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[RP]She is the dancing queen, young and sweet, only eighteen

Belialith
Attrapant le jupon au vol, la Blonde ronchonna et si elle, elle les aimait ces couleurs, bah oui, alors ça allait ensemble ! Flûte de flûte hein ! Déjà qu’elle s’habillait comme une fille, en plus fallait qu’elle couvre ses jambes avec des tonnes de tissus qui n’allaient pas ensemble soit disant. Elle avait cru esquiver le jupon en plus de tout le fatras mais non, il semblerait que les jambes à l’air fassent pas partie de l’ensemble.

Pendant que la Vicomtesse montrait les mouvements, la jeune fille enfila contrainte et forcée le jupon bleu, au moins la couleur lui plaisait, c’était déjà ça de gagné. Comment elle a fait ? Bon, on va enfiler le jupon correctement manquerait plus qu’elle se vautre.

Bon la petite révérence, ça a pas l’air bien compliqué, pied droit derrière le gauche, on fait pas de grands gestes, de la classe et ça marche. Bon, ça c’est acquis. La grande maintenant.

Finalement, elle en viendrait presque à bénir les jumelles, ses après-midi passés à courir après ses deux sœurs cachées dans les pires recoins imaginables dans Nogent avaient de quoi vous offrir une certaine souplesse. La Blonde haussa un sourcil, bon on montre avec les mains qu’on a de la poitrine, on dit qu’on peut relever la jupe et qu’on sait plier les jambes, elle a saisi le principe. Une invitation à la danse, tu parles ! Technique imparable la révérence pour camoufler le sourire plus qu’irrévérencieux, la Blonde était même assez fière de sa révérence, ça avait fière allure une robe comme ça, étalée en corolle autour des genoux pliés. Bon maintenant se relever sans se casser la figure. Allez on en rajoute un petit peu pour faire style, la main droite devant la poitrine, pendant que la gauche tient la jupe, comme elle avait vu la Môme le faire. Tête inclinée pour un peu, on pourrait la croire humble et docile, pour un peu.

Relevant la tête, la Blonde afficha un petit sourire avant de se remettre totalement d’aplomb.


Donc, si nous avons vu la révérence qui est un préliminaire avant les danses, je me doute que la leçon qui suivra sera la danse.
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¸.•'´¯)(´¨`•..¤En deuil de celui qui lui aura appris .. Adieu l'Renard ....¤..•´¨`)(¯`'•.¸
Ylalang
Finalement, elle ne se débrouillait pas si mal la duchesse à la réverence. Du moins, cela était optimiste pour la suite.

Effectivement, nous allons aborder l'art de la danse, et plus exactement de la basse danse, qui est une danse de bal pour couple, assez lente et cérémonieuse, mais que toute jeune fille noble se doit de maitriser. Dame Georgette, veuillez battre la mesure s'il vous plait, sur une base ternaire je vous prie.

La chaperonne, trop heureuse de servir à la torture de la duchesse, battit la mesure à trois temps. La séance de danse commença donc proprement dit. La basse danse constituait en la combinaison de pas latéraux et de pas marchés, la difficulté étant d'obtenir un mouvement harmonieux et agréable à l'oeil.
Pendant un temps qui dut paraitre incroyablement long à la jeune fille, la Vicomtesse lui montra les diverses combinaisons utilisées lors des bals.
La champenoise commençait à sentir sa vieille blessure à la jambe qui l'élançait, et finit par annoncer la fin de la leçon, prenant un temps de repos sur un siège.


Très bien, pour un début ce n'est pas mal, mais il vous faudra vous entrainer un peu encore...
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Belialith
Branle, Simple.. Après .. On jette un coup d’œil discret sur les pieds de la vicomtesse .. Double. Et encore, encore .. En faisant attention de ne pas se prendre les pieds dans le jupon, ni dans ses propres pieds, ni le tapis, ni .. On dirait pas comme ça mais c’est un vrai parcours du combattant son bureau. On reprend, on se concentre, regard mauvais à Georgette qui visiblement s’amuse plus qu’elle. Enfin on s’arrête.

La Blonde envoya Georgette chercher quelques rafraîchissements, pendant qu’elle se laissait tomber au sol aux côtés de la Vicomtesse. Jetant un regard inquiet à la noble, elle alla jusqu’à la coiffeuse et se mettant à quatre pattes, tira sur un tiroir et en sortit une petite fiole qu’elle ramena à la Vicomtesse, en vérifiant que Georgette n’était toujours pas revenue.

Hydromel. C’est fort, mais au moins, ça vous remet son homme d’aplomb, et vous n’avez pas l’air des plus en forme.

La jeune fille retrouva sa place, c'est-à-dire par terre, et constata que le jupon rendait la posture beaucoup plus élégante qu’en temps normal, bon à savoir ça.

Vicomtesse, vous avez dit Danse de Couple mais pour ça faut-il encore être en couple ou du moins trouver homme pour accepter de danser. A ce sujet, j’ai une question .. Encore une .. Vous dites avoir connu d’autres hommes que votre mari capable de faire battre votre cœur. Je sais comment on remercie un homme, évidemment, un Non bien appliqué, un zeste de condescendance, et une bonne dose de mauvaise foi toute féminine s’il s’accroche .. Plus bas .. Ou un crochet du droit dans la machoire .. Mais le Contraire ? Comment fait-on comprendre à un homme que l’on est éprise de lui ? Comment avez-vous fait pour votre mari et les suivants ?
Petit toussottement gêné avant de reprendre.

Mon père m’a appris l’équitation, les armes pour la plupart, mais il est des choses qu’un père ne peut aborder avec sa fille et ma mère m’a vaguement parlée du mariage me jugeant trop jeune ou pas assez prête. Alors .. M’enfin .. Si mes questions vous gênent, c’est pas grave .. Voilà ..

On ne pouvait faire plus pitoyable comme conclusion, en même temps, c’était la faute à la tenue tout ça, l’impression d’être diminuée, plus fragile dans tous ses habits de femme. Tirant sur le jupon pour recouvrir ses pieds, réflexe puéril, c'est pas grave, c'était de loin sa position préférée. La tête sur les genoux entourés par ses bras, attendant une réponse qui ne viendrait peut être pas ou bien les boissons que Georgette daignerait amener.
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Ylalang
La vicomtesse s'enfila une rasade de l'hydromel cul sec, vision détonnant avec celle d'une noble toujours sure d'elle et tirée à quatre épingles, avant de rendre la gourde à la jeune fille.

Hum, pas mauvais, mais je préfère le calva...

Visiblement cela ne semblait pas lui faire tourner la tête plus que cela. Elle s'assit en tailleur près de Bélialith, dans une posture similaire à la sienne.

C'est une question difficile. Pas vraiment gênante, mais tout dépend des personnalités de chacune.

Pour ma part, il y a toujours eu, quand je rencontrais un homme qui me plaisait, une sorte de... réciprocité.
Il y a beaucoup de choses qui trahissent le trouble amoureux... Une rougeur aux joues... les sous-entendus, le besoin de se revoir même si il n'y en a pas l'utilité. Les hommes ne sont pas aveugles vous savez. Du moins ils savent comprendre quand ils ne nous laissent pas indifférents.

Pour ma part, je ne pouvais pas m'empêcher de les affronter, de leur montrer que j'étais quelqu'un de forte. Le dernier homme que j'ai aimé, qui était grand officier de la Couronne, je l'ai défié à l'épée dans une clairière.


Elle eut un sourire à l'évocation de ce souvenir.

Mais il peut en être autrement pour vous...
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Belialith
Etre plus forte qu'eux .. Réflexion intense dans la caboche blonde, super difficile en fait surtout quand il est question d'hommes, de sentiments et autres. Un regard en coin à la Vicomtesse, un combat à l'épée, elle ? Avec ses froufrous et ses danses .. En même temps, vu la descente, elle pouvait se permettre de se battre avec un homme. V'là, la dégaine de la noble, grand sourire sur le visage de la Blonde, en fait, elle vient de comprendre le "Truc" de la Nobl'attitude. Donc la question était ..

Autrement pour moi ? Non, je crois que c'est un trait spécialement féminin, essayer de cacher nos faiblesses en leur faisant croire qu'on est forte. Sauf que des fois ça marche, et des fois non. Par contre, j'ai des doutes quant à leur capacités à remarquer qu'on est intéressée par eux pour certains.

Petit rire de la Blonde qui pense à une autre scène, à un autre moment dans d'autres lieux.

De toute façon, la question ne se pose pas vraiment dans mon cas, soupira-t-elle en étirant une jambe. Je suppose que c'est mon père qui choisira à ma place. Les privilèges de la paternité, il paraît.

La porte s'ouvrit sur une Georgette chargée d'un plateau rempli de douceurs et autres flacons. La Blonde colla un coup de pied rapide pour envoyer la fiole valser sous un guéridon, puis avec un sourire complice à la Vicomtesse, elle se releva, au mieux sans froisser sa robe.

Evidemment Vicomtesse quand on reprend pas par pas, la Basse danse devient plus claire, nous pouvons passer aux autres danses puisque celle-ci est pour le moins acquise.
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Ylalang
Ylalang hocha la tête aux paroles de la jeune fille, il n'était pas toujours question d'amour dans les mariages arrangées entre familles nobles, elle avait déjà assisté à l'un d'eux.

Je ne doute pas que votre père fera le meilleur choix pour vous, pour un mariage mutuellement profitable aux deux familles et signe d'alliance fort.

La vicomtesse se releva, et épousseta sa robe, avant d'aller prendre un petit gateau.

Il n'y a guère besoin de leçon pour la carole ou la farandole, ce sont des danses beaucoup plus populaires que vous devez connaitre sans problème.

Je crois que la leçon du jour se termine ici, si vous le voulez bien, et j'espère que vous appliquerez mes préceptes à l'avenir, afin de mieux représenter votre duché, et faire honneur à votre noblesse.


Elle attendit que la duchesse lui donne congé.
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Belialith
Un soupir en réponse aux paroles de la Vicomtesse avant de se lever elle aussi, et de replacer ses jupes correctement avec un petit sourire. - Histoire de montrer qu'elle a bien compris tout ce qu'on lui a appris.

Effectivement, ces danses là, elle les connait relativement bien, et ce sont de loin ses préférées.


Je ne manquerai pas de me rappeler cette leçon et de me resservir de tout ce que vous m'avez appris. Encore merci d'avoir pu m'accorder ces instants. Plus bas, encore désolée pour les questions farfelues.

Tandis que Georgette tenait la porte ouverte, la jeune fille se tourna vers la Vicomtesse et se lança dans une grande révérence qui l'époustoufla elle-même, trop fière d'avoir retenu quelque chose et de le faire assez bien.
Rentrez bien, et prenez soin de vous, Vicomtesse.

La jeune fille se jeta vivement à son cou pour déposer un baiser sur la joue vicomtale avant de reculer et de récupérer un gateau pour mordre dedans en riant.

A vous revoir, bientôt pour vous montrer les progrès que j'aurai fait.
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Ylalang
La vicomtesse hocha la tête avec un sourire après le bisou baveux de la duchesse.

Je ne doute pas que nous nous reverrons, et croyez-bien que je saurai me tenir informée de vos prestations, Votre Grasce.
Qu'Aristote vous ait en sa sainte garde.


Sur ces mots, elle accomplit une grande réverence avec un soupçon d'emphase, et après avoir salué Georgette, la vicomtesse reprit sa mallette de produits et quitta le boudoir ducal.

Finalement l'Alençon s'annonçait distrayant.

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