa souveraine sœur pour venir le déposer sur la couche. Pas un moment de répit, de soupirs en suppliques, il prend ses lèvres à son tour. Il dompte ce désir impérial qui lui vrille le ventre, met ses besoins de côté… il subit la souffrance de ne pouvoir la faire sienne mais résiste… sa paume se perd sur ses jambes, s’immisce entre ses cuisses… chaleur, moiteur, il mord son épaule tandis qu’il dessine chaque parcelle de son jardin secret. Tel un prêtre vénérant sa déesse, il psalmodie son nom sur tous les tons. Enfin il goûte ce bonheur suprême que de connaître son intimité. La folie ne lui laisse aucun apaisement et déclenche une salve de frissons le long de son échine. Mouvements de hanches, bras qui s’enroulent autour des chairs, Dante se laisse aller sur le dos, entrainant Eliane avec lui. Son visage à quelques centimètres du sien, il en hume son odeur, lèche les perles de suée qui s’échappent sur sa peau. La bouche masculine s’approche du visage séraphique, y dépose un baiser sur la tempe avant de glisser vers l’oreille et de lui murmurer.


- Touche-moi… ose ce que tu ne sais pas… avec tes mains... avec tes lèvres.... laisse parler tes envies ma soeur... délivre-nous de nos désirs…

Ses deux mains encadrent le visage d’Eliane, sa sœur, son autre, sa souffle de vie…. Sans elle, le monde extérieur est terne et sans saveur … Elle illumine sa vie et l’Italien sait que plus rien ne sera comme avant… Plus rien car quoiqu’elle fasse, quoiqu’elle décide dans sa vie, sa sœur lui appartient et il appartient à sa sœur. La noirceur de son âme prend le pas sur son esprit et d’un geste enflammé, Dante vient déguster ses lèvres, un long frémissement qui ondule sur sa nuque. Se détachant de ses lèvres, il la regarde à nouveau tout en prenant sa main pour la replacer sur son bas ventre. Ensemble, les doigts à nouveau liés, il la conduit jusqu’à son entrejambe afin de lui indiquer le mouvement qui ravit le cœur d’un homme, celui qui le transporte vers l’extase. Forçant sa sœur à resserrer sa prise, il la pousse à laisser son poignet s’exprimer, d’un mouvement souple et léger s’interrompant pour changer de rythme et devenir particulièrement rapide jusqu’à sentir Eliane prêt à prendre l’initiative. Enfin il retire sa dextre pour la laisser expérimenter à loisir le plaisir qu’elle peut lui procurer. Les yeux à présent fermés, Dante se laisse bercer par le mouvement que ses hanches exercent, suivant le rythme que sa sœur ose enfin lui offrir. Sa bouche s’entrouvre, son souffle se fait court, des gémissements s’échappent de sa gorge entrecoupés de prières qu’il adresse à sa sœur.

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Eliane_
"Encore…Je veux me brûler sous tes baisers, m’enchaîner au Malin, frappe-moi, désire-moi jusqu’à ce que tu en crèves, laisse-moi te faire mal, te donner ce que tu réclames...Souffrons, nous ne sommes bon qu’à cela.
Amour incestueux, tu as dans mon cœur une place égale à Sambre...
Je te hais…"

Portée sur la couche, les reins se creusent alors qu’il vient saisir ses lèvres. Le souffle n’est plus, la bouche ouverte, elle en veut toujours plus. Sa main empoigne sa chevelure pour appuyer la morsure du baiser.
Elle a mal de ne pas le sentir en elle, de ne pas s’unir à lui et de laisser ce présent à son futur mari, mais c’est son choix.
Ses doigts viennent en elle, premier homme qui vient à s’y perdre. Elle soupire, empoigne les draps tant son corps entier est consumé, il pourrait lui apporter si facilement la jouissance. Sa lèvre inférieure est mordue avec force, enterrant ses gémissements qu’elle veut clamer et qui mettront fin trop rapidement à ce moment. Passion étrange et destructrice.

La situation se renverse et elle vient retrouver sa place qui est celle, son trône. Elle lui offre sa douceur et il vient à embrasser sa tempe, à murmurer quelques mots d’une voix empreinte du désir. Il est rongé…Il est perdu. Encore un baiser lourd de sens, d’envie et sa main est conduite vers sa source de plaisir. Il l’éduque. Il lui fait découvrir ce mouvement qui sert à polluer le membre d’un homme et elle s’applique, soupirant de plaisir sous les gémissements de son frère.
Son corps se glisse, désirant mettre en application ses murmures et ses lèvres envieuses s’y perdent donc. Sa langue qui n’avait eu de cesse d’honorer les temples de Vénus désormais venait à goûter cette peau et à se perdre sur chaque parcelle. Elle prend son temps, découvre et se fait la gardienne de cet inconnu qu’elle emprisonne entre ses lèvres, lui offre la chaleur d'une bouche, l'humidité d'une possible forteresse qu'il ne peut prendre.
Ses lèvres enserrent sa chair pour réaliser la pression qu'il semble aimer. Puis, doucement elle réalise les mouvements, tentant d'imiter ce geste qui consister à polluer. Le geste n’est pas naturel et la mâchoire peine à tenir sur une si longue durée, sous de si langoureux et ardents mouvements. Sa langue se fait alors douce, perfide, venant s'attarder sur cette extrémité étrange. Sa main reprend alors sa place, poigne assurée et douce.
L'échine se redresse, son regard croise le sien, envieux et malicieux. Ses lèvres lui manquent...D'une main elle dégage alors sa nuque avant de remonter, longeant son ventre du bout de sa langue.
Ses dents se perdent sur ses tétons qu’elle mordille avec plus d’intensité et elle se loge dans son cou. Ses mains s’emparent des siennes, elle les empoigne, les plaque contre la couche, plantant ses ongles dans sa chair.
Sa langue se perd le long de son épaule, remonte jusqu’ son cou où elle y plante ses crocs. Elle hume son odeur, lèche sa peau meurtrie et remonte jusqu’à son oreille pour mordiller son lobe et laisser ses soupirs se perdre dans le creux de son oreille.

Personne n’était à même de comprendre, personne ne tolère l’inceste et encore moins si les coups se logent dans cette passion. Elle creuse légèrement son dos, remonte son genoux qu’elle glisse entre les cuisses de son frère et vient presser son inconnu. Son sourire est pervers, sadique et elle lui offre alors qu’elle loge son visage à quelques centimètres du sien. Elle lui refuse ses lèvres, lui interdit ce baiser qui apaise la peine.

"Je vais rester là, à observer la souffrance que je t’offre, à te contempler alors que tu souffres et refoules ton Démon qui peut te pousser à la faute. Je te désire et je prends plaisir à soulager ma douleur en torturant ton âme et ton corps…Plus je souffre, plus j’en veux…J’y perdrai même jusqu’à mon souffle pour toi…"

Son visage s’approche, elle affermit son geste, la pression sur son membre et elle effleure ses lèvres. Baiser volage, elle respire simplement ses soupires. Ses mains s’emparent de celles de son frère pour les plaquer contre ses hanches.

"Presse-les. Fais-moi mal."

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Dante.tommaso
La douleur chère à son cœur lui arrache un cri de souffrance tandis que le genou de sa sœur fait pression sur la fierté masculine gorgée de désir. Les reins se creusent, l’échine se cambre, la tête jetée en arrière exhale un râle profond et rauque… Il a mal…. Et ce mal lui procure des frissons partout dans son corps, petite bulle qui explose et l’enchante. Il se mord la lèvre jusqu’au sang pour résister et elle lui offre la délivrance. Les lèvres de sa sœur l’effleure, l’apaise à peine mais il se délecte de cette sensation douce et perfide à la fois… Il en veut plus, essaie d’atteindre les lippes jumelles à son tour mais elle le lui refuse, s’effaçant déjà pour mieux le torturer. Et les mains d’Eliane prennent les siennes pour les porter à ses hanches. Il en dessine alors les courbes, remonte sur les flancs avant de revenir sur ses pas, d’en saisir les chairs violemment. Ses doigts s’enfoncent, ses ongles égratignent et le voilà qui pétrit avec sensualité et brutalité le corps de sa sœur.

Sa sœur, celle qui lui ravit le cœur et l’âme, cette moitié qui fait d’eux un tout, il la regarde avec passion, respirant profondément à chaque soupir qu’elle lui offre comme un aveu à ce désir qui les unit. Il a déposé les armes et s’en remet complètement à elle. Mais une ombre vient saisir son âme. Il sait qu’elle ne sera jamais complètement à lui, il sait que le monde autour d’eux les condamnera s’il l’apprenait… Traqués, jugés, ils seraient séparés à jamais… un grognement se fait entendre dans le silence de la nuit, Dante chasse ses pensées qui l’assaillent et désirent le terrasser. Sa merveille est entre ses mains, son corps dansant au rythme de ses doigts et il maudit le nom du Très-Haut, en rejette cette foi qui est sienne pour soulager son âme qui s’enfonce dans la noirceur du Malin.

A force de volonté, Dante se redresse pour venir embrasser sa blonde de sœur. Il a besoin de la sentir proche de lui, d’en saisir les moindres frémissements de plaisir. Ses lèvres cherchent les siennes avec violence, s’en saisissent. Le baiser est dominateur, sa langue directrice, il ne lui laisse aucun autre choix que de se plier à son envie. Une main lâche le galbe d’une hanche pour s’emparer de sa nuque. Dante immobilise sa proie, resserrant sa prise à infliger la souffrance à sa sœur. Il plonge son regard assombri de passion dans celui de son autre pour mieux se délecter de cet abandon qu’elle lui offre. Et il vient soupirer tout contre son oreille, un souffle chaud, un murmure rauque.


- Oh ma sœur… mon immorale… tu es mon unique, celle qui aura à jamais cette place que les autres lui envieront… Puisses-tu m’apporter la souffrance éternelle !


Il le sait depuis la première fois où ils se sont touchés. Il a senti ce feu qui courait dans ses veines et désormais il ne peut revenir en arrière. Le point de non retour est franchi. Aucune autre femme ne lui volera ce qui appartient à sa sœur. Jusqu’à maintenant, il n’avait jamais aimé, écartant soigneusement toutes celles qui pouvaient ne serait –ce que penser pouvoir le contraindre à un amour sans fin… aujourd’hui il savait qu’il n’aimerait plus, venant de lui offrir la place de choix dans ce cœur qui était sien et dans son âme. Il condamnait ses futurs sentiments pour la laisser maitresse de lui. Aucune abdication, aucun regret, seule la folie dans laquelle ils étaient entrainés lui importait. A quoi bon vivre si ce n’est sans aucune passion… voilà où était la vraie question et Eliane était la seule à susciter ce sentiment.

Dante respire profondément, sort de ses pensées qui le tiraillent, laisse sa bouche goûter sa peau avec délice, sa langue en tracer les moindres lignes… ses dents mordent avec amusement l’arrondi d’une épaule, se perdent sur la vallée de son buste où des monts s’érigent. Langue joueuse, bouche gouteuse, il se repait de ses fruits qui se gorgent sous ses caresses. Ses dents se font rapaces, mordent, tirent jusqu’à entendre un gémissement, un cri… l’échine se cabre, le désir s’affole, un bras autour de sa taille, il bascule Eliane sur la couche et se plaque contre elle. Corps contre corps, il l’observe, un sourire aux lèvres. Sa bouche reprend sa place contre son oreille afin de lui susurrer cette passion qui est la leur.


- Tu es à moi désormais parce que je te veux… peu importe ce qu’il se passera dans l’avenir, peu importe nos directions, tu es à moi jusqu’à l’éternité ma sœur…


Il ponctue sa phrase avec ses crocs qu’il plante dans cette lèvre inférieure déjà martyrisée à souhait pendant que son corps lové contre celui d’Eliane ondule doucement. Sa fierté masculine palpitant contre leurs ventres, sa main reprend le chemin de son antre. A chaque coup de reins, ses doigts se frayent un chemin simulant cet acte qui leur est donc interdit. Et sa voix se fait sensuelle, profonde et lointaine.

- Ferme les yeux… laisse toi bercer par cette vague, c’est elle qui doit te transporter… les corps s’apprivoisent et s’harmonisent pour mieux s’enivrer… lentement ils dansent… et la vague se fait violente… jusqu’à libérer la tempête des sens…

Chaque mot est accompagné d’un mouvement. Le corps et la main s’unissent pour mieux lui faire découvrir ce plaisir qu’elle ressentira avec l’autre. Mais Dante chasse ce douloureux souvenir… désormais, Il ne désire que l’embraser et l’emporter jusqu’à ce que son corps se brise sous le plaisir.
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Eliane_
Sa bouche vient saisir la sienne, enfin…Soupir d’envie étouffé sous la morsure, sous la violence de cette rencontre. Elle prolonge le baiser, enserre sa main qu’elle glisse dans sa chevelure affirmant cette passion qui les anime.
Dante la maintient par la nuque, assure sa domination et elle frémit intérieurement. Il était le seul pour qui son corps entier, son esprit pouvait ainsi se laisser à cet abandon, à cette soumission désirée, le seul à pouvoir la gifler pour lui arracher un soupir d’extase.Elle voulait qu’il la malmène, lui offre par la souffrance le plaisir qu’elle réclame, lui donne par cette assurance et son mystère qu’il dégage toute l’attention qui lui est vital...
Son corps brûle, son antre s’échauffe jusqu’à embraser ses tempes, le désir devient insupportable tel un venin et dont le seul remède n’est autre que la libération des sens, l’explosion du plaisir.
Un frisson longe son échine, ses reins se creusent de désir alors qu’elle vient plaquer son corps contre le sien, sentant cette virilité presser son bas ventre. Les pointes de ses seins plaquées contre son torse, son souffle perdu dans son cou, elle écoute ses murmures et s’en délecte.

La bouche gourmande, la langue espiègle, les dents acérées de son frère, de son amant, se perdent contre son épaule, son buste, ses monts et agressent ses pointes jusqu’à la forcer à avouer sa douleur.
La gifle orgueilleuse, provocatrice s’abat sur la joue de son frère avant qu’elle ne vienne saisir ses lèvres pour les mordre avec ardeur. Il s’empare de sa taille et la plaque à nouveau contre la couche.
Son souffle se perd contre son oreille lui offrant quelques frissons fiévreux. La blonde ne peut plus tenir, la frustration devient poignante et cette chaleur désire être apaisée.

Son frère alors lui offre cette libération. Il ondule son corps contre le sien lui faisant sentir sa virilité, sa main se glisse contre son antre trempée et elle trésaille de plaisir. La lèvre est mordue, son dos creusé, son bas ventre l’accueil avec envie, ses yeux se ferment pour se laisser guider par ses paroles et sous les coups de reins qu’il lui offre, ses doigts se font plus présents et son membre plus pressant.
Elle découvre donc cette vague, ce mouvement et cette sensation qu’elle connaîtra avec Nicolas. Ces doigts en son sein s’appliquent à la prendre alors qu’elle n’a de cesse de sentir la rigidité de ce membre puissant. Elle ondule à son tour pour diriger ses doigts, les guider jusqu’à son plaisir. Bercée par ces mouvements, rassurée par le corps de son frère sur le sien, elle laisse sa jambe entourer sa taille pour l’emprisonner contre elle et pour affirmer cette pression.

Elle réalise que ce pieu devra glisser en elle, tout comme ses doigts, que ce mouvement sera celui qui la conduira à la jouissance et pourtant, elle ignore cette sensation unique. La présence de ses doigts en elle, n’égale pas la largeur de ce vit et encore moins sa longueur, ses pensées se perdent alors dans cette crainte de douleur lorsqu’il devra la pénétrer et la faire Femme. Les yeux s’ouvrent alors pour chercher ceux de son frère, pour se rassurer à nouveau. Apaisée, elle embrasse ses lèvres et vient glisser sa main contre son échine pour la griffer sans pitié. A elle…à jamais.

Il aura sa place unique. Celle d’un frère, d’un amant, d’un confident…Ses lèvres laissent échapper des gémissements et la pucelle s’abandonne entièrement. Elle pose sa main libre contre la sienne, appuyant ses gestes, effleurant son bouton de rose pour assurer sa félicité. Il ne lui offre aucun répit, aucun chance pour échapper à cette vague de plaisir qui s’installe en elle. Impossible pour elle de savourer plus longtemps, de tenir sous ce plaisir et puis…au fond, elle ne le veut pas.

Son antre se crispe alors qu’elle sent ce frisson de plaisir remonter en elle avec force, la forçant à creuser ses reins, à basculer sa tête en arrière et à avouer cette jouissance sans demi-mesure. Haletante, le cœur frappant sa poitrine elle effleure la chevelure de son frère. Elle mordille sa propre lèvre inférieure, inspirant doucement alors que son regard emplie de chaleur et de velléité, le dévore.
Sa main se glisse doucement vers la sienne pour l’inviter à apaiser son temple, elle lèche ses doigts et vient s’occuper de cet inconnu pour lui offrir cette étreinte, ces mouvements de plaisir souple et intense.
Les mots se perdent alors jusqu’au creux de son oreille, d’une voix douce et encore marquée par cette appétence.

…Comment…puis-je t’offrir la jouissance mon frère...Laisse-moi être tienne…

Sous ses paroles, elle vient griffer sa nuque de ses ongles et longer à nouveau son échine pour finalement empoigner la chair de son flanc et brutaliser sa fletrissure…

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Dante.tommaso
Le désir ardent qu’il déchaîne dans le corps de sa sœur le brise et le malmène. Il n’a qu’une envie, se brûler les ailes à son tour en venant se glisser entre ses cuisses, dans sa chaleur féminine, vibrer de cette extase que l’union fait naitre. Mais cette barrière ne doit pas être franchi, il le sait, il lui en a fait le serment. Et à la douleur se mêle la frustration… Il déglutit difficilement, serre les mâchoires à s’en faire mal, bande chaque muscle de son corps pour le brimer, le contraindre à ne pas céder. Son visage se tourne vers celui de sa sœur, ses yeux s’accrochent, une fraction de seconde il croise l’ombre dans le fond de la prunelle… La pucelle comprend enfin comment se passeront les choses quand elle se donnera à l’autre et sa rage monte d’un cran rongeant son âme et son cœur… Il se crispe, se sent prisonnier de cette jambe qu’elle maintient autour de sa taille… Un instant il pense s’échapper de cette étreinte mais il ne peut s’extirper des bras de sa sœur alors son esprit exècre le nom de ce rival qu’il aimerait tuer de ses mains… Et voilà Dante qui glisse dans cette folie qui lui appartient, désir de mort et de sang… Il respire profondément, les ailes de son nez se pincent légèrement et sa sœur l’apaise par une griffure dont elle a le secret, le ramenant à l’instant qu’ils partagent elle et lui… Alors pour ne pas l’affoler, il se détend doucement, se perd dans ses mirettes sombres, goûte à nouveau à cette bouche si tendre mais qui sait se montrer si perverse… Il mordille la lèvre, en dessine les contours de la pointe de sa langue qu’il darde sur le velouté de sa bouche tandis que ses doigts lui donne alors ce plaisir qu’elle attend et qu’elle réclame, emmenant sa sœur jusqu’au bord du gouffre afin qu’elle se jette dans les profondeurs de la félicité. Et enfin il cueille de ses lipes cet aveu qu’elle lui offre comme un cadeau, transperçant son cœur de mille lames tant il aurait aimé la faire sienne.

Fermant les yeux, penchant légèrement la tête sur le côté, Dante respire profondément, essayant de calmer le tumulte qui revient au galop et fait rage en lui… Jamais il n’avait désiré une femme à ce point, jamais il n’avait voulu donner et prendre ce qui lui appartient… il lui offre son cœur sur un plateau, il met à ses pieds ses désirs et ses envies, il s’enchaîne à Eliane sans concession… Elle est et sera son unique amour… Et il réalise enfin… ses sentiments qu’il se targuait de ne jamais ressentir sont là, cachés, perdus, enfouis alors il les gardera pour lui, taisant cet aveu qui est le sien… La peine et la douleur que lui causent la découverte de cette émotion lui font perdre pieds quelques instants… Il pose son front sur l’épaule de sa sœur. Il sent sa profonde respiration, la laisse revenir sur le rivage… La main d’Eliane se glisse dans sa chevelure, il ferme les yeux, cherchant à dissimuler les tourments qui se jouent en lui… Il n’a pas le droit de lui imposer cela… il est juste là pour la guider, lui apprendre à être la femme d’un autre…

Soulevant les paupières, il se noie quelques instants dans ses obsidiennes, fouillant sans relâche cette âme pervertie autant que la sienne… un sourire renait sur la commissure de ses lèvres… son souffle se perd dans le cou d’Eliane lorsque ses dents viennent croquer ses chairs, sa langue joue sur les courbes de sa peau, goutant les traces de sel qui viennent de s’y déposer… Et la voix de sa sœur le rattrape, il frémit, s’enivre de cette douceur brisée par les émotions ressenties juste avant… Rejetant légèrement la tête en arrière, il sent son cœur s’emballer à nouveau, la flamme du désir vient à nouveau lui lécher les reins, mettre le feu à ses entrailles… Jusqu’à maintenant il s’est contenté de faire passer le plaisir d’Eliane avant le sien… Vierge de tout attouchement par un homme, il se devait de la conquérir avec lenteur, tendresse, sans brusquerie mais là, même s’il résiste encore, il se perd, plonge dans les enfers…. Sa main griffe encore cette cicatrice qu’elle aime abuse et un grognement sourd sort de la gorge de Dante. Ses jambes se crispent, son dos se creuse, ses hanches reprennent le mouvement des vagues avec plus ou moins d’intensité. Il pourrait la contraindre de tant de manière possible, il pourrait réclamer ses lèvres afin d’apaiser ce feu qui court en lui mais il ne perd pas de vue que c’est là son premier contact avec le masculin et il ne veut pas l’effrayer… Son visage proche de celui de la pucelle effleure le bout de son nez, leurs lèvres presque jointes il murmure tout en prenant la main d’Eliane pour la conduire sur sa fierté masculine.


- Comme je te l’ai montré… serre-moi très fort… malmène-moi… ne t’arrête pas…


Et comme un cheval lancé au galop, son cœur vient à s’emballer, ses tempes cognent comme des tambours rythmant le mouvement du poignet qui se fait. La respiration se fait haletante, les muscles se contractent essayant de retarder l’inévitable… Mais les paupières clauses lui remémorent les frémissements de ce corps alangui à ses côtés, ce désir qui l’a submergé, cette extase qui lui fut apporté… Alors la vague s’empare de lui pour mieux le balloter, le chahuter, le contraindre et lui faire mettre genou à terre. Sa main enserre l’épaule de sa sœur, il se raccroche à elle pour ne pas sombrer et laisser s’échapper un cri de plaisir dans cette chambre qui est la leur pour la nuit… Enfin elle l’a libéré, enfin il atteint le paradis au cœur de son enfer.
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Eliane_
Une main glissée dans sa chevelure, elle dégage délicatement sa nuque avant de venir saisir les lèvres de son frère. Jamais elle n’aurait cru qu’un mâle puisse être désirable, cet être aux formes étranges, à la carrure si imposante, aux traits si rudes, ceux-là même qui n’avait suscité en elle qu’ignorance et mépris.
Eliane n’avait connu que les femmes, s’était énamourée de sa propre tante et sa vie fut alors dictée par cet amour interdit et inverti. Les hommes n’avaient pas réellement su attirer son attention, Dante fut ce premier. Il lui fit découvrir la douceur d’une peau, la chaleur d’un baiser, l’étreinte ardente d’une union, le contraste flagrant entre deux corps si opposés où rudesse se confronte à la fragilité et où deux caresses données par deux mains si différentes provoquent un plaisir autre et unique.
Sa main alors se glisse, suivant celle de son frère et elle s’active à lui rendre ce plaisir et à le plonger dans les abysses. Chaque geste est précis, souple et puissant le conduisant peu à peu à sa félicité, plongeant son esprit dans un trouble dont il est bon de se délecter. Soupirs, grognements, frémissements, Eliane l’observe et s’abreuve de ces réactions.
Tout comme elle prenait plaisir à observer une femme en pleine jouissance, à trouver dans cet éclat sensibilité et excitation, ses iris sombres ne lâchent pas le corps de son frère. Il se perd, il s’accroche à elle et avoue ce soupir. Entre ses doigts coule ce nectar tiède qu’elle aime à récolter sur le corps des femmes, celui-ci est étrange, une nouveauté également dont elle se sépare d’un geste furtif sur le tissus.

La lèvre inférieure mordue, elle vient glisser sur son corps, rejoindre la chaleur de sa peau. Ses monts contre son torse, elle repose son visage dans le creux de son cou. Son souffle se perd, sous son corps elle sent le cœur de son frère battre à la chamade. Sa main libre effleure sa joue, de son pouce elle vient dessiner le contour de ses lèvres.
Dante avait levé le voile sur la jouissance masculine, sur la nudité et le plaisir, mais pas seulement. Sa peau se souvient de chaque morsure, chaque frisson, chaque soubresaut qu’il lui avait offert.
Plaisir ardent et saisissant donné par un mâle.
La blonde trouve désormais plus qu’une simple protection en se lovant dans des bras puissants, elle trouve une autre chaleur dans un baiser volé, dans une carrure virile elle y trouve désormais de la sensualité et du désir, dans ses courbes étranges et cette intimité intimidante elle découvre l’envie et l’appréhension.
Il avait offert plus qu’une simple initiation, il lui avait fait découvrir le désir…celui-là même qu’elle pensait ne jamais éprouver envers un mâle. Relevant doucement le buste, elle croise le regard de celui qui la trouble et la force à braver l’interdit, celui qui ose remettre en cause ce qu’elle pensait être acquis, celui qui sans vergogne la contraint à le désirer plus que de raison.

Sa bouche s’empare de la sienne, sa langue se fait délicate et la morsure brûlante. Passion et haine, désir et déni... Elle effleure ses flancs du bout des doigts, se remet à califourchon sur lui pour le surplomber, chaque parcelle est observée avec attention, caressée, dégustée. Eliane aime son frère et ce corps qu’elle touche et qui est sien…
Ils se détruisent, ils se désirent…Un lien qui dérange, un lien malsain et mal vu. Son cœur désormais se divise pour porter en son sein un mâle. Son désir s’élargit pour trouver dans ce corps une attirance naissante…

Les reins se creusent, elle plie l’échine pour approcher ses lèvres de son oreille…Lui souffler ce qu’elle pense, lui avouer qu’à cause de lui elle trouve le mâle séduisant…Elle n’ose pas. Une souffrance gratuite qu’elle lui enverrait en pleine face, une crainte nouvelle et destructrice, celle qu’elle puisse finalement désirer un jour son fiancé et l’aimer, celle qu’elle puisse simplement se briser à aimer un autre que lui…
Elle ne veut pas y songer, se love dans le déni…Ne pas y penser pour ne pas s’enliser dans le tourment…Oublier ce qu’elle vient de découvrir pour n’aimer que les femmes…Avouer l’amour qu’elle lui porte sans pour autant lui laisser comprendre qu’elle le désire et l’aime en tant que mâle…Elle est une femme qui aime les femmes, simplement.

La bouche entrouverte, les mots ne s’avouent pas et l’attente se fait, puis enfin, elle brise ce silence. Elle inspire et sa voix se fait mélodieuse, souffle italien glissé dans le creux de l’oreille…Paroles qu’elle ne veut être comprise que par lui…

Desideravo che tu non fossi mio fratello, così posso offrire. Io sono l'unico guardiano della vostra sofferenza ...
* J'aurai aimé que tu ne sois pas mon frère, pour pouvoir m'offrir à toi. Je suis l'unique gardienne de ta souffrance...


Sa langue se perd sur son cou, descend le long de son épaule où ses crocs s’y plantent sans aucune attention. Elle sera la seule à pouvoir le détruire, la seule à pouvoir le mettre à genoux.
Quant à lui, il sera le seul à s’approprier chaque parcelle de son corps encore vierge de toute caresse, le premier homme à poser la main sur elle et malgré la promesse, elle lui laissera libre de toutes étreintes, de toutes perversités sur son corps, il sera le seul à pouvoir lever la main sur elle pour lui arracher des soupirs de plaisir.




FIN
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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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