Ocatherine
*Personne ne sait ce que vraiment je suis
quand se glisse à mon cou le collier de tes mains
cette parure éphémère trop serrée à mon goût
mon souffle vient à manquer
voila tu la dénoues
je glisse dans tes bras, me voila à tes pieds
plus morte que de raison
mon ange, mon démon
Hiver 1460 dans les rues de Nevers
Les lueurs hivernales venaient tout juste de prendre vie, les pavés de la ville étaient blanchis par les flocons tombés, c'est la saison où les rues prennent tout leur charme, les immondices disparaissent pour ne laisser le passage qu'à une certaine Dame nature qui reprend sa place...
Le soleil commence à décliner, la nuit pointe doucement, laissant le halo parfait venir éclairer le ciel de l'astre couchant...là sur les toits, éclairée par cette lumière de fin de journée se tient une jeune fille à la chevelure flamboyante...Petite orpheline, farouche et sauvage...Sa vie n'est rythmée que par les larcins, les ruelles sales et les toits réconfortants...
Elle fuit le monde, se cache des gens, ceux-la même qui sans scrupules la traitent de créature du diable, de monstre, les menaces elle y est habituée maintenant la belle...Car oui sous sa crasse et ses guenilles c'est une jeune femmes magnifique, à peine dix huit printemps et la voilà déjà presque femme en apparence...
Ce soir là elle se décida à aller voler quelques pommes sur le marché, fruit défendu, objet même du péché, elle le saura à ses dépends....Le plan est orchestré dans l'esprit torturé de la rousse...Sa vie neut pas toujours été ainsi, elle avait tout, avant...Avant l'attaque, peut- être que vous saurez son histoire un jour, pour l'instant les faits seront tus...
Elle effectua un bond du haut d'un toit bas, atterrissant avec souplesse prés d'un étal...Les prunelles fauves fixent les alentours, espérant que personne ne la surprendra...La main glisse pour chaparder lobjet de ses désir lorsque la marchande laperçois et se met à hurler après elle...
La belle tenta de fuir, les allées se succédèrent, les cris redoublaient de puissance dans son dos, fuir, elle ne pensait qu'à ça, lorsqu'elle se retrouva nez à nez avec un mur...Impasse...Elle sentit son ventre se tordre de peur, fit volte face pour défier ses assaillants, elle neut pas le temps de séchapper qu'un coup violent lui fut porté sur le crane...Ses jambes ployèrent sous la douleur, le crane vrillé elle tenta de se relever, mais un autre coup sabattit sur son sternum, lui coupant totalement le souffle...Elle déglutit et cracha sa peur sur le sol...Dernier coup qui la cueillit au niveau du menton, envoyant le petit corps valser sur le sol...puis la douleur prit une intensité folle, la pluie de rage tomba sur elle, ils étaient trois à la tabasser et l'insulter de diablesse...Les mots la noyèrent comme une vague mauvaise...
Le corps était sur le point de lâcher lorsque l'esprit continuait de se battre, elle devait tenir encore...Elle tenta de reprendre pied, les pas séloignèrent, ils semblaient appeler une donzelle qui passait par là. Sursaut d'espoir qui prit la rousse au cur, elle se leva totalement, titubante n'ayant qu'une idée en tête, mettre de la distance entre elle et ses agresseurs...L'un d'eux la vit fuir..Il cria après elle, mais elle nécoutait déjà plus , le sang battait à ses tempes avec violence, la forçant à avancer encore...Les pas se succédèrent, incapable de dire combien de temps elle marcha...Les arbres rencontrèrent ses prunelles ambrées puis bientôt un domaine, un château...Elle passe le muret, tant-pis , on la chassera si il faut, elle doit se protéger...N'ayant que cette idée en tête...La senestre délicate et meurtrie sappuiera sur un muret, les pas le suivrons finissant par rencontrer une porte...Ouverte...Sans réfléchir elle s'y engouffra...Le corps blessé, à deux doigts de sombrer...Gouttelettes pourpres qui coulent sur le sol indiquant son passage et salissant le parquet de la richissime demeure...C'est ainsi que sans le savoir elle vint se réfugier dans la maison du diable...Pauvre poupée...
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*Extrait de "Ange et Demon" de Robert
quand se glisse à mon cou le collier de tes mains
cette parure éphémère trop serrée à mon goût
mon souffle vient à manquer
voila tu la dénoues
je glisse dans tes bras, me voila à tes pieds
plus morte que de raison
mon ange, mon démon
Hiver 1460 dans les rues de Nevers
Les lueurs hivernales venaient tout juste de prendre vie, les pavés de la ville étaient blanchis par les flocons tombés, c'est la saison où les rues prennent tout leur charme, les immondices disparaissent pour ne laisser le passage qu'à une certaine Dame nature qui reprend sa place...
Le soleil commence à décliner, la nuit pointe doucement, laissant le halo parfait venir éclairer le ciel de l'astre couchant...là sur les toits, éclairée par cette lumière de fin de journée se tient une jeune fille à la chevelure flamboyante...Petite orpheline, farouche et sauvage...Sa vie n'est rythmée que par les larcins, les ruelles sales et les toits réconfortants...
Elle fuit le monde, se cache des gens, ceux-la même qui sans scrupules la traitent de créature du diable, de monstre, les menaces elle y est habituée maintenant la belle...Car oui sous sa crasse et ses guenilles c'est une jeune femmes magnifique, à peine dix huit printemps et la voilà déjà presque femme en apparence...
Ce soir là elle se décida à aller voler quelques pommes sur le marché, fruit défendu, objet même du péché, elle le saura à ses dépends....Le plan est orchestré dans l'esprit torturé de la rousse...Sa vie neut pas toujours été ainsi, elle avait tout, avant...Avant l'attaque, peut- être que vous saurez son histoire un jour, pour l'instant les faits seront tus...
Elle effectua un bond du haut d'un toit bas, atterrissant avec souplesse prés d'un étal...Les prunelles fauves fixent les alentours, espérant que personne ne la surprendra...La main glisse pour chaparder lobjet de ses désir lorsque la marchande laperçois et se met à hurler après elle...
La belle tenta de fuir, les allées se succédèrent, les cris redoublaient de puissance dans son dos, fuir, elle ne pensait qu'à ça, lorsqu'elle se retrouva nez à nez avec un mur...Impasse...Elle sentit son ventre se tordre de peur, fit volte face pour défier ses assaillants, elle neut pas le temps de séchapper qu'un coup violent lui fut porté sur le crane...Ses jambes ployèrent sous la douleur, le crane vrillé elle tenta de se relever, mais un autre coup sabattit sur son sternum, lui coupant totalement le souffle...Elle déglutit et cracha sa peur sur le sol...Dernier coup qui la cueillit au niveau du menton, envoyant le petit corps valser sur le sol...puis la douleur prit une intensité folle, la pluie de rage tomba sur elle, ils étaient trois à la tabasser et l'insulter de diablesse...Les mots la noyèrent comme une vague mauvaise...
Le corps était sur le point de lâcher lorsque l'esprit continuait de se battre, elle devait tenir encore...Elle tenta de reprendre pied, les pas séloignèrent, ils semblaient appeler une donzelle qui passait par là. Sursaut d'espoir qui prit la rousse au cur, elle se leva totalement, titubante n'ayant qu'une idée en tête, mettre de la distance entre elle et ses agresseurs...L'un d'eux la vit fuir..Il cria après elle, mais elle nécoutait déjà plus , le sang battait à ses tempes avec violence, la forçant à avancer encore...Les pas se succédèrent, incapable de dire combien de temps elle marcha...Les arbres rencontrèrent ses prunelles ambrées puis bientôt un domaine, un château...Elle passe le muret, tant-pis , on la chassera si il faut, elle doit se protéger...N'ayant que cette idée en tête...La senestre délicate et meurtrie sappuiera sur un muret, les pas le suivrons finissant par rencontrer une porte...Ouverte...Sans réfléchir elle s'y engouffra...Le corps blessé, à deux doigts de sombrer...Gouttelettes pourpres qui coulent sur le sol indiquant son passage et salissant le parquet de la richissime demeure...C'est ainsi que sans le savoir elle vint se réfugier dans la maison du diable...Pauvre poupée...
*Ange et Demon de Robert
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*Extrait de "Ange et Demon" de Robert