Edern
Château d'Angers, dans une salle lointaine, très lointaine... un duc tient conseil pour sauver son duché.
Chers conseillers, conseillères, maires et mairesses, je voudrais vous parler aujourd'hui de démographie.
Il y a selon le dernier recensement 444 habitants en Anjou. Au sein de la France voisine, seuls le Rouergue et l'Alençon font pire que nous en valeur absolue avec respectivement 382 et 414 habitants ; nous ne pouvons guère nous vanter de la comparaison, ces provinces étant complètement ruinées et politiquement dévastées. Parmi les contrées comparables à l'Anjou, le Maine nous bat de peu avec 477 crétins, la Touraine nous surclasse totalement avec 574 buveurs de sang violeurs d'enfants.
C'est intolérable. Ridicule. Pitoyable. Indigne d'un pays libre et indépendant.
Disons-le clairement : la population du duché doit au moins doubler !
Comment ?
Une bonne idée m'a été soumise par la duchesse Salebete - si si - il y a quelques jours. Lors d'un de ses mandats de mairesse, elle a en effet procédé à une grande campagne de promotion de la Flèche à l'étranger en envoyant des centaines de courriers aux habitants des provinces voisines. Trois principes simples : autocongratulation, dénigrement des autres et aide financière à l'installation. Nous pourrions parfaitement adapter cette initiative au duché à condition de disposer de scribes suffisamment courageux pour noircir des parchemins par milliers. Qui est volontaire ?
Cette première solution ne saurait pourtant suffire. Importer des immigrés, c'est bien, créer soi-même des petits Angevins, c'est mieux ! Il est de notre devoir d'encourager chaque femme d'Anjou à la procréation. Une fois les emprunts aux particuliers remboursés, je pense que nous pourrions allouer à chaque famille angevine une certaine somme par nouveau-né grandissant sur notre territoire ; la fertilité serait ainsi justement récompensée tout en nous garantissant un investissement d'avenir.
Ce n'est pas tout...
Tout comme la plupart des conseillers ducaux et des maires ont été mis à contribution pour le Grand Emprunt qui a en partie rendu possible le Miracle économique angevin, ils doivent cette fois encore participer à l'effort national dans la mesure de leurs moyens. Messieurs dames, montrez l'exemple ! Vous trouverez devant vous le parchemin indiquant le programme commun des prochains mois...
Chers conseillers, conseillères, maires et mairesses, je voudrais vous parler aujourd'hui de démographie.
Il y a selon le dernier recensement 444 habitants en Anjou. Au sein de la France voisine, seuls le Rouergue et l'Alençon font pire que nous en valeur absolue avec respectivement 382 et 414 habitants ; nous ne pouvons guère nous vanter de la comparaison, ces provinces étant complètement ruinées et politiquement dévastées. Parmi les contrées comparables à l'Anjou, le Maine nous bat de peu avec 477 crétins, la Touraine nous surclasse totalement avec 574 buveurs de sang violeurs d'enfants.
C'est intolérable. Ridicule. Pitoyable. Indigne d'un pays libre et indépendant.
Disons-le clairement : la population du duché doit au moins doubler !
Comment ?
Une bonne idée m'a été soumise par la duchesse Salebete - si si - il y a quelques jours. Lors d'un de ses mandats de mairesse, elle a en effet procédé à une grande campagne de promotion de la Flèche à l'étranger en envoyant des centaines de courriers aux habitants des provinces voisines. Trois principes simples : autocongratulation, dénigrement des autres et aide financière à l'installation. Nous pourrions parfaitement adapter cette initiative au duché à condition de disposer de scribes suffisamment courageux pour noircir des parchemins par milliers. Qui est volontaire ?
Cette première solution ne saurait pourtant suffire. Importer des immigrés, c'est bien, créer soi-même des petits Angevins, c'est mieux ! Il est de notre devoir d'encourager chaque femme d'Anjou à la procréation. Une fois les emprunts aux particuliers remboursés, je pense que nous pourrions allouer à chaque famille angevine une certaine somme par nouveau-né grandissant sur notre territoire ; la fertilité serait ainsi justement récompensée tout en nous garantissant un investissement d'avenir.
Ce n'est pas tout...
Tout comme la plupart des conseillers ducaux et des maires ont été mis à contribution pour le Grand Emprunt qui a en partie rendu possible le Miracle économique angevin, ils doivent cette fois encore participer à l'effort national dans la mesure de leurs moyens. Messieurs dames, montrez l'exemple ! Vous trouverez devant vous le parchemin indiquant le programme commun des prochains mois...
Citation:
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Premier Plan de Natalité Ducale (1460-1462)
- Linon et Letiti : 6 enfants (légitimes ou non)
- Letiti et Esmerald : 2 enfants (TTC, à négocier)
- Aeline et Regort : 9 petits (portée moyenne d'une lapine)
- Regort et Fibinath : 2 enfants (à former comme Cam et Bailli)
- Tancrède et Calyce : 3 enfants (supplémentaires)
- Calyce et Thibauld : 2 enfants (garde tournante)
- Fanta et Tancrède : 1 enfant (prénommé Jack)
- Kirke et Iris : 3 petits brigands (conçus entre Saumur et Chinon)
- Shiwan et Richy : 1 enfant (élevé chez les moines)
- Thibauld et Victoire : 10 nouveaux-nés (complétant les prochaines listes HLM)
Total : 39 charmants bambins (soit l'équivalent de la population active de Craon)
Quant à moi, je suis duc : en tant que père symbolique de l'Anjou, je n'ai pas à faire de petits fous. Pourquoi tout cela, me direz-vous ? Plus d'habitants, c'est plus de mineurs, de producteurs et de consommateurs, donc plus d'écus pour le duché ; plus de bras pour tenir une épée, donc plus de soldats pour l'armée. C'est l'assurance de pouvoir défendre notre indépendance sans plonger dans la misère...
Bref, il faut faire l'amour pour gagner la guerre !
Grand sourire de Fou à tous les membres de l'assemblée.
S'il n'y a pas de question, je vous propose de passer tout de suite à l'application pratique de la politique précitée.
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