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[RP] Cathédrale: Cérémonie de couronnement et d'allégeance

Aterfalco
Ayant fini de se marrer, et de tabasser un badaud qui avait commis l'erreur de le confondre avec les dalles du parvis, Aterfalco se dit qu'il serait probablement approprié de se joindre à la cérémonie, et aux gens qui rentraient dans la cathédrale, mais pas dans cette tenue...

Il entreprit donc se déshabiller, sous l'oeil choqué de quelques personnes mal habituées à voir un Cambrésien en vadrouille, et de chercher ses belles fringues pour la cérémonie. Il se mit sur le dos sa nouvelle fourrure dont il ne savait d'elle que le fait qu'elle fut hors de prix, et, comme a son habitude, omit d'enfiler des braies.

Il était prêt désormais. Il finit signe à Cheval de ficher le camp, d'aller où bon lui semblerait pendant la cérémonie, du moment qu'il ne restait pas devant la cathédrale. Sa seule réponse fut le déversement d'un fumant crottin... Aterfalco dût donc le chasser de là à grands coups de pieds dans les flans, sous l'oeil cette fois proprement scandalisé d'un certain nombre de personnes qui ne savaient manifestement pas qui était ce canasson...

Une fois Cheval partit au grand trot, bousculant ou manquant de bousculer les personnes qui trainaient encore devant le parvis, Ater rajusta son col et ses manches et prit la direction de la cathédrale, saluant au passage les personnes qu'il connaissait. Il entreprit de rattraper le cortège comtal, dans l'idée de se mettre dans un coin tranquille pour assister à toute la cérémonie, qui promettait encore pas mal de rebondissements...

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Sylvine
La petite main glissa de sa main droite. Faustine avait dû être récupérée par Nathanael.
La jeune femme passa sa main libérée sur les joues du poupon, enlevant au passage une larme.


Chuuuu...chuut.

Elle arrangea les petites mèches brunes et déposa un long baiser sur le front du bambin.
Ses yeux s’agrandirent lorsqu’elle aperçut la blondinette à plusieurs coudées, toute seule. Sa vue fut bouchée par un dos qui se faufila en direction de l’enfançon et qui lui attrapa la main.
Elle eut juste le temps de reconnaître les traits de son disciple. A moitié rassurée, elle les perdit de vue.
Emportée, malgré elle, par la vague humaine à l’intérieur de l'édifice, elle essayait de se mettre sur la pointe des pieds.

Nathanael ! Je suis ici….
Elle tendit la main mais la reposa vite autour de la petite brune.
La jeune femme continuait à bercer Gwan tout en la maintenant contre elle, avançant pour ne pas tomber. Elle n’osait crier pour avertir de sa présence.

La préceptrice se mit donc à chantonner une berceuse, espérant trouver un recoin calme pour attendre Faustine et son chaperon.

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Melisende
Mélisende s'avança alors vers le pupitre pour faire la lecture du grand livre des Vertus. En chemin, elle aperçut que le protocole n'avait pas tout à fait été suivi à la lettre, puisque la procession était là, debout, et n'avait pas encore déposé leurs "affaires" devant l'Autel.
Et bien, tant pis pour eux, ils suivront l'homélie debout, tiens ! se dit elle.
Elle prit donc la parole.


Mes chers fidèles, voici un passage du livre des vertus, c'est un extrait de l'hagiographie de Saint-Thomas.


Citation:
Thomas se trouva donc au service du comte du Languedoc. Ce dernier venait chaque soir prendre conseil, soucieux qu’il était de conformer sa politique aux principes aristotéliciens, que Thomas semblait fort bien connaître.

Un beau jour, le seigneur vint lui annoncer sa volonté de guerroyer contre un comté voisin. « Ces pourceaux ont porté atteinte à mon honneur, je vais leur donner un bonne leçon », dit-il. Thomas exprima son désaccord en ces mots : « Monseigneur, vous ne pouvez faire couler le sang des fidèles pareillement, pour une question qui ne touche qu’à votre honneur ». Le comte fut mécontent, et demanda à Thomas quelle était la raison de ce démenti. Thomas lui répondit ainsi : « Avec tout le respect dû à votre rang, il faut que vous sachiez que votre glaive ne peut être sorti de son fourreau que sur injonction de l’église, au moins avec sa bénédiction ».

Le comte ne partageait nullement cette position, et le fit savoir ainsi : « Mais je suis un prince. En cela, je fais comme bon me semble. Tu m’avais dit tantôt qu’il fallait bien distinguer ce qui est de la sphère spirituelle, de ce qui est de la sphère temporelle, n’est-il pas ? Voilà bien, la guerre entre comtés, une chose qui échappe à l’esprit. Il n’y a rien de plus terrestre ». Thomas lui répondit : « Certes, Monseigneur. Mais cela ne signifie pas que les deux sphères soient sur un pied d'égalité. Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».


Monseigneur Mélisende referma le livre.

Mes chers fidèles,
ainsi nous est racontée comment Saint-Thomas a débattu avec le prince, et ainsi comment d'un côté le temporel, c'est à dire le politique, les gouvernants et l'ensemble de ceux qui oeuvrent quotidiennement à la bonne marche des institutions, et de l'autre côté le spirituel, qui est la foy et la recherche de la Vertu au delà du temps, se côtoient.

Cette relation est des plus compliquées. Finalement, le temporel et le spirituel ne peuvent être qu'étroitement lié, car l'un a besoin de l'autre. Comme le déclare Saint-Thomas, le prince ne peut se soustraire au spirituel, car sans lui, il perdrait le sens de la vie et deviendrait tyran. Mais l'église sait également qu'elle ne peut se passer du temporel, de la dure condition matérielle de ses fidèles et qu'on ne peut penser au paradis solaire sans vivre pleinement sa vie quotidienne.

Cette dépendance réciproque donne à notre monde une harmonie bienfaitrice. En effet, la sphère spirituelle peut modérer la sphère temporelle tout comme la sphère temporelle peut aider le monde spirituel à l'élévation des fidèles. Si l'un ne va pas, l'autre est présent pour l'aider. Ensemble, temporel et spirituel peuvent faire de grandes choses et accomplir le grand dessein divin. Et ce qui unit ces deux sphères, ce sont le peuple et Dieu.

En ce jour où nous célébrons le nouveau comte d'Artois, n'oublions pas ce message. Et n'oublions pas que "Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple".


Elle en avait fini avec son discours, alla donc s'asseoir et marqua une petite pause dans la cérémonie, histoire que chaque fidèle puisse réfléchir à ce qu'elle avait dit ou tout du moins à ce qu'ils en avaient compris.

Ensuite, il était temps de bénir tout le bazar que les divers conseillers et hauts-clercs allaient ramenés. Elle interrogea Monseigneur Adso du regard, pour voir s'il était prêt pour la suite, tout en demandant à ces derniers d'avancer avec leurs objets.

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Adso


Adso nota les regards de Mgr Mélisende, qui manifestement se posait le même problème que lui : comment bénir les ornements s'ils sont dispersés entre tous leurs "porteurs", derrière le comte ? C'était à se demander si les conseillers comtaux savaient lire... A quoi ça sert de se décarcasser à leur présenter un protocole pour la cérémonie ? Et que dire de l'état où allait se trouver le comté s'il était géré par des illettrés...

Fort de l'exemple de l'évêque de Beauvais, il demanda lui aussi :
Aheum... Si ceux qui portent les ornements comtaux voulaient bien se donner la peine de venir les déposer sur l'autel, nous pourrons les bénir avant de continuer la cérémonie...

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Chevalier_bayard



Après avoir écouté l'évêque de Beauvais religieusement - c'est comme ça qu'on dit, hein, quand on écoute dans une cathédrale en espérant qu'aucune autre catastrophe n'arrive ??? - Bayard tiqua aux dires d'Adso...

Adso a écrit:

Aheum... Si ceux qui portent les ornements comtaux voulaient bien se donner la peine de venir les déposer sur l'autel, nous pourrons les bénir avant de continuer la cérémonie...


Gné ? Maé aurait-elle bien deviné ? Ils voulaient garder les trésors pour eux ??? Ah ça non! Bayard regarda les différents protagonistes: Labreck, qui portait les éperons, Arthur qui portait l’épée, Will qui avait le le sceau et enfin Brage et sa grosse clef... du trésor. Puis aussi Henriques qui artrêtait pas d'astiquer la couronne... Le chevalier leur lança une oeillade à chacun, qui voulait dire à peu près: "Bon les gars, c'est pas vos joujous... là c'est les miens, donc vous les déposez fissa sur l'autel, ou je vous fait à tous embrasser un fion d'canard..."

En somme, il savait en dire des choses d'une oeillade, le Bayard...que voulez-vous, c'est beaucoup d'entraînement ça...

Ce qui est sûr, c'est qu'il les lâcha pas du regard jusqu'au moment où ils déposent tous les trésors artésiens sur l'autel...


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William_zola
Will se demande bien ce qui se passe. Tout le monde à l'air d'attendre quelque chose... Il tente de se rappeler le dérouler de la cérémonie ... profitant que personne ne le regarde, il sort de nouveau le parchemin explicatif ...
Il relit avec quelques difficultés vu son état ...


Les ornements comtaux ... gnagnagna ... en processions ... gnagnagna ...
les éperons ... capitaine ça c'est Lab ...
épée ... connétable donc arthur ...
le sceau ... chambellan ... arf, il n'y a pas de chambellan en artois ...
trésor ... bailli pour Brage...
sceptre porté par ... Aramisses ...
Tout ces ornements sont posés sur l’autel.


Soudain, ses quelques neurones se connectent pour lui montrer son étourderie.

Boudiou !! Le chambellan, c'est le chancelier ! la Chancelière, c'est Ize ! Et comme elle est pas là ... c'est moi qui la remplace !! Qu'est-ce que j'ai pu faire du truc pour les sceaux ...

Will commence à fouiller les différentes poches de son habits et de ses chausses ...
Puis, toujours dans un éclair de lucidité, il se souvient qu'il a laissé sa besace et ses affaires dans la sacristie...
Il tente le pas de crabe de Bayou pour s'esquiver discrètement du cortège et file vers la sacristie ...

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Adso
Sir Labreck a écrit:
Il était bien content, tranquille dans la foule le capitaine, prêt à jouer le jeu. Mais voilà qu'Adso demanda à ce que les ornements comtaux soient déposé sur l'autel, puis œillade de Bayard, celui-là était doué pour faire passer des messages.

Labreck se rappela, qu'avec tout le bahut de la cérémonie, ils n'avaient pas respecter le protocole, relativement flou dans la caboche du rouquin. Aussi bien faire comme si. Il regarda le comte dans les yeux, changea un peu son sourire pour se donner un air narquois. Quoi, il allait quand même pas garder des éperons qui n'avait qu'une valeur cérémonielle? Si cela avait été une arbalète, il disait pas, mais là... Fouillant dans sa sacoche où les éperons étaient, ils les sortis.

Puis précautionneusement, on l’étriperait si les deux objets tombaient, il s'avança vers l'autel afin de déposer les deux éperons que le comte n'utiliserait jamais, sur celui-ci, l'autel hen! Il avait quitté des yeux le regard de Bayard pour remarquer Will qui tentait une escapade étrange, dommage le capitaine n'était pas assez proche pour y faire de quoi, du moins discrètement.

Donnant l'impression de faire attention à ses gestes, il mit son petit bagage sur l'autel, regarda brièvement, l'air plus sérieux, tout l'attirail de prêtre. Puis retourna se camoufler dans le cortège comtal, parmi les autres conseiller. C'est qu'il avait mieux à faire, comme faire surveiller subtilement la foule pour éviter un coup fourré au comte.




damesamantha a écrit:
Samantha n'avais pas tout suivie de se qui sait passé, elle était un peut perdu. Elle resta dehors pour la suite de la ceremonie.






Adso n'avait aucune idée de quel conseiller devait porter quoi et donc de qui devait se bouger un peu le popotin pour venir déposer les ornements sur l'autel. Pour la simple raison qu'il ne savait pas qui était conseiller de quoi. Les conseillers, ça va, ça vient... ça change à peu près tous les deux mois. Comment voulez-vous retenir ? C'était un peu comme son âge : comment le retenir ? Cà change à peu près tous les ans !

Mais quand il vit Will se trémousser dans tous les sens puis tenter de s'esquiver le plus discrètement possible, il devina que Will était, en théorie, en charge de porter l'un des ornements...

Pour sûr, il devait avoir tout pris de sa mère...

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Henriques





La lecture de l'Hagiographie de Saint Thomas était une lecture tout à fait appropriée à ce couronnement. A l'appel de l'Archevêque de Cambrai, Daniel s'avança alors vers l'Autel. Pourquoi les autres conseillers tardaient-ils à suivre son pas? Aucune idée....ils avaient du être ébahis par la prestance de l'Evêque de Beauvais, ou par la tenue de Monseigneur Adso....ou pas autre chose.
Le Vicaire diocésain frotta frénétiquement le rubis tâché avant de dire humblement en posant la couronne sur l'autel:


Messeigneurs, la Couronne du Comte.

Adso


Ah ! au moins, les clercs de Cambrai ne déméritaient-ils pas en étant parmi ceux qui auraient le plus tardé. Adso tiqua tout de même à l'apparence, disons, huileuse de son vicaire diocésain. Ce n'était pas vraiment une tenue pour une telle cérémonie. Adso n'était pas un grand fanatique des bains, mais pour certaines personnes, ça semblait nécessaire. Et qu'est-ce-qu'il avait à astiquer la couronne comme ça ? Lui avait-on confié la tâche de la faire reluire, à un clerc de son rang ? Ou alors, Daniel se laissait-il aller à la cupidité ? Après les femmes, l'or ? Il allait vraiment falloir qu'il le tienne à l'oeil...

En tout cas, pour l'instant, c'est un coup d'oeil réprobateur que l'archevêque de Cambrai lança à son vicaire diocésain.
Astreria
La cérémonie prenait enfin de la vitesse...c'est pas tout ça mais un livre des vertus comme celui-là ça pesait son poids. Aussi l'abbesse s'engouffra à la suite de Daniel pour déposer sur l'autel le livre sur lequel le comte devait jurer...

Elle remarqua avec une certaine satisfaction le coup d'oeil réprobateur à Daniel, ça lui apprendrai à faire son "m'as tu vu" entre les femmes et son beau cheval....

Elle s'avança donc très dignement, sûre d'elle avec un léger voile de recueillement sur le visage...

Elle déposa son livre, se signa et passa devant Monseigneur pour aller gagner sa place...elle lui lança quand même un petit regard étonné partant de lui vers Will et sa technique du crabe...c'était pas écrit cela dans la feuille déroulement...elle ne savait trop que faire et n'osait pas demander à l'archevêque. Elle gagna donc le banc des clercs prête à réagir sus un signe d'Adso...

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Darflex
darflex arriva un peu éméché, comme à son habitude, marchant au côté de son cheval qui se laissait diriger d'un air de pauvre diable, presque désoler d'avoir un maître aussi pitoyable...

Le lusitanien lâchât les rennes et s'avança tant bien que mal à l'entrée de la cathédral puis il se mit a faire un roupillon debout tête baissée, devant la grande porte entre ouverte.

Il fini tout de même par entrer discrètement la bouche pâteuse et s'installa confortablement afin de suivre la cérémonie déjà avancée.

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Brage
Alors que Brage venait d'envelopper de ses bras sa douce afin de renforcer la tenue plus que fragile de ses vêtements, un nouveau craquement se fit entendre et la cape de sa rousse avait glissé des épaules de celle-ci.

- Norf.

Plutôt prompt, il récupéra rapidement les pans de la cape et les rabattit sur les épaules de Fréné dans un mouvement qui tenait autant de la discrétion que de la précipitation de telle sorte qu'il eut un résultat assez mitigé. Peu de gens semblaient avoir prêté attention à l'événement et c'était pas plus mal pensait le bailli. Puis plusieurs cris et interpellations résonnèrent à l'intérieur de la cathédrale mais cela ne suffit pas pour couvrir la tentative de fuite du fautif. Brage allait le rattraper à grand pas lorsqu'il s'arrêta pour considérer un moment son ami qui vidait sa fiole par terre. "Mais qu'est-ce qu'il fout?" Il n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps, l'archevêque semblait décider à donner de la voix à l'intérieur de la cathédrale, la cérémonie suivait son cours et bientôt on fit appel à eux. Avec ces derniers événements il en avait presque oublier le protocole et la clé pourtant encombrante qu'il tenait en main. Le comte qui regardait dans toutes les directions lui lança un regard empressé. Brage haussa les épaules et lui fit comprendre que, lui aussi, avait quelques soucis à régler. Il se retourna donc vers sa belle rousse afin de s'assurer que ses vêtements couvraient de manière descente son corps, puis, après un dernier baiser, il se dirigea enfin vers l'autel, prenant garde de ne pas marcher dans la flotte que Nat s'était amusé à renverser par terre.

La promenade lui donna l'occasion de voir les gens qui étaient venus au couronnement, et parmi eux se tenaient curieusement trois animaux non identifiés. Brage n'y prêta pas beaucoup plus attention et s'approcha de l'autel, sur lequel il déposa la grosse clé qui rendit un bruit sourd à son contact. Cela fait il salua les membres du clergé puis s'en retourna auprès de sa dame afin de s'assurer que, les mains désormais libres, aucun crétin ne mettrait plus en péril son bien-être.

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Adso


Encore tout à son déni intérieur quant au fait que son fils puisse avoir hérité ses défauts de son père, Adso répondit à Astreria par un haussement d'épaule accompagné d'un regard d'impuissance.

L'archevêque n'avait pas l'intention de compter le nombre d'ornements qui avaient été déposés sur l'autel : le compte lui semblait bon. Sortir son anti-sèche à ce moment de la cérémonie n'aurait pas été très discret. Il se mit donc face à l'autel après avoir fait signe à Mgr Melisende, pour qu'ils bénissent les ornements comtaux. Il leva les bras au ciel et :

Très-Haut tout puissant, apporte ta bénédiction sur ces symboles du pouvoir du comte d'Artois qui, avec ton inspiration, va maintenant gérer la Cité des hommes comme nous l'a enseigné Aristote, afin de mieux les guider vers Toi.

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Ombeline


Arf, il ressemble, l'a presque les mêmes yeux, mais c'est pas not'Bambi! Mais j'ai un informateur sur le coup Lou, je t'en dirai plus après la cérémonie! Heu... pour ceux-là, on pourrait les garder, on commencerait un élevage! ^^ gare-les derrières la Cathédrale, mais loin des canards, hein, vaut mieux rester prudent!

Avec Omby, on se disait bien qu'il avait l'air......moins féroce.
Je vais donc aller les garer dehors.


Ombeline leva les prunelles vers le plafond. Les voilà, lotis à surveiller et à garder non pas un mais deux bestioles maintenant. Elle souffla aux esgourdes de Lou à voix basse.

Tu vois, que t'avais-je dis ... pas assez féroce le bestiau. Nous devrions peut-être ...

Elle n'acheva point sa phrase ... Un autre bambi, plus féroce celui-ci, fit son entrée suivi prestement de Taka.

Mazette! Qu'on fasse sortir ces deux saletés de gibier!

Rho....Taka, un peu de respect, ils viennent d'être déclarés Bambi comtaux. Le tien n'est encore rien, alors laisse passer ses majestés.

La jeune femme porta la main à sa bouche étouffant ses rires, afin de rester la plus discrète possible suite aux propos échangés entre les deux hommes. Elle tira sur le licou de la femelle afin de l'emmener au dehors.

Allez,viens toi. Tu as une chance inouïe ... déclarée Biche comtale ... Tu ne finiras pas dans une assiette. Le Comte souhaite te garder ainsi que ton mâle.

Elle s'adressa ensuite à Lou.

Direction l'arrière de la cathédrale, Lieutenant ?
Et espérons qu'ils ne remettront pas le couvert ces deux là !


Elle se mit en route avec la bestiole. Se frayant un chemin parmi la foule, elle aperçut entre deux groupes, au loin, dans un coin Sylvine avec sa petiote. Elle lui adressa un petit signe de la main et quitta l'édifice religieux.
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Melisende
Monseigneur Mélisende bénit les ornements en même temps que son confrère de Cambrai en levant également les bras sur leurs dessus.

Ensuite, venait l'heure de la communion. C'était placé à un étrange moment, mais dans cette célébration bien remplie, il avait été difficile de trouver une petite place pour ce rituel indispensable.

Elle alla donc chercher le pain et le vin, pour les bénir.

Chers fidèles, voici le moment de célébrer l'Amitié Aristotélicienne en partageant ce pain et ce vin. Ils symbolisent l'union de tous les fidèles.


Et bien, ça n'allait pas être simple de faire la communion avec tout ce monde...

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