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[RP] Les anges sont éternels.

--Anthelme


[Une journée d'hiver comme les autres, sur la route entre Arras et Tournai.]

Un cavalier en approche, à quelques lieues à peine des portes de Tournai. L’homme, entre deux âges, semble éprouvé par son voyage, comme l’atteste le rouge à ses joues ou règne en maîtresse une barbe hirsute, d’un noir parsemé d’argent. D’une main il tient les rênes de sa monture, une vieille carne semblant sur le point de rendre son dernier souffle, l’autre étant placée en visière pour tenter d’apercevoir la ville qui entame de se dessiner dans la brume.

Tournai enfin … Un long soupir de soulagement s’échappe de la gorge de l’homme comme il pique des deux pour tenter, sans grand succès, de faire accélérer sa jument. Au premier passant rencontré qui lui semble doté d’un peu plus de cervelle que la moyenne, l’inconnu pose pied à terre et l’invective sans plus de cérémonie. Pas de temps à perdre en cette sordite cité du Nord, mieux valait en finir rapidement avec cette sombre histoire.

Hey l’ami, 30 écus pour toi si tu portes cette Missive à la Dame Deswaard pour moi !!!

Le pauvre hère lui sourit comme un bienheureux, avant que de se répandre en courbettes, puis s’empare de la missive et l'enfouit dans sa besace comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors.

Ce sera fait mon Prince ce sera fait !!

Plus tard l’homme devra s’inquiéter de sa rencontre avec la Noldor, mais pour l’heure c’est en courant qu’il s’enfuit vers les beaux quartiers de la ville afin que de trouver la vicomtesse et de lui porter la dite missive, semblant de si haute importance.



Dame Deswaard.

Je me nomme Anthelme Brabeur, et je suis envoyé par une de nos amies communes. J’ai parcouru près de la moitié du royaume pour vous porter un message d’elle, aussi souhaiterai je vous rencontrer au plus vite afin que de vous le délivrer de vive voix.
Pour seul indice, je peux vous citer la chevelure de feu de la dite personne, vous permettant je suppose de vous la rappeler sans souci.
Je vous attendrai en l’auberge municipale où je séjournerai quelques jours.

Respectueusement.

A.B


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Quelques heures plus tard, c’est en effet au comptoir de la taverne "Tournai Générale" que le vieil homme est accoudé, une bonne bière fraîche dans la main. Pensif, le voyageur en est encore à se demander s’il ne vient pas de mettre les pieds dans un nid de vipères, et s’il ne serait pas plus sage pour lui de rebrousser fissa chemin et d’oublier tout cette sordide affaire.
Quiou
[Marché tournaisien]

La Deswaard tant recherchée transcende la foule, esquif solide à souhait au milieu de toute cette houle.
A pied, s’avançant lentement sur les pavés enneigés, la figure glacée fait mine que de s’intéresser aux étals les plus riches présentement proposés. Tissus aux volutes aguerries, babioles et autres ornementations équarries, le savoir-faire flamand s’offrait assurément aux bourses savamment constituées, pour peu qu’elles ne soient guère délestées de leurs pièces éloquentes.

Réfrigérante, mouchoir à l’étoffe de qualité venant occasionnellement à passer non loin de son nez - qu’elle a fin, au demeurant - pour mieux laisser s’échapper quelques effluves doucereuses, parfois même fallacieuses, elle semblait perdue en quelques pensées rondement menées, quoiqu’en vérité, il eut été préférable, pour toute âme raisonnable, de la croire justement en train de prendre note mentalement de toutes joliesses et autres bassesses que la populace alentour s’attardait inconsciemment à lui octroyer sans le moindre détour.

Escortée, la Teigneuse l’était.
Theobald von Hardenberg, bien découplé, doublé d’un homme armé, impétueux, nerveux, dont le nom, cependant, n’atteindra jamais la postérité, tous deux, donc, s’assuraient, en retrait de trois pieds, la sauvegarde de la Deswaard.
Et croyez bien qu’on n’osera jamais la faire ch**r !


M’Dame Vicomtesse !

Sa « Sombritude » lève le nez, comme à son habitude, se retournant pour mieux dévisager le quidam osant l’interpeller, tandis que le menton suit docilement le mouvement, lui octroyant involontairement un air méprisable et méprisant.
Un gueux, serf de son état, pouilleux, en émois, ne respirant que par la volonté du Saint-Sauveur, et encore, de manière entrecoupée, s’incline ostensiblement face à la Terreur, crachant, éructant.


Que me vaut l’honneur de ce désagrément ?

Une lettre, M’dame…

Il halète sous l’effort de l’épuisement alors qu’elle se détourne de la vue qui ne lui inspire qu’un rictus malvenu.
Elle se détourne pour mieux l’ignorer, reprenant le fil de ses pensées, de son pseudo tour du marché, et le Théobald, docile animal cuirassé d’une armure souple, de se saisir du col du malheureux, brutalement, farouchement, tandis que de l’autre main, il s’accapare le pli acheminé avant que de houspiller l’hère désœuvré en un français presque parfait ne révélant qu’aux connaisseurs ses origines germanisées.


Hors de SA vue ! Vous l’importunez.

[Plus tard, cette même journée, dans l’établissement dit « Tournai Générale »]

La porte s’ouvre, et la Noldor d’entrer, accompagnée d’un vent hivernal venant à embrasser d’une morsure glacée les quelques gueules carminées sous l’effet d’un alcool vital.
Hardenberg suit, l’autre fait le guet.

C’est que le soldat avait prestement donné la lettre à la principale intéressée, et qu’à la vue de l’indice sis aux milieux des autres informations de plus ou moins grande importance, point n’eut-il fallu plus de temps pour que la Maldeghem daigne bien se rediriger sans la moindre souffrance jusqu’en cet estaminet.

Au milieu de la pièce, elle s’arrête, jauge, toise, agacée.


Hum.
Finissons-en.

_________________
--Anthelme


L'heure de la rencontre tout autant attendue que redoutée est arrivée, et désormais le vieil Anthelme ne peut plus faire marche arrière. A lui de tenir ses promesses, et de faire ici ce qu'un tout jeune regard émeraude, noyé de larmes, lui a mandé de faire quelques mois auparavant. Jamais de toute sa longue vie il ne lui a semblé avoir eu à faire chose aussi pénible et éprouvante, lui qui avait pourtant connu tant de guerres et de misère humaine.

La Noldor, il ne l'a jamais vu, mais de la description qu'on lui en a fait, il aurait su la reconnaître entre mille. Aussi, lorsque la sombre Dame entre dans la taverne, le vieillard ne peut retenir un frisson avant que de se lever et de lui faire signe d'approcher. L'invitant sans plus de cérémonie à prendre place à ses côtés, il commande alors une autre bière pour son interlocutrice, espérant peut être qu'un peu de ce breuvage saurait la dérider. Qui ne tente rien ...

Un long et lourd silence s'installe alors entre eux deux, Anthelme laissant à la vicomtesse le temps de prendre la parole.
Mais rien, absolument rien ne vient, si ce n'est un tapotement deswaardien sur le pommeau d'une épée, et dont l'interprétation ne souffre d'aucun doute. La patience n'est pas son fort semblerait il, et l'homme n'a donc plus d'autre choix que d'entrer rapidement dans le vif du sujet, sous peine de voir là ses dernieres minutes de vie sur Terre arriver.

La fin de sa chope de bière est descendue rapidement au fond de son gosier, afin que de lui donner une once de courage supplémentaire, puis il se lance.


La jeune Eilhin est morte ...

Comme entrée en matière, on a vu plus délicat ... Mais au moins ne tournera-t-on pas trois heures autour du pot.
Quiou
Imperturbable.
La Deswaard avait pris place au côté du vieillard, en laissant toutefois une distance acceptable, respectable entre la crasse de l’interlocuteur et la propreté de ses propres effets.
D’autant qu’elle aimait à conserver une plaisante distance que l’on aurait pu dire de « sécurité ».
Un espace vital, une décision vicomtale.

Et tandis qu’une chope vint à être déposée aux abords de la sénestre de fer de la Terreur lassée, cette dernière ne porte pas la moindre attention au tavernier, préférant à cela plonger ses glaciales prunelles de jade dans la contemplation de la trogne de cette vieille charogne.

Inébranlable.
Elle apprend après quelques instants, le pourquoi de l’invitation, stoïque, flegmatique, comme si le dernier éclat flamboyant de la chevelure d’une rousse à l’agonie n’avait aisément pu raviver le moindre sentiment décati.
Après tout, la nuit, quand le vent se tait et que le silence règne sur la plaine de ses froides contrées, elle se souvient. Et tous revivent en ses songes aliénés.

Adoncques le néant répond-il à l’annonce formulée, s’attardant à très nécessairement semer quelques doutes en l’esprit du requérant.
Et la Noldor, encore en train d’inconsciemment tapoter le pommeau d’une lame effilée, d’inviter finalement le roturier à prestement poursuivre sur sa lancée d’un signe d’une sénestre agitée.

C’est que, bien que la nouvelle semblait n’avoir eu pour tout effet celui que d’attiser la curiosité deswaardienne, Anthelme avait tout intérêt à satisfaire ledit attrait, à rentabiliser le temps grappillé, à optimiser l’attention accordée.


Dites moi comment elle est morte, et je vous conterai comment elle aura vécu.

_________________
--Anthelme


"C'est le regard qui fait le monde. "

Ainsi donc, si ce proverbe est vérité, la femme qui lui fait face est de part trop dangereuse pour que le vieil Anthelme ne prenne le moindre risque. C'est qu'il n'a pas traversé près de la moitié du Royaume pour venir mourir ici sous la lame acérée d'une inconnue, femme sans âme et sans pitié. Certes non ...

C'est donc tout naturellement que notre homme adopte la seule position possible en telle circonstance, lui qui a l'habitude de moduler ses attitudes en fonctions des situations. Le regard aussi gris que sa chevelure hirsute s'abaisse donc, par déférence et pour lui signifier qu'il ne cherche nullement à provoquer son courroux. Quelques secondes passées à scruter le fond d'une chope vide, pas une de plus afin que de ne pas prolonger plus ce silence qui déjà dérange, et l'homme entame de narrer son histoire.

Après tout là est la seule raison de sa présence en ces lieux desquels il n'aspire désormais plus qu'à partir, le plus rapidement possible.

Pour commencer Dame, j'ai rencontré la gamine rouquine aux premières pluies de l'automne, dans une auberge miteuse des bas fonds de Paris. Un quartier dont le nom fera frémir la noble personne que vous êtes.

La Cour des Miracles.


Une petite pause pour ménager son effet, tout autant que pour laisser la Noldor s'imprégner de l'énormité, puis Anthelme poursuit.

La pauvre enfant faisait peur à voir je dois bien vous l'avouer. La pelisse mîtée qu'elle portait, pourtant bien épaisse, ne parvenait pas à masquer la maigreur de ses bras, et son visage n'avait presque plus rien de vivant. Elle était si pâle.

Seul son regard, deux émeraudes au milieu d'un champ de désolation, pouvait encore attester de la présence d'une âme humaine au plus profond de ce corps à demi mort.

Eilhin, puisque c'est ainsi qu'elle s'est présentée à moi, était serveuse dans l'auberge, l'un des endroits les plus malfâmés de la capitale. La voyant si mal en point, je lui ai proposé, en tout bien tout honneur, de partager quelques chopes en ma compagnie, ce qu'elle a finalement accepté non sans avoir jeté quelques oeillades inquiètes autour d'elle. Sûrement ai je eu la chance que son patron ne soit présent, et cela lui aura-t-elle laissé quelques moments de liberté.

Silencieux, nous le sommes restés bien longtemps, le temps pour la petite de se vider quelques bières avec une rapidité qui m'a, je vous l'avoue, bien surpris. La gamine avait le lever de coude entraîné, pour sûr !

C'est alors que la langue s'est déliée, et que sous l'effet libérateur de l'alcool, elle s'est confiée à moi.

Son histoire était si parfaite à son début. Celle d'une jeune fille à l'aube du jour le plus heureux de sa vie. La rouquine était fiancée m'a-t-elle dit, et amoureuse en sus. Elle allait se marier avec l'élu de son coeur, fonder une famille et vieillir auprès de celui qu'elle avait choisit. Tout souriait à cette jeune enfant, qui pourtant m'a avoué, sans me donner les détails, qu'elle avait déjà connu quelques batailles, et avait été confrontée au pire de ce que l'Humain peut engendrer.

C'est alors que je lui ai posé la question qui me brûlait les lèvres. Que diable faisait-elle ici, si loin des siens et de ses Flandres, qui allumaient son regard à chaque fois qu'elle les citait.

La réponse arriva, sèche et implacable.

Condamnée ...

La pauvrette était gravement malade ma bonne Dame, d'un mal dont le nom lui était inconnu. Un médicastre de Bruges, qu'elle avait fait se déplacer alors qu'elle subissait les premiers assauts de son mal, avait été catégorique. Elle ne passerait pas l'hiver.


L'homme s'interrompt enfin, et commande à l'aubergiste une autre chope, qu'il se descend tout aussi prestement que la première. Puis il reprend son histoire, afin que de conclure.

Elle m'a donc avoué avoir quitté son foyer dès la nuit suivante, ne prenant qu'une petite besace avec elle et ne prévenant personne, ni son fiancé, ni ses amis. Elle a marché des heures vers le Sud, sans but aucun, si ce n'est celui de mettre le plus de distance possible entre son passé et cet avenir rêvé qu'elle ne vivrait jamais.

J'ai alors essayé de lui proposer mon aide, lui ai dit de venir dans un Hospital de ma connaissance, là où l'on pourrait lui prodiguer les meilleurs soins, ou tout du moins la soulager pour endurer les derniers moments de sa déjà bien trop triste vie.

Mais point n'ai je su la convaincre, et la petite s'est levée avant que de confier cette dernière chose que je vous livre presque mots pour mots.

"Messire,
Il y a une chose que vous pouvez faire pour moi, car je sais que je n'aurai ni la force, ni le temps pour cela.
Partez pour les Flandres, à Tournai.
Trouvez Messire Giovani et Dame Deswaard.

Dites au premier combien je l'ai aimé et combien je regrette. Il m'aura rendue tellement heureuse, tellement ...

Racontez à la seconde que je n'ai pas fuit, que je n'avais seulement pas la force d'affronter le regard de pitié de mes amis.
Dites lui combien je l'estimais et que je la remercie de tout ce qu'elle a fait pour moi, sans même s'en rendre compte.

J'aurai aimé être aussi forte qu'elle, mais je n'ai pas pu ... Je n'ai pas su."

C'est sur ces derniers mots qu'elle est partie, pleurant à chaudes larmes, des larmes à faire fendre le coeur du plus vaillant des soldats, s'engouffrant dans l'une des arrières salles de l'auberge.

Je l'ai cherché ensuite, plus d'une fois, sans jamais la retrouver, et ce n'est qu'une huitaine plus tard que j'ai appris sa triste fin.
Le propriétaire de l'auberge l'avait trouvée morte un matin, recroquevillée sur sa paillasse, le Livre des Vertus enserrés entre ses bras.
L'homme qui n'était pas si mauvais, lui avait alors offert une modeste sépulture en le cimetière de la Cour des Miracles, la pierre tombale ne portant pour toute inscription que le prénom de la pauvrette.

EILHIN.

Me voici donc, car, n'ayant pas su trouvé le dénommé Giovani, c'est vous que je suis venu voir.

Un soupir s'échappe alors des lèvres du vieil homme comme son histoire touche à sa fin, et pour la première fois depuis qu'il a commencé, il ose relever le visage de la Noldor, mi craintif, mi curieux de sa réaction.
Quiou
Elle écoute sans se départir un instant d’une neutralité à faire frémir.
Elle écoute, comme soudain déconnectée de la réalité, l’imaginaire de ses pensées venant à s’égosiller en un esprit par trop dérangé pour pouvoir y résister.

La Cour des Miracles, tout d’abord.
Pandémonium décati aux attraits écœurants, réceptacle émouvant de la lie basanée d’un royaume affaibli.
Elle se revoit parcourir les fangeuses ruelles, boueuses et démentielles, traitant de-ci de-là avec quelques manants, pour finir par découvrir une perle rare, un bijou noir du nom d’Enguerrand.

Sa Flamboyante avait donc décidé que de s’y enliser, laissant pesamment le bourbier maculer sa si frêle carcasse au rythme d’une maladie vorace.
Sa Flamboyante, maladive à souhait, s’était ainsi encrassée en quelques bouges malfamés pour y recevoir l’espoir d’une mort solitaire, d’un départ salutaire.

Et elle lui avait adressé un message.
A elle.
A la Deswaard.
Un dernier message.






Vérole…


Sans se départir d’une bobine stoïque et flegmatique, la Teigneuse se propose à endosser le rôle de la conteuse de cette soirée, d’une bien étrange façon, étonnante puisque guère dans les habitudes de « Sa Sombritude ».

En vérité, la donzelle était par trop attachée à quelques valeurs qui me sont chères pour ne guère attirer l’attention que j’ai bien pu lui accorder.
Décidée, elle sera passée par quelques misères sans que jamais je ne fusse capable de l’en dissuader.
Précieuse, rageuse, la blanche colombe se sera élevée sans trop d’encombre, sans soutien aucun, parce qu’elle était âme bien apprivoisée.
Elle s’est faite seule, quoiqu’elle ait pu en dire, et voila chose appréciable et appréciée.
Quant à son innocence, d’aucuns s’en seront agacés, mais je constate que point elle n’aura décidé de se départir d’une telle qualité.


Ça se racle la gorge, ça se tait, ça se fiche pas mal d’être réellement comprise du principal intéressé, car pour elle, tout est clair, limpide et rondement mené.

La lumière brillante d’une chevelure envoutante savamment camouflée, l’éclat éloquent d’une lueur maligne en quelques prunelles mutines, la naïveté, parfois, souvent, de temps en temps, d’une chaire hyaline par trop encline à s’agiter, à souffrir, à aimer.

Le respect.
Le respect d’un être de feu à une figure glacée.

La déception.
Celle de voir la juvénile créature par trop docile s’enliser en quelques voies heureuses mais si peu ambitieuse.

Elle aura échoué.
Elles auront échoué.

Encore.

La Deswaard de se redresser, prestement, rapidement, n’accompagnant le geste d’un unique claquement de langue contre le palais, signe suprême de l’agacement, prémices de tempêtes dignes des plus grands instants, infime signe de quelques tourments.
Elle amorce, port altier, grâce roide et frigorifiée, un retrait vers la sortie de l’établissement branlant, fissuré, usé, décadent.
Elle se retire en soufflant, en quelques murmures désabusés, ces mots, ces maux, à l’intention du Théobald.


Von Hardenberg, veillez à ce qu’il reçoive doucereuse compensation pour son voyage et autres compléments d'afflictions.
Qu’il n’y ait qu’un unique attristé en ces lieux.
J'ai décidé.

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