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[RP] Fabliau d'une Biche et d'un Ours

Juliette.mansart
–Huh?

Juliette dévisageait l’aubergiste, ne saisissant pas immédiatement la raison pour laquelle il évoquait le loyer à payer alors que ce qui l’intriguait plutôt était la présence du gamin! L’expression apeurée qu’elle put lire sur le minois du jeune garçon eut tôt fait de lui rappeler ce qu’elle tenait encore dans sa main…

Oh! Mais c’est que je rangeais un peu, rien à voir avec vous, je n’attendais tout simplement aucune visite !

Sans encore se défaire des épées encombrantes et menaçantes puisque trop intéressée par les explications de l’aubergiste, elle blêmissait au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Le fils d’Arth?! Corne de bouc! Mais qu’est-ce qu’il fait ici, seul?! Vu l’âge qu’il semblait avoir, Juliette en déduit lequel des deux fils il était…

Sofiè…

À peine eut-elle amorcé l’évocation de son nom que celui-ci détalait ! Stupéfaite, elle jeta une brève œillade ahurie en direction de l’aubergiste, l’air de dire Bah où va-t-il?! Bondissant aussitôt, laissant choir les épées au sol dans un fracas de métal s’entrechoquant ; elle se saisit de sa cape, qu’elle enfila tant bien que mal tout en courant dans le sillage du petit.


Sofiene!! Reviens, allons!

Le rejoignant malheureusement juste à temps pour être le témoin impuissant de sa chute rocambolesque, Juliette figea sur place momentanément, alors que son propre sang lui sembla faire trois tours, et que de sa bouche s’échappa un bref cri strident et horrifié. Au son de l’impact du corps du petiot sur le sol, la jeune femme retrouva enfin l’usage de ses jambes et dévala aussitôt l’escalier pour s’agenouiller tout près de Sofiene. Dans un murmure elle s’adressa à lui

Sofiene? Sofiene! Parle-moi je t’en prie…

Juliette n’osait trop bouger son petit corps menu, bien qu’elle aurait nettement préféré le serrer tout contre elle, elle se contenta néanmoins de poser l’une de ses mains sur son torse tandis que son autre main parcourait sa chevelure épaisse, ébouriffée par la chute. Les azurs de la jeune femme se posant sur lui trahissaient l’inquiétude et la peur ressenties. [/size]
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--Robert_giste


A voir la tête de la jeune femme changée au fur et à mesure qu’il lui donnait les explications, l’aubergiste comprenait deux choses : D’abord que son intuition ne l’avait pas trompé, et ensuite que la jeune femme se trouvait un peu prise au dépourvu.
- Oh ! Mais c’est que je rangeais un peu, rien à voir avec vous, je n’attendais tout simplement aucune visite. Il opinât du chef.
Il allait ajouter quelque chose quand elle sembla réaliser qui était cet enfant.

Le son d’une paire de sabot claquant sur le bois au rythme d’une course enfantine le tira de ses réflexions, suivit bientôt par une tornade brune qui lui passa devant en laissant tomber les épées…sur son pied.
L’aubergiste entame une sorte de danse folklorique qui consiste à se tenir le pied droit et sautiller sur place en se mordant le poing gauche, alors qu’il entend une cavalcade suivit d’un bruit de chute dans les escaliers, suivit d’un cri de peur.
Une légère pâleur gagne son visage : Manquerait plus qu’on s’rompe le cou dans son auberge tiens ce serait le pompon.

- Ah non hein !!!...tout mais pas ça !!!! Lâche-t-il en descendant l’escalier, plus calmement lui. A son âge, on a tôt fait de se retrouver avec une guibole en vrac si on tente de jouer les jeunes hommes.

En arrivant en bas de l’escalier, il voit la jeune agenouiller près du garçonnet.
L’aubergiste la rejoint. Son regard va de l’enfant à la jeune femme, et vice versa pendant quelque instant. Puis, voyant que la poitrine du jeune garçon se soulève, il soupire de soulagement.
Au moins, ce n’est pas encore ce jour qu’on affublera son auberge du nom d’ « auberge du mort ».

- Ca va, il soupire, Aristote merci,…il n’est que sonnéil se redresse, et regarde la jeune femmep’t’etre qu’un petit remontant lui fera pas de mal, et a vous aussi. Il se dirige vers le comptoirparlez lui, et tapotez lui les joues doucement dit-il en regardant parmi les bouteilles. Il trouve celle qu’il cherchait et revient vers eux. Il fait un clin d’œil a la jeune femme et entrouvre la bouche de l’enfant et y verse quelque gouttes d’un liquide légèrement sirupeux en disant :…c’est de la liqueur de sauge que ma bobonne fait elle-même, ‘parait que ça vous soigne de tout et n’importe quoi…
--Sofiene


Des étoiles brillaient devant ses yeux, mais une grimace naquit sur le petit visage de l’enfant, sa main se porta sur sa tête, il avait mal, des larmes lui piquaient les yeux, un cri allait jaillir de sa bouche.
Quand il ouvrit ses prunelles, elles s’élargirent en grand et le cri cette fois-ci sorti, il essaya de ce redresser, glissant en voulant ce hâter.
La femme aux épées était penchée sur lui, il aurait, sur le coup, pour la première fois voulu de nouveau être auprès de Dame Olympe et Dame Patience.


Ne me tuez pas !!! S’il vous plait…Je veux juste trouver mon père !

Et de la regarder apeuré, tout en réalisant qu’elle l’avait appelé Sofienne, comment savait elle son prénom ?
Peut être était elle ce genre de femme dont ses nourrisses parlaient quand elles lisaient les contes du soir.
Des femmes aux mille pouvoirs, celui de lire dans vos pensées, d’enchanter les hommes par leurs voix, de tuer des dragons, nan pas des dragons cela étant réservé aux preux chevaliers.


Vous êtes une dame des livres ?

Lui demanda t’il avec cette déconcertation spécifique aux enfants.
Juliette.mansart

Juliette observait toujours le petit, tentant de jauger s'il reprenait ou non ses esprits ; ce à quoi elle obtenue une réponse rapide ! Qu'importe la perspicacité de la jeune brunette, le cri retentissant qu'il émit lui suffit pour comprendre qu'il était définitivement revenu à lui !


Corne de bouc!lâcha-t-elle sursautant si bien qu'elle se retrouva le séant au sol, un peu plus loin, abasourdie tant par la puissance du cri que le minois qu'il affichait... mais qu'est-ce qu'il a?! Il semble terrorisé!!

Se tournant en direction de l'aubergiste, candidement, elle lui demanda


-Euh ... la sauge c'est bon aussi pour enfant sous le choc?!

Ne me tuez pas !!! S’il vous plait…Je veux juste trouver mon père !

-Hein?! Mais.. Sofiène pourquoi voudrais-je te tuer mon ptit bonhomme?!

La brunette se dit qu'il avait vraiment pris un sacré coup sur le caillou... le pauvre.. si jeune... elle esquissa une petite moue en pensant à Arth qui allait retrouver son fils ainsi... Espérons que ce n'est que passager...

Vous êtes une dame des livres ?

Juliette de regarder le gamin..décidément il a de drôles d'idées celui-là! La sauge n'aura jamais un effet assez puissant pour lui remettre la tête en état! Ça c'est sûr !

-Hm non, je ... je suis bien réelle Sofiene. Pince mon bras si tu veux

Elle esquissa un sourire empreint d'une infinie douceur à l'attention du petit

-Je suis une très proche amie de ton papa... c'est pourquoi nous habitons ensemble. Allez viens, retournons à la chambre, je vais m'habiller et nous irons trouver ton papa. Je suis certaine qu'il sera très heureux de te savoir là

Elle se releva puis tendit une main vers Sofiene pour l'aider à se relever

-Crois-tu que tu puisses marcher comme il faut?

De relever la tête en direction de l'aubergiste

-Je crois que ça ira... enfin vu les circonstances... merci à vous sieur

Et d'entraîner le petit avec elle en direction de la chambre
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--Robert_giste


La liqueur de sauge fit l'effet attendu.
A peine les gouttes, touchèrent les papilles du garçon que celui-ci, reprennait ses esprit, au grand soulagement des deux adultes à son chevet.
Un miracle en soit, ce qui lui donna l'idée d'en vendre quelques fioles aux voyageurs de passages: un commerce qui serait lucratif, a n'en point souter.

Le gamin se redressa doucement cherchant a comprendre si, cette dame qui l'instant d'avant l'avait effrayé, etait comme elle le disait, une amie, ou une ennemie, voir même une tueuse assoiffée de sang;
Elle tenta de le rassurer et l'aida a ce lever, tandis que l'aubergiste, refermait la bouteille salvatrice, en essuyant le goulot de son chiffon entaché de marques diverses.

Il sourit satisfait
:
- Efficace hein la liqueur de Bobonne ?! demanda-t-il
- Je crois que ça ira... repondit-elle...enfin vu les circonstances... merci à vous sieur
- A vot' service dame, ...Il repasse derrière son comptoir, range sa bouteille dans un coin ou il est sure de la retrouver, puis regardant la jeune femme, il ajoute...le grand gars pas tres aimable là , avec la grosse épée, vous devriez le trouver dans le poste des miliciens, a l'entrée de la ville...Il passe un coup de chiffon sur le bois patiné du comptoir...il est parti tot ce matin.
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