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[RP semi-ouvert] Un jeune homme de mauvaise vie...

Oscar_w.
Oscar retrouvait Andréa....
Vulgaire, mangeant telle une truie dans sa bauge...
Il ne put s'en empêcher...

Hé bien, chère Duchesse de Forforloin...
Ne serions nous point trop de trois pour nos petits humm...emprunts à notre clientèle ?
Et ne sommes nous points gens du monde ?


Il manqua de s'étouffer de rire avec son ragout, mais repris le plus sérieusement du monde.

Mais...peut être qu'une bonne nuit de réflexion aidera notre amie à prendre une décision ?
Ce disant, il décocha à Cerise une oeillade qui en disait fort long.
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--Miss_cerise
Tandis qu'ils mangeaient, Oscar lui proposa de se joindre eux pour lors travail. Elle écouta attentivement, ne sachant pas trop quoi répondre...C'est alors que Andréa lui fit sortir de ses pensées. En l'attendant, elle la regarda. Qu'elle était vulgaire! Et elle se disait Duchesse... Ben voyons...Andréa se jeta sur son ragout, en mettant de partout. Cela coupa l'appetit de Cerise. Elle repoussa son assiette, et regarda Oscar. il n'avait pas changé...

C'est alors que Oscar répondit a Andréa. La Miss hocha la tête. Puis, il dit autre chose. Pleins de sous entendus bien sur... Elle hocha de nouveau la tête. Se leva, donna quelques écus. Bha oui, il l'avait invité à manger, mais elle aimait payer. C'était des retrouvailles. Elle prit Oscar par le bras. Elle lui susurra:


Ou allons nous? J'ai si hâte de te retrouver...

Elle l'embrassa, n'hésitant pas a lui croquer la lèvre, et continua sur le même ton:

J'éspère que l'on trouvera vite...très vite même, une chambre pour nous deux...

Elle lui lanca un petit regard coquin. Pleins de sous entendus, evidemment. Comme toujours. Elle regarda autour d'elle. passa un bras autour de la taille d'Oscar...N'hésitant pas a aller parfois un peu plus bas. Mais pas trop...Se réserver pour la nuit...
Oscar_w.
Oscar jeta un regard à Andréa.
Elle s'empiffrait toujours.

il prit Cersie par le cou, sa main descendant vers sa belle poitrine.
La jeune femme était toujours aussi sensuelle et titillait ses sens...
Elle savait se faire douce...et cruelle, dominée et dominante.
Comme lui, comme elle.

il fit signe au tavernier qui lui donna une grosse clef de fer forgé, puis ils montèrent l'escalier.
Il ouvrit et referma sa chambre puis la plaqua sur le lit sans autre forme de formalité.
La suite fut torride mêlant tendres caresses et douce souffrances.
Il la prit comme un homme, se donna telle une femme.
S"abandonnant à son plaisir...et au sien, retrouvant les gestes et attitudes de catin immorale qu'il aimait tant chez elle.
Douce et brutale tout à la fois, plusieurs fois dans la nuit il cria de plaisir !
Se souciant comme d'une guigne du bruit qu'il pouvait faire, d'Andréa qui devait tenter de dormir dans la chambre voisine.
Ils se réveillèrent enlacés et nus au matin...
Oscar caressa son corps voluptueux qu'il aimait tant...

Cerise ma belle.... Tu restes avec nous ?
Il accompagna la demande de son plus irrésistible sourire...et de caresses plus intimes.
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Andrea_
La fin du repas n'avait été que soupirs et yeux en l'air pour la Colombe. La vue des deux amants étaient pour elle un supplice. Pas pour autant que ça lui avait coupé l'appétit hein !
Alors que les deux autres avaient rejoint leur couche, la belle avait préféré se resservir, gagnant ainsi un peu de temps et priant secrêtement pour qu'à son couché, elle n'ai pas à subir les râles du brun et les cris de la catin de luxe.
C'est ainsi repue qu'elle avait fait un petit tour dehors, taquiné un ou deux soulards qui cuvaient au coin de l'auberge et saoulé de paroles une souche d'arbre, pensant bêtement qu'il s'agissait d'un clodo. Le vin d'messe, finalement, elle l'avait pas trouvé si mauvais !

Lorsque ses membres engourdis par le froid - et que le taux d'alcool dans son sang- étaient redevenus en état - a peu près- normaux, elle avait rejoint sa chambre. Seule.
Ce n'est qu'une fois déshabillée et les cheveux coiffés, qu'allongée dans son lit elle avait constaté que les amants étaient toujours en forme. Et leur tête de lit qui cognait contre le mur... Oh faut pas abuser, elle veut bien les laisser en paix mais y a des limites !


Oh ! Y en a qui veulent dormir là !
Non mais c'est vrai ça, berdol, c'pas humain d'copuler en f'sant un tel boucan


La mémoire courte? qui me parle, qui me parle? oh... un ange passe...
Oui La Colombe n'avait pas envie d'se rappeler qu'il y a encore peu d'temps, elle empêchait de dormir une bonne dizaine de personnes pour les mêmes raisons. Mais c'était elle, et elle elle a tous les droits !

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Oscar_w.
[Le lendemain matin...]

Oscar se leva alors que sa belle dormait encore...
Quand à Andréa, distinguée comme toujours -mon dieu cette femme !- elle ronflait tel un sonneur faisant trembler la cloison...
Il eu donc tout le loisir de se livrer à son activité favorite : prendre soin de lui,, ajoutant encore si cela était possible à sa perfection naturelle.

Les mains manucurées, les cheveux soigneusement lavés et coiffés, le corps nettoyé dans un baquet d'eau froide -il n'avait hélas plus ses domestiques pour faire chauffer de l'eau et remplir une bonne baignoire où il pouvait se prélasser à loisir...- tout cela lui pris une bonne heure.

Puis il descendit.
Le tavernier était déjà à son ouvrage en cette heure matinale.
Il se fit donc servir un copieux déjeuner de pain, de jambon et de fromage puis se mit à songer à la suite...
L'ivrogne estourbi la veille était forcemment un nobliaux et si son absence nocturne n'inquièterait sans doute personne, ce genre de vil personnage devant être probablement un habitué des catins de bas- étage ou de l'inconscience due à l'alcool, son cadavre serait découvert dès les premières patrouilles de Police ou de la Milice.

Et il portait sa signature, même si elle n'était point encore connue en ce côté du channel.
Il eu un sourire.
Ce serait rapidement le cas...

Il leur fallait donc rapidement quitter la ville.
Et discrètement... ce qui n'était point gagné avec Andréa.
Quand à Cerise resterait-elle avec eux ?
Tout son corps le souhaitait ardemment, tant ses qualités voluptueuses étaient grandes... et les plaisirs qu'elle lui procurait intenses.
La décision n'appartenait cependant qu'à elle.
Il ne pouvait l'obliger à le suivre dans la voix criminelle qui s'était ouverte à lui...et avait avec un grand plaisir choisit de suivre.

Au moins voler, tuer à l'occasion, ne lui abîmait point les mains auxquelles il tenait tant !
et s'abaisser à travailler les champs tel un manant qui autrefois, il n'y a pas si longtemps, le faisait pour lui...était purement inconcevable !
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Andrea_
Dormir...
Pas possibl' ça, on peut même pas dormir... Enfin une nuit entière quoi.
Les deux amants s'en étaient donné à coeur joie toute la nuit et la chiasse n'avait trouvé le sommeil que lorsque l'aube pointait son nez.



GGRRRRAAAAOOUUU


Voilà ce qui avait réveillé la Colombe.
Son estomac BERDOL !
La marque de l'oreiller sur la joue, les cheveux en bataille, voilà la belle qui descend l'escalier en grimaçant, les yeux plissés par la lumière du jour, pieds nus et avec pour seul habit un drap dont elle s'est emparée rapidos : on ne fait pas attendre son estomac.

La tête des grands jours diront certains...
La p'tite chataîne aperçoit Oscar et se pose à ses côtés, piquant allègrement sur le plateau de l'homme, se goinfrant dès le matin pour tenter d'atténuer son manque de sommeil, et absorber sa mauvaise humeur.
Elle observe l'homme du coin de l'oeil et le remarque pensif, elle rapproche sa chaise, posant une main sur son bras et lui murmure dans un souffle



Faudrait qu'tu réveilles ta donzelle, faut pas qu'on traîne. L'temps d'sauter ma robe et on dégage.


Un léger soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle le regarde, un sourire se dessine lentement alors qu'elle remarque qu'il s'est pomponné.

Tu fais ta mariée ?


La différence entre eux est saisissante, lui si... apprété et elle si...
Le drap ne couvre pas grand chose, une cuisse laiteuse apparaît, sa taille est marquée et sa poitrine gourmée à souhaits, contrastent avec ses attitudes si irrévérencieuses.
Elle si ... débraillée.

La Belle regarde Oscar et continue de se goinfrer, viendra un moment, il f'ra bien quelque chose !

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Oscar_w.
Oscar leva les yeux au ciel en voyant la tenue de sa compagne, décoiffée de surcroît...
Ses appâts forts apparents sous le drap étaient cependant forts bien proportionnés et sa peau blanche ajoutait à son charme...un peu brut.
Il se promis bien un jour prochain d'y goûter...
La belle ne pourrait rester indifférente éternellement au charme et à la perfection que son être tout entier dégageait et ses quolibets insupportables en étaient peut-être le premier signe...

En revanche quelle apparence !
Une véritable femme des bois sortie de l'on ne sait quelle grotte !
Et la voilà qui s'empiffrait dans son assiette, n'ayant point la présence d'esprit de s'en commander une...

Avec une moue de dégoût Oscar fit glisser l'assiette devenue immangeable vers elle et fit signe au tavernier de le lui en apporter une autre.

Il lui apporta cependant une oreille attentive et hocha de la tête en guise d'approbation : dès que Cerise serait réveillée et aurait le ventre plein ils devraient filer.
Le meurtre d'un noble attirera forcément l'attention et les hurlements d'Andrea la veille à la taverne avaient pu attirer l'attention sur eux.
Et éviter le décollement en Angleterre pour trouver la potence en France ne le tentait guère...
Il demanda une carte au tavernier qui la luit fournit puis l'étudia.



La route de Paris me semble la plus sûre...et là bas nous trouverons les clients qu'il nous faut.
Peut-être même en chemin qui sait ?
Il nous faudra prendre la route jusqu'à Compiègne en passant par Arras, puis nous obliquerons plein ouest, qu'en dis tu ?

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--Guillaume_de_longueville


Accoudé au comptoir de la taverne, Guillaume de Longueville prêtait sans en avoir l'air une oreille attentive à la conversation qui se déroulait à la table voisine.
il faut dire que ce curieux mélange de femme grossière et à moitié dénudé et...d'homme lui semblait'il tiré à quatre épingle et fort maniéré avait de quoi attirer l'attention !

Lui même, venant de Paris avait vainement espéré, treize ans après son départ de ses terres et du début de sa maraude, désespéré par la mort de sa tendre épouse en couches ainsi que du fils qui n'avait point vu le jour, retrouver enfn son château de Longueville.
Il n'en restait que ruines et désolation, la guerre avait fait son oeuvre et le lierre s'était chargé du reste...
Sans savoir où aller, ses pas l'avaient guidés droit devant lui, avec pour seul compagnon le goupil allongé paisiblement à ses pieds qui s'était attaché à lui après qu'il l'eut soigné.

Sa longue errance, ponctuée de brigandages pour survivre avait repris de villages en villages pour le mener à Calais un peu par hasard, au fil des routes et sans but désormais .

Le murmure de la femme, fort gracieuse sous sa couche de crasse et ses oripeaux lui échappa.
En revanche il entendit distinctement l'homme-femme...qui le troublait il devait bien se l'avouer.
Peut-être plus que la femme encore...

La route de Paris me semble la plus sûre...et là bas nous trouverons les clients qu'il nous faut.
Peut-être même en chemin qui sait ?
Il nous faudra prendre la route jusqu'à Compiègne en passant par Arras, puis nous obliquerons plein ouest, qu'en dis tu ?


Son opinion était faite, il s'agissait bien de malandrins comme il le supposait à leur mise...
Il s'approcha de la table.

Vous m'avez l'air d'avoir quelques ennuis...
Peut-être puis je vous aider...en échange de quelque association ?
Il se trouve que je connait fort bien les chemins et puis vous guider dessus ou au contraire les éviter, coupant à travers champs et forêts.
Et il se trouve que je suis fort suis désoeuvré en ce moment.


Il ne put s'empêcher de sourire à l'androgyne.
--Miss_cerise
Une nuit se melant caresses, trandresse, gémissants et tortures...Une nuit tout bonnement magnifique, aucun tabou, tout est permis. Le retrouver, enfin...Cela faisait si longtemps...Elle avait oublié comment il se ressemblait. Presque pareil pour une nuit...qu'on ne connait pas beaucoup et très peu de personnes peuvent avoir...A l'aube, les deux amants étaitent endormis, enlacés, et en tenues d'Adam et Eve...

Cerise ouvrit les yeux, la lumières du soleil l'aveuglait. Mais, qu'elle surprise de voir Oscar, la regardant et lui souriant. Elle lui sourit elle aussi, puis il lui demande quelque chose. Elle réfléchit quelques instants et lui dit:


Mmmm...Mais bien sur, avec plaisir...

Elle accompagna cette réponse d'un baiser. Il sortit de la chambre et l'entendit descendre. Les cloisons étaient minces...La dame qui les accompagnaient devait avoir tout entendut...Ce n'était pas grave, la Miss s'en fichait, tant qu'elle avait passé une bonne nuit. Elle s'habilla et se fit toute belle pour descendre. Il ne fallait pas les faire attendre tout de même!

En bas, elle vit son amant en pleine discution avec Andrea. Elle s'vanca, dit bonjour poliment, un sac sur une épaule:


Bonjour bonjour!
Il parait que l'on doit vite partir?
Oui, j'ai écouté avant de venir vous dire bonjour!


C'est a ce moment là qu'un homme fit son entrée. Elle lui dit bonjour et se présenta.

Bien le Bonjour Messire.
Miss-Cerise, mais appellez moi Cerise tout court.
Pour vous servir...pour tout vos désir quelqu'il soit...


Présentations faite pour elle, elle lui sourit. Un sourir coquin qui invitait. Comme a son habitude, elle ne manquait pas d'avoir l'occasion d'avoir un nouvel homme chaque nuit dans sa couche.
Oscar_w.
Bien le Bonjour Messire.
Miss-Cerise, mais appellez moi Cerise tout court.
Pour vous servir...pour tous vos désir quelqu'il soit...


Oscar ne put retenir un sourire et vint baiser son amante longuement...une main s'aventurant sur les braies de Guillaume, lui faisant savoir que lui aussi était accessible à moults désirs et plaisirs.
Retrouver une amante, puis se trouver un amant...
Le voyage promettait d'être fort épicé.


Cerise, je te présente Guillaume de Longueville... si c'est son vrai nom, mais qu'importe !
C'est celui qu'il s'est choisi... ou non.
Il souhaite se joindre à nous et d'après ses dires pourrait nous servir de guide pour éviter les chemins lorsque nécessité s'en fait sentir.
Et il est fort bel homme ne trouves tu point ?


Oscar accentua sa caresse sur le renflement des braies de Guillaume.

Il ferait merveille dans notre couche ma tendre gourgandine...

Je serait d'avis d'accepter sa proposition si vous en êtes d'accord... et de ne point s'attarder en cette belle ville de Calais.
L'air ne va point tarder à y devenir fort malsain.


Et Oscar de se lever brossant avec soin son habit en décochant un sourire plein de promesses à Guillaume.
Il s'inspecta une dernière fois et se trouvant fort beau, pour ne point dire parfait, alla rendre sa carte au tavernier, le payant de quelques écus en trop pour s'assurer de sa discrétion.

Si tout le monde est pret, allons-y !

Il jeta un regard interrogateurs à ses compagnes... ainsi qu'à son futur amant et se dirigea vers la porte.
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Andrea_
Une esquisse de sourire à Cerise, toute pimpante et déjà prête après la nuit de douceur qu'elle avait passé, un signe de tête poli au nouvel arrivant, un regard plutot distant, et la belle qui resserre un peu le drap contre elle.

La pépette hoche la tête aux dire d'Oscar, il avait raison, après un meurtre, on évite de rester dans les parages.

Le repas est vite avalé, surtout qu'il lui a fait cadeau de son assiette - quelle générosité, rholala, la belle va pas s'en r'mettre -, après l'avoir terminée, et s'être léchée les doigts dans un geste loin, mais alors très loin d'être sensuel.

Elle se lève d'un bon et regarde Oscar.



T'es trop mignon toi, tu vois, j'sortirais bien dans la minute, j'te suivrais bien au bout du monde, j'me sentirais même de faire un discours en place publique, j'me vois déjà harrangant les foules mais tu vois en fait, j'suis légèrement à poils là.
C'pas possible ça !


Elle grommelle - tête des mauvais jours- et monte les escaliers en remontant légèrement le drap, saute dans sa robe en arrivant et finalement... se couche sur le lit pour un p'tit somme.
Non mais y a pas d'raisons, y en a qui ont pioncé, d'autres qui ont subit.
Chacun son tour mouahahah

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--Guillaume_de_longueville


Guillaume, fut fort troublé par les invitations explicites du couple et trouva Cerise fort appétissante.
Quand à Oscar...
Il éprouvait pour l'androgyne un sentiment d'intense désir, son corps ne le trompait point et ses caresses y ajoutait, mêlé de timidité, de honte presque qui le faisait rougir tel une jeune pucelle.

Afin de se donner une contenance il se dirigea également vers la porte, essayant de rester à distance prudente des caresses d'Oscar.
Depuis la mort de sa chère épouse, depuis treize ans, il n'avait point ressenti un tel désir et jamais pour un homme, bien que celui-ci soit presque femme, se contentant de s'en aller voir quelque putain lorsque le besoin s'en faisait sentir ce qui était rare, et que sa maigre bourse le permettait ce qui était plus rare encore.
Il jeta un coup d'oeil désespéré à Cerise, attendant qu'elle se lève et vienne également pour prendre la route.
L'autre dame, qui ne s'était point présentée, ne saurait tarder à être prête et s'il en jugeait par sa mise, ne ferais point beaucoup de frais de toilette....

Il réfléchissait en attendant...
Il leur fallait éviter les villes, si il avait bien compris les voeux de ses compagnons, et lui même préférait la compagnie des bêtes et la vie des bois à celle des hommes...

Il s'adressa à Oscar :

D'ici à Compiègne, il nous faudrait cinq jours de vivres sans nous arrêter afin d'éviter villes et villages.
A moins que l'on ne trouve quelque ressource inattendue en chemin ?
Ce qui nous fait donc 20 pains au minimum à acheter soit 140 écus... et je n'ai point une telle somme en ma bourse !
Si vous ne souhaitez point sortir, je puis aller me procurer cela au marché en attendant votre compagne...mais vous devrez me confier cet argent et me faire confiance Messire.
A moins que le tavernier... ?


Un peu nerveux, Guillaume ne cessait de regarder vers l'escalier, se demandant ce que pouvait bien faire cette Dame.
Cela faisait un bon quart d'heure qu'elle était montée maintenant, largement plus qu'il n'en fallait pour faire une toilette sommaire et enfiler une robe.
Il tapota sur son épaule.
Son goupil vint s'y loger tout de suite et il se mit à prodiguer des caresses à Renart, son fidèle compagnon.
Lui du moins ne l'avait jamais abandonné...
Oscar_w.
D'ici à Compiègne, il nous faudrait cinq jours de vivres sans nous arrêter afin d'éviter villes et villages.
A moins que l'on ne trouve quelque ressource inattendue en chemin ?
Ce qui nous fait donc 20 pains au minimum à acheter soit 140 écus... et je n'ai point une telle somme en ma bourse !
Si vous ne souhaitez point sortir, je puis aller me procurer cela au marché en attendant votre compagne...mais vous devrez me confier cet argent et me faire confiance Messire.


Oscar jaugea l'homme, le scrutant de la tête aux pieds, puis il planta son regard dans le sien.

En voici cent-cinquante Messire...
Soyez bien conscient cependant que si vous ne reveniez point avec la marchandise, je vous retrouverais et graverais mes initiales sur votre front....avec ceci.


Il sortit sa dague de la manche où elle se trouvait et la planta sur le front de guillaume, en appuyant légèrement pour qu'il en sentit la pointe.

En revanche, il va de soi que si vous revenez, vous aurez notre confiance...et nos faveurs à ma compagne et à moi même.
Ensemble ou séparément, à votre guise.
Ce sera votre mise à l'épreuve Messire Guillaume, ne l'oubliez pas.


Il lui mit une bourse dans la main, puis lui caressa la joue, d'une caresse prometteuse en lui souriant et le regarda quitter la taverne, espérant qu'il ne s'était point trompé sur l'homme.

La somme qu'il lui avait confié couvrait largement une traversée pour l'Angleterre et s'il avait l'intention de s'embarquer à ses frais, il serais le dindon de la farce... à la grande joie d'Andréa il n'en doutait point.


D'ailleurs que faisait elle donc ?
Cela faisait bien une bonne vingtaine de minutes qu'elle était partie s'habiller.
Bien plus qu'il ne lui en fallait pour attacher ses cheveux et passer une robe...
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--Guillaume_de_longueville


Une fois à l'extérieur, Guillaume tatâ le poids de la bourse...
Cent cinquante écus !
Une véritable fortune lui avait été confiée...
Certes l'androgyne l'avait menacé d'un fort mauvais sort s'il ne revenait point.

Mais comment pourrait'il deviner où il se rendrait ?
Et à cheval il mettraient bien moins longtemps qu'eux.
Tout en eux lui répugnait.
La grossièreté de cette femme, la préciosité de l'androgyne, la vulgarité de sa catin.
Et ces menaces...
Certes il volait parfois quelque poule pour subsister, mais n'étais point de cette sorte de malandrins.
Comme il était plongé dans ses pensées il entendit les bribes d'une conversation entre deux bourgeois.

...et on l'a retrouvé assasiné avec une sorte de W dans un O gravé à la dague sur le front...

Un frisson le parcouru...
Jamais il ne se ferait assassin, encore moins tortionnaire.
Se rendant au marché, il trouva rapidement ce qu'il cherchait : un marchand de chevaux.
Il observa les bêtes, regardant leurs dents, l'état du poil, des pieds et porta son choix sur un jeune coursier.
Le maquignon en demandait deux fois le prix de la bête.
Mais était pressé.
Il ne marchanda pas trop, exigeant avec le cheval que le le collier d'épaule et la selle soit comprises dans le prix.

Il avait indiqué à Oscar la route la plus courte vers Paris...
Il lui fallait donc en prendre une autre.

Il piqua des deux vers Dunkerque, il prendrais ensuite au sud vers Cambrais et entrerais dans la capitale par Montargis, revendant sa monture.
Il trouverais bien ensuite quelque endroit où se loger
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