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[RP] MESSE du 29 - 01 - 1460 en la cathédrale du Mans

--La_mariotte




Accompagnant s'dame autant pour garder un oeil sur elle qu'pour assister à la messe en elle-même, laMariotte avait pris place aux cotés de sa maitresse pour dire la prière du Pardon :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, m'z'amis, parc' que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles et en actions...


Elle fut coupée par un "aheuheuheu aheu" tout doux qui lui fit tourner la tête vers s'dame. Elle étouffa un rire en voyant la p'tite chantonner doucement comme pour prier elle aussi.
Elle repris un peu son sérieux et continua :

Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Dandolo
Dire que l'Evêque avait l'air des plus volubiles serait atténuer l'image que l'on pourrait avoir de lui. S'il est difficile de concevoir chose plus digne que de louer le Seigneur, il y avait gracieux signe de la part de Monseigneur.

Les ayant présentés tous deux, David prit le bras de Stéphandra sous le sien. Un peu pour ne pas la perdre, un peu par plaisir égoïste de sa présence à ses côtés. Avant de pénétrer à l'intérieur du lieu saint, il rendit salut respectueux à Feuillle puis son épouse et lui allèrent prendre place pour assister au début de l'office.

Déjà le préposé à la cérémonie attaquait celle-ci, d'un sermon qui laissa le Chevalier hausser un sourcil mi-soupçonneux, mi-amusé.

Mais la suite fut de suit plus convenue et notre Fidèle déclamant avec les autres présents son Confiteor.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Kalie74
Toujours derrière son pilier K. regardait le vicaire se démener pour ses ouailles .

-Mazette dit elle tout bas , en voila un qui sait comment attirer du monde et les fidéliser , et le voila qui entonne une chanson des plus originales dans cet édifice .

Cela la fit sourire , au moins un homme d'église présent , va en faire voire des vertes et des pas mures aux habitants du Maine.

Perdue dans ses réflexions que l'assemblée avait déjà entamé le Credo .

Elle essaya tant bien se peut de les rattraper.

Et de murmurer rapidement ...

-Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.

Et d'enfin finir en chœur avec l'assemblée ...

-Je supplie tous les Saints, et vous,.... mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

- Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Trop de mois c' étaient écoulés sans qu'elle le récite , dans son ordre , la-bas, ou bien ici dans sa ville .
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Bezuto
D'ici ou il était le rouquin il avait une vue imprenable sur .. sur des pompes ? voilà que le tout nouvelle Évêque , pour sa première messe ici ..et du haut de ses 50 ans se mettait en tout premier lieux à faire des pompes , il est pas moqueur le Chancelier mais là , c’était comment dire spécial comme entré , bon bah lui qui voulais que ça bouge et d'un peu de changement cela commençait bien il aurais su il se serait habiller pour l'occasion braies large et souple et torse nue oui hein pour suivre le cours de remise en forme rien de mieux ça aère , et puis ça tombé bien ..
Il parait qu'il a une bedaine de bière ! totalement faux mais faut dire qu'elle insiste sur ça jusqu'a le rendre paranoïaque . m'enfin elle s'en plaint pas plus que ça quand même.

Échauffement des poignet en cours le rouquin suis avec attention , bougeant les épaule tournant la tête voir la peuplade réunis , en tout les cas il y avait du monde c'etait déjà ça .. et même il crut apercevoir .. un petit rousse accompagné de sa maîtresse une brune qui ne lui était pas étrangère du coup et dans ses bras surement s'y trouver un trésor qu'il chérissait ...
Secouant la tête et se concentration sur le père tonique il chuchote à celle qui ce tient à c'est coté .


Un de plus dans le coin je crois bien .. tous des fous !

bon bah fallait se lancer un jour c’était peu être la nouvelle prière du moment , expier ses pêchers par l'effort physique .
et au moment de faire de même il ravise voyant que celui ci tiens quand même à exprimer un façon plus traditionnellement correcte d'ouvrir la messe .. enfin on parle trop vite toujours trop vite quoi que l'a il la pas encore ouvert .
Et à voix basse forcement ..

Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du ..

Oui faudrait qu'il révise un peu sa pastoral ou il ne sais quoi .. ou surtout que l’évêque arrête dire n'importe quoi sinon il va gober à chaque fois là surtout que la fatigue l'aide pas .. à la c'est la bonne et comme l'assemblé le roux entonne .

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


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Elendillefin
Len arriva en trainant des pieds. Non pas qu'il y eut mal, aux pieds, non. Mais il avait été invité à la messe du nouvel évêque et franchement, il s'y rendait plus par devoir que par envie.

Un homme qui arrivait dans une nouvelle contrée qui lui avait été assignée en clamant haut et fort qu'il allait ramener les fidèles sur le droit chemin, sans même prendre la peine de vérifier si ils l'avaient quitté.
Il me semblait que l'humilité était une vertu, non?

Un homme qui faisait coller devant le tribunal qui était encore le sien pour quelques jours un de ses amis, qui plus est un ami qui avait servi le Maine depuis des années.
Un homme, mais en était-ce un? qui allait pleurnicher dans les jupons de la comtesse, sous prétexte qu'il avait été gravement injurié, au lieu de laver l'injure en privé. Evêque ou pas, on devrait avoir sa fierté, non?
Un homme qui de plus portait un nom qui lui donnait des boutons rien que de l'entendre.

Tout cela ne contribuait pas à donner une bonne impression à Len de ce qu'allait devenir ce diocèse.

Mais bon, il était encore au conseil comtal pour quelques jours, il était de son devoir de participer à cette messe. Il avait été invité, il était venu.
Ca aurait au moins le mérite de pouvoir passer quelques moments avec sa tendre épouse et d'autres personnes de bonne compagnie.
Et puis, on avait vu des personnes revenir à de meilleurs sentiments après des erreurs d'entrée en matière. On allait bien voir ...

C'est donc sans mots dire qu'il pénétra dans la cathédrale et vint s'installer aux côtés de sa tendre épouse. Il se serra contre elle et passa sa cape autour d'elle. La pauvre semblait gelée d'avoir attendu trop longtemps sur le parvis.

Le moment du pardon arrivé, il murmura du bout des lèvres:


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Minlawa
la comtesse était là. Et certain membre important du Maine, et surtout certain fidèle du Maine. Cela lui réchauffait le coeur.

Ils étaient là c’était l’important, quoi qu’on en pense, c’était vraiment le plus important, et ce n’était pas la peine se perdre dans des idées tendancieuse.
Leurs présences lui faisait plaisir, il regrettait l’absence de certain, mais eux ils étaient là.

Et il savait que certain étaient là malgré leur méconnaissance et mésentente avec le personnage qu’est Minlawa. Et pour cela il irait les remercier pendant le banquet.

Puis continuait sur la messe en elle même:

Nul Aristotélicien, et par là même, nul homme doté de sa pleine raison, ne peut douter que l’âme est une création du Très-Haut.
C’est bien joli me dites-vous ici et là dans les rues de notre exquise cité où s’attardent chaque matin les brumes rétives du lac, qui finissent par abandonner avec regrets nos doux pavés pour de putrides destinées, mais l’âme, il n’y en a que pour elle !

D’accord, elle est immortelle et assurée de se survivre à elle-même dans les félicités du Soleil ou dans les affres de la Lune, mais enfin, elle ne nourrit pas son homme ou sa femme !

Sans le corps, vous ne seriez qu’un insipide ectoplasme, et pas cet homme encore jeune, athlétique et séduisant !


Il regardait dans l'assemblait pour voir si certains ne se venteraient pas un peu trop.

Et vous avez parfaitement raison ! c’est bien pour ça qu’il a créé l’enveloppe charnelle le Très-Haut, avec son estomac qui a si soif et si faim, pour nous donner du plaisir à le sustenter et à lui arroser le gosier.

Alors bien sûr, avec Sainte Boulasse, nous savons ceci :


    Il faut boire avec modération et prier avec ferveur.


haussant le ton à la fin de sa phrase afin que son garde (que Minlawa surveillait) qui toucher aux bouteilles au fond de l'église, l'entende bien.

Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas boire. L’Eglise Aristotélicienne n’est pas un agrégat envieux de frustrés et de trompe-la-vie menée par une bande de prélats impotents, libidineux et avaricieux, dont je serais peut-être un jour.

Il sourit pour voir si les gens suivait.

    Il vaut mieux la bière dans le corps que le corps dans la bière


Ajoutait notre chère Sainte Boulasse, une mâconnaise, une tavernière et une âme légère et profonde, qui fut suppliciée par un roi alaman, un boit-sans-soif, un païen bardé d’idoles grossières et sanguinaires, un certain Childehald.



sainte boulasse a écrit:
(…)Childehald (…) prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud.
Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Très-Haut et de rejoindre le soleil.


Minlawa s’essuya une larme, et se moucha bruyamment.

Et Sainte Dwywai, dite La Frénétique:

Sainte Dwywai a écrit:
Dwywai ensemençait un champ de houblon quand elle vit son père s’approcher. Elle courut immédiatement se réfugier parmi les cuves de bière. Lorsqu’Urien frappa à la porte de l’abbaye, il fut accueilli par l’abesse qui refusa l’entrée au forcené, mais qui accepta tout de même de convoquer Dwywai afin de lui présenter son père. On la chercha dans tous les recoins, en vain, et c’est beaucoup plus tard qu’on la trouva, transie de froid, dans les celliers du monastère. Dwywai expliqua ses craintes à l'Abbesse, qui consentit à contribuer à son évasion. Bien qu'elle ait généralement évité les bains à cause de l’eau, dont elle avait horreur, elle accepta de s’immerger complètement dans une des cuves de bière fraîche, parvenant à surmonter sa répugnance pour cette souillure involontaire de bière. Ce récipient fut ensuite chargé sur une charrette de pèlerin qui se dirigeait vers Dorchester.

La cuve fut laborieusement ouverte, et l’on parvint à extirper Dwywai de ce refuge où elle s’était enfermée bien malgré elle. Le pèlerin qui charriait cette cuve, ayant tout récemment expié ses péchés, fut soudainement investi d’un désir charnel moribond, et se précipita vers elle. On raconte que dans un effroi religieux, Dwywai fut saisie de stupeur, et mourra sans crier gare. Durant son service funéraire, sa dépouille se mit soudain à s'élever vers le plafond de l'église. Le prêtre lui ordonna de descendre, ce qu'elle fit en se posant sur l'autel. Elle n'était pas morte et vécut à Dorchester jusqu’à son décès véritable. Les horreurs de son enfance ressurgirent peu à peu, loin de l’influence calmante de l’abbaye. La puanteur nauséabonde du péché de ses voisins la dérangeait tellement qu'elle dormait sur des cailloux, lévitait, passait de longs moments dans les tombeaux ou s'entourait même de flammes pour y échapper .

Considérant Dwywai comme un curieux cadeau de Jah, ils acceptèrent ses déclarations plus aisément que celle des autres soeurs. Les idiots du village devinrent ainsi des ivrognesinto town drunks??, à l'exception de deux benêts qui insistaient à se laver dans des chaudrons d'huile bouillante. On dit de Dwywai qu'elle transformait l'eau du bain des plus pauvres et des plus défavorisés par le toucher. Ainsi, les paysans étaient épargnés par la peste et aux impuretés de l'eau.

Les aristocrates ne purent jamais accepter ses convulsions extatiques, et étaient particulièrement inquiets par ses propres actes d'auto-mutilation. Quand Dwywai s'attacha à une roue de moulin pour être traînée, apparemment sans aucune blessure, dans l'eau boueuse de la rivière, ils prétendirent qu'elle était habitée par la créature sans nom.

Un bourreau, convoqué pour la libérer de ses crises étranges, la fit brûler vive. Au moment même où il jeta des serpents et des scorpions sur elle, se tenait à l'intérieur comme si elle se trouvait dans de l'eau froide, remerciant et adorant Jah, puis elle poussa un cri « Je suis déjà bien assez cuite d’un côté, il faudrait me tourner, si l’on veut m’apprêter à point !».
Durant les dix jours qu’elle passa sur les braises, elle s’en réchappa sans aucune brûlure puisqu’elle avait acquis maintes aptitudes de maîtrise des brasiers de la part des orphelins du village, qui avaient l’habitude de mettre feu à l’orphelinat. Elle est considérée par les savants de l'église comme ayant lancé l'engouement pour la flagellation, dans laquelle les moines fouettent leur dos afin de débarrasser leur cilice des infestations de charançon.


Jah est ici Dieu. Dans une autre langue, plus slave.

Evidemment, c’est une histoire émouvante. Avant de vérifier que la vie c’est de la bonne boulasse, chantons ensemble le credo sur la parole artistotélicienne.

      Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
      Créateur du Ciel et de la Terre,
      Des Enfers et du Paradis,
      Juge de notre âme à l'heure de la mort.

      Et en Aristote, son prophète,
      Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
      Envoyé pour enseigner la sagesse
      Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

      Je crois aussi en Christos,
      Né de Maria et de Giosep.
      Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
      C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
      Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
      Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

      Je crois en l'action divine ;
      En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
      En la communion des Saints ;
      En la rémission des péchés ;
      En la Vie Éternelle.

      AMEN


ET Après le banquet je recevrais en confession ceux qui le souhaiterons.



Mes amis, Finissons en! Banquons ensemble

Mangeaons!



Minlawa but le premier la coupe de vin qui passait pendant les préparatifs, lorsqu'il marmonna en pensant à L'enfant de coeur:

Arf, il m'en a pas laissé beaucoup!

La cérémonie se termine alors dans la joie la plus profonde

D'un coup les banc se réalignèrent et de longues tables furent installé en plein millieu de la nef. Des fidèles apportèrent de la viande, d'autre du mais, d'autre encore quelque spécialité alcoolisé qui venait de loin.

Un grand banquet Bien chargé pour sa dernière messe.

Il regardait le monde s'installer pour manger dans la Cathédrale.

Peu commun. Minlawa bavait déjà de manger tous cela. Et la noisette.
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hrp: malade... la grippe, pardonnez moi!

Ha... Sinon ça y est, on va pouvoir libérer la gargote : http://i49.servimg.com/u/f49/16/49/82/86/forum110.png
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Karyaan
Elle est petite la Comtesse, mais de là à ne voir que son homme et pas elle... Le vieil évêque commençait sans doute à avoir des soucis oculaires. Bref, pas bien grave, elle s'assit à sa place et attendit que les choses se passent.
Plus dans ses pensées qu'autre chose, elle n'avait décidément pas du tout envie d'être là et elle en soupirait de lassitude. Relevant le museau, blasée, elle haussa un sourcil, incrédule de voir l'évêque faire des pompes comme s'il était à l'armée. Reportant son attention sur son homme, elle resta interloquée de le voir prêt à faire pareil.

Et voilà qu'il balançait la prière de confesse. Elle reporta alors son attention sur les voutes de l'édifice, attendant que ça passe, un peu comme un mauvais rhume quoi, évitant un maximum de poser ses yeux sur l'assemblée des fidèles dont elle ne faisait pas parti.
Elle n'écoutait plus, partie dans la contemplation de la pierre sculptée, elle fut sortie de sa torpeur par le bruit des bancs qu'on bougeait pour un festin pas du tout au programme.
C'était peut-être dimanche et jour de repos pour tout le monde, mais pas vraiment pour elle. Elle se leva, s'approcha de l’Évêque et murmura presque.


Merci Monseigneur, je dois malheureusement vous laisser, j'ai du travail... amusez vous bien.

Lui souriant, elle préféra s'éclipser rapidement. Décidément, elle n'avait vraiment pas sa place dans ce genre de manifestation.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Tomnissa666
Avant de rejoindre les siens et de s'assurer que le travail de sa Lys adorée était en bonne voie, le nouveau Pestiféré se rendit en cathédrale. Sa mission s'était achevée en Maine mais il aimait Saint-Arnvald et la paix que lui offraient ses murs, la douce lumière tamisée par ses vitraux et surtout, le souvenir émouvant de tous les braves qui y avaient prié, ces braves dont on foulait à présent du pied la mémoire, ces guerriers dont on avait oublié le sacrifice ultime, ses frères d'armes et de souffrance.
A présent, un sicaire à la solde des Bretons souillait de sa présence ce lieu consacré, un homme qui n'avait pas hésité à faire assassiner ses adversaires pour assister l'âme damnée de son cardinal et maître et par là, l’œuvre malfaisante d'Elfyn le Sanglant. Un impie travesti sous les saintes dalmatiques héritées des martyrs insultait jusqu'à l'âme du Maine, cette âme que ceux qui devaient en être garants avaient maintenant oubliée et trahie, prisonniers de leur trop grande obéissance à des ordres scélérats.
Le commandant déchu avait traqué son armure noire contre une tenue de même couleur, frappée à l'épaule gauche du corbeau bicéphale de ses ancêtres. Ainsi vêtu, la mine sombre et le regard plus noir encore, il semblait l'incarnation de quelque Ase égaré hors de son Midland enneigé, qui errait avec Hvginn et Mvninn perchés sur son épaule, témoin amer de la démence qui saisissait cette terre qui l'avait accueilli.
La nef lui apparut, défigurée, muée en lieu de ripailles, avec en chef de rang un vieillard malfaisant et blasphématoire, preuve ultime des méfaits du népotisme abject et de la corruption d'une part du clergé.
Il traversa l'allée sacrée tel un spectre silencieux, sa faconde habituelle avait laissé place à un masque funeste. Une fois arrivé au chœur, il pénétra dans l'une des chapelles rayonnantes avant d'en sortir quelques minutes plus tard, un étrange sourire vissé sur ses lèvres. Il se dirigea ensuite vers la sortie, toujours sans mot dire, un rosaire de pierres noires à la main, qu'il trempa dans l'eau bénite avant de sortir.

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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.
Max_premier
La fête.... euh la messe était finie vite expédiée et Max avait retenu une chose, Il faut boire avec modération et prier avec ferveur..

S'il avait prié avec ferveur bien plus que d'habitude, peut-être cela lui permettrait de boire avec modération plus que d'habitude aussi et ce n'était pas l'envie qui lui manquait...

Il avait salué la comtesse, quand celle-ci s'était éloignée et rejoignit la tablée où quelques habitants servaient l'hypocras. Il avait de la route à faire encore et des choses à régler. Le deuxième verre avalé, il salua l'évêque quand il faillit être renverser par un homme à l'allure vive qu'il ne reconnût pas, se rendant au fond de l'église.

Il n'y fit pas attention, allant rejoindre sa charrette pour rentrer à Montmirail.

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Esquimote
Le prêche sur Sainte boulasse…. l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Plongée dans un fût Hautes-côtes de Beaune….

Et l’évêque qui les conviait à ripailler dans la cathédrale même. Voilà que pour le coup tout cela lui sembla plus qu’étrange et inquiétant. Allait-elle se retrouver plongée dans un fût ? ou..

L’évêque termina l’office prestement les invitant à… chanter

Chanter le crédo... Voilà qui n’était pas courant. Décidément entre un évêque insipide et celui-ci d’humeur chantonante c’était à y perdre son latin… latin qu’elle n’avait pas d’ailleurs.

Chanter ? mais quel en était la musique ?

N’en ayant aucune idée, elle récita
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Éternelle.

AMEN
Faisant un rapide point… L’Evêque Yut avait fuir les villageois par l’insipidité de ses offices enfilant le pardon, le crédo tel une distribution de missives.

Il fallait avouer que cet Evêque ci semblait au moins savoir conduire un office. Il y mettait de l’énergie.
Par contre on lui avait rapporté qu’il pressait les villageois à se faire baptiser. Là par contre… un mauvais point à son goùt.. Nul n’as le droit de forcer les âmes. Les inviter à suivre la route oui, par un accueil chaleureux, une main tendue…

Elle en était là de ses réflexions lorsque un brouhaha résonna. Les bancs changeaient de place et des trétaux s’alignèrent le long de la nef.
De plus en plus surprenant !

L’heure des représailles était-elle déjà arrivée ? qui allait subir le premier les supplice des saintes victuailles ?

Un peu hébétée, elle resta coite, le panier contenant la terrine de rillettes sur ses genoux, cherchant des yeux le fût où serait plongé...qui sera le bourreau ? qui sera la victime ?

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By esquimote at 2009-11-26
Minlawa
Merci Monseigneur, je dois malheureusement vous laisser, j'ai du travail... amusez vous bien.

Arf la comtesse désertée… C’était dommage, lui qui essayé de donner une image de deux pouvoir, temporel et intemporel, se tenant par la main. Mais il comprenait bien que la comtesse avait autre chose à faire.

Je vous promet cher comtesse que nous nous amuserons! Nous vous regréterons tout de même.

souriant

Tomnissa présent, il le saluait respectueusement, très heureux de le voir à la messe. Il lui avait accordé son pardon.
Et Esquimote qui était présente, il était content de la voir. Max qui semblait déjà partir…

Ha… Et bien ceux qui partaient prématurément étaient tout de même venu à la messe, il espérait pourvoir en refaire une assez vite. Ce qui n’était pas gagné vu la quantité de travail qu’il lui fallait fournir pour redresser l’image de l’église en Maine.
La foy était présente dans le cœur Mainois, c’était un point fort de ce pays.

Comme u appel général pour ceux qui étaient resté :

Mes enfants ! Comment trouvez-vous ces tables ?

C’est à ce moment que l’accompagnateur de Dimaro déboulait dans l’église. On avait volé la charrette avec la fameuse noisette… Horreur !
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hrp: malade... la grippe, pardonnez moi!

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Dimaro
Ha vola ! Je savais que vous ne m’étiez pas inconnu ! Vous êtes Dim… Dimaro c’est cela ? J’ai d’ailleurs revu votre nom dans nos registres diocésains que j’ai en projet de remettre à jour. N’étiez vous pas diacre ?

Tout à fait, avec feu Marclancien nous ...

Pas le temps pour le blond de répondre que le survolté nouvel évêque courait au devant des paroissiens qui s'accumulaient à la cathédrale du Mans. Prenant se répit comme salutaire, il s'enfila une gorgée de sa mignonnette et vint s'installer sur les bancs, non loin de son rouxdoudou, le saluant d'un sourire.

Il prononça le pardon avec ferveur dans le bourdonnement commun.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup bu, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur et la Boulasse pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution, l'ivresse et la rémission de tous nos péchés.


Il tendit l'oreille à la si belle histoire de sainte Boulasse ... la Sainte de tous les saints en ce Royaume d'ivrogne. Un fin éclat d'esprit le frappa lorsqu'il se demanda si il suffisait de boire tout un fût de vin pour devenir saint d'esprit ... A méditer avec ce fameux Modération.

Puis vint l'heure du crédo qu'il récita machinalement, tellement il avait du le chanter par le passé.




Il fut légèrement surpris de voir la rapidité d'action des enfants de cœur à installer les victuailles et le couverts ... Pardi, c'est eux qu'il fallait embaucher pour les banquets diplomatiques ce dit-il.

Saluant les moins affamés qui partaient déjà, il s'installa pour gouter tout de même à ce fameux jambon. Comme le Campiglio disait toujours, on ne travail jamais le ventre vide ! Puis ce serait offusqué Sainte boulasse de ne pas boire au moins un verre ... Ne voulant blasphémer, il sortit sa chope.

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Esquimote
Toujours assise sur le banc, elle n'avait guère faim. Elle avait entraperçue Tom, passé en courant d'air. La Comtesse avait rejoint ses bureaux, Max avait reprit la route pour Montmirail..

Qui restait-il donc ? Bézu, Dim...Prise d'une lassitude, un refroidissement, une contrariété peut être ? elle pria Len de rentrer prestement au logis.

Ils quittèrent la cathédrale afin de rejoindre la ferme.

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By esquimote at 2009-11-26
Yvondelaroulette
La brune n'avait pas eu le temps de réciter le Crédo que Monseigneur proposait déjà de se mettre à table. Levant un sourcil un peu médusée, elle se tourna vers Mariotte :

- Allez, viens. Rentrons.

Elle regrettait un peu de s'être laissée aller à venir, finalement. Mais, une fois debout et prête à franchir la porte, sa fille gazouillant dans ses bras, elle dit à la rousse en souriant :

- Enfin... tu peux rester un peu, si tu veux. Je ne veux pas te priver de la suite des festivités et je suis capable de rentrer seule.

Puis elle franchit la porte sans attendre la réponse.
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[bannière en cours de réfection]
Feuilllle


Dubitative, elle songe le visage froid et lointain, observant une minute la dalmatique cousue de fil blanc de l’évêque...
Espère vaguement que le Maitre- Hotel (sic!) ne comporte que des tonneaux de vin de messe...

*Bien... Se demande évasivement s'il faut prévenir l’inquisition de ce drôle de comportement. (mais bon le grand chef inquisiteur est un certain archevêque portant le même nom ; vaut mieux laisser tomber après tout, faire comme d'autres et fuir cette forme d'apostasie du comportement religieux*

N'essaiera même plus d'assister à un office icelieu...
Reprend sa songerie sans autre état d'âme que de vouloir faire le point.

*Curieux tout de même : certaines gens de tout temps ont été mal à l'aise dans leur époque, parait-il.
Comment soigner cette grande maladie, cette énorme déviance qui en déconcerte certains, en étonne d'autres, en révolte pas mal?
Pourtant leur siècle est originellement lumineux, 1460 est une année pleine de découvertes probablement à venir, la terre est ronde et les grands vaisseaux approchent le confins des eaux. Bâtisseurs de cathédrales et Maîtres-saintiers font de leur mieux, alliant la connaissance de la corde à treize nœuds et ses tracés directeurs aux sonorités mystiques du bronze, fondu en Dames baptisées appelant les Fidèles.

... La pensée théocratique Du Divin est dans tous les moments de la journée, de Laudes à Complies, dans toutes les fonctions, du paysan au nobliau, et le respect des valeurs et des comportements religieux codé et ritualisé.
La Foy est présente en chacun, être clair (sic²) est un sacerdoce, et surtout un apprentissage réel.*


Soupire, fatiguée...
Lasse d'avoir lutté depuis plus d'un an contre cette montée de surpuissance insipide, d'avoir perdu tant d'amis religieux, se demande encore une fois pourquoi le Spirituel veuille dominer le Temporel de cette étrange manière dans leur région, et une prière muette et intérieure jaillit spontanément de son esprit :

*Pardonnez-moi mes Amis, mes Frères et mes Sœurs, d'avoir baissé les bras.*


Pense fugacement à Feu MarcLancien, qui lui avait enseigné son tout premier séminaire il y a bien longtemps.
Ces années là sont à jamais gravées dans un souvenir heureux et indélébile.
Du coup, le sourire renait sur le visage profondément déçu de l'ancienne diaconesse de Laval. Elle sort tranquillement en saluant chaleureusement les Connaissances qu'elle croise, sans faire de bruit : il ne faut point déranger les nouveaux adeptes de la nouvelle religion : pompes et ripailles.


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