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[RP] Allégeances à Angelyque – la cérémonie

Ingeburge
Les portes de la Salle du Trône avaient été refermées et avec elles, la possibilité de venir pouvoir prêter allégeance ou de faire mander missive pour l'un ou l'autre des retardataires. En fait, il ne manquait qu'une personne à l'appel, elle pouvait le constater maintenant qu'elle avait fait le point et sur les lettres et sur les présents... et ce n'était pas la première fois.. Plus personne ne pourrait donc entrer là où ceux qui voulaient se retirer le pourraient. Après tout, il faisait maintenant nuit, la cérémonie s'étirait en longueur et même, du fait de la dernière entrée, se voyait rallongée. La duchesse d'Auxerre n'était pas près de pouvoir l'être et le Roi d'Armes de France n'était pas couché, loin s'en faut.

D'un œil indifférent, le Grand Officier attendait que l'échange d'Uruk et d'Angélyque s'achèvent enfin afin qu'il puisse ensuite appeler, tour à tour, la vicomtesse de Chamilly et le vicomte de Mellecey.

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Alençooooooon!
Lily-es
Lily n'avait à preter "allegeance" à Angélyque car n'étant pas sa vassale, pourtant elle aurait aimé pouvoir la saluer d'un sourire ou d'un signe de la main..

Zut de Zut,
se dit-elle, j'arrive juste en Bourgogne et j'arrive trop tard...
Dommage, mais bon, elle ne m'attend pas non plus, ne sachant pas que je venais
.

Lily se mit à sourire en repensant aux bons moments passés avec elle.

Au fond de la salle, elle voyait qu'Angélyque son amie de guerre discutait avec un homme qu'elle ne connaissait pas. Tant pis elle aurait peut-etre l'ocassion au cours de son passage en Bourgogne à revoir la Duchesse avant de repartir.

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Angelyque
Malheureusement la duchesse ne vit pas Lily-es arriver au moment où les portes se fermaient, elle aurait été ravie de la revoir et échanger quelques bons souvenirs de Régence.

Son attention était toute concentrée sur le Prince Uruk. Une énigme que ce prince qui semblait autant souffler le chaud que le froid. Sa duchesse! voilà de quoi la rendre encore plus pantoise et mal à l'aise. Mais qu'avait elle fait au Très Haut pour qu'il ne lui facilite à aucun moment la tâche!
Elle hésita plusieurs minutes, non pas pour répondre à son allégeance, Uruk était un bon vassal, sa dernière réponse le prouvait bien, mais sur la conduite à adopter à la suite. Il est des baisers vassaliques qui demandaient plus de reflexion. Celui d'Uruk par exemple, comme celui de son père si il avait été présent. Jamais elle n'avait oublié que ce dernier l'avait tiré hors de la salle sans ménagements lors du premier mandat de duc de Digoine à cause d'une robe un peu trop décolletée. La duchesse en était encore aujourd'hui mortifiée en pensant à la honte qu'elle avait ressentie. Apparemment il n'était pas venu, ce qui, dans une certaine mesure l'arrangeait.

Prenant sa respiration, elle répondit, après s'être raclée la gorge, il fallait bien se lancer de toutes façons!


Uruk de Margny-Riddermark, Vicomte de Bourbon-Lancy, Baron d'Antigny et de Beaune, en échange de votre serment que nous savons sincère, Nous, Angelyque de la Mirandole, en notre qualité de Vertueuse Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Vicomté et vos Baronnies. Que nous brulions dans les flammes de l'enfer si nous faillissons un jour à ce serment!!

Ou qu'elle soit damnée par le Très Haut! à l'issue de cette cérémonie, après les réponses aux courriers il lui faudrait d'urgence aller à la confession, quitte à réveiller monseigneur Guiguil pour cela.

La Mirandole, sans plus réfléchir, après tout cela faisait un moment qu'elle se demandait quel goût avait les lèvres du prince, que le Très Haut lui pardonne, se rapprocha de ce dernier et apposa durant de longues secondes ses lèvres sur les siennes, après lui avoir tendu, comme aux autres nobles mâles avant lui, un bonbon au miel.

Elle releva ensuite la tête, cramoisie, ne pouvant s'empêcher de murmurer
.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elles aient si bon goût.

Nerveuse, elle pria pour qu'on passe au suivant, sans plus de commentaires ni de réaction. La duchesse était toute retournée.

Désolée pour le retard de réponse. Trop de retard partout.

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Ingeburge
Aide, service armé, conseil. Fidélité.
Justice, protection, subsistance.
Conclusion de l'échange que le Roi d'Armes contempla d'un air dégoûté.
Rature sur le nobiliaire.
Lecture du nom suivant sur l'ordre du jour.

Et :

— Que s'avance maintenant dame Lenada de Valmont, pour le vicomté de Chamilly et la seigneurie de Tanlay.
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Alençooooooon!
Lenada
C'était à elle, la Vicomtesse s'etait presque endormie sur l'épaule de son voisin lorsqu'elle entendit son nom. Ne dit on pas qu'on garde le meilleur pour la fin... elle devait être l'une des dernieres à passer.

C'est un grand sourire aux lèvres et les yeux pleins de paillettes d'or surement dû au marchand de sable qu'elle se leva, s'excusa en passant devant la rangée qu'elle devait franchir pour arriver devant le trone et sa Duchesse.

Un regard à Angélyque, une réverence qui allait de paire, puis pour ne pas retarder son départ pour une autre ville de Bourgogne que Dijon préta allégeances à son tour.


A vous, Angélyque, duchesse de Bourgogne, je vous jure, fidélité, aide et conseil.

Que les élcairs me foudroient si je devais faillir à ce serment.


Une fois l'allégeances prononcée, la Vicomtesse recula d'un pas et plongea son regard dans celui de sa Duchesse et attendit
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Angelyque
La duchesse sourit avec bienveillance en voyant s'approcher Lenada. Cette dernière avait l'air pressée d'en finir, cela allait très bien à la Mirandole également

Lenada de Valmont, Vicomtesse de Chamilly, dame de Tanlay, en échange de votre serment que nous savons sincère, Nous, Angelyque de la Mirandole, en notre qualité de Preste Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Vicomté et votre seigneurie. Que nous soyions frappée par le courroux du Très Haut si nous faillissons un jour à ce serment!!

Elle se rapprocha ensuite d'elle afin de lui faire l'accolade et déposa un macaron dans son main avant de reprendre la parole.

Les macarons ont la vertu, paraît-il d'apporter l'amour sincère à qui sait s'en délecter. Je vous le souhaite de tout coeur Vicomtesse.
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Ingeburge
Plus qu'un. Plus qu'un et s'en serait fini. Enfin, plus qu'un avant elle car elle devrait elle aussi sacrifier, dépouillée de ces attributs de premier héraut de France, au rituel des allégeances et quand elle serait passée, elle pourrait souffler quelque peu. Donc, plus qu'un. Avant elle, homme, vicomte, Autunois... on pouvait mettre beaucoup de trucs derrière cette locution, beaucoup de trucs qui ne signifiaient qu'une chose : la fin.

A elle de jouer, donc :

— Que s'avance maintenant Monseigneur Athanase Serwane Damase Basile Maathis, pour les terres de Mellecey et de Pisy.
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Alençooooooon!
Uruk
    Et le serment s'était envolé, enfin les paroles ducales venaient fendre les silences que le prince provoquait après chacune de ses propres proses. Ce n'était certes pas trop tôt, car tout autant qu'il savait l'honneur qu'il faisait à sa grâce de sa présence oh combien exceptionnelle et prisée, il désirait au plus vite retrouver sa vie feutrée et recluse.
    - Hummm ! Un bonbon au miel pour tout butin. Voilà qui annonce une collation des plus hétéroclites.
    - Un bonbon au miel, c'est tout ?
    - Eh bah oui, c'est ce qu'on appelle la fameuse embuscade façon allégeance.*
    Enfin l'important n'était peut être pas ce petit cadeau, plutôt que l'osé baisé vassalique déposé des lèvres de la régnante sur son Margny de vassal. Et non pas que Uruk pouvait en être enchanté, mais il n'irait guère apprécier mélanger sa salive à une bouche qu'il n'a pas encore fait nettoyer à son propre alcool avant cela. Et lorsque le supplique délice prit fin, un murmure mirandolien qui venait se cueillir et fuir à travers les esgourdes princières. Évidemment qu'elles sont de bon gout, son Altesse utilise "Jolident -pour une hygiène princière", ce qui ne pouvait qu'assurer une entière bonté de sa bouche. Il n'était pas un vilain tout de même ...

    Il délaissa donc la matriarche bourguignonne sur son trône pour laisser les derniers nobles subir leur part de dictat héraldique bimensuel. Et lui, s'en retourna direction la sortie, non sans offrir un solide cracha sur les gueux trainant à l'extérieur du palais, d'une part pour les saluer de la plus belle des manières et puis surtout pour s'éviter toutes éventuels propagation de ce fléau de Peste dont il avait entendu échos. Et pour s'assurer, le temps de rejoindre les réserves de Beaune le plus, il goutta donc ce fameux délice si chèrement glané par cette séance d'hommage. Et hop, le bonbon en bouche il rentrait ...


*Extrait de Kaamelott Livre VI, épisode V, minute 9.Un peu modifié, je l'avoue. Au moins, la censure aura pas à me rappeler à l'ordre cette fois =)
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Lenada
Citation:
Les macarons ont la vertu, paraît-il d'apporter l'amour sincère à qui sait s'en délecter. Je vous le souhaite de tout coeur Vicomtesse.


La brune Vicomtesse sourit à la Duchesse qui n'avait pas dû apprendre son veuvage.

Merci vostre Grasce, peut être que vous devriez le garder pour vous ce macaron... et puis non ! je vous ferai savoir si leur vertu est bien reelle.

Lenada tourna les talons via la sortie non sans avoir avant croqué dans le macaron et en savourer le goût
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Maathis
Mellecey devait se présenter pour la trentième-deuxième fois devant le trône ducal et en était quelque peu lassé. Le protocole le mettait juste après les ducs, mais bien souvent, il se pointait bon dernier à quelques minutes de la fermeture des portes.

Lah ! Encore une fois présenter ses vœux de loyauté à la Couronne de Bourgogne... comme si une fois ne suffisait pas, trente et une fois lui paraissaient plus qu'assez. Il ne devait compter plus ancien noble en Bourgogne que le légendaire duc de Beaujeu, lequel devait atteindre la quarantaine de supplices.

Puis, avisant que la duchesse n'était autre que la grandement appréciée duchesse de Charolais, il se surprit à s'avancer au devant du trône pour, comme les trente et une précédentes cérémonies, pardon, trente puisqu'il manqua la cérémonie d'allégeance à Verbam, pour une sombre histoire de pintade, tira au clair son épée puis la prit entre ses mains nues, avant de répéter une nouvelle fois :


Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Puis, il fixa dans les yeux l'auguste duchesse en attendant comme l'exige la coutume, la traditionnelle réponse du suzerain, et peut-être, qui sait, un peu plus. En effet, ce n'est pas sans émotion qu'il se remémorait la précédent cérémonie d'hommage à Angelyque, et le baiser plus appuyé que ne l'exigeait le protocole.
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Angelyque
C'est avec un sourire amusé que la Duchesse suivit des yeux le départ de la vicomtesse Lenada. Elle était...terrible, Angelyque ne doutait pas un instant qu'elle serait informée de la vertu de ce fameux macaron.

Puis, reprenant son sérieux, elle regarda approcher le vicomte de Mellecey. Il était encore aujourd'hui une véritable légende en Bourgogne. Le fondateur du Codex, celui qui était à l'origine du fameur traité Maathis. Une véritable référence pour la duchesse. Et fort bel homme, ce qui ne gachait rien. Longtemps elle avait songer l'épouser, mais l'homme était trop souvent plongé dans ses dossiers pour lui apporter plus qu'une délicate attention.

C'est avec un sourire teinté de regret qu'elle accueillit l'homme qui était à présent en face d'elle, épée à la main. Un homme sur qui elle savait pouvoir compter en toutes circonstances.

La voix submergée par l'émotion, la duchesse se leva pour s'approcher de lui et répondit à son allégeance
.

Athanase Serwane Damase Basile Maathis, si merveilleux vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, en échange de votre serment que nous savons sincère, Nous, Angelyque de la Mirandole, en notre qualité de Mirobolante Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Vicomté et votre seigneurie. Que nous soyions frappée par le courroux du Très Haut si nous faillissons un jour à ce serment!!

Elle se rapprocha ensuite de lui et plongea son regard dans le sien, Maathis était le premier qu'elle avait osé embrasser de façon plus sensuelle que ne l'exigeait le protocole. Avec un petit sourire taquin, elle déposa dans sa main un petit bonbon au miel, qui paraissait minuscule à côté de l'épée, puis prenant le visage du vicomte entre ses mains, elle posa ses lèvres sur les siennes avant d'y introduire sa langue qui partit à la recherche de celle de Maathis. Elle releva la tête quelques secondes plus tard, parcourue comme parcourue d'une décharge et souffla tout en agitant sa main devant son visage cramoisi pour se faire de l'air.

Pfiou...Vicomte...je crois qu'il est temps de laisser la place à Montjoie, son calme serein me fera recouvrer mes esprits, vous êtes..renversant!

Elle attendit quelques instants avant de se retourner vers la Roy d'Armes, essayant d'afficher un air des plus sereins.
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Ingeburge
Le Roi d'Armes, lui, était ailleurs, enfin, il était là mais ailleurs car profondément absorbé par ce qu'il parcourait des yeux : le nobiliaire bariolé et raturé de Bourgogne. Toutes ces couleurs et hachures pouvaient paraître fort obscures pour qui n'était pas a minima renseigné sur les habitudes montjoyesques mais elles étaient fort éclairantes pour celle qui avait ces habitudes et c'était bien le principal. La corvée était presque terminée, voilà ce que signifiait tous ces gribouillis et c'était si réjouissant qu'il n'y avait que l'oreille de Montjoie qui était attentive aux échanges.

Ainsi donc, les mots magiques prononcés par le vicomte puis sa suzeraine, Ingeburge sut que c'était à elle et elle le sut davantage après avoir annoté le nobiliaire en question. Alors, avec componction, elle déposa son caducée de velours azur rebrodé de fleurs de lys d'or, elle plia sa cotte d'armes du même, faisant disparaître le Roi d'Armes de France au profit de la duchesse d'Auxerre.

Et la Froide de rejoindre, à bonne distance, le trône et de déclarer à son occupante :

— Moi, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à sa titulaire, vous, Angélyque de la Mirandole, à qui je promets conséquemment aide, service armé et conseil.
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Alençooooooon!
Ingeburge
Certes, elle n'était pas le prince de Condé, ni le vicomte de Mellecey, ni aucun représentant du contingent des nobles de Bourgogne et elle ne répondrait certainement pas aussi passionnément que tous ces messieurs uniquement guidés par ce qui pendouillaient entre leurs jambes mais elle était une noble comme une autre, Montjoie avait disparu au profit de la duchesse d'Auxerre et c'était bien celle-ci qui attendait retour à son serment. Pour autant, chassez un héraut et il revient avec le haro, le primus héraldiste qu'elle était ne pouvait que voir les conséquences d'un refus de réponse.

Les prunelles pâles, posées sur l'occupante du trône, ne lâchèrent pas cette dernière.

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Alençooooooon!
Angelyque
C'était au tour de la duchesse d'Auxerre, cela voulait donc dire que la cérémonie touchait à sa fin. La Mirandole se mordit les lèvres, essayant de sonder le regard impassible de sa vassale. Pour la première fois, elle se mit à la place de la Hérault qui aimait tant que les choses soient carrées et réglées comme du papier à musique. Elle ne pût s'empêcher de murmurer:

J'ai essayé de faire des efforts cette fois Montjoie...et si j'avais pu arrêter Bouillon...

Oui, sans doute que cela rassurerait Ingeburge, qui savait très bien que nul ne pouvait arrêter le Duc Eusaias quand celui-ci avait une pulsion soudaine. Pour le reste, il n'y avait pas eu de sang versé, pas de cris, pas de gants jetés...pour une cérémonie bourguignonne, celle-ci avait été assez calme tout de même.

Avec grande attention, elle écouta le serment de la Duchesse d'Auxerre et lui répondit avec sincérité, sans lâcher le regard qui la fixait avec insistance
.

Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, si marmoréenne Duchesse d'Auxerre Duchesse d'Auxerre, en échange de votre serment que nous savons sincère, Nous, Angelyque de la Mirandole, en notre qualité de Pétulante Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Duché. Que nous soyions frappée par le courroux du Très Haut si nous faillissons un jour à ce serment!!

Lentement, afin de ne pas brusquer la froide, la Mirandole s'approcha de la duchesse d'Auxerre et lui fit une légère accolade, connaissant sa répulsion pour ce genre de démonstration.

Puis, elle lui tendit un macaron, un petit sourire aux lèvres, on disait que le naturel reprenait toujours le dessus
.

Les macarons ont le pouvoir de transformer l'être le plus froid en une créature bouillonnante! Puissiez vous tout simplement être heureuse votre Altesse, et ne plus avoir besoin de sels quand vous êtes à mes côtés.

La duchesse était là encore, sincère. Elles se connaissaient depuis longtemps maintenant, avaient eu des hauts, des bas, mais malgré tout il y avait un lien indéfinissable qui existait.
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Ingeburge
Sur la réserve, la duchesse d'Auxerre écouta celle de Bourgogne lui répondre. L'allusion au duc de Bouillon était de celles promptes à la faire... bouillonner d'une rage froide mais il lui semblait avoir perçu de la contrition dans le ton d'Angélyque aussi le bouillonnement se transforma-t-il en clapotement anodin. Vint ensuite la promesse de sa suzeraine où elle perçut cette fois-ci comme un peu d'exaltation et l'exaltation, la Prinzessin, elle craignait ça autant que le froid en ce qu'elle conduisait les êtres humais à se comporter de manière insensée. Fort heureusement, et elle en remercia in petto le Très-Haut, elle était née femelle et donc dépourvue des attributs qui auraient fait d'elle un mâle : elle n'aurait pas à subir les effets de cette exaltation au moment du scellement de l'échange vassalique. C'est donc tout de même rassurée que la duchesse d'Auxerre se laissa étreindre, sans compter que la Mirandole savait bien, depuis le temps, ce qui pouvait ou ne pouvait pas être fait avec la vAO. L'embrassement fut donc bref, elle était déjà pourvue d'un macaron qui mettait une touche de couleur nacrée sur sa paume pâle. La référence à la froideur fut perdue pour elle, elle ne comprenait pas, comme elle ne comprenait toujours pas son surnom, qu'on pût la taxer d'une telle attitude.

Aux souhaits de bonheur, elle indiqua :

— Je le suis, Votre Grâce, car je vis dans la certitude de l'existence du Très-Haut.
Petit salut de la tête et la duchesse d'Auxerre s'éloigna, faisant à nouveau place à Montjoie. La journée, en effet, était loin d'être achevée, restait une autre étape. Celle des lettres.
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Alençooooooon!
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