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[RP] Fabliau d'une Biche et d'un Ours

Arthanagor
{...Ne pas perdre pied..}

Elle se retourne, un sourire taquin illuminant son visage alors qu'elle s'avance vers lui pour, dit-elle, vérifier la cuisson.
Penchée sur lui, il sent en plus de la caresses de sa nuisette frottant contre sa barbe naissante dans un crissement soyeux, son parfum, son odeur à elle qui se mêle aux effluves de lavande
.

Sensation agréable de ses mains glissants de ses épaules en une sensuelle caresse allant même jusqu'a se perdre aux frontières de son bas ventre où elle fait naître un doux frisson, éveillant un désir qu'il a du mal a contrôler. Il ferme les yeux mais sent déjà les doigts de la brunette rapprendre la direction de la surface alors qu'elle dépose une bise sur le bout de son nez.
Le massage reprend, et ses mains commencent alors un doux pétrissage de ses épaules. L'écossais se sent partir sur une sorte de nuage, et lâche un soupire de bien être.
Un léger silence s’installe pour un temps. Un court temps
.
- Dis Arth... commence-t-elle
- Hmmm...la voix hésitante de la brunette laisse présager une question sérieuse. Elle lui demande pourquoi avoir mis tout ce temps a dévoiler ses sentiments...et ce voyage qu'il a brusquement annulé...pourquoi?...serait-ce sur un coup de tête?

Alors qu'elle poursuit ses caresses, il se redresse doucement dans la bassine.
C'est vrai que cela pouvait paraître étrange, voir soudain, mais pourtant..
chacun de ses mots avaient été pesés, pensés...tournés et retournés dans sa tête avant qu'ils ne franchissent la barrière de sa bouche
.
- tu sais il prend une petite inspiration...tu m'as marqué des notre rencontre en Chinon...ça ne s'est pas fait en un éclair, il m'a fallut du temps, pour oser me l'avouer....et encore plus pour te l'avouerdit-il doucement en inclinant sa tête pour lui facilité le mouvement...j'ai voulut être sure de moi déjà, être sure que ce que je ressentait n’était pas qu'une...il cherche ses mots...une pulsion, un caprice...il lève les yeux mais la voit plus...j'ai dû passer outre mes craintes de raillerie, t'imaginant déjà éprise d'un autre...il regarde l'eau du bain et grimace...plus propre.il soupire...alors oui, j'ai attendu... bêtement, sottement, ...peut être pour me mettre au pied du mur, mais surtout pour être sure de ce que je voulais te dire, te dévoiler était réfléchit....et elle lui parle de ce voyage auquel il a finit par renoncé.

Il pose une main sur les siennes, et les porte a ses lèvres. Il en embrasse délicatement les paumes et lui dit:
...Nous le ferons ensemble.
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Juliette.mansart
La jeune brunette écoutait l'écossais tout en cogitant à ses paroles. Elle tentait de faire du sens entre les mots qu'elle entendait comme dans un écho versus ses propres souvenirs et ressentis. Elle se déplaça légèrement à la droite d'Arth, bien appuyée contre le cuvier, afin qu'ils puissent observer leurs expressions réciproques; puis se servant de sa propre main en guise de louche, s'amusa à asperger d'eau le haut de son torse non immergé ainsi que ses épaules, tout en poursuivant calmement la discussion, s'adressant à lui presque dans un murmure

-Hmm tu sembles pourtant si sûr de toi en tout temps ; aussi j'ai un peu de mal à concevoir ce que tu m'expliques. Justement, déjà en Touraine, lorsque nous nous sommes connus et avons sympathisés, tu semblais tellement plus à l'aise que moi. Surtout qu'à l'époque, cela ne faisait qu'un mois que j'avais quitté Robin... Je me méfiais des hommes prétendant à l'amitié. Elle sourit en y repensant. Et tu sais, une fois ici, même si l'affection amicale que je ressentais pour toi n'avait pas évoluée en amour... pourquoi me serais-je moquée de toi Arth? Allons, me connais-tu donc si peu? Et pour la crainte que je ne sois déjà dans les bras d'un autre...

Elle prend un moment pour le regarder un peu, avec une infinie douceur

-D'une part, tu sais très bien que je ne tombe pas si facilement dans les bras d'un homme et étant tous deux à Castillon... comment aurais-je pu entretenir une idylle sans que tu n'en sois un tant soit peu témoin ? D'autant que tu te trouves plus souvent que moi en taverne. Elle sourit encore. Tu aurais remarqué voyons! Et en fait, c'est plutôt moi qui te croyais entiché d'une certaine jeune femme avec qui tu semblais partager tes journées et soirées... D'où mon étonnement lorsque tu t'es ouvert à moi... la veille de ton départ. Mais, il est vrai que je t'ai connu dans une période où tu te sentais plutôt troublé... voire égaré...

Elle ne sentit guère le besoin de prononcer le nom de la jeune femme à qui elle faisait référence puisque pour elle, c'était une évidence, il ne savait que trop bien à qui elle faisait allusion. Retroussant les manches de sa nuisette, elle se releva un peu pour plonger ses avant-bras dans l'eau, farfouillant pour trouver le pain de savon, allant et venant tout autour du corps de son écossais à qui, ce faisant, elle souriait malicieusement. Elle préférait la saponaire tant pour sa texture plus agréable et moins visqueuse que pour l'odeur et la mousse qui en écumait à force de friction ; mais n'en n'ayant point sous la main, tantpis le pain de savon ferait l'affaire! Partant de ses mollets musclés jusqu'à ses cuisses, elle frictionnait doucement le pain sur sa peau, en mouvements circulaires, semblant cogiter à tout cela.
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Arthanagor
{...Doutes et incompréhensions...}

La main de la brunette quitte la paume de celle de l'écossais pour prendre appui sur le bord du bassin, et les caresses sur ses épaules cessent, remplacées par un filet d'eau qu'elle verse doucement sur le haut de son torse.
Une petite moue naît sur son minois alors qu'elle tente de comprendre les doutes qui ont habité l'esprit de l’écossais jusqu'a maintenant. Difficile de mettre les mots justes là dessus pour lui.


Sembler sure de lui en tout...
- "Semble"...il sourit doucement...tu as dis le mot juste...j'en ai l'air mais je suis loin d’être sur de moi, dit-il, surtout dans ce genre de choses. En Touraine, j'ai certes ressenti, une amitié sincère...qui, petit a petit est devenue une attirance pour toi oui, mais je ne savais pas , ou ne voulais pas savoir ce que c’était vraiment...il soupire...c'est pas que je te connais pas Juliette, d'ailleurs je n'aspire qu'a ça, te connaitre mieux, t'apprendre...il tourne son regard vers elle...je sais pas si tu te serais moqué ou pas,...c'est juste une peur qui est là,en moi...dans ces moments là...Il prend de l'eau au creux de ses mains qu'il met en vasque et s’asperge le visage. Celle-ci ruisselle, se perdant un instant dans sa barbe naissante...comme dirait le poête: " L'amour grandit bercé dans mon âme inquiète...Que ce cruel marmot prit pour Barcelonnette ! (*)"

Leurs regards se croisent, dans un moment de silence.
Ce regard Azur dans lequel il se noierait plus volontiers que dans l'eau où il trempe qui prend au fil du temps une couleur des plus douteuse... était-il possible qu'il ait autant de poussière sur lui?..Elle reprend le sujet tout en continuant de l'asperger, de le savonner, lui se contentant de se laisser faire, de l'écouter parler de ses craintes et de ses incompréhensions, et tentant de les dissiper
.
- j'aurais remarqué...peut être pas, si j'avais continuer a te croire inaccessible..Et à elle de lui dire qu'elle le croyait épris d'une autre. Arth souriait doucement, sachant a qui elle faisait allusion alors, en disant ça:
- Nous avons un ou deux points communs Elle et moi: le gout de la solitude, avares de paroles inutiles, dit-il, forcément... oui paradoxalement ça rapproche...elle m' a fait penser à moi, à mon arrivée en France...il grimace...et puis, c’était comme tu dis, encore dans une période de trouble pour moi, ça a peut être pût donner à penser que...

Il suspend sa phrase, sentant ses mains effleurer le long de ses jambes a la recherche d'un pain de savon hypothétique qu'elle finit par trouver. elle entreprend alors de le laver doucement. La caresse exacerbe un peu plus l’émoi, la passion, le mélange de sentiments qu'il ressent pour elle, et qui ne tarie pas.

(*) Cyrano de Bergerac, E.Rostand (Acte3, scène 7)

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Juliette.mansart

Écoutant ses paroles d'une oreille attentive, ses azurs étaient surtout plongés en direction de ses propres mouvements et donc sur le corps de son écossais ; ce n'était qu'un bain soit, mais le premier qu'ils partageaient et les premières attentions qu'elle lui prodiguait aussi voulait-elle que cela lui soit vraiment agréable.

Plus elle l'écoutait, plus le pain de savon fondait au creux de sa main aussi délicate que fouineuse et taquine. Les mouvements circulaires plus énergiques au niveau des mollets s'avéraient transformés en effleurement furtifs le haut de la cuisse atteint ; faufilant agilement ses doigts dans certains replis et renflement rencontrés "à tout hasard" où elle se plaisait d'ailleurs malicieusement à s'attarder quelque peu d'une main joueuse, arborant une frimousse faussement concentrée à sa tâche alors qu'en son for intérieur, bouillait l'émoi le plus total.


-Hmoui, je comprends tout à fait, j'éprouve moi aussi, certaines craintes chimériques... ou pas...
(...) Et il est vrai aussi qu'elle et toi vous ressemblez davantage ; contrairement à toi et moi qui sommes pratiquement aux antipodes l'un de l'autre à plusieurs niveaux...


Toisant l'eau d'une grimace

-Je crois que la baignade tire à sa fin... sinon tu en sortiras plus sale qu'à ton entrée!

Elle se tut un bref instant, semblant cogiter à ses précédents constats, puis, lui demanda d'un ton légèrement perplexe

-Dis, crois-tu que les gens qui se ressemblent davantage forment des couples plus viables ou au contraire, les différences enrichissent davantage une relation amoureuse?

Relevant la tête vers lui, le minois affichant un air faussement candide et à demi amusé alors qu'elle exerçait de légers mouvements de bercement, de sa main occupée sous l'eau , la jeune brunette attendait néanmoins une réponse honnête de sa part.
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Arthanagor
{...on se jete à l'eau?...}

Elle écoutait l'air pensive, alors qu'il parlait, tout en continuant ses caresses qui se faisaient plus précises. Loin de s'en offusquer, il laissait faire, fermant les yeux suivant l'intensité qu'elle y mettait.
Il posa une main sur son épaule et en caressa doucement l'arrondi a travers le tissus de sa légère chemise de nuit adaptant son rythme de ses effleurements au sien. Il sentait un désir contenu monter, une envie d’étreindre cette fille qui avait éveiller en elle un sentiment qu'il voulait, il y a peu encore, oublier, ou taire
.

Bercé par le clapotis de l'eau, il l'écouta parler encore un moment de ses craintes...de leurs craintes. Cherchant a les dissiper, afin de pouvoir bâtir, enfin, quelque chose de vrai, de solide.
Son regard se porte sur elle et il sourit a la grimace qu'elle fait un regardant la couleur de l'eau
.
- Je crois que la baignade tire à sa fin, dit-elle, ... sinon tu en sortiras plus sale qu'à ton entrée!...L'écossais grimaça et acquiésa sans pour autant sortir encore de l'eau. Apres un bref silence, elle poursuivi:...Dis, crois-tu que les gens qui se ressemblent davantage forment des couples plus viables ou au contraire, les différences enrichissent davantage une relation amoureuse?
Il la regarda. Chercha un instant les mots pour exprimer le fond de sa pensée.
Il lui caressa la joue douce du dos de sa main
:
- Je penses que les différences , même si elles peuvent parfois être dures a gérer enrichissent une relation... il la regarde,..personnellement, si c'est pour vivre avec un autre moi-même, autant acheter un miroir...alors, oui...toi et moi on est différents, mais peut être, surement même, complémentaires.
Il pousse un petit grognement de bien être, réagissant a une caresse plus appuyée.

Le bain chaud avait fait son effet.
Décrassé de la poussière du voyage par des mains délicates, il aspirait à présent a d'autres moments en compagnie de cette brunette qui lui affolait coeur et âme.
Sans prendre la peine de lui demander de se retourner, il se lève après avoir retiré sa main de son entre-cuisse, dévoilant l’émoi qu'elle à provoqué en lui. Il enjambe le baquet inondant un peu le parquet de la chambre et prend deux linges: un qu'il se roule autour de la taille et l'autre avec lequel il entreprend de se sécher le torse devant la cheminée.
La chaleur irradiante a tôt fait de le sécher.
Il s'avance alors vers elle qui finissait de ranger un peu autour du baquet, et passe une main dans ses boucles brunes.
Doucement, il la tourne face a lui et pose ses mains sur se hanches avant de goûter ses lèvres.

Puis, lui arrachant un petit cri de surprise la prend dans ses bras et la porte jusqu'a la couche encore tiède de la nuit....

- On en était où déjà?.... demande-t-il amusé.
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Juliette accueillit avec un certain soulagement les paroles de l'écossais qui marinait depuis un moment déjà, quant à leurs différences respectives qui engendraient la complémentarité qui les unissait fort probablement. Elle lui sourit, semblant abonder également en ce sens.

À peine eut-elle comprit qu'il balayait doucement sa main, la forçant gentiment à lâcher sa prise afin de se relever, que déjà il s'extirpait sans gêne aucune de l'eau crasseuse, révélant aux azurs plus qu'attentifs de la jeune femme, sa masculinité dans toute euh sa splendeur ! Elle ne put qu'écarquiller ses mirettes qui reluquaient sans pruderie et bien malgré elle, la nudité intégrale mais surtout virile de son amoureux.

Elle se releva à son tour et le suivit un moment du regard jusqu'à l'âtre, contemplant le reflet des flammes sur son torse, rendant ses épaules ainsi que sa musculature plus saillante par les ombres dessinées, puis s'affaira à ranger autour de la cuve.

La rejoignant, et alors qu'elle savourait à peine ses lèvres, elle se sentit soudainement levée de terre.

- On en était où déjà?....

-OooOOooh! Hm..je ... je ne sais trop! dit-elle sourire mielleux aux lèvres puis ajouta Ne m'embrassais-tu pas?

Entourant le visage de son bel écossais de ses mains délicates, elle approcha à nouveau ses lèvres des siennes, les taquinant du bout de sa langue puis l'embrassant franchement et goulûment jusqu'à ce qu'il la pose en douceur sur la paillasse, les bouclettes de sa longue chevelure éparses deça delà de sa mignonne tête qui le contemplait au-dessus d'elle, les pommettes plutôt bien empourprées tant de désir que de timidité.

Elle tendit les bras vers lui pour l'inviter à la rejoindre, impatiente de sentir enfin son corps tout contre le sien pour les heures à venir.

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Arthanagor
{...sensuelle danse...}

La réponse, ou plutôt, les réponses ne tardèrent pas.
Les deux amants réunis échangèrent une série de baisers tendres et passionnés, avant de partir a le découverte l'un de l'autre, dans la tiédeur de la couche.
Les remparts de tissus, dernières défenses qui séparaient encore leur peau tombèrent, et ils s'unirent pour la première en une sensuelle communion.


Il avait attendu cet instant, l'avait espéré tout en en le craignant.
Cette peur encore et toujours de décevoir en tout qui lui servait de compagne, s'en déferait-il un jour?.
Aussi fébrile qu'un jouvenceau, mais avec la retenue d'un homme qui a déjà vécu, ses mains parcouraient la peau la jeune femme en une douce caresse, suivant chaque courbe, chaque replis de son corps. Et son coeur qui battait a tout rompre... Il n’était que l'association étrange du feu, et de la glace. L'écossais bouillait littéralement de désir, mais se raisonnait, craignant de paraître trop empressé aux yeux de la brunette
.
A la lueur des chandelles, il découvrait son corps fin, suivait le contour des ombres projetées sur elle par les flammes vacillantes, s'enivrait de son parfum, jouait avec les boucles
Entre deux baisers, il lui soufflât maintes fois à l'oreille a défaut de le crier a la face du monde
:
- ...je t'aime...je t'aime... alors que leurs corps ne faisaient plus qu'un, en un doux et passionné pas de deux.

Plusieurs fois, il triompha de ce corps, avec autant de tendresse, de passion, de ferveur a chaque fois. Le soleil avait déjà dépassé le zénith lorsqu'il sombra dans un sommeil apaisé, la brunette barrant de son bras son torse marqué de cicatrices...

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" delanda Britania est "
Juliette.mansart

La jeune brunette accueillit de ses bras enveloppants, l’écossais fébrile, mains et lèvres avides, dissimulant fort mal le feu ardent de la concupiscence qui la consumait déjà de l’intérieur; révélant ainsi dans toute sa splendeur son exaltation naturelle. Se pressant contre elle, elle en profita pour inonder son visage de baisers incendiaires alors que ses mains tremblotantes et baladeuses par son dos, se frayaient un chemin jusqu’aux pommettes de sa croupe prises de légers soubresauts lorsqu’elle en tâta coquinement, leur rebondi alléchant.

Une brève accalmie, à peine quelques respirations haletantes, tout juste le temps qu’il fallait à ce qu’il effeuille le fin tissu qui la préservait encore jusque-là, sensiblement, de s’afficher tout en courbes et en vulnérabilité, faisant ainsi dresser outrageusement le galbe de sa gorge en émoi.

Mise à nue, le grain de sa peau frémit sous l’effleurement des doigts fureteurs de l'écossais qui insufflait tout à la fois au corps de la donzelle, un rythme lascif dont lui seul semblait en déterminer le rythme et le mouvement ondoyant de par son propre mouvement de bassin au creux de son ventre.

Les heures s'égrainèrent dans un enchevêtrement de murmures doucereux, de gémissements et de soupirs de volupté jusqu'à se sentir à bout de souffle ; leur corps ruisselant légèrement de sueur mais sourire béat aux lèvres. S'étant abandonnés l'un à l'autre fougueusement, la brunette étreignit son amoureux de son bras, blotissant sa frimousse tout contre son torse balafré alors que l'une de ses jambes se crochetait à l'une des siennes.

Comme pour sceller cette nuit divine et se sentant inexorablement sombrer vers un sommeil bien mérité, elle murmura tout doucement:
tha gaol agam ort ...
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--Robert_giste


Quelques temps plus tard...

La salle était assez grande mais l'encombrement des tables pouvaient laisser a penser le contraire pour le voyageur de passage.
Tout un pan de mur était occupé par une imposante cheminée où cuisaient poularde et autres volailles coincées entre deux chaudrons de soupes épaisse.
Le foyer irradiait la pièce d'une chaleur acceptable par ce temps hivernal
Derrière un comptoir de bois patiné par le temps, Robert, aubergiste de son état, arrangeait après leur avoir donner un coup de chiffon rapide, une armée de coupes et de chopes
.

Il venait d'ouvrir son établissement, permettant aux voyageurs arrivés au matin de prendre chez lui, un repos bien mérité. Sa femme fit irruption dans la salle, le chignon posé de travers sur le haut de son crâne:
- 'dorment encore la haut?
- Ils sont jeunes...fous leur donc la paix !!! répondit-il en lui servant un verre d'une clairette vinasse...
- C'est point des manières...lâchât-elle après avoir vidé son godet cul sec...je vais au lavoir !!..taches de tenir la maisonnée durant c'temps là...et elle sortit, un énorme panier d'osier garni de linge sous le bras.
Le brave homme haussa les épaules et se remit a l'ouvrage, vérifiant le niveau des différent tonneaux de vins qu'il allait proposer a ses client du jours, puis il allât allumer les lampes a huiles posées sur les différentes tables de l'auberge.
Celles-ci dégagèrent une fumée noire qui n'arrangerait rien a l'aspect sombre de la pièce.Jugeant que pour la journée, celui-ci était amplement suffisant, il décidant de ne pas allumer les chandelles qui ornaient l'antique roue de chariot qui servait de luminaire au plafond avant que la nuit soit tombée
.

Quand tout fut en ordre, prêt a accueillir les clients, il s'installa derrière le comptoir, se tira une chope de bière qui lui restait de la Noël et prit un vieil exemplaire de la feuille de choux locale, qu'il parcouru d'un oeil distrait, son attention alternant entre la porte d'entrée et les articles: La Castipodine....
Jusqu'a il n'y a pas si longtemps, il était persuadé que la castipodine était la femelle du crapaud.
Juliette.mansart
[Pendant ce temps, à l'étage...]

La jeune mignonne, mais néanmoins feignasse ce jour, tardait à ouvrir l'oeil, se prélassant encore et toujours sous sa couverture fourrée, visiblement point en hâte de délaisser les bras de Morphée! Le soleil même, avait d'ailleurs depuis un bon moment, pointé dans le ciel dégagé et la ville s'avérait déjà fort bien agitée au-delà des rideaux ajourés. Malgré tout, rien n'y faisait, dormir encore un peu était-là son seul et unique souhait!

Lorsque le soleil atteint une certaine hauteur, il parvint enfin à chatouiller les paupières de la belle endormie, qui se contenta d'émettre un léger grognement en plissant les yeux, incommodée aussi bien par la clarté que par la chaleur diffuse qui s'en dégageaient. Vérifiant à tâton de sa main sur la couche à ses côtés, elle en déduit que son bel écossais avait déjà quitté la chambre, ce qui fit redoubler l'ardeur de son grognement - n'avait eu conscience de rien!

Roulant sur l'un de ses flancs afin d'échapper aux rayons légèrement trop insistants pour la jeune femme, elle peina un moment à ouvrir ses yeux complètement ; les rayons continuant de s'acharner sur la peau nue de son dos, elle sentit rapidement que sa cuisson arrivait à point! Aussi, malmena-t-elle les couvertures en tentant de s'extirper du lit, maugréant encore un peu contre les rideaux entrouverts.

Quelques pas droit devant elle, tout en frottant ses yeux encore endormis comme le ferait une gamine que hop! elle s'empêtra les pieds dans l'une de ses bottes traînant sur le sol, frôlant de justesse un plongeon sublime, du genre promettant un museau esquinté à coup sûr ! Sitôt son équilibre reprit, plutôt excédée, elle flanqua un coup de pied sur ladite botte; réflexe totalement inutile mais Ô combien exutoire! Un léger soupir échappé puis, sa vision devenant plus nette, afficha une mine ahurie du spectacle qui s'offrait à elle. Sur le sol et les chaises de fortunes, reposaient des épées, des boucliers, des vêtements, des bottes bref, le foutoir total! C'est qu'avec toutes les gardes qu'Arth effectuait depuis des semaines, en plus de toutes les heures qu'elle-même passait au tribunal ou alors au Château, le décrassage des lieux n'était définitivement point leur priorité, à l'un comme à l'autre.

La jeune femme grimaça, tout de même un peu honteuse de se laisser-aller évident.Tripatouillant un chignon négligé de sa longue tignasse échevelée, Juliette entreprit de remédier, ne serait-ce qu'un tant soit peu à la situation ; déjà si elle rangeait tous ses vêtements dans ses coffres et les armes qui reposaient n'importe comment et n'importe où dans la pièce, la chambre serait déjà plus agréable à l'oeil!

Rassemblant tout son courage, elle entama le rangement.

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--Sofiene


Allongé sur des sacs de maïs, le jeune Sofiene ce réveilla brusquement au passage d’une ornière plus rude que les précédentes.
Il se redressa et les yeux encore emplis de sommeil, il regarda autour de lui, et ce rua dans un mouvement spontané vers le fond de la carriole, relevant le tissu rêche, il constata qu’il pleuvait encore et que le convoi des marchands qui l’avaient accepter parmi eux, semblait toujours bien là avec sa dizaine d’attelage avançant au rythme imposé par les convoyeurs.

Ses grands yeux mangeant son visage, se perdirent au loin, Valeuil était loin maintenant, bien au delà de la dernière colline, qu’il pouvait apercevoir.
Dame Olympe et Dame Patience, ses nourrices, que faisaient elle, étaient elles tristes ou bien en colère de sa fuite, sûrement en colère.
Il était parti vite, sur un coup de tête, mais depuis la visite de celui qui était son père, toutes les nuits qui avaient suivie, n’avaient été qu’une répétition de cette entrevue.
Son visage, ses yeux, son fin sourire, lui hantaient l’esprit, et dans ce raisonnement d’enfant, restant primaire, il avait ressentit l’amour, celui du sang, que seul un parent pouvait donner.
Il était parti, emportant une brioche dans un sac, qui c’était durci avant de ce finir, et du coup pour la première fois de sa vie, son estomac lui faisait mal, car même si les marchands lui donnait un peu de pain, et quelques morceaux de viande, ce n’était pas aussi régulier que chez Kahhl.

Le convoi ralentissait, et se penchant sur le coté pour voir en avant, et constata qu’une ville se profilait au loin, l’excitation le sorti de sa torpeur, cette ville serait elle enfin Castillon, celle ou son père vivait.
Un des gardes du convoi passant sur sa monture à sa hauteur, lui permit de se renseigner, il l’interpella pour lui poser la question, et quand l’homme lui répondit par l’affirmative, son cœur fit un bond, ses yeux se posant sur les murailles qui s’avançaient doucement à son regard.

Passage au guet, et de sautez de la carriole, il alla remercier comme on lui avait appris ceux qui l’avait aidés, rougissant encore de son mensonge à leur encontre pour ce faire accepter.
Il partit vite à sa hâte "de retrouver ce père", au grès des ruelles, ne sachant qu’une chose, Arthanagor, la maréchaussée, il essaya d’interpeller le premier passant, mais celui-ci lui marmonna un « chuis pas du coin ».
Se poser et réfléchir un peu, quand un doux fumet vint lui titiller le ventre « qui seul à ses raisons », la douce odeur du poulet rôti, un coup d’œil autour de lui, un nez qui frétille, et d’apercevoir une auberge.

Devait être du coin, pas comme l’autre homme, donc on saura lui dire ou ce trouvait son père et puis si ce n’était l’aubergiste peut être une personne mangeant du poulet.
Un regard au ciel, pour adresser une petite prière pour qu'ils sachent ou son père se trouvait et avoir même une aile, juste le tout, tout, petit bout, du bout de l’aile, à ce mettre sous la dent.

Quand il franchit la porte, ses yeux mirent un moment au changement de luminosité, la pièce semblait vide, un homme derrière son comptoir semblant lire un parchemin, une femme avec une panière à linge.


Bonjour Mon Sieur et Ma Dame, je cherche mon père, il s’appelle Arthanagor le connaissez vous ???

Un petit sourire en constatant que des volailles entières tournaient autour d’une broche.
--Robert_giste


A force de lire dans une semi-torpeur les articles, tous se mélangeait dans son esprit : Le comte jouait un match de soule contre une équipe de députés qui cherchaient à avoir la recette de la soupe aux poireaux, tandis que le maire les encourageait en lisant l’horoscope. Il baillât et s’étira en poussant un grognement lorsqu’il entendit une voix enfantine demander :
- Bonjour Mon Sieur et Ma Dame, je cherche mon père, il s’appelle Arthanagor, le connaissez vous ?

L’aubergiste ouvrit de grand yeux d’un coup, et délaissant son journal, se pencha par-dessus le comptoir et découvrit le visage enfantin qui lui faisait face. Décidément, chaque amène son lot de surprises. Il regarde le môme, puis hèle sa femme qui venait de sortir :
- Hé !! Bobonne !!!...Viens donc voir !!!!
La femme revint et déposa a l’entrée son panier de linge, avant de revenir au près de son mari. Elle toisa le gamin au passage et lui ébouriffa affectueusement la tignasse, avant de dire en s’accoudant au bois patiné :
- Ben quoi !!!...c’est un gosse !!! dit-elle a son épouxsi tu passais plus de temps avec moi au lieu de compter tes bouteilles le soir, ça pourrait presque être le nôtre...
- Si c’était le cas…il ne chercherait pas son pèrele tavernier se gratte l’arrière du crâne en grimaçantArthanagor….Arthanagor…. il regarde sa femmeça pourrait pas être l’espèce de type avec un drôle d’accent qui loge la haut ?
- Avec la jeune femme ?.....elle regarde le gaminc’est vrai que maintenant que tu l’dis…y’a un p’tit air de famille oui !!elle regarde son ventripotent de maribon moi, j’vais au lavoir !!!...

L’aubergiste grommèle voyant sa femme quitter l’auberge d’un bon pas et le laissant seul. Loin d’être un habitué de ces situations, il tente de faire au mieux.
- Bon …ben…quand ‘faut y aller, ‘faut y aller hein ?....comme on dit, dit-il en faisant le tour du comptoir et prenant l’enfant par la main.
Ils grippent tout les deux l’escalier qui mène au couloir distribuant les chambres..Peu sont occupées en ce moment. Arrivant devant l’unique chambre ayant des locataires, Robert tape du plat de la main sur la porte de bois
:
- Hooo !!....y’a quelqu’un ?
Juliette.mansart
Un coup de torchon par-ci, rangement par-là ; la jeune femme avait presque fini. Elle renouait avec le plaisir d'avoir un sol déjà, mais qui plus est, bien dégagé, plutôt que jonché d'une multitude d'articles et de vêtements! Elle en profita même pour changer la branche de lavande séchée qu'elle laissait pendre près de l'entrée ; ce qu'elle aimait cette subtile odeur de fraîcheur ...

Dernier petit détail et tout serait impeccable : les épées qui traînaient là, dans un coin à proximité de la porte d'entrée. Se saisissant desdites épées, une dans chaque main, elle prit un bref instant pour apprécier l'ouvrage qu'elle venait d'accomplir, s'autofélicitant d'une exclamation à voix haute bien sentie


Ahhh ! Malgré la petitesse de l'endroit, déjà, c'est tout de même plus agréable au coup d'oeil!

Hooo !!....y’a quelqu’un ?

La jeune femme stoppa nette tout mouvement en entendant frapper puis héler.. Bah qui ça peut être?! Revêtant toujours que sa nuisette, elle s'approcha de la porte et, tenant d'une seule main les deux épées, ouvrit.

Ou....i?....

La stupéfaction pouvait se lire sur son visage. Elle jeta un coup d'oeil au vieil homme qu'elle reconnut immédiatement, mais rapidement, son regard se déroba vers le jeune enfant, lui faisant écarquiller les yeux d'appréhension. Elle ne comprennait point ce qu'ils lui voulaient. Il n'a tout de même pas l'intention de me faire garder son mioche pour la matinée quand même?!

Même si elle craignait se voir imposer le petit bonhomme et ne ressentait aucun enthousiasme à cette idée, elle ne voulut point le lui faire sentir aussi lui esquissa-t-elle un léger sourire. Eh puis bon tantpis, elle finit par s'accroupir à sa hauteur, quoique gênée dans son mouvement par les épées de grosseur tout de même imposante toujours en main , elle se présenta

-Bonjour, je suis Juliette .. qu'est-ce que tu fais là?

Et de relever ses azurs en direction de l'homme, sourcil légèrement arqué, curieuse au final de savoir la raison de leur présence à tous les deux au pas de sa porte. À la mimique qu'elle affichait, il avait intérêt à avoir une bonne raison!

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--Robert_giste



Le loquet joua un instant, la porte s’ouvrit laissant apparaitre le visage surpris d’un des locataires des lieux : La jeune femme. Ce n’était pas spécialement elle qu’il voulait voir, la gamin avait lui, parlé d’un homme mais le nom lui disait vaguement quelque chose.
Arthanagor…encore un nom pas françoy se disait l’aubergiste.

- Le bonjour dame, dit-il, rassurez vous j’viens pas encaisser le loyer de la semaine, pouvez rengainez vos épées, z'allez finir par blesser quelqu'unil désigne le gamin qu’il tient par le bras. La brune jeune femme est déjà, la surprise passée accroupie devant lui a se présenterce gamin Nous est arrivée là, y’a quelques instants dans la taverneil regarde le môme.. Dis l’bonjour a la dame toi !!...t’as point l’air bien maniéré encore !!! Puis reprenant son explication a l’intention de la bruneDonc je disais qu’il vient de débarqué là, dans la salle y’a quelque instantsil marque une pose..Ma femme trouve qu’il y a un p’tit air de famille avec l’espèce de type a la grosse épée qui loge avec vous depuis quelques temps, et il dit chercher son père….L’aubergiste connaissait à peu près les fonctions de la jeune femme au sein du comté, aussi précisa-t-il le but de sa visitej’me suis dit qu’avec vot’ fonction de Juge ou je ne sais quoi, vous pourriez p’t’ëtre l’aider a l’retrouver, parce que moi ici...j'dois faire tourner la maison, pas l'temps m'absenter hein, 'savez ce que c'est..le commerce...tout ça...les comptent à tenir...il ébouriffe la chevelure du gamin..Il dit que son père se nomme Arthanagor, ou un truc comme ça....ça vous dis quelque chose?

L'aubergiste se penche un peu sur le coté pour vérifier, avec satisfaction que la chambre est relativement bien tenue malgré les bruit étranges qu'il y règne certains soirs. Il ne tolèrent pas les souillons au sein de son établissement dont il tient à la renommée aussi modeste soit elle.
--Sofiene




Sofiene sentit la main de la matrone lui ébouriffer les cheveux, cette main un peu brusque dans le geste, lui fit avoir un pas de recul.
Il les écouta attentif, son œil se fit brillant quand l’homme suggéra que son père pouvait peut être logé ici.
Serait il donc sur le coup chanceux de le trouver et ce dès la première porte ouverte.

Quand l’homme fit le tour de son comptoir il lui prit la main, un léger tressaillement le secoua, et si ce n’était pas son père à l’étage, et si il n’était pas heureux de le revoir, et si il le renvoyait par le premier convoi chez Kahhlan.
Un soupir souleva son petit cœur et il suivit l’aubergiste, lui glissant un petit "merci", quand son ventre émit un son genre « tuyaux vides », lui rappelant les poulardes sur la broche, et il ne put s’empêcher de leur jeter un regard, tout en sentant la salive lui venir au bec.

Les escaliers furent grimpés d’un pas hésitant, et il se retrouvèrent tous deux devant une porte, l'homme frappa, et ce fut un « Oui » qui répondit et ce émanant d’une femme, mais le couple avait aussi parlé d’une Dame.
La porte s’ouvrit et ce furent les yeux du jeune garçon de s’écarquiller en grand, une femme légèrement vêtu et brandissant dans chaque main une épée.
Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit.

Il lâcha la main de l’Aubergiste, le laissant parler et prit ses jambes à son cou pour entamer une descente rapide des lieux. Il n'avait croiser l'ombre d'une menace durant le voyage et là il en sentait une grande, elle avait deux épées, deux, pas une deux..

Dans les escaliers, son manteau se prit entre les barreaux et ne contrôlant pas ce mouvement d’arrêt soudain, il fit un rouler bouler le laissant à moitié assommé en bas, avec des étoiles qui valsaient devant ses yeux.
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