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[RP] Cathédrale: Cérémonie de couronnement et d'allégeance

Maeva83


[Toujours sur le parvis de la cathédrale...]

Avant de poser sa délicate petite mimine sur le bras de son chevalier, Maé lui tendit un petit paquet de bombons bicolores...

Encore une petite bêtise de Cambrai avant de vous faire couronner peut-être?

Elle étouffa un petit gloussement avant de reprendre contenance et de redresser la tête pour faire une digne entrée dans la cathédrale...

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Leportel62
Ptiou... Ptiou... pfff, saleté de duvet... Oui Lou qu'on me laque ce canard! Qu'on me retrouve le Bambi! Et qu'on m'apporte un rince-bouche. IMMEDIATEMENT!!!

Oui comte...
Archers courez après ce canard...Euh non archez le....
Fantassins, volez après le Bambi... euh non ramenez le ici.

Le rince bouche arrive de suite.

Alors que l'Bayou se gargarisait, Lou sauta sur Jehanne et la fouilla étant certain d'y trouver une petite bouteille.

Ah bah voilà.

Encore une petite bêtise de Cambrai avant de vous faire couronner peut-être?

Bon, on reprend à la haie d'honneur... l'est temps de rentrer dans la cathédrale, avant qu'Adso ne change d'avis...
Hum... Lou... y'a plus de duvet entre les dents ???


Il lui tendit la fiole en expérant qu'il n'avait pas pris la bouteille d'huile de morue que le poulpe avait l'habitude re trimbaler avec elle.

Non...c'est parfait et avec ça vous aurez l'haleine fraîche.

Lou revint vers les soldats. Il regarda se demandant s'il n'en manquait pas.

Bon, les Bambis...euh soldats...on recommence.

GARDEEEEEEEEEEEEEEEEEE A VOUSSSSSSSSSSSSSSSSSS.
SORTEZ LES EPEES
et pas les canards sinon je vous tue calaisiens de malheur.
BRANDISSEZ LES et FORMEZ LE TOIT.


Hum j'adore quand un plan se déroule sans accroc.
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Chevalier_bayard



Il prit le sachet de bêtises - comme s'il n'en faisait pas assez ^^ - et remercia sa douce qui pensait à tout - non sans humour, accentué par son petit gloussement qui, même s'il était à son détriment, était fort charmant, et il dû lui même réprimer un léger sourire - puis, ayant avalé une rasade de gnole (heureusement c'était de la gnole! il garda d'ailleurs la fiole, vite cachée dans son armure)et enfourné une bêtise, il était enfin fin prêt. Et qu'on ne lui parle plus de canard sous peine d'incident diplomatique!

Maé ayant posée sa délicate petite mimine sur son bras, ils passèrent sous le toit d'épées (ça a de la gueule quand même!), le chevalier se tassant légèrement pour éviter un rasage non prévu du haut du crane (ce qui aurait beaucoup moins de gueule, assurément!).

Et les voilàs montant les escaliers du parvis et prêt à entrer dans la cathédrale d'Arras... Des nains sont prêts à en ouvrir les portes...


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Leksende
Bon sang, une ceremonie Comtale ca ne se rate et surtout que le petit peuple etait invité !!! Il devait y en avoir des grands gens serieux et tout le tralala. Ca devait etre guindé a souhait, formation serrée des militaires, un Comte serieux, aucun incident ne serait permis ce jour. Bon bon partant de sa petite masure, la jeune fille arriva sur le parvis, bon on ne la laisserait pas entrer dans la Cathedrale, mais pas grave, elle allait voir un Comte un vrai, une Comtesse une vraie, ils devaient sentir bon et toussa.

Sur le parvis, voilà le carrosse comtale qui arrive et la .. Panique a Bord, une attaque de canard , des plumes qui volent, un volatil aussi, et pas volontairement, un Comte qui souffle dans le .. .......... Ouvrant de grands yeux ebahis, la jeune fille ne bougeait pas , beh oui dejà qu'un ours a failli lui manger le bras, alors un canard enragé et comateux, j'vous laisse imaginer !!

Cris, hurlements, plume, toux puis un dernier cri , un passage du Comte sous les épées, Pfiou ca rend ca !! Applaudissement de la foule, et de notre Leksende, une ceremonie comme ca? A voir tout les jours.. sauf pour les protecteurs des canards bien sur
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Maighdin
Alors qu'autour d'elle on commençait à lever les bras armés d'épées, Maigh en fit autant. Mais là un drôle de bruit se fit entendre...*pshiiiiiiiiiiiii*. Ca sonnait pas métallique, comme elle n'avait pas pu toucher une autre épée. Elle releva la tête et vit d'abord la tête d'une Jehanne furieuse avant de remonter les yeux vers ce qui semblait être un canard jaune dégonflé. Mais qu'est ce qu'elle avait eu a venir empaler sa bouée sur l'épée de l'Arrageoise.

Et la voilà qui crie à l'assassin...non mais la c'était le pompon... Maigh n'eut pas le temps de protester que tout s'enchainait : Rangez les épées, garde à vous!
Aussitôt dit aussitôt fait, l'épée assassine rentra comme elle put dans son fourreau et la soldate se mit au garde à vous, tant pis pour les histoires de raquettes...
Le carrosse comtal arriva, mais bizarrement un cri se fit entendre...


ASSSSSOOOOO!!!


Cet ordre leur était il destiné? Ou bien allaient ils être la cible de cette charge lancée par...par Maéva?
Maigh déglutit, ne pouvant tourner la tête, elle avait du mal à voir ce qu'il se préparait. Ce n'est que plus tard qu'elle vit passer un canard à grosse tête. Décidément y'en avait partout de ces bestioles. Et ne croyant pas si bien dire...


Repos les canards euh....soldats.

Maigh relâcha le salut et en profita pour regarder discrètement autour d'elle, n'ayant pas tout comprit. Mais pas le temps de se reposer que de nouveaux les ordres tombent.


Bon, les Bambis...euh soldats...on recommence.

GARDEEEEEEEEEEEEEEEEEE A VOUSSSSSSSSSSSSSSSSSS.
SORTEZ LES EPEES
et pas les canards sinon je vous tue calaisiens de malheur.
BRANDISSEZ LES et FORMEZ LE TOIT.


Et à nouveau l'épée est sortie et brandit en l'air, faisant attention cette fois à ne trancher aucune tête de canard ou de Comte. Ca ferait mauvais effet deux fois dans la même haie d'honneur...
Au garde à vous Maigh tenta de lever son épée le plus haut possible, pas si petite que ca l'Arrageoise...quoiqu'en dise certains.
--Archer



Guillomme Tell faisait parti du corps de sécurité depuis peu. Il avait été préposé à la surveillance des alentours, et surveillait du haut de sa vigie ... un chêne non loin de la grande place mais qui lui permettait d'avoir une belle vue sur le parvis de la cathédrale.

Le p'tit homme était des plus stressés, non pas par l'importance de sa tâche, enfin ça aussi, mais surtout ce soir, c'était le grand soir, sa douce, sa tendre, sa mie, sa perle, sa bref vous avez compris, sa future, aurait sa déclaration enflammée ce soir, sa grande demande en mariage. Il était justement en train de réfléchir à cette présentation des plus symboliques quand des cris, des bruits métalliques, des cancanements ... des cancanements ??? ... le sortir de ses projets matrimoniaux ... Main en visière, il découvrit le cortège comtal à pied en approche et un remue ménage au niveau de la garde d'honneur.

N'écoutant que son courage, il sauta à terre et couru de ses bottes de sept pas en direction du parvis de la Cathédrale ... A peine arrivé qu'il entendit la directive désespérée mais sans appel d'un homme, gérant la sécurité de toute évidence.



Oui comte...
Archers courez après ce canard...Euh non archez le....
Fantassins, volez après le Bambi... euh non ramenez le ici.

Le rince bouche arrive de suite.

Le canard ?
Quel canard ?


Il leva le nez vers les cieux en entendant un cancanement et des battements d'aile.

Ah voilà, un travail pour Guillomme Tell car tel est mon nom.^^

Il mit un genou à terre.
Une fois fait abstraction de tout bruit et de toute distraction, Guillomme sortit une flèche de son carquois, la lécha pour lui porter chance, puis l'encocha. Il banda son arc puis tira sa première flèche après avoir visé consciencieusement la proie mouvante. La flèche siffla dans les airs. Un nasillement horrible retentit. Il se mit à fendre la foule d'une vitesse fulgurante avant de faire un aller retour et prendre ensuite la direction du couple comtal.

Tenant une petite masse, l'archer se rua vers le Comte, un large sourire sur le faciès.


JE L'AI !!!
JE L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
VOTRE ALTESSISMEEEEEEEEEEEEEEEEEE, IL EST CUITTTTTTTTTTTTTTTT !!!


Tellement heureux d'apporter son trophée, il ne fit point attention de s'être pris les pieds dans ce qu'il crut être une serpillère ou autre tapis qui trainassait à terre ... traine de la robe de Maeva ... fit un rouler bouler alors qu'un craquement d'étoffe retentit ... de qui, pas le temps d'y songer, non Guillomme s'agenouilla devant son Prince, que dis-je son ROI, sur les marches, et lui présenta la bête à moitié déplumée et la langue pendante.

ALTESSISMEEEEEEEEEEEEEEEEEE
LE VOILAAAAAAAAA


Sur avec une telle prise, il s'assurait une promotion d'enfer.
Sa promise serait aux anges, que dis-je aux pâmoisons et ne pourrait plus que l'aduler et lui dire un grand OUI enflammé.
Melly
Pendant que l'agitation augmentait à l'extérieur , Melly et Astreria jouait des coudes et des robes afin de trouver tenue adéquate. Melly fini par sortir une robe de bure, et un attirail qui devait pouvoir passer pour une tenue sacerdotale.

Elle l'épousseta un peu et lui présenta.


Alors, j'ai deux tenue à te faire essayer. Tiens, Voila la première, je te prépare la seconde. Mais dépêchons nous, sinon Adso va hurler qu'on est pas prête et que tu n'es pas en place.

Melly lui prépara les deux tenues à essayer, afin d'être présentable à la cérémonie.



Bon, maintenant on devrait être tout paré, tu n'as plus qu'à enfiler celle que tu veux et en avant. Tu choisis qu'elle tenue en fin de compte? Ou alors, tu veux plus de couleur? mais je sais pas si c'est très aristotélicien une Abbesse Arc en ciel.
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Ombeline
[Sur le parvis de la cathédrale en formation « toit »pour le cortège comtal.]


Gwan passa de main en main mais au moins, la jeune femme fut rassérénée de la savoir entre de bonnes mains, à savoir celles de Sylvine.
Et pis rapidement, il fallut se mettre en branle. Les ordres fusèrent, les cliquetis métalliques aussi, et même des plumes volèrent. Y’avait pas à dire, l’ambiance était présente ! La journaliste, qui sommeillait en elle, enregistra tout, tout, tout. Le plus petit détail pouvait avoir son importance pour un SCOOP ou tout simple pour jouer les maitres chanteurs …Sa tête dévissa vers sa Dame de Compagnie à cette pensée, un fin sourire carnassier se dévoila sur son angélique minois.

Et pis ... cohue … bousculade … couinements … de nouveaux hurlements … cliquetis discordants … protestations ou une liesse trop enthousiaste de l'assistance … Bref, un peu de tout cela, finit par la sortir de ses pensées qui étaient un brin machiavélique.

… ô stupeur … ô hallucination … ô horreur …
Yeux ronds, bouche en cul de poule, mais toujours l’épée, maintenue fermement en l’air, Ombeline assista à une scène que les bonnes mœurs, assurément, ne pouvaient que réprouver !!! Que faisait le Comte ? Maeva ne lui suffisait donc plus ??? Était-ce là, une nouvelle lubie de mâle ??? Zoophile, le régnant comme … comme … comme … muette, elle en était muette … Aucun son ne franchit ses lèvres, elle réussit tout d’même à filer un coup de coude dans les côtes de son voisin ou voisine de rang pour désigner le spectacle, lui donnant des hauts de cœur. Du jamais vu !!!

Claquement de langue … Elle secoua la tête de droite à gauche … Et pis, la voix tonitruante de son tendre retentit.


Bon, les Bambis...euh soldats...on recommence.

GARDEEEEEEEEEEEEEEEEEE A VOUSSSSSSSSSSSSSSSSSS.

SORTEZ LES EPEES
et pas les canards sinon je vous tue calaisiens de malheur.

BRANDISSEZ LES et FORMEZ LE TOIT.



Une chose certaine que pouvait retenir la jeune femme alors qu’elle brandissait son épée pour réaliser le fameux toit, il était inutile de faire une cérémonie carrée, et un programme réglé au poucomètre en Artois. Rien ne se passerait jamais comme prévu. Sans doute une des raisons pour laquelle son tendre avait eu l’esprit à tout autre chose la veille que de concocter les modalités de la garde d’honneur. Elle croisa une paire de prunelles calaisiennes face à elle. Ah, tiens le fameux aspirant aux mollets de coq comme s’amusait à l’affubler son homme. Flûte, c'était lui à l'origine qui devait être face à elle ? Plissement de nez ... Arff ces calaisiens, toujours les premiers à se démarquer !!! Tsssssssssss ... Il ne serait pas dit que les Bertincourtois resteraient à la traine en matière de démarquage !!! Alors quand l’information sur le Bambi atteignit un coin de son cerveau, la fierté bertincourtoise lui donna des ailes. Elle claironna :

VOLONTAIREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!
VOLONTAIRE MON LIEUTENANT pour ramener le BAMBI MORT OU VIF !!!
Foi de Soldate Bertincourtoise !!!


Et là, nouveau drame ... Arrivée fracassante d'un archer tenant en son bec, euu sa main ... ce qui devait être un volatile ... bien que chose point aisée de l'identifier là ... paix à son âme ... Levant les prunelles vers les cieux, son regard redescendit d'un air désabusé et croisa en son champs de vision Maeva ... Nouvel écarquillage des prunelles ... .
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Leportel62
Lou fut surpris de voir un archer se pointer avec un truc à plumes dans les mains.

Il n'eut pas le temps de l'attraper que :

JE L'AI !!!
JE L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
VOTRE ALTESSISMEEEEEEEEEEEEEEEEEE, IL EST CUITTTTTTTTTTTTTTTT !!!

ALTESSISMEEEEEEEEEEEEEEEEEE
LE VOILAAAAAAAAA


puis dans le même laps de temps un craquement d'étoffe.
Il ferma les yeux de peur que ce ne soit la robe de Maé qui descende. Enfin, il les rouvrit aussi vite au cas où cette éventualité ce soit produite.
Pas le temps de le vérifier que, dans le même laps de temps, son ange se mettait de la partie aussi.


VOLONTAIREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!
VOLONTAIRE MON LIEUTENANT pour ramener le BAMBI MORT OU VIF !!!
Foi de Soldate Bertincourtoise !!!


Arf, elle veut nous faire tuer ou quoi...

Non, non Comte et Maé, elle a voulu dire CHAMPI mais ne vous inquiétez pas, nous nous chargeons de la recherche de votre progéniture et nous vous la raménerons bien vivante.
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Henriques
Citation:
JE L'AI !!!
JE L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
VOTRE ALTESSISMEEEEEEEEEEEEEEEEEE, IL EST CUITTTTTTTTTTTTTTTT !!!


Alors que Daniel assistait à l'arrivée du Comte et de son épousée, il avait été pris par cette histoire de canard. Alors ça à coup sûr, ça devait avoir un drôle de goût de souffler dans l'embouchure d'un palmé.....et c'est que le piaf avait eu l'air d'apprécier la soufflante, tout rafraîchi qu'il avait du se trouver à l'intérieur! Comme disent les ménestrels, raide bulle donne des ailes n'est-ce pas?

Quand celui qui s'avéra être un chasseur hors pair cria de la sorte, le Vicaire sursauta, tout absorbé qu'il était par sa réflexion au long cours, et la couronne ô combien précieuse qu'il portait entre ses mains lui échappa.


OOOOOH! OOOOH! LA COURONNE DU COMTE!!!!

Elle était vivante sacrebleu!!! Daniel parvint à l'empêcher de tomber une fois, et elle sauta de sa main vers les escaliers. Une deuxième tentative de stabilisation et v'là la couronne qui saute vers le Comte et Maéva......et dans un saut magistral à montrer dans toutes les écoles de soule, l'Abbé du Mont Saint Michel parvint à s'emparer du bijou sans qu'il ne touche le sol ni qu'il se trouve écorné.

Daniel entendit alors un craquement d'étoffe, alors que le chasseur présentait le canard à Bayard. Allongé comme une carpette sur le haut des marches, devant la porte, la couronne à bout de bras.....le Vicaire de Cambrai s'était de manière tout à fait fortuite retrouvé avec la tête à un petit mètre à peine des pieds de Maéva. Il leva les yeux vers elle, toujours allongé......


MAISS...MAISSS.....PAR LA SAINTE ECRITURE!!!

Daniel ferma les yeux, mais le mal était fait: il en avait trop vu!

IL FAUT QUE JE ME LAVE LES YEUX! PURIFIEZ-MOI DE CETTE VISION!

Puis réfléchissant:

LE RINCE-BOUCHE! DONNEZ-MOI DONC CE RINCE BOUCHE!
--_messager_
Klovis a écrit:



Les choses allèrent ensuite à une vitesse surprenante. Klovis loupa d'ailleurs certainement la moitié des événements.

En revanche, ce qu'il ne loupa pas, outre le doux baiser dans le fondement de l'animal — chose qui le hanterait sans doute pendant de nombreuses années — c'était l'ordre du Comte de tuer son canard qu'il avait mit tant de temps à attraper, à s'en chopper la crève certainement.

Mais pire encore fut la vision de l'archer encochant sa flèche dans son arc, bandant la corde, visant et tirant sur le pauvre oiseau.

À ce moment-là, quelque chose se brisa dans le petit coeur de l'aspirant Klovis. Aussi cruel qu'était ce geste, il lui avait permis de voir la mort. La terrible mort. L'atroce mort brutale. Oui, bon, d'un canard, mais quand même !

Et aussi rapide que fut sa douleur à survenir, la rapidité à laquelle il se sentit soldat sembla plus fulgurante encore. Ça et le fait qu'il avait décidé d'avoir un canard rien qu'à lui tout seul et que même que ça serait pas son laquais !

Emplit de fierté d'appartenir à l'Ost — il lui avait fallu pour ça la mort d'un canard qu'il avait dégoté seulement quelques heures plus tôt — Klovis farfouilla à ses côtés, encore peu habitué à y trouver quelque chose, et en sortit sa lame qu'il présenta bien haut, comme tous les autres soldats, face à sa Directrice.
Leportel62
Lou ne savait plus où donner de la tête.

Il y en avait un nouveau qui se joignait à la fête en jonglant avec une couronne. Il crut le reconnaître comme étant un cureton.
Sa vue semblait bien agréable au pied de Maé mais :


MAISS...MAISSS.....PAR LA SAINTE ECRITURE!!!
IL FAUT QUE JE ME LAVE LES YEUX! PURIFIEZ-MOI DE CETTE VISION!
LE RINCE-BOUCHE! DONNEZ-MOI DONC CE RINCE BOUCHE!


Mortecouille, il avait déjà refilé une fiole au Bayou. Il ressauta sur le poulpe pour la fouiller de nouveau.
Il en était certain, il y en avait une autre mais......beurk.....là c'est certain c'était l'huile de morue étant donné l'odeur.


Euh.....votre sainteté, voilà pour vous.

Il se retourna, imaginant déjà les conséquences quand il vit le regard attristé de Klovis.

Pas épais les mollets du canard, hein Klovis?
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Adso


Adso était toujours assis sur son trône épiscopal, un peu mal à l'aise que Will lui rappelle encore une fois qu'il avait fauté prêt de trente ans plus tôt (bon, deux fois en quarante-quatre ans, ce n'était pas si grave, si ? Et puis, à chaque fois, c'était elles qui lui avaient sauté dessus, il y avait circonstances atténuantes !). Et que le fruit de cet égarement passager venait d'enfoncer le clou en ayant lui-même une progéniture qui avait eu le bon goût, au moins, d'attendre la fin de la cérémonie de mariage pour venir au monde... Bref, c'est sûr que ça faisait pas très bon sur son CV pour quand-il-se-retrouverait-devant-le-Très-Haut.

Adso était donc là, en train de se demander ce que le comte et sa suite pouvaient bien faire au lieu de venir le tirer de cette situation inconfortable de vieux patriarche de quarante-quatre ans dont il se serait bien passé.

Et me croiriez-vous si je vous disais que c'est le moment que choisit l'un de ses clercs pour venir l'entretenir d'une affaire dont le clerc n'avait pas réussit à parler à Adso depuis des semaines ? Il faut dire que l'affaire était d'importance, et connaissant l'archevêque, le messager prenait de gros risques. Mais là, il avait pris son courage à deux mains et, croyant l'archevêque au calme et desoeuvré, s'approcha pour lui glisser un billet.

Mais Nom de nom de nom de nom de nom de nom ! Qu'est-ce que ça veut dire ?

Le "messager" se trouva fort satisfait d'avoir correctement prévu la réaction de son maître, mais la satisfaction n'était il est vrai pas à la hauteur de l'angoisse qui l'étreignait maintenant. Paralysé par la peur, il n'arrivait même pas à s'enfuir.

Mais qu'est-ce que c'est que ces âneries ? Comment est-ce que je pourrais avoir une telle note de tailleur, alors que je n'achète jamais plus d'une robe de bure par an ? Et encore, si celle de l'année passée est trop usée au niveau du fondement pour préserver la pudeur...

Ca, il n'en savait rien, le secrétaire, mais le fait est que le tailleur exigeait le paiement depuis pas mal de temps, déjà...

Et des vêtement de femme, en plus ? Mais ce tailleur est un benêt, ma parole ! ou alors, il veut me dépouiller !

La colère d'Adso était à son comble, et cherchait à se défouler.

Il est où, le comte ? Il n'en veut plus, de sa couronne ?

L'idée traversa alors l'esprit d'Adso qu'il pourrait peut-être se débarrasser de la facture du tailleur en la présentant au comte. En tant que "note de frais" pour le couronnement. Oui, ce n'était pas une mauvaise idée... Après tout, il avait de nombreux clercs féminins dans son équipe, et il fallait bien qu'elles soient présentables pour ce grand jour !

Un léger sourire se dessina sur son visage.


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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Takanomi
[Dans les rues et venelles d'Arras, un drôle d'animal...]

Les soldats et les badauds s'amassaient sur le parvis, tous aussi bruyants les uns que les autres, si bien que l'estomac de Takanomi ne s'entendait même pas grogner de faim, malgré la copieuse omelette qu'il avait ingurgité. Le Manchot se leva péniblement et quitta la place du parvis, voyant de loin que les soldats de l'ost s'organisaient pour la venue du Comte. Il ne manquerait plus qu'une pluie torrentielle ne s'abatte sur eux, qu'un vent violent n'emporte leurs épées et leurs corps ou que la foudre ne les foudroie avec violence. mais ce genre de cataclysme avait le temps d'arriver durant les autres jours de l'année, bien que les choses auraient pu être intéressantes cette fois-ci.

Dans le doute, Takanomi regarda le ciel et vit des nuages sombres s'amasser et se rassembler pour comploter entre eux. Des choses se préparaient, à moins que tout ça ne soit dû à sa simple imagination qui, lorsqu'il avait faim, empruntait des chemins sinueux pour se perdre, comme le faisait en ce moment même son corps. Il entendait au loin des bruits de voix qui s'élevaient qui venaient d'un des grands axes d'Arras. Le pouvoir de résonnance des murs de cette ville était presque étourdissant. Aussi, il s'installa sur les marches d'une petite ruelle fort étroite et, déposant son front dans la paume de sa main, tenta de se remettre les idées en place.

Il commençait à avoir une drôle de sensation dans son coup, comme si quelqu'un lui soufflait son haleine fétide à cet endroit. Peut-être la fièvre qui commençait. La sensation de chaleur laissait place à l'humidité. La sueur, dans cette partie du cou se formait rapidement, dis donc! Une autre sensation dans le bas du dos le fit sursauter et il failli dévaler les marches.

Il resta figé un moment en contemplant le spectacle qui se déroulait devant lui...


Mazette... une brebis. Non, c'est un chien anorexique aux grandes jambes, un loup... Non, c'est un veau trop maigre.

Le drôle d'animal non identifié commençait à lui mordiller la manche.

Takanomi se gaina de tout son long et se mit à reculer puis il descendit les marches à vive allure. Se retournant, il constata avec effroi que la drôle de chimère le suivait.


Bon... Dieu... Cette Karlsdotter me joue de fâcheux tours... Ksst! Ksst, va là-bas!
Grognement étrange de l'animal.
Bon, bon d'accord...

Takanomi dévala la ruelle à toute jambe, suivi de très près par le poulain-veau-biche.
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Sylvine
Ouaip, on va s'rentrer mais bon, j'aurai bien aimé moi aussi faire comme Pap. Ça doit être amusant ça et ça change que de s'emmer ... eu s'ennuyer la dedans sur un banc. En plus, on va s'cailler le derch euu on va avoir froid, je veux dire.
Ben on va bien trouver mais faut pas trainer parce que ça se bouscule là.
Sylvine leva un sourcil réprobateur qui descendit dès que le jeune homme se reprit.
Tu es presque un homme Nathanael. Je parlais surtout à Gwan. S’il est prévu que tu fasses quelque chose pour la cérémonie, vas-y. J’arriverai bien à m’occuper de ce petit bout qu’est ta sœur.


Ben, pourquoi Pap nous refile Gwan ?
Regarde le Sénéchal se coltine sa mouflette ... eu sa fille. Hein, dis ?

Une douleur assourdit son flanc droit . Elle se pencha du côté douloureux tout en maintenant son petit fardeau de chair bien droit de l’autre. Elle darda des yeux le coupable, puis regarda dans la direction indiquée.
On évite de donner un coup de coude à une dame et on ne montre pas du doigt lorsqu’on est de bonne famille.
Leducq venait de se faire subtiliser sa fille par Sam qui se rapprochait d’eux avec la petite.

Sylvine nous avons un problème, Led n'a pas eu le temps de faire garde sa fille. Je crois que tu la connais. Sa te dérangerais pas de la garde??
Bonjour Sam. Non, je n’ai pas eu l’honneur de me faire présenter à cette jeune damoiselle.
Si elle veut bien me prendre la main, nous regarderons ensemble son père et celui de Gwan parader dans leur uniforme.
Euh J’espère qu’il n’y a pas d’autres enfants de l’Ost à garder je n’ai malheureusement que deux bras..


Tenant de sa main droite, la petite menotte de Faustine et Gwan, sur sa hanche gauche, Sylvine suivait l’arrivée du convoi officiel et la montée des marches. Elle commentait à voix basse pour les deux damoiselles.

Lorsque le comte Bayard souffla le canard, la jeune femme lâcha les petits doigts et couvrit des siens, les yeux de la fille de Leducq tout en tournant Gwan vers elle…
L’incident passé, elle rendit la vue à une petite fille un peu interloquée.

Les enfants ne pouvaient pas regarder ce qui vient de se passer, Faustine. Le canard s’est envolé…. Ce qu'a fait le comte.. euh...

Un archer accourait avec la bête transpercée. Un craquement se fit entendre.
Un autre quart de tour et dépôt de main sur les yeux innocents s’effectuèrent et se prolongèrent à la vision d’un homme d’église vautré aux pieds de Maeva.

LE RINCE-BOUCHE! DONNEZ-MOI DONC CE RINCE BOUCHE!

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