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Info:
Janvier 1460.

[RP] Elections comtales - Languedoc Lève Toi!

Adriendesage
L'heure était venue. Elle était même un poil passée... Adrien Desage monta sur l'estrade de bois qu'on venait d'installer sur la place publique de Montpellier. L'annonce du programme et la rencontre avec le peuple allait être une affaire déterminante et il ne fallait pas faire de faux-pas. C'était un projet important. Le plus ambitieux de sa carrière sans doute, et le moins rempli de certitudes.
Toutefois, le baron de Crussol était assez rempli de principes et d'idéaux pour avoir osé se présenter à ces élections. Après tant de temps passé à offrir son service armé au Languedoc, il avait passé l'idée qu'il pouvait apporter d'autres choses.
Adrien était fier à l'instant où il posa son pied sur les planches, qui grinçèrent car elles étaient à peine fixées. Il était fier d'avoir su réunir autour de lui une équipe soudée et surtout heureux d'avoir passé avec eux d'agréables moments à refaire le monde et surtout le monde languedocien.
L'heure était maintenant à la prise de parole et à la lecture.
Ainsi s'adressa-t-il à la foule qui se massait tout doucement sous l'étendart du parti Languedoc Lève Toi!


"Languedociens, languedociennes! Bonjorn à tous, qui vous arrêtez, ou qui venez de loin pour nous écouter et nous parler. De notre parti, vous connaîtrez sans doute quelques noms, peut-être pas. Nous présentons à ce jour un projet pour le Languedoc. Celui de lui redonner de la vie, de l'entrain, de la joie, de la communion et de la fierté. Nous sommes convaincu que le Languedoc est riche, parce qu'il est peuplé de languedociens. Et aussi, parce que nous avons du bon vin...
Nous sommes devant vous aujourd'hui pour discuter de ce projet, entendre vos remarques, vos réclamations, vos doléances. Nous espérons bien sûr vous convaincre, mais au dela, nous souhaitons vous faire participer à ce projet, à cet idéal qu'est le Languedoc. Pour l'Histoire de notre comté, et pour son avenir. *Notre liste comprend douze membres, car c'est le nombre légal, mais notre parti regroupe plus de languedociens, qui ont contribué à ce programme. Nous remercions ainsi donà Lise, le vicomte Malkav de Vampéria et le comte Bbred de Lortz pour leur implication dans notre projet. Sans doute viendront-ils d'ailleurs vous en parler avec moi.* Voici donc notre programme, plus en détails."


Et il commença la lecture du document suivant:

Citation:
Languedoc Lève Toi !

Notre programme :

Le volet Communication :
Nous pensons qu’il s’agit de l’un des chantiers majeurs pour le dynamisme de notre comté. La communication entre nos villes et du conseil au peuple s’est restreinte au cours des mois. De même l’animation doit permettre les rencontres entre les Languedociens et même avec les voyageurs qui traversent notre comté. Nos propositions sont les suivantes :

- Faire du Porte-parole une figure connue sur laquelle on peut compter pour faire le lien peuple-conseil, conseil-mairie.
- Engager une équipe de médiateurs comtaux mobiles, afin de reconstituer le bureau du Porte-parole. Ceux-ci parcourront les bonnes villes afin de se faire représentants du Conseil Comtal.
- Remettre à l'ordre du jour les bilans comtaux intermédiaires. En faire un moment de discussion avec le peuple. Agir dans la transparence.
- Relancer le Comité des Loisirs et des Evènements (CLE) pour qu'il renaisse de ses cendres et ce avec la collaboration d'un membre du conseil comtal.
(- Lancer des consultations du peuple sur des sujets difficiles : les taxes par exemple.)
- Organiser des festivités pour égayer le long hiver qui nous accable.
(- Demander aux responsables religieux de rendre plus visibles les cérémonies qui structures nos vies d'aristotéliciens.)
- Engager un travail de mémoire sur le Languedoc pour permettre à tous de pouvoir consulter des documents sur ce que fut le passé de notre Comté.

Le volet Militaire :
C’est également l’un des chantiers les plus importants, car la sécurité du comté est garante de tout le reste. Malgré les récents progrès au regard de l’état de l’armée comtale il y a quelques mois, nous pensons que celle-ci ne parvient toujours pas à dépasser les écueils qui sont les siens depuis si longtemps. Nous sommes convaincus qu’il faille pour cela prendre des décisions courageuses. Bien entendu tout ce travail devra être fait avec le soutien des officiers de l’armée, qui sont les plus qualifiés pour accompagner ces réformes.

- Redonner à l'Ost un véritable rôle défensif et militaire en dégageant l’armée de la responsabilité absolue de la garde des bonnes villes pour la confier en partie, voire entièrement à la maréchaussée. Ce transfert de compétences devra être progressif et organisé avec la réforme de la maréchaussée (voir volet judiciaire). L’objectif est de libérer du temps pour les soldats, afin qu’ils puissent effectuer des missions de sécurité en dehors des bonnes villes.
- Permettre des échanges entre Maréchaussée et Ost. Permettre aussi aux civils volontaires d'être accueillis dans des locaux pour être orientés comme il se doit. Les locaux de la défense doivent redevenir la plaque tournante de la sécurité du Languedoc. Les informations doivent-être accessibles aux soldats et aux maréchaux, afin que la sécurité des bonnes villes et de notre sol soit pleinement assurée. Le travail entre la maréchaussée et l’armée doit être étroitement lié.
- Confier aux soldats les missions d’escortes (conseillers comtaux en déplacement, Marchants Ambulants, civils qui en font la demande) et de patrouille de façon systématique.
-Faire traquer systématiquement les brigands qui seront repérés sur nos routes.
- Recruter de bonnes âmes qui feront la fierté du Languedoc et repeuplerons l'Ost : ouvrir et/ou maintenir des bureaux de recrutements dans les bonnes villes.
- Réévaluer la solde des soldats. Nous en sommes convaincus, c’est une mesure nécessaire pour pouvoir réassigner les soldats à des missions plus actives, tout ne déstabilisant pas les finances du comté.
-Sanctionner les manquements de tout militaire qui n’assumera pas entièrement les responsabilités qui lui sont confiées. Il ne s’agit pas de se montrer répressif, mais de veiller à ce que chacun respecte ses engagements et particulièrement les officiers. Ce sont des postes particulièrement délicats, qui ne doivent pas être acceptés à la légère.
- En retour de la mesure précédente, veiller à ce que les décorations militaires soient régulièrement étudiées et remises aux soldats et officiers les plus valeureux.
- Confier aux nobles languedociens qui le désirent, le rôle de conseiller militaire dans le but d’accomplir des missions particulières au sein de l’Ost. Ces conseillers issus de la noblesse ne deviendront pas des officiers.

Le volet Economique :
Les récents changements des lois royales concernant l’économie des provinces du Royaumes conduisent à des essais plus ou moins fructueux en manière de gestion économique. La politique fiscale est particulièrement concernée. Celle qui a été entreprise est à évaluer et à réajuster. Nos principes sont les suivants :

-Chercher à atteindre une justice fiscale en pénalisant le moins possible les plus pauvres : les produits de première nécessité doivent conserver un coût viable pour les moins favorisés.
-Le commerce de luxe est un atout économique majeur du Languedoc de part sa situation géographique et ses ressources. Il faut donc profiter de cet avantage en développant le commerce de produits de luxe et donc en adaptant les taxes sur ces produits. Nous pensons qu'une baisse des taxes peut-être compensée par une augmentation des échanges.
-Les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés.
-Il faut une politique de relance des mines, avec un engagement citoyen. Nous pensons étudier la création d'une compagnie minière.


Le volet Judiciaire :
Notre appareil judiciaire est comme bon nombre d’institution, en dormance. Il n’y a plus assez de maréchaux et leur rôle n’est pas assez mis en valeur. Les maréchaux doivent être des officiers comtaux importants et reconnus dans les bonnes villes. Ils sont le gage de la sécurité dans celles-ci et du respect de la loi et de l’ordre. Concernant l’outil législatif, nous pensons qu’il serait dangereux de remplir à nouveau un Code qui était devenu trop lourd. Nous n’escomptons pas légiférer outre ce code, sauf si nécessaire, et dans les institutions languedociennes qui s’en trouvent dans le besoin.

- Lancer une campagne de recrutement de maréchaux.
- Réhabiliter une hiérarchie dans les maréchaussées communales et comtales.
- Donner aux maréchaux le rôle de garder les bonnes villes aux moments voulus (en échange de rémunération), de faire respecter les décrets municipaux et le Code Languedocien.
- Lier la douane et la maréchaussée.
- Confier aux maréchaux le soin de recueillir les informations de la milice.

Le volet Diplomatique :
La chancellerie languedocienne était autrefois très active. Nous ne disons pas qu’elle ne l’est plus, mais nous pensons qu’elle a besoin de projets pour se revitaliser, et de plus de transparence.

- Réviser la nomination du Chancelier/Grand Chambellan pour la limiter dans le temps. Lui rendre l’accès au conseil comtal.
- Evaluer les traités en cours, faire une vaste revue de ceux-ci afin d’estimer leur pertinence au regard de la situation actuelle de nos liens diplomatiques...

Volet de la Foy:
La place de l'Eglise dans nos vies aristotélicienne est de premier ordre. Pourtant, la place publique de l'Eglise est en récession depuis de nombreux mois. Nous pensons que l'Eglise Aristotélicienne doit conserver une présence publique forte, pour que chacun la respecte comme il se doit, mais aussi pour que chacun puisse pratiquer le culte de façon pieuse et avec abnégation. Nous voulons:

-Organiser avec l'aide du CLE et des archevêchés de Narbonne et du Puy-en-Velay, organiser une grande messe par mois, afin de réunir le peuple dans ses cathédrales.
-Que le coms du Languedoc reçoive la bénédiction de l'Eglise au début de son règne en jurant de respecter la foy aristotélicienne.
-Que le clergé se choisisse un représentant qui viendra porter sa voix auprès du conseil comtal. Ce dernier désignera parmi ses conseillers, un conseiller à la foy, qui sera chargé d'écouter et de répondre au représentant du clergé...



Sur le côté de l'estrade, était affiché ceci:

Citation:
Tête de liste : Adriendesage
Je suis un montpelliérain, l'un des tous premiers, avec Antimond. Avant, j'habitai Béziers. J'ai fais ma carrière dans l'armée languedocienne, à tous les étages. Je fus également au conseil municipal de Béziers, puis dans celui de Montpellier, comme tribun et souvent comme conseiller à l'animation et à la sécurité. J'ai été capitaine et conseiller comtal détâché à la sécurité du comté. Je suis membre du Comité des Loisirs et des Evènements du Languedoc depuis longtemps. Toute cette expérience, toute ma volonté, je souhaite dorénavant la présente devant vous pour le service du Languedoc et des languedociens.

Numéro 2 : Celtic_de_vandimion
Je vis a Narbonne ou je suis revenu après quelques temps a Béziers, actuellement je remplis surtout des fonctions royales comme par exemple geôlier royal et Lieutenant de l’État Major Royal. auparavant j'ai usé mes bottes sur Narbonne ou je remplissait les fonctions de Lieutenant de la maréchaussée, actuellement police, responsable du Guet narbonnais, puis au comté comme vice prévôt, prévôt et responsable du guet comtal. Mon dada, Mon élevage de shire et d'andalous et la salle d'arme ou je m'entraine quotidiennement.
Mon crédo... Hohneur et respect.

Numéro 3 : Ayena d'Alquines
Vivant à Montpellier, je fais partie du conseil municipal depuis deux mandats. Je fais de mon mieux pour aider sur des sujets aussi variés que l'économie, le commerce ou l'animation. Je n'ai jamais occupé de poste au conseil comtal, mais il faut une première à tout (ou presque), et avec ma volonté, on mettrait le Languedoc en bouteille !

Numéro 4 : Antimond
Tisserand biterrois venu s'installer à Montpelhièr la Belle, j'en suis devenu le 1er Maire élu, puis 1er chef du port. J'ai été Escavin comtal (Juge), Commissaire aux Mines, vice-Recteur de l'Université. De retour de la guerre contre le Ponant en tant que volontaire languedocien dans les armées royales, je reste un civil qui n'a qu'un seul objectif : Servir le Lengadoc et ses habitants; "Lengadoc servando victoriam tulit" est d'ailleurs ma devise. Le reste m'indiffère ou m'exaspère au plus haut point, car j'ai aussi le mauvais caractère languedocien.

Numéro 5 : Actarius
C'est sur les plateaux granitiques de Margeride en Gévaudan que j'ai vu le jour, d'un père languedocien et d'une mère languedocienne. Je suis un Languedocien pur souche donc, vivant à Mende, ayant écumé plusieurs institutions comtales, plusieurs conseils comtaux, porté la couronne comtale et même amené mon accent d'Oc à la Très Noble Assemblée des Pairs de France. Vraisemblablement - oui, j'ai eu l'obligeance de ne pas demander leur âge aux dames - doyen de la liste, je vais tâcher de montrer que même les vieux peuvent participer à un renouveau.

Numéro 6 : Aimelina
Fille de Cristol de Siarr et de Paula Esteva d'Alanha, elle oeuvre pour le Languedoc au sein de l'hérauderie.

Numéro 7 : Cebyss
Présente au conseil comtal actuellement, ancienne comtessa, comtesse de Minerve. Son engagement pour le Languedoc n'est plus à prouver. Il est intact et elle est prête à le prouver.

Numéro 8 : Morphee
Ancienne habitante du Puy, j'ai fait exode à Carcassonne ou je me suis installée en tant que tisserande. Investie dans la vie de la cité, j'ai été Marchand Ambulant pour la ville et mairesse pendant un mandat. Mon Crédo? S'ouvrir aux autres, que ce soit à l'intérieur du Comtat comme à l'extérieur, d'où mon investissement au sein de la Chancellerie. Au plaisir de vous croiser en taverne, pour trinquer à la beauté de notre Languedoc!

Numéro 9 : Castelreng
L'un des anciens de notre comté. Il a certainement écumé plus de tavernes qu'il n'y a de bouteilles vides dans la cave de Kelak... Mais au delà de cette performance, c'est l'un des membres illustres de la maréchaussée languedocienne, auprès de laquelle il est tout près à se remettre au service. Narbonnais au grand coeur, son intégrité est sans faille.

Numéro 10 : Ariana Anthea Del Casalièr
Résidente de Narbonne, j'occupe le poste de Médecin responsable de la cité, j’œuvre aussi au sein de notre Église. J'ai été maire adjoint pendant plusieurs mandats, et membre du conseil municipal. C'est là que j'ai appris que bonne communication et bonne coordination pouvait faire beaucoup pour une ville. Ce sont ces acquis que j'aimerais mettre au service du Languedoc et de ses habitants désormais.

Numéro 11 : Kelak
Lodévois jusqu’au bout des doigts, je suis un garçon timide, prude et plutôt discret… hum… si si.
L’humour et l’auto-dérision sont mes meilleures armes, la communication mon dada. Quelque soit le résultat des élections je compte bien mettre mon énergie, mon expérience et quelques idées farfelues au service de la vie Languedocienne. Le Languedoc c’est tellement plus que 36 gugusses sur une liste ou 12 notables dans un château. On ne retire d’une chose que ce que l’on y apporte à ça vaut pour tout le monde.

Numéro 12 : Argueros
Vivant à Narbonne, aimant regarder les navires déployés leur ailes quand ils quittent le port...se positionne en 12ième position sur la liste pour éviter que Kelak glisse à la 13ième suite à une bonne cuite.



édit pour ajout de ce qui est entre * * .

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Ariana_anthea


En retard, elle allait être en retard ! Cela lui arrivait de plus en plus fréquemment ce n'était pas faute d'organisation mais elle n'arrivait pas à quitter sa demeure...et non, vous ne saurez pas pourquoi...

Bref, elle avait enfin réussi à parcourir le chemin de Narbonne à Montpellier et arrivait sur la grand place à pieds en compagnie de son presque garde du corps, lorsqu'elle aperçut le Baron de Crussol...seul !
Ah, au final elle n'était pas si en retard que cela ! C'était donc parfait !

Elle s'approcha, de l'estrade et le salua en souriant ravie d'être là !



Avant de prendre place non loin de lui et d'attendre l'arrivée des autres colistiers.

_________________
Ayena
Mais non, il n'était pas seul le petit Adrien. Car en bas de l'estrade, là où le regard ne portait pas vraiment se trouvait une partie des colistiers. Tout le monde suivit le petit discours et la lecture du document qui avait été élaboré avec soin par une bande d'acharné qui avait carburé aux noisettes grillées et au bon vin pendant de longues journées.

Lorsque le calme fut revenu, c'est la voix d'Ayena qui s'éleva depuis le bas de l'estrade à l'encontre des passants mais surtout des languedociens :


- Venez lire le programme de Languedoc Lève Toi ! Venez discuter, commenter, nous contredire ! Car c'est par le dialogue que l'on peut avancer.

Oh, c'était beau et émouvant.

- En attendant, j'ai des tartines de rillettes et du bon vin, car on ne peut faire de la politique que le ventre plein !

En plus, vin et plein, ça rime. La classe !
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Héraldique
Mhayri
Si la boustifaille est avec toi, la blonde aussi.

"Adieussiatz, Senhèrs e Dònas",fit-elle tout en posant respectueusement un genoux à terre, tête baissée tandis que ses yeux glissaient malgré elle vers l'appétissant buffet.

Oui parce que bon, quand on est blonde, mais surtout paysanne et illettrée, c'est tout de suite plus encourageant de réfléchir le ventre plein.
En attendant, il fallait bien faire avec. Enfin, sans... Petit soupire, avant de reprendre le fil de sa présentation.


"Soi Mhayri, estatjanta de la ciutat de Nîmes.*
Je suis une paysanne tout fraichement installée. Puis-je vous poser quelques modestes questions ?"


Elle demeura ainsi, attendant qu'on l'autorise à se relever, car c'est ainsi qu'elle avait été éduquée : la Noblesse parfois dérangeait, heurtait, déplaisait ou fascinait. Pour elle, c'était surtout des gens qu'il fallait éviter de froisser si l'on tenait à manger son pain avec ses dents le lendemain. Les tartines de rillettes sans les dents l'inspiraient très moyennement.
Et de la Noblesse, ici, il y en avait visiblement une jolie charrette.

Son regard glissa à nouveau avec une tendre mélancolie en direction des tartines et du vin, qui semblaient embaumer rien que pour l'enquiquiner.


*Je suis Mhayri, habitante de la cité de Nîmes.
Ayena
Une blonde. C'était drôle comme la couleur blondituditale fascinait Ayena. Elle avait toujours rêvé d'avoir une chevelure couleur blé. Mais bon. On nait avec ce qu'on te donne.

- Bonjorn !

Et... Et là, la petite paysanne s'agenouille. Ayena regarde autour d'elles, un peu gênée, mais finit par contourner la table à rillettes et à se diriger vers la Nimoise.

- Mhayri, toute question est la bienvenue ici. Les questions de tout le monde, d'ailleurs.

Et d'Alquines prit le bras de la jeunette pour la relever. C'est que si beaucoup étaient nobles ici, ils n'avaient point des manières de rois et savaient rester simples. Parce qu'ils avaient aussi été roturiers et n'avaient acquis leur noblesse qu'à la sueur de leurs fronts, de leurs bras.

- Je t'offre une tartine, et puis tu poseras tes questions. Moi ou un autre, on tentera de répondre au mieux.

Sourire sincère. Puis, se rappelant que si son nom était sur la liste son visage n'y était pas peint, elle ajouta.

- Et, je suis Ayena.

Elle tut donc sa particule. Fallait pas nom plus affoler cette paysanne qui semblait déjà bien mal à l'aise. Laissant là Mhayri, Ayena retourna derrière son comptoir et tartina généreusement une tartine tout aussi généreuse.

- Tiens, tu m'en diras des nouvelles !

Une recette de famille qui ne pourrait que combler les papilles et les estomacs en demande de remplissage.
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Héraldique
Mhayri
La noble dame vint la relever en la prenant par le bras. Surprise, Mhayri se laissa faire, tandis que la dame se présentait et lui offrait une tartine.

Un sourire reconnaissant et chaleureux illumina aussitôt le visage de la jeune fille, tandis qu'elle se saisit de la tartine sans hésiter une seconde.


"Plan mercè, Dòna Ayena. C'est que je n'ai pas mangé de viande depuis des jours !"

Elle s'interrompit et se morigéna en silence : était-elle là pour faire pitié ? M'enfin ! Un peu de tenue quand même, c'est qu'elle avait sa fierté de paysanne.
Elle toussota et se redressa un peu, pour faire bonne mesure. Toute trace d'hésitation s'était envolée avec l'arrivée de la tartine, qu'elle tenait en main tel un sceptre, bien à l'horizontale cependant, non sans y avoir mordu une part généreuse qu'elle se hâta d'engloutir avant de reprendre la parole.


"Je venais vous voir sur le plan économique et militaire.

Vous parlez beaucoup des taxes et de la relance des mines. Pour ma part, les taxes, je n'y entends pas grand chose pour le moment. Par contre, pour les mines, sachez que la ville de Nîmes a mis tout récemment en place une initiative locale, financée par la générosité de son responsable, afin d'encourager les habitants à miner.
Ma question est donc très simple : est-il prévu d'encourager - c'est-à-dire d'aider concrètement - ce type d'initiatives ?

Ensuite, sur le pan militaire, là encore, j'espère que vous me pardonnerez mon peu de connaissances. J'ai récemment fait la connaissance de deux soldats venus d'une autre ville en renfort pour protéger Nîmes, qui ne dispose pas d'une caserne propre suffisamment fournie. Et j'ai donc eu une idée subite : pourquoi l'armée ne permettrait-elle pas un brassage des casernes ?
Je m'explique : on est recruté sur une ville, mais les gardes sont mobiles en fonction des besoins ponctuels sur certaines villes. Vous obtenez ainsi des soldats qui voient du pays, des paysans qui voient leurs soldats, des brassages de population, moins d'ennui, plus d'aventures, et plus d'occasions d'aller arroser ça entre amis !
La dernière partie est optionnelle, mais je l'aime bien, personnellement.

Qu'en pensez-vous ?"


Elle se tut, car c'était l'heure de la seconde bouchée.
Kalicoba
Adriendesage a écrit:

Le volet Economique :
-Chercher à atteindre une justice fiscale en pénalisant le moins possible les plus pauvres : les produits de première nécessité doivent conserver un coût viable pour les moins favorisés.
-Le commerce de luxe est un atout économique majeur du Languedoc de part sa situation géographique et ses ressources. Il faut donc profiter de cet avantage en développant le commerce de produits de luxe et donc en adaptant les taxes sur ces produits. Nous pensons qu'une baisse des taxes peut-être compensée par une augmentation des échanges.
-Les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés.


donc
Miches de pain :
Bouteilles de lait :
Morceaux de viande :
Légumes :
étant des produits de premiere necessité ils ne seront plus taxés !

pouvez vous me confirmer que cela fait bien partit de votre programme ?
_________________
ex CAC du Languedoc
ex Bailli du languedoc
Ex Maire d'Alais (9 mandats)
Ex lieutenant de la maréchaussée


ex 1er Fromager du Languedoc
MA Languedocien
MA Comtal
Adriendesage
Le temps des questions se lançait enfin. Adrien avait lui aussi une tartine couverte d'une épaisse couche de rillettes à la main et se goinfra rapidement, tout en portant un regard bienveillant sur l'initiative de sa promise Ayena.

"Bonjorn Mhayri! N'est-ce pas que cette charcuterie est une merveille? C'est encore meilleurs avec un godet de vin, mordious. N'hésitez pas à vous servir!" s'exclama-t-il en vidant le sien d'un trait. Le baron n'avait jamais rien perdu de sa descente, qui était devenue assez légendaire dans ses jeunes années biterroise.

"L'armée est une des questions sur lesquelles je suis l'un des plus experts de la liste. Aussi, je peux affirmer qu'effectivement, la mobilité des soldats est un gage de leur efficacité, de leur bonne motivation et aussi du prestige de l'armée comtale auprès de la population. J'ai connu cette époque dans laquelle nos soldats étaient mobiles. Notre armée n'a jamais été plus performante. Les échanges de services ne sont pas la seule manière de rendre nos soldats mobiles. Comme nous l'exposons, nous pensons qu'il faille également organiser régulièrement des patrouilles sur le sol languedocien, proposer des escortes à la population, et aux convois de marchandises. Quand à arroser ça entre amis, il faut bien sûr que cela n'entâche pas l'efficacité au service..." répondit-il en hochant de la tête.

Puis, il inclina la tête en guise de confirmation à Kalicoba:

"Le pain doit effectivement être détaxé, sinon taxé au minimum. C'est l'un de nos objectifs. Nous ne réaliserons pas ceux-ci à tout prix, mais nous travaillerons en ce sens. Pour les autres produits que vous citez, ils font aussi partis d'une liste de produits nécessaires à taxer un minimum, voire pas du tout, si possible. Toute l'action doit se situer dans la limite entre l'avantage du peuple et la sauvegarde des finances du comté, car sans cet équilibre, c'est tout le Languedoc qui sera en péril."
_________________
Mhayri
La blonde s'inclina à nouveau, entre deux bouchées de tartines et une rasade de vin, hochant vigoureusement la tête pour approuver les qualités gustatives de ces mets, avant de déglutir et de poursuivre.

"Plan mercè Senhèr pour vos réponses.

Vous parlez des légumes, mais n'oubliez pas les fruits, les poissons et le bois, hein ! Parce que si les légumes font vivre les individus, les vergers, les points de pèche et les forêts font vivre les villes, et donc leurs habitants par extension. C'est à mes yeux tout aussi vital !"


Elle en oubliait presque d'être intimidée, la paysanne, car cela faisait des heures qu'elle planchait sur le sujet des vergers de Nîmes, au point que son sommeil en avait un peu pâti.
Kalicoba
Adriendesage a écrit:
Puis, il inclina la tête en guise de confirmation à Kalicoba:

"Le pain doit effectivement être détaxé, sinon taxé au minimum. C'est l'un de nos objectifs. Nous ne réaliserons pas ceux-ci à tout prix, mais nous travaillerons en ce sens. Pour les autres produits que vous citez, ils font aussi partis d'une liste de produits nécessaires à taxer un minimum, voire pas du tout, si possible. Toute l'action doit se situer dans la limite entre l'avantage du peuple et la sauvegarde des finances du comté, car sans cet équilibre, c'est tout le Languedoc qui sera en péril."


Kalicoba se gratta la tête ... pas clair comme réponse ......

ont taxe ou on taxe pas pas..... taxer au minimum cela ne veux rien dire, actuellement, la taxe sur ces produits et de 4%
cela vous semble t'il un minimum ?

je vous demande d'être clair !

taxe ou pas taxe? et si oui ?

combien pour le pain ?
combien pour les Bouteilles de lait : ?
combien pour les Morceaux de viande : ?
combien pour les Légumes ?

mais si je m'en tiens à votre discours d'origine aucune taxe pour ces produits ...
_________________
ex CAC du Languedoc
ex Bailli du languedoc
Ex Maire d'Alais (9 mandats)
Ex lieutenant de la maréchaussée


ex 1er Fromager du Languedoc
MA Languedocien
MA Comtal
Arthurus009
Puisqu'une invitation à la dégustation et aux dialogues étaient proposés... Pourquoi se gêner? L'encapuchonné avait écouté non seulement son discours mais également celui des autres prétendants. Et dans son esprit bien mal étagé, il cherchait... Expérience, voilà le terme adéquat. La liste proposée par AdrienDesage et l'éloquence de son discours donnait le sentiment d'un bon rodage Politicien. Et Dieu sait à quel point le mot Politicien rime avec Musicien... néanmoins il semblait être un personnage de paroles. Un troubadour droit dans ses bottes entouré de fins limiers prêt à se battre pour leurs idéaux, mais seul l'avenir... nous le dirait.

Se faufilant dans cette masse opaque de gloutons amateurs de rillettes, il saisit un tabouret et commença à s'y percher...Diantre, où avais-je la tête? Se retournant vers l'homme juste derrière lui, il le dévisagea. Et une fois rassuré de distinguer deux bons gros yeux, il lui dit... Si vous voyez le borgne et son cure dent,... Soyez mignon prévenez moi!!

Mais trêve de plaisanterie... Son habit de comédien ambulant venait de tomber et d'une voix limpide...

Il y a peu, dans le vieux bourg de Mende un groupuscule de fanatiques est venu établir son dictat au détriment des villageois. L'armée est bien arrivée, je l'en remercie... Or combien de temps a-t-elle mis pour se constituer et user de son fouet? Le brigandage dans cette région est devenu Légion,... étouffant ainsi un commerce florissant.

Il sauta de son tabouret et fit quelques pas vers les listés. Je ne veux en rien à diminuer le travail de notre fière Armée Languedocienne accomplissant déjà un dur labeur... Cependant, je suis entièrement d'accord sur le fait qu'une réorganisation de l'Armée soit nécessaire, voir vitale... Et votre système de mobilité semble tout indiqué... Je salue ici vos connaissances en la matière. S'inclinant respectueusement, il reprit une grande inspiration.

Tout en faisant quelques pas de plus vers eux, il commença donc à se caresser la barbe pour ne pas dire le gosier... Vous me semblez être la liste la mieux indiquée pour dynamiser cette région prometteuse et l'énoncé de vos colistiers ferait pâlir de jalousie bien des Conseils en ce royaume. L'expérience, mon Seigneur semble être l'une de vos meilleurs armes...

Il ne savait comment annoncer sa question... faisant des tours et des tours pour l'enrober. Serait-elle jugée impertinente? S'étant amusé avec des chatons comment pouvait-il se sentir si embarrassé? Diantre,... un peu de courage... Le Baron semblait être un homme enclin à répondre aux questions... Alors,

Mon Seigneur, je ne cherche point à mettre en doute vos paroles si joliment enrobées. Le sobre vicomte Actarius, listé de votre liste, est un exemple de votre Ballade en inaugurant à Mende une fort belle boutique. Cependant n'est-il pas un brin trop ambitieux ce projet de taxe grignoté? Ce doux rêve d'un Languedoc prospère chanté par de nobles Troubadours ne s'estompera-t-il pas avec le temps et les difficultés?

L'encapuchonné se retourna maintenant vers Kalicoba,... Veuillez excuser cette intervention mais elle me semblait de pair à votre interrogation.


Rrrrrrr,... Flûte sa gargoulette s'était asséchée,... Quelle eau allaient-ils leurs servir pour accompagner leurs rillettes? Trouble ou claire?...
Actarius
Sobre... S'il fallait un mot pris au débotté pour définir au mieux le Phénix, c'était bien celui-ci. Mais cela ne reflétait pas tout à fait la vérité, le caractère emporté et jovial du Mendois tendait à le mener à une volubilité peu en adéquation avec la sobriété qu'il affichait dans ses demeures, dans ses tenues, mais aussi face à l'alccol dont sa condition de noble l'empêchait d'abuser à outrance. Sobre, pas tout à fait donc, mais un peu tout de même. Sobre de par sa démarche en l'occurrence, celle qui l'avait portée jusqu'à l'estrade, sobre dans le salut qu'il adressa à ses colistiers, mais non point sobre dans le sourire qu'il adressa à son compatriote dont il avait surpris le verbe fort bien tourné. Las, il n'avait pas entendu les propos de Kalicoba, puisqu'il approchait encore tandis que l'Alaisien parlait. Mais le hasard voulait qu'au final certaines interrogations se rejoignaient.

Mestre, lança-t-il sobrement pour exorde. Je me permets d'intervenir, mais tout d'abord bonjour à toutes et tous. Je suis ce sobre Vicomte qui était évoqué voilà quelques instants. Un listé parmi la liste. Le ton avait de ses inflexions badines et chaleureuses, à plus forte raison qu'elles portaient en elles son accent, celui que les Nordistes auraient qualifié simplement d'Oc, mais qui était bel et bien gévaudanais. Toutes vos remarques sont légitimes. Le projet est ambitieux et de fait supprimer ces taxes ne sera pas aisé à bien des égards. Le premier d'entre eux est que notre liste n'est pas seule en course, qu'elle ne sera pas seule représentée au conseil. Or, chaque liste possède ses propres idéaux et tous ne seront pas conciliables. Le deuxième est que nous ne possédons pas les détails de la situation économique et donc le conseil se devra avant tout d'analyser ce qui a été fait et de trouver des solutions pour améliorer la vie des Languedociens. Le Phénix s'interrompit alors, réfléchit quelques instants, puis repris. Le sérieux avait clairement pris le pas dans son discours. Une phrase dans un programme est un projet, un projet qui sera défendu dans l'espoir que le conseil dans son entier l'embrasse afin qu'il puisse voir le jour. Un projet qui s'inscrit dans un vaste et ambitieux idéal, que nous ne nous contenterons pas de défendre durant le prochain conseil, mais sur la durée. Précisément, car il faudra du temps, des ajustements face aux difficultés qui ne manqueront pas de se présenter.

Pour revenir à la question des taxes plus précisément. Nous avons eu échos de nombreuses plaintes et de défaillances dans le système actuel qui pénalise le commerce et notamment le commerce de luxe. Sans être un économiste, je pense qu'il y a des pistes à suivre. En favorisant le commerce par une taxation plus juste par exemple, on devrait amener des rentrées d'argent plus importantes qui permettraient de supprimer d'autres taxes tout en conservant un équilibre.
Et le Vicomte de regarder ses colistiers comme pour chercher une approbation. Car l'économie n'était de loin pas son fort. Il finit par sourire, retrouvant de sa bonhommie. Mais je ne veux pas trop m'avancer sur ce sujet, d'autres sont bien plus qualifiés que moi et ne manqueront pas de me corriger si je me suis égaré. Bavard... Oui, cela il l'était sans conteste. Quand bien même, il ne maîtrisait qu'imparfaitement la question, il avait donné son opinion. Et après tout, pouvait-on le blâmer de se prêter au jeu de l'échange ?
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Adriendesage
Adrien s'en allait répondre à nouveau, mais pendant qu'il venait de ramasser un morceau de rillette tombé de façon impromptue à ses pieds, Actarius l'avait devancé.

"Ma foy, je n'aurai pas mieux exprimé notre façon de nous projeter qu'Actarius ne vient de le faire. Notre principe, comme exprimé dans notre programme, est que les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés. Dans produits de première nécessité, nous entendons tout ce qui est obligatoire pour la survie de chacun, mais aussi pour son élévation sociale*. Nous incluons donc également certains vêtements sans lesquels l'hiver est trop rigoureux et sans lesquels il est difficile de se rendre crédible auprès d'employeurs potentiels. Quels moyens aurons-nous de réaliser cet objectif? Nous pensons effectivement que le commerce de luxe peut-être un levier, en lui offrant des conditions plus favorables. Les taxes sur ces produits, si les échanges se trouvent plus nombreux, devraient rapporter plus d'argent. Nous devons ouvrir des routes commerciales sur l'extérieur. Pour cela, nous disposons d'atouts majeurs: une situation géographique favorable, des productions intérieures, des compagnies commerciales qui sont déjà en activité et sur lesquelles nous pourrons nous appuyer. Par ailleurs, nous comptons aussi sur une politique de relance de l'activité minière, qui est la source principale de stabilité financière du comté.
Dans tout cela enfin, nous admettons bien sûr une part d'incertitude, puisque l'avenir n'est pas écrit, et que comme les autres listes candidates, nous avons une idée plus ou moins précise de l'état financier du comté."



*(passages de niveaux IG)
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Kelak
Entre deux pitreries Kelak arriva rapidement auprès de ses colistiers, les débats étaient déjà bien entamé, tout le contraire de Kelak pour une fois. Et pour changer ca parlait de taxe…

Bien le bonjour, je suis Kelak pour ma part, plutôt porté sur l’animation et la communication, mais ayant été maire à plusieurs reprises et ayant souvent du occupé le poste de CAC et bailli lors de petite période, j’aime assez l’économie.

Si les taxes sur les produits de Luxe font beaucoup parlé d’elle à raison…car en ce moment elle tue le commerce et doivent être revue.

Je pense que celle sur les produits de bases, c’est un peu une tempête dans un verre d’eau…

un taxe de 4% sur du pain…

à un prix de vente de 6 écus le pain, cela revient à 24 deniers par pain…

soit pour un artisan ou un paysan qui mange du pain un jour sur deux une somme de 1.92 écus tous les 15 jours…

j’ai quand même du mal à imaginer qu’un tel fardeau puisse vraiment freiner le développement de nos citoyens.

Je vais prendre l’exemple d’un meunier ou d’un charpentier Lodévois,
vu que c'est de là que je viens.

précédemment il devait payer tous les 15 jours un impôt comtal et municipal qui s’élevait en tout et pour tout à 20 écus par quinzaine, maintenant il ne paye plus que 6 écus par quinzaine à sa municipalité, soit 14 écus de bénéfice…

aucune taxe n'intervient ni pour le meunier ni pour le charpentier

il se nourrit de pain et de Maïs, cette dernière denrée n’étant pas taxé on en revient au fameux 1.92 écus mentionnés plus haut pour un artisan, et si il est érudit et qu’il mange plus, cela fait 3.6 écus par quinzaine.

Donc bref on déduit 3.6 écus des 14 écus… notre bonhomme gagne déjà 10 écus par quinzaine par rapport à l’ancien système…

donc y a un moment ou faut arrêter de dire que l’on croule sous les taxes et que cela tue les petites gens, je précise que contrairement à mes colistiers je suis un roturier donc qu'on vienne pas me dire que c'est facile pour un nobliaux de dire cela.

Et nous aurions même un jeune villageois en train de se renforcer qui mangerait un fruit et un morceau de viande en alternance, le fruit n’étant pas taxé, pour une quinzaine cela revient à 8*17*0.04 5.44 écus soit à quelque deniers près la somme qu’il gagne depuis que son champs n'est plus taxé par le comté.

Sans oublier qu’il suffit de louer les mérites de son village pour recevoir d’Aristote un écu flambant neuf tous les matins…

Donc voilà, l'actuel conseil comtal n’a pas trop mal joué il me semble pour les denrées de base et je précise bien de base.

par contre le manque de transparence quant au revenus est un sacré bémol qui empêche toute les listes présentes de planifier clairement ce qu’ils feront.

Il ne faut pas oublier aussi que les taxes ne sont modifiables que tous les 15 jours si je ne m’abuse et puis si chaque conseil part tous les 2 mois dans des directions opposées on ira pas très loin…

si on avance puis qu’on recule… vous connaissez l’adage


Kelak sourit


Un autre point souvent révéler est le commerce inter mairie…

ce que je ne comprends pas c’est que le commerce inter-mairie se déroule en grande majorité via des mandats comtaux, donc quelque soit la taxe sur les produits échangés, puisque tout passe par mandat comtal, il suffit de jouer sur le prix d’achat et de vente pour que au grand jamais la taxe ne pénalise les mairies.

Lorsque la mairie d'Alais vend du pain à 5.50 à la mairie de Lodève il n'y a aucune raison que la taxe perçue lors de l'échange ne soit pas ensuite déduite du prix de revente du pain.

Enfin voilà une réponse certes un peu différente de mes colistiers, mais c’est aussi un point fort de notre Liste, de la position 1 à 12 nous avons des idées, de l’énergie et de l’expérience dans bien des domaines.

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Mhayri
La blonde vit venir un Lodévois qu'elle reconnu sans peine et lui adressa un chaleureux sourire.

Ca parlait de taxe, de taxe et encore de taxe, mais elle réalisa en fronçant les sourcils qu'une de ses questions était passée à l'as.


"Dites, sans vouloir vous offenser, pourquoi personne ne répond à ma question concernant les mines ? Comment comptez-vous procéder ? Comptez-vous aider et récompenser concrètement les initiatives locales pour soutenir l'effort comtal ?"
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