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[Cérémonie d'Hommage] - Jason McCord - Janvier 1460

Pitt.bull
Du retard il en fallait, se faire désirer bof....

pitt entra dans la salle d'hommages et salua la foule, si très petite soit elle.

vostre grâce, baron, dame de courcy , perrine, vicomtesse anya, bonjour, à tous.

puis il avis les deux enfants.

bien le bonjour à vous jeune relève normande
Briana.
Il ne leur en voulait pas... Ni à Maman de les avoir emmener. Ni même à eux d'avoir insister pour être conviés à la cérémonie. Heureuse de l'entendre, elle avait machinalement, d'un geste tendre, resserrée ses petits bras tenus placés autour de son cou. C'est qu'elle l'aimait son Papa. Autant qu'elle pouvait aimer Maman, et à chaque occasion qu'il lui était donnée de pouvoir le leur montrer, jamais elle ne se retenait.
Et de ces signes, elle en usait plus encore lorsqu'elle avait du vivre séparée de ceux qu'elle aimait.

Et pour être séparée, elle l'avait été, et ce durant fort longtemps. Papa venait de le lui rappeler en la questionnant sur leur dernier voyage. Un périple qui lui apprit à faire preuve de beaucoup de patience et au cours duquel elle avait du faire face à bons nombres de situations. Elle avait bien grandit la petite fille depuis. Peut-être pas en dehors, car sa taille n'avait en rien changée, mais en dedans... son expérience avait considérablement évoluée.
Elle avait vécue tellement de choses, rencontrée tellement de gens. Il y avait tant à lui raconter, mais bien consciente de ne pas en avoir le temps, elle tâcha de répondre de façon concise aux questions que son père lui avait posé :



" C'était cro bien le voyage Papa. Au début, ze n'étais criste de devoir rester au Mans. Mais après, avec Carenza on est allé dans un grand Ssâteaux où ze me suis fait pleins d'amis. Il y avait Karyaan et Zuto et puis Guilllaume et aussi Paul et les Marmules... Ze me suis bien amusée..."


Elle se retiendrait de lui raconter sa petite excursion menée en solo après qu'elle eut échappée à la surveillance de Carenza où on avait fini par la retrouvée complétement transi de froid, après qu'elle se soit perdue en forêt.


" Et pis après z'étais contente de rencrer enfin Ssez nous, même si z'étais un peu criste de quitter Karyaan. Tu sais, elle est vraiment zentille Karyaan. Elle s'est occupée de moi comme que Maman elle le ferait. Et regarde qu'est ce qu'elle m'a donné même !... "


Menton qui se relève doucement pour laisser la vue de son père au bijou qu'elle porte autour de son cou. Petit bout de tourmaline, pierre noire aux puissantes vertus, retenu dans un globe métallique que Zuto avait lui même travaillé de ses mains de forgeron.

Puis poursuivant à voix basse, sa petite bouche posée contre l'oreille paternelle :


" Même que ze vais te dire un secret. Elle a le pouvoir de me protézer..."



Confidence dévoilée, elle esquissa un sourire avant de poser son index sur sa bouche afin qu'il garde pour lui le secret.



" Après on est parti avec des Ssevaliers. Même que Baile c'est une dame et que Erwan,... *sourit*.... il pourra plus dire que ze peut pas zouer aux Ssevaliers avec lui parce que ze suis une fille d'abord ! Et après on est venu nous ssersser...Même que tu le connais Le Vicomte de Courtalain. C'est lui qui nous a ramené. Voilà !"


C'était un bon condensé du déroulement de leur périple, bien qu'elle garde encore nombreuses choses pour elle de ce qu'elle avait vécue loin d'eux. Elle aurait tout le temps de le lui raconter à un autre moment. Du moins, elle l'espérait, car elle savait que Papa avait fort à faire avec son nouveau travail de Duc.

Dans son dos s'était faite une nouvelle entrée dont la voix l'avait faite se retourner. Prenant un peu de recul pour laisser Papa se relever et prendre position pour recevoir ceux qui bientôt lui ferait hommage, elle glissa sa petite main dans la sienne. Maintenant qu'il était là, il n'était pas question qu'elle le lâche. Pas encore ! Pas tout de suite !


Devant eux, Anya dont elle profiterait plus tard au cours de la cérémonie et Maman tout près... Si près, qu'elle glissa son autre main restée libre dans la sienne. Petit regard adressée à Erwan au vu de la situation avec un sourire non dissimulé. Maman, Papa... de chaque côtés...
Jason_maccord
MacCord ecoutait Briana.

Karyaan, tu dis... Je l'ai dejà croisé. Il va falloir que je lui envoie un petit courrier de remerciement.
Et oui, il y a des dames chevaliers. Il y a même un ordre de chevalerie feminin. Et on croise aussi des dames lors des joutes.
Le vicomte s'etait proposé d'aller vous chercher. C'est une personne en qui j'ai confiance.
Maintenant il va falloir que je m'occupe de la ceremonie, Briana, ou Perrinne va me tirer les oreilles.


MacCord rit. Et ajouta en regardant Erwan.

Erwan, on discutera tout à l'heure. En attendant, tu veilles sur ta soeur et ta mère. C'est toi leur escorte pour la ceremonie.
_________________
--Le.garde.


Être de faction le jour des hommages au nouveau Duc, n'était pas vraiment une sinécure. En temps normal, il avait plus l'habitude de faire des rondes à l’extérieur mais aussi à l'intérieur du château.
Marcher, même en étant toujours aux aguets, ça il aimait. Mais rester des heures, car il y était depuis le petit matin, à attendre dans une position rigide et sans presque parler...le rendait d'une d'humeur maussade.
Il jeta un coup d’œil en coin à son collègue et soupira. Ce dernier ne bronchait pas, le regard fixé sur la tapisserie qui était accrochée sur le mur du couloir, juste en face. Il songea qu'entre une statue et lui, il n'y avait guère de différence. A peine clignait-il de temps en temps des yeux.

Sa Grâce Jason McCord était arrivé depuis un petit moment et avait rejoint une Dame, sans doute la maitresse de cérémonie.
Lorsque le duc était passé devant lui, il s'était encore un peu plus rigidifié, dans un garde à vous impeccable, du moins l'espérait-il.
Puis, les premiers nobles étaient arrivés, des hommes, des femmes qui, bien souvent ne faisaient guère attention à eux, se contentant de leur tendre leur carton d'invitation. Une gamine lui avait tiré la langue, discrètement, de façon à ne pas être vue de la femme et du jeune garçon, sa mère et son frère sans doute, qui l'accompagnaient.

En tendant l'oreille, il pouvait entendre un brouhaha léger de voix. Cela faisait un petit moment que personne ne s'était présenté.

Lorsque soudain, le bruit de la porte, au fond du couloir, se fit entendre le faisant, immédiatement, jeter un œil inquisiteur vers ce qui devait être de nouveaux convives. Il vit deux femmes étranges entrer.
Aussitôt, il fut sur ses gardes, ce qui pour un garde était , en soi, assez naturel.
En quoi les trouvait-il étrange? Tout d'abord, elles n'étaient pas vêtues de la traditionnelle houppelande si élégante, et dont les femmes nobles raffolaient, elle n'avaient point de coiffe, mais elles portaient toutes deux ce qu'il, avec sa relative connaissance des vêtements féminins, aurait appelé, une superposition de tissus légers et vaporeux, de couleurs vives, des bijoux clinquants et elles avait un voile sur la tête et sur le visage, ne laissant apparaitre que leurs yeux.
De nouveau, il jeta un œil sur son collègue, qui, lui aussi, avait réagi.

Il lui souffla:


- Des saltimbanques sont prévus?

L'homme secoua lentement la tête, et il le vit serrer un peu plus sa lance.
La méfiance était donc de rigueur.
Aussi, alors que les femmes faisaient mine de s'approcher de la porte, ensemble, ils croisèrent leur lance afin d'en faire un obstacle visant à les empêcher d'aller plus loin. Le geste était parfait et il fut accompagné d'un non moins parfait:


- Halte!! Qui va là?

Enfin, il y a allait avoir un peu d'animation...c'est ce qui lui traversa l'esprit.
Les femmes, sans se départir de leur sourire, virevoltèrent devant eux, déployant leur voiles légers, de temps à autre, il entrevoyait une cheville enserrée d'une chainette. Il déglutit, le spectacle était pour le moins agréable. Elles avaient en main, chacune un tambourin, qu'elles agitaient d'un mouvement de poignet gracieux et léger.

Cependant, si le spectacle était beau, il n'en restait pas moins alarmant. Que faisaient donc ici ces deux saltimbanques, et comment avaient-elles réussi à franchir tous les barrages?
Il dit alors:


- N'avancez pas plus, vous n'êtes pas les bienvenues...


Elle cessèrent leurs extravagances et l'une fit un pas vers lui, bravant l'interdiction. Il vit une lueur moqueuse dans son regard. Il avait entendu maintes histoires sur les saltimbanques, les femmes étaient rusées et usaient de leur charme pour arriver à leurs fins, qui étaient, c'est ce qui se racontait, de vous dépouiller de tous vos écus. Son sang ne fit qu'un tour, et si elles venaient pour assassiner le nouveau duc?

- Pas un pas de plus!!!

Il les vit se figer, puis, celle qui était en retrait parla:

- Nous n'avons aucune mauvaise intention, d'ailleurs, nous sommes conviées à cette cérémonie...laissez nous vous montrer nos invitations...

Il hocha la tête, et tendit la main. Chacune lui remit son invitation. Il les lut et faillit s'étrangler de surprise. Il leva la tête vers elle, lut de nouveau les noms, releva une fois de plus la tête et bafouilla, tout en s'effaçant devant elle:


- Veuillez m'excuser...je...c'est que...enfin...vous pouvez entrer...

Elles lui firent un sourire et entrèrent dans un bruissement de voiles et tintement de tambourins.

Il se tourna alors vers son collègue qui, du coup, le regardait d'un air interrogateur. Il lui murmura:


- C'était les Dames de....

Mais il n'eut pas le temps de finir, déjà, une autre personne arrivait. Il se remit en place, la lance bien collée contre son épaule, le long de son corps.
Akane
Signe de la tête aux gardes en prise avec des personnes, une brune entra dans la salle, épée à la taille, un peu crottée, portant son beau tabard d'hospitalier, et surtout pas préparée à ce genre de cérémonies.

Elle ne savait pas quand la lance dont elle faisait parti reprendrait la route, et plutôt que d'envoyer une missive, elle préféra se présenter rapidement.

Une bise à sa soeur, un salut aux autres, une courbette au duc, puis elle alla voir directement Perrinne. Ne pas perdre de temps, surtout pas.


- Bonjour Normandie, j'aurai une petite faveur à te demander... Je ne sais quand je reprends la route afin de défendre comme toujours le Royaume... Serait-il possible si l'assemblée présente est d'accord, que je présente rapidement mon serment ?
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Semper Paratus Servio
En deuil de son époux...
Perrinne
Le bonjour, Duchesse.
C'est au duc d'en décider. Pour ma part, j'acte surtout que le serment s'est bel et bien déroulé.


Et un concert de regard en direction du duc.
Jason_maccord
Plein de regards interrogateurs vers MacCord. Ce dernier prit son plus beau sourire.

Ah mais non, on fait dans l'ordre alphabetique inversé...

Evidemment qu'il n'y a aucun soucis pour passer rapidement, Akane. Je suis dejà content que vous soyez venu malgré toutes vos charges et responsabilités.


Puis se tournant vers Perrinne.


On commence alors, si celà vous convient?
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Akane
Hochement de tête approbateur, elle ajouta néanmoins

-Je vous en prie, Votre Grasce... Mais je ne voudrais pas que les personnes présentes pensent que ... Enfin, si cela convient à tous, je suis prête.
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Semper Paratus Servio
En deuil de son époux...
Perrinne
let's go, ruleeezzzzz.... En avant donc. Un hochement de tete répondit donc au duc et elle s'arma de sa plume pour commencer son enregistrement tandis que régulièrement, divers pigeons la rejoignaient.
Ciciaa


C' était l'heure il fallait se rendre rapidement à la cérémonie d''hommage organisé pour notre nouveau Duc Jason_maccord.

Le départ de Dieppe pour Rouen avait vite été organisé, un petit bagage elle ne resterait à Rouen qu'une journée et repartirai dès le lendemain pour Dieppe où elle patientait avec sa lance et profitait du plaisir de la pêche et du bon air marin .
Cela ne serait qu'un autre aller-retour pour Rouen , elle connaissait le chemin par coeur presque .

Dès son arrivée à Rouen elle se dirigea vers la salle du trône où quelques personnes commençaient à avancer, elle en devait pas être en retard de toute façon ces cérémonies étaient toujours en retard.

Akane pressait le pas devant elle , les gardes semblaient interloqués par la venue de femmes curieusement vêtues pour ce genre de cérémonie mais peut être que le nouveau duc avait prévu un peu d'animation, le son du tambourin n' était pas désagréable.

La vicomtesse de Fauguernon passant devant les gardes et entrant dans la salle , saluant la petite assemblée présente.
Le baron Attalus , le duc Pitt.bull , Adeline et les enfants , Akane
Le bonjour à vous tous
Akane s' apprêtait à présenter son hommage , la cérémonie allait débuter.

S'' approchant d' Anya et Normandie pour les saluer
Bonjour Perrine
Bonjour Anya , comment allez vous ?
Dites une animation est prévue? ces jeunes femmes femmes là bas semblent avoir envie de s'amuser.



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Akane
Et un page entra dans la salle, porteur d'un pli pour la brune.
Elle le lut rapidement, et grimaça, elle devait partir, et vite.
Regard à l'assemblée, et mot à leur attention.


- Je suis désolée, je vais devoir faire vite, permettez que je présente mon serment.

Ni une, ni deux, elle se mit à genou devant Jason et prononça les mots fatidiques

- Moi Akane Giffard De Clairval, duchesse de Cany, vicomtesse de Vernon et Bolbec, vicomtesse douairière de Carentan, renouvelle mon serment auprès de la couronne de France, et de Sa Majesté Nebisa Malemort d'Armantia par le biais de Jason Maccord, duc de Normandie auquel je jure conseil, assistance, et service armé. Je vais devoir me retirer, Votre Grasce, le devoir m'appelant, une fois encore, je vous félicite. Si souci avec ce serment, qu'on me le fasse savoir par missive.

Regard vers Perrinne, puis la normande se relève, salue l'assemblée, embrasse sa soeur, et file de nouveau vers l'aventure...
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Semper Paratus Servio
En deuil de son époux...
Briana.
Elle avait laissé Papa s'en retourner à ses obligations, sa petite main se délogeant de la sienne. Elle savait qu'il avait fort à faire, et surtout, en aucun cas, elle ne voulait que la dite Perrine dont Papa avait soufflé le prénom ne se décide à lui tirer les oreilles. Alors ça non !
Le petit corps, gracile, se pencha légèrement de côté. Ainsi, elle pouvait mieux appréhender les gestes effectués par "la tireuse d'oreille" des fois qu'idée lui viendrait d'approcher. Briana se garderait de se trouver trop près. Mieux vaudrait rester à l'écart, et elle ne manqua pas avertir son frère lui tirant sur le bras pour l'interpeller. D'ailleurs, elle tira jusqu'à ce que ce dernier arrive à sa hauteur, et ce afin qu'elle puisse lui confier mise en garde :



" Dis... T'as vu la dame là-bas. Celle là même que elle a des Sseveux tout comme moi et que elle regarde par ici avec l'autre dame qu'elle vient de rencrer... Ben c'est une tireuse de n'oreilles que Papa il a dit... Alors faut que tu fais attention à tes tiennes... d'accord ?"


Erwan prévenu, elle reporta son attention sur Maman dont elle tenait toujours la main avant que son regard ne se pose sur la dernière entrante. Une dame semblant être fort pressée. La Cérémonie semblait être sur le point de débuter. Et Briana ne manqua pas de voir que Perrine avait prit plume en main. Avec une main en moins, il lui serait bien moins facile de tirer les oreilles pour le coup. Voilà qui était rassurant.

Attentivement, elle écouta les paroles de la femme pressée, mirant la génuflexion effectuée. Puis se tournant vers Maman et Anya, un soupçon de curiosité naissant chez la petite âme :



"Pourquoi que elle se met le zenou par terre la dame devant Papa ? Et pourquoi que elle lui dit tout ça ? "


Les petits azurs allant de la blonde vers la brune, elle attendait qu'une d'elle apporte réponse à ses questions.
Jason_maccord
MacCord ecouta Akane.

Moi, Jason MacCord, Duc de Normandie,accorde à la Duchesse Akane Giffart De Clairval, pour la durée de mon mandat, protection, justice et subsistance.

Petit coup d'oeil à Perrinne, histoire de voir s'il avait bon.
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Matouminou


Bien, elles étaient dans la grande salle où se déroulaient toutes les cérémonies d'hommages. Il s'agissait de ne pas se louper. De la grâce, de la fluidité, de l'assurance...point d'arrogance, ni de gestes provocateurs. Leurs voiles et leurs robes légères et colorées, empêchaient qu'on les reconnaissent de prime abord. Cependant, il y avait des personnes qui les connaissaient bien et qui risquaient de ne pas être dupes. Qu'à cela ne tienne, il fallait jouer le jeu jusqu'au bout. Elle fit un sourire à Lizie, accompagné d'un petit clin d'oeil, puis lui chuchota:

- Prête? nous jouons le plus grand rôle de notre vie, Lizie, et le plus étonnant aussi...alors en piste...


Jusqu'à présent, il n'y avait guère eu de place pour l'improvisation. Elles avait bien préparé leur arrivée. Jusqu'au couloir menant à la salle, elle n'avaient pas eu besoin de persuader les gardes, pour la bonne et simple raison qu'elles n'avaient pas encore revêtu leur déguisement. C'est donc juste sur la présentation de leur invitation qu'elle avaient franchi les postes de garde. Puis, elles s'étaient réfugiées dans un petit salon pour se changer et se préparer. C'était Lizie qui avait fourni les robes. il ne manquait rien, foulards, voiles, chainettes et bijoux étincelants, tous les accessoires avaient pris vie sur leur corps revêtu d'une robe longue et vaporeuse, un peu de khôl sous les yeux, pour intensifier le regard, nul besoin de rouge aux joues, l'excitation de leur "bêtise" leur en mettait naturellement. Elles avaient l'air de deux gamines sur le point de jouer un bon tour, et c'est ce qu'elles avaient l'intention de faire, rompre la lourdeur de ces cérémonies interminables et bien trop solennelles. Non pas qu'elles aient l'intention de manquer de respect au nouveau duc, mais plutôt pour qu'on se souvienne qu'il y avait eu un petit quelque chose en plus...un peu de fantaisie. Et tant pis, pour ceux que ça ferait grincer des dents... Les "ronchonchons", comme les appelait Matou.

Quelques fous rires plus tard, elle s'étaient regardées, s'étaient tapées dans la main comme pour sceller un contrat et s'étaient élancées pour franchir la dernière étape.
Ce fut plus simple que ce qu'elles s'étaient imaginées.

Mais maintenant, l'improvisation allait commencer, en fonction de la réaction des uns et des autres.
Déjà une jeune femme était à genou devant Jason pour lui présenter ses hommages. Matou aimait danser, c'est donc d'un pas léger qu'elle s'avança, espérant que Lizie la suivrait.



Elle s'arrêta devant la jeune Briana, s'agenouilla et lui dit doucement, afin de ne pas troubler la cérémonie:


- Bonjour jolie princesse... Qui sont donc tous ces gens aux visages si sérieux? N'a-t-on pas le droit de rire ici?

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Perrinne
Hochement à nouveau et à Akane et à Jason.
Quant suite à l'intervention de Ciciaa, parvinrent d'autres bruits.
Hum des saltimbanques... aurait-on dit.

Mais elle ne s'y fiait pas. D'autres avant avaient utilisés de déguisements identiques pour rejoindre la Normandie alors qu'ils rentraient du front et avaient du trouver un moyen de se dissimuler durant leur périple...dans une troupe de gitans. Et étaient donc arrivés ainsi costumés pour la cérémonie. C'était il y a vrai un petit temps, mais comme cette histoire on la lui avait raconté tant et plus, si ce qu'elle pressentait était bien cela, l'originalité n'en était pas une.

En outre, s'il s'agissait de nobles.... il y aurait dérogeance et manifeste. Dès lors il reviendrait au duc de déposer semonce pour cette atteinte au vivre noblement et au trouble engendré pendant une cérémonie officielle. Au duc de décider donc.
On verrait donc comment avanceraient les choses. Mais il était certain que si les serments n'étaient pas prononcés, c'est le duc qui serait en faute car c'est au duc que revenait le service d'ordre.

Et gardant un oeil sur les tambourins, elle se rencogna pour enregistrer l'échange qui venait d'avoir lieu, son esprit dérivant plus loin, au dela de la frontière.


Après tout, c'est le problème du duc...
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