RPartage - [RP] Elections comtales - Languedoc Lève Toi!

[RP] Elections comtales - Languedoc Lève Toi!

Aimelina

-« Tout va bien ! »

On a beau vouloir s'investir en politique, prendre des responsabilités, jouer à l'adulte responsable, à 15 ans, il n'y a rien de plus plaisant que bavasser avec des proches - amis, relations, confidents, qu'importe ? Surtout si ce sont de jeunes filles comme soi.

Autre bouchée de rillettes.

-« Òc, je chuis chevauchhheur. Je ferai tout che que tu veux ! »
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Jeune fille à la main difforme - En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.

Mordric

Encore heureux qu'on ne lui pas encore servit de tartine. Il aurait pu s'étouffer lorsqu'il s'esclaffa, il n'avait pas entendu d'oc depuis longtemps, mais certains mots ne s'oubliaient pas.
Ses yeux ne tardèrent pas à trouver la propriétaire de cette voix si peu commune.
Ce n'était pas la rousse déjà repérée, mais elle flamboyait tout autant.
N'importe quel homme aussi bien entouré n'aurait pu s'empêcher de se laisser aller à quelques rêveries, mais il devait garder une contenance.
Son regard se perdit tout de même un court instant, sur les formes de la rousse tandis qu'il la détaillait. Peut-être le genre de personne qu'il cherchait. Elle en avait l'allure.
Mais ce n'était pas le moment, ni le lieu.

Un Alaisien parlant de colhuts? Vraiment? De la part d'un Biterrois ça m'aurait moins étonné... Vous croyez que ça sera la seule animation? On aura même pas le droit à une bousculade entre listes?

Un sourire rempli d'espoir, adressé aux trois Grâces l'entourant, vint égayer son visage.
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--Alissandre

La rousse lui rendit son regard avec une certaine effronterie, non dépourvue d'appréciation, le détaillant tout autant avant de reprendre, avec un demi-sourire.

Òc, ça s'pourrait bien qu'on ait not' bousculade, si l'Alaisien continue à faire son marché aux points pour avoir l'plus jolie promesse électorale. Comme si ça s'pouvait qu'ils tiennent leur parole. Tseuh...

Elle mordit dans une tartine avec appétit, avant de réaliser soudain qu'elle était en terrain partisan, et de glisser un sourire onctueux aux quelques uns qui auraient pu lui prêter attention.

Sans vouloir v'z'offenser, hein.

Nouvelle gorgée de vin, reprenant sa dégustation comme si de rien n'était.

Enguerand

Citation:

Au Baron Desage, tête de liste qui l’a visiblement bien sur les épaules, la tête, bonjorn.

Je crois que vous n’avez point saisi le sens de ma démarche. Il s’agissait non de faire quelque agitation au moment des élections, mais bien de protester quant à l’absence de représentativité des listes présentes. Excusez ma naïveté, mais il me semble que si droit d’élire nos représentants nous a été donné, notre devoir le plus primaire est bel et bien de les choisir réellement, et non de s’accommoder de compromis sans queue ni tête. Quand à mon incompréhension supposée de votre slogan électoral, je puis vous rassurer sur ma capacité à saisir les métaphores.

Ceci étant dit, j’aimerais revenir sur vos réponses. Les différences entre vos programmes existent, c’est évident. Ce que je reproche, c’est une absence de remise en cause du système actuel, où l’on voit des dysfonctionnement massifs sans que personne ici ne pense à les pointer du doigt. En cela, j’estime que vos programmes ne sont que des adaptations différentes des mêmes conceptions. Et je le regrette.

Je ne vous tiens pas pour responsable, ni les autres candidats d’ailleurs, des problèmes qui existent. En revanche, je vous reproche de ne pas vous intéresser aux questions essentielles qui préoccupent les paysans de mon espèce : des moyens pour assurer la sécurité efficacement, en y participant, sans que nous soit opposé encore et encore l’argument financier, des moyens pour favoriser les échanges financiers entre les mairies pour que le dynamisme économique revienne en nos terres, des moyens enfin pour attirer les étrangers et les pousser à s’installer chez nous sans que cela ne mette en danger la sécurité du Duché. Ce ne sont là que des exemples.

Par rapport à l’armée, vous m’excuserez mais pour moi, « revalorisation » a un sens assez précis. S’il s’agit de diminuer la solde nette (y compris, donc la valeur des denrées), je vous prendrais pour un drôle. Revaloriser a un sens d’amélioration, à moins que la signification de ce terme ait récemment changé.

Pour ce qui est de la maréchaussée, je vous reproche essentiellement de n’avoir rien proposé pour assurer l’efficacité et l’assiduité des officiers de la maréchaussée, ni pour rendre plus simple la procédure de dépôt de candidature. Je suis bien placé pour le savoir, ayant moi même cherché à présenter la mienne… Une lettre au Prévôt reste le plus simple des moyens alors qu’icelle a autre chose à faire.

Sur la diplomatie, malgré tout le respect que j’ai pour les hauts dignitaires de notre Comté, je ne les connaissais même pas de nom. Et j’avoue n’avoir réussi à me procurer que le programme détaillé de votre liste, non le portrait de ses membres. Je fais donc amende honorable. En revanche, pour ne parler que d’Uzès que je connais, quelque chose est-il prévu pour que la frontière avec le LD soit sécurisée ? Chaque fois que je parle de ce problème majeur, j’ai entendu des voyageurs se plaindre d’avoir été brigandés en venant de Montélimar.

Je répète encore que pour moi, le vote est une démarche qui engage à l’adhésion aux idées. Je clame haut et fort n’adhérer à aucun programme, c’est pourquoi je me refuse à voter pour l’une ou l’autre des listes. Et, ma foy, j’en rougis en traçant ces mots, mais je n’ai pas les moyens financier ne serait-ce que de déposer la candidature d’une liste. Je pense, qui plus est, qu’il est urgent de redynamiser la vie locale, et préfère donc m’engager à ce niveau.

Vous m’excuserez, je l’espère, de ne m’être pas déplacé, mais mes champs requièrent ces temps-ci une attention soutenue.

En vous souhaitant de parvenir, par cette élection, à améliorer notre vie en Languedoc.

Enguerrand.

Mhayri

La blonde inclina la tête et rendit son salut courtois à Mordric en souriant.

"Vous verrez, vous ne le regretterez pas. Jusqu'ici, je n'ai rencontré que des convaincus."

Plusieurs autres personnes entrèrent dans la danse, notamment une rousse à la langue bien pendue. Avec une petite moue pensive, la Saurèla répondit posément.

"Si vraiment vous voulez de la castagne, pourquoi ne pas aller jeter un coup d'oeil autour du règlement de compte qui s'éternise entre les deux Alaisiens sur un sujet dont j'ai perdu le fil et l'intérêt depuis belle lurette...
A moins que vous ne cherchiez une autre forme d'animation, un poil plus saine, auquel cas vous pourriez vous joindre au concours de levé de coude ! A ce moment-là, je vous invite très vivement à passer voir Kelak, un peu plus loin."

Non, contrairement aux apparences, la blonde n'essayait pas de les éloigner, simplement de recruter du monde - équipiers ou adversaires, peu lui importait - pour le futur affrontement inter-villes qui s'annonçait haut en couleurs.

Un nouvel évènement vint mettre fin à sa campagne de propagande lorsqu'un messager fit lecture d'une missive adressée à la tête de liste, le Baron de Crussol. Le nez de la Saurèla se plissa d'inquiétude : tiens, voilà du boudin... euh, voilà de l'"animation".
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Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Lise_

Pfiou...jamais Lise n'avait vu çà...une telle attirance pour les rillettes de la donà d'Alquines.
Pas qu'elle soit affamée la blonde, mais décidement cette campagne était différente...des échanges cordiaux, bon un peu trop centrés sur l'économie et les taxes a son goût, n'y ayant par ignarité rien a dire, mais flûte alors, d'habitude les colistiers s'empiffraient entre eux..Mais pas cette fois et tant mieux!
Et oui...la gourmandise est un pêché, soit.
La blonde se fraya un chemin dans la foule et salua ses colistiers qui venaient d'arriver ainsi que les Languedociens présents...Ils avaient au moins a cet instant tous un point commun..la bouche pleine!
Un petit clin d'oeil a Ayena

Quel succès!

Et à son tour de mordre dans une tartine en espérant pouvoir goûter au petit Chinon ^^
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Adriendesage

Adrien fulminait... Pendant qu'un chapeauté prenait plaisir à distraire la gente féminine qui se pressait autour de l'estrade, que d'autres s'empiffraient de rillettes, on revenait lui faire la lecture. Cet inconnu au chapeau avait-il un lien avec cet Enguerrand, visant à le cantonner au pupitre pendant les réjouissances?

"Mordious, que ne peut-il point venir nous rencontrer directement? Nous aurions plus tôt fait de lui répondre! Enfin, il le faut bien, tout de même..."

Et il se reprit à écrire:

Citation:

A vous, mestre Enguerrand,

Bonjorn.

Je vous remercie d'avoir prit le temps de lire mes lignes et d'avoir ainsi reconsidéré certaines de vos positions, bien qu'elles soient encore plus nombreuses à être resté inchangées. Je tâcherai encore pourtant, de vous apporter les réponses qu'il me semble détenir sur vos interrogations et vos doutes.

Je crois fermement que nous remettons une partie du système actuel en cause. Nous n'engageons pas une révolution, loin de là. Le Languedoc possède des bases, une Histoire, des coutumes. Mais si nous ne trouvions pas des imperfections dans nos institutions, nous aurions soit adhéré au parti actuellement au pouvoir, soit inscrit notre projet dans sa continuité.
Il l'est en partie, car nous ne pensons pas que l'actuel parti majoritaire n'ait fait que du mauvais. Toutefois, nos institutions sont amorphes et ont besoin d'être redynamisées, la politique économique doit rendre le comté plus vivant, la sécurité du comté doit être plus active.

Considérons vos "questions essentielles". Tout ce qui concerne la sécurité est largement traité dans notre programme. Je vais ainsi faire le lien tout de suite sur vos remarques concernant l'armée et son financement.
Voici ce qui est exactement à notre programme:

"-Réévaluer la solde des soldats. Nous en sommes convaincus, c’est une mesure nécessaire pour pouvoir réassigner les soldats à des missions plus actives, tout ne déstabilisant pas les finances du comté."

Par "réévaluer", nous entendons bien abaisser la solde des soldats. Le salaire moyen des citoyens n'est plus à 20 écus. Cette solde est d'un autre âge. Si nous voulons faire bouger les choses, il faut commencer par s'en donner les moyens et la finance d'une armée reste sont fondement, quoi que vous en pensiez. Ce que nous libérerons de fonds par cette réévaluation de la solde, nous projetons de l'affecter à des missions d'escorte de voyageurs et de patrouilles sur les chemins, notamment aux frontières, mais aussi sur nos routes intérieures.

Concernant la sécurité intérieure justement, voici ce que nous inscrivons à notre programme:
"- Lancer une campagne de recrutement de maréchaux.
- Réhabiliter une hiérarchie dans les maréchaussées communales et comtales."
Peut-être cela vaille-t-il quelques précisions, je puis vous l'accorder. Voici ce qu'elles sont au regard de vos questions: Le prévôt est le chef de la maréchaussée. C'est lui le garant de son efficacité et de l'efficacité des maréchaux. C'est à lui de prendre les sanctions qui doivent être prises en cas de manquement. Nous n'inventons rien, mais c'est une base fondamentale qui n'est peut-être plus assez rigoureusement mis en oeuvre. Pour ce qui est du recrutement, il doit-être fait par un lieutenant de maréchaussée en charge d'une brigade. Le prévôt ne doit avoir qu'un regard de validation ou de véto sur les candidats.

Que faire en terme de diplomatie, avec nos voisins? Nous ne souhaitons pas là d'immenses projets, mais des choses assez simples: reprendre nos traités, les étudier car ils sont nombreux, les faire valoir pour ce qui concerne l'entente judiciaire avec nos voisins comme le Lyonnais-Dauphiné.

Que faire pour rendre de l'attractivité au Languedoc? Je suis actuellement tribun de Montpellier. Le problème du dépeuplement est capital. Les tribuns ont un rôle important à jouer. Il faut également les valoriser. Nous croyons aussi fermement au pouvoir de l'animation et pour cela, il faut que le Comité des Loisirs et des Evènements (C.L.E.) du Languedoc reprenne de l'élan.

Je vous salue bien cordialement et vous renouvelle mon appel au vote, pour qui que cela soit.

Adrien Desage

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Mordric

Hilare, c'était le mot. Son rire emplissait sa gorge sans qu'il puisse se contenir.
Les derniers mots de la rouquine avaient fait mouche. Elle lui plaisait bien la petite. D'autant qu'elle semblait s'assumer avec le naturel le plus charmant.

La blonde Nîmoise dont il ne connaissait toujours pas le nom reprit la parole, vantant l'éloge d'un concours au doux nom.
Levé de coude...
Tout une promesse dans ces trois mots. Il avait, l'après midi, entendu quelques échos dans les rues de Montpellier. On cherchait des buveurs pour mettre la raclée aux autres villes. Il était déjà intéressé, si la blonde était du jeu, il le serait encore plus.

Mercè Dòna, je vais y réfléchir oui... C'est sûrement une bonne occasion de rencontrer des languedociens...

A ce moment là, le meneur de liste dont il avait sentit le regard pesant quelques instants auparavant se plongea dans une rédaction bouillonnante. L'homme semblait déjà bien las.

Haussant les épaules, il se pencha alors vers la flamboyante pour déposer quelques mots discrets à son oreille.

Si tu es désœuvrée, viens me voir. Tu sembles être de ceux dont j'aime m'entourer et j'ai quelques projets. Quelques soient tes talents, ils seront bienvenus.

Il se redressa ensuite, non sans détailler une dernière fois la donzelle. Il trouverait bien de quoi l'occuper, il avait même déjà de belles idées.
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--Alissandre

Le rire rauque semi-étouffé de la rousse ponctua la dernière phrase à voix basse de Mordric.
L'homme au chapeau avait fort bien réussi à piquer sa curiosité, mais... Un sourire joueur se dessina sur ses lèvres, tandis qu'elle s'approchait de lui d'un pas sinueux, tant pour éviter les passants que pour ne pas renverser son précieux verre de vin.
Elle se percha sur la pointe des pieds pour parvenir à son oreille et y glissa un seul mot.

Nîmes.

Elle vida son verre d'une traite, avec un petit soupire d'aise, lui fit un dernier sourire provocateur et s'éloigna en claquant le rythme d'une mélodie imaginaire du bout de ses doigts.
Au bout de quelques instants, ses mèches enflammées disparurent dans la foule.

Marieline

Marieline arriva à son tour du côté de l'estrade, à priori, elle n'avait pas vraiment de questions à poser.... Elle vit Actarius sur l'estrade, ainsi que Lise et les salua de la main.

Les taxes ? C'est bien de vouloir les baisser, mais faut-il encore connaître les finances du Comté pour pouvoir tenter quelquechose, donc elle ne parlera pas de ça.

Ellle n'avait rien à dire ? Et bien si en fait, elle tiqua quand elle entendit parler de l'OST et des soldats, ou plus exactement de leur solde.
Elle avança donc suffisamment proche de l'estrade afin d'être entendue...et avec une chope à la main.

Bonjour à tous, je me présente, Marieline de Mende, Douanière et recrue de l'OST..... entre autres.

Voilà, j'ai entendu parler d'une meilleure "cohésion" entre la douane, la maréchaussée et l'OST... par je ne sais plus qui d'ailleurs. Je ne pense pas qu'on puisse faire meilleure cohésion entre l'OST et la douane.... Etant donné que la plupart des douaniers font eux-même partis de l'OST, et donc moi-même.

Ensuite, vous parlez de réévaluer, à la baisse donc, la solde des recrues, et soldats de l'OST... et dites aussi qu'il faut augmenter l'effectif de l'armée.... Je ne vois pas comment vous ferez, car il est vraiment très difficile de trouver des personnes voulant devenir soldat. Je le sais bien car depuis que j'y suis, je ne fais que ça d'essayer de recruter des personnes, mais justement le problème est que personne ne le veut... alors si vous baissez la solde en plus, vous n'aurez plus personne.
Excusez moi, mais je ne pense pas que cela soit très judicieux si vous voulez recruter de nouveaus soldats.

En revanche, payer moins les soldats et leur fournir de la viande à moins cher... oui, c'est en effet une bonne idée.... Pour ceux ayant besoin d'être plus forts en tous cas. Les autres qui sont au maximum de leur force, avec des muscles saillants, et tout, et tout... Et qui ont déjà leur armement, vous baisserez aussi leur solde ?
Et ceux que vous enverrez en patrouille, c'est très bien aussi, mais seront-ils payés moins chers aussi ?

La jeune femme s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, et bût une gorgée de sa chope.

Et il faut bien penser que les soldats envoyés en missions ne seront plus là pour défendre leur ville.
Je pense à Mende, où nous avons eu l'invasion d'une vingtaine de Lions de Judas, dont une très bonne partie étaient invisibles (furtifs). Nous ne sommes que 3 à la caserne, donc si 2 partent en patrouille il n'en reste plus qu'un seul à la caserne de l'OST.... Car bien sûr, je ne pense pas que vous envisagiez d'envoyer un soldat patrouiller seul sur les chemins.... Ce ne serait pas très prudent.

Concernant les autres points, je n'ai pas de questions.

Puis elle finit sa chope d'un trait et se retint juste au moment où elle failli envoyer la chope par dessus son épaule...

Oups, excusez moi ! Trop d'entrainements au concours de levé de coude... On prend vite l'habitude.... Arf ! Faut que j'arrive à me taire également, je parle trop à chaque fois !

Puis elle attendit d'avoir une réponse à ses questionnements.

Adriendesage

Adrien fût agréablement surpris qu'une dame lui parle enfin. Ce Mordric n'avait donc pas le monopôle de l'intérêt. Du moins s'accrocha-t-il à cet espoir, car au fait, la jeune femme s'intéressait surtout au programme de L.L.T., ce à quoi le baron tâcha de répondre:

"Bonjorn Marieline. C'est heureux d'avoir l'une des soldats de notre armée qui vienne débattre de nos idées. Je vais tenter de n'omettre aucune de vos interrogations. Si je ne suis pas économiste de formation, j'ai été lieutenant de maréchaussée et général de l'Ost languedocien, je devrais ainsi pouvoir vous répondre de façon complète, puisque vous m'emmenez sur mon domaine de prédilection.

La cohésion entre les acteurs de la défense est primordiale pour garantir la sécurité intérieure et extérieure. C'est un heureux hasard si nombre de douaniers sont des soldats, mais ça n'est malheureusement qu'un hasard. Or nous ne pouvons laisser la sécurité au méandres du destin. Il faut donc que des locaux communs soient aménagés, pour tous les acteurs de la sécurité.
Cette problématique est aussi étroitement liée à celle que vous évoquez plus loin, à savoir le manque de volontaires. Nous pensons que la réponse passe par une réunion de certaines institutions. La douane pourrait être intégrée à la maréchaussée. Bien sûr, sans volontaires pour être maréchaux, nous n'obtiendrons pas de résultats. A cela, on ne peut donner de garanties autre que celle de mettre en oeuvre tous les moyens possible pour mieux recruter. Quels sont ces moyens? Force de propagande principalement. Des arguments concrets ensuite, c'est à dire l'attractivité que l'on donne à nos institutions. Il faut instaurer des médailles de mérite spécifiques à certaines institutions, par exemple. Faire en sorte que les acteurs de la défense sortent publiquement. Nous pensons organiser des défilés militaires, rendre publiques les affaires criminelles résolues par la maréchaussée. Nos soldats et nos maréchaux doivent être fiers de se montrer aux autres en tant que tels. Ils sont les premiers représentants du pouvoir comtal. Ils doivent en être dignes et en retour recevoir l'honneur que cela représente.
C'est d'ailleurs une partie de réponse sur votre questionnement à propos de la solde des soldats.
Lorsque j'étais sénéchal, puis général, j'ai été de ceux qui ont défendu la solde des soldats contre son abaissement. Les résultats n'ont guère été fructueux. Cette solde est intéressante pour un jeune engagé, puis elle devient obsolète. L'argent compte dans la vie de tous et dans celle d'un soldat, bien sûr. Mais cela ne doit pas être le guide d'un engagement militaire. Un soldat s'engage à mettre sa vie au service du comté. Il y a autre chose là dessous que l'appât du gain, mordious.
Je pense, pour avoir été longtemps lieutenant de caserne et avoir mené nombres de campagnes de recrutement, que l'on peut obtenir des résultats probants si l'on donne d'assez bons arguments et si l'on fait en sorte de rendre l'armée attrayante, par d'autre chose que la solde.
Cette solde doit donc être réévaluée et pour tous les soldats. En compensation effectivement, nous pensons que l'on puisse passer par de la nourriture réservée aux soldats et du matériel de combat. Ce matériel a vocation à être utilisé. Tous ceux qui sont restés assez longtemps soldats ont connu des batailles et savent que l'on y brise régulièrement son épée et son bouclier. Même les soldats aguerris peuvent-être blessés et ainsi perdre en musculature. Tout le monde a toujours besoin de viande et de matériel de rechange.

Enfin, comment organiser les patrouilles sans dégarnir les défenses d'une ville? C'est à la charge de l'officier en charge de la garnison de la dite ville, que de faire cette organisation. Dans l'exemple que vous citez d'une ville qui aurait peu de soldats, il faudrait plus fort encore qu'ailleurs travailler de concert avec la maréchaussée pour assurer la défense de la ville. Enfin, des soldats des cités voisines pourraient, si leurs garnisons sont nombreuses, venir épauler ceux des villes dont les garnisons sont dépeuplées.

Ce fût long, mais j'espère avoir répondu de façon assez complète sur nos projets, sinon nhésitez point à me poser d'autres questions."

Ce disant, Adrien se servit enfin un godet, gratifia Ayena d'un sourire, et adressa enfin un "bonjorn" assez chaleureux au Mordric chapeauté.
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Sylven

Petit tour des stands électoraux où l'on s'amusait pas mal finalement. Tiens, celui là, pas encore fait. Sylven s'arrêta un instant et écouta avec attention les propos des uns et des autres.
Cela semblait plutôt calme par ici mais la dernière dame qu'il ne connaissait pas encore s'exprima sur un sujet qui l'intéressait particulièrement. Il se présenta à son tour pour avancer une idée qui a coup sûr allait faire grincer quelques dents ... surtout si elles étaient en or.

Humm ... pardonnez de m'exprimer à mon tour. J'entend parler de recrutement et de soldes à revoir à la baisse. J'avoue que certaines choses me surprennent à entendre les différents programmes.

Le Languedoc me semble t il, n'échappe pas à la règle de la noblesse et il y a bien en toute partie de notre Comté nombre de nobles établis possédant terres et serviteurs.
Aussi, voici ma question ou plutôt mes questions. Ne serait il pas normal que les nobles Languedociens assurent en grande partie la sécurité de leurs sujets ? Trouveriez vous anormal que ceux ci se voient contraints d'assurer une durée minimale d'activité au sein de l'armée Comtale ?

Laissant sa phrase faire son petit effet, il reprit.

Eh voilà, je vous ai trouvé plusieurs dizaines de soldats en deux temps trois mouvements. Trois petites lignes rajoutées sur un texte portant le sceau officiel et le tour est joué. Pas mal comme recrutement non ?

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Adriendesage

Et le baron d'hocher la tête en guise de confirmation, en ajoutant:

"Voici ce que nous avons dans notre programme à ce propos:"

Citation:

- Confier aux nobles languedociens qui le désirent, le rôle de conseiller militaire dans le but d’accomplir des missions particulières au sein de l’Ost. Ces conseillers issus de la noblesse ne deviendront pas des officiers.

Après cette courte lecture, Adrien ajouta:

"Je crois que vous ne trouverez aucun noble qui refusera d'assurer quelques gardes de bonnes villes. D'ailleurs, les nobles doivent, selon la coutume, 40 jours par an au comté. Cette coutume est plus ou moins appliquée, moins par manque de volonté de la noblesse que par manque de sollicitation de celle-ci par les autorités du comté. Nous escomptons donc bien faire appel à la noblesse de façon plus régulière pour aider le comté.
Enfin, la bourgmestre de Montpellier vous en donnera la confirmation si besoin, je monte de façon tout à fait bénévole la garde à Montpellier avec mes gens lorsque le besoin s'en fait sentir. J'accomplis donc moi-même déjà ce devoir et c'est déjà le cas d'une bonne partie de la noblesse. Vous n'êtes pas sans savoir par exemple, qu'un nombre important de nobles languedociens sont allés rejoindre les troupes royales pour la guerre contre les provinces du Ponant, permettant ainsi au Languedoc de répondre à l'appel de la Couronne de France sans que les forces militaires du Languedoc soient trop dégarnies."
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Mordric

Nîmes, Nîmes, Nîmes...
Il n'entendait parler que de cette ville. Si elle tenait les promesses qu'on lui faisait, il s'y rendrait bientôt.
Un dernier sourire à la Rouge qui disparaissait déjà et il s'en retourna à sa contemplation. L'assemblée se calmait, les intervenants se faisaient plus discrets et le meneur politique se dirigeait vers lui. Il en avait finit avec les questions apparemment et le chapeauté semblait devoir lui servir de divertissement.
Un "bonjorn" amical fut même lancé au vol.

Révérence entamée, bouche ouverte pour lui répondre et hop!
Il se figea, les lèvres encore écartées tel un poisson pas frais. Le baron s'était fait alpaguer en chemin.
Le chapeauté se fit remplacer par un encapuchonné.
L'homme semblait vouloir voir la noblesse défendre son comté. Mais son effet tomba à plat, la chose étant déjà inscrite dans le programme de la liste.

Patientant le temps que les hommes échangent leurs mots, il attrapa une tartine au vol. L'attente risquait d'être longue, la politique n'était pas chose qu'on réglait en quelques instants...
D'un signe de tête il fit comprendre au baron qu'il avait le temps, qu'il discourt autant qu'il le souhaite, il ne s'envolerait pas et attendrait son tour...

Avalant une bouchée rapidement, il fit un pas sur le côté pour se rapprocher de la blonde Nîmoise.

Dites moi Dòna, Nîmes est donc si charmante?
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Sylven

Ecoute la réponse apportée en faisant une petite moue dubitative.

Des gardes oui, pourquoi pas. J'en attendais un peu plus à vrai dire et à caractère véritablement obligatoire. J'entend par là susceptible de remettre en cause le titre de noblesse lui même.

Maintenant je comprend que certains préfèrent aller se pavaner devant les troupes royales pour se faire remarquer. Personnellement je pense qu'il y a des priorités et que celles ci se trouvent ici, au sein même de notre Comté.

C'est sûr que les pauvres gars qui arpentent les chemins tout au long de l'année pour le compte de l'armée sont moins regardants sur leurs apparences.

Bah finalement ... la logique est donc respectée. Les vraies contraintes sont toujours pour les mêmes, Sûr que ça donne envie de s'enrôler tout ça.

Se dit qu'à force de le prendre pour un jambon vont finir par le faire fumer.
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Elections comtales - Languedoc Lève Toi!

Morphee

Un étonnement certain s'était peint sur le visage de Roderick. Comment ne pas l'être... De son passé elle ne connaissait que des bribes, et la réciproque était de mise; ce qui était certes normal au stade de leur relation. Et puis il n'avait pas à tout savoir non plus, certains jardins secrets se doivent d'être ardemment cultivés.

Son Fils? Morphée faillit s'étouffer avec le vin qu'elle venait de siroter. Sa main senestre vint se poser sur ce ventre qui n'avait jamais accueilli la vie. Cette même main s'approcha de celle de Roderick pour l'effleurer en une douce caresse.

Pierrick... Il vivait au Puy, je le croisais en ville à chaparder ce qui pouvait bien traîner sur le bord d'un étal. Sa famille? Jamais il ne m'en a parlé, mais je crois qu'il en avait une, au Puy, ou bien près de la ville. A croire que parfois l'on aimerait ne pas la connaître.
J'avais trouvé un petit commis, qui faisait le beau à l'étal avec mes habits, qui amenait mes missives au pigeonnier, et autres petites choses.
Et puis...

Et puis la destruction du Puy. La peur, la terreur, la mort... Prendre le chemin vers Lodève afin d'y rejoindre Roderick avait été une bénédiction. La jeune femme n'était pas prête à repasser par la ville en ruine, du moins elle le croyait. Mais aurait-on compris cela? Sans doute pas. Puisqu'une simple confidence avait été racontée, elle n'avait pas eu le coeur à expliquer plus avant son choix, car rien n'était intime ni secret.
Souriant à Roderick elle continua.

J'avais cru qu'il avait péri lorsque Le Puy a vécu le grand 'charivari' comme je l'appelle de manière enfantine. Je l'ai retrouvé à Carcassonne peu après, et la vie a suivi son cours. Je me demande si durant ces deux mois il ne s'est pas trouvé une famille d'ailleurs. Ses habits sont neufs, et il semble plus... sage dirons nous.

L'explication ainsi faite, elle se tourna vers Mordric pour répondre un peu tardivement à sa question. L'homme avait eu à s'occuper avec deux magnifiques géraldines, il n'avait donc pas eu à souffrir de l'attente.

Sachez Messer que l'accueil en Lengadoc est toujours cordial, et si le parrainage ne se pratique peut être plus en certains endroits, enfin je ne m'avance pas pour les villes languedociennes car je ne les ai pas toutes visitées, mais à Carcassonne cela se pratique, il y a toujours des habitants prêts à écouter et à guider les nouveaux arrivants.
Et leur rincer le gosier en taverne histoire qu'ils aient bonheur, ou à pratiquer des prix abordables sur la nourriture ou certains habits indispensable pour se présenter devant le conseiller du Coms.

Sans doute que le parrainage se faisait de manière innée chez certains, sans avoir besoin d'un tableau à la mairie. Adrien vint rejoindre la fine troupe occupée à dévaliser l'étal d'Ayena, sous le regard bienveillant du gamin qui lui faisait honneur aux rillettes, et plutôt deux fois qu'une!
La Chambellan porta à nouveau le regard vers Roderick, qui avait écouté avec grande attention l'intervention des Languedociens et du baron.
Equité.. Entre tous.
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Mordric

Une Rousse en remplace une autre et le ballet des chevelures s'accélère.
Les Languedociennes offraient un spectacle ravissant dont il ne risquait pas de se lasser.

Mercè de votre réponse Dòna.

Tiens, il s'aperçu qu'il ne connaissait pas non plus son nom. La prochaine fois il n'arriverait pas en retard à ce genre de réunion. C'était handicapant de donner uniquement du "Dòna" et du "Messer" à tout va...

Je ne pensais pas que l'aide aux jeunes paysans soit une chose négligée. Il faudrait être fou en ces temps de laisser s'échapper un nouveau souffle économique...

D'ailleurs me vient une autre question. En chemin, j'ai entendu des bribes du programme de certains de vos adversaires et... Une fois la première réaction d'incrédulité hilare passée, j'ai pris peur.
On y parlait de loi martiale permanente, d’expulsion des étrangers sous un délais de 48h et ce pour assurer une relative sécurité des chemins.
Ou même, alléger le bureau du Procureur.
Qu'elle est donc l'opinion de votre liste à ce sujet? Fermerez vous aussi les frontières? Isolerez vous le comté d'un apport en sang neuf?
Ce n'est pas inscrit à votre programme, mais si vous devez cohabiter avec les membres de la liste proposant un tel propos, vous y opposerez vous?

L'interrogation était lancée d'une voix portante, assez pour toucher l'attention du baron s'il souhaitait y répondre, ou pour que n'importe quel colistier puisse intervenir.
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Mhayri

La blonde eut un petit sourire en entendant la question de Mordric. Ce genre de petite sourire que l'on a lorsque l'on détient une réponse et que l'on n'en est pas trop mécontent, vous voyez ?
Elle toussota, et prit une voix suffisamment sonore pour que sa réponse couvre les quelques présents rassemblés autour d'eux et de la table de réjouissances.

"Ahum ! Je crois que vous faites la même erreur d'interprétation que moi, Messer Mordric. Parlez-vous du programme de la liste des Soldats ?"

Ne sachant pas lire et n'ayant aucune mémoire des acronymes sans queue ni tête - pour elle - elle avait choisit de renommer respectivement les listes "Liste des Soldats", "Liste des Rillettes", "Liste des Autres". Beaucoup plus simple, non ?

"En réalité, ce n'est pas "loi martiale à durée indéterminée", mais plutôt "faire respecter strictement la loi martiale", qu'il faut comprendre, d'après ce que le Soldat en chef m'a gentiment expliqué. Sous-entendu qu'actuellement, le Languedoc est aussi imperméable qu'un morceau de pain dans de la soupe.

Ceci dit, la réponse à votre question m'intéresse grandement."

Et la Saurèla d'ouvrir en grand ses esgourdes.
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Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Morphee

Sourire entendu à l'impétueux...

Morphée, cela sera bien suffisant, je n'ai de noblesse que ce diadème d'organza dans les cheveux.

Quant à cette loi martiale, elle découle en fait de l'attaque de Mende par le Lion. Forcément que l'on demande à ce que les étrangers quittent le territoire, mais il suffit parfois d'une demande de laisser passer afin que l'on autorise les voyageurs au dessus de tout soupçon à séjourner. Enfin cela n'engage que moi, je ne suis pas habile aux choses de la prévoté, mais c'est ce qui me semble logique.
Nous en revenons toujours à ce besoin urgent de sécuriser les routes. Et de savoir qui est ou non en Lengadoc.

La coercition a ses limites, et entraîne plus opposition qu'obéissance.

Sans doute le Bar Adrien ou le Senhèr Roderick répondraient, voire même une des jolies damoiselles qui composaient la liste.
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Mordric

Une oreille sur l'échange entre la Capuche et le Baron, pendant que l'autre se délectait de l'accent de la Nîmoise. La voix était charmante et la teinte que prenait son visage lorsqu'elle était surprise l'était d'autant plus.
Il sourit inconsciemment à mesure qu'elle parlait, gagné par une légère ivresse et oubliant totalement l'échange portant sur les vilains nobles...
De fait, il ne se rendit compte qu'il buvait ses paroles qu'uniquement lorsqu'elle arrêta sa phrase pour rire.

Un peu décontenancé, il acquiesça en hochant la tête.

Je vais régler quelques affaires ici et viendrai vous rendre visite alors...

Il ponctua sa phrase d'un sourire et se rendit compte que le baron venait de clore à sa manière la discussion. Il se décala pour l'inviter à les rejoindre, si l'envie l'en prenait toujours.

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Mhayri

Le regard émeraude de la Saurèla enveloppa le brun au chapeau quelques secondes, l'instinct en éveil, lorsqu'il hocha la tête avant de parler, et se mit à pétiller de malice. Etait-ce..? Mh...Non. Ou bien... peut-être ? La Curieuse avait flairé un nouvel élément intéressant, et entendait bien creuser la question.

Mais en attendant, à son tour, elle hocha la tête lorsqu'il lui promit une visite et sourit en s'écartant un peu pour laisser la place au Baron de Crussol, indéniable maître des lieux. Pourtant, son regard amusé ne cessait de s'évader.

Edité, parce que bon, deux lignes, c'était un peu peu >.
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Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Morphee

Mordric

Mhayri

Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Morphee

Mordric

La liste des Soldats ! Comme cela sonnait bien ! Un programme pareil ne pouvait venir que de l'Ost. D'ailleurs son meneur, "intercomtalement" connu n'avait pas déçu ses attentes.
La petite blonde lui fit une explication qu'il aurait aimé entendre avant de lire un programme trouble, même si finalement, elle n'apportait pas beaucoup d'éclaircissement.

Merci, Dòna, et appelez Mordric simplement. Le Messer est bien trop pompeux pour un homme comme moi.
Il y a une nuance en effet, on s'éloigne de la durée pour se concentrer sur la dureté de la chose... N'est ce pas pire d'une certaine façon ?
Et quelle garantie que cette loi ne dure le temps d'un mandat entier, voire plus ?
Il y a quand même des étapes entre la mie du pain et le fer.
Pour un comté ouvert sur la mer, fermer les frontières me semble une hérésie... Et trier les voyageurs sur des suspicions quelques peu imaginaires ne peut nous transformer qu'en l'impasse du Royaume.
Enfin ce n'est là que mon avis...

Inclinant ensuite la tête vers la Rousse il sourit.

Très bien, Morphee, alors.

J'ai entendu parler de l'attaque des Lions, comme beaucoup de part le Royaume...
Le repli sur soi est une logique je vous le concède. Venant du nord, les frontières fermées sont légion. Toutefois, je vais vous faire part de mon expérience personnelle...
J'ai franchi la frontière par Uzès, ne m'arrêtant qu'entre les villes pour gagner Montpellier au plus vite. Je n'ai été vu par personne, car à aucun moment on m'a incité à quitter le comté. Je n'avais personnellement fait aucune demande d'autorisation pour entrer en Lengadoc...
Le jour de mon arrivée dans la capitale, j'ai acquis une adresse sans encore acheter de champs, n'étant pas sûr de rester à Montpellier même. Le soir même, je recevait un pigeon me demandant de monter la garde.
Personne ne pouvait savoir si je n'étais pas brigand, membre d'une quelconque tribu renverseuse de pouvoir...
La loi martiale n'a t elle pas des limites? Si moi, animé de bonnes intentions je suis passé a travers la mie de pain, une troube de fourbes discrets n'aurait elle pas déjà renversé le pouvoir?
Certes je voyageais accompagné d'un languedocien, mais qui sait si je ne l'avais pas rusé? Comment savoir qui est au dessus de tout soupçon?

Un sourire taquin, s'affichant sur ses lèvres.

Pour ma part, je pense qu'afficher une loi stricte et contournable facilement ne rebutera que le pèlerin en quête de terres plaisantes ou le marchand lassé de remplir parchemins sur parchemins...
Le brigand se rira d'une mise en garde seulement placardée sur un poteau aux limites du comté...

Un sourire, beaucoup plus joyeux ponctua la phrase.

Je ne veux pas critiquer une politique certainement méritée. Seulement une mise en place qui laisse à désirer... Et une pauvre réputation qui se propage à travers le Royaume...
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Morphee

Ca, pour sûr qu'il avait raison le Mordric. On entrait ici comme un dans moulin. Le Lengadoc, comme d'autres provinces, avaient à souffrir de ce genre de situation... Morphée sourit, puis reprit la parole.

Oui, Mordric, l'on peut aisément entrer comme bon nous semble dans une province.
Que nous manque-t-il? Des effectifs? Une coordination entre tous les corps de métier liés à la sécurité? C'est un des points d'amélioration sur lequel nous nous pencherons.

Je plussoie le fait que cette loi martiale doive être limitée dans le temps. Elle est là pour pallier une urgence, mais il est impensable de devoir vivre en repli permanent. Un Comtat qui s'isole tombe dans l'obscurité, alors qu'il y a tant à partager, et en premier lieu notre belle huile d'Olive, et ces rillettes si goûteuses.

Et à la belle de demander une autre tartine en un sourire à Ayena... Faisait faim à causer, pi soif, mais pour cela, elle avait encore un gobelet bien achalandé.
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Adriendesage

[Le lendemain]

Les résultats étaient dorénavant affichés en place publique. Les membres de Languedoc Lève Toi fêtaient leur joie de victoire et leurs espoirs. Il apprenaient également avec surprise et inquiétude l'absence du Vicomte du Tournel, Actarius d'Euphor. L'euphorie se mêlait ainsi à la nervosité quand à l'absence de nouvelles de leur ami commun. Devant cet état de fait, la comtesse de Minerve s'était tout de suite proposée pour le remplacer, car il fallait être prêts ensemble pour l'ouvrage et le bien du Languedoc.

L'heure allait être à la reconnaissance du prochain coms. Nulle liesse ne pouvait encore être déclarée publiquement, aussi Adrien Desage fit-il provisoirement afficher un mot sur l'estrade qui avait vu les débats se mener:

Citation:

Languedociens! Languedociennes!
Tous les membres de la liste Languedoc Lève Toi! se réunissent pour vous remercier de la confiance que vous nous avez accordé. Nous ferons assurément tout ce qui est en notre possible pour nous en montrer dignes. Nous sommes fiers, nous sommes remplis d'espoir, nous sommes pleins de volonté, nous sommes Languedociens et nous sommes debouts!

Nous sommes aussi plein de doutes et d'inquiétudes, car nous n'avons aucune nouvelle du vicomte Actarius d'Euphor, qui a fait parvenir sa démission du Conseil Comtal immédiatement après l'annonce des résultats. Nous déplorons l'absence de notre ami et toute son expérience. Nous prions désormais pour que rien de mauvais ne lui soit arrivé.

En attendant l'officialisation du Conseil Comtal, nous assurons encore à tous notre détermination et adressons nos remerciements à ceux qui nous ont accordé leur confiance.

Languedoc Lève Toi!

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{Cheshire_cat}

Elections terminées
je verouille tous les sujets concernés

bonne continuation
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Adriendesage

Et Adrien acquiesca:

"Ma foy, je suis là pour convaincre, il ne faut pas s'en cacher. Soyez donc rassuré sur nos intentions concernant la noblesse. Notre liste est composée en assez grande partie de nobles, ce qui peut vous laisser penser que l'engagement de la noblesse envers le Languedoc est réel.
Du reste, l'engagement pour la couronne de France reste une obligation pour notre comté et nous nous devons donc d'y répondre, c'est un fait.
Enfin, restaurez-vous messire, il y a des rillettes, et du vin si vous le désirez." termina-t-il en désignant la tablée des réjouissances, ou tout le monde se concentrait, en fait...
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Mhayri

La blonde avait suivi les débats avec passion, suspendant parfois sa dégustation en plein milieu d'une bouchée, tant elle était fascinée. C'est pourquoi elle ne fit pas attention à l'approche du Châpeauté.
La voix masculine proche d'elle la fit sursauter en rosissant. Elle toussota pour faire bonne figure avant d'offrir son plus lumineux sourire : et encore un qui lui donnait du "Dòna"; elle allait finir par se poser des questions sur la Noblesse Languedocienne, si l'on continuait à traiter une paysanne comme elle aussi étrangement.

"Oc ben ! Nîmes est absolument charmante ! Avez-vous déjà entendu parler de ses collines ?
Notre verger est un endroit absolument fabuleux, tant pour les promenades que pour les cueillettes. Les fruits y sont divinement goûtus, même en cette saison !
Et que dire de l'accueil ? En taverne, notre Tribun chante des vers pendant que les Amazones de Nîmes... "

Elle s'interrompit brusquement, réalisant ce qu'elle était en train de dire, avant d'éclater de rire.

"Certaines choses vont mieux en les vivant qu'en les écoutant, vous ne croyez pas ?
Je m'appelle Mhayri", fit-elle enfin.

Edit : ponctuation anarchique

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Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Sylven

Ohla Messire, ne vous méprenez pas. Je n'ai aucune animosité envers la noblesse. Cependant, il me semble opportun de mettre en branle ces dispositions qui ne sont pas appliquées. Et je dirai même plus, de les peaufiner légèrement afin que personne n'y déroge.

Et ce n'est pas là un crime de lèse majesté il me semble. Je n'ai d'ailleurs pas porté d'accusations envers vous et votre dévouement, j'encourage même chacun des nobles languedociens à le suivre si tel est votre bon vouloir.

Il n'empêche que je persiste à croire que les priorités sont nôtres avant d'être royales et qu'il me semble tout aussi valorisant de rendre notre territoire inviolable qu'à accourir au secours d'une reine qui nous semble, à nous petit peuple, bien lointaine.
L'on sait aussi que se montrer dévoué peut parfois être payant à force de temps et que ce n'est pas forcément en revenant orné d'une médaille que vous vous trouvez glorifié sur le long terme. Enfin, je dis ça ... mais je suis bien certain que seuls comprendront ceux qui ont l'envie de comprendre.

Sur ces paroles, il chercha de quoi se désaltérer. La soif commençait à le tirailler.
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Adriendesage

Et le baron haussa un sourcil.

"Messire, j'ai force de respect pour les opinions de chacun. Libre à vous de ne point être en amitié avec la noblesse. Mais d'insinuer qu'il y a plus de confort et de joie à aller se battre pour la couronne de France, que de rester en Languedoc, c'est un non-sens et une insulte pour tous ceux, nobles ou pas, qui ont combattu sur les fronts de la guerre. Croyez-vous que nous mangeâmes à loisir? Croyez-vous que nous reçûmes de belles médailles? Rien de toute cela! Je suis rentré en bon inconnu en Languedoc et tous nos compagnons ont fait de même! Il ne s'agit absolument pas d'étiquette. En matière de guerre, lorsque l'on risque sa vie, l'étiquette n'a plus rien à y voir.

Par ailleurs, comme je vous le disais, les nobles doivent selon la coutume 40 jours au comté par année. Voilà bien quelque chose de coercitif non? Ce n'est pas appliqué parce que personne ne vient leur demander quoi que ça soit. Il me semble là qu'il n'y a donc rien de leur faute. Enfin, mordious, sachez que si je vous parle en tant que baron en ce jour, c'est justement pour tout ce que j'ai arpenté comme chemins languedociens pendant ma carrière. Et quand bien même j'obtins noblesse, je parcourais encore ces chemins.
Que vous ayez des différents avec la noblesse, ma foy cela ne m'échaud guère. Mais à ce propos de se mettre au service du Languedoc, ce sont des accusations bien déplacées. La noblesse est acquise pour la plupart des nobles par mérite. C'est bien un gage d'engagement, je crois. Que cet engagement ne s'arrête pas à l'annoblissement, j'en suis tout à fait partisan. J'ai à ce propos la conscience tranquille. Aussi je vous le répète, nous avons cette volonté forte de faire appel à la noblesse de façon plus récurente et pas seulement pour les services armés."
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Mordric

Sylven

Celtic_de_vandimion

Roderick acquiesçant aux paroles d'Adrien se demandait tout de même qui était ce marmot accroché aux basques de la Chambellante .
Roderick, permettez moi de vous présenter Pierrick qui vit avec nous a Carcassonne.

Le Celt vit l'enfant tendre une main douteuse vers lui, il la prit et la serra doucement.
Morphée l'envoyant se sustenter , Roderick s'approcha d'elle et, tout en souriant, doucement, lui dit à l'oreille.
Serait-ce votre fils?
Il faudra ma chère que vous me contiez ce qui vous vaut la présence de cet enfant.

Pendant ce temps Adrien, fidèle au poste répondait aux nombreuses interrogations des languedociens.
Le passage sur la baisse de solde de l'ost faisait réagir les soldats...
Ça il s'en serait douté...

Mais voir Morphée avec un enfant... Il ne s'en doutait pas du tout.
Il ne laissa rien paraitre mais ne put s’empêcher de suivre le petit du regard...
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Sylven

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Adriendesage

Et le baron d'hocher la tête en guise de confirmation, en ajoutant:

"Voici ce que nous avons dans notre programme à ce propos:"

Citation:

Adriendesage

Marieline

--Alissandre

Mordric

Mhayri

Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Lise_

Adriendesage

Citation:

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Enguerand

Citation:

Aimelina

Mordric

--Alissandre

Eilinn_melani

C'était vague tout ça, et il y a un an encore, Eilinn aurait difficilement qualifié le Languedoc d'accueillant. Il fallait croire qu'autre chose se tramait.

Humm oui, je comprends les raisons qui vous ont poussé à partir de Paris.

Les miennes pour quitter le Louvre étant relativement similaires. Un accent chantant vint interrompre la conversation et Eilinn se retourna vers la nouvelle arrivante. La fleur de lin avait poussé, et s'était dotée d'une corolle d'or sur l'havane évanescent de ses cheveux. Eilinn la salua amicalement, tout comme d'Alquines, elle ne soupçonnait pas qu'autant de visages connus se faisaient plus présents en Languedoc.

Bonjorn Aimelina ! Cossí va ?

Il fallait bien dérouiller ses vieilles connaissances d'occitan.

J'ai été longtemps absente, je reviens du Limousin ou j'étais mobilisée pour le ban royal, je suis revenue seulement vendredi... Et quand Jehanne Elissa est absente, je préfère résider dans ma demeure de Nimes, c'est trop vide sans elle... D'ailleurs je pense la rejoindre en Bourgogne d'ici peu.

Une idée fulgura alors dans le crâne d'Eilinn.

J'ai appris que tu étais chevaucheuse d'armes, mes félicitations ! Il se pourrait que j'ai besoin de tes services, pour la confection d'un blason.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.

Mordric

Il avait capté l'attention d'une blonde, d'une brune et du coin de l'oeil, il apercevait l'éclat farouche de la rousseur. Décidément Lengadoc restait Terre de Femmes.

D'une révérence habile, parce que maintes fois travaillée, il ôta son chapeau pour saluer les deux femmes. Les cheveux longs tombés en cascade sur ses épaules, il ne prit pas le temps de les recoiffer et reposa négligemment son couvre-chef sur son crâne avant de saisir le verre de vin.

Mercè Dòna. Je retiens votre invitation et pense vous rendre visite prochainement alors. Quelques soient les... services que l'on puisse trouver à Nîmes.

Un sourire, un regard et il porta son attention sur la brune qui semblait plus amatrice de nourriture.

La gourmandise n'est pas mon affaire, Dòna, mais ce n'est pas de refus!Il faut savoir se nourrir de ce que l'on nous offre...
Un clin d'oeil rendu avant d'embrayer.
Quant à trouver les tavernes, j'ai un sens inné pour ça!
Mais dites moi, serais je arrivé sur le tard du débat? Il n'y aura pas plus de véhémence? Pas un seul petit dérapage physique? C'est presque trop calme!!

Il s'était adressé aux deux femmes, ne voulant pas en exclure une. Nouvelle terre, nouvelles rencontres, il ne pouvait s'empêcher d'être enjôleur... Il n'était pas méchant le bougre, il aimait seulement plaire et se sentir irréprochable. Plus on est aimé, moins on fouine dans vos affaires.
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--Alissandre

Ca pour être calme, c'était calme. La rousse furetait entre les présents, bavards et moins bavards, chapardant qui une tartine, qui un godet, grignotant de-ci de-là tout en laissant son regard errer, curieux et avide, sur l'assistance.
Oh, elle savait bien que tout était offert, mais le plaisir de chiper sans être vu..! Même s'il était un peu gâché par toute cette abondance et l'incroyable facilité qu'il y avait à se fondre dans le décors...

Elle les dévorait tous du même regard intense, tour à tour prédateur et caressant, fluctuant au gré de ses pensées. Certains - comme ce brun, là, Mordric ? et ce grand costaud qui semblait être le chef de meute de ce rassemblement - eurent même droit à un regard appréciateur.

Un gamin la bouscula pour se ruer sur une autre rousse. Elle retint un bref juron, avant de fixer les chevelures avec une mimique d'amusement. Il n'en manquait plus que des bleues ou des vertes. L'idée la fit soudain pouffer d'un rire irrépressible, quelque part entre la seconde et la troisième goulée, qui manqua de la faire s'étouffer.

Elle toussota quelques secondes, tentant de reprendre contenance avant de reprendre sa dégustation, mine de rien.
Lorsqu'elle entendit Mordric parler de "petit dérapage physique", elle redressa vivement la tête comme le chat appâté par une souris posée à côté d'un verre de lait, le regard brillant d'un intérêt soudain.

Quoi ? De l'animation ? Oh, Macarel, oui ! Qu'on y mette un peu d'animation dans ce rassemblement mondain !

Elle déglutit une nouvelle gorgée de vint avant de s'adresser au brun au chapeau, de cette voix grave et basse qui était la sienne et qui souvent faisait penser qu'elle venait de se réveiller d'une jolie cuite. Même quand ce n'était pas le cas.

D'l'animation ? V'z'avez raté la favèl de l'Alaisien et d'la seuna istòria sur los colhuts et d'la sauce pour y galavardejar.
Mais à part ça...

Elle laissa échapper un claquement de langue ennuyé.

Ayena

De Nimes ? Par bleu, ainsi donc il y avait moins de tête inconnues en Languedoc que prévu. Tant mieux, y'avait du vin dans les caves de Crussol, il fallait bien qu'il serve à quelque chose...

- Euh, moi ? Disons que le destin a décidé qu'il fallait que je m'éloigne le plus possible de Paris après les déboires que vous connaissez... Et puis, ici, les gens sont accueillants.

Moui, la jeune femme cacha pour le moment qu'un mariage était prévu : ce n'était sans doute ni le lieu ni le moment. Mais... Oh, tiens, si elle pouvait avoir une Eilinn pour faire le repas de noces... Ca serait vraiment la classe. Alors qu'Ayena allait donc glisser quelques compliments pour se mettre l'ancienne Première Maitresse d'Hotel de la maison royale dans la poche, Bras-Plus-Court vint lui piquer la vedette. Zut.
Bon, quitte à s'illustrer, Ayena se tourna vers le nouvel arrivant, qui, comble du comble, parlait avant d'avoir gouter aux rillettes.

- Bonjorn Mordric ! Vous avez raison, les jeunes sont l'avenir de notre Comté. Il va de soit que nous tenterons de faire au mieux pour que les maires choisissent des tribuns convaincants... Et formés.

Logique. Elle n'allait pas dire "nan, on s'en fiche des vagabonds, et les tribuns doivent être des incompétents. Han,han".

- Sinon, pour boire, j'espère que vous n'aurez pas besoin d'un tribun pour trouver une taverne ! La luxure, c'est pas mon affaire, par contre...

Une tite grimace... Vite chassée par un clin d'oeil. C'est qu'elle se délurait, dans l'ambiance, la poupette.

- Bon, en attendant, ça vous dit une tartine ?
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Héraldique

Morphee

Cette voix... Morphée, les mains libres, baissa la tête pour regarder l'enfant. Ce n'était pas possible... Il était pourtant sous bonne garde... A moins que? L'enfant, sur le conseil avisé de Roderick, la regardait maintenant, aussi étonné qu'elle ne l'était..

Petit sacripan!! Comment qu't'as fait pour arriver ici toi!!

La surprise passée, elle s'était accroupie, abandonnant la tartine de rillettes à Roderick et prit l'enfant par les épaules.

Bon sang comme tu as changé!!

Le mioche n'avait pu en placer une qu'elle le serrait déjà tout contre elle.

M'touf'
Oh pardon Pierrick... Perdon... Tu es venu avec les gens de Jehan?
A peu près oui...

Ce qui voulait forcément dire non... Elle avait relâché son étreinte, tout en levant le regard vers Roderick, puis avait fait se tourner le bonhomme afin de faire les présentations.

Roderick, permettez moi de vous présenter Pierrick, qui vit avec nous à Carcassonne.

Elle ne savait plus où donner de la tête à ce moment, perdue entre joie et inquiétude, le coeur en liesse, trouvant à peine les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait.

Pierrick, je te présente Roderick, un très proche ami. Si tu allais demander à la dame une tartine de rillettes dis?

Le gamin leva la main pour serrer timidement celle que Roderick voudrait bien lui tendre, tout en fixant du coin de l'oeil le cuivré de sa chevelure.

Dis t'as fait quoi à tes cheveux? On dirait Cath.

Ca aussi elle ne l'avait pas expliqué... Elle parlerait du petit lorsqu'il serait en train de se goinfrer tout en subtilisant un autre morceau de pain. C'est qu'un petit voleur, cela ne se refait pas. Au grand dam de la jeune femme, qui n'était jamais arrivée à lui faire perdre cette mauvaise habitude.

J'te dirai plus tard.

D'autres personnes étaient arrivées, et elle répondrait au dict Mordric lorsqu'elle aurait raconté la venue du Petit Pierrick dans son existence à Roderick.

Edit pour fôôôte

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Mhayri

La Saurèla ne put s'empêcher un petit rire à la sortie du nouvel arrivant. Elle lui glissa avec un sourire malicieux.

"Pour le programme et les taxes, je ne sais pas, Messer, mais pour l'accueil, la bière et la bonne ambiance, vous pouvez compter sur l'équipe de Nîmes.

Ce n'est pas le sujet, aussi je ne m'égarerai pas d'avantage, mais retenez que les Amazones de Nîmes méritent le détour. Pour la luxure, par contre..."

Elle haussa les épaules, se détourna et attrapa un godet de vin et le lui tendit.
"Un petit verre, peut-être ?"

Riant, amusée, elle retourna à sa dégustation, tout en se replissant mirettes et esgourdes.
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Les fruits de Nîmes, c'est bon pour c'que t'as !
Intendante de la Mesnie de Crussol // Cap'taine de l'équipe des Soiffards de Nîmes.

Aimelina

Aimelina, revenue de l'estrade de LEGO où elle avait salué son vassal, fila droit vers le buffet de LLT, pour se tartiner une bonne tranche de pain avec les rillettes, et se servir plus que de raison de vin. Alors, elle se dirigea vers l'Alquines, en grande discussion avec...

-« Eilinn ! Ça alors, te voit-on d'ordinaire en public en Languedoc ! Mais pourtant, tu vis sur les terres de Cauvisson près de Nîmes, je crois, c'est vrai... Ou pas ? Oh, je ne me rappelle plus ! »

Elle parle toute seule, la Sìarrette ; heureusement, une bouchée de rillettes vient taire ces prémisses de logorrhée.
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Jeune fille à la main difforme - En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.

Mordric

Aaaah Lengadoc!
Ton soleil, tes plages, tes croupes et ta douceur. Faut dire que ça changeait de la Champagne.
Là-bas tout était gris, froid et la seule chose qui n'était pas humide, c'était la gente féminine.

Sifflotant, l'air un peu benêt il s'émerveillait de tout ce qu'il rencontrait, un peu plus enjoué qu'à son habitude, quand soudain, l'objet de ses rêves se matérialisa devant lui.

Un attroupement!

Chouette! On pend quelqu'un? Une question lancée à l'assemblée présente.

Bah non crétin, on cause politique. Une réponse perdue dans la foule.

Encore mieux! Ça dégénère toujours ça! Il yen a toujours un pour se mettre à insulter!

Se faufilant parmi les badauds anonymes, en direction du programme affiché, il tendit l'oreille. On parlait taxes, luxe et volup... brigandage.
Comme dans tous les comtés, d'ailleurs. Il faut croire que ces sujets passionnaient les foules, suscitaient les critiques et au final occupaient le monde.
Parcourant rapidement le programme en suivant d'une oreille pas si distraite que ça la conversation, il sourit.
Oui, il est assez multitâches le bougre. Jamais complètement là, toujours à penser, à rêver, il faut plus d'une occupation pour le satisfaire. Voire plus d'une donzelle.

Mais pour le moment, l'envie de prendre la parole dominait plus qu'autre chose.

Ajustement du chapeau, brossage du mantel, élargissement du sourire, raclement de gorge.

Hum!

Bonjorn à tous!
Excusez mon intervention, nobles seigneurs et ô combien magnifique dames.
Je me nomme Mordric, ancien et futur Languedocien! D'ailleurs si vous connaissez une bicoque pas chère dans les environs...
Hum... Je m'égare!
Il est joli votre programme! Et puis vous avez l'air tous très bien sur vous!
Je reconnais une ou deux têtes d'un passé lointain, mais alors très lointain et je peux vous dire que les années vous ont épargnées...
Je tenais juste à vous apporter mon avis de voyageur. Je n'ai pas encore visité votre marché, je ne connais pas trop les prix de vos marchandises, mais en entendant les prix de vos taxes, je dois dire que ça ne me semble pas si mal!
Je viens de Troyes, en Champagne et là-bas, on est loin de la politique pratiquée ici.
Les impôts continuent à être levés alors que chaque produit mis en vente est taxé. Du pain aux vins, rien n'y échappe... Et pas forcément à un petit taux.
Sans oublier bien évidemment les ponctions sur les salaires. Et les appels aux dons.
'Fin bref, c'est pas le sujet!

Un petit taux sur le pain si on est dispensé d'impôts, moi ça me va!
Le seul petit bémol, parce que je l'ai vécu là haut, c'est qu'il faut penser aux jeunes qui veulent prendre leur envol.
Vous êtes loin d'être aussi grippe-sous que la Champagne, mais faut pas oublier qu'un gamin qui veut quitter papa et maman doit payer ses 90 écus pour avoir son propre champ.
D'autant qu'on est tous passés par là, on sait que la tentation des tournées générales ou celle de s'acheter de belles braies peuvent parfois vider une bourse. Ou deux...
Alors si en plus, les taxes se superposent, le jeunot, il finit vagabond et se taille d'ici, ou alors il rentre penaud chez ses vieux et jamais plus il ne tentera de faire son trou ici...
D'ailleurs à ce propos, vous envisagez quelle politique vis à vis de ça?
Vous avez des tribuns efficaces? Vous ne promettriez pas une ou deux soirées d'ivresse et de luxure aux nouveaux arrivants par hasard?
Histoire de vanter les charmes du Comté?
Non, parce que je suis preneur!

Un joli sourire enjôleur pour cacher son halètement. Il avait parlé sur un ton joyeux, sans s'arrêter, maintenant il avait la bouche sèche et le souffle court.
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Ayena

Si Adrien ne cessait de parler pour répondre à chacun, Ayena ne pipait mot et étalait ses rillettes, se faisant pourtant autant d'amis qu'avec de longs discours. C'était le privilège de la charcuterie. Elle tentait d'avoir un mot pour chacun, répétant qu'il fallait aller voter, et qu'importait la liste puisque c'était le geste qui comptait. Enfin, elle glissait tout de même que voter LLT, c'était mieux. Et elle rajoutait une couche de rillettes pour ceux qui promettait de faire leur devoir de citoyen.
Inspiré par son ouvrage, la jeune femme ne vit pas approcher la Vicomtesse d'Avize. Aussi lorsqu'elle entendit sa voix qu'elle connaissait pour l'avoir cotoyée à la belle époque, d'Alquines releva la tête surprise, pensant s'être méprise.

- Vous, ici ?

Ben oui. Pour Ayena, Eilinn était synonyme de Louvre, donc de Paris. Jamais poupette n'aurait pu imaginer voir la jeune femme en Languedoc. C'est fou comme l'esprit classifie les choses...

- Ben ça !

Un léger rire, et puis, quêtant une approbation :

- Alors, elles sont bonnes mes rillettes ?
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Héraldique

Eilinn_melani

Eilinn tira une mine boudeuse à la prime question d'Ayena. Bon c'était vrai qu'elle n'avait jamais vraiment parlé du Languedoc lorsqu'elle était à la Maison du Roy.

Mais j'habite ici, j'ai une résidence à Nimes ! En fait c'est plutôt à vous que je devrais retourner la question !

Tiens c'est vrai, Eilinn n'avait pas réfléchi une seconde sur la présence de l'ancienne dame du nord (Aartois, Flandres, c'pareil !) et finalement la réponse à cette question valait surement son pesant d'arachides.
Elle chipa une seconde tartine en guise de réponse sur la qualité des rillettes, qu'elle enfourna avec autant d'aplomb.

Cha va !
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.

Eilinn_melani

La vicomtesse d'Avize était de passage en Languedoc. Et pour une fois, c'était au moment des élections. Elle avait souri en voyant la composition de la liste "Languedoc lève-toi", et avait décidé, contrairement à son habitude, d'aller rendre visite aux membres de la liste en pleine campagne electorale. L'odeur de la boustifaille lui chatouilla agréablement les narines, et elle s'approcha du stand, reconnaissant quelques personnes. Peut-être était-elle d'humeur joueuse ce jour, mais elle alla chiper discrètement une tartine de rillettes confectionnée par Ayena d'Alquines, l'enfournant sans hésitation.
Et ce fut presque encore la bouche pleine qu'elle lança à l'ancien maitre de la garde robe :

Pour une fois que c'est pas moi qui fait la cuisine...
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.

Celtic_de_vandimion

Le Celt voyant en meme temps s'écarter Rackam, un pichonet se dévoilant avec une question et sa c... chambellante assistante mordant de belle manière dans une tranche de pain rilletée se dut de choisir dans quel ordre diriger ses actions.
Il se décida pour répondre au mainatge, se baissant pour se mettre a sa hauteur ...

Bonjorn Pichonet
Tu as raison, il faut emmener de l'huile de... Nolive dans le nord, les pauvres, tu imagines qu'ils ne savent même pas ce que c'est?
Le Languedoc a de grandes compagnies commerciales, donc je ne suis pas sur qu'il ai besoin de construire son propre navire.
moi en tout cas je ne peux pas en acheter un parce que je ne sais pas le diriger, mais peut être que toi tu sauras quand tu seras grand...
Alors la tu prendras le commandement d'un grand navire et iras faire du commerce avec les pauvres gens du nord qui ont dans les nyeux le bleu qui manque a leur décor...

Il sourit a l'enfant et se penchant a son oreille
Va voir la dame bien habillée la bas au buffet et demande lui de ma part une grande tartine de rillettes.

Un clin d'oeuil complice et Roderick se leva au moment ou Morphée lui proposait de partager sa tartine.
Il ne se fit pas prier, mordant dans les rillettes , l'instant d'après, Un petit vin de chinon venait fort a propos rejoindre la tartine.
Il regarda son adjointe, portant le verre a ses lèvres.
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Morphee

Tartine de rillettes à la main, Morphée s'apprêtait à mordre vigoureusement dans le pain frais lorsqu'une voix s'éleva... Sa voix. Raaa Mordieu!!
Non pas qu'elle eut voulu se retourner d'un coup d'un seul, mais la réalité était là. Soit elle mordait dans la tartine, et il lui fallait bien une minute pour mastiquer la chose, soit elle retirait ce qu'elle avait dans la goule, risquant d'avoir une peinture des plus ragoutante sur les lèvres.
Décision fut prise de manger, puis de faire face à ses interlocuteurs tout en souriant élégamment. Puis de réussir enfin, après avoir dégluti, à sortir quelques palabres.

Bonjorn Rackam, je suis heureuse de vous revoir, cela fait longtemps, bien trop longtemps. Avez-vous fait d'intéressants voyages?

Ce faisant, elle s'était lentement approchée de Roderick et lui avait proposé d'un geste de la main de mordre dans les rillettes.

Vous devriez goûter cela Roderick! Quant à vous Rackam, allez donc vous servir, j'ai ramené un petit rouge de Chinon que vous allez grandement apprécier, du moins je l'espère.
Vous avez raison quant au rôle de la Chancellerie, et j'avoue que cela serait avec plaisir que j'aimerai vous y retrouver.

Du recrutement? Meuuh non... Juste un petit mot, comme ça.. au passage.. Alors que Rackam laissait la place à un marmot caché sous une casquette, elle se retourna pour empoigner deux verres de vin qu'elle proposa à Rackam et à Celt.
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--Pierrick.

Le gamin avait suivi le barbu au chapeau de feutre pour rejoindre la dernière liste, espérant toujours trouver Morphée. Cause qu'il l'avait pas vu là ou fallait virer dans les 48 heures, si la ou yavait les statues toutes jaunes et les pantins sur les chandeliers. Pouvait et' que là!!

Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que la brunette aux mèches rousses avait une crinière cuivre sur le crane. Il se faufila parmi la foule, et écouta les dires du marchand.

Le mioche s'approcha de l'estrade, et leva le bras en faisant gigoter son soldat jaune, espérant qu'on le remarque, puis osa :

Dis monsieur, tu crois qu'on aura un bateau nous aussi pour vendre l'huile de nolive dans le Nord? Cause qu'à Montpellier j'ai vu qu'il y avait un joli port. Le languedoc il en a un de bateau? Et s'il en a pas, tu vas en faire construire un toi?

Il posait sans doute une question à laquelle l'on ne pouvait donner de réponse; car le mioche ne savait pas de quel type de port il s'agissait. Mais un bateau ce serait pratique, même pour faire voyager les gens en sécurité.

Rackam_de_la_lergue.

Le barbu salue Morphée et Celtic ...

Bien sur Messire Celtic, nous nous sommes croisés en effet aux abords des champs de batailles dans le courant de l'an passé en Anjou ou en Berry il me semble et, oui vous avez bien répondu a ma question ....
En fait pour ce qui est de la sécurité, ce qu'il faut c'est une volonté commune a sécuriser nos chemins .... que des inconscients ne voyagent pas seuls ou insuffisamment armés pour pouvoir affronter avec quelques chances de succès les bandes armées qui rodent ... passer les consignes pour que les groupes se forment, .... il est assez facile pour les voyageurs de rencontrer en taverne des compagnons de voyage. Je crois plus en cela et en la vigilance par le suivi des brigands connus et l'affichage de leurs présence en ville ou dans les environs qu'en une armée omniprésente et ruineuse ....

Et comme vous le dite en une bonne coordination et collaboration avec les provinces voisines. La chancellerie aura je pense un rôle important a jouer dans cette prévention.

Il regarda le gamin qui c'etait faufilé ...

Mais il semblerait que notre jeune ami a la langue bien pendu ait pleins de questions aussi a vous poser ....

Il s'ecarte afin de mettre en avant le gavroche ....

Celtic_de_vandimion

Roderick arriva sur les talons de Morphée...Etonnant n'est ce pas?...Au moment ou Rackam de la Lergue parlait de sécurité...

Adissiatz Lengadoc
Puis se tournant vers ses amis colistiers
Bonjorns Amics! Cosi anatz?

La récente affaire des lions avait mis le doigt sur les limites de la surveillance.
Il avait son idée sur une marche a suivre plus efficace et surtout qui avait déjà fait ses preuves par le passé.

Il regarda Adrien et répondit a sa place après un signe imperceptible.

Adissiatz Mestre Rackam .
nous nous sommes déjà croisés une fois ou deux , Roderick de Vandimion, surnommé Celtic.
Alors comme ça l'ost a une liste de personnes a rechercher...
Cette pratique apparemment a montré son inefficacité, il n'y a qu'a voir l'attaque des lions sur Mende et le passage régulier de nombreux brigands reconnus en toute tranquillité.
Nous sommes plus pour une étroite collaboration avec les comtés voisins sur les déplacements de bandes franches.
Nous avons l'intention de renforcer les liens entre Douane, Maréchaussée et Ost ce qui permettra de pouvoir être au courant des déplacements de masse internes et de les contrer.
Lorsque un brigand reconnu et multirécidiviste entrera dans notre Comté nous le livrerons a la vindicte populaire par voie d'affiche.
dans tout les cas de figures les maires seront en étroit contact avec le prévôt qui devra être extrêmement réactif car c'est sur lui en priorité que repose la sécurité interne du comté.

Il regarda son interlocuteur.
Ais-je répondu a votre question?
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Rackam_de_la_lergue.

Apres avoir laissé parler les différents intervenants, et saluer comme il convenait les personnes de connaissances, Rack s'avance vers l'estrade, afin de poser une question qu'il avait bien l'intention de soumettre au trois prétendants

Bonjour Baron,

Je suis Rackam de la Lergue, maire de Lodeve, cette questions des taxes me préoccupait depuis longtemps et j'avais posé la question au tout début de la campagne , je vous remercie pour cette réponse que nous retiendrons et bien sur vous rappellerons si vous êtes élu.

Il est beaucoup question aussi dans les débats de la sécurité et des nombreux brigands qui vagabondent sur nos routes, il existe je crois une liste détaillée des brigands connus qui est soigneusement gardée dans les bureaux de l'ost, j'ai essayé d'avoir connaissance de cette liste, sans succès comme si cela était secret défense, alors qu'a mon sens cette liste devrait être affichée partout afin que tout bon citoyen puisse reconnaitre les vauriens, si d'aventure il en croisait un ou plusieurs.
Quel est votre position sur ce point ?

merci de votre attention.

Le barbu salue du feutre et recule d'un pas ...

Morphee

Le retour en terres languedocienne avait été un réel soulagement pour la rouquine, qui avait grand hâte de retrouver 'son' comtat. Etonnant comme l'éloignement avait renforcé son attachement...

Venir en braies avec une épée aurait-été mal vu; la belle se prépara donc comme à l'accoutumée, lorsqu'elle déambulait dans les couloirs du Domaine de Melgueil, la Chancellerie Du Lengadoc. Sauf qu'elle mettrait une cape fourrée, histoire de ne pas finir frigorifiée en deux minutes.
C'est donc dans une robe de velours bleu marine, qui mettait en valeur l'ambre de sa chevelure, qu'elle se fraya un chemin dans la foule rassemblée là, croisant des visages connus comme inconnus, pour atteindre le premier rang et l'interjection "couillue" du Sieur Kalicoba. Un page l'accompagnait, portant une bonne caisse de vin rouge Chinonais. Il avait bien fallu profiter de son séjour forcé.
Bon.. Premièrement ne pas rire, mais il faut avouer que l'audace du Sieur l'avait amusée. Des gamins rigolaient également, la légèreté de leur existence était parfois bien enviante.

S'engager... Oui, il le fallait... A baisser les taxes, mais il leur était impossible de donner un montant précis en ne sachant pas quelles étaient les dépenses du Comtat. Puis c'est qu'il y avait les mines à préserver, embaucher du personnel, acheter fourrage pour les bêêêtes. Mais n'avait-il pas été au conseil une fois? Long moment de recherche dans les espaces non comblés de la mémoire morphéesque. Oui il avait du être quelquepart dans un conseil. Donc au courant de ce qu'impliquait de gérer un Comtat. Du moins l'avoir touché du doigt!

La réponse de leur tête de liste fusa, simple et franche. Oui les baisser, au maximum des possibilités. Forcément, dans un monde parfait, ne pas mettre de taxes serait un bonheur complet.
Mais pour le moment, nous n'étions pas dans une vision idyllique de l'existence. Et bien loin des jardins d'Hespéride.

L'odeur des rillettes tant attendues vint lui chatouiller les narines... d'un discret signe de la main elle fit comprendre au page d'amener les dives bouteilles, puis s'approcha d'Ayena, de Lise, de... de je sais pas qui qui mordait avec une satisfaction non feinte dans les tartines... Et d'autres encore qui timidement venaient se rassasier en écoutant les échanges qui avaient lieu.

Bonjorn à vous, me voilà enfin de retour... Avec quelques provisions.

Un bon petit vin rouge, cela ne se refusait pas non? Le page posa la caisse sur l'étal. Sans doute prendrait-elle une de ces tartines qui semblaient appétissantes et ensuite rejoindrait-elle Adrien... En attendant l'arrivée de Roderick. Ze Big Chamberlain.
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Adriendesage

Et Adrien de hausser un sourcil.

"Je ne vais pas relever vos propos injurieux pour cette fois, mestre Kalicoba, mais je vous prie de prendre garde à tenir votre langue. Je vous répète une nouvelle fois notre objectif:
Les produits de première nécessité, dont ceux que vous citez, ne doivent pas être taxés, ou le moins possible. C'est ce que nous essaierons de mettre en oeuvre, de façon sans doute progressive puisque quoique vous en pensiez, les finances du comté feront beaucoup dans les décisions économiques prochaines. Ce taux est à 4% actuellement, nous avons donc pour objectif de le diminuer le plus possible, sans doute de moitié d'abord, jusqu'à 0% ensuite si cela nous est possible."
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Kalicoba

kalicoba en avait marre d'être mené en bateau par tous les colistiers sous pretexte de ne pas avoir l'état exact de la trésorerie
il avait une question simple et demandait une réponse simple que chaque liste s'engage aujourd'hui sur le taux des taxes des produits de premiere necessité
car actuellement
4 produits de premiere necessité était taxé honteusement à 4 %
Miches de pain : 4,0%
Bouteilles de lait : 4,0%
Morceaux de viande : 4,0%
Légumes : 4,0%
que chaque liste s'engage réellement et affiche un futur taux pour pouvoir espérer son vote
car personne ne voulait se prononcer "alors défection ayez des couilles" si vous voulez mon vote et celui de nombreux languedociens qui veulent savoir à quelle sauce ils vont être mangés
c'est pourtant simple 4 produits
alors je vous écoutes
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ex CAC du Languedoc
ex Bailli du languedoc
Ex Maire d'Alais (9 mandats)
Ex lieutenant de la maréchaussée

ex 1er Fromager du Languedoc
MA Languedocien
MA Comtal

Adriendesage

Et le baron ensuite, de tâcher de répondre à la missive qu'on venait de lui porter. Il s'isola donc un temps, avec son matériel d'écriture.

Citation:

Mestre Enguerrand.

Bonjorn.

Je regrette que vous n'ayez point pris le temps de vous déplacer vous même jusqu'en place publique, il m'aurait été plus commode de vous répondre oralement. Je regrette également que vous ayez à ce point prit au pied de la lettre l'intitulé de notre missive, qui se voulait un renvoit au nom de notre parti. Je regrette encore que vous ayez lu notre programme en occultant certains points, où en mal comprenant d'autres, ce à quoi je vais me permettre de vous répondre ci-après.
Je regrette enfin votre démarche qui consiste à ne pas prendre le parti d'aucune liste en lice. Tous citoyens languedocien est en droit de réclamer qu'un conseil comtal fasse son devoir et tienne ses engagements. Que réclamerez-vous, si vous n'avez rien choisi? Que vous plaindrez-vous, si vous ne vous êtes engagé dans rien? Je vous encourage, non point à voter pour notre liste, mais au moins à faire ce geste du vote, qui vous donnera ensuite toute la légitimité pour critiquer les futurs élus, qui qu'ils soient. Sachez du reste que nous voulons un conseil comtal ouvert et que vos opinions seront donc les bienvenues.

En ce qui concerne vos critiques à notre programme, je tâcherai d'être concis, mais vous me pardonnerez si je n'y parviens point:

Non, je ne pense pas que nous défendions les mêmes engagements dans chacune des trois listes. Nous ne proposons pas de grille de salaires, ni de grille de prix, nous ne proposons pas de revoir le Code Languedocien, nous proposons assez de chose en matière militaire et judiciaire qui ne se trouvent pas chez les autres listes. Nous n'avons pas forcément fait mieux ou moins bien, mais différent, il me semble que oui. Que les trois listes se rejoignent sur certains points, c'est tout de même de bon augure dans la perspective d'un travail commun et dans l'idée que tous nous faisons de l'état de notre comté!

Vous ne voyez pas de changement à Uzès dites-vous? Mais mordious, nous ne présentons pas un bilan, mais un projet! On ne peut nous tenir responsable tout de même, de ce qui se passe actuellement quand nous en sommes au temps de la proposition et du projet.
Avons nous pensé au coût de la mobilité des soldats? Messire, je fis ma carrière dans l'armée comtale jusqu'à en être le général. J'ai participé et dirigé autrefois ce genre d'opérations. Je sais fort bien quel coût elle peuvent avoir. Mais nous avons bel et bien des idées précises de l'organisation que nous voulons donner à l'armée: Une dotation fixe par caserne en écus, avec laquelle elle devra organiser les patrouilles et escortes dans un mois, une révision du salaire des soldats à la baisse, contrairement à ce que vous semblez avoir compris de nos intentions, cette baisse de salaire compensée par des avantages en nature pour les soldats (équipement militaire et viande).

Vous avez eu des soucis avec les officiers de la maréchaussée de votre cité? Mordious, là encore je gage n'y être pour rien! Suis-je prévôt actuellement? Certes pas. Je suis tout comme vous, en état de constatation... Nous proposons diverses mesures que je vous encourage à relire, afin de redynamiser la maréchaussée et de lui permettre d'assurer une présence plus adéquate: assurer les gardes des villes, grand recrutement, retravailler la hiérarchie de la maréchaussée, lier la douane et la maréchaussée...

A propos de la diplomatie, notre liste compte parmi ses membres l'actuel grand Chambellan et l'ancienne Grand Chambellan. Je vous laisse donc juge de notre expérience dans ce domaine...
Notre ligne de conduite est claire: Maintenir des positions fermes, claires, et loyales à la couronne de France. De là, vous déduirez les positions que nous défendrons sur la scène diplomatique. Point de traités avec les provinces du Ponant, aide et soutien à nos provinces alliées si besoin, etc...

Concernant l'économie, nous défendons là des idées que vous ne partagez pas, c'est tout à fait de votre droit. Nous n'avons pas le monopole des idées. Je vous souhaite de trouver bon compte à ce propos sur les autres projets qui vous sont présentés, et vous serait gré de nous présenter votre propre vision de la taxation adéquate.

Je ne puis que vous encourager messire, si vous voulez que l'on défende vraiment vos idées, à les porter et à les proposer, plutôt que de les ruminer seul. Nous sommes ouverts, qu'il vous en déplaise, à nos concitoyens, ou bien nous n'aurions pas entreprit cette démarche.

Cordialement,
Adrien Desage

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Adriendesage

Adrien salua l'arrivée de la narbonnaise et la gratifia d'un aimable sourire. Puis il fallu sortir l'artillerie intellectuelle lourde, pour répondre à Louis:

"Bonjorn Louis. Ma foy, je vais tâcher de ne rien oublier de tes interrogations, mais tu me reprendras si j'en oublie.
La transparence du conseil comtal est l'un de nos objectifs. Nous voulons que nos actions soient lisibles, visibles, partagées. Toutefois, je ne pense pas que les chiffres exacts de la trésorerie du comté doivent-être affichés en place publique, à la vue de tous. Il n'y a pas à mon sens grand intérêt à cela, mais il peut y en avoir du péril, en matière de sécurité tout comme en matière de commerce. Les grandes lignes doivent-être présentées afin de rendre les comptes de l'action comtale, mais à donner tous les chiffres précis, je n'en crois pas l'absolu besoin. En revanche, on peut imaginer que la trésorerie soit disponible sur demande motivée au CaC, ou au Comte.

En ce qui concerne les mairies du Languedoc, nous souhaitons une politique concertée avec les maires du Languedoc. Nos bonnes villes doivent être écoutée, encadrée et nous devons envisager des actions économiques concertées. Un plan de commerce intérieur, un accompagnement des mairies les plus modestes. Faut-il redistribuer l'argent des taxes? Ma réponse est celle-ci: L'argent gagné par le comté est l'argent des languedociens. Il doit être réinvesti pour leur bien: sécurité, prospérité individuelle, familiale,...
Les dépenses les plus importantes sont celles liées à la défense. C'est à cet endroit que nous concentrerons d'abord le budget du comté. Une terre peu sûre, n'est propice à rien.
Si le budget du comté le permet, nous pourrons étudier jusqu'ou le comté peut aider les mairie financièrement. Mais je doute que cela soit possible. De plus, nous sommes plutôt partisans à ce que l'aide du comté se fasse dans la tenue stricte de la gestion d'une mairie, plutôt que dans le complément financier. Nous observons que bien que cela soit difficile, une mairie gérée avec méthode et rigueur peut tout à fait s'élever d'elle-même, j'en veux l'exemple de Montpellier qui reprend doucement de l'autonomie sous la houlette de Mestra Brangaine.

A ce qui concerne l'armée, nous axons notre programme militaire sur la formation militaire et les missions de notre armée. Il est évident que dans ce soucis de former rigoureusement les soldats à toutes sortes de situations, la marine doit trouver ses entraînements. J'ignore tout cependant de l'intendance de l'armée comtale. Si effectivement, la marine dispose d'un bâteau école, il est bien sûr qu'il faille s'en servir. Si tel n'est pas le cas, il est également sûr qu'il faille y pourvoir. Nous sommes convaincus du rôle de l'armée dans les échanges commerciaux. La marine languedocienne doit pouvoir y pourvoir. A ce titre, il faudra faire le point sur l'état du port de Montpellier et étudier ses possibilités d'agrandissement.

Enfin, concernant le commerce de luxe, comme nous l'avons présenté, nous pensons que c'est atout pour notre comté et qu'il faille lui donner les conditions nécessaires à son florissement. Quelles mesures à prendre pour que ce commerce se développe? Nous pourrons difficilement parler avec précision car nous ne savons encore pas comment se trouvent les finances du comté. Nos principes sont les suivants: Il s'agit de revoir en concertation avec les marchands le mode de taxation des produits de luxe. Je crois que ces produits doivent-être taxés, il ne peut en être autrement. L'intérêt du comté s'y trouve. Mais certainement doivent-ils être taxés d'une autre façon. Nous pensons qu'il faille alléger ces taxes pour que les échanges se multiplient. De là à les diviser par deux, c'est une promesse que je ne suis pas en mesure de faire. L'idée d'une typologie des produits de luxe et d'une grille de taxes en fonction de cette typologie est également une idée sensée, qui sera étudiée."
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Enguerand

Enguerrand retrouva dans un coin de sa masure une missive arrivée quelques jours avant. Il la relut rapidement et, sans doute mieux réveillé cette fois ci que lorsqu'il l'avait reçue, s'échauffa rapidement. Pour qui les prenait on? Il se saisit de plume et parchemin et s'appliqua à répondre comme il se devait à ses pédants destinataires.

Enguerrand a écrit:

Bonjorn,

Votre courrier m'a légèrement fait tiquer. En effet, s'il est on ne peut plus commun d'aller chercher le peuple dans les chaumières, lui dire de se "lever" l'est un peu moins. Je trouve cela particulièrement malvenu quand vous vous adressez à ceux qui, lorsque vous serez élus, payeront vos repas et votre train de vie de leurs impôts.

Mais vous avez au moins gagné une chose: je suis allé lire le programme de votre liste. Et celui des autres, au passage. Et là, qu'est-ce que je vois? La même chose, à quelques infimes détails prêt, points par points. Et dans tous les cas, point de mesures concrètes. Je commence à me demander pour quoi l'on vous élit: est-ce pour nous assurer des élections animées en gargote, pour remplir les caisses du Comté tous les deux mois, pour donner un semblant de légitimité à votre action?

Parce que si vous êtes à ce point tous d'accord, il ne faut pas présenter plusieurs listes, c'est idiot hein. A moins que vous n'ayez fait cela pour vous assurer, quoi qu'il arrive, la majorité à l'élection. Ce serait fort habile du reste. Je n'y crois donc pas, vu les illusions qui semblent vous occuper l'esprit.

Vous nous parlez d'une armée plus présente, c'est parfait. Je suis le premier à réclamer davantage de sécurité sur les routes car je pense qu'elle est le gage de la présence de voyageurs, donc de potentielles installations, de revenus pour le Comté etc... En attendant, je ne vois rien, à Uzès pour ne citer que ma bonne ville, qui me permette de penser que cette résolution soit autre chose qu'une belle profession de foy. Quels ressources financières et humaines allez vous utiliser pour augmenter la présence armée? Avez vous pensé que chaque soldat présent sur les routes n'est pas dans son échoppe à alimenter le marché? Avez vous pensé qu'il fallait payer lesdits soldats quelle que soit l'efficacité de leur mission? A salaire plus élevés qui plus est.

Concernant la maréchaussée, je ne prendrai qu'un exemple: à Uzès, point de police comtale. J'ai personnellement écrit à sa Grace Klan à deux reprises pour que mesure soit prise vu l'inaction de l'officier en place. Toujours rien. Peut être des problèmes de recrutement? Toujours est il que le pouvoir comtal semble se considérer comme seul acteur sur le plan sécuritaire, et que je trouve cela regrettable.

A propos de la chancellerie, je vous trouve bien braves de vouloir faire rayonner notre Comté. Cela dit, vous dites la même chose que les autres, sans programme concret non plus. Je ne m'appesantirai pas. Même pas une déclaration à propos de la situation entre Toulouse et Guyenne, c'est à se tordre de rire.. Des déclarations d'intention, mais rien de concret, on sent la grande expérience dans ce domaine.

Et l'économie, encore mieux! Baisser les taxes dans tous les domaines, c'est trop beau pour être vrai: avec de telles mesures couplées à l'augmentation des effectifs militaires, une augmentation des soldes, le recrutement de conseillers militaires nobles et des missions armées plus nombreuses, l'on se retrouvera bientôt avec les finances du Rouergue ou d'Aragon. A la limite, je pense que vous êtes dans le vrai pour les produits de luxe, mais c'est bien tout: payer 4% de taxe sur mon pain ne m'empêche pas de survivre, c'est même une fierté pour le paysan que je suis.

Je vous souhaite donc bien du courage pour les élections: mais sachez que je ne voterai ni pour vous, ni pour votre pendant noble et encore moins pour la liste chargée de faire élire le sieur Bentich au poste de Comte, puisqu'il a l'air d'être persuadé de sa magnificence hors du commun.

J'appelle tous les vrais languedocien, le "peuple" comme on dit à ne pas voter à ces élections comtales, ni à aucune élection tant que ses vraies demandes ne seront pas examinées, de vraies solutions proposées, et le débat élevé à autre chose qu'un échange stérile d'arguments préconçus sur des questions d'ordre général.

Le Languedoc "levé" vous salue bien,

Enguerrand.

Lise_

Comment ne pas se faire remarquer...en arrivant en retard bien sur!
Lise traversa à la hâte la grande place de Montpellier afin de rejoindre ses compagnons.
Sourire, et tout irait bien..
La blondinette attrapa un godet avant de monter sur l'estrade et salua ses colistiers .
Un regard sur les rillettes d'Ayena, hum..non pas maintenant..

Bonsèr à tous, je suis Lise. Ma spécialité...aucune, si ce n'est un goût assez prononcé pour tout ce qui touche à la communication et une sincère envie de m'investir à nouveau pour le Languedoc.

Sobre...au moins cette fois....Lise se recula du devant de l'estrade et discrètement se mit en quête de trouver accompagnement au délicieux nectar qui emplissait sa chope.
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Ayena

La jeune femme, qui si elle parlait peu n'en faisait pas moins (car c'est ceux qui parlent le moins qu'en mange le plus), regardait les membres de la liste arriver petit à petit avec un certain sourire. Car c'était indéniable, Ayena était fière de Languedoc Lève Toi : des gens motivés, assez optimistes pour agir pour le bien de tous et enfin, de bons vivants.

D'Alquines avait accepté avec une joie non feinte la proposition de Mhayri pour l'aider à tartiner car elle n'arrivait plus à fournir.

- Pst, Lise... Ya des rillettes !

Et Ayena se tourna vers le public, attendant la prochaine question ou le prochain ventre à nourrir.
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Héraldique

Louisdeblois

Louisdeblois était particulièrement intéressé par la campagne électorale ce mois ci. Il faut dire qu'avec 3 listes dont un certain nombre de nouveaux candidats, elle promettait certains changements évidents.

Il se présenta donc au stand d'Adriendesage afin de mieux pouvoir faire son choix.

BonjourAdrien, je ne me présente plus, on s'est déjà rencontré au Comptoir. On avait discuté de pas mal de choses notamment dans le domaine commercial... J'aimerai savoir certaines choses à ce sujet afin de mieux faire mon choix...

1) est ce que, si tu es élu, on aura enfin le droit de voir les bilans financiers du comté. On me réponds toujours que non, pour des raisons de sécurité. Cependant, je sais qu'en Guyenne, cela est possible, et je ne suis pas sûr qu'ils aient plus de prise de châteaux que nous...

2) va t il y avoir une redistribution d'une partie des taxes aux villes, en proportion de leur population par exemple. Il ne me parait pas idiot de rétrocéder une partie des gains fait dans ces villes aux maires en question, car les villes les plus actives sont également celles où le revenu des taxes est le plus élevé.
Par ailleurs, cela permettrait aux maires de pouvoir mener de véritables politiques indépendantes, et de tester des choses qui pourraient en cas de succès être généralisés à d'autres si cela fonctionne. Une façon de mener des tests et de vérifier ce qui marche ou non, en quelque sorte.

3) en ce qui concerne l'armée, une chose me turlupine, si je puis dire ainsi. Il parait que notre marine dispose d'un navire école. Or, si je ne m'abuse, je ne l'ai jamais vu faire une seule sortie. Comment cette marine prétend pouvoir lutter contre les pirates si elle ne s'entraîne jamais en pratique?
J'avoue que cela m'interpelle car le commerce naval devient de plus en plus important à Montpellier, malgré le manque de capitaines actifs et de navires au Languedoc (je suis obligé de travailler avec des marins/navires étrangers qui raflent l'essentiel des gains du transport, au détriment des Languedociens bien sûr, mais je dois faire avec ce que je trouve), mais il faut pouvoir assurer la sécurité des communications.

4) Enfin, que va t il se passer au niveau des taxes de luxe? Je dois avouer que le montant actuel me parait exorbitant. Je veux bien comprendre que cela est la deuxième source de revenu du comté derrière les mines, mais je suis en train de faire de Montpellier le port de commerce le plus important de méditerrannée.
Je suis en train de signer des contrats avec des armateurs anglais pour les whiskeys et autres produits du nord, l'ennui c'est que nous sommes obligés de répercuter les taxes sur les consommateurs.
Pour les gros volumes, cela est particulièrement handicapant.

N'y aurait il pas moyen de diviser ces dernières par 2? Eventuellement, faire une sorte de "payement au forfait", genre verser une certaine somme tous les mois au comté en échange du remboursement de toutes les taxes par le comté? [HRP: via les dons du comté au joueur par exemple]
Pour les gros volumes, cela nous aiderait beaucoup je pense.
Qui plus est, je pense que seuls ceux atteignants des volumes d'échange important auraient intérêt à choisir ce système, de sorte que les marchandises rééchangées à l'intérieur du comté serait taxées de la manière habituelle?
N'y aurait il pas moyen d'exonérer de taxe les marchandises lointaines, je pense par exemple au cidre, au whisky, au whiskey et aux yaourts, afin de pouvoir commercer ces produits de façon attractive à l'intérieur du comté?

Beaucoup de questions à ce sujet comme tu vois, mais autant je pense que les taxes sur le pain ou autres produits de première nécessité sont assez peu significative car elles coutent largement moins que le prix d'une bière, autant une taxe à 10% sur le commerce de luxe représente très vite 8 à 15, voir 20 écus par marchandise. Sur des échanges de 10, 20 voir 50 produits pour le commerce de gros, ce qui est une réalité à Montpellier, au moins à mon Comptoir, vous pouvez imaginer l'extorsion que cela représente au moment même où nous devenons le port le plus commercial de Méditerrannée.

Je te remercie de ton attention, et j'attends ta réponse.

Louisdeblois recula, et attendit la réponse du chef de cette liste.
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International trader in Luxury Products.

Chief of the Luxury Products' Market Place of Montpellier's Harbour. South of France, Montpellier, Mediterranean Sea. Question? => MP

Antimond

Antimond venait tout juste de se vêtir le plus rapidement possible avant de rejoindre ses colistiers sur l'estrade traditionnellement installée en période électorale. S'habiller en tenue moins militaire lui allait bien après avoir porté l'armure ou le gambison clouté pendant plusieurs mois.

Il en était là de ses considérations vestimentaires d'ancien Mestre Tisserand, quand il parvint enfin sur la place centrale de Montpelhièr la Belle. Il prit une coupe au passsage et monta à son tour pour prendre la parole aux côtés de ses compagnons.

Bonjorn à toutes et tous,

Je suis Antimond, un vieux Lengadocien et Montpelliérain !
Je suis très heureux et très fier de me présenter devant vous une nouvelle fois pour vous convaincre de voter pour nostre liste. D'autant plus fier que je trouve que nostre liste a belle allure, avec de nouveaux noms, des anciens qui ont fait leurs preuves et espèrent bien les refaire.

De la fraîcheur alliée à l'expérience, de l'envie d'oeuvrer pour le Lengadoc et ses habitants, et ...

Kelak, bien entendu !

Je suis pour ma part plutôt intéressé par tout ce qui concerne les mines, les ports et l'Université. Et prêt à apprendre dans d'autres domaines bien entendu.

A la Vostre et Occitania per totjorn !
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Senher de Vilarzèl-de-Rasés
1er Maire élu et 1er Chef du Port de Montpelhièr.

Aimelina

Et la jeune Vicomtesse, dont c'était le baptême du feu en politique, après avoir fait ses griffes sur quelques vieux dossiers non polémiques de la Hérauderie, arriva sur la place. Vêtue par Ayena d'Alquines, car il fallait promouvoir les talents des co-listiers, fussent-ils non politiques.

Et l'économie textile, ça la connaissait, la Sìarrette.
Pour le reste, elle s'arrêta, salua de légers signes de tête les présents, et écouta, attentivement ; quoique sur la liste, certains domaines comme l'économie (de tout ce qui n'est pas vestimentaire) ou l'armée lui étaient totalement hermétiques...
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Jeune fille à la main difforme - En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.

Mhayri

La blonde vit venir un Lodévois qu'elle reconnu sans peine et lui adressa un chaleureux sourire.

Ca parlait de taxe, de taxe et encore de taxe, mais elle réalisa en fronçant les sourcils qu'une de ses questions était passée à l'as.

"Dites, sans vouloir vous offenser, pourquoi personne ne répond à ma question concernant les mines ? Comment comptez-vous procéder ? Comptez-vous aider et récompenser concrètement les initiatives locales pour soutenir l'effort comtal ?"

Adriendesage

"Groupmh!"

C'était une réponse d'ours, pour la surprise d'avoir commis un oubli, il fallait entreprendre le parler humain:

"Pardonnez-nous donà. C'est celà d'avoir plusieurs questions dans le même temps, on en oublie. Les mines, nous l'avons dit, sont un pilier de l'économie comtale. Notre programme l'indique, il faut une politique de relance de l'activité minière. Divers moyens sont possibles: La communication, bien sûr, l'organisation de concours miniers, la création peut-être d'une compagnie minière qui pourra exhorter à cette mission. Je crois que l'initiative de la mairie de Nîmes, qui est fort bonne, doit se trouver dans ces idées là."
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Mhayri

La Saurèla sursauta avant de pouffer de rire, surprise.

"Oc ben, Senhèr.

Pour ce qui est de l'initiative Nîmoise, à l'heure actuelle, Messer Kerebel - le conseiller détaché aux mines - finance de sa poche une aide en écus sonnants et trébuchants pour ceux qui entrent dans la corporation et s'engagent à travailler tous les jours à la mine (sauf pour travailler chez eux). C'est grâce à cette aide notamment que j'ai pu acheter mon champ. Je pense que les gens seront nettement plus enclins à travailler à la mine si par ailleurs ils reçoivent, comme nous le proposons à Nîmes, des prêts et des aides pour les soutenir dans leur quotidien et les aider à renforcer l'économie muncinipale et comtale.
La solidarité se doit d'être réciproque.

Et bien entendu, l'aide n'a pas forcément besoin d'être pécuniaire, il peut s'agir de simples conseils d'orientations, d'encadrement social ou peu importe, au fond..."

Il était aisé de sentir combien la Nîmoise était fière de l'initiative de sa ville. Ayant terminé, elle se mit légèrement en retrait et attendit la suite des débats en attaquant sa troisième tartine. Discrètement, elle fit signe à Ayena qu'elle pouvait filer un coup de main pour le tartinage ou le service en cas de besoin.

Kelak

Entre deux pitreries Kelak arriva rapidement auprès de ses colistiers, les débats étaient déjà bien entamé, tout le contraire de Kelak pour une fois. Et pour changer ca parlait de taxe…

Bien le bonjour, je suis Kelak pour ma part, plutôt porté sur l’animation et la communication, mais ayant été maire à plusieurs reprises et ayant souvent du occupé le poste de CAC et bailli lors de petite période, j’aime assez l’économie.

Si les taxes sur les produits de Luxe font beaucoup parlé d’elle à raison…car en ce moment elle tue le commerce et doivent être revue.

Je pense que celle sur les produits de bases, c’est un peu une tempête dans un verre d’eau…

un taxe de 4% sur du pain…

à un prix de vente de 6 écus le pain, cela revient à 24 deniers par pain…

soit pour un artisan ou un paysan qui mange du pain un jour sur deux une somme de 1.92 écus tous les 15 jours…

j’ai quand même du mal à imaginer qu’un tel fardeau puisse vraiment freiner le développement de nos citoyens.

Je vais prendre l’exemple d’un meunier ou d’un charpentier Lodévois,
vu que c'est de là que je viens.

précédemment il devait payer tous les 15 jours un impôt comtal et municipal qui s’élevait en tout et pour tout à 20 écus par quinzaine, maintenant il ne paye plus que 6 écus par quinzaine à sa municipalité, soit 14 écus de bénéfice…

aucune taxe n'intervient ni pour le meunier ni pour le charpentier

il se nourrit de pain et de Maïs, cette dernière denrée n’étant pas taxé on en revient au fameux 1.92 écus mentionnés plus haut pour un artisan, et si il est érudit et qu’il mange plus, cela fait 3.6 écus par quinzaine.

Donc bref on déduit 3.6 écus des 14 écus… notre bonhomme gagne déjà 10 écus par quinzaine par rapport à l’ancien système…

donc y a un moment ou faut arrêter de dire que l’on croule sous les taxes et que cela tue les petites gens, je précise que contrairement à mes colistiers je suis un roturier donc qu'on vienne pas me dire que c'est facile pour un nobliaux de dire cela.

Et nous aurions même un jeune villageois en train de se renforcer qui mangerait un fruit et un morceau de viande en alternance, le fruit n’étant pas taxé, pour une quinzaine cela revient à 8*17*0.04 5.44 écus soit à quelque deniers près la somme qu’il gagne depuis que son champs n'est plus taxé par le comté.

Sans oublier qu’il suffit de louer les mérites de son village pour recevoir d’Aristote un écu flambant neuf tous les matins…

Donc voilà, l'actuel conseil comtal n’a pas trop mal joué il me semble pour les denrées de base et je précise bien de base.

par contre le manque de transparence quant au revenus est un sacré bémol qui empêche toute les listes présentes de planifier clairement ce qu’ils feront.

Il ne faut pas oublier aussi que les taxes ne sont modifiables que tous les 15 jours si je ne m’abuse et puis si chaque conseil part tous les 2 mois dans des directions opposées on ira pas très loin…

si on avance puis qu’on recule… vous connaissez l’adage

Kelak sourit

Un autre point souvent révéler est le commerce inter mairie…

ce que je ne comprends pas c’est que le commerce inter-mairie se déroule en grande majorité via des mandats comtaux, donc quelque soit la taxe sur les produits échangés, puisque tout passe par mandat comtal, il suffit de jouer sur le prix d’achat et de vente pour que au grand jamais la taxe ne pénalise les mairies.

Lorsque la mairie d'Alais vend du pain à 5.50 à la mairie de Lodève il n'y a aucune raison que la taxe perçue lors de l'échange ne soit pas ensuite déduite du prix de revente du pain.

Enfin voilà une réponse certes un peu différente de mes colistiers, mais c’est aussi un point fort de notre Liste, de la position 1 à 12 nous avons des idées, de l’énergie et de l’expérience dans bien des domaines.
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Adriendesage

Adrien s'en allait répondre à nouveau, mais pendant qu'il venait de ramasser un morceau de rillette tombé de façon impromptue à ses pieds, Actarius l'avait devancé.

"Ma foy, je n'aurai pas mieux exprimé notre façon de nous projeter qu'Actarius ne vient de le faire. Notre principe, comme exprimé dans notre programme, est que les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés. Dans produits de première nécessité, nous entendons tout ce qui est obligatoire pour la survie de chacun, mais aussi pour son élévation sociale*. Nous incluons donc également certains vêtements sans lesquels l'hiver est trop rigoureux et sans lesquels il est difficile de se rendre crédible auprès d'employeurs potentiels. Quels moyens aurons-nous de réaliser cet objectif? Nous pensons effectivement que le commerce de luxe peut-être un levier, en lui offrant des conditions plus favorables. Les taxes sur ces produits, si les échanges se trouvent plus nombreux, devraient rapporter plus d'argent. Nous devons ouvrir des routes commerciales sur l'extérieur. Pour cela, nous disposons d'atouts majeurs: une situation géographique favorable, des productions intérieures, des compagnies commerciales qui sont déjà en activité et sur lesquelles nous pourrons nous appuyer. Par ailleurs, nous comptons aussi sur une politique de relance de l'activité minière, qui est la source principale de stabilité financière du comté.
Dans tout cela enfin, nous admettons bien sûr une part d'incertitude, puisque l'avenir n'est pas écrit, et que comme les autres listes candidates, nous avons une idée plus ou moins précise de l'état financier du comté."

*(passages de niveaux IG)
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Actarius

Sobre... S'il fallait un mot pris au débotté pour définir au mieux le Phénix, c'était bien celui-ci. Mais cela ne reflétait pas tout à fait la vérité, le caractère emporté et jovial du Mendois tendait à le mener à une volubilité peu en adéquation avec la sobriété qu'il affichait dans ses demeures, dans ses tenues, mais aussi face à l'alccol dont sa condition de noble l'empêchait d'abuser à outrance. Sobre, pas tout à fait donc, mais un peu tout de même. Sobre de par sa démarche en l'occurrence, celle qui l'avait portée jusqu'à l'estrade, sobre dans le salut qu'il adressa à ses colistiers, mais non point sobre dans le sourire qu'il adressa à son compatriote dont il avait surpris le verbe fort bien tourné. Las, il n'avait pas entendu les propos de Kalicoba, puisqu'il approchait encore tandis que l'Alaisien parlait. Mais le hasard voulait qu'au final certaines interrogations se rejoignaient.

Mestre, lança-t-il sobrement pour exorde. Je me permets d'intervenir, mais tout d'abord bonjour à toutes et tous. Je suis ce sobre Vicomte qui était évoqué voilà quelques instants. Un listé parmi la liste. Le ton avait de ses inflexions badines et chaleureuses, à plus forte raison qu'elles portaient en elles son accent, celui que les Nordistes auraient qualifié simplement d'Oc, mais qui était bel et bien gévaudanais. Toutes vos remarques sont légitimes. Le projet est ambitieux et de fait supprimer ces taxes ne sera pas aisé à bien des égards. Le premier d'entre eux est que notre liste n'est pas seule en course, qu'elle ne sera pas seule représentée au conseil. Or, chaque liste possède ses propres idéaux et tous ne seront pas conciliables. Le deuxième est que nous ne possédons pas les détails de la situation économique et donc le conseil se devra avant tout d'analyser ce qui a été fait et de trouver des solutions pour améliorer la vie des Languedociens. Le Phénix s'interrompit alors, réfléchit quelques instants, puis repris. Le sérieux avait clairement pris le pas dans son discours. Une phrase dans un programme est un projet, un projet qui sera défendu dans l'espoir que le conseil dans son entier l'embrasse afin qu'il puisse voir le jour. Un projet qui s'inscrit dans un vaste et ambitieux idéal, que nous ne nous contenterons pas de défendre durant le prochain conseil, mais sur la durée. Précisément, car il faudra du temps, des ajustements face aux difficultés qui ne manqueront pas de se présenter.

Pour revenir à la question des taxes plus précisément. Nous avons eu échos de nombreuses plaintes et de défaillances dans le système actuel qui pénalise le commerce et notamment le commerce de luxe. Sans être un économiste, je pense qu'il y a des pistes à suivre. En favorisant le commerce par une taxation plus juste par exemple, on devrait amener des rentrées d'argent plus importantes qui permettraient de supprimer d'autres taxes tout en conservant un équilibre. Et le Vicomte de regarder ses colistiers comme pour chercher une approbation. Car l'économie n'était de loin pas son fort. Il finit par sourire, retrouvant de sa bonhommie. Mais je ne veux pas trop m'avancer sur ce sujet, d'autres sont bien plus qualifiés que moi et ne manqueront pas de me corriger si je me suis égaré. Bavard... Oui, cela il l'était sans conteste. Quand bien même, il ne maîtrisait qu'imparfaitement la question, il avait donné son opinion. Et après tout, pouvait-on le blâmer de se prêter au jeu de l'échange ?
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Arthurus009

Puisqu'une invitation à la dégustation et aux dialogues étaient proposés... Pourquoi se gêner? L'encapuchonné avait écouté non seulement son discours mais également celui des autres prétendants. Et dans son esprit bien mal étagé, il cherchait... Expérience, voilà le terme adéquat. La liste proposée par AdrienDesage et l'éloquence de son discours donnait le sentiment d'un bon rodage Politicien. Et Dieu sait à quel point le mot Politicien rime avec Musicien... néanmoins il semblait être un personnage de paroles. Un troubadour droit dans ses bottes entouré de fins limiers prêt à se battre pour leurs idéaux, mais seul l'avenir... nous le dirait.

Se faufilant dans cette masse opaque de gloutons amateurs de rillettes, il saisit un tabouret et commença à s'y percher...Diantre, où avais-je la tête? Se retournant vers l'homme juste derrière lui, il le dévisagea. Et une fois rassuré de distinguer deux bons gros yeux, il lui dit... Si vous voyez le borgne et son cure dent,... Soyez mignon prévenez moi!!

Mais trêve de plaisanterie... Son habit de comédien ambulant venait de tomber et d'une voix limpide...

Il y a peu, dans le vieux bourg de Mende un groupuscule de fanatiques est venu établir son dictat au détriment des villageois. L'armée est bien arrivée, je l'en remercie... Or combien de temps a-t-elle mis pour se constituer et user de son fouet? Le brigandage dans cette région est devenu Légion,... étouffant ainsi un commerce florissant.

Il sauta de son tabouret et fit quelques pas vers les listés. Je ne veux en rien à diminuer le travail de notre fière Armée Languedocienne accomplissant déjà un dur labeur... Cependant, je suis entièrement d'accord sur le fait qu'une réorganisation de l'Armée soit nécessaire, voir vitale... Et votre système de mobilité semble tout indiqué... Je salue ici vos connaissances en la matière. S'inclinant respectueusement, il reprit une grande inspiration.

Tout en faisant quelques pas de plus vers eux, il commença donc à se caresser la barbe pour ne pas dire le gosier... Vous me semblez être la liste la mieux indiquée pour dynamiser cette région prometteuse et l'énoncé de vos colistiers ferait pâlir de jalousie bien des Conseils en ce royaume. L'expérience, mon Seigneur semble être l'une de vos meilleurs armes...

Il ne savait comment annoncer sa question... faisant des tours et des tours pour l'enrober. Serait-elle jugée impertinente? S'étant amusé avec des chatons comment pouvait-il se sentir si embarrassé? Diantre,... un peu de courage... Le Baron semblait être un homme enclin à répondre aux questions... Alors,

Mon Seigneur, je ne cherche point à mettre en doute vos paroles si joliment enrobées. Le sobre vicomte Actarius, listé de votre liste, est un exemple de votre Ballade en inaugurant à Mende une fort belle boutique. Cependant n'est-il pas un brin trop ambitieux ce projet de taxe grignoté? Ce doux rêve d'un Languedoc prospère chanté par de nobles Troubadours ne s'estompera-t-il pas avec le temps et les difficultés?

L'encapuchonné se retourna maintenant vers Kalicoba,... Veuillez excuser cette intervention mais elle me semblait de pair à votre interrogation.

Rrrrrrr,... Flûte sa gargoulette s'était asséchée,... Quelle eau allaient-ils leurs servir pour accompagner leurs rillettes? Trouble ou claire?...

Kalicoba

Adriendesage a écrit:

Puis, il inclina la tête en guise de confirmation à Kalicoba:

"Le pain doit effectivement être détaxé, sinon taxé au minimum. C'est l'un de nos objectifs. Nous ne réaliserons pas ceux-ci à tout prix, mais nous travaillerons en ce sens. Pour les autres produits que vous citez, ils font aussi partis d'une liste de produits nécessaires à taxer un minimum, voire pas du tout, si possible. Toute l'action doit se situer dans la limite entre l'avantage du peuple et la sauvegarde des finances du comté, car sans cet équilibre, c'est tout le Languedoc qui sera en péril."

Kalicoba se gratta la tête ... pas clair comme réponse ......

ont taxe ou on taxe pas pas..... taxer au minimum cela ne veux rien dire, actuellement, la taxe sur ces produits et de 4%
cela vous semble t'il un minimum ?

je vous demande d'être clair !

taxe ou pas taxe? et si oui ?

combien pour le pain ?
combien pour les Bouteilles de lait : ?
combien pour les Morceaux de viande : ?
combien pour les Légumes ?

mais si je m'en tiens à votre discours d'origine aucune taxe pour ces produits ...
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ex CAC du Languedoc
ex Bailli du languedoc
Ex Maire d'Alais (9 mandats)
Ex lieutenant de la maréchaussée

ex 1er Fromager du Languedoc
MA Languedocien
MA Comtal

Mhayri

La blonde s'inclina à nouveau, entre deux bouchées de tartines et une rasade de vin, hochant vigoureusement la tête pour approuver les qualités gustatives de ces mets, avant de déglutir et de poursuivre.

"Plan mercè Senhèr pour vos réponses.

Vous parlez des légumes, mais n'oubliez pas les fruits, les poissons et le bois, hein ! Parce que si les légumes font vivre les individus, les vergers, les points de pèche et les forêts font vivre les villes, et donc leurs habitants par extension. C'est à mes yeux tout aussi vital !"

Elle en oubliait presque d'être intimidée, la paysanne, car cela faisait des heures qu'elle planchait sur le sujet des vergers de Nîmes, au point que son sommeil en avait un peu pâti.

Adriendesage

Le temps des questions se lançait enfin. Adrien avait lui aussi une tartine couverte d'une épaisse couche de rillettes à la main et se goinfra rapidement, tout en portant un regard bienveillant sur l'initiative de sa promise Ayena.

"Bonjorn Mhayri! N'est-ce pas que cette charcuterie est une merveille? C'est encore meilleurs avec un godet de vin, mordious. N'hésitez pas à vous servir!" s'exclama-t-il en vidant le sien d'un trait. Le baron n'avait jamais rien perdu de sa descente, qui était devenue assez légendaire dans ses jeunes années biterroise.

"L'armée est une des questions sur lesquelles je suis l'un des plus experts de la liste. Aussi, je peux affirmer qu'effectivement, la mobilité des soldats est un gage de leur efficacité, de leur bonne motivation et aussi du prestige de l'armée comtale auprès de la population. J'ai connu cette époque dans laquelle nos soldats étaient mobiles. Notre armée n'a jamais été plus performante. Les échanges de services ne sont pas la seule manière de rendre nos soldats mobiles. Comme nous l'exposons, nous pensons qu'il faille également organiser régulièrement des patrouilles sur le sol languedocien, proposer des escortes à la population, et aux convois de marchandises. Quand à arroser ça entre amis, il faut bien sûr que cela n'entâche pas l'efficacité au service..." répondit-il en hochant de la tête.

Puis, il inclina la tête en guise de confirmation à Kalicoba:

"Le pain doit effectivement être détaxé, sinon taxé au minimum. C'est l'un de nos objectifs. Nous ne réaliserons pas ceux-ci à tout prix, mais nous travaillerons en ce sens. Pour les autres produits que vous citez, ils font aussi partis d'une liste de produits nécessaires à taxer un minimum, voire pas du tout, si possible. Toute l'action doit se situer dans la limite entre l'avantage du peuple et la sauvegarde des finances du comté, car sans cet équilibre, c'est tout le Languedoc qui sera en péril."
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Ariana_anthea

En retard, elle allait être en retard ! Cela lui arrivait de plus en plus fréquemment ce n'était pas faute d'organisation mais elle n'arrivait pas à quitter sa demeure...et non, vous ne saurez pas pourquoi...

Bref, elle avait enfin réussi à parcourir le chemin de Narbonne à Montpellier et arrivait sur la grand place à pieds en compagnie de son presque garde du corps, lorsqu'elle aperçut le Baron de Crussol...seul !
Ah, au final elle n'était pas si en retard que cela ! C'était donc parfait !

Elle s'approcha, de l'estrade et le salua en souriant ravie d'être là !

Avant de prendre place non loin de lui et d'attendre l'arrivée des autres colistiers.

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Ayena

Mais non, il n'était pas seul le petit Adrien. Car en bas de l'estrade, là où le regard ne portait pas vraiment se trouvait une partie des colistiers. Tout le monde suivit le petit discours et la lecture du document qui avait été élaboré avec soin par une bande d'acharné qui avait carburé aux noisettes grillées et au bon vin pendant de longues journées.

Lorsque le calme fut revenu, c'est la voix d'Ayena qui s'éleva depuis le bas de l'estrade à l'encontre des passants mais surtout des languedociens :

- Venez lire le programme de Languedoc Lève Toi ! Venez discuter, commenter, nous contredire ! Car c'est par le dialogue que l'on peut avancer.

Oh, c'était beau et émouvant.

- En attendant, j'ai des tartines de rillettes et du bon vin, car on ne peut faire de la politique que le ventre plein !

En plus, vin et plein, ça rime. La classe !
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Héraldique

Mhayri

Si la boustifaille est avec toi, la blonde aussi.

"Adieussiatz, Senhèrs e Dònas",fit-elle tout en posant respectueusement un genoux à terre, tête baissée tandis que ses yeux glissaient malgré elle vers l'appétissant buffet.

Oui parce que bon, quand on est blonde, mais surtout paysanne et illettrée, c'est tout de suite plus encourageant de réfléchir le ventre plein.
En attendant, il fallait bien faire avec. Enfin, sans... Petit soupire, avant de reprendre le fil de sa présentation.

"Soi Mhayri, estatjanta de la ciutat de Nîmes.*
Je suis une paysanne tout fraichement installée. Puis-je vous poser quelques modestes questions ?"

Elle demeura ainsi, attendant qu'on l'autorise à se relever, car c'est ainsi qu'elle avait été éduquée : la Noblesse parfois dérangeait, heurtait, déplaisait ou fascinait. Pour elle, c'était surtout des gens qu'il fallait éviter de froisser si l'on tenait à manger son pain avec ses dents le lendemain. Les tartines de rillettes sans les dents l'inspiraient très moyennement.
Et de la Noblesse, ici, il y en avait visiblement une jolie charrette.

Son regard glissa à nouveau avec une tendre mélancolie en direction des tartines et du vin, qui semblaient embaumer rien que pour l'enquiquiner.

*Je suis Mhayri, habitante de la cité de Nîmes.

Ayena

Une blonde. C'était drôle comme la couleur blondituditale fascinait Ayena. Elle avait toujours rêvé d'avoir une chevelure couleur blé. Mais bon. On nait avec ce qu'on te donne.

- Bonjorn !

Et... Et là, la petite paysanne s'agenouille. Ayena regarde autour d'elles, un peu gênée, mais finit par contourner la table à rillettes et à se diriger vers la Nimoise.

- Mhayri, toute question est la bienvenue ici. Les questions de tout le monde, d'ailleurs.

Et d'Alquines prit le bras de la jeunette pour la relever. C'est que si beaucoup étaient nobles ici, ils n'avaient point des manières de rois et savaient rester simples. Parce qu'ils avaient aussi été roturiers et n'avaient acquis leur noblesse qu'à la sueur de leurs fronts, de leurs bras.

- Je t'offre une tartine, et puis tu poseras tes questions. Moi ou un autre, on tentera de répondre au mieux.

Sourire sincère. Puis, se rappelant que si son nom était sur la liste son visage n'y était pas peint, elle ajouta.

- Et, je suis Ayena.

Elle tut donc sa particule. Fallait pas nom plus affoler cette paysanne qui semblait déjà bien mal à l'aise. Laissant là Mhayri, Ayena retourna derrière son comptoir et tartina généreusement une tartine tout aussi généreuse.

- Tiens, tu m'en diras des nouvelles !

Une recette de famille qui ne pourrait que combler les papilles et les estomacs en demande de remplissage.
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Héraldique

Mhayri

La noble dame vint la relever en la prenant par le bras. Surprise, Mhayri se laissa faire, tandis que la dame se présentait et lui offrait une tartine.

Un sourire reconnaissant et chaleureux illumina aussitôt le visage de la jeune fille, tandis qu'elle se saisit de la tartine sans hésiter une seconde.

"Plan mercè, Dòna Ayena. C'est que je n'ai pas mangé de viande depuis des jours !"

Elle s'interrompit et se morigéna en silence : était-elle là pour faire pitié ? M'enfin ! Un peu de tenue quand même, c'est qu'elle avait sa fierté de paysanne.
Elle toussota et se redressa un peu, pour faire bonne mesure. Toute trace d'hésitation s'était envolée avec l'arrivée de la tartine, qu'elle tenait en main tel un sceptre, bien à l'horizontale cependant, non sans y avoir mordu une part généreuse qu'elle se hâta d'engloutir avant de reprendre la parole.

"Je venais vous voir sur le plan économique et militaire.

Vous parlez beaucoup des taxes et de la relance des mines. Pour ma part, les taxes, je n'y entends pas grand chose pour le moment. Par contre, pour les mines, sachez que la ville de Nîmes a mis tout récemment en place une initiative locale, financée par la générosité de son responsable, afin d'encourager les habitants à miner.
Ma question est donc très simple : est-il prévu d'encourager - c'est-à-dire d'aider concrètement - ce type d'initiatives ?

Ensuite, sur le pan militaire, là encore, j'espère que vous me pardonnerez mon peu de connaissances. J'ai récemment fait la connaissance de deux soldats venus d'une autre ville en renfort pour protéger Nîmes, qui ne dispose pas d'une caserne propre suffisamment fournie. Et j'ai donc eu une idée subite : pourquoi l'armée ne permettrait-elle pas un brassage des casernes ?
Je m'explique : on est recruté sur une ville, mais les gardes sont mobiles en fonction des besoins ponctuels sur certaines villes. Vous obtenez ainsi des soldats qui voient du pays, des paysans qui voient leurs soldats, des brassages de population, moins d'ennui, plus d'aventures, et plus d'occasions d'aller arroser ça entre amis !
La dernière partie est optionnelle, mais je l'aime bien, personnellement.

Qu'en pensez-vous ?"

Elle se tut, car c'était l'heure de la seconde bouchée.

Kalicoba

Adriendesage a écrit:

Le volet Economique :
-Chercher à atteindre une justice fiscale en pénalisant le moins possible les plus pauvres : les produits de première nécessité doivent conserver un coût viable pour les moins favorisés.
-Le commerce de luxe est un atout économique majeur du Languedoc de part sa situation géographique et ses ressources. Il faut donc profiter de cet avantage en développant le commerce de produits de luxe et donc en adaptant les taxes sur ces produits. Nous pensons qu'une baisse des taxes peut-être compensée par une augmentation des échanges.
-Les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés.

donc
Miches de pain :
Bouteilles de lait :
Morceaux de viande :
Légumes :
étant des produits de premiere necessité ils ne seront plus taxés !

pouvez vous me confirmer que cela fait bien partit de votre programme ?
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ex CAC du Languedoc
ex Bailli du languedoc
Ex Maire d'Alais (9 mandats)
Ex lieutenant de la maréchaussée

ex 1er Fromager du Languedoc
MA Languedocien
MA Comtal

Adriendesage

L'heure était venue. Elle était même un poil passée... Adrien Desage monta sur l'estrade de bois qu'on venait d'installer sur la place publique de Montpellier. L'annonce du programme et la rencontre avec le peuple allait être une affaire déterminante et il ne fallait pas faire de faux-pas. C'était un projet important. Le plus ambitieux de sa carrière sans doute, et le moins rempli de certitudes.
Toutefois, le baron de Crussol était assez rempli de principes et d'idéaux pour avoir osé se présenter à ces élections. Après tant de temps passé à offrir son service armé au Languedoc, il avait passé l'idée qu'il pouvait apporter d'autres choses.
Adrien était fier à l'instant où il posa son pied sur les planches, qui grinçèrent car elles étaient à peine fixées. Il était fier d'avoir su réunir autour de lui une équipe soudée et surtout heureux d'avoir passé avec eux d'agréables moments à refaire le monde et surtout le monde languedocien.
L'heure était maintenant à la prise de parole et à la lecture.
Ainsi s'adressa-t-il à la foule qui se massait tout doucement sous l'étendart du parti Languedoc Lève Toi!

"Languedociens, languedociennes! Bonjorn à tous, qui vous arrêtez, ou qui venez de loin pour nous écouter et nous parler. De notre parti, vous connaîtrez sans doute quelques noms, peut-être pas. Nous présentons à ce jour un projet pour le Languedoc. Celui de lui redonner de la vie, de l'entrain, de la joie, de la communion et de la fierté. Nous sommes convaincu que le Languedoc est riche, parce qu'il est peuplé de languedociens. Et aussi, parce que nous avons du bon vin...
Nous sommes devant vous aujourd'hui pour discuter de ce projet, entendre vos remarques, vos réclamations, vos doléances. Nous espérons bien sûr vous convaincre, mais au dela, nous souhaitons vous faire participer à ce projet, à cet idéal qu'est le Languedoc. Pour l'Histoire de notre comté, et pour son avenir. *Notre liste comprend douze membres, car c'est le nombre légal, mais notre parti regroupe plus de languedociens, qui ont contribué à ce programme. Nous remercions ainsi donà Lise, le vicomte Malkav de Vampéria et le comte Bbred de Lortz pour leur implication dans notre projet. Sans doute viendront-ils d'ailleurs vous en parler avec moi.* Voici donc notre programme, plus en détails."

Et il commença la lecture du document suivant:

Citation:

Languedoc Lève Toi !

Notre programme :

Le volet Communication :
Nous pensons qu’il s’agit de l’un des chantiers majeurs pour le dynamisme de notre comté. La communication entre nos villes et du conseil au peuple s’est restreinte au cours des mois. De même l’animation doit permettre les rencontres entre les Languedociens et même avec les voyageurs qui traversent notre comté. Nos propositions sont les suivantes :

- Faire du Porte-parole une figure connue sur laquelle on peut compter pour faire le lien peuple-conseil, conseil-mairie.
- Engager une équipe de médiateurs comtaux mobiles, afin de reconstituer le bureau du Porte-parole. Ceux-ci parcourront les bonnes villes afin de se faire représentants du Conseil Comtal.
- Remettre à l'ordre du jour les bilans comtaux intermédiaires. En faire un moment de discussion avec le peuple. Agir dans la transparence.
- Relancer le Comité des Loisirs et des Evènements (CLE) pour qu'il renaisse de ses cendres et ce avec la collaboration d'un membre du conseil comtal.
(- Lancer des consultations du peuple sur des sujets difficiles : les taxes par exemple.)
- Organiser des festivités pour égayer le long hiver qui nous accable.
(- Demander aux responsables religieux de rendre plus visibles les cérémonies qui structures nos vies d'aristotéliciens.)
- Engager un travail de mémoire sur le Languedoc pour permettre à tous de pouvoir consulter des documents sur ce que fut le passé de notre Comté.

Le volet Militaire :
C’est également l’un des chantiers les plus importants, car la sécurité du comté est garante de tout le reste. Malgré les récents progrès au regard de l’état de l’armée comtale il y a quelques mois, nous pensons que celle-ci ne parvient toujours pas à dépasser les écueils qui sont les siens depuis si longtemps. Nous sommes convaincus qu’il faille pour cela prendre des décisions courageuses. Bien entendu tout ce travail devra être fait avec le soutien des officiers de l’armée, qui sont les plus qualifiés pour accompagner ces réformes.

- Redonner à l'Ost un véritable rôle défensif et militaire en dégageant l’armée de la responsabilité absolue de la garde des bonnes villes pour la confier en partie, voire entièrement à la maréchaussée. Ce transfert de compétences devra être progressif et organisé avec la réforme de la maréchaussée (voir volet judiciaire). L’objectif est de libérer du temps pour les soldats, afin qu’ils puissent effectuer des missions de sécurité en dehors des bonnes villes.
- Permettre des échanges entre Maréchaussée et Ost. Permettre aussi aux civils volontaires d'être accueillis dans des locaux pour être orientés comme il se doit. Les locaux de la défense doivent redevenir la plaque tournante de la sécurité du Languedoc. Les informations doivent-être accessibles aux soldats et aux maréchaux, afin que la sécurité des bonnes villes et de notre sol soit pleinement assurée. Le travail entre la maréchaussée et l’armée doit être étroitement lié.
- Confier aux soldats les missions d’escortes (conseillers comtaux en déplacement, Marchants Ambulants, civils qui en font la demande) et de patrouille de façon systématique.
-Faire traquer systématiquement les brigands qui seront repérés sur nos routes.
- Recruter de bonnes âmes qui feront la fierté du Languedoc et repeuplerons l'Ost : ouvrir et/ou maintenir des bureaux de recrutements dans les bonnes villes.
- Réévaluer la solde des soldats. Nous en sommes convaincus, c’est une mesure nécessaire pour pouvoir réassigner les soldats à des missions plus actives, tout ne déstabilisant pas les finances du comté.
-Sanctionner les manquements de tout militaire qui n’assumera pas entièrement les responsabilités qui lui sont confiées. Il ne s’agit pas de se montrer répressif, mais de veiller à ce que chacun respecte ses engagements et particulièrement les officiers. Ce sont des postes particulièrement délicats, qui ne doivent pas être acceptés à la légère.
- En retour de la mesure précédente, veiller à ce que les décorations militaires soient régulièrement étudiées et remises aux soldats et officiers les plus valeureux.
- Confier aux nobles languedociens qui le désirent, le rôle de conseiller militaire dans le but d’accomplir des missions particulières au sein de l’Ost. Ces conseillers issus de la noblesse ne deviendront pas des officiers.

Le volet Economique :
Les récents changements des lois royales concernant l’économie des provinces du Royaumes conduisent à des essais plus ou moins fructueux en manière de gestion économique. La politique fiscale est particulièrement concernée. Celle qui a été entreprise est à évaluer et à réajuster. Nos principes sont les suivants :

-Chercher à atteindre une justice fiscale en pénalisant le moins possible les plus pauvres : les produits de première nécessité doivent conserver un coût viable pour les moins favorisés.
-Le commerce de luxe est un atout économique majeur du Languedoc de part sa situation géographique et ses ressources. Il faut donc profiter de cet avantage en développant le commerce de produits de luxe et donc en adaptant les taxes sur ces produits. Nous pensons qu'une baisse des taxes peut-être compensée par une augmentation des échanges.
-Les produits de première nécessité ne doivent pas être taxés.
-Il faut une politique de relance des mines, avec un engagement citoyen. Nous pensons étudier la création d'une compagnie minière.

Le volet Judiciaire :
Notre appareil judiciaire est comme bon nombre d’institution, en dormance. Il n’y a plus assez de maréchaux et leur rôle n’est pas assez mis en valeur. Les maréchaux doivent être des officiers comtaux importants et reconnus dans les bonnes villes. Ils sont le gage de la sécurité dans celles-ci et du respect de la loi et de l’ordre. Concernant l’outil législatif, nous pensons qu’il serait dangereux de remplir à nouveau un Code qui était devenu trop lourd. Nous n’escomptons pas légiférer outre ce code, sauf si nécessaire, et dans les institutions languedociennes qui s’en trouvent dans le besoin.

- Lancer une campagne de recrutement de maréchaux.
- Réhabiliter une hiérarchie dans les maréchaussées communales et comtales.
- Donner aux maréchaux le rôle de garder les bonnes villes aux moments voulus (en échange de rémunération), de faire respecter les décrets municipaux et le Code Languedocien.
- Lier la douane et la maréchaussée.
- Confier aux maréchaux le soin de recueillir les informations de la milice.

Le volet Diplomatique :
La chancellerie languedocienne était autrefois très active. Nous ne disons pas qu’elle ne l’est plus, mais nous pensons qu’elle a besoin de projets pour se revitaliser, et de plus de transparence.

- Réviser la nomination du Chancelier/Grand Chambellan pour la limiter dans le temps. Lui rendre l’accès au conseil comtal.
- Evaluer les traités en cours, faire une vaste revue de ceux-ci afin d’estimer leur pertinence au regard de la situation actuelle de nos liens diplomatiques...

Volet de la Foy:
La place de l'Eglise dans nos vies aristotélicienne est de premier ordre. Pourtant, la place publique de l'Eglise est en récession depuis de nombreux mois. Nous pensons que l'Eglise Aristotélicienne doit conserver une présence publique forte, pour que chacun la respecte comme il se doit, mais aussi pour que chacun puisse pratiquer le culte de façon pieuse et avec abnégation. Nous voulons:

-Organiser avec l'aide du CLE et des archevêchés de Narbonne et du Puy-en-Velay, organiser une grande messe par mois, afin de réunir le peuple dans ses cathédrales.
-Que le coms du Languedoc reçoive la bénédiction de l'Eglise au début de son règne en jurant de respecter la foy aristotélicienne.
-Que le clergé se choisisse un représentant qui viendra porter sa voix auprès du conseil comtal. Ce dernier désignera parmi ses conseillers, un conseiller à la foy, qui sera chargé d'écouter et de répondre au représentant du clergé...

Sur le côté de l'estrade, était affiché ceci:

Citation:

Tête de liste : Adriendesage
Je suis un montpelliérain, l'un des tous premiers, avec Antimond. Avant, j'habitai Béziers. J'ai fais ma carrière dans l'armée languedocienne, à tous les étages. Je fus également au conseil municipal de Béziers, puis dans celui de Montpellier, comme tribun et souvent comme conseiller à l'animation et à la sécurité. J'ai été capitaine et conseiller comtal détâché à la sécurité du comté. Je suis membre du Comité des Loisirs et des Evènements du Languedoc depuis longtemps. Toute cette expérience, toute ma volonté, je souhaite dorénavant la présente devant vous pour le service du Languedoc et des languedociens.

Numéro 2 : Celtic_de_vandimion
Je vis a Narbonne ou je suis revenu après quelques temps a Béziers, actuellement je remplis surtout des fonctions royales comme par exemple geôlier royal et Lieutenant de l’État Major Royal. auparavant j'ai usé mes bottes sur Narbonne ou je remplissait les fonctions de Lieutenant de la maréchaussée, actuellement police, responsable du Guet narbonnais, puis au comté comme vice prévôt, prévôt et responsable du guet comtal. Mon dada, Mon élevage de shire et d'andalous et la salle d'arme ou je m'entraine quotidiennement.
Mon crédo... Hohneur et respect.

Numéro 3 : Ayena d'Alquines
Vivant à Montpellier, je fais partie du conseil municipal depuis deux mandats. Je fais de mon mieux pour aider sur des sujets aussi variés que l'économie, le commerce ou l'animation. Je n'ai jamais occupé de poste au conseil comtal, mais il faut une première à tout (ou presque), et avec ma volonté, on mettrait le Languedoc en bouteille !

Numéro 4 : Antimond
Tisserand biterrois venu s'installer à Montpelhièr la Belle, j'en suis devenu le 1er Maire élu, puis 1er chef du port. J'ai été Escavin comtal (Juge), Commissaire aux Mines, vice-Recteur de l'Université. De retour de la guerre contre le Ponant en tant que volontaire languedocien dans les armées royales, je reste un civil qui n'a qu'un seul objectif : Servir le Lengadoc et ses habitants; "Lengadoc servando victoriam tulit" est d'ailleurs ma devise. Le reste m'indiffère ou m'exaspère au plus haut point, car j'ai aussi le mauvais caractère languedocien.

Numéro 5 : Actarius
C'est sur les plateaux granitiques de Margeride en Gévaudan que j'ai vu le jour, d'un père languedocien et d'une mère languedocienne. Je suis un Languedocien pur souche donc, vivant à Mende, ayant écumé plusieurs institutions comtales, plusieurs conseils comtaux, porté la couronne comtale et même amené mon accent d'Oc à la Très Noble Assemblée des Pairs de France. Vraisemblablement - oui, j'ai eu l'obligeance de ne pas demander leur âge aux dames - doyen de la liste, je vais tâcher de montrer que même les vieux peuvent participer à un renouveau.

Numéro 6 : Aimelina
Fille de Cristol de Siarr et de Paula Esteva d'Alanha, elle oeuvre pour le Languedoc au sein de l'hérauderie.

Numéro 7 : Cebyss
Présente au conseil comtal actuellement, ancienne comtessa, comtesse de Minerve. Son engagement pour le Languedoc n'est plus à prouver. Il est intact et elle est prête à le prouver.

Numéro 8 : Morphee
Ancienne habitante du Puy, j'ai fait exode à Carcassonne ou je me suis installée en tant que tisserande. Investie dans la vie de la cité, j'ai été Marchand Ambulant pour la ville et mairesse pendant un mandat. Mon Crédo? S'ouvrir aux autres, que ce soit à l'intérieur du Comtat comme à l'extérieur, d'où mon investissement au sein de la Chancellerie. Au plaisir de vous croiser en taverne, pour trinquer à la beauté de notre Languedoc!

Numéro 9 : Castelreng
L'un des anciens de notre comté. Il a certainement écumé plus de tavernes qu'il n'y a de bouteilles vides dans la cave de Kelak... Mais au delà de cette performance, c'est l'un des membres illustres de la maréchaussée languedocienne, auprès de laquelle il est tout près à se remettre au service. Narbonnais au grand coeur, son intégrité est sans faille.

Numéro 10 : Ariana Anthea Del Casalièr
Résidente de Narbonne, j'occupe le poste de Médecin responsable de la cité, j’œuvre aussi au sein de notre Église. J'ai été maire adjoint pendant plusieurs mandats, et membre du conseil municipal. C'est là que j'ai appris que bonne communication et bonne coordination pouvait faire beaucoup pour une ville. Ce sont ces acquis que j'aimerais mettre au service du Languedoc et de ses habitants désormais.

Numéro 11 : Kelak
Lodévois jusqu’au bout des doigts, je suis un garçon timide, prude et plutôt discret… hum… si si.
L’humour et l’auto-dérision sont mes meilleures armes, la communication mon dada. Quelque soit le résultat des élections je compte bien mettre mon énergie, mon expérience et quelques idées farfelues au service de la vie Languedocienne. Le Languedoc c’est tellement plus que 36 gugusses sur une liste ou 12 notables dans un château. On ne retire d’une chose que ce que l’on y apporte à ça vaut pour tout le monde.

Numéro 12 : Argueros
Vivant à Narbonne, aimant regarder les navires déployés leur ailes quand ils quittent le port...se positionne en 12ième position sur la liste pour éviter que Kelak glisse à la 13ième suite à une bonne cuite.

édit pour ajout de ce qui est entre * * .

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Mordric

Morphee

Adriendesage

Citation:

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{Cheshire_cat}

Elections terminées
je verouille tous les sujets concernés

bonne continuation
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[RP] Elections comtales - Languedoc Lève Toi!