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[RP] Allégeances à Angelyque – la cérémonie

Olivier1er
Eusaias a beau etre fort titré, il avait des gouts douteux. Il a le chic pour exhaler des parfums....nauseabons... Des fois, il arriverait a faire fuir un putois rien qu'a l'odeur.... c'est tout dire. Parfum de vin, d'oignon, de musc..certainement pour la virilité, de cuir mouillé et de cheval essoufflé.

Mais l'oignon domine..oh...oui.

A le regarder faire, il ne sait laquelle est la plus a plaindre entre Keltica, Angelyque et Ingeburge.

En toute franchise, celle qui souffre le plus ce doit etre Ingeburge...elle qui aurait certainement tellement preféré que se soit lui qui l'embrasse.... ne frotte t elle point avec des sentiments visibles sa main, a chaque fois qu'il y depose un baiser ? Certainement pour bien faire penetrer dans sa chair la douce chaleur d'un chaste mais brulant baiser...

Son demi sourire se figeat lorsque son nom retentit...

Il revassait et on l'avait surpris a batifoller par l'esprit avec la Princesse...

Il se redressa, puis se leva en tentant de prendre le moins gauchement possible une certaine posture.

Il se raclat la gorge... Avalat les feuilles de menthe qu'il machouillait discretement depuis le debut de la cérémonie et il se dirigea d'un pas noble et décidé vers le Trone de Bourgogne.







(oui la salle du trone est immense ^^)







Arrivé devant la Duchesse au decolleté bien mis en evidence, il lui sourit avant de poser un Genou a terre et prendre sa main baguée pour y deposer un baiser.


Ah...votre Grace. Si vous saviez combien je suis heureux et emplit de plaisir a vous preter serment.

Puis plus fort pour que tous entendent.

En cet heureux jour, devant Mes pairs, devant l'esprit de ceux qui ont donné la grandeur a cette salle, devant les Bourguignons, Moi Athos de la Bronze, pour les terres de ma Barronie de Chatillon en Bazoys, je renouvelle avec plaisir, une joie non feinte et avec une grande sincérité, mon serment lige à la Bourgogne, à sa Couronne et à celle qui la porte si fierement avec autant de grace que de fermetée : Angelyque de la Mirandole.

Puis la regardant dans les yeux
Ce serment est fait en conscience de se qu'il implique, a savoir vous soutenir sans faillir, vous conseiller du mieux de mes possibilitées et vous être fidèle jusqu’à mon dernier souffle.

Que la Bete sans nom dispose de moi et de mon âme si un jour je venais a faillir a ce serment et a me renier.

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Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Armoria
Armoria venait de découvrir une seconde vertu, et non des moindres, à son précieux manchon. Y fourrer ses mains permettait d'éviter de s'y faire carrer une de ces cochonneries de macarons.

Aussi, avant de céder la place à Olivier, fit-elle un sourire de refus, poli, mais non sans malice, à la duchesse.


C'est bien volontiers que je vous les laisse, duchesse. Si vraiment ils ont ces vertus que vous leur prêtez, lors je n'en ai décidément nul besoin.

Sur une légère inclinaison de la tête, elle se retira pour regagner sa place : Olivier semblait trépigner. Une fois assise, elle regarda Ingeburge, de l'air de celle qui compte les points, et vient d'en mettre un à son actif.

Et un demi-sourire au coin des lèvres.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Angelyque
La Duchesse leva les yeux au ciel quand Armoria refusa son macaron, puis l'observa plus attentivement. Se pouvait il que sous ses airs revêches il y ait encore de la passion? dans ses sous entendus, la duchesse comprit que la Princesse était moins seule que la duchesse pouvait bien le penser.

A votre guise, votre Altesse. Vous avouez donc à demi mots que Maud a donc raison. La nuit, ce n'est pas toujours les loups qu'on entend hurler. Je préfère cela à vrai dire. Faudra quand même penser à officialiser cela tout de même.

A présent c'était au tour d'Olivier. La duchesse lui prit les mains tandis qu'il prêtait allégeance, émue d'entendre autant d'accents de sincérité dans sa voix. Sa réponse était tout aussi sincère.

Athos de la Bronze, Baron de Chatillon en Bazoys, En échange de votre serment que nous savons sincère, Nous, Angelyque de la Mirandole, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous faillissons un jour à ce serment!!

Elle se rapprocha de lui et déposa un bonbon au miel dans sa main avant d'approcher ses lèvres des siennes, veillant à tourner légèrement le dos à la Héraut afin de glisser légérement sa langue entre les lèvres d'Olivier. Puis releva la tête.

Si son Altesse Ingeburge avait vu, elle aurait été jalouse, pour sûr.

Hop, un petit regard en arrière. La duchesse fronça les sourcils. La Hérault ne semblait toujours pas complètement remise de l'épisode Bouillon. Ouille. Elle lui adressa un petit signe pour passer au suivant.
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Olivier1er
Le Baron écoutait avec affection la Duchesse Angelyque. Puis elle lui fourraun bonbon dans la main pour distraire son attention afin de deposer le baiser vassalique sur ses levres.

Le contact doux et chaud des levres fut un moment d'extase et quand la sensation d'une intrusion entre ses levres se fit sentir, la surprise fit s'arreter le temps....

La douceur du contact, la saveur et le souffle chaud de la Duchesse furent comme une parenthese entre eux deux.

Ils n'y avait plus que le Baron et la Duchesse dans la salle, ses sens s'etaient si retrecie qu'il n'avait plus la sensation d'etre le centre d'attraction des regards de la foule. Il n'y avait plus de foule d'ailleurs, plus que la Duchesse et lui.

Plus restreind encore, il n'y avait plus que leurs levres en contact et la petite langue effrontée qui le caressait doucement....

Comme tout moment hors du temps, on a le sentiment qu'il dure longtemps mais il est toujours trop court...

Déjà le doux appendice se retirait,
Déja les sens revenaient,
Déjà la foule réapparaissait,
Déjà le brouhaha de la foule revenait a ses oreilles,
Enfin, sa respiration reprenait,

Dire que le Baron a été surpris, serait un euphemisme, dire que le Baron avait apprecié serait en dessous largement de la réalité.



Je....


Mais a quoi bon rompre ce moment hors du temps...il regagna sa place sans meme dire un simple merci...l'esprit chevauchant d'enormes nuages de couleurs rose.
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Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Ingeburge
La double princesse – double, comme la crème Chantilly, hé hé — arborait la mine d'une chatte qui vient de découvrir un petit pot de crème (on n'en sort pas!) et qui appréciait hautement ce met fort délicat et tout aussi rafraîchissant. Spectacle éminemment intéressant s'il en est et également rassurant car cela évite de devoir regarder la progression du baron de Châtillon-en-Bazois jusqu'au trône qui lui, arborait le même air que la Vanillée mais en nettement plus prédateur car pour le coup, le pot de crème, elle avait l'impression que c'était elle.

Bref!

Fort heureusement, deux courriers vinrent la distraire : le premier venait de Saxaltesse et il était rassurant, la vicomtesse faisant savoir que son départ précipité n'était motivé par nulle situation inquiétante; le second de Jusoor. Petites annotations sur le nobiliaire pour signaler l'arrivée des deux courriers et le passage du flippant Nivernais occupé à on ne sait quoi avec la duchesse et pas sereine mais imperturbable, elle prit à nouveau la parole :

— Que s'avance maintenant Son Altesse Uruk de Margny-Riddermark, pour les terres d'Antigny, de Beaune et de Bourbon-Lancy.

Fôtes.
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Alençooooooon!
Uruk
    C'était à lui. Il était temps. Il ne restait vraiment plus grand monde à attendre, de la à dire qu'il était le dernier, s'était surement un peu prématuré, il n'aurait pas le loisir de dire qu'on garde le meilleur pour la fin. Mais excepté ce détail, il ferait son office et son devoir comme lors de chacun des mandats précédant, lorsqu'il était présent évidemment. Pas souvent. Et à la vue des nobles passés avant lui, il comprenait aisément la raison qui le poussait si souvent à ne pas vouloir se présenter devant l’enchanteresse tribu de Bourgogne.

    Macaron, baiser savoureux, non pas que c'était dégoutant, il en aurait apprécié l'usage, mais le côté gotha public, ce n'était vraiment pas de ses fantaisies. S'il pouvait quitter la salle avec un simple serment et une allégeance dignement rendu, il serait satisfait ... Il s'avance, un regard vers la blonde princesse qui a bien fait toutes les têtes dans cette cérémonie, puis vers le Roy d'Armes comme pour signaler qu'il était la ... Des fois qu'on l'aurait oublié quoi. Et maintenant, devant sa suzeraine du mois.

    Vôtre grâce, voilà devant vous votre plus dévoué vassal.

    La morne attitude princière ne le lassait pour autant des discours tout dénués d'émotion réelle.

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Angelyque
La duchesse essayait d'être impertubable alors que le prince Uruk avançait vers elle. Mais ses jambes étaient devenues cotonneuses et elle sentit le rouge lui monter aux joues. Si elle ne s'était pas trop posé de questions pour les réponses aux serments précédents, notamment pour les accolades et baisers vassaliques, connaissant très bien Bouillon et le Baron Olivier, Là, il en était tout autre. Après tout, le Prince Uruk n'avait il pas été son son promis le temps du règne du Duc Eusaias?

La Mirandole prit un bonbon au miel et le porta à sa bouche fébrilement, il lui fallait retrouver contenance. Car elle n'avait pas le choix. Tous ses vassaux devaient être traités de la même façon. Ca, c'était une leçon de Bourgogne qu'elle avait bien comprise. Si elle lui faisait le baiser vassalique, il risquait d'être choqué, de prendre peur, de fuir à toutes jambes qui sait? si elle ne lui faisait pas, il serait en droit de le réclamer, et la Hérault lui ferait une sempiternelle leçon, elle n'avait pas son chic pour pointer du doigt le moindre manquement à l'étiquette.

Tout en faisant rouler le bonbon dans sa bouche pour le faire fondre, la Duchesse observait Uruk, tentant d'anticiper la réaction de l'homme. Déjà qu'il se déplaçait rarement aux allégeances, misère....il fallait qu'il vienne juste à celle-là.

Après avoir avalé son bonbon, Angelyque toussota et planta son regard dans celui du prince tout en se mordillant la lèvre inférieure. Elle chassa de son esprit la fois où elle lui avait lancé une oeillade au collège des nobles, Uruk lui avait semblé désemparé si ses souvenirs étaient bons. Pour la première fois de sa vie, elle se dit que des allégeances basiques, comme tous les régnants faisaient, c'était pas si mal parfois, ça évitait ce genre de déconvenue. Elle respira un grand coup et se lança
.

Votre Altesse, il m'est bien aise de vous voir ce jour, vous, mon si dévoué vassal. Je suis prête à entendre votre serment. L'êtes vous aussi?

Le regard de la duchesse ne quittait pas le sien. Hors de question qu'elle croise celui de Montjoie ou celui de la princesse Armoria. Elles seraient bien capables, l'une comme l'autre de la destabiliser. La Mirandole était bien décidée à garder les idées claires.
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Uruk
    S'il était prêt ? Attendez ! Cela faisait des plombes qu'il poirotait à voir ses congénères de nobles bourguignons défiler devant lui à réaliser toutes les prouesses pour montrer leur unique personne aux devants des autres prétentieux. Jouer au prétentieux devant une valse de compagnon d'armes tout aussi charmant que lui dans ce domaine, il n'y avait rien de plus singulier pour rendre impatient le condéen du tour de joute qui était à lui. Alors, oui ! il était prêt !

    Oui, tout comme vous, je suis désireux d'entendre mon serment. Vous n'imaginez même pas à quelle point il m'est adorée d'entendre ma sainte voix s'élever dans les airs et ne jamais retomber sur mes pas. Sans conteste, je puis vous le certifier, lorsque mes lèvres iront danser l'habituelle rythme effrénée de mon allégeance, mon cœur se réchauffera tout aussi fier bourguignon que je sois !

    Et mes lèvres chastes auront tout aussi grand plaisir à rester propre durant cet hommage. Une idée de peste court parmi le peuple et vous n'êtes pas sans savoir que les bleus sang que nous sommes n'évitent pas la conjonction. Une pluie de corbeau mort peut être, je ne saurais dire d’où cela vient ...

    Un sourire, il était prêt à rendre cette allégeance pour laquelle il ne trépignait jamais de présenter. Une fois tout les deux mois, se décarcasser pour se décider à rester chez soi, aujourd'hui il faisait l'honneur à cette duchesse de sa présence. Ce n'était pas rien, c'était Uruk !

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Angelyque
Sous le charme, la duchesse acquiesca. Elle aussi aimait l'écouter parler. Mais le trouva tout de même assez imbu de sa personne. Elle ne se dit pas une seconde que c'était sa propre question qui avait pu porter à confusion, et l'écouta, un petit sourire aux lèvres, s'enfonçant de plus en plus.

J'ai hâte de voir danser vos lèvres, je crois d'ailleurs que ce sera la première fois que l'échange de serments ne se fera pas par missives interposées. Le contact direct -charnel avait failli lui échapper, ce qui lui fit monter le rouge aux joues- est bien plus agréable. Grands dieux il fallait qu'elle se reprenne, pour cela elle pensa à son époux, qui n'avait pas daigné l'honorer de sa présence et reporta son attention sur le prince, éblouie par sa prestance. Jusqu'au moment où il parla de la peste, et de corbeaux morts. Elle réprima un frisson et porta la main à son coeur.

Mais vous parlez de peste? je n'ai point entendu pareille rumeur pour ma part auprès du peuple qui ne se serait point gêné pour venir en salle de doléances demander une baisse d'impôts...les corbeaux morts, c'est normal. Ils annoncent toujours l'arrivée du Duc de Bouillon.

Il n'y avait pas de rapport, mais quand on lui parlait de corbeau, elle pensait à Eusaias, et quand elle pouvait le rendre responsable de quelque chose, elle ne se gênait pas. Enfin, bref, il fallait lui faire oublier cette idée de peste en Bourgogne. Il y avait de nombreuses pestes en Bourgogne, mais ce n'était, pas encore considéré comme une maladie.

Elle toussota un peu, confuse. Il lui souriait à présent, ce qui lui faisait perdre toute son assurance. Mon dieu, elle n'arriverait jamais au bout de cette allégeance et il semblait prendre plaisir à faire durer la chose. Et s'il continuait à lui sourire comme ça elle finirait par se pâmer pour sûr. Heureusement qu'Enguerrand n'était pas là. La duchesse loua le Très Haut qu'il ne soit pas venu.

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Uruk
    Elle n'était pas convaincu des rumeurs qui sévissaient dans le peuple ? L'oreille ducale a bien souvent tendance à quitter les bruits des couloirs de la basse cours, c'est fort dommage, c'est toujours le lieu de prédilection pour se tracer son avenir. Et quand bien même il s'agissait d'une simple annonce de l'arrivée du Duc de Bouillon, il pouvait être intimement lié qu'il était le prédicateur de cette peste comme par le passé furent accusé les templiers ou toutes les minorités ethniques ou religieuses lorsqu'il s'agissait de les réduire à néant. Il ne manquait plus que de voir la peste annoncé dans tout les bourgs avec des morts à foison pour avoir une bonne raison de faire pendre le sombre Eusaias. Ce n'était pas le souhait du Margny, mais si les rumeurs s'avéraient vrais et que le seigneur bourguignon avait cette tendance à faire tomber les corbeaux, il en serait le premier incriminé.

    Et oui, l'allégeance est chose que l'on vie et que l'on aime vivre. Pour certain tout du moins et la duchesse régnante semblait faire partie de cette noblesse si à même d'apprécier ce genre d'animation aux mots douloureux d'un contact qui devrait surement la faire jouir à la voir ainsi rougit de la présence princière.


    Le peuple est bien trop oisif pour s'inquiéter des problèmes de taxe, nous vivons un temps heureux ou même le plus aigre des vagabonds à les moyens de se payer les repas des hauts bourgeois. Alors, si vous aviez un jour prochain à faire avec un gueux se rageant de la valeur des taxes, montrez lui l'histoire de notre monde, il se sentir amèrement idiot ...

    Mais outre ce conseil avisé de ma personne et surement dans mon bon droit de vassal, il m'est maintenant une obligation de vous offrir l'allégeance de mon exceptionnel personnage.

    Une main droite qui se lève comme pour briser les rayons de soleil qui filaient droit vers la face de la pulpeuse duchesse. Il était connu que la plus belle des femmes n'était que celle dont la blancheur de peau était la plus livide, car les traits salis par le soleil n'était que l'adage des bougres de paysans trainant dans leurs champs. Et dire qu'il existait des princes nègres par dela les mer, voilà un bien sinistre cauchemar qu'Uruk se serait bien passé de tout juste les imaginer.
    La tête du prince se penchant légèrement sur la droite, le regard foulant le sol, essayant de retrouver les pas par laquelle la duchesse était venu prendre place sur son trône. Il remontait les derniers pas de la belle pour se retrouver jusqu'à plonger dans ses yeux et nul part ailleurs, et comme ses émeraudes pouvaient presque parler tout seul, il garda un instant de silence dans cette position. Regard verdoyant du prince dans les yeux de la duchesse et bras levé pour stopper à l'astre des jours, rien qu'un instant, le visage de la régnante de Bourgogne. Pas un mot ne venait perturber ce silence à la fois glaçant par sa stupeur et brulant par son intensité, jusqu'à ce que son altesse vienne mettre fin au supplice.


    A vous, Angélyque, duchesse de Bourgogne, je vous jure par le lien vassalique qui nous unie de vous apporter mon aide armée, mon conseil loyal et le respect incombant à votre rang suzerain.
    Faillir à ce serment serait pour nous une honte et c'est bien pour cela que nous estimons ce sentiment réciproque de votre part et recevoir votre juste devoir.

    Le bras retombe, le soleil revint.

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Angelyque
Le regard brillant, la duchesse buvait littérallement les paroles du prince de Condé. L'homme se montrait peu, mais la qualité de ses interventions, mêlée à sa voix hypnotisaient la Mirandole qui ne pouvait détacher son regard d'Uruk, fixant tour à tour ses lèvres qui se mouvaient et ses yeux verts.

Voici un fort bon conseil votre Altesse, le premier qui reviendra se plaindre aura une leçon d'histoire, agrémentée de quelques remarques bien senties. Je ne le lacherai pas tant qu'il ne fera pas un don au Duché. Après tout, ne l'ai je point déjà fait?

Un sourire étira les lèvres de la duchesse au souvenir du plus pénible des joinvillois, qui avait fini par offrir 200 écus à la ville lorsqu'elle était maire.

Puis le temps sembla s'arrêter, Uruk leva la main. Hormis les battements de sa poitrine, un lourd silence fit place dans la salle du trône avant qu'il ne prononce son serment d'allégeances. Angelyque l'écouta attentivement, puis se mordit la lèvre, hésitant longuement, le souvenir de son mariage tout récent était encore frais dans sa tête mais elle avait en cet instant le même sentiment éprouvé que celui qui avait suivi les voeux de son époux. Et de même, elle ne pût s'empêcher de plonger son regard dans celui d'Uruk durant de longues secondes avant de se rapprocher un peu plus de lui et de lui demander dans un souffle
.

Me serez vous fidèle également, mon Prince?

Suspendue à ses lèvres, elle attendit la réponse, tandis que le soleil semblait à nouveau entre dans la pièce.
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Uruk
    La fidélité, il n'y avait rien qui n'identifiait plus l'homme qu'était le prince. Oui, à ses principes, il en serait toujours fidèle; au reste, la question se posait et elle la posait. Être fidèle à son suzerain, cela était plus de l'ordre du devoir que de la bonne morale, mais à ne pas s'y tromper, ce n'était pas pour autant qu'il n'avait aucun sentiment par rapport aux provinces auxquels il était lié. Certes, il a connu la Franche-Comté, amour de jeunesse, maitresse assidu et dévergonde à souhait ainsi que la Bourgogne, talent d'adulte, élévation au rang qui est maintenant le sien. Mais jamais, il n'avait foulé les terres flamandes, lui qui était sans doute l'un des plus puissant et riche propriétaire terrien de cette enclave au nord de la France. Le Hainaut, aussi peu connu de ses yeux, il savait l'aimer et tout comme ses autres terres, il en garderait sa fidélité.

    Donc à la question que lui posait la duchesse, la réponse était claire, mais la question l'était elle ? Oui, parlait-on ici de simple mesure héraldique ? Il s'en serait peu soucié, cependant, l'idée qu'il était évoqué affaire et justice féodal, cela ne pouvait le rendre enclin à une fierté et une dignité si haute dans sa réponse que l'on se demanderait même ce qu'il en était réellement. Ou bien la dernière, celle fortuite et pourtant bien naturel lorsque l'on connait les quelques bribes antécédentes et le semi-cloitre auquel s'imposait le prince de Condé.


    Vous ne trouverez pas plus fidèle, ma Duchesse.

    Il s'en garderait bien d'en dire plus, il répondait à la question, sans plus. A lui, n'attendait que son départ et un retour au chaud lit qui l'attendait à son hôtel dijonnais. Surement seul, mais la bouillotte fera son affaire ...

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Ingeburge
Le jour, lentement, mais sûrement, déclinait, signe que l'on approchait de la fin. Enfin de la fin, seulement celle de la journée car il restait quelques personnes à passer et bien plus de lettres encore, autant dire que de la fin de la cérémonie et des obligations attachées, on en était loin. Et le pas de deux entre la duchesse de Bourgogne et le prince de Condé qui s'éternisait conduirait à un rallongement certain de la corvée.

Le Roi d'Armes de France se prit à compter, in petto. Si le nouvel examen héraldique était lancé à telle date, cela donnerait ce jour-là pour les envois des questionnaires, celui-ci pour la réception des réponses, qui serait le même pour l'ouverture des débats et finalement un vote là pour une proclamation des résultats en... Hum, il faudrait jouer serré mais avec un peu de chance, il y aurait un héraut de Bourgogne pour reprendre la marche et dispenser le témoin héraldique qu'il était de tout ceci.

Ou pas. Le pessimiste l'emporta, c'était ça de devoir regarder Uruk et Angélyque en espérant qu'ils en finiraient enfin et que tout ce qui devait être dit serait finalement exprimé.

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Alençooooooon!
Maathis
Un grincement sourd de porte, une poulaine de gueule, hésitante. Puis un bout de cape, de gueule, toujours.

Alors que des regards de l'assistance commençaient de se tourner vers la petite porte de service habituellement close pendant les cérémonies officielles, un silhouette bien connue en Bourgogne s'annonça. Mellecey avait quitté ses éternels incunables pour venir saluer la duchesse de Bourgogne. Il n'osait imaginer avoir à reprêter serment, à Angelyque cela avait été fait il y a bien des mois.

Arrivant comme à son habitude quelques minutes avant la cloche, il se faufila, aussi discrètement qu'il pût, vers la tribune des Nobles.

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Cardinal
le beau cardinal décida une fois encore de ne point se rendre aux mondanités de la prestation d'allégeance mais plutôt de rester dans sa douce ataraxie de nuits-saint-georges ... afin de renouveler son serment à l'éternelle bourgogne le beau cardinal prit alors du papier et sa plume et rédigea les quelques mots suivants qu'il aura ensuite fait mander à la sereine angelyque :
le beau cardinal a écrit:
sereine angelyque,
le beau cardinal craint qu'il ne vous faille pardonner son inexcusable absence, il aurait adoré pourtant vous portez son allégeance de vive voix, mais vous devrez vous contenter de ces quelques mots ...

nous cardinal, baron de nuits-saint-georges et duc de beaujeu, réitérons aujourd'hui notre indéfectible allégeance à l'éternelle bourgogne et reconnaissons en la sereine angelyque sa duchesse légitime à qui nous offrons humblement nos services et nos forces ... qu'elle ordonne et nous obéirons ...

daigne l'inhumain aristote faire souffrir mille morts atroces et honteuses au beau cardinal plutôt que le voir faillir à son serment ...

le beau cardinal data, signa et scella la missive avant de la faire porter à qui de droit ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse
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