Cerdanne
[Partager mon âme
ma dépouille
ma beauté
Léguer mes entrailles
mes organes
mes pensées
Redonner le printemps
linnocence
létincelle
Rallumer la perversité du destin
Mourir à ta place
peut-être
demain.
Sybille Rembard. ]
Mais lâche le Judas!!
Les doigts toujours mêlés à ceux de Judas, elle se penche encore et encore, pesant de toute son âme vers Baudouin, de toute sa rage pour délier lemprise du VF.
Le regard noir de Baudouin lhypnotise.
A travers le rideau de ses cheveux, entre fumées acres et volutes insidieuses, elle entend les cris, les aboiements, elle sentend, elle lentend le vieil ours.
Tu as dit quoi ??? Tu as dit quoi !!!!
Cest moi qui te hais Moi !
Tu entends ! Moi !
Des mois, des années à tenter de fermer une page.
Des mois à tenter de rassembler les débris de sa chair.
Des nuits maudites à baigner dans le sang de ses cauchemars et cette vie quelle a perdu et qui jamais, jamais ne se remplacera.
Et qui la hante qui la hante.
Cest moi qui te hais ! Moi !
Suffoquée, partagée entre haine et folie, elle sombre.
Cherchant dun regard halluciné une dague relâchée trop vite.
Et ce quelle voit, ce quelle devine cest la silhouette de la mercenaire bretonne.
Sa posture, ses gestes et lombre immense quelle projette lui arrache un hurlement
Non !
Mouvement désespéré .
Le carreau le cueille en plein spasme.
Sa main lâche celle de Judas et bouscule le corps agonisant
Engourdie, noyée par le chaos, à genoux au pied de Baudouin, elle grimace.
Les mots ont un gout de fiel, le regard marine brule
Regarde ma haine de tavoir trop aimé
Regarde !
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ma dépouille
ma beauté
Léguer mes entrailles
mes organes
mes pensées
Redonner le printemps
linnocence
létincelle
Rallumer la perversité du destin
Mourir à ta place
peut-être
demain.
Sybille Rembard. ]
Mais lâche le Judas!!
Les doigts toujours mêlés à ceux de Judas, elle se penche encore et encore, pesant de toute son âme vers Baudouin, de toute sa rage pour délier lemprise du VF.
Le regard noir de Baudouin lhypnotise.
A travers le rideau de ses cheveux, entre fumées acres et volutes insidieuses, elle entend les cris, les aboiements, elle sentend, elle lentend le vieil ours.
Tu as dit quoi ??? Tu as dit quoi !!!!
Cest moi qui te hais Moi !
Tu entends ! Moi !
Des mois, des années à tenter de fermer une page.
Des mois à tenter de rassembler les débris de sa chair.
Des nuits maudites à baigner dans le sang de ses cauchemars et cette vie quelle a perdu et qui jamais, jamais ne se remplacera.
Et qui la hante qui la hante.
Cest moi qui te hais ! Moi !
Suffoquée, partagée entre haine et folie, elle sombre.
Cherchant dun regard halluciné une dague relâchée trop vite.
Et ce quelle voit, ce quelle devine cest la silhouette de la mercenaire bretonne.
Sa posture, ses gestes et lombre immense quelle projette lui arrache un hurlement
Non !
Mouvement désespéré .
Le carreau le cueille en plein spasme.
Sa main lâche celle de Judas et bouscule le corps agonisant
Engourdie, noyée par le chaos, à genoux au pied de Baudouin, elle grimace.
Les mots ont un gout de fiel, le regard marine brule
Regarde ma haine de tavoir trop aimé
Regarde !
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