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[RP] Une chapelle abandonnée

Aurile.
[Lune et l’Autre- L’émancipation]


Les mots claques et le nez s’plisse, elle le savait qu’il était louche le cur’ton, z’étaient bien belles les paroles… bien trop d’ailleurs et que dire de celles qui lui confiait qu’a 15 ans elle était soit disant majeur.Tss, foutaise, mini Penthos et filleule de mercenaires, elle ne pouvait agir sans être poutré et ça sa mère lui avait déjà prouvé a mainte reprise, a commencer par sa première fugue. Ah ben vi des jolies p’tites nobliaux f’saient c’qu’elles voulaient mais pas Aurile, malgré tout l’caractère rebelle qu’elle avait, sa mère trouvait toujours l’moyen d’la tenir d’une main d’fer, pressentait et savait toujours anticiper les idées les plus farfelue et intrépides qu’la mioche pouvait inventer pour satisfaire ses b’soins d’coup foireux. Du recadrage elle f’sait l’Isa, genre j’te laisse faire c’que tu veux hein en apparence mais hop j’te tiens, pas c’te direction l’autre….



Je vous marie, par les plaies de Christos ! J’enchaîne vos âmes, et pour l'éternité, vous serez ensemble sur la Lune ! Vous baignerez dans le jus pourri de l'autre ! Amen !


Ce que j'ai lié, personne ne peut le désunir. Crevez à deux
!

Eclair qui jaillit depuis la direction du vil cur’ton tandis qu’elle laisse échapper un souffle alors qu’ayme’ric se jette sur elle de tout son poids et qu’elle ressent l’onde de choc de la lame qui transperce ses chairs. Celui-ci glisse, pivote légèrement, leur regard se croise et seulement elle comprend alors que le sang de son autre se répends sur elle et que les derniers mots souffler son pour elle…Ainsi les mots, actes et promesse qu’ils s’étaient donnée a jamais révélaient d’autan tout leur sens et valeur…
En l’espace de quelques instants tout se retrace dans sa si jeune mémoire. Leur rencontre et leurs promesses, leurs disputes et leurs retrouvailles, leurs délires et leurs fous rires…



Dans un ultime élan doux et attentionné, la jeune fille élève ses mains pour entourer le visage de son autre et de plonger son regard bleuté dans ce »lui de son autres à présent vide de vie. Ses lèvres doucement viennent se poser sur les siennes pour venir une dernière fois cueillir leur chaleur. Pointe de la langue de la jeune fille qui se prend soudain a ce délecter du carmin qui coule entre ses lèvres pour ensuite lui arracher un baiser morbide tandis que de concert le regard animal s’enflamme.


Elle à découvert malgré son jeune âge que la Haine est un sentiment plus fort encore que l'amour, elle se cultive, elle crée une dépendance, une possession, un besoin vital d'avoir l'être haï proche de soi..." Sois indifférent a tes ennemis, ils ne méritent pas ton amour" Elle a mis du temps à comprendre cette phrase lourde de sens. Alors elle prend soin que personne ne s’attache à elle. Alors pourquoi a t’il été sa faiblesse…

Mais dans la vie, il est des choses auxquelles on ne peut être indifférents. Ces choses qui vous mangent l'esprit, vous tordent le ventre, et vous paralyse les pieds. Ces aveux qu'on voudrait n'avoir jamais vus, entendus … vécus... L'indifférence n'est pas facile face à certains évènements, restés de marbre quand la colère est si forte qu'elle est difficile à contenir. Et pourtant l’écho de son mentor sonne à temps « Sert toi de ta haine, maitrise là pour qu’elle ne t’emporte »

La vie est un grand livre, les chapitres long de cette si jeune vie qui viennent de se clore seront dur a oublier, dans les profondeurs de son esprit ces mots resteront gravés. Ses racines sont ancrées au plus profond d’elle, seule ou non nul ne pourra les briser. L’histoire s'écrit sur la longueur d'une vie, chapitre par chapitre, l'être évolue selon son propre rythme...


Alors ses mains glissent les joues de son autre dont la chaleur de la vie le quitte et la quitte peu a peu. Antre dans lequel elle aurait tellement voulu y rester encore, humant une dernière fois son parfum…l’une se posant sur ses épaules tandis que l’autre rejoins la taille d’Aym’ric pour reprendre le foulard carmin puis de rapidement y déloger la lame de sa main gauche et de la jeter en direction du curé, regard devenu acier qui s’oriente vers le curé véreux. Profitant que celui-ci probablement tente de se protéger de la lame qu’elle lui jette pour se dégager de l’étau du corps d’Aym’ric et de se relever pour poser un pied sur lui et d ôter de ses deux mains rageusement le glaive de ses chairs.

Par ce geste faisant jaillir d’autant son sang qui recouvre la lame alors qu’elle pivote avant d’entamer quelques pas pour se retrouver vers le pupitre pour donner un violent coup de sa botte ferre. Tentant de toutes ses forces de le faire se renverser sur le curé verreux alors que l’un de ses pieds s’ancre au sol et que l’autre reste poser sur le pupitre de bois entaillé.

Le contemplant de toute sa hauteur en lui offrant un regard qu’il n’avait encore entraperçue de le jeune fille qu’il avait probablement comme bien d’autres déjà perçue comme innocent. Elle ancre d’autant son visage dans sa mémoire avant qu’une de ses mains relâche le manche du glaive alors que l’autre le tiens bien en main et de le laisser tel un levier latéralement se balancer en direction de l’ignoble personnage, tentant ainsi de lui trancher la gorge…


AAAAmen…



Les bruits d’éclat de bois, de voix peut-être attireront d’autres personnage, mais qu’importe, la jeune fille pour l’heure n’a plus rien à perdre, sauf la vie ..Ranafoute, amochée déjà elle l’est, alors d’autant lui importe peu… Le mini kilt vole en accompagnant l’mouv’ment, tandis qu’ les mèches brunes viennent partiellement barrer l’regard bleuté qui d’vient plus en plus clair, dénotant ça détermination. Que les mots sifflent entre ses lèvres en accompagnant l’attaque…


Par ton acte tu viens de m’inviter à me présenter

L’Aurible est mon nom.

que ses mots te soient les derniers ainsi tu connaîtras ton meurtrier…


L’enfer est mon donjon,
L’enfer est ma prison
Dans la chaleur de ses flammes,
Souffre et se meure mon âme.
Il appose sur ma peau
La signature de ses Meaux.
Cœur torturé, esprit égaré
Dans cet antre ou nul n’entre
Sans mourir a petit feu
Où nul n’en ressort sans perdre de soi un peu…

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~L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~
Kirke
Dieu, dans le dédale de rue, rejoignait la personne indiquée : le Melchiore avait du talent pour dénicher les infos. La rue était quand même assez bondée, et la progression assez difficile.

Il avait souvent entendu parlé de la Cour des Miracles, de ses ruelles, ses bagarres, sa puanteur. Et il était servi. C'était un autre style, beaucoup plus cru, à voir au moins une fois dans sa vie ! L'exception, c'est cette chapelle : pourquoi une chapelle ici ? Bon, l'édifice n'avait pas grande valeur mais c'est vraiment bizarre de trouver une chapelle. Si chapelle, alors curé : un curé vivre ici, il se l'imaginait mal.

Aveuglé par inattendue, il n'eut même pas remarqué qu'il était arrivé à proximité de la trafiquante. Un bruit lui retournait le cerveau de fond en comble. Du bruit il y en avait, mais l'un se dégageait plus que les autres. Et ce sont, il le connaissait. C'est alors que son visage se ferma, et lança à Melchiore :


- Y'a quelque chose qui ne va pas... D'abord une chapelle, ensuite un cri : c'est un piège !

Il était déjà l'arme au poing à se frayer un chemin. Comment savait-on le lien ? Qui le savait, QUI ?
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Avec un D, comme Dieu !
--Tulasne
[Dans la ruelle, vers l'échoppe de l'herboriste]

Une maigre silhouette jaillit d'une ruelle adjacente : celle d’un grand zig tremblotant, aux yeux injectés et aux longues mains calleuses appuyées contre sa poitrine. Tulasne avait reçu des ordres, comprenez-vous ? Il en allait de sa bonne entente avec la taulière de la Sans nom, la seule femme qui lui restât, et pas le spécimen le plus repoussant, du reste. Bien sûr, il y aurait eu les catins… mais c’était autre chose. Pour ce gamin des rues, orphelin de naissance et qui venait de perdre sa blonde dans des circonstances troubles, la figure de la Fanchon remplissait le vide béant laissé par toutes les femmes de sa vie.

Elle le savait, sans doute. Et lui pas. Et après ? Heureux les dupes, si leur aveuglement les rend heureux.

Alors qu’il contournait un pan de mur décrépit, un cri provenant des entrailles de la chapelle morte le fit frémir. Dieu savait ce qui pouvait s’y tramer ; mais Dieu n’habitait pas les pensées de Tulasne. Il pressa le pas, pour pénétrer dans l’échoppe de l’herboriste.

Sans un regard pour la clientèle en place, il marcha droit vers la brune empoisonneuse.


- Belladonne ? questionna-t-il d’une voix sifflante.

Sans attendre de réponse, il tira de son vêtement un morceau de parchemin crasseux, couvert de signes incertains, tracés au charbon, et le présenta au nez de l’herboriste.


- A r’mettre à Gartemans.

Le message était succinct. La Fanchon, par un miracle de l'existence, avait appris à lire et à écrire, mais elle n'eut jamais l'occasion, ni même l'utilité, de maîtriser l'un ou l'autre de ces arts. Aussi gribouillait-elle peu, et mal.

Pour peu que l'on soit en mesure de déchiffrer son écriture bâtarde et dysorthographique, on saura que la Fanchon a écrit:
A Gartemans.

Compère, bien le bonjour,
L’achat va poser souci, mais si tu es conciliant, il y a toujours moyen de faire affaire. Ramènes toi donc à la Sans nom, plutôt que ton mauresque, qu’on cause. Tu jugeras par toi-même qu’on ne t’as pas complètement mal conseillé.

Fanchon
--Belladone.


- A r’mettre à Gartemans.
« Gartemans, bel amant. »
Elle sourit et attrapa le message, non sans jauger rapidement le coursier du regard. Maigrichon, l'air maladif, guère plus que le souvenir de vêtements sur le dos... Bah, pensa-t-elle, pas un client, ou alors un bien pauvre.
Parlant de client...
« Alors, l'enchapeauté, on se décide ? » fit-elle à l'autre énergumène, qui pour son excentricité et sa grossièreté, paraissait plus solvable. Haussant les épaules, Belladone déplia le parchemin.

« Assieds-toi, corniaud, fit-elle au maigrichon. Ça va prendre du temps... tisane de jusquiame ? infusion de dent-de-lion ? Sers-toi.. »
Elle indiqua avec désinvolture un vieux pot de fer et un godet en bois, posé près d'elle, et se mit en peine de déchiffrer le message de la Fanchon. Elle lisait, et souriait et marmonnant pour elle :
« Gartemans, conciliant, ha ! maur... maur... qu'est-ce que c'est que ça ? Mmh. Ça va... La Sans-Nom ? Pourtant, je lui avais dit... Allez. »

Elle caressait le gros chat sur ses genoux, l'air songeuse. Et puis, elle se décida, tira un autre message de son corsage. Celui-ci était écrit avec plus d'application, certes, mais n'en était pas moins laconique ; le bout de parchemin d'ailleurs était très petit, et on eut pu le rouler dans une oreille... ou bien dans une dent creuse. Voici ce qu'il disait :
« Bella,
Suis chez les rabouins. Peut durer. Trouve les Pognes. A ma confiance pour quoi tu sais.
G. 
»
Belladone soupira, et se massa le front, l'air contrarié.
« Gartemans, Gartemans ! souffla-t-elle tout bas. Confiance aux Pognes, hein ? Là, là, là, Bel amant, tu n'iras pas loin. »

Elle releva la tête vers le messager maigrichon, l'examina à nouveau – bah, pensa-t-elle avec un sourire, je ne suis pas bien plus remplumée.
« Dis-moi, collègue... tu peux porter un message ? Une réponse pour celle qui t'envoie... et autre chose, aussi. »
Oui, pensait-elle. A cette heure-ci, les Pognes devait faire son marché place de Grèves... il devait y avoir une pendaison, elle avait entendu. « Quatre-pognes ne manque jamais de pendaison, sauf les siennes », disait-on dans l'Argot. Belladone n'aimait pas trop les Pognes... mais Gartemans aimait jouer avec le feu. Il y en avait qui l'avaient appelé « Touche-au-rif », pour ça... elle, elle préférait Bel amant.
--Tulasne
Le nez dans son jus de pâquerettes, Tulasne faisait grise mine. Pour sûr, le breuvage n’avait rien de commun avec celui qui chatouillait quotidiennement son palais dévasté, et il aurait volontiers échangé son godet d’eau brunâtre contre une lichette de tord-boyau. M’enfin. Avec un peu de chance, la Fanchon le gratifierait d’une autre lampée, si elle recevait contentement. A propos de quoi, au fait ?

Mais la question ne surnagea pas longtemps dans l’esprit moite du gringalet. Trop las pour songer, ou même simplement pour accorder un semblant d’attention aux alentours, à la bicoque de l’herboriste ou à la dégaine du chaland, il se laissa gagner par les brumes. Debout devant la Belladonne, sa timbale fumante presque oubliée déjà, il dodelinait de la tête – et ses yeux délavés semblaient tanguer dans leurs orbites à chaque mouvement de son crâne sec. Pour sûr qu’il offrait un spectacle inspirant.

La voix de l’herboriste finit tout de même par le sortir de sa torpeur :


« Dis-moi, collègue... tu peux porter un message ? Une réponse pour celle qui t'envoie... et autre chose, aussi. »

Il secoua la tête, comme pour chasser définitivement le brouillard.

- Pour sûr que j’peux, commença-t-il. Les rouages lents de la comprenance se remirent en route. Pas trop fort, non plus. Juste ce qu’il faut. C’est quoi donc, qu’l’aut’ chose ?

Non pas qu’il désire une réponse. Tulasne ne fut jamais un as de la communication. Pour autant qu’il sache, Fanchon pouvait bien avoir commandé une drogue quelconque – ou n’importe quoi d’autre : ranafout’. Non, ce qu’il voulait dire, c’était plutôt…

- Tant qu’ça s’porte, j’peux porter.

Ben tu vois, quand tu veux, grand nigaud !
Scopolie
[Dans la chapelle]

La mort n'est qu'une étape entre deux vies, et leur mort peut rallonger ma vie par les richesses que je volerai sur leurs corps ensanglantés. Cela a toujours fonctionné ainsi à la Cour des Miracles : peut-on m'en vouloir de préférer voir les autres mourir que de me sentir partir ? Moi, je ne m'en veux pas. Et maintenant que le jeune homme est mort, elle aurait mieux fait de me supplier de la tuer. Un véritable amour, on en a un ou aucun dans sa vie ; alors lorsqu'on l'a trouvé, on le suit jusque dans l'autre monde. Mais pas elle. Enfant orgueilleuse, elle préfère continuer de vivre sans lui plutôt que de mourir en paix. Mourir dans une chapelle, tous les fidèles en rêverait. Mais pas elle. Même au seuil de la mort, elle reste une saleté.

Cherchant du regard un objet coupant pour en finir, je n'avais pas prévu ce qui allait se passer : le glaive qui crache le sang du mort, le pupitre qui s'écroule sur mes jambes, l'épée de Damoclès au-dessus de ma gorge. Elle s'accroche inutilement à ce monde matériel. Sa vie, je lui ai retiré en même temps que le glaive a perforé son amant. Me tuer ne l'avancera à rien, elle n'aura plus qu'à retourner la lame vers elle pour mettre fin à ses souffrances. Alors pourquoi me tuer ? Pour un sentiment d'injustice ? Pour punir un crime ? Je n'ai rien fait de mal, je n'ai fait qu'obéir aux règles ancestrales de la Cour des Miracles : tuer pour survivre. Et si les familles de tous les bestiaux qu'elle a bouffé faisaient de même et venaient la réduire en lambeaux de chair ? Alors on organiserait une gigantesque battue pour venger sa mort. Et alors, les chiens de berger et leurs troupeaux, les chevaux de trait, les chats et les rats errants, les pigeons voyageurs, tous entreraient en guerre contre l'espèce humaine. Tout ça parce qu'aucun d'eux n'aura compris que le Très-Haut a voulu qu'on tue son prochain pour continuer de vivre. A quoi bon expliquer ça à une folle furieuse ?


Nul besoin de connaitre mon meurtrier : j'aurai toute l'éternité pour le reconnaitre, sur la Lune. Je prendrai moi-même un trident pour t'arracher les entrailles, et j'attendrai qu'elles repoussent pour te les enlever de nouveau. A moins que je ne prenne l'épée de ton preux chevalier, que j'aurai attaché non loin de nous...

La supplier n'aurait servi à rien, ce n'est pourtant pas le fait de lui abandonner ma fierté qui aurait posé problème. S'il avait fallu, je lui aurais demandé pardon, les lèvres sur ses bottes. Mais puisqu'elle compte de toute façon me tuer, autant l'occuper le temps que je trouve une solution. Toute concentrée qu'elle est sur ma gorge palpitante et la pointe du glaive qui vient couper délicatement la peau fine de mon cou, elle n'a pas pu apercevoir mon regard se poser sur le chandelier qui gisait non loin. Ma dernière chance.

Tu ne veux pas connaitre le meurtrier de ton Amour perdu, celui de la victime de ta vengeance ?

Mes doigts longs et squelettiques viennent attraper le pied du chandelier tandis que je ne la quitte pas des yeux. Derrière ma fierté, l'espoir de la dernière chance. Même si ma vie est misérable, c'est la mienne, et je ne la donnerai pas.

Père Scopolie de Carniole. Comme la plante.

Scopolia carniolica. Utilisée dans les filtres d'amour par les sorcières des pays de l'est, elle est mortelle à certaines doses. Trop me fréquenter, c'est s'exposer, comme elle le fait. Jouant avec moi comme avec un insecte inoffensif, elle n'a pas vu le coup partir : de toutes mes forces, j'ai frappé sa tempe pour la faire tomber sur le côté, elle et son épée. Un peu de sang coulait le long de la ferraille, mais cela ne me laissait que peu de temps. Je me redresse et j'empoigne le pupitre à deux mains pour le soulever légèrement et dégager mes jambes. J'ai la cheville endolorie qui craque à chaque pas que je fais vers les portes de l'église et qui me foudroie de douleur, mais la peur me fait avancer. Je ne touche pas au corps gisant, des fois qu'elle se réveille et me tranche la gorge sans que je m'en rends compte. Je n'avais plus qu'à quitter la Cour des Miracles pour un temps, ou à me faire très très discret. Les portes furent franchies. Il y avait du monde dehors, mais aucun regard vers eux. Boiteux et pressé, j'allongeais le pas dans les ruelles sales de la Cour, sans demander mon reste.
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Aurile.
Mourir n'est rien c'est achevé de naitre....
Le coup vint percuter la tempe de la jeune fille...
Prise de surprise, choc si rude que finalement elle se retrouve dans un plénitude idéale.
Elle s'écroule sur le sol tandis que la hache qu'elle tenait en main se retourne dans l'élan lui assénant un deuxième choc contre les hanches qui laissera echapper le son du choc des fers... Le comble marié et vierge


Elle ne le verra pas s'enfuir ou bien dérober ce qu'ils ont sur eux, lorsque l'ont meurt on se contrefout des biens, pis il parait qu'on s'marre bien au enfers alors... Alors la marre de sang se fait bien plus danse autour de son visage si jeune, nulle doute que même si un souffle s'échappe encore de ses lèvres, elle ne pourrait se relever seule...Alors elle les images défiles, son enfance en Berry auprès de le vielle qui l'avait recueillit et les émeraudes qui brillaient bien souvent,n c'est qu'en fait elle n'etait pas si vielle quand elle se surprends a revoir ses images, seulement a cinq ans tout le monde plus grand est vieux...

Puis se fut le tour de son errance sur les routes du Royaume, Paris et son dédale de richesses puis pour entrer dans la cour des Miracles pour survivre ? pour en repartir avec des souvenirs et des richesses d’expériences qu'on lui jalouserai plus tard. Avant de repartir de nouveau ... l'Anjou, une famille de retrouvé au milieu d'un bordel sans nom..d'un oncle félin qui a plus les allures d'un père et qui lui apprendra certains charme que peu pourrai soupçonner, un mot d'ordre "garder la ceinture" alors qu'elle l'étouffe de questions en le taquinant depuis qu'elle la découvert avec un tantes qu'elle affectionne beaucoup...Sad...

Les souvenirs s'enchainent au rythme su sang qui s'écoule de ses plaies... va t'elle tous les voir ceux déjà partie en cours de route...?

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~L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~
--Belladone.


[Hors la chapelle, devant son étal]

« Oh, mais çe porte pas, nigaud. Ça s'chuchote. »
Elle sourit, et lui prit son godet vide des mains. Sa main gauche caressait le vieux chat, songeuse. Elle avait oublié l'enchapeauté, et les cris dans la chapelle ne la perturbait pas. Elle avait ses yeux écarquillés, ses yeux terribles qui faisaient dire aux gosses du quartier qu'elle était possédée, et que le démon dansait dans sa caboche.
C'était la belladone.

« Tu connais la Grève, porte-jase ? C'est la grande place qu'est contre la Seine, où on suspend les voleurs qu'ont été assez con pour se faire attraper. D'ici c'est simple, tu tailles tout droit, par là, » elle agite sa main vers le sud « puis le long de la Seine, sur ta gauche » elle lui donne une petite tape sur la pogne gauche, qu'il ne se troupe pas. « Facile. Tu trouveras. »
Elle sourit, un peu condescendante.
« Aujourd'hui on pend un type, y'aura foule. Y'aura un collègue... Quatre-pognes, on l'appelle. Quatre-pognes. Tu t'souviendra ? Bon. Tu l'trouveras pas toi-même, mais lui te trouvera si t'as ça. »
Belladone attrapa un chiffon vert sur une étagère, et le jeta sur les genoux du messager.
« Fiches-le-toi au cou, et promène-toi dans la foule. Si un copain te cause, tu lui diras qu'il fait frais à Pantin... s'il te répond 'Pas tant qu'au pré', c'est bon. Frais à Pantin, pas tant qu'au pré... ça ira ? tu te souviendras ? Allez, t'es un futé. Tu verras si c'est Quatre-pognes, ou bien un copain, si ce n'est pas lui tu le demanderas... tu ne dois dire ton message qu'à Quatre-pognes. Personne d'autre. T'entrave ? Bon. A Quatre-pognes, tu lui diras que le sans-couronne est chez les boulangers, et qu'il a besoin d'un clerc pour causer à la Fanchon. Le sans-couronne, les boulangers, un clerc pour la Fanchon. Tu te souviendras ? Bon. Me regarde donc pas avec cette tronche, nigaud ! Les pognes comprendra. Tu lui donnera le mot de Fanchon. » Elle lui rendit le message qu'il lui avait apporté de la part de la tavernière. « Allez... et tu l'amèneras à Fanchon, tu connais le chemin, n'est-ce pas ? »

Elle souriait. Elle souriait mais elle était inquiète. Quatre-pognes ne ferait pas un bon clerc, elle en était certaine... et à la Sans Nom ? Allons donc ! Enfin, au moins les Pognes saurait-il prendre ses précautions... ça, il avait ça pour lui, les nigaud – il était prudent.
Comme elle voyait que l'autre la regardait toujours sans rien dire, elle s'énerva soudainement, lunaire.
« Eh bien, qu'est-ce t'attends, nigaud ! Je t'ai dit ton affaire, non ? Tu veux qu'on te donne le sein aussi ? Au turbin ! »
Elle s'était levée, et le poussait sans ménagement hors de sa bicoque, et l'enchapauté, qui traînait toujours là, avec lui.
--Tulasne
Ça s’chuchote, qu’elle disait, l’empoisonneuse. Didiou. Y’allait falloir faire fonctionner la boite à souvenance. Ajoutez à ça les billes dantesques qu’elle se payait, la Belladone, et les beuglements d’à côté… Le bébé se présentait mal.

La Grève. Par là, et à main gauche. La gauche, c’est celle-ci. Bon bon bon. Pour sûr qu’il connaissait – qu’il aurait répondu, pour faire le malin. Mais la vérité, c’est que Tulasne fut bien aise d’apprendre qu’on allait faire valser un pauvre diable : la foule, ça s’entendait de loin, et les potences faisaient toujours un bon repère.


- Quatre-pognes, répéta-t-il une fois, deux fois, trois fois, à mi-voix. Frais à Pantin, pas tant qu’au pré.

Bon sang. L’aurait pas dû boire avant de partir.

- Le sans-couronne est chez les boulangers, besoin d’un clerc, Fanchon… Le sans-couronne… Quessifou, ‘ui, déjà ? Bah. La Fanchon a b’soin d’un boulanger, v’là. Non ! D’un clerc. Tudieu, Tulasne, un effort !

« … et tu l’amèneras à Fanchon, tu connais le chemin, n’est-ce pas ? »

A cela, le maigrichon hocha vigoureusement la tête. Quatre-pognes, les boulangers, les couronnes, tout ça. Il n’était pas idiot – la preuve : il était vivant. C’est la loi de l’évolution : les crétins finis n’ont même pas le temps d’éprouver à quel point ils peuvent l’être. Les crétins finissent en Grève, ou en tronçons dans le ruisseau.

L’instant d’après, l’empoisonneuse le foutait dehors à grands coups de pied au derche, et il partait en courant par… non, pas de ce côté. Là. Elle avait dit par là.
Kirke
    Le corps angevin est projeté contre la porte spirituelle, comme si chez lui on ne connaissait pas les poignées. Il s'étala sur le sol, vu que d'habitude les portes des chapelles étaient bien plus lourde que ça ! C'était le genre de porte taillée à la hâte, d'un bois de piètre qualité. Verrouillée, elle aurait peut-être explosé en éclats, ou simplement enfoncée par l'épaule Douetumienne. Une bagatelle, comparée aux lourdes portes de la cathédrale d'Angers, ou encore aux lourdes portes de son château. Avantage cependant : il ne souffrira pas de son épaules pendant des jours. Il bouffa la poussière accumulée au sol. Il ne sût pas si il y avait âme qui vive en ces lieux. Même le Sans Nom en aurait des frissons de venir se coucher ici. Le nuage poussiéreux s'estompa peu à peu, tandis que la gorge penthiévrique s'asséchait à vue d'oeil. Perte de conscience, il se réveilla sur le ventre, proie à d'étranges étourdissements.

    Pas le temps de te reposer, tu es déjà relevé. Ce cri venait du fond de l'église. Le temps de reprendre son épée qui s'était désolidarisé du gant lors du choc, et le voilà repartit dans une course. On aurait dit que la scène était accélérée, comme dans les films d'actions, avec le héros une chemise déchirée au niveau de l'épaule, de la poussière dans les cheveux et un cadre appropriée -ou presque- à une course. La poussière s'était logée dans ses yeux, mais il pouvait déjà distinguer deux silhouettes au sol, toutes deux ensanglantées : il s'en souviendra de cette excursion à Paris, ville maudite des royalistes et des français !

    Sa plus grande surprise était bien sûr de reconnaître sa cousine, l'Aurible Aurile, baignant dans son sang, aux côtés de son ami, un jeune homme rencontré en Anjou au détour d'une taverne d'ailleurs. Petites claques pour refaire venir ce dernier à la vie, aucunes réactions. Il faut dire que les blessures avaient été produites par un professionnel, à n'en pas douter... Depuis combien de temps sont ils dans cet état ? Il n'en savait rien. Aucune trace d'un malfaiteur, surement déjà dans les rues, ou hors de Paris, qui sait...
    Autour de la jeune adolescente de s'en prendre, des tartes dans la gueule. Guérir le mal par le mal. Réveilles toi, tu es trop jeune et trop belle pour mourir !


    - Allez, réveilles toi gamine !

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Avec un D, comme Dieu !
Aurile.
L’art et le manière …. d’achever de naître. Un léger mouvement sur l’côté s’ra lentement fait pour se dégager ’vec prudence de l’étau dang’reux où elle est placé. La donne change !

Les battements cœur de la jeune adolescente accélèrent le rythme… Le minois de la jeune s’incline légèrement de côté puis de l’autre, il parait que les colosses font ça pour que ça craque et que l'on se sente détendue, mais c’est pas du tout l’effet esconté …rien de se fait entendre pfff. En revanche elle se relâche légèrement pour ne pas se laisser emporter par la fougue de ses pensées qui l’attire ailleurs, elle a toujours du mal a s’arrêter a moins d’être stopper … Elle essaie de se maitriser connaissant aussi quelques peu sa nature emporté et de laisser sortir l’Aurible qui ne voie plus rien que du sang comme lorsqu’elle accompagne ses oncles et tantes et même parents dans les combats guerrier.Un battement de cils annonce qu’elle est encore en vie tandis qu'elle a une dernière pensée avant de revenir a ses douleurs, le temps s'en va dans les printemps que tu perds gagner d'autres guerres, de l'histoire nait l'éternel…

Elle n’arrive a percevoir si c’est le ciel qui est si sombre ou si son corps ne répond plus a la lutte qu’elle lui inflige a présent pour rester en vie. son crâne est si douloureux qu’encore une fois elle pense rêver alors qu’elle perçoit entre ses battements de cils une tête blonde : Karyl ? Elle est morte alors c'est sûr... et pourtant cette douleur ne devrai pas si l'ont est mort...alors de lutter, de tousser sous l'effort en grimaçant de douleurs.

Puis de lever la main lentement alors que son corps affaibli par la perte de sang est des plus faible. A tâtons, de saisir doucement cette main qui la gifle pour tenter de la faire cesser alors qu’elle reconnait enfin les intonations de la voix de Kirke qui lui arrache un petit sourire douloureux. De tenter d’ouvrir un peu plus les yeux alors que l’autre main vient essuyer ce qui semble la gêner, main que trouve visqueuse et humide a présent ce qu’elle ne sait pas encore, couverte de sang

Pas un mot ne sort de ses lèvres, bien trop faible pour ça, alors elle tente de prendre appuie sur la main de Kirke qu’elle a saisie. Un cris jaillit alors qu’une immense douleur sur ses hanches se fait sentir. Kirke va pas apprécier s’il doit en plus la porter et elle ne va pas aimer ce sentir diminuer. Alors elle tente de nouveau, oh elle ne va pas l’avouer mais Kirke est bien souvent là a veiller sur elle comme un frère ainé, devenu depuis la mort de son père son tuteur.

Elle grogne un peu en serrant les mâchoires élevant sa main ensanglanter pour s'agripper aux larges épaules de son cousin, pauvre chemise, le connaissant elle va lui en devoir une autre, quoique qu’est ce qu’il faisait là ? ils étaient où d’abord ? Et de froncer les sourcils pour tenter de ce souvenir… les mots encore pas très cohérents non plus dans sa tête.


Quoi qu’on fait ici ?

Qu’est ce tu m’a fais... j’ai mal partout…


De laisser ensuite son regard errer autour d’elle pour découvrir le corps étendu et de comprendre
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~L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~
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